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[Topic Officiel] Kia Stinger (2017-2023)


mike29b
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On a un malus de 160€/an après (je crois qu'il va passer à 260€).

 

Essai dithyrambique de Challenges ici https://www.challenges.fr/auto [...] ign=buffer

 

En Diesel, ils précisent d'ailleurs, pour notre ami, lexis, qu'une Arteon équivalente coute 8k€ de plus, une Série 4 15k€ de plus, une A5 16k€ de plus ...

 

Attention, ce n'est pas la même finition qui est comparée. De ce fait, l'Arteon devient très bien équipée car c'est sa finition haut de gamme la Rline exclusive.

Aussi, la différence tarifaire est de 53720€ - 48300€ soit 5430€.

Ensuite, on déduit la différence de malus (Rappel 1873 - 60€ = 1813€) soit au final une différence tarifaire de 3617€.

Après on peut rajouter quelques options pour arriver grosso modo à une différence de 5/6K€ (par exemple le TOE et la sono).

 

Dans le presskit, KIA France a sans doute opté pour ta méthode : ajouter les options manquantes sur la Arteon et ne pas prendre en compte celles de série sur l'arteon (sièges massants, compteur full lcd, gps 9.2').

 

Après, comme c'est écrit, pas de remise ou de rabais alors que chez VW, c'est plutôt facile.

 

Sinon elle semble réussie cette STINGER mais je reste sur ma position que la qualité des équipements n'est pas au niveau de la qualité de ceux de VW qui pour moi est une référence dans ce domaine (Pourtant je n'aime pas trop les VW).

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Invité §b38122xV

On a un malus de 160€/an après (je crois qu'il va passer à 260€).

 

 

Tu as une source pour les "260 €" par an ?

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On a un malus de 160€/an après (je crois qu'il va passer à 260€).

 

 

 

Attention, ce n'est pas la même finition qui est comparée. De ce fait, l'Arteon devient très bien équipée car c'est sa finition haut de gamme la Rline exclusive.

Aussi, la différence tarifaire est de 53720€ - 48300€ soit 5430€.

Ensuite, on déduit la différence de malus (Rappel 1873 - 60€ = 1813€) soit au final une différence tarifaire de 3617€.

Après on peut rajouter quelques options pour arriver grosso modo à une différence de 5/6K€ (par exemple le TOE et la sono).

 

Dans le presskit, KIA France a sans doute opté pour ta méthode : ajouter les options manquantes sur la Arteon et ne pas prendre en compte celles de série sur l'arteon (sièges massants, compteur full lcd, gps 9.2').

 

Après, comme c'est écrit, pas de remise ou de rabais alors que chez VW, c'est plutôt facile.

 

Sinon elle semble réussie cette STINGER mais je reste sur ma position que la qualité des équipements n'est pas au niveau de la qualité de ceux de VW qui pour moi est une référence dans ce domaine (Pourtant je n'aime pas trop les VW).

 

 

L'Arteon que j'ai essayé le mois passé était à +60.000€... donc la Stinger est plutôt bien positionnée

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[citation]Premier essai / Kia Stinger - Savoir-faire et faire-savoir

Rédigé par Xavier Daffe le 05.10.2017

lien : https://www.moniteurautomobile [...] faire.html

 

Kia semble déterminé à sortir de son image de constructeur de voitures présentant simplement un bon rapport qualité/prix et 7 ans de garantie. Elle recrute des designers stars et un ingénieur ex-BMW Motorsport, chargé de dynamiser les châssis. Et la sauce commence à prendre, comme l’illustre la Stinger, un véritable porte-drapeau. On vous emmène à son volant ?

 

Le concept

 

Avec la Stinger, Kia lance un modèle Grand Tourisme (un concept aussi appelé GT ou Gran Turismo dans d’autres marques), visant le haut de gamme, le plaisir de conduite, comme en atteste son architecture de propulsion (un transmission intégrale est également au programme), le confort, voire le luxe d’équipements. Il en résulte une berline 5 portes au profil effilé de coupé, basse (1,40 m) et large (1,87 m), étirée sur un long empattement de 2,90 m cerné de porte-à-faux très court à l’avant, plus long à l’arrière. Ceci pour lui donner une posture « waft » comme disent les Anglais, c’est à dire une attitude prête à bondir, posée sur l’arrière, avec des hanches bien marquées et dégageant une impression de dynamisme serein, élégant, une sorte de force tranquille. Avec ses 4,83 m, la Stinger se positionne un peu au-dessus d’une Audi A5 Sportback (4,73 m) ou d’une BMW Série 4 Gran Coupé (4,64 m), cette dernière ayant servi de référence de l’aveu même des développeurs, dont le chef est… Albert Biermann, ex-BMW !

