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Histoires du sport automobile

Souvenirs du Critérium des Cévennes


ALBI
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Messages recommandés

Invité §chr021qJ

Pas du tout cettte voiyure a abandonné en debut de course

Il semblerait qu'elle existe toujour chez un collectionneur privè et chanceux

Christian

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Invité §lau415VC
pour tous les passionnes de sport auto ETsurtout des cevennes ; il vous faut trouver le livre jp bonnecaze( natif de blandas) les textes de ph barrat et photos de... tout le monde!

de 78 a 97 il retrace annee par annee sur 6 8 pages avec par exemple pour 85 37 photos

les engages en inter et en national la meteo;les classement complets les speciales des portrait de pilotes: touren; bouscary andruetballet pancia almeras bug bernardini saby jr...

a la fin la liste de tous les pilotes et cops ayant partcipe e cette periode

avec aussi un pepit texte sur les vilages"mythe" de cevennes : sumene st roman le rey...

a lire absolument!!

 

ps : j'ai aucuns interets dans la vent de ce livre !

 

 

ALLEZ DONC VOIR PAGE 3, IL ME SEMBLE QUE J' EN PARLE DEJA ET POUR INFO JE CONTRIBUE A L'ELABORATION DU SECOND LIVRE, DONC N'HEZITEZ PAS A ME FAIRE PARVENIR DES DOCUMENTS ET PHOTOS QUI POURRAIENT NOUS ÊTRE PRECIEUX ET D'UN GRAND SECOURS!!!!

 

par MP ou à l'adresse suivante : laugueguin@free.fr

 

MERCI A TOUS

 

PS: TART, JE SAIS QUE TU POSSEDES DES DIAPOS SUR LES CEVENNES DONC SI TU ES D4ACCORD FAIS MOI LE SAVOIR STP

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Pour laurent1970, je n'ai rien trouvé pour le moment à scanner mais voici 2 extraits d'articles où il est question des Cévennes sous forme d'anecdotes.

D'abord dans l'article sur Roland Charrière, je cites :

"Parfois les conditions de course étaient difficiles comme au Critérium des Cévennes 1972 où des riverains avaient jeté des clous. "J'ai réparé des crevaisons toute la nuit" se souvient Michel Couladaize qui avait dû remplacer 36 roues de l'Alpine 1600 et de la R8G de Danièle (3ème au championnat de France derrière MC Beaumont et Marianne Hoepfner)."

Et dans l'article sur Michèle Dubosc, Bernard Consten est interviewé (il connaissait bien M.Dubosc) :

"En fin de saison 1967, je courais (Consten) alternativement pour Jaguar et Alfa Romeo et je me suis trouvé en situation de me battre pour le titre de champion de France avec la GTA. J'étais au coude à coude avec Gérard Larousse et Alpine. Ayant abandonné tous les deux au Tour de Corse, il restait le Critérium des Cévennes pour nous départager. Si G.Larousse gagnait, il fallait que j'arrive dans les quatre premiers. Gérard a gagné et j'ai terminé 4ème avec le titre National. Mais entre Gérard et moi, il y avait Henri Pescarolo et Michèle Dubosc sur un "proto" Matra. Au départ personne ne misait sur eux et pourtant!"

 

Ce n'est pas grand chose, mais ça rappelle des souvenirs pour ceux qui y étaient. :)

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Message de Gégé. perdu sur le sujet de la Ronde Cévenole.

 

:jap: Bonsoir,

 

Voilà, Ce sera mieux ici.

 

Je viens de trouver ça, j'ai tout dit, a qui c'est qui l'as fait les photos normalement je devrais avoir tout juste. Pour le cas ou PARDON.

<memoiresdestands.hautetfort.com/>

 

 

"Lorsque Thérier traversait entre les clous"

 

Par Pascal Cuenin

 

 

L’épreuve cévenole de 1972, créée en 1959, clôt la saison des rallyes français au mois de novembre, après le Tour de Corse. Il n’y a pas vraiment d’enjeu cette année aux Cévennes, car Bernard Darniche, dit "Nanard" ou "La Science", mousquetaire de l’équipe Alpine-Renault, est pratiquement déjà assuré du titre de champion de France, mais le "dégarni" le plus rapide de l’Hexagone, se verrait bien ajouter la perle cévenole à sa future couronne, comme l’an passé.

 

Reste que le climat est pesant lors des vérifications préliminaires, et bien des compétiteurs se souviennent des actes d’incivilité qui ont perturbé l’édition 1971. Bien qu’il n’y ait pas de revendications précises prônant de rendre les Cévennes aux Cévenols, ou pour des Cévennes libres, une poignée de sinistres individus tente de saboter l’épreuve en parsemant sur les spéciales de classement, des clous ou des blocs de pierre, dans le secret espoir d’assister à un bel accident et son cortège de tôles froissées, ou mieux encore, de gémissements et de sang.

 

A Dieppe, conscient de la valeur de la berlinette, on se contente d’engager une caisse légère à moteur 1800 cm3 (180 ch), pour Darniche, et un tout nouveau proto, dont la mécanique 1800 délivre 200 ch, par le montage d’un turbocompresseur (sur l’initiative d’un jeune ingénieur plein d’avenir : Bernard Dudot), qui est confié à l’acrobate de service : Jean-Luc Thérier.

