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Politique

Le topic d'Eric Zemmour


Invité §viv831vn
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Messages recommandés

Invité §wrk515bx

Tout n'est pas blanc ou noir, vidéo très intéressante :

 

//www.youtube.com/watch?v=POpyLGJeLtM?version=3&hl=fr_FR

 

https://www.youtube.com/watch? [...] OpyLGJeLtM

 

 

très intéressant :jap:

 

 

 

//www.youtube.com/watch?v=0INwWirFZyY?hl=fr_FR&version=3

 

 

 

cte demontage en règle :buzz:

 

 

c'est le problème des "gauchos", ils sont vraiment les idiots utile du système. :o

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très intéressant :jap:

 

 

 

 

 

 

cte demontage en règle :buzz:

 

 

c'est le problème des "gauchos", ils sont vraiment les idiots utile du système. :o

 

Je dirais plutôt qu'ils sont heureux de tout détruire mais viennent ensuite pleurnicher que le système est zinjuste ...

exemple 1 : on détruit les frontières, puis : ouin les immigrés sont discriminés, y zont pas de papiers

exemple 2 : on détruit la famille, puis : ouin les femmes seules c'est trop zinjuste, salauds d'hommes qui virent leurs grognasses pour prendre des jeunettes

tout est comme ça, des gens sans aucune cohérence, que des bons sentiments très dangereux.

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Invité §Fan163fv

Quand un intellectuel du talent de Zemmour marche sur les platebandes des politiciens au pouvoir pour éclairer le grand public ça fait tâche.

Etonnant de voir tant de tumulte sur un livre. 1433554325_thebiglebowski.gif.200126ad614ba9f7bf1a3994a2a40d53.gif Tant d'énergie déployée pour descendre le vilain petit canard qui visiblement ose faire l'état des lieux des erreurs du passés et du présent.

Je viens de recevoir le livre mais c'est un cadeau d'anniversaire donc je ne commencerai la lecture que dans quelques jours. J'ai hâte. :love:

En tous cas s'il est bon(ce dont je ne doute pas un seul instant vu le tintamarre et les qualités de Zemmour) cela fera un bon cadeau de Noel à offrir. Désolés Manu. :bah::W

 

Après, concernant pour le moment ce qu'il en est dit, je trouve assez réducteur cette manie en France que l'on a de mettre l'accent essentiellement sur quelques propos pour faire diversion sur l'essentiel, voir quelques mots. Un autre exemple, le livre de Valérie Trierveiller que la presse aurait tendance à résumer en trois mots; les sans dent.

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Invité §Son171cr

 

 

Qu'est-ce que je disais ? :W

 

La différence avec Dieudonné c'est que Zemmour a un discours très intellectuel, qu'on soit d'accord avec lui ou pas, Zemmour a de la culture et est ouvert à tout débat, Valls est un gueulard pro Israël (de part ma femme ©) absolument pas objectif, qu'il vienne débattre avec Zemmour on va se marrer :W

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Invité §Fan163fv

L’événement de cette rentrée « littéraire » n’aura finalement été ni Emmanuel Carrère, ni aucun autre romancier, ni même Valérie Trierweiler, ni même encore le Nobel attribué à Modiano, mais Eric Zemmour. Et quel événement ! Un succès de librairie certes, avec 5 000 exemplaires de son Suicide français écoulés au quotidien, mais plus encore un spectacle hallucinant : un fauve lâché sur les plateaux télé, un tigre mangeur d’hommes impossible à dresser, un redresseur de torts qui a toujours raison, un panzer effrayant sur qui des soldats déguenillés vident leurs chargeurs sans pouvoir l’arrêter. Quelle charge, mes aïeux !

Ils se mettent à trois, quatre, cinq, six dans les studios ! Ils ironisent, se moquent, sortent l’artillerie lourde : racisme, sexisme, pétainisme, révisionnisme, antisémitisme même (Attali), rien à faire ! Ça passe à côté et quand ça touche, ça ricoche ! Les pousse-cailloux de la plume n’en reviennent pas. Il leur faut généralement une seule bastos bien placée pour exécuter un mal-pensant à la télé – la routine, le travail de bourreau proprement exécuté. Avec Zemmour, c’est la panique, le film d’horreur, Zombie à Canal +. On tire ? Le type se relève et continue d’avancer ! Avec le côté galopin en prime, celui des bougies d’anniversaire « farce et attrapes ». On lui souffle dessus, il se rallume immédiatement. Un diable. Il fait tout exploser : l’audience, le confort, le conformisme, les mensonges. Une grenade dégoupillée qui fait pif dans le PAF.

