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Invité §Jes257LV

[h1]Tirs croisés de la Cnil et de la DGCCRF contre les pratiques de Facebook en France[/h1]

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Les deux organismes livrent une charge d'une ampleur inédite contre le réseau social, accusé de récupérer et utiliser les informations personnelles de quelque 30 millions de Français.

 

 

La France hausse le ton contre Facebook. Lundi et mardi, la Cnil et la DGCCRF ont adressé séparément une mise en demeure au réseau social. Les deux organismes, chargés de faire respecter la vie privée et la loyauté des transactions à l'égard des consommateurs, donnent respectivement trois mois et 60 jours à la société américaine pour se mettre en conformité avec la loi française. S'il n'obtempère pas, la procédure pourra aboutir à une amende sanction, en particulier financière.

 

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, qui a procédé au contrôle des conditions d'utilisation du réseau social, cible plusieurs clauses qui figurent dans la déclaration des droits et responsabilités de Facebook et « créent un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties, au détriment des utilisateurs ». Elle cite notamment le « pouvoir discrétionnaire » du réseau social de retirer des contenus ou informations publiés par l'internaute sur la plateforme, ou encore « le droit de modifier unilatéralement ses conditions d'utilisation sans que l'internaute en soit informé préalablement ».

 

La Cnil, de son côté, qui a mené des contrôles chez Facebook au printemps 2015, s'en prend tout aussi bien à la manière dont le site récupère des informations personnelles qu'au traitement par la suite de ces données à des fins publicitaires. La liste des manquements de Facebook est jugée particulièrement « grave », en raison du nombre de personnes concernées. Quelque 30 millions de Français sont en effet inscrits sur le réseau social.[h2]« Opinions politiques, religieuses, et orientation sexuelle »[/h2]

La Cnil commence par s'attaquer à la collecte des informations. « Le réseau social ne recueille pas le consentement exprès des internautes lors de la collecte et du traitement des données relatives à leurs opinions politiques, ou religieuses, et à leur orientation sexuelle », comme il a pourtant obligation de le faire en France, écrit l'autorité dans son communiqué. « De même, aucune information n'est délivrée aux internautes sur leurs droits et sur l'utilisation qui sera faite de leurs données sur le formulaire d'inscription au service », poursuit la Cnil.

 

L'autorité française cible ensuite la machine publicitaire du site. « Pour afficher de la publicité ciblée à ses membres, Facebook procède à la combinaison de toutes les données personnelles qu'il détient sur eux (fournies par les internautes eux-mêmes, collectées par le site, par les autres sociétés du groupe ou transmises par des partenaires commerciaux) ». Ce traitement, qualifié de « massif » par la Cnil, est « susceptible de méconnaître l'intérêt des utilisateurs inscrits et leur droit fondamental au respect de la vie privée ». Car si Facebook permet de supprimer des préférences détenues sur ses utilisateurs, il n'existe pas de moyens de s'opposer en premier lieu à la collecte des informations.[h2]Tracer la navigation des internautes non inscrits[/h2]

Le troisième volet du réquisitoire de la Cnil concerne les Français qui ne sont pas sur le réseau social. « Facebook est en mesure de suivre la navigation des internautes, à leur insu, sur des sites tiers alors même qu'ils ne disposent pas de compte », assure l'autorité. « En effet, le site dépose un cookie sur le terminal de chaque internaute qui visite une page Facebook publique, sans l'en informer (pages d'un événement public ou d'un ami par exemple). Ce cookie permet alors au site d'identifier tous les sites internet sur lesquels cet internaute se rend dès lors qu'ils contiennent un bouton Facebook », détaille le communiqué.

La Cnil française rejoint les conclusions de son homologue belge qui a, la première en Europe, pointé ce traçage de tous les internautes par Facebook. L'entreprise américaine ne nie pas ce procédé. Elle affirme ne pas utiliser ces informations « pour surveiller le comportement des internautes » et leur fournir des publicités, mais à des fins de sécurité. Ces informations sont en outre supprimées au bout de deux jours. Ces explications ont été jugées insuffisantes par la Cnil, qui rappelle que les données personnelles doivent être traitées « de manière loyale et licite ».[h2]« La protection de la vie privée est une priorité »[/h2]

Ce long réquisitoire ne s'arrête pas là. La Cnil reproche à Facebook de fournir des pièces justificatives, « tel qu'un dossier médical », pour attester de son identité. Elle l'invite également à exiger des Français des mots de passe plus complexe, à mieux informer de l'usage des cookies déposés dans les navigateurs et à supprimer au bout de six mois les adresses IP des personnes inscrites accédant à leurs comptes. Elle enjoint enfin l'entreprise de respecter le nouveau cadre de transfert des données personnelles entre l'Europe et les États-Unis, après l'invalidation du « Safe harbor » en octobre 2015.

