[Topic Officiel] Ferrari F40 (1987-1992)

[Invité §MAG412ms]

je ne louperais pas cette événement !

[audi86]

Voilà quelques model présent au Sport&Collections

je ne louperais pas cette événement !

 

 

[Invité §MAG412ms]

Il y a une 333sp a cote de la f50 ?

 

En tout cas je crois que le plateau et manifique ! Si m a f355 fonctione un jours je pense une sortie incontournable

[Jacky_F40]

Mon reportage de cette année : http://www.forzapassione.fr/ra [...] /SC13.html

[gillaster]

il y a de la belle charrette

[Jacky_F40]

oui

 

Et encore, je n'ai pas publié les autres marques.

A voir ton avatar, il y a aussi plein d'autres choses que tu dois aimer

[beheme65]

Bonjour à tous,

souvenirs de la F40 en compétition,les 1000 km de Paris 1994 et 1995.

[Kani56]

Superbes photos souvenirs!

[gillaster]

monthléry sa, non ?

[beheme65]

Bonjour,

oui Montlhéry 1994 et 1995.

Ce sont mes photos perso.

[Invité §MAG412ms]

il y a une f40 kit LM a vendre au Luxembourg , mais la sa devient du lourd au niveau prix

 

http://www.luxauto.lu/fr/occas [...] 836&page=3

[gillaster]

F40 dispo à une échelle batarde sur le legoshop !

[RossoCorsa300]

 

30 ans qu'elle a vu le jour, merci Enzo

 

 

 

 

 

[h1]Ferrari F40 [ESSAI VIDEO] : brut de Ferrari (prix, fiche technique, performances)[/h1]

 

PUBLIÉ LE 30 JUIN 2017 À 20:00MIS À JOUR LE 4 JUILLET 2017 À 10:52PAR ARTHUR MATAL

 

 

 

 

 

http://sf2.viepratique.fr/wp-content/uploads/sites/9/2017/06/ferrarif401-750x410.jpg

Ferrari F40Photo : C. Choulot

 

 

//www.dailymotion.com/embed/video/x5l0422

 

 

 

 

Contempler une F40, c’est déjà un moment de pur bonheur. En prendre le volant revient à vivre un rêve éveillé. Trente ans après sa sortie, le mythe n’a pas vieilli…

 

FERRARI F40 – Réunion de rédaction : “Cette année, les gars, c’est l’anniversaire de la F40. Ce serait bien d’en essayer une…” Éclat de rire général. “On ne trouvera jamais un propriétaire assez fou pour nous confier son exemplaire.” Mais il faut croire au miracle, surtout entre passionnés. Après quelques coups de fils bien sentis, puis un échange franc et sincère avec le contact identifié, rendez-vous est pris en vallée de Chevreuse, le terrain de jeu choisi par le généreux collectionneur. J’ai beau avoir regardé tous les documentaires et essais de l’époque pour me mettre en condition, voir cette voiture garée face à moi me décroche instantanément la mâchoire. Dévoilée en 1987, en présence d’Enzo Ferrari, la bête célèbre, à l’époque, les 40 ans de la firme de Maranello. C’est aussi la première supercar dont les lignes sont dictées par l’aérodynamique.

 

Avec son aileron arrière démentiel, ses roues de 17 pouces à écrou central et ses vitres en Lexan, la voiture respire la compétition. Ultra dépouillé, l’habitacle mêle carbone apparent du plus bel effet et plastiques d’un autre âge pour l’accastillage, tandis qu’un drap ignifugé recouvre la planche de bord. Seule concession au confort : une climatisation qui n’a rien d’un luxe… vous allez comprendre pourquoi.