 

+

Ligne soignée

Équipement de série complet

Confort et comportement routier

Ergonomie et position de conduite

Qualité de fabrication, finition

 

-

Habitabilité arrière perfectible (espace aux jambes et aux pieds)

Poids exagéré

Réservoir de 60 l seulement

Image de marque à construire

 

Ce qui change

 

La Stinger repose sur une plate-forme partagée avec Genesis, la marque de luxe de Hyundai, et dont l’acier est fourni directement par la division « steel » du groupe Hyundai, dont fait partie Kia. Propulsion à la base, équipée d’un différentiel autobloquant, elle peut se muer en transmission intégrale grâce à l’apport d’un viscocoupleur central, renvoyant du couple vers le train avant en cas de surcharge sur l’arrière, doublé d’une répartition vectorielle de couple. Les amortisseurs sont d’office pilotés selon 5 modes: Smart (qui s’adapte automatiquement au rythme de conduite constaté), Eco, Confort, Sport et Sport Plus. Ces modes de conduite agissent sur la gestion de la boîte automatique 8 rapports maison (prévue d’office), le calibrage de l’assistance de direction (dont la crémaillère adopte une démultiplication variable), le tarage des amortisseurs, le calibrage de l’ESP, la sonorité du moteur,… La gamme comporte trois moteurs, deux à essence et un Diesel : un 2.0 turbo 4 cylindres de 255 ch/353 Nm (4x2), un 2.2 turbo Diesel 4 cylindres également de 200 ch/440 Nm (4x2 ou 4x4) et enfin un 3.3 V6 biturbo de 370 ch/510 Nm comme tête d’affiche (d’office en 4x4).

Comment ça roule

 

Avec son architecture de suspension faisant confiance à un train avant pseudo McPherson et un multibras à l’arrière, ses amortisseurs pilotés (judicieusement relâchés en mode Confort, plus fermement tarés en modes Sport et Sport Plus) et ses liaisons au sol rigoureuses, la Stinger affiche un comportement routier jamais rencontré auparavant sur une autre Kia. Selon les circonstances, on a en effet à faire à une voiture extrêmement confortable, exempte de bruits de roulement, de vent ou de mobilier même sur des routes défoncées, ou à haute vitesse. Un véritable cocon mais jamais trop mou; l’efficacité est toujours là en arrière-plan et passez en mode Sport, cette efficacité se réveille alors, la boîte s’active, la direction se raidit pour aboutir finalement à une tenue de route diabolique, précise, imperturbable. Mais jamais « percutante », le filtrage faisant assurément partie des points forts de la voiture, ni jamais trop tranchante. On n’est pas dans une GTI teigneuse; on est dans une GT très civilisée et prévenante mais qui ne s’en laisse pas compter. C’est sans doute la première fois que nous sommes appelés à écrire cela, mais c’est un fait: cette coréenne pourrait en remontrer à de prestigieuses européennes, à l’image de marque pourtant bien établie. Et si les références d’hier n’étaient plus celles d’aujourd’hui ?

Prix/équipement

 

Clairement, de l’aveu même des responsables de l’importation Kia en Belgique, la Stinger veut se démarquer de la stratégie empruntée par les concurrentes allemandes, lesquelles n’hésitent pas à proposer des catalogues d’options pléthoriques, dans lesquels personne ne s’y retrouve. Ici, à part la couleur métallisée ou le toit ouvrant, tout le reste est compris de série, qu’il s’agisse de la connectivité complète, du système audio Harman-Kardon haut de gamme, du cuir, des 7 airbags, du capot moteur actif…. Ce qui veut dire par exemple qu’à niveau d’équipement égal, une Audi A5 Sportback 2.0 TDI demandera 14.000 € de plus et une BMW 420d Gran Coupé, 16.000 € supplémentaires par rapport à une Stinger 2.2 CRDI 200 ch.