Lundi soir, Facebook France indiquait que « la protection de la vie privée est une priorité pour Facebook. Nous sommes confiants que notre service est en conformité avec le droit européen en matière de protection des données. Bien entendu, nous prendrons contact avec la CNIL pour discuter des points soulevés ».

Un des commentaires :lol:

 

 

 

Un ensemble dans lequel les individus se désignent par des pseudonymes et si ceux-ci forment des sous groupes (qu'ils appellent les amis) à l'intérieur de cet ensemble, cet ensemble est une société secrète multicéphale. Le fait que nombre de membres de ces sous groupes menacent, harcèlent, rançonnent, insultent, embrigadent des individus soit du même groupe, soit d'autres groupes permet d'apparenter sans équivoque cette société secrète ainsi créée à une mafia.

 

Facebook rassemble l'ensemble des critères pour en faire un réseau mafieux qui s'appuie sur les dernières technologies disponibles avec une opacité très élaborée. Les profits vont à une minorité d'actionnaires et de dirigeants, qui plus est, ne se soucient nullement des méthodes mises en œuvre pour que le réseau prospère. Dès lors, les dirigeants de Facebook doivent être pénalement responsables de tous les agissements délictueux et criminels qui transitent sur leur réseau qu'ils n'auraient pas filtré.

 

 

 

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Invité §Jes257LV

[h1]La justice française pourra juger Facebook[/h1][h2]La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi la compétence de la justice française pour juger le réseau social Facebook dans un conflit l’opposant à un internaute.[/h2]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/0AF2BBAB-AE1D-4FBF-B494-AD23245AE79C/LRL_v0_03/illustration-de-facebook-photo-julio-pelaez-1455279333.jpg

 

Illustration de Facebook. Photo Julio Pelaez http://files.prsmedia.fr/files/LRL/fr/images/v0/zoom_in_magnifier_secure.png

 

La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi la compétence de la justice française pour juger le réseau social Facebook dans un conflit l’opposant à un internaute.[h4]La clause exclusive de compétence jugée abusive[/h4]

Le géant des réseaux sociaux prétendait n’avoir de compte à rendre qu’à la justice américaine. La cour a confirmé l’ordonnance du tribunal de grande instance de Paris du 5 mars 2015 qui avait jugé "abusive" la clause exclusive de compétence, obligatoirement signée par tous les utilisateurs de Facebook, qui désigne un tribunal de l’État de Californie, où siège l’entreprise, comme étant le seul habilité à trancher les litiges.[h4]"L'origine du monde", source du litige[/h4]

A l’origine du litige, l’action en justice d’un professeur des écoles qui reproche à Facebook d’avoir censuré son compte sur lequel il avait posté une photo du tableau de Gustave Courbet « L’origine du monde », représentant un sexe féminin.[h4]"Cela va faire jurisprudence"[/h4]

"Cet arrêt va faire jurisprudence et obliger Facebook et toutes les autres sociétés du e-commerce étrangères qui disposent de ce type de clause, à modifier leur contrat et à respecter la loi française", s’est félicité Me Stéphane Cottineau, avocat de l’internaute.

L’avocat s’est dit enfin "satisfait" que la justice française puisse maintenant se pencher sur le fond du dossier, "la confusion faite par Facebook entre oeuvre d’art et pornographie et la question de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux".

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Invité §Jes257LV

[h1]Comment Facebook filtre votre "mur"[/h1]

 

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/F7EE01FB-0B07-4086-B211-DF3A51D43688/LRL_v0_03/au-siege-de-facebook-en-californie-photo-afp-1473852938.jpg

 

 

Censure d’une photo historique, choix d’articles qui renforcent les partis pris: les centaines de millions d’internautes qui s’informent via leurs "amis" sur Facebook, plutôt que par les médias classiques, courent le risque d’une information biaisée, selon des experts.

Dernier exemple en date, la censure par Facebook la semaine dernière de la célèbre photo d’une petite Vietnamienne nue brûlée au napalm, au nom de sa politique contre la nudité des enfants. Critiqué dans le monde entier, le groupe américain a rétabli la photo et promis de tenir compte à l’avenir du "statut d’icône" des clichés historiques.