À la mise en route, la diva des années 1980 impressionne… par sa discrétion. Au rythme de la balade, l’italienne se montre particulièrement docile et ses suspensions ne se révèlent pas plus raides que celles d’une citadine moderne chaussée en 18 pouces. Le problème majeur vient plutôt de la garde au sol… ou des ralentisseurs, beaucoup trop hauts aux yeux de notre hôte. Gare à ne pas y laisser la lame avant. La voiture chauffe paisiblement dans la brume matinale… Arrivés devant le Château de Dampierre, un programme copieux nous attend : il faut rapporter un reportage photos et vidéo à la hauteur de l’invitée. Après quelques recommandations, je me vois confier les clés. Idéalement installé dans le baquet, réglable en profondeur uniquement, je saisis aisément le petit volant. Dans la F40, le mot “assistance” n’a pas droit de cité. Pour la direction comme pour les freins, il faut cravacher. La pédale du milieu, notamment, demande un temps d’accoutumance : une pression franche étant exigée pour espérer ralentir le missile. À l’instar de la direction, le train avant, bien mordant, brille par sa précision. Un sentiment de confiance point rapidement à l’horizon… en mode “parade”. Au-delà de 3 500 tr/min, les mouches changent d’âne. Comprenez : il se passe un truc, quelque chose de violent. À ce régime, en effet, les deux turbos, d’origine japonaise, jusque-là très discrets, se réveillent. Et là, mieux vaut tenir fermement le guidon. La F40 passe ainsi du statut d’art-car à celui de catapulte. Évidemment, la poussée donne des frissons et le souffle inépuisable du V8 2.9 litres 478 ch rompt, dans la seconde, la quiétude du parc naturel de la vallée de Chevreuse. Tout arrive alors très vite : les virages, les arbres et les voitures en face. Cerveau embrumé, s’abstenir. Même si la motricité offerte par le différentiel autobloquant et le grip des pneus 335 peuvent servir de garde-fou, il faut surtout compter sur la légèreté du monstre pour se sortir d’un mauvais pas. Ses 1 100 kg annoncés à vide sont un vrai atout. Sur le sec, le gros kart ne vous la fait jamais à l’envers, si vous avez pris la peine d’apprendre l’humilité à votre soulier droit. Certes, une maxi GTI d’aujourd’hui n’aurait aucun mal à vous suivre sur route sinueuse, mais la question n’est pas là. La F40 a l’âge de ses artères, mais l’icône n’a rien perdu de son aura. C’est du moins ce que m’affirme son propriétaire, qui partage sa vie depuis 1992 et 22 000 kilomètres parcourus, sans le moindre souci mécanique. L’engin spatial peut rentrer à la base et moi, à la rédaction, “heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage”.

 

 

Nos sincères remerciements au détenteur de cette formidable machine, ainsi qu’à Philippe, grâce auxquels j’ai réalisé ce rêve de gosse.

ON AIME

• Ligne à couper le souffle
  
• Moteur docile et effrayant
  
• Feeling de la direction
  
• Climatisation… même à basse vitesse

 

ON AIME MOINS

• Prix du jouet (≈ 900 000 €)
  
• Commandes viriles (commande de boîte, frein)

[h2]FICHE TECHNIQUE[/h2]

Ferrari F40 (1987)

Moteur : V8, biturbo, injection multipoints,

32 soupapes, 2 936 cm3

Transmission : prop., man. 5 rapports, autobloquant

Puissance (ch à tr/min) : 478 à 7 000

Couple (Nm à tr/min) : 577 à 4 000

Poids (kg, à vide) : 1 100

Long.xlarg.xhaut. (m) : 4,43×1,98×1,13

Réservoir (l) : 120

Conso (pépère/à l’attaque) : 12/30 l/100 km

Vitesse maxi (km/h) : 324

Pneus de série AV-AR : 245/40 R 17-335/35 R 17

Prix : ≈ 900 000 €

Source : http://www.auto-moto.com/occas [...] tml#item=1

 

Bon anniversaire à la F40

[Invité §tin801yb]

Le Graal, tout simplement... Merci pour l'article, TOP !!

[protruck]

Bonjour à tous,

je suis à la recherche d'une miniature de la F40 en configuration circuit de Del Mar, Californie,21 et 22 octobre 1989 pilotée par JP Jabouille ( F40 reconnaissable par un “silencieux” confectionné artisanalement et monté sur la sortie des échappements ).

merci

[protruck]

[bp]

 

 

[Invité §309743dx]

Très connue. Tout n'est pas forcément de bon goût

 

[Invité §Red066Jg]

La père de la F40, Nicola Materazzi, parle de la création de son oeuvre (vidéo sous-titrée en Français)

 

 

[pofi]

La père de la F40, Nicola Materazzi, parle de la création de son oeuvre (vidéo sous-titrée en Français)

 

 

 

 

 

 

Je l'ai vue !

 

Très émouvant

 

 

Pour lui c'est la dernière voiture concue par un seul homme de A à Z

 

Il estime avoir fait remonter la pente à Ferrari et (on ne sait pas trop pourquoi) a été mis sur la touche dans la foulée !