 

Les concurrentes

 

Citons pêle-mêle les Alfa Romeo Giulia, Audi A5 Sportback, BMW Série 4 Gran Coupé, VW Arteon, bref, toutes les représentantes du segment D2 en Belgique, destiné à près de 80% au marché fleet. Un marché dans lequel Kia commence d’ailleurs à prendre pied, sa présence s’y étant accrue de 17% l’an dernier.

 

Notre verdict

 

La Stinger est une vraie et bonne découverte. Visuelle d’abord, le coup de crayon de Grégory Guillaume ayant abouti à une ligne élégante, fine et fluide, digne du segment visé. La qualité perçue est réelle, les matériaux de qualité, l’assemblage soigné, l‘ergonomie très intuitive. L’équipement de série ne prête pas le flanc à la critique; tout y est! Le confort de marche, la position de conduite parfaite et le comportement routier « à la carte » peuvent désormais en remontrer à bien des européennes réputées. Rarement une voiture nous aura procuré un tel plaisir de conduite dans ce segment. A 45.700 € pour la 2.0 turbo propulsion, 46.000 € pour la Diesel (48.000 € pour la transmission intégrale) et 54.000 € pour la V6 4x4 de 370 ch, le tout en en service all inclusive, ne cherchez pas. Alors, sans défaut cette Stinger ? Si. Un poids exagéré qui frise les deux tonnes pour la V6 4x4, une habitabilité arrière un peu limitée au niveau de l’espace aux jambes et aux pieds et un réservoir de 60 litres seulement, ce qui sera plus handicapant sur la V6 que sur le Diesel, c’est évident. Un manque d’image? Certes. Mais cela n’a rien à voir avec les prestations objectives de cette Kia. D’ailleurs ses responsables en sont conscients: les objectifs de vente sont légitimement réduits.[/citation]

 

Kia France semble bien plus gourmand que Kia Belgique: la 3.3 V6 est affichée à 59.900€ en France contre 54.000€ en Belgique. Le toit ouvrant est une option à 800€ en Belgique.

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[h1]Le plan de Kia et Hyundai pour concurrencer les voitures allemandes de luxe[/h1][h2]Pour mieux pénétrer le marché occidental, le groupe coréen Hyundai-Kia débauche chez les grands constructeurs du vieux continent et innove.[/h2]

le groupe Hyundai-Kia n'a jamais autant été à l'offensive dans nos contrées. C'est que jusqu'ici, en Europe, on achetait les modèles de ces deux marques pour des raisons toutes pragmatiques. Ce sont des autos fiables (garanties sept ans chez Kia et 5 chez Hyundai) et vendues au juste rapport qualité prix. Mais personne ne franchissait les portes d'une concession coréenne avec la joie de s'offrir un nouveau jouet.[h2]_____________________________________________________________________

[/h2][h2]

Essai KIA Stinger

Automobile.TN

essai-kia-stinger-a-majorque-30802.jpg

 

 

 

 

En 2011, lorsque Kia dévoilait son GT Concept lors du salon de Francfort, beaucoup pensaient que ça resterait un exercice de style qui n'aurait pas d’influence sur ses modèles de série. Quelques années après, la marque coréenne crée la surprise en dévoilant la Stinger, une GT 5 portes qui fait tourner les têtes, et qui vient chasser sur le terrain des berlines allemandes déjà bien établies. A l’occasion de ses essais internationaux, nous avons eu le plaisir de prendre son volant sur les petites routes sinueuses de l’ile de Majorque, et même de la conduire sur circuit !

Transformer un concept en modèle de série n’est pas chose aisée. Le bureau de style européen de Kia situé à Francfort a donné vie à la Kia Stinger sous la houlette de Peter Schreyer, Président et Chef du Design de Kia Motors Corporation, et de Grégory Guillaume, Chef du Design de Kia Motors Europe. La Stinger se distingue par des lignes irrésistibles et une vaste habitabilité lui permettant d’accueillir cinq occupants et leurs bagages, tout en offrant un comportement des plus rigoureux, une remarquable agilité et une puissance généreuse transmise aux roues arrière.

