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X-Trail

Changement klaxon xtrail


Invité §Ric730jL

Messages recommandés

Invité §Ric730jL

Bonjour à tous,

 

Je suis possesseur du dernier XTRAIL depuis décembre 2014 et je trouve le klaxon ridicule, on dirait celui d'une micro car !

 

Je souhaiterai le changer mais je ne sais pas si on peut le faire comme ça. Dans l'idée, je voudrai en installer un "classique" comme sur d'autres voitures de ce gabarit.

 

Merci pour vos réponses,

 

Bonne journée !

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SAlut,

 

Le seul problème que je vois est l'adaptation mécanique de fixation.. J'ignore si c'est standard...

Faut choisir l'avertisseur qui plait et simplement remplacer celui du X-Trail avec un bricolage mécanique du support si nécessaire.

 

Ce qui est interdit est d'utiliser un avertisseur non homologué comme ceux à compresseurs si ça existe encore..

 

Ah la belle époque des années 60 où l'on pouvait installer un avertisseur italien qui faisait "pin pon pin"... :D :D :D :D

 

Cldt

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Invité §Ric730jL

Ah ok, j'ai simplement à regarder la fixation actuelle et voir si ça colle avec un autre. Je voudrais mettre un klaxon d'origine, le même que ma golf 6 par exemple, pour virer l'actuel qui fait le bruit d'une microcar ;-)

 

Il n'y aura pas de problème électrique ou autre en procédant au changement ?

 

Cdt

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Invité §Ano844pJ

Bonjour à tous,

 

Je suis possesseur du dernier XTRAIL depuis décembre 2014 et je trouve le klaxon ridicule, on dirait celui d'une micro car !

 

Je souhaiterai le changer mais je ne sais pas si on peut le faire comme ça. Dans l'idée, je voudrai en installer un "classique" comme sur d'autres voitures de ce gabarit.

 

Merci pour vos réponses,

 

Bonne journée !

 

 

Je partage totalement ton point de vue.

 

As tu trouvé une solution?

 

Je suis preneur

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Bonsoir Richy,

possesseur d'un T31, j'ai éprouvé le même sentiment en entendant mon avertisseur d'origine. Après une longue période de laisser-aller sur ce sujet, je suis précisément en train de munir mon carrosse d'une trompe digne de ce nom et la peinture des supports que j'ai bricolés, pour le compresseur et pour les trois trompes est en train de sécher dans mon sous-sol. Je ferai des photos pour te montrer ma réalisation.

A bientôt et bonne route.

Cordialement.

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Bonsoir Richy,

ce soir, j'ai fini la partie mécanique de mon installation et, demain, j'espère réaliser la partie électrique. J'ai déjà les photos de la pose des appareils. Je te demande un peu de patience car la vie de retraité est très prenante et je suis surbooké !! Mercredi, je dois partir en voyage, avec mon klaxon fonctionnel, si tout va bien.

A bientôt donc...

Bonne soirée.

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Invité §Ric730jL

Bonjour à tous, Bonjour AlFag

 

As-tu procédé au remplacement du klaxon ? Je ne me suis pas encore penché sur le sujet mais je compte le faire d'ici cet été... Je vais en parler à un garagiste mais je pense que ça ne doit pas être compliqué à changer

 

Bonne journée et merci pour vos retours !

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Bonjour à tous et, en particulier à Richy059,

 

comme vous n'avez pas manqué de le remarquer, les avertisseurs de nos modernes carrosses sont des plus timides. Ma grand'mère les aurait comparés à "des pets de jeunes filles"…

Nous allons remédier à cela, mais procédons dans l'ordre.

 

Ce petit tutoriel s'adressant à tous, jeunes ou vieux routiers, bricoleurs approximatifs, ou rigoureux,

vous m'excuserez donc d'enfoncer quelques portes ouvertes…

 

Un peu d'histoire.