 

Alpine peut également compter sur une escouade de voitures privées, dont les plus dangereuses sont à rechercher dans un clan corse composé de Manzagol et Serpaggi. La concurrence n’est pas prête à se faire étriller sans combattre par les virevoltantes Alpine : si la route est sèche et sans verglas, Gérard Larrousse est apte à jouer un concerto en flat-six, avec sa toute nouvelle Carrera RS en provenance directe de Stuttgart (en fait le mulet utilisé au Tour de Corse), et dont le 2,8 l développe 280 ch, qui peut être épaulée par la 911 S 2,5 l des autochtones Alméras brothers.

 

La marque souabe n’est qu’un élément des forces teutonnes, qui compte aussi sur quelques Ford (une Capri 3 l pour Rouget), et autres Opel Ascona, ainsi qu’en provenance directe d’Angleterre, la toute nouvelle Ford GT 70 de Guy Chasseuil, dont le 2 l 16 soupapes assure la puissance raisonnable de 240 ch, largement suffisante pour mouvoir rapidement les 730 kg du petit coupé.

 

Si par malheur Alpine devait trébucher, le coq gaulois est aussi fièrement représenté par les CG Simca de Fiorentino (Spyder à moteur 2,2 l JRD de 195 ch) et de Saliba (Coupé à moteur 2,2 l simple allumage de 165 ch), et par deux Jidé officielles confiées au luron de Carpentras, Jean Ragnotti, et à Michel Robini. Par rapport à son compagnon d’écurie, Ragnotti a l’avantage d’une caisse légère (580 kg au lieu de 630 kg), animée par un 1600 Renault à injection accouplé à une boîte à rapports rapprochés.

 

Alors que les équipages s’apprêtent à quitter le parc fermé de Montpellier au beau milieu de la nuit, les terroristes locaux accomplissent leur sombre besogne. Larrousse ouvre la route pour se rendre sur la 1re spéciale, et la Porsche subit ses premières crevaisons, avant de traverser un rideau de flammes, puis de heurter un bloc de pierre. Lorsque le Lyonnais se présente au départ de l’épreuve spéciale d’église de Cros-Lasalle, lui habituellement si placide est relativement énervé ! Aussi, bien que la route soit sèche, il s’incline pour 3’’ devant Fiorentino qui a été le plus rapide ; Darniche et Thérier suivent le pilote Porsche, en devançant Robini, Manzagol, Serpaggi, Ragnotti, et Saliba. Ragnotti se plaint d’une voiture instable, et Chasseuil sombre dans les profondeurs du classement avec une auto encore peu aboutie, à la mécanique pointue.

 

Comme dans les grands restaurants, la 1re spéciale n’est qu’une courte mise en bouche, avant d’affronter les 48 km de l’ES 2 des Plantiers. Larrousse atomise la concurrence en 35’15’’, reléguant Thérier à 17’’, Darniche à 59’’, Fiorentino, 1’01’’, et Ragnotti à 17’37’’ à la suite d’une crevaison, d’un changement de roue pénible, et d’une roue de secours non adaptée. Jeannot n’est pas la seule victime des crevaisons : Darniche perce une fois, et Fiorentino deux fois, terminant la spéciale sur la jante, arrachant au passage une partie de la carrosserie ; Chasseuil, deux crevaisons, tente également d’en faire autant mais des lambeaux de caoutchouc arrachent un fil de pompe électrique, alors que Robini a abandonné après une sortie de route.

 

Larrousse poursuit son travail de sape en remportant la spéciale suivante de Notre-Dame-de-Rouvière, et seul Thérier à 4’’ est en mesure de s’accrocher au becquet de la Carrera, ce qui est un petit exploit pour le Normand dont la mécanique manque cruellement de docilité : temps de réponse long comme un jour sans Calva, et puissance déferlant brutalement alors que le pied droit du pilote a déjà quitté la pédale d’accélérateur pour s’apposer sur sa voisine.

Dans Mandagout, Fiorentino signe le scratch, pendant que Larrousse concède 1’21’’ après une nouvelle crevaison, et que Ragnotti rajoute 8’ à son passif pour le même motif : c’est encore pire pour Darniche dont l’embrayage est hors d’usage. Thérier, 3e temps, se retrouve dans la position de leader avec une belle avance de 1’22’’ sur Serpaggi, qui profite de l’abandon de Larrousse, privé de frein après une défaillance du maître cylindre à la suite d’un contact avec une pierre : il termine son rallye contre un véhicule de gendarmerie.

 

Sans vraiment le vouloir, Thérier continue d’accroître son avance sur Serpaggi, en observant d’un regard malicieux les efforts de Fiorentino, qui aligne méthodiquement les meilleurs temps en spéciales, pour occuper la place de 3e à 5’30’’ de l’Alpine, malgré un CG au comportement erratique qui s’affaisse doucement sur ses suspensions. Le suspense pour la victoire échoue brutalement, par l’abandon de Fiorentino (moteur), peu avant le départ de la 1re spéciale de la 2e boucle. Thérier se contente de contrôler ses suivants, mais il le fait à sa manière, avec panache, en enlevant trois spéciales sur six, laissant généreusement quelques miettes à Manzagol, Ragnotti et Serpaggi.