 

Je me demande comment l'interviewer a pu ne pas pleurer à la fin !

 

 

Un monument de l histoire de l'automobile

[Invité §Red066Jg]

Superbe essai vidéo VOST en Français !

 

 

[bp]

Bien triste (source Nice Matin)

 

 

 

[miki3]

bonsoir à tous,

 

effectivement c'était un bien triste spectacle aujourd'hui à Monaco,

j'étais sur place vers 15h40 quand une énorme fumée noire a attiré mon regard.

malheureusement cela en fait une de moins.

[gillaster]

Très connue. Tout n'est pas forcément de bon goût

 

https://delessencedansmesveine [...] -Of-03.jpg

 

 

la seule chose vraiment critiquable c'est la réparation un peu l'arrache du support moteur de mémoire.

[bp]

 

 

[Adrien_Sans_Voiture]

Hello,

Je profite de ton avec ces deux photos pour vous inviter à lire l'essai dans le magazine Evo de juillet 2020 de la F40.

L'analyse de la F40 y est intéressante parce que sensiblement différente des lectures habituelles : ici il n'est plus question d'un monstre pointu mais d'une voiture finalement moins enthousiasmante que ses soeurs 288, F50 et Enzo. Ca change de point de vue et la rédaction n'a pas hésité à descendre cette voiture de son piédestal. J'y suis d'autant plus sensible que j'ai toujours trouvé la F50 dans l'ombre injustifiée de son aînée alors qu'à mes yeux c'est bien la F50 qui a apporté le savoir-faire F1 de Ferrari sur la route (je fais bref mais on pourra développer).

Bref une lecture qui interpelle.

[bp]

288GTO - F40 - F50 - Enzo, il suffit de choisir

 

 

[Adrien_Sans_Voiture]

Je crois reconnaître ce garage qui a fait l'objet de plusieurs passages sur différentes chaînes dont Petrolicious & même Shmee.

[maillekilleur]

Si je ne me trompe pas, il s'agit de Cavallari Monaco non? D'ailleurs ce ne serait pas une Laferrari qui fini la rangée (rétro assez haut, découpe des portières sur le toit, phare qui remonte sur l'aile...).

 

Sinon assez d'accord sur avec Adrien sur la F50 : si je ne suis pas fan du dessin de l'époque, le son du V12 est pour moi un des plus incroyable sur un véhicule de série, alors que la voiture est pourtant malaimée...

[Adrien_Sans_Voiture]

Si si c'est bien une LaF pour compléter la pentalogie des supercars "modernes".

[bp]

C'est effectivement chez Cavallari. A l'étage, c'est pas mal non plus

 

Concernant la F50, je ne pense pas qu'on puisse considérer qu'elle est mal aimée au regard du prix des dernières transactions.

 

 

 

[Invité §Lei341ot]

En revanche, le prix de la F40 baisse

960 Ke à une récente vente aux enchères

L'espoir renait

[bp]

Sa carte grise suédoise était peut-être un handicap

[jaffreric]

https://lesvoitures.fr/ferrari [...] australie/

[vagnotti]

La F40, ma favorite après la 365 GTB/4, et la 275 GTB simple arbre.

petit extrait de mes mémoires:

 

En 1987, j'ai eu un coup au cœur, quand j'ai découvert la F40 que

Ferrari avait voulu pour fêter le quarantième anniversaire de sa firme.

Jamais je n'avais vu de voiture aussi impressionnante. La recherche

aérodynamique de Pininfarina et les performances mécaniques poussés

à l'extrême, avaient fait de cette voiture, LA VOITURE de référence.

Et, depuis ce jour, plus aucune voiture ne fut comme avant.

Tous les grands constructeurs ont voulu faire à leur tour une ‘supercar',

mais la F40 reste encore aujourd'hui une voiture fabuleuse et inimitable.

Et à ce propos, il me revient en mémoire. . .  le 1er Mai 1991.

Je suis aller à Aix-les-Bains, pour découvrir une exposition du Club Ferrari

Le dimanche à Aix, étaient prévues de véritables courses par catégories.

Dans la matinée, arrive une F40 avec à son volant un type sapé comme

un 'plouc' qui fumait des Boyard. Trois personnes vont s'extrairent de

l'habitacle restreint. Je découvre des voitures superbes.