Longue de 4,83 m, large, basse et élancée, elle affiche les proportions typiques d’un fastback. Forte de sa face avant distinctive et travaillée pour une plus grande efficacité aérodynamique, de ses flancs sculptés et de ses épaulements arrière marqués, la Stinger dégage une impression de sportivité. Sa prestance sur la route et ses proportions sont dictées par son architecture de propulsion, avec un capot moteur long et un porte-à-faux avant court (830 mm), un empattement allongé (2 905 mm) favorisant l’habitabilité et un porte-à-faux arrière long (1 095 mm) avec des épaulements larges et marqués. L’assise, les proportions et l’équilibre visuel de Stinger confèrent au véhicule élégance et sportivité, et non pas agressivité et brutalité.

essai-kia-stinger-a-majorque-30794.jpeg

 

Un autre bloc essence est proposé en quatre cylindres 2.0 litres de 255 chevaux. Il développe 353 Nm entre 1 400 et 4 000 tr/min, et parcourt le 0 à 100 km/h en 6 secondes. La Stinger se dote de la deuxième génération de la transmission automatique à huit rapports à commande électronique de Kia. Conçue en interne, cette boîte offre des passages de rapports très réactifs, tout en permettant un rendement énergétique optimisé. Cinq programmes de sélection et d’accélération (et autant de niveaux d’assistance de direction), sont configurables via le sélecteur de mode de conduite électronique.

La Stinger est la première berline de la marque disponible en propulsion ou transmission intégrale. Notre modèle équipé du moteur V6 est seulement proposé en transmission intégrale. Sur la version deux roues motrices, la puissance est transmise au train arrière via un différentiel à glissement limité mécanique en option. Le système de transmission intégrale favorisant les roues arrière est doté d'un dispositif de contrôle vectoriel du couple dynamique, qui surveille les sollicitations du conducteur et les conditions de route puis transfère automatiquement la puissance et la force de freinage sur les roues concernées pour maintenir la trajectoire.

Le confort de suspension et la tenue de route de la Stinger ont été mis au point sur la légendaire boucle nord (Nordschleife) du circuit du Nürburgring, sous la supervision d’Albert Biermann, Directeur du développement des modèles hautes performances de Kia. Modèle Grand Tourisme de par sa nature et sa conception, la Kia Stinger a subi toute une batterie de tests afin de la rendre apte à affronter tout type de route. La suspension avant à éléments MacPherson optimise les sensations et augmente la stabilité et la réactivité au braquage dans toutes les conditions. À l’arrière, la suspension multibras favorise la réactivité directionnelle, la barre antiroulis renforcée garantit une stabilité de haut niveau et des vibrations minimisées au niveau de la caisse. Lors de notre parcours sur circuit, le système de freinage Brembo s’est révélé très efficace (350 mm à l’avant et 340 mm à l’arrière), Il offre des étriers à quatre pistons à l’avant et à deux pistons à l’arrière.

Au niveau des systèmes avancés d’aide à la conduite, la Stinger embarque le système anticollision avant avec freinage d'urgence autonome et reconnaissance des piétons, le régulateur de vitesse adaptatif, le système d'assistance active au maintien dans la voie, le système de détection de trafic arrière, le moniteur panoramique (vision à 360°) pour les manœuvres à faible vitesse, le système de surveillance des angles morts et le système de gestion automatique des feux de route. Un affichage tête haute réglable en hauteur permet de disposer des informations de conduite clés sur le pare-brise, y compris la vitesse, les instructions de navigation, les informations du système audio, du régulateur de vitesse et du système de surveillance des angles morts. La console centrale intègre un support de charge à induction pour smartphones compatibles. La version haut de gamme de la Stinger propose un système d’infodivertissement à écran tactile 8’’, associé à un puissant système audio surround Harman-Kardon à 15 haut-parleurs de 720 watts.

La Stinger est décidément une grande surprise de la part du constructeur coréen. La qualité perçue est déconcertante, les matériaux de qualité, l‘ergonomie très intuitive. L’équipement de série est assez complet, et le confort de conduite est digne des références allemandes du segment. Elle sera commercialisée en Tunisie en 2018 chez City Cars.