 

Thérier-Callewaert redescendent en vainqueur à Montpellier, sans avoir crevé une seule fois, fort d’une belle avance de près de 6’ sur Serpaggi-Mariani, qui ont encore percé un pneu, et 7’30’’ sur Manzagol-Alessandri, qui complètent le triplé Alpine Renault. Gamet-Huret (Opel Ascona Gr.2), devancent à la 4ème place, la Berlinette des vainqueurs en Gr.3 (Sevelinge-Sevelinge), et Ragnotti peut être satisfait de pointer sa Jidé en 7e position, après tous ses avatars.

La palme du mérite étant accordée à l’unanimité à la famille Simonetti (Alpine 1600 S), qui termine à la 16e place (sur 18 voitures seulement à l’arrivée), après avoir connu une bonne vingtaine de crevaisons !

Quant aux adeptes des semis de semences de tapissier, et autres pointes de charpentier, ils savourent, dans la chaleur douillette de leur chaumière retrouvée, leur belle réussite de cette année, en se promettant d’être encore l’an prochain le clou du spectacle !

 

En 1973, malgré un QI proche de celui du bigorneau, les semeurs passent la vitesse supérieure : le génie du mal assurément ! Coups de téléphone et courriers lourds de menace, naturellement anonymes (les terroristes sont des gens peu courageux de nature, c’est pourquoi ces couards agissent généralement la nuit et cagoulés), à destination de l’ASA Hérault, organisatrice de l’épreuve, banderoles agressives "Des clous pour les Cévennes", et quelques pierres sur les spéciales, conduisent l’organisation à annuler l’épreuve, peu avant le départ.

 

En 1974, l’ASA Hérault prend le taureau par les cornes, avec l’aide des concurrents qui organisent une surveillance nocturne d’un parcours réduit volontairement à cinq spéciales. Ces tours de garde permettent l’arrestation des jeteurs de clous. Le rallye et le sport peuvent reprendre leur droit dans cette belle région !!

 

 

Fait à Saivres, le 12 janvier 2006.

Pascal Cuenin

 

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Gérard Larrousse sur Porsche Carrera RS au Critérium des Cévennes 1972 © Michel Morelli

 

Amicalement

Alain

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Invité §geg320SU

:jap:

Je m'étais planté d'endroit, donc je le mets a sa place.

Je viens de trouver ça, j'ai tout dit, a qui c'est qui l'as fait les photos normalement je devrais avoir tout juste. Pour le cas ou PARDON.

<memoiresdestands.hautetfort.com/>

 

 

"Lorsque Thérier traversait entre les clous"

 

Par Pascal Cuenin

 

 

L’épreuve cévenole de 1972, créée en 1959, clôt la saison des rallyes français au mois de novembre, après le Tour de Corse. Il n’y a pas vraiment d’enjeu cette année aux Cévennes, car Bernard Darniche, dit "Nanard" ou "La Science", mousquetaire de l’équipe Alpine-Renault, est pratiquement déjà assuré du titre de champion de France, mais le "dégarni" le plus rapide de l’Hexagone, se verrait bien ajouter la perle cévenole à sa future couronne, comme l’an passé.

 

Reste que le climat est pesant lors des vérifications préliminaires, et bien des compétiteurs se souviennent des actes d’incivilité qui ont perturbé l’édition 1971. Bien qu’il n’y ait pas de revendications précises prônant de rendre les Cévennes aux Cévenols, ou pour des Cévennes libres, une poignée de sinistres individus tente de saboter l’épreuve en parsemant sur les spéciales de classement, des clous ou des blocs de pierre, dans le secret espoir d’assister à un bel accident et son cortège de tôles froissées, ou mieux encore, de gémissements et de sang.

 

A Dieppe, conscient de la valeur de la berlinette, on se contente d’engager une caisse légère à moteur 1800 cm3 (180 ch), pour Darniche, et un tout nouveau proto, dont la mécanique 1800 délivre 200 ch, par le montage d’un turbocompresseur (sur l’initiative d’un jeune ingénieur plein d’avenir : Bernard Dudot), qui est confié à l’acrobate de service : Jean-Luc Thérier.

 

Alpine peut également compter sur une escouade de voitures privées, dont les plus dangereuses sont à rechercher dans un clan corse composé de Manzagol et Serpaggi. La concurrence n’est pas prête à se faire étriller sans combattre par les virevoltantes Alpine : si la route est sèche et sans verglas, Gérard Larrousse est apte à jouer un concerto en flat-six, avec sa toute nouvelle Carrera RS en provenance directe de Stuttgart (en fait le mulet utilisé au Tour de Corse), et dont le 2,8 l développe 280 ch, qui peut être épaulée par la 911 S 2,5 l des autochtones Alméras brothers.