  • Les premiers avertisseurs sonores ressemblaient à des trompettes pour enfant. Le son était émis par une anche battante, le souffle étant assuré par une poire en caoutchouc pressée manuellement, les ondes stationnaires amplifiées par le conduit évasé. Même le Pin-Pon des sapeurs pompiers fonctionnait ainsi : une grosses pompe à vélo émettait le Pin en poussant et le Pon en tirant !
  • Plus tard fut breveté le nom de Klaxon (qui claque et qui sonne, les gens qui ne prononcent pas le "n" final n'ont rien compris) et c'est ce dispositif qui équipe la majorité de nos voitures.
  • On appelle cela une trompe électromagnétique. Un disque métallique est attiré par une bobine d'électro-aimant mais, en se déformant, il rompt le contact et reprend donc sa place, puis le cycle recommence… La hauteur du son dépend de la taille et de l'épaisseur de cette rondelle et, pour atteindre l'efficacité maximale, une vis micrométrique avec contre écrou règle l'écart entre rondelle et aimant. Quand on peaufine le réglage, ne pas oublier qu'en serrant le contre écrou on desserre toujours un peu la vis. Il faut donc tâtonner un peu. Parfois, le son est amplifié par un cornet mais ce n'est pas toujours le cas.
  • Lorsque j'ai passé mon permis (1962), il était obligatoire d'avertir en abordant un carrefour, un virage sans visibilité, des piétons sur la chaussée et, bien sûr, avant tout dépassement, le futur "dépassé" devant préalablement signifier qu'il avait compris votre intention.
  • Sur les plus belles voitures (Simca Versailles par exemple), l'avertisseur était commandé au volant par le "cerclo" et un sélecteur au tableau de bord donnait le choix entre les positions "ville", "route" ou "nuit" (appel de phares silencieux). En même temps, les camions trop gros et trop bruyants pour que le chauffeur perçoive les avertissements portaient à l'arrière la lettre "A" s'ils étaient munis d'un microphone ou "O" s'ils avaient une cellule photo sensible aux appels de phares.
  • Pour dire qu'il avait compris (et rien de plus), le routier allumait alors un feu vert au dos de son bahut mais, détail primordial, cela ne voulait pas dire que vous pouviez effectuer le dépassement. Il vous restait alors à apprécier, devant et derrière vous, l'absence de danger, mettre votre clignotant et… Trop d'idiots pressés ont causé des morts en se croyant autorisés par un camionneur à le dépasser !
  • En même temps, les villes devenaient invivables à cause du bruit aux carrefours, quand quelqu'un se trainait devant les gens pressés, quand ces derniers apercevaient un copain sur le trottoir d'en face ou s'ils se croyaient victimes d'une queue de poisson.
  • De plus, les frimeurs faisaient abondamment usage des trompes électropneumatiques fantaisistes dites "klaxon italien".
  • Un compresseur rotatif à palettes souffle à pleins poumons sur une rondelle métallique qui bouche l'entrée d'une trompe. La rondelle s'écarte pour laisser passer un peu d'air puis se referme et ainsi de suite. La hauteur du son dépend de la longueur du cornet et sa puissance de celle du compresseur qui peut être très costaud. Comme le savent les mélomanes, les sons graves (boomer ou woofer) emplissent l'atmosphère en tous sens alors que les aigus (tweeter) sont très directifs. Du coup, on associe deux ou trois trompes pour obtenir un son portant autour et en avant du véhicule. Dans les klaxons "italiens", au lieu d'une sortie unique, le compresseur comporte plusieurs débouchés (j'en ai connu jusqu'à sept) ouverts à tour de rôle par un distributeur rotatif. En choisissant bien les différents cornets on peut jouer une mélodie comme la célèbre Cucaracha
  • Tout cela est bien fini, ou presque, car avertir est toujours obligatoire en cas de danger imminent ou par mauvaise visibilité, route en lacets par exemple.
  • A ma connaissance, si les klaxons italiens, donc à sons alternés, sont bien interdits, ceux à sons accordés, donc simultanés, sont toujours vendus et autorisés et c'est tant mieux car, sur autoroute, à l'entrée d'un passage dangereux ou si un camion vous recule dessus, il vaut mieux pouvoir se faire entendre.
  • Mais sur ma voiture, il n'y a que les deux avertisseurs électromécaniques, gros comme des boites de cirage et sans même un cornet pour amplifier un peu le son.
  • Avec un seul en fonction, je monte à 74 dB et à 77 avec les deux en service, ce qui est très moyen.
  • A titre indicatif avec le compresseur et les trois trompes que je vais poser devant vous, on devrait atteindre les 100 ou 105 dB !