Sa chronique sur RTL s’appelait « Z comme Zemmour ». Et, vrai, il y a du Zorro chez ce vengeur sans masque. Même les « geeks » amateurs de jeux vidéo ont délaissé leur console pour lui. Sur le forum d’un site de jeu en ligne, les gamins ont abandonné Captain Commando, Bomberman et Snake pour suivre et commenter en direct les aventures de leur super-héros qu’ils appellent le Gladiateur ! Zemmour les venge, pas de doute là-dessus. L’avenir radieux du métissage et de la société ouverte qu’on leur vend tous les matins à la radio, ils le vivent déjà au quotidien. Mais chez eux, ça s’appelle chômage, précarité, violence, immigration.

Zemmour ne fait que poser un diagnostic qui a valeur d’évidence : la France a été saccagée au cours des quarante dernières années. Sciemment saccagée. Méthodiquement saccagée. Volontairement saccagée ! Qui peut encore croire que c’est un accident de parcours ?

Il suffit de lire le dernier bouquin de Plenel pour mesurer l’ampleur de la haine qui nous a condamnés. Lui, l’antireligieux par excellence, lui qui déteste les catholiques, lui qui trente ans après regrette encore que Mitterrand ait cédé sur l’école libre en 1984, en vient à louer l’islam et les musulmans, confessant au passage son amour des « sociétés multiculturelles de type américaine ». C’est évidemment le meilleur moyen que cette génération de gauchistes a trouvé pour en finir avec la France millénaire. Nulle générosité, nulle solidarité, nul amour de l’autre là-dedans : la haine brute des villages, des clochers, des paysans, des traditions, des pères de famille, des chasseurs du dimanche.

Le résultat, ce sont des communautés qui se regardent en chiens de faïence, qui se détestent en silence, qui élaborent mille stratégies pour s’éviter… jusqu’au moment où ces stratégies ne fonctionneront plus.

Le résultat, ce sont des « Français » qui partent faire le djihad et couper des têtes et qui reviennent tranquillement toucher leurs allocations. Le résultat, c’est un ministre qui affirme publiquement son souhait de voir un Kabyle à l’Elysée. Le résultat, c’est un mode de vie contesté, des tables sans porc dans les cantines des lycées publics, etc. D’un pays uni culturellement, on a fait une mosaïque, une auberge espagnole version McDonald’s : venez comme vous êtes, vous serez servi comme les autres. Beau résultat ! Il ne manque plus que la dernière étape pour que le crime soit parfait : la sécession politique après la culturelle, des petits Kosovo un peu partout.

Quant à l’honneur de la patrie, parlons-en. Quel Français n’est pas remué au fond de ses tripes par le spectacle de ses dirigeants faisant le voyage de Bruxelles (ou de Berlin) pour quémander des autorisations et se faire taper sur les doigts ? Certes, on ne demande pas la grandeur du temps de Louis XIV mais quand même ! Le Burkina Faso a plus de panache.

Un suicide donc, et même un suicide assisté. On a patiemment appris aux Français à aimer ce qu’ils détestaient et à détester ce qu’ils aimaient, comme le dit à peu près Marcel Gauchet. Qui dira la responsabilité écrasante de l’industrie du spectacle et des médias dans ce lavage de cerveau ?

Aujourd’hui, le peuple sort enfin de son coma. En la matière, le succès de Zemmour n’est qu’un symptôme au même titre que la percée du Front national. Mais toute la question est désormais de savoir si ce peuple peut encore agir ou s’il ne s’est réveillé que pour assister à son dernier souffle.

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Invité §did470je

L’événement de cette rentrée « littéraire » n’aura finalement été ni Emmanuel Carrère, ni aucun autre romancier, ni même Valérie Trierweiler, ni même encore le Nobel attribué à Modiano, mais Eric Zemmour. Et quel événement ! Un succès de librairie certes, avec 5 000 exemplaires de son Suicide français écoulés au quotidien, mais plus encore un spectacle hallucinant : un fauve lâché sur les plateaux télé, un tigre mangeur d’hommes impossible à dresser, un redresseur de torts qui a toujours raison, un panzer effrayant sur qui des soldats déguenillés vident leurs chargeurs sans pouvoir l’arrêter. Quelle charge, mes aïeux !