 

La marque souabe n’est qu’un élément des forces teutonnes, qui compte aussi sur quelques Ford (une Capri 3 l pour Rouget), et autres Opel Ascona, ainsi qu’en provenance directe d’Angleterre, la toute nouvelle Ford GT 70 de Guy Chasseuil, dont le 2 l 16 soupapes assure la puissance raisonnable de 240 ch, largement suffisante pour mouvoir rapidement les 730 kg du petit coupé.

 

Si par malheur Alpine devait trébucher, le coq gaulois est aussi fièrement représenté par les CG Simca de Fiorentino (Spyder à moteur 2,2 l JRD de 195 ch) et de Saliba (Coupé à moteur 2,2 l simple allumage de 165 ch), et par deux Jidé officielles confiées au luron de Carpentras, Jean Ragnotti, et à Michel Robini. Par rapport à son compagnon d’écurie, Ragnotti a l’avantage d’une caisse légère (580 kg au lieu de 630 kg), animée par un 1600 Renault à injection accouplé à une boîte à rapports rapprochés.

 

Alors que les équipages s’apprêtent à quitter le parc fermé de Montpellier au beau milieu de la nuit, les terroristes locaux accomplissent leur sombre besogne. Larrousse ouvre la route pour se rendre sur la 1re spéciale, et la Porsche subit ses premières crevaisons, avant de traverser un rideau de flammes, puis de heurter un bloc de pierre. Lorsque le Lyonnais se présente au départ de l’épreuve spéciale d’église de Cros-Lasalle, lui habituellement si placide est relativement énervé ! Aussi, bien que la route soit sèche, il s’incline pour 3’’ devant Fiorentino qui a été le plus rapide ; Darniche et Thérier suivent le pilote Porsche, en devançant Robini, Manzagol, Serpaggi, Ragnotti, et Saliba. Ragnotti se plaint d’une voiture instable, et Chasseuil sombre dans les profondeurs du classement avec une auto encore peu aboutie, à la mécanique pointue.

 

Comme dans les grands restaurants, la 1re spéciale n’est qu’une courte mise en bouche, avant d’affronter les 48 km de l’ES 2 des Plantiers. Larrousse atomise la concurrence en 35’15’’, reléguant Thérier à 17’’, Darniche à 59’’, Fiorentino, 1’01’’, et Ragnotti à 17’37’’ à la suite d’une crevaison, d’un changement de roue pénible, et d’une roue de secours non adaptée. Jeannot n’est pas la seule victime des crevaisons : Darniche perce une fois, et Fiorentino deux fois, terminant la spéciale sur la jante, arrachant au passage une partie de la carrosserie ; Chasseuil, deux crevaisons, tente également d’en faire autant mais des lambeaux de caoutchouc arrachent un fil de pompe électrique, alors que Robini a abandonné après une sortie de route.

 

Larrousse poursuit son travail de sape en remportant la spéciale suivante de Notre-Dame-de-Rouvière, et seul Thérier à 4’’ est en mesure de s’accrocher au becquet de la Carrera, ce qui est un petit exploit pour le Normand dont la mécanique manque cruellement de docilité : temps de réponse long comme un jour sans Calva, et puissance déferlant brutalement alors que le pied droit du pilote a déjà quitté la pédale d’accélérateur pour s’apposer sur sa voisine.

Dans Mandagout, Fiorentino signe le scratch, pendant que Larrousse concède 1’21’’ après une nouvelle crevaison, et que Ragnotti rajoute 8’ à son passif pour le même motif : c’est encore pire pour Darniche dont l’embrayage est hors d’usage. Thérier, 3e temps, se retrouve dans la position de leader avec une belle avance de 1’22’’ sur Serpaggi, qui profite de l’abandon de Larrousse, privé de frein après une défaillance du maître cylindre à la suite d’un contact avec une pierre : il termine son rallye contre un véhicule de gendarmerie.

 

Sans vraiment le vouloir, Thérier continue d’accroître son avance sur Serpaggi, en observant d’un regard malicieux les efforts de Fiorentino, qui aligne méthodiquement les meilleurs temps en spéciales, pour occuper la place de 3e à 5’30’’ de l’Alpine, malgré un CG au comportement erratique qui s’affaisse doucement sur ses suspensions. Le suspense pour la victoire échoue brutalement, par l’abandon de Fiorentino (moteur), peu avant le départ de la 1re spéciale de la 2e boucle. Thérier se contente de contrôler ses suivants, mais il le fait à sa manière, avec panache, en enlevant trois spéciales sur six, laissant généreusement quelques miettes à Manzagol, Ragnotti et Serpaggi.

 

Thérier-Callewaert redescendent en vainqueur à Montpellier, sans avoir crevé une seule fois, fort d’une belle avance de près de 6’ sur Serpaggi-Mariani, qui ont encore percé un pneu, et 7’30’’ sur Manzagol-Alessandri, qui complètent le triplé Alpine Renault. Gamet-Huret (Opel Ascona Gr.2), devancent à la 4ème place, la Berlinette des vainqueurs en Gr.3 (Sevelinge-Sevelinge), et Ragnotti peut être satisfait de pointer sa Jidé en 7e position, après tous ses avatars.

La palme du mérite étant accordée à l’unanimité à la famille Simonetti (Alpine 1600 S), qui termine à la 16e place (sur 18 voitures seulement à l’arrivée), après avoir connu une bonne vingtaine de crevaisons !