  • Voici comment procéder :

  • Le choix des emplacements
  • Il faut deux endroits dégagés et près l'un de l'autre car la longueur excessive des tuyaux nuit gravement à l'attaque du signal sonore.
  • Ici, il y a de la place du côté gauche (sur la photo) Les deux vis blanches sont en attente, dans des perçages d'origine, et recevront le support des trompes

 

1 - de la place à gauche.jpg

  • Le compresseur est lourd et devra être fixé solidement sans pouvoir trop subir les vibrations sur mauvaise route. Il ne doit pas entraver les interventions courantes, niveaux, ampoules à changer, etc…
  • Voici la place que j'ai trouvée pour le compresseur et son relais sur le support réalisé à cet effet.Les vis sont d'origine.

 

7 - compresseur et relais.jpg

 

 

  • Idéalement, les trompes devraient être face à la route et dans un espace non clos. Mais c'est une vue de l'esprit car il ne faut pas que de la pluie vienne les noyer. Il vaut donc mieux les incliner vers le bas et, souvent, leur longueur ne tient pas entre le radiateur et la calandre. Au cas particulier, j'ai dû me résoudre à les installer perpendiculairement à la route, dirigées vers le bas. Au moins elles ne craindront pas l'eau et déboucheront directement derrière les ouies de la calandre.

  • Les supports
  • Pour ne pas affaiblir les tôles ni susciter de point de rouille, je me refuse à percer ma voiture (de plus, pas toujours facile dans le fouillis du moteur et de ses accessoires), mais j'ai repéré deux vis solides que je pourrais juste desserrer un peu pour glisser mon support de compresseur qui est en tôle de récupération de 1mm. Des pliures sont prévues pour rigidifier le support mais aussi empêcher que ses bords soient trop agressifs pour les conduites souples du voisinage. Les perçages sont prévus pour visser les pattes du compresseur et pour le relais électrique qui doit le jouxter.
  • Voici les trois tôles de récupération préparées

 

3 - supports et renfort.jpg

3 - supports et renfort.jpg

  • Pour installer les trompes, j'ai dû renoncer aux supports traditionnels qui prennent trop de place et j'ai préparé, avec la même tôle, une pièce à fixer sur la traverse haute du compartiment moteur et qui positionne les trompes exactement à l'endroit voulu, sans qu'elles ne puissent toucher le radiateur ou autre équipement fragile.
  • N'ayant pu rigidifier cette pièce par des plis, je la double par une barre bien plus épaisse et de largeur variable pour éviter qu'un phénomène de résonance ne provoque à la longue des déchirures dans la tôle.
  • Voici les trompes montéess ur leur support et la barre de rigiudification

 

4 - trompes, renfort, support.jpg

4 - trompes, renfort, support.jpg

 

  • Les tuyaux pneumatiques
  • Le trajet choisi est le plus court possible et, surtout, sans coude ni écrasement possible. En cas de plusieurs trompes, chacune doit disposer de la même longueur de tuyau. Ainsi la montée en pression se fait instantanément et sur toutes les notes en même temps.
  • Pour mes trois trompes, la même longueur de conduit pneumatique

 

5 - tubes même mongueur.jpg

  • Les trompes sont en place et leurs tuyaux suivent un parcours en souplesse

 

6 - trompes en place.jpg

 

  • Le circuit électrique
  • Tout comme pour le circuit pneumatique, il est important qu'il soit court et de bonne section. Il comporte deux parties : la commande et le circuit de puissance, avec sa protection, qui ont un passage commun par le relais de puissance que l'on choisira calibré pour 20 ou 30 ampères.
  • Il faut, dans la mesure du possible, respecter le code des couleurs, les sections minimales et les protections indispensables. Le fil noir est toujours celui de la masse, le rouge vient en direct de la batterie, le reste de l'arc en ciel est moins codifié (avant ou après contact, avant ou après interrupteur, etc…). La section du fil et le calibre du fusible dépendent de la consommation de l'équipement (c'est précisé sur les blisters des boutiques auto). Les cosses totalement isolées sont indispensables aux extrémités des conducteurs qui viennent directement, ou non, du positif pour leur éviter, si on les débranche, d'entrer en contact avec la masse de la voiture. Attention, ne JAMAIS utiliser du fil de cuivre rigide comme pour le bâtiment, il faut absolument du fil souple pour automobile, sinon le risque de rupture est important et dangereux.
  • Pour la commande, si on veut faire simple, le mieux est de raccorder le fil positif du klaxon d'origine à la borne correspondant à la bobine d'excitation du relais par un fil de petite section et d'une couleur autre que le noir. On peut prendre le rouge mais il est préférable de choisir autre chose puisque ce fil est situé après le contact. L'autre borne de la bobine ira, avec un fil noir, à la masse.
  • Ici on voit que le tube pneumatique rouge est doublé d'un autre transparent pour acheminer en sécurité le circuit de commande lui-même raccordé è un des deux "klaxon" d'origine