Ils se mettent à trois, quatre, cinq, six dans les studios ! Ils ironisent, se moquent, sortent l’artillerie lourde : racisme, sexisme, pétainisme, révisionnisme, antisémitisme même (Attali), rien à faire ! Ça passe à côté et quand ça touche, ça ricoche ! Les pousse-cailloux de la plume n’en reviennent pas. Il leur faut généralement une seule bastos bien placée pour exécuter un mal-pensant à la télé – la routine, le travail de bourreau proprement exécuté. Avec Zemmour, c’est la panique, le film d’horreur, Zombie à Canal +. On tire ? Le type se relève et continue d’avancer ! Avec le côté galopin en prime, celui des bougies d’anniversaire « farce et attrapes ». On lui souffle dessus, il se rallume immédiatement. Un diable. Il fait tout exploser : l’audience, le confort, le conformisme, les mensonges. Une grenade dégoupillée qui fait pif dans le PAF.

Sa chronique sur RTL s’appelait « Z comme Zemmour ». Et, vrai, il y a du Zorro chez ce vengeur sans masque. Même les « geeks » amateurs de jeux vidéo ont délaissé leur console pour lui. Sur le forum d’un site de jeu en ligne, les gamins ont abandonné Captain Commando, Bomberman et Snake pour suivre et commenter en direct les aventures de leur super-héros qu’ils appellent le Gladiateur ! Zemmour les venge, pas de doute là-dessus. L’avenir radieux du métissage et de la société ouverte qu’on leur vend tous les matins à la radio, ils le vivent déjà au quotidien. Mais chez eux, ça s’appelle chômage, précarité, violence, immigration.

Zemmour ne fait que poser un diagnostic qui a valeur d’évidence : la France a été saccagée au cours des quarante dernières années. Sciemment saccagée. Méthodiquement saccagée. Volontairement saccagée ! Qui peut encore croire que c’est un accident de parcours ?

Il suffit de lire le dernier bouquin de Plenel pour mesurer l’ampleur de la haine qui nous a condamnés. Lui, l’antireligieux par excellence, lui qui déteste les catholiques, lui qui trente ans après regrette encore que Mitterrand ait cédé sur l’école libre en 1984, en vient à louer l’islam et les musulmans, confessant au passage son amour des « sociétés multiculturelles de type américaine ». C’est évidemment le meilleur moyen que cette génération de gauchistes a trouvé pour en finir avec la France millénaire. Nulle générosité, nulle solidarité, nul amour de l’autre là-dedans : la haine brute des villages, des clochers, des paysans, des traditions, des pères de famille, des chasseurs du dimanche.

Le résultat, ce sont des communautés qui se regardent en chiens de faïence, qui se détestent en silence, qui élaborent mille stratégies pour s’éviter… jusqu’au moment où ces stratégies ne fonctionneront plus.

Le résultat, ce sont des « Français » qui partent faire le djihad et couper des têtes et qui reviennent tranquillement toucher leurs allocations. Le résultat, c’est un ministre qui affirme publiquement son souhait de voir un Kabyle à l’Elysée. Le résultat, c’est un mode de vie contesté, des tables sans porc dans les cantines des lycées publics, etc. D’un pays uni culturellement, on a fait une mosaïque, une auberge espagnole version McDonald’s : venez comme vous êtes, vous serez servi comme les autres. Beau résultat ! Il ne manque plus que la dernière étape pour que le crime soit parfait : la sécession politique après la culturelle, des petits Kosovo un peu partout.

Quant à l’honneur de la patrie, parlons-en. Quel Français n’est pas remué au fond de ses tripes par le spectacle de ses dirigeants faisant le voyage de Bruxelles (ou de Berlin) pour quémander des autorisations et se faire taper sur les doigts ? Certes, on ne demande pas la grandeur du temps de Louis XIV mais quand même ! Le Burkina Faso a plus de panache.

Un suicide donc, et même un suicide assisté. On a patiemment appris aux Français à aimer ce qu’ils détestaient et à détester ce qu’ils aimaient, comme le dit à peu près Marcel Gauchet. Qui dira la responsabilité écrasante de l’industrie du spectacle et des médias dans ce lavage de cerveau ?

Aujourd’hui, le peuple sort enfin de son coma. En la matière, le succès de Zemmour n’est qu’un symptôme au même titre que la percée du Front national. Mais toute la question est désormais de savoir si ce peuple peut encore agir ou s’il ne s’est réveillé que pour assister à son dernier souffle.