Quant aux adeptes des semis de semences de tapissier, et autres pointes de charpentier, ils savourent, dans la chaleur douillette de leur chaumière retrouvée, leur belle réussite de cette année, en se promettant d’être encore l’an prochain le clou du spectacle !

 

En 1973, malgré un QI proche de celui du bigorneau, les semeurs passent la vitesse supérieure : le génie du mal assurément ! Coups de téléphone et courriers lourds de menace, naturellement anonymes (les terroristes sont des gens peu courageux de nature, c’est pourquoi ces couards agissent généralement la nuit et cagoulés), à destination de l’ASA Hérault, organisatrice de l’épreuve, banderoles agressives "Des clous pour les Cévennes", et quelques pierres sur les spéciales, conduisent l’organisation à annuler l’épreuve, peu avant le départ.

 

En 1974, l’ASA Hérault prend le taureau par les cornes, avec l’aide des concurrents qui organisent une surveillance nocturne d’un parcours réduit volontairement à cinq spéciales. Ces tours de garde permettent l’arrestation des jeteurs de clous. Le rallye et le sport peuvent reprendre leur droit dans cette belle région !!

 

 

Fait à Saivres, le 12 janvier 2006.

Pascal Cuenin

 

 

http://img530.imageshack.us/img530/3063/laroussecevennesva0.jpg

 

Gérard Larrousse sur Porsche Carrera RS au Critérium des Cévennes 1972 © Michel Morelli

 

 

 

 

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Invité §lau415VC

une petite photo pour le plaisir tiréé d' echappement

 

Image-10.JPG

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Invité §le 866iD

Bonjour à tous,

J'ai quelques photos Du Critérium des Cévennes et de la Ronde Cévenole, il faut que retrouve cela dans mes archives en attendant Larousse avec une berlinette.

 

larousse-cevennes.jpg.1ef26d734bbf4d4a3ea7a09bf6cb4f39.jpg

Larousse

 

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A+ Le Tahitien

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Invité §tar578jL

au sujet des clous: cette bande d'enc... avait un systeme au point un tube pvc avec trois clous en triangle

les gens de la region en ont souffert longtemps

 

ps:un de ces mecs est toujours sur ganges avec une agence immo...

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Invité §lau415VC

AH OUI !!!!!!

 

Alors là je connais puisque je me rends chaque année sur le parcours du critérium des cevennes historique qui est du reste super bien organisé et ou il reigne une merveilleuse ambiance.

il y a de superbes voitures et de nombreux participants viennent de l'europe entière.

l'itinéraire est magnifique et passe par les hauts lieux mythiques du CEVENNES. Peyregrosse, St andré de majencoules, les quatres chemins, mandagout etc.... ça vous parle ou vous rappelle de bons souvenirs NON?

C'est pour cela que je conseille à tous le monde de venir les voir aux bords des routes. EUX,sontsuper heureux quand ils voient du public et la majorité en conséquence font le spectacle.

Pour ceux qui ne pourraient pas, il y a le parc de regroupement à GANGES le samedi soir.

 

au fait, l'année dernière, pour mémoire, il y avait 2 criterium des cevennes historique. L'un organisé par ce dernier et l'autre par l'ASA Hérault. Mais pour cause de conflits, un seul a subsisté à cette petite guéguerre.

 

je vous poste quelques photos pour vous donner envie de vous y rendre l'année prochaine!

 

HPIM5260.JPG

 

HPIM5275.JPG

 

HPIM5297.JPG

 

HPIM5363.JPG

 

HPIM5410.JPG

 

HPIM5418.JPG

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Invité §geg320SU

:jap:

 

Les voila les "petites" Cévenoles :lol:

La M3 championne de France des rallye amateur

 

http://img111.imageshack.us/img111/6914/cimg0044fy0.jpg

 

http://img102.imageshack.us/img102/8766/cimg0047zh7.jpg

 

http://img102.imageshack.us/img102/3047/cimg0048io2.jpg

 

 

Pour la Sub y'a une erreur que mon fils n'avait jamais vue et portant y'a un moment qu'elle est chez lui. Vous avez trouvé?

http://img89.imageshack.us/img89/7589/cimg0030hd4.jpg

 

http://img89.imageshack.us/img89/3392/cimg0028bk4.jpg

 

http://img161.imageshack.us/img161/2773/cimg0027zv7.jpg

 

 

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:jap:

 

 

Pour la Sub y'a une erreur que mon fils n'avait jamais vue et portant y'a un moment qu'elle est chez lui. Vous avez trouvé?