 

8 - montage raccordé.jpg

 

  • Ces bornes se reconnaissent facilement sur un petit relais en forme de cube noir, ce sont celles qui sont parallèles, en vis-à-vis, sur les côtes du relais perpendiculaires à la paroi où est vissé le relais.
  • Pour le circuit de puissance, il faut partir de la borne positive de la batterie, avec un fil rouge d'au moins 1,5mm² et muni, au plus près de son départ, d'un porte fusible calibré à 20 ampères. Ce fil ira ensuite à la borne du relais qui est la plus proche de sa patte de fixation. Sur la patte en vis-à-vis qui n'est pas parallèle à celle d'entrée, on repartira vers la borne positive du compresseur (ne pas oublier qu'il faut une cosse entièrement isolée).
  • Enfin, l'autre borne du compresseur sera reliée à la masse de la voiture par un gros fil noir, soit sur une borne existante et recevant déjà le fil noir d'un autre équipement, soit sur une vis de la carrosserie mais alors après décapage à blanc du métal.
  • Pour les fils les plus longs, il n'est pas question de les laisser divaguer dans le compartiment moteur. On utilisera de la gaine spiralée pour les entourer et on fixera le tout avec des colliers en rilsan. Faute de cette gaine, un tuyau souple en plastique ou ne caoutchouc fera l'affaire, tout comme du fil électrique rigide pour remplacer les colliers. Ne pas oublier que, dans le compartiment moteur, il y a des parties fixes, parties de carrosserie et équipement fixés dessus, et des parties mobiles, moteur et ses accessoires (alternateur par exemple) et que leurs mouvements relatifs sont parfois importants. Il ne faut donc pas que les fils passent par ces parties mobiles au risque de se rompre.
  • Le montage est maintenant fini

 

9 - montage fini.jpg

  • Et rinbe ne se voit de l'extérieur

 

10 - rien ne se voit.jpg

 

  • Cas particuliers
  • Sur ma voiture, je n'ai trouvé aucun espace naturellement assez grand pour abriter les trois trompes de récupérations que je voulais poser. Les concessionnaires interrogés m'ont tous répondu que personne ne posait un tel équipement sur ces voitures et qu'ils ne voyaient pas où le placer.
  • En fait, après de longues prises de mesures, j'ai choisi l'endroit que vous pouvez voir mais je dois avouer que j'ai grignoté un bon cm dans l'épaisseur de ma calandre en plastique (pas de risque d'affaiblissement, il reste de l'épaisseur) et que j'ai peint en noir une partie des trompes qui, sans cela, se verraient au travers du nid d'abeille… Cela ferait d'autant plus laid que, vous l'avez vu, il s'agit de matériel récupéré sur une de mes voitures, revendue depuis longtemps.

 

Bonne route à tous, et à Richy059 en particulier.

Vos questions eront les bienvenues.

 

 

 

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Invité §Ric730jL

Bonjour à tous et merci beaucoup Alfa pour ta réponse très complète et intéressante. Je pense que je vais le faire changer dans un garage car niveau mécanique, je suis pas doué et je crains de faire une connerie sachant que le but c'est de mettre un klaxon identique à ma golf 6 par exemple et pas trois comme vous avez pu le faire.

Cordialement

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Bonjour,

 

Le compresseur est accessible et c'est important car de temps en temps il faut lui mettre quelques goutes d'huile.

Je ne me sers pas souvent du klaxon et sur le Koléos il est aussi nul que sur le X-Trail, c'est dommage car j'avais un klaxon 3 trompes et je l'ai ferraillé quand j'ai déménagé.

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