 

 

Source de ce torchon ?

:ange:

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Invité §Fan163fv

 

Source de ce torchon ?

:ange:

 

 

Si tu demandes sur ce ton et que tu commentes si peu le contenu, c'est que tu sais déjà.

Un bon texte réaliste drôle et imagé de Minute. :oui:

Mon dieu l'horreur absolue ! :o

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Si tu demandes sur ce ton et que tu commentes si peu le contenu, c'est que tu sais déjà.

Un bon texte réaliste drôle et imagé de Minute. :oui:

Mon dieu l'horreur absolue ! :o

 

 

Tu bosses de nuit toi non :??:

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Invité §Jul741RC

 

très intéressant :jap:

 

 

 

 

 

 

cte demontage en règle :buzz:

 

 

c'est le problème des "gauchos", ils sont vraiment les idiots utile du système. :o

 

c'te C. Autain... il faudrait qu'elle se trouve un mec pour la changer du "jambon à l'ail" à mon avis ça pourrait la rendre plus intelligente...

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A dit un faux oui ou pas ?

 

[h1]Européennes : Dupont-Aignan a proposé à Zemmour d'être candidat[/h1]Invité de Sud Radio dimanche, le président de « Debout la France » a affirmé avoir proposé au journaliste la tête de liste du mouvement souverainiste en Ile-de-France aux dernières élections européennes. Mais il a « préféré garder sa liberté journalistique », « il ne voulait pas ».

 

http://www.leparisien.fr/polit [...] 06%2Cd.d2s

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Invité §Jes257LV

[h2]Eric Zemmour : « Être le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté »[/h2]

 

 

 

- Un mois après la parution du Suicide français, Eric Zemmour accorde un long entretien à FigaroVox. L'occasion pour le polémiste de revenir sur les réactions suscitées par son livre, et sur sa vision de la société.

<hr />

Éric Zemmour est écrivain et journaliste. Il est l'un des éditorialistes du Figaro. Son dernier livre, Le Suicide français, vient de paraître.<hr />

 

 

 

FigaroVox: Le suicide français caracole en tête des ventes, mais suscite une vive controverse médiatique. Certains médias vous accusent d'être « homophobe », « islamophobe », « sexiste » et même de vouloir réhabiliter le régime de Vichy. Que vous inspirent ces critiques?

Eric ZEMMOUR: Que le ridicule ne tue pas! On est allé jusqu'à m'accuser de nier le génocide juif dont mes parents ou mes grands-parents auraient pu être victimes. Dès qu'on ne se couche pas devant la doxa, on est immédiatement accusé d'agresser une catégorie de personne. Dès qu'on tente d'analyser une société sans faire l'éloge de « la magnifique liberté, égalité, fraternité dans laquelle nous baignons », on est immédiatement taxé de racisme ou d'homophobie. Il n'y a rien à répondre à cela. Mes adversaires idéologiques ne me critiquent pas, ils m'invectivent pour cacher l'inanité de leurs arguments. Cela révèle que le débat en France est désormais impossible. Il a été remplacé par l'insulte.

J'ai toutes les raisons de vouer Vichy aux gémonies : mon grand-père aurait été déporté si les Allemands étaient entrés en Algérie.

Si les critiques qui vous sont adressées relèvent bien souvent du procès en sorcellerie, toutes ne sont pas forcément malhonnêtes. En quoi votre livre a-t-il pu être mal compris?

Il n'a pas été mal compris. Soit, il n'a pas été lu, soit il a été volontairement incompris. Consacrer quinze jours de polémique à Vichy alors que cela ne représente que sept pages de mon livre sur 540, relève de la malhonnêteté intellectuelle. Il s'agit d'une entreprise de délégitimation.

 

 

Comment défendre l'assimilation selon Vichy, un régime qui a institué le statut des juifs?