 

Plaque Rallye et portières n'ont pas le même numéro (6 sur la plaque, 11 sur les portes)

:jap:

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Invité §geg320SU
Plaque Rallye et portières n'ont pas le même numéro (6 sur la plaque, 11 sur les portes)

:jap:

 

 

hamstervert.gif.80e0241e6e02a6443f5657a550075bbe.gifhamstervert.gif.80e0241e6e02a6443f5657a550075bbe.gifhamstervert.gif.80e0241e6e02a6443f5657a550075bbe.gif

 

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Invité §lau415VC

TOUT DE MÊME , GROS BRAVO POUR CES REPRODUCTIONS MAGNIFIQUEMENT RÈALISÈES!!!!!!!! :)

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Invité §geg320SU
TOUT DE MÊME , GROS BRAVO POUR CES REPRODUCTIONS MAGNIFIQUEMENT RÈALISÈES!!!!!!!! :)

 

 

Merci pour lui hamstervert.gif.80e0241e6e02a6443f5657a550075bbe.gif

 

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Invité §TOU805EI

Bonjour à TOUS,

 

Au Criterium des CEVENNES 1974 la Berlinette A110Bis 1800Gr.4 n°18 625ML73 de P.SCHOONEMAN/team PROPHYLTEX.

(actuellement Erik COMAS courre avec cette Alpine dans les rallyes "historiques" tels le T.AUTO et le M.CARLO) 625ML73CEVENNES1974.jpg.1809527a75c9adebd62ff9a2da9119f6.jpg

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Invité §TOU805EI
Bonjour à TOUS,

 

Au Criterium des CEVENNES 1974 la Berlinette A110Bis 1800Gr.4 n°18 625ML73 de P.SCHOONEMAN/team PROPHYLTEX.

(actuellement Erik COMAS courre avec cette Alpine dans les rallyes "historiques" tels le T.AUTO et le M.CARLO) https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/276773/625ML73CEVENNES1974.jpg

 

 

 

Au Critérium des CEVENNES 1977 la Berlinette 1800Gr.4 n°28 3698HK76 de M.GROS/J.F.BARRET/team PROPHYLTEX

(un peu "lourde" pour les petites routes asphaltées des Cévennes cette A110 qui a affronté et gagné les dures pistes du MAROC 1973 avec DARNICHE n°1)

Ils ont terminés 3ème Alpine derrière l'A310V6 usine de FREQUELIN/DELAVAL, et l'autre 1800Gr.4 ex usine de NUSBAUMER/"NADANI".3698HK76CEVENNES1977.jpg.3affdea3a4c682f5b8e9524c5ccce7ab.jpg

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Invité §TOU805EI
Au Critérium des CEVENNES 1977 la Berlinette 1800Gr.4 n°28 3698HK76 de M.GROS/J.F.BARRET/team PROPHYLTEX

(un peu "lourde" pour les petites routes asphaltées des Cévennes cette A110 qui a affronté et gagné les dures pistes du MAROC 1973 avec DARNICHE n°1)

Ils ont terminés 3ème Alpine derrière l'A310V6 usine de FREQUELIN/DELAVAL, et l'autre 1800Gr.4 ex usine de NUSBAUMER/"NADANI".https://aws-cf.caradisiac.com/prod/mesimages/276773/3698HK76CEVENNES1977.jpg

 

 

 

la même toujours en 1977.

(une JIDE ??? n°28 vient vraisemblablement d'abandonner ?)

 

si vous avez des images de ces voitures MERCI d'avance.

 

Amicalement JPCEVENNES1977.jpg.28d2f6e3001b17add1333fb04441e119.jpg

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Invité §lau415VC

UN GRAND MONSIEUR avec qui j'ai pu discuter à l'occasion du ROUERGUE 2006.

Un homme disponible, d'une grande courtoisie et d'une connaissance intarissable sur cette épreuve magnifique.Pour

résumer, un vrai passionné et amoureux du CRITERIUM DES CEVENNES!!

 

BRAVO ET MERCI

 

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Ici en 1976 sur porshe, sans oublier THIERRY BONNET son indispensable copilote

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:jap:

Je m'étais planté d'endroit, donc je le mets a sa place.

Je viens de trouver ça, j'ai tout dit, a qui c'est qui l'as fait les photos normalement je devrais avoir tout juste. Pour le cas ou PARDON.

<memoiresdestands.hautetfort.com/>

 

 

"Lorsque Thérier traversait entre les clous"

 

Par Pascal Cuenin

 

 

L’épreuve cévenole de 1972, créée en 1959, clôt la saison des rallyes français au mois de novembre, après le Tour de Corse. Il n’y a pas vraiment d’enjeu cette année aux Cévennes, car Bernard Darniche, dit "Nanard" ou "La Science", mousquetaire de l’équipe Alpine-Renault, est pratiquement déjà assuré du titre de champion de France, mais le "dégarni" le plus rapide de l’Hexagone, se verrait bien ajouter la perle cévenole à sa future couronne, comme l’an passé.

 

Reste que le climat est pesant lors des vérifications préliminaires, et bien des compétiteurs se souviennent des actes d’incivilité qui ont perturbé l’édition 1971. Bien qu’il n’y ait pas de revendications précises prônant de rendre les Cévennes aux Cévenols, ou pour des Cévennes libres, une poignée de sinistres individus tente de saboter l’épreuve en parsemant sur les spéciales de classement, des clous ou des blocs de pierre, dans le secret espoir d’assister à un bel accident et son cortège de tôles froissées, ou mieux encore, de gémissements et de sang.