 

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île de Majorque (Caradisiac)

Essai - Kia Stinger 2.2 CRDI 200 ch : pour l'image

 

Kia le reconnaît volontiers, il reste un long chemin à parcourir avant de faire évoluer l’image de marque du coréen en France, encore confidentiel avec 35 000 ventes l’an dernier sur les 2 millions de véhicules écoulés dans l’Hexagone. La Stinger, avant tout conçue pour les Américains et les Chinois, est donc là pour faire parler de la marque afin de donner une nouvelle image. Après notre essai de la version essence, nous avons donc tenté sur ces deux journées de découvrir si la Stinger diesel avait des arguments pour trouver son public en France.

 

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A peine plus d’un pour-cent, c’est la part de marché de Kia en France. Autant dire qu’il y a de la marge de manoeuvre pour le coréen, cousin de Hyundai, qui a eu jusqu’ici une année 2017 chargée avec, entre autres, les nouvelles Rio et Picanto et la présentation du Stonic. La Stinger, c’est la partie « plaisir » et haut de gamme de cette offensive. Celle que l’on aime mettre en avant et qui donne envie de se mettre au volant, mais aussi celle qui se vendra le moins, et de loin. Et puisque nous sommes au chapitre des ventes, Kia n’a même pas su répondre à la question des prévisions sur cette Stinger pour la France. 50 ? 150 ? 500 ? Impossible à dire pour la direction Kia France qui part un peu dans l’inconnu avec cette grande berline aux allures de coupé

 

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Nous ne pourrons en tout cas reprocher à Kia son manque d’audace. Déclinée directement du concept GT datant de 2011, cette Stinger est un cas à part dans l’automobile : contrairement à bien des nouveautés trônant sur les stands des salons, cette Stinger est presque une copie conforme du concept original. Pour le meilleur et pour le pire, d’ailleurs, puisque de nombreux choix de design ont divisé notre groupe de journalistes : certains adorent, d’autres sont un peu plus… perplexes. Nous vous laisserons évidemment le soin de juger le style de cette Stinger, la beauté n’étant qu’un critère subjectif, mais il est vrai que le coup de crayon est marqué. La présence des prolongements de feux arrière dans les ailes a fait débat. Et pour l’anecdote : non, ils ne s’éclairent pas !

 

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Cette Stinger, elle a tout de même une gueule qui ne passe pas inaperçu. C’est exactement ce que cherchait Kia pour faire parler d’elle auprès du public, même si l’on ne sait toujours pas vraiment à quelle fréquence croisera-t-on la coréenne sur nos routes (si tant est que nous la croisions un jour).

Après l’impact visuel du design extérieur, il est ensuite venu le temps de nous installer à bord. Là, l’influence allemande se fait immédiatement ressentir. Ce n’est pas pour rien qu’un ancien du groupe Volkswagen, Peter Schreyer, est à la tête de Kia...

 

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531703.jpg

 

La planche de bord aux lignes étirées dans le sens de la largeur rappelle, sous certains angles, Mercedes et Audi. Il y a évidemment pire comme source d’inspiration, mais l’agencement du mobilier surprend moins que la robe de la Stinger.

 

S8-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531705.jpg

Heureusement, la qualité des matériaux est sans faille. Qui aurait pu prédire, à l'aube de notre décennie, que nous serions amenés à comparer une Kia à une Audi A5 haut de gamme sur le plan de la finition ? Pas grand monde, vraisemblablement.

Aluminium et plastiques de qualité, cuir nappa pleine fleur, surpiqûres, commandes agréables, assemblages ne souffrant d’aucuns reproches, Kia a rendu une belle copie. D’autant plus que le système multimédia est un régal à l’usage et ne souffre d’aucune latence. Un bon point quand on sait que bon nombre de systèmes embarqués, même encore aujourd’hui, sont peu ergonomiques, lents et parfois complexes.

 

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531706.jpg

A l’arrière, les places offrent un confort de premier ordre. Nous devons d’ailleurs souligner la qualité de la sellerie, nettement moins « dure » que la concurrence allemande. Après tout, le confort ne passe pas uniquement par l’amortissement ! L'espace aux jambes est généreux et les sièges sont même légèrement inclinés vers l'arrière. Pour un grand gabarit atteignant le mètre quatre vingt-dix comme votre serviteur, ce fut royal. Il faut bien rappeler que la Kia Stinger possède un empattement de 2,9 mètres, ce qui est assez conséquent...