365 GTB 4: DIVINE. Un Spider 330 GTC: SUBLIME. une 275 GTB 4:

CÉLESTE. DINO 206 GT: INDESCRIPTIBLE. Vers midi, pendant que nous

admirions sa F40, le propriétaire aux Boyar, nous dit:

"Je vais manger. Vous surveillez ma voiture ? Je vous la confie et que

personne ne la touche! . ." On se regarde dans le blanc des yeux

mon frère mon fils et moi. "Vous parlez sérieusement ??? "

"Bien sûr !!!" qu'il nous répond, "mais faites gaffe, à tout à l'heure .

"Hé ! Vous l'avez laissée ouverte ! "

"C'est pour ça que je vous demande de la surveiller. . ."

Vite avant qu'il ne change d'avis, et chacun à notre tour nous nous

sommes installés au volant de la bête. Quand vient mon tour, je mets

le casque, boucle les ceintures et pendant que Renat filmait la scène,

je dis: "Ah ! on ne part pas maintenant! ? "L'après midi, Eddie me

murmure à l'oreille "il y a Renat qui fait un tour avec Balthazar !

Tient, c'est lui qui arrive". La F40 déboule à toute allure du dernier

virage et en contre braquage passe le long des barrières qui nous

séparaient de la piste. Deux tours plus tard, ils rentrent au parc.

Je me précipite pour l'accueillir, mais Balthazar file tout au fond du

parking pour éviter les mouvements de foule.

Mon frère sort livide de la F40. Il serre les poings: "trois tours la

dedans, c'est fou ! "et rajoute à mon intention, "il m'a dit que tout à

l'heure il te ferait faire deux ou trois tours."

"Quoi???   Hein???       c'est pas possible ! ! !"

Le moment venu, je m'installe à l'intérieur de la bête. Il faut être

contorsionniste pour pénétrer dans l'habitacle. Une énorme pièce en

carbone monte jusqu'à hauteur des épaules, puis il faut poser ses

fesses dans le baquet qui se trouve au raz du sol. J'attache mes

ceintures larges comme la paume d'une main, il y en à six.

J'enfile mon casque. Trrrrrr démarreur. Le huit cylindres double turbo

emplit l'habitacle. . .  Mes oreilles explosent. . . C'est moins bien que le

feulement du douze cylindres, mais tellement mieux que du Mozart.

Première. . .  Je reçois un énorme coup de poing dans l'estomac.

La voiture bondit vers la première chicane gauche-droite-gauche.

"C'est pas possible... on est passé!

Nouvelle rectiligne à fond, j'ai juste le temps de penser que nous sommes

à 200 qu'une grande courbe à 180 degrés me saute à la figure.

"Alors là. . . on ne passe pas. C'est fou les choses qui me passent

par la tête. Je vois le rail au fond s'approcher à vive allure, et de

penser: "De toute façon je ne risque rien. "je serre les fesses, et me dit :

"Avec la protection en carbone-kevlar qui m'entoure et l'arnachement

de mes ceintures ! "Balthazar (calme comme les rives du lac) soulage

à peine l'accélérateur, lèche la pédale de freins et donne un coup de

volant. La voiture s'inscrit dans la courbe comme le TGV et passe

sans encombre. C'était irréel, incroyable. Petite ligne droite, suivie d'un

virage sur la gauche qui s'ouvre sur un droit rapide et nouveau gauche.

Cette fois je n'ai plus la moindre appréhension. Les gravillons, qui font

un bruit de grêle, en tapant la carrosserie en kevlar, me rappelle à là

réalité, mais RIEN ne peut plus m'arriver. Sur la rectiligne suivante on

dépasse tranquille le 200 km/h c'est sûr. Au bout Balthazar monte sur les freins,

l'avant plonge, la voiture se dérobe, mais passe une nouvelle fois. Le

tour suivant je le fais l'œil rivé sur l'oculaire de mon caméscope. Je suis

ballotté de gauche à droite et d'avant en arrière, avec mon casque j'ai

l'impression d'être dans un moulin à café. Un tour plus tard on rentre au

parc, Renat me prend la camera et immortalise solennellement l'instant

ou, à regrets, je dégrafe mes ceintures et ôte mon casque.

Je remercie maladroitement le meilleur pilote de la journée et m'extrais

de cette fabuleuse voiture qui doit être faite, de la sueur, du sang, et

de la cervelle des plus grands ingénieurs qui se trouvent chez Ferrari.