 

A Dieppe, conscient de la valeur de la berlinette, on se contente d’engager une caisse légère à moteur 1800 cm3 (180 ch), pour Darniche, et un tout nouveau proto, dont la mécanique 1800 délivre 200 ch, par le montage d’un turbocompresseur (sur l’initiative d’un jeune ingénieur plein d’avenir : Bernard Dudot), qui est confié à l’acrobate de service : Jean-Luc Thérier.

 

Alpine peut également compter sur une escouade de voitures privées, dont les plus dangereuses sont à rechercher dans un clan corse composé de Manzagol et Serpaggi. La concurrence n’est pas prête à se faire étriller sans combattre par les virevoltantes Alpine : si la route est sèche et sans verglas, Gérard Larrousse est apte à jouer un concerto en flat-six, avec sa toute nouvelle Carrera RS en provenance directe de Stuttgart (en fait le mulet utilisé au Tour de Corse), et dont le 2,8 l développe 280 ch, qui peut être épaulée par la 911 S 2,5 l des autochtones Alméras brothers.

 

La marque souabe n’est qu’un élément des forces teutonnes, qui compte aussi sur quelques Ford (une Capri 3 l pour Rouget), et autres Opel Ascona, ainsi qu’en provenance directe d’Angleterre, la toute nouvelle Ford GT 70 de Guy Chasseuil, dont le 2 l 16 soupapes assure la puissance raisonnable de 240 ch, largement suffisante pour mouvoir rapidement les 730 kg du petit coupé.

 

Si par malheur Alpine devait trébucher, le coq gaulois est aussi fièrement représenté par les CG Simca de Fiorentino (Spyder à moteur 2,2 l JRD de 195 ch) et de Saliba (Coupé à moteur 2,2 l simple allumage de 165 ch), et par deux Jidé officielles confiées au luron de Carpentras, Jean Ragnotti, et à Michel Robini. Par rapport à son compagnon d’écurie, Ragnotti a l’avantage d’une caisse légère (580 kg au lieu de 630 kg), animée par un 1600 Renault à injection accouplé à une boîte à rapports rapprochés.

 

Alors que les équipages s’apprêtent à quitter le parc fermé de Montpellier au beau milieu de la nuit, les terroristes locaux accomplissent leur sombre besogne. Larrousse ouvre la route pour se rendre sur la 1re spéciale, et la Porsche subit ses premières crevaisons, avant de traverser un rideau de flammes, puis de heurter un bloc de pierre. Lorsque le Lyonnais se présente au départ de l’épreuve spéciale d’église de Cros-Lasalle, lui habituellement si placide est relativement énervé ! Aussi, bien que la route soit sèche, il s’incline pour 3’’ devant Fiorentino qui a été le plus rapide ; Darniche et Thérier suivent le pilote Porsche, en devançant Robini, Manzagol, Serpaggi, Ragnotti, et Saliba. Ragnotti se plaint d’une voiture instable, et Chasseuil sombre dans les profondeurs du classement avec une auto encore peu aboutie, à la mécanique pointue.

 

Comme dans les grands restaurants, la 1re spéciale n’est qu’une courte mise en bouche, avant d’affronter les 48 km de l’ES 2 des Plantiers. Larrousse atomise la concurrence en 35’15’’, reléguant Thérier à 17’’, Darniche à 59’’, Fiorentino, 1’01’’, et Ragnotti à 17’37’’ à la suite d’une crevaison, d’un changement de roue pénible, et d’une roue de secours non adaptée. Jeannot n’est pas la seule victime des crevaisons : Darniche perce une fois, et Fiorentino deux fois, terminant la spéciale sur la jante, arrachant au passage une partie de la carrosserie ; Chasseuil, deux crevaisons, tente également d’en faire autant mais des lambeaux de caoutchouc arrachent un fil de pompe électrique, alors que Robini a abandonné après une sortie de route.

 

Larrousse poursuit son travail de sape en remportant la spéciale suivante de Notre-Dame-de-Rouvière, et seul Thérier à 4’’ est en mesure de s’accrocher au becquet de la Carrera, ce qui est un petit exploit pour le Normand dont la mécanique manque cruellement de docilité : temps de réponse long comme un jour sans Calva, et puissance déferlant brutalement alors que le pied droit du pilote a déjà quitté la pédale d’accélérateur pour s’apposer sur sa voisine.

Dans Mandagout, Fiorentino signe le scratch, pendant que Larrousse concède 1’21’’ après une nouvelle crevaison, et que Ragnotti rajoute 8’ à son passif pour le même motif : c’est encore pire pour Darniche dont l’embrayage est hors d’usage. Thérier, 3e temps, se retrouve dans la position de leader avec une belle avance de 1’22’’ sur Serpaggi, qui profite de l’abandon de Larrousse, privé de frein après une défaillance du maître cylindre à la suite d’un contact avec une pierre : il termine son rallye contre un véhicule de gendarmerie.