Je n'ai en aucun cas voulu réhabiliter Vichy. Encore une fois la réduction médiatique a transformé le propos de mon livre. En ce qui concerne l'assimilation, elle n'est pas née avec Pétain, mais avec la France et en particulier avec la République. Ne pouvant se reposer sur la figure rassembleuse du roi, celle-ci doit faire du droit et instaure la distinction entre Français et étrangers. Dans mon livre j'explique que l'historien Robert Paxton règle ses comptes avec la France et avec la République à travers Vichy. Selon lui, les Français auraient accepté de livrer des juifs étrangers parce qu'ils étaient trop assimilationnistes. Il reproche à Vichy d'avoir distingué juif français et juifs étrangers et nie cette distinction. Il ne s'agit donc pas de réhabiliter le régime de Vichy comme tous les imbéciles le répètent, mais de montrer qu'à partir de ce nœud gordien, on niera toutes distinctions entre Français et étrangers. C'est cette logique qui conduit aujourd'hui les associations à crier à la rafle du Vel d'Hiv dès que l'Etat renvoie un clandestin dans son pays d'origine. J'ai tenté de comprendre le fil idéologique qu'on avait déroulé depuis l'œuvre de Paxton. Pour cela, il a fallu que je prenne de la hauteur et de la distance notamment par rapport à mon histoire familiale. J'ai toutes les raisons de vouer Vichy aux gémonies: mon grand-père aurait été déporté si les Allemands étaient entrés en Algérie. Mais tout cela est difficile à résumer à la télévision.

 

 

A lecture de votre livre, on est frappé par votre capacité à tout conceptualiser. Etes-vous parfois tenté de tordre la réalité pour la faire entrer dans votre système de pensée?

Je ne tords pas la réalité. En revanche, il est vrai que je vais au bout de ma logique et que la réalité me donne parfois tort car la vie n'est pas toujours logique et demeure imprévisible. La réalité est plus indocile que la raison. Tous les grands stratèges militaires savent que la guerre réserve des surprises. Il en va de même dans le domaine des idées.

 

Jadis l'israélite qui voulait s'agréger au peuple français était valorisé, aujourd'hui il est au mieux brocardé, au pire agressé. On me reproche d'être trop français et on s'obstine à voir en moi le juif selon le raisonnement typique de l'antisémite. L'obsession raciale que les antiracistes prêtent aux autres est en réalité la leur ...

Vous ne faites aucune concession à la génération 68?

Ma critique en bloc de mai 68 est idéologique. Cela ne veut pas dire que je déteste tout dans la génération 68. Par exemple, je suis fan des Rolling stones! Ma chanson préférée est Sympathy for the Devil, l'incarnation même de l'esprit des années 60-70. Il y a beaucoup de choses que j'adore dans l'explosion juvénile de cette génération en particulier la musique et le cinéma. J'écris d'ailleurs que les succès d'aujourd'hui sont des films réactionnaires, mais qu'ils sont beaucoup moins réussis que les films nihiliste des années 70. Je préfère bien sûr les Valseuses à Bienvenue chez les Ch'tis. Le premier est un grand film tandis que le second est médiocre.

 

 

Pourquoi jouer autant la carte de provocation médiatique?

Il y a une nuance entre jouer le jeu de la provocation et provoquer. Je provoque à travers mes idées. C'est je crois le but de tout auteur. Sinon, pourquoi écrire? Pourquoi s'exprimer? En revanche, je ne joue pas. Bien qu'on prétende le contraire, je ne dis jamais telle ou telle phrase pour faire le buzz à la télévision. Je défends simplement les idées auxquelles je crois. Le journal Libération me reproche de surfer sur des idées nauséabondes pour faire parler de moi et faire de l'argent. C'est faux. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de défendre des idées avec sincérité, avec pugnacité? Pourquoi aurais-je des arrière-pensées mercantiles ou médiocres? Je trouve cette vision du débat assez triste. Personnellement, je reconnais à mes adversaires une certaine intégrité, je préfère les créditer « d'idées » plutôt que de leur faire des procès d'intentions.

 

Vous reconnaissez-pourtant qu'en vous retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, On est pas couché!, vous avez utilisé le système politico-médiatique pour mieux le subvertir? Le risque n'est-il pas de devenir vous-même un acteur de la société du spectacle que vous dénoncez?

Moi, j'ai des mains et parfois je me les salis. C'est le prix à payer pour faire avancer les idées auxquelles je crois.

 

Vous avez raison en ce qui concerne mes cinq années à On n'est pas couché. En me retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, j'ai découvert comment la société du spectacle était depuis 40 ans au service de l'idéologie antiraciste, féministe, islamophile, libre-échangiste et sans frontièriste! Avec cette émission, j'étais au cœur du réacteur. Petit à petit, j'ai compris qu'on pouvait retourner le système et le subvertir, ce que j'ai fait: d'abord naïvement, puis consciemment et volontairement. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par me faire virer. Mais ça n'a rien à voir avec le livre!