 

La photo censurée par Facebook

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/0ecbbb2f-0034-42f4-af4f-0ff4b719bb33/LRL_v0_13b/la-fillette-brulee-au-napalm-le-8-juin-1972-upi-afp-1473851424.jpg

La fillette brûlée au Napalm, le 8 juin 1972. UPI/AFP

 

 

 

Cette polémique a révélé l’importance prise par Facebook comme source d’information pour une majorité d’internautes dans le monde. Un sondage international du Reuters Institute montre que 51% des gens dans 26 pays s’informent par les réseaux sociaux, dont 44% par Facebook, et que 12% en ont fait leur première source d’information.[h4]Un Français sur deux consulte Facebook[/h4]

En France, un Français sur deux consulte Facebook, surtout sur mobile, et peut y passer plusieurs heures par semaine.

Aucun des 1,7 milliard d’utilisateurs ne voit les mêmes informations dans son "newsfeed" (fil d’actualités), qui compile les messages de ses "amis": un mélange de commentaires personnels et d’articles partagés, provenant aussi bien de grands médias que de blogs inconnus.[h4]Seuls 10 % des messages sont lus[/h4]

Entre les milliers de messages produits par ses amis, impossible de tout lire: c’est l’algorithme de Facebook qui, pour chacun, classe ceux placés en haut de page. Et donc ceux qui seront vus, car en moyenne l’utilisateur ne lit que 200 des 2 000 messages de son fil.

Les utilisateurs ignorent le plus souvent l’existence et les critères de ce tri, qui ont changé sans cesse en 10 ans d’existence. En juin, Facebook a brusquement décidé de privilégier les messages personnels au détriment des partages d’articles, diminuant la place des médias classiques.[h4]Un flux personnalisé[/h4]

Outre la chronologie, l’ordre des posts est déterminé par trois critères clés, explique le réseau: les interactions avec l’auteur et ses posts précédents (nombre de "like", temps de lecture, ouverture des liens, commentaires, partages...), le type de médias (vidéos...) et la popularité du post auprès des autres utilisateurs.

Chaque fois qu’on consulte sa page Facebook, l’algorithme recalcule un "newsfeed" personnalisé: deux personnes ayant les mêmes 400 amis n’auront pas du tout le même fil.

 

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook

 

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/9bfb957f-608f-40c6-ac07-416020ef853d/LRL_v0_13b/photo-afp-1454186479.jpg Photo AFP

[h4]Qui contrôle Facebook?

[/h4]

 

 

 

Cet ordre personnalisé correspond à ce que les utilisateurs choisiraient en mode manuel, assure Facebook, études à l’appui. Le succès est là.

Sauf que Facebook peut censurer: les contenus contraires à sa charte (pornographie, nudité, violence...) signalés par des utilisateurs sont alors retirés, oeuvres d’art exceptées. Pour la pédophilie et la propagande terroriste, Facebook intervient de lui-même.

Un pouvoir qui choque les milieux politiques et culturels. "Qui contrôle Facebook", ont demandé mardi dans une tribune publiée dans Le Monde Manuel Alduy (ex-directeur du cinéma de Canal+) et la députée PS Karine Berger. "Qui vérifie, et, le cas échéant, sanctionne le filtrage de nos expériences par le géant américain? Personne", dénoncent-ils, mettant en cause une "grille de valeurs morales".[h4]Beaucoup s'informent seulement via Facebook[/h4]

Autre critique, une information sans hiérarchie et qui enferme les lecteurs dans leurs convictions. "Beaucoup de gens consultent Facebook sans se rendre compte qu’ils s’informent comme cela. Et personne ne voit la même chose, alors que la page d’accueil du Monde est la même pour tous", relève Alice Antheaume, de l’Ecole de journalisme de Sciences-Po, qui souligne le manque de transparence de l’algorithme.

Son poids sur la façon dont on s’informe pourrait même jouer un rôle à l’approche des élections françaises ou américaines, a-t-elle averti.

"Nous avons constaté des confusions dans la hiérarchisation des sources d’information entre les médias et les blogs", renchérit Arnaud Mercier, professeur et spécialiste en communication.[h4]Le risque? Recevoir les "mêmes genres" d'infos[/h4]

"Nous avons aussi constaté une très forte polarisation des contenus recommandés par Facebook: en cliquant sur certains contenus, au bout de 8 jours, on ne reçoit plus que des articles" de la même tendance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité §Jes257LV

C'est le moyen de faire croire au bas peuple qu'il a de l'importance balzout.gif.091b2e3e02beb30afd145e306a5a5410.gif

Et avoir 5000 amis qu'ils ne verront jamais anthony921.gif.1eb680e9ad53cef1b1a9e1562052bbdd.gif

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