 

Sans vraiment le vouloir, Thérier continue d’accroître son avance sur Serpaggi, en observant d’un regard malicieux les efforts de Fiorentino, qui aligne méthodiquement les meilleurs temps en spéciales, pour occuper la place de 3e à 5’30’’ de l’Alpine, malgré un CG au comportement erratique qui s’affaisse doucement sur ses suspensions. Le suspense pour la victoire échoue brutalement, par l’abandon de Fiorentino (moteur), peu avant le départ de la 1re spéciale de la 2e boucle. Thérier se contente de contrôler ses suivants, mais il le fait à sa manière, avec panache, en enlevant trois spéciales sur six, laissant généreusement quelques miettes à Manzagol, Ragnotti et Serpaggi.

 

Thérier-Callewaert redescendent en vainqueur à Montpellier, sans avoir crevé une seule fois, fort d’une belle avance de près de 6’ sur Serpaggi-Mariani, qui ont encore percé un pneu, et 7’30’’ sur Manzagol-Alessandri, qui complètent le triplé Alpine Renault. Gamet-Huret (Opel Ascona Gr.2), devancent à la 4ème place, la Berlinette des vainqueurs en Gr.3 (Sevelinge-Sevelinge), et Ragnotti peut être satisfait de pointer sa Jidé en 7e position, après tous ses avatars.

La palme du mérite étant accordée à l’unanimité à la famille Simonetti (Alpine 1600 S), qui termine à la 16e place (sur 18 voitures seulement à l’arrivée), après avoir connu une bonne vingtaine de crevaisons !

Quant aux adeptes des semis de semences de tapissier, et autres pointes de charpentier, ils savourent, dans la chaleur douillette de leur chaumière retrouvée, leur belle réussite de cette année, en se promettant d’être encore l’an prochain le clou du spectacle !

 

En 1973, malgré un QI proche de celui du bigorneau, les semeurs passent la vitesse supérieure : le génie du mal assurément ! Coups de téléphone et courriers lourds de menace, naturellement anonymes (les terroristes sont des gens peu courageux de nature, c’est pourquoi ces couards agissent généralement la nuit et cagoulés), à destination de l’ASA Hérault, organisatrice de l’épreuve, banderoles agressives "Des clous pour les Cévennes", et quelques pierres sur les spéciales, conduisent l’organisation à annuler l’épreuve, peu avant le départ.

 

En 1974, l’ASA Hérault prend le taureau par les cornes, avec l’aide des concurrents qui organisent une surveillance nocturne d’un parcours réduit volontairement à cinq spéciales. Ces tours de garde permettent l’arrestation des jeteurs de clous. Le rallye et le sport peuvent reprendre leur droit dans cette belle région !!

 

 

Fait à Saivres, le 12 janvier 2006.

Pascal Cuenin

 

 

http://img530.imageshack.us/img530/3063/laroussecevennesva0.jpg

 

Gérard Larrousse sur Porsche Carrera RS au Critérium des Cévennes 1972 © Michel Morelli

 

 

Bonjour !

 

C'est gentil de citer mes petits textes et c'est trop d'honneur pour moi !

 

Je vous recommande tous la visite du blog de mémoire des stands, ainsi qu'à l'occasion, si vous arrivez à les trouver la lecture de mes livres retraçant : "La fabuleuse histoire des Porsche en compétition"

 

PTB

 

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Invité §TOU805EI

en 1974 dans une épingle bien connue des CEVENNES l'A110Bis 1800Gr.5 n°18 625ML73 de

SCHOONEMAN/GUIGUE/PROPHYLTEX.

 

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Invité §TOU805EI

Au Critérium des CEVENNES 1976 il n'y avait plus de clous, mais la 1800Gr.4 n°26 3698HK76 de

M GROS/JF BARRET/PROPHYLTEX risquait toujours la crevaison à cause des nombreux cailloux.

 

3698HK76CEVENNES54.jpg.8d0e2b2746aef96a871412b993ce5eed.jpg

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Invité §TOU805EI

A l'attention de "Laurent 1970" et des anciens concurents du critérium 1977 qui lisent ce topic.

 

ClassementImage1.jpg.65a0d0df54117d9fdcd2611b8c4708a2.jpg

ClassementImage2.jpg.fbceca71cd6afff7e7357e77f4502188.jpg

ClassementImage3.jpg.56ed26611f4763bc025d21e2a87e50b0.jpg

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Invité §cbc187eF
:jap:

 

Les voila les "petites" Cévenoles :lol:

La M3 championne de France des rallye amateur

 

http://img111.imageshack.us/img111/6914/cimg0044fy0.jpg

 

http://img102.imageshack.us/img102/8766/cimg0047zh7.jpg

 

http://img102.imageshack.us/img102/3047/cimg0048io2.jpg

 

 

Pour la Sub y'a une erreur que mon fils n'avait jamais vue et portant y'a un moment qu'elle est chez lui. Vous avez trouvé?

http://img89.imageshack.us/img89/7589/cimg0030hd4.jpg

 

http://img89.imageshack.us/img89/3392/cimg0028bk4.jpg

 

http://img161.imageshack.us/img161/2773/cimg0027zv7.jpg

 

 

Cela fait plaisir de voir les voitures que j'ai freproduites au 43 .

Pour la plaques de rallye, je pense que la personne qui à montées ces voitures à simplement inversé les numéro car il il y a plusieurs chois de rallyeS

Amicalement.

Christian CB COM

 

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