 

Certes, mais le personnage médiatique que vous êtes devenu fait parfois oublier l'intellectuel que souhaitez être. Vous aimez rappeler que le « capitalisme est révolutionnaire » … n'est-il pas en train de faire de Zemmour un produit comme les autres?

Peut-être. C'est le risque. Mais Marcel Proust réclamait à son éditeur de la réclame. C'était pourtant un pur esprit et un grand écrivain. Il n'y a pas de honte à vouloir être lu. On ne va pas me reprocher d'utiliser les moyens modernes qui sont à ma disposition alors que par ailleurs on m'accuse de vouloir revenir à la lampe à huile! Je reconnais que parfois, c'est salissant. A propos du Kantisme, Charles Péguy disait, « il a les mains purs, par malheur il n'a pas de mains. » Moi, j'ai des mains et parfois je me les salis. C'est le prix à payer pour faire avancer les idées auxquelles je crois.

 

Vous êtes devenu le porte-voix des classes populaires et vous ne manquez pas de dénoncer l'oligarchie médiatique. Vous en êtes pourtant un des membres?

Etre le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté. Je suis heureux que les gens m'interpellent dans la rue pour me le dire. J'ai l'impression d'être resté fidèle à mes origines sociales, de ne pas avoir trahi d'où je viens. Tout cela touche à des sentiments très profonds. Ma plus grande peur est effectivement de me couper du peuple et de rester enfermé dans ma tour d'ivoire médiatique. C'est un risque qu'il faut que je conjure. J'ignore encore comment.

 

On vous a reproché d'avoir « le complexe du juif assimilé »…

Jadis l'israélite qui voulait s'agréger au peuple français était valorisé, aujourd'hui il est au mieux brocardé, au pire agressé. On me reproche d'être trop français et on s'obstine à voir en moi le juif selon le raisonnement typique de l'antisémite. L'obsession raciale que les antiracistes prêtent aux autres est en réalité la leur. Je le démontre à travers le chapitre sur la France, black, blanc, beur. L'équipe de 1998 n'était pas plus métissée que celle de Platini en 1982 ou même celle de 1958. Le football français a toujours puisé, à l'instar de ce qui se passait dans les usines, dans l'immigration du moment, belge, polonaise, italienne, espagnole, kabyle, africaine. C'est le regard qu'on porte sur elle qui a changé. Kopa, Platini, Tigana ou Trésor étaient regardés comme des Français, pas des descendants de Polonais, Italiens, Espagnols, Antillais, Africains.

Peut-être y-a-t-il aussi une dimension sociale dans le rejet dont je suis l'objet? Comme, je suis le porte-voix des classes populaires et que j'en viens, je suis associé dans le mépris dans lequel une partie des élites tient celles-ci. Nous avons une preuve de plus de la validité de la thèse de l'historien et sociologue américain Christopher Lasch: les élites ont fait sécession du peuple et tout ce qui vient de celui-ci est méprisé et rejeté. Cela fait écho à la diabolisation du terme populiste. Qu'est-ce que le populisme si ce n'est le refus du peuple français d'accepter la dénaturation et la destruction de son mode et de son art de vivre. En réalité, le populisme est quelque chose de très noble: c'est Gabin en 1936!

Les polémiques ont servi d'écrans de fumée pour ne pas parler du cœur livre : une critique globale du libéralisme mondialisé dont l'immigration n'est qu'un élément.

Votre livre est avant tout un impitoyable réquisitoire contre le libéralisme sous toutes ses formes. Cela a finalement été très peu relevé…

Les polémiques ont servi d'écrans de fumée pour ne pas parler du cœur livre: une critique globale du libéralisme mondialisé dont l'immigration n'est qu'un élément. Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle du portrait que je fais de l'ancien président de Renault Louis Schweitzer? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle de mon chapitre sur l'entrée de la Chine dans l'OMC? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle des pages que je consacre à l'Euro? On me reproche de faire « mon cirque à la télévision », sauf que les passages importants de mon livre sont étrangement passés sous silence. Beaucoup de journalistes ne lisent pas ou lisent mal et éludent les questions qui fâchent réellement. Ils préfèrent jouer avec Vichy pour me délégitimer et surtout pour délégitimer ma critique de la globalisation.

 

Diriez-vous que vous êtes trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite?

Exactement, la gauche a abandonné le peuple et la droite a abandonné la nation. Moi, je cherche à m'adresser au peuple et je célèbre la nation. Mais ce côté inclassable finalement me convient. Je refuse de rentrer dans la cuisine politicienne. Je n'ai pas fait un livre de politicard, mais un livre politique, au sens idéologique du terme. L'UMP, le PS et le FN ne m'intéressent pas. Il y a beaucoup de lecteurs de gauche qui me lisent et qui aiment ce que j'écris et beaucoup de lecteurs de droite, notamment les vrais libéraux, qui n'aiment pas les idées que je défends. C'est d'ailleurs leur droit le plus strict. Ils ont le mérite d'être cohérents.

Pour moi, il n'y pas de formule intermédiaire : la République, ça reste, « assimile-toi ou rentre chez toi ! ». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain.

Alors qu'autrefois, vous mettiez votre critique de la modernité au service de l'idéal républicain (au sens où l'entendait les révolutionnaires de 1789), vous semblez aujourd'hui tenté par une vision plus identitaire de la France. Croyez-vous toujours en la République?

Si j'emploie moins le mot République que dans mes précédents livres, c'est d'abord parce qu'il a été retourné. Aujourd'hui, c'est Harlem Désir qui se dit républicain alors que SOS racisme a contribué à détruire la République. Il y a six mois, à l'occasion du trentième anniversaire de la Marche des beurs, il a déclaré: « Avant SOS racisme, avant la marche des beurs en France, c'était assimile-toi ou rentre chez toi. Avec la Marche des beurs et SOS Racisme, on a trouvé la formule intermédiaire. » Or, pour moi, il n'y pas de formule intermédiaire: la République, ça reste, « assimile-toi ou rentre chez toi! ». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain. La République d'Harlem Désir est le contraire de la République de Jules Ferry.

 

 

En fait, celle-ci pourrait être résumée en trois mots: citoyenneté, assimilation et laïcité. Malheureusement, tout cela n'existe plus. Tout cela est mort parce que les élites l'ont abandonnée et parce que des territoires entiers ont été submergés par l'immigration. L'assimilation républicaine fonctionne parfaitement avec des individus, mais ne peut pas fonctionner avec des peuples entiers. « Les territoires perdus de la République » racontés dans un livre devenu célèbre sont en réalité les territoires perdus de la France. La République, c'est la souveraineté de la nation. Quand la nation n'est plus souveraine, la République existe-t-elle encore? Il faut d'abord rétablir l'Etat nation. Ensuite, il faudra reconstruire la République.

 

Votre livre se termine par la phrase: « la France se meurt, la France est morte ». Un constat nihiliste?

Du nihilisme non, mais de la désespérance oui … Les maux sont tels qu'il n'y a plus de solutions pacifiques et raisonnables envisageables. Je ne vois plus d'issue.

Reconstruire demeure impossible. Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir [...] Les gens qui partagent mon diagnostic ne sont ni à la tête de l'Etat, ni dans la haute fonction publique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les médias.

Votre livre se propose de déconstruire les déconstructeurs. N'est-il pas plus urgent de reconstruire?

Non, reconstruire demeure impossible. Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir. Bien que minoritaire dans le peuple, l'idéologie dominante reste majoritaire chez les élites. Toutes les conséquences du nihilisme et de la désintégration des quarante dernières années n'ont pas été tirées. Ce n'est pas fini, nous n'avons pas encore touché le fond. Cela ne sert à rien de présenter des solutions, si nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Or, nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Les gens qui partagent mon diagnostic ne sont ni à la tête de l'Etat, ni dans la haute fonction publique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les médias. Nulle part.

 

Nicolas Dupont-Aignan vous a proposé d'être candidat aux européennes. Votre refus de vous engager n'est-il pas un peu lâche?

Aujourd'hui, ce serait contre-productif. La politique active nous enferme. Il faut rester au-dessus ou à côté pour mener le combat culturel. C'est une autre forme d'engagement auquel je m'emploie.

 

Mai 68 a d'abord été une victoire culturelle. Le succès de votre livre participe-t-il du « mai 68 conservateur » (Gaël Brustier)?

Je l'ignore. Mais le succès de ce livre prouve qu'une partie du peuple français ne veut pas mourir. Je ne sais comment cela va se traduire et si au bout du compte on se dirigera vers une