 

 

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531707.jpg

Finalement, ce qui déçoit le plus est le volume de coffre un peu faiblard au regard des dimensions du colosse. Seulement 405 litres quand une Audi A5 Sportback pourtant bien plus courte (4,73 mètres contre 4,83 mètres pour la coréenne, qui se situe exactement entre une A5 et une A7 en termes de gabarit) affiche 480 litres. La faute, peut-être, à l'espace donné justement aux occupants arrière.

 

S8-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531700.jpg

 

Après un tour du propriétaire, nous nous élançons à l'assaut des routes de l'île de Majorque après avoir eu droit à une petite session sur piste au volant de la version V6 de 370 ch. Le passage du six cylindres au diesel est évidemment un choc auditif, mais le 2.2 CRDI est bien étouffé par l'excellente insonorisation de la Stinger. La particularité de cette version diesel est qu'elle est proposée à la fois en propulsion et en quatre roues motrices quand la version V6 essence n'est vendue qu'en transmission intégrale. Pourquoi ? Kia ne le dit pas. A l'inverse, les Anglais ont, eux, le droit uniquement à la Stinger V6 à transmission arrière, mais ils réclament pourtant déjà la quatre roues motrices, alors que les Français se posaient tous la question de l'hypothétique arrivée d'une Stinger V6 propulsion en France. Le monde à l'envers...

 

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531693.jpg

 

Retour, donc, sur notre diesel. Pas franchement en odeur de sainteté ces derniers temps, le bon vieux mazout poursuit son chemin sous le capot des routières où il trouve toute son utilité. Avec 200 ch et 440 Nm disponibles dès 1750 tr/mn, ce moteur montre de l'entrain avec un 0 à 100 affiché en 7,6 secondes. La boîte de vitesses est maison : une automatique à convertisseur de couple à huit rapports plutôt douce, mais bien moins réactive que la référence ZF en conduite soutenue, d'autant plus qu'il est impossible de bloquer la boîte en mode manuel avec les palettes au volant. Ce détail s'est montré assez agaçant sur piste, mais évidemment un peu moins sur route. Dommage quand même.

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531699.jpg

 

Là où la Stinger pèche, c'est sur la balance : la version la plus légère (diesel 2WD) de notre essai est annoncée à 1778 kg, quand le V6 essence culmine à plus de 1900 kg. Kia nous a fort justement rappelé que le coréen était aussi un fabricant d'acier en Corée du Sud. Se servir des productions maison pour assembler les autos, c'est bien, mais il faudra penser à passer à l'aluminium dans le futur !

Evidemment, ce handicap de poids de la Stinger sur ses concurrentes a un impact direct sur les rejets de CO2, clairement défavorables face aux BMW et autres Audi (147 g/km pour la Stinger, 114 pour la Série 4 Gran Coupé de 190 ch et 112 pour l'A5 Sportback de 190 ch), mais aussi sur la consommation, qui a tutoyé les 8l/100 km en mixte sur notre parcours (certes parsemé de relances vigoureuses et de redémarrages incessants). A l'aube de 2018, année au cours de laquelle le malus va se durcir encore un peu plus, même la Stinger diesel aura donc un désavantage non négligeable sur ses concurrentes qui pourrait faire réfléchir les sociétés.

 

 

S1-essai-kia-stinger-2-2-crdi-200-ch-531701.jpg

 

Parlons euros

La version diesel de la Stinger est très bien placée face à ses concurrentes. Les Volkswagen Arteon, BMW Série 4 Gran Coupé et Audi A5 Sportback sont toutes nettement plus chères. En tenant compte du fait que la Stinger est déjà très bien équipée dès le premier niveau, et notre modèle GT Premium était richement doté. Pour avoir l'équivalent chez les rivaux allemands, il faut donc viser des finitions hautes aux tarifs salés.

Le plus gros problème de la Stinger reste le fait d'avoir un ticket d'entrée à 44 400 €. C'est évidemment très cher pour un constructeur généraliste, même si le produit tend clairement vers le premium sur de nombreux aspects. Elle ne souffre pas un brin de la comparaison avec une Volkswagen Arteon, mais avec une Série 4 Gran Coupé Luxury ou une Audi A5 Sportback Avus, l'affrontement est bien plus compliqué.

Quid de la valeur résiduelle et de la revente ? C'est le genre de paramètre qui aura une forte incidence sur les loyers (Kia parle de sommes allant de 600 à 1000 € en fonction de la version choisie et des paramètres comme le kilométrage ou la durée de location) en cas d'acquisition sous la forme de LOA (location avec option d'achat) ou toute autre forme de longue durée. Et puisque ce financement devient la norme, espérons pour Kia que la comparaison avec les Allemands ne sera pas trop douloureuse. La coréenne profite malgré tout d'un sacré avantage : la garantie 7 ans ou 150 000 km...

 

Informations techniques

Taux d'émission de CO2 :

147 g/km - malus : 1050 €

 

Début de commercialisation du modèle :

Novembre 2017

 

A titre d'exemple pour la version 2.2 CRDI 200 BVA8 4X2 GT LINE PREMIUM.

 

1,40 m1,87 m

fich_tech_grande-berline_arrow.png4,83 m

  • 5 places
  • 406 l / 1114 l
  • Auto. à 8 rapports
  • Diesel

 

CARADISIAC

122.jpg

Audric Doche Octobre 2017

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Les délais de livraison sont du genre longuet: il faut compter entre 5 et 6 mois pour une voiture qui n'est pas de stock.

 

J'ai eu une offre plutôt intéressante eu égard au fait que la voiture vient d'être lancée il y a quelques jours à peine. Le rendez-vous est pris chez le banquier (qui est une jolie banquière en fait) et si tout va bien, j'irai signer un bon de commande mardi 31.

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Voilà, c'est fait! J'ai eu l'occasion d'essayer la version V6. Quel bruit ! Quelle poussée ! Le train avant est incisif, les freins au top! Je l'ai quand même trouver un peu bruyante.... à 180!

 

J'ai vraiment été bluffé par l'auto et son V6. Bref, je l'ai commandée.... en V6!

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[h1]Une Kia Stinger musclée pour le Sema Show[/h1]

 

122.jpgAudric DocheLe 23 Octobre 2017 à 12h49

 

La grande messe du tuning, de la préparation et de la grosse modification américaine ouvrira bientôt ses portes avec le Sema Show de Las Vegas. L'occasion pour les constructeurs de faire le déplacement avec des créations souvent un peu folles. Kia sera notamment de la partie avec la nouvelle Stinger dans une forme plutôt radicale.

 

 

 

 

 

S1-une-kia-stinger-musclee-pour-le-sema-show-533591.jpg

 

 

Ce n'est pas franchement un scoop, la Kia Stinger est avant tout pensée pour le marché américain. Imposante et disponible presque exclusivement avec des moteurs essence (le diesel a été adopté juste pour lui permettre de tenter d'exister sur le Vieux Continent), la Stinger est un produit typiquement américain dans l'âme.

La preuve de sa génétique nord américaine avec une image en guise de teaser sur la Stinger qui sera présentée au fameux salon Sema Show, la grande messe américaine de la modification et de la préparation automobile.

Très largement réprimée par la loi dans nos contrées, la préparation lourde est bien plus tolérée au pays de l'oncle Sam, ce qui amène d'ailleurs parfois des engins fous. Cette Stinger là a la particularité d'être concoctée par le garage West Coast Customs (anciennement partenaire de l'émission "Pimp my ride"), en association avec Kia qui est partenaire de ce projet. Une image qui montre des hanches très larges et un diffuseur arrière spécifique.

La suite dans quelques jours à l'ouverture du Sema Show.

 

La Kia Stinger va se fâcher pour le SEMA Show

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Le constructeur sud-coréen Kia a remis un exemplaire de la nouvelle Stinger à son ambassadeur Rafael Nadal.

 

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Autoplus27/10/2017 - 14:53

Ambassadeur de Kia depuis 2004, le numéro 1 du tennis mondial, Rafael Nadal, s'est vu remettre les clefs d'une nouvelle Stinger. Le champion espagnol a pris possession de sa voiture dans son école de tennis "Rafa Nadal Academy", à Majorque.

 

Rappelons que la berline coupé sera commercialisée sur le marché français, mi-novembre. Côté tarifs, il faut compter à partir de 44.400 euros pour la version diesel 2.2 CRDi de 200 chevaux. Au sommet de la gamme, la déclinaison "GT" essence équipée d'un bloc 3.3 T-GDi de 370 chevaux est facturée 59.900 euros. Dans tous les cas, la Sud-coréenne reçoit une boîte automatique à huit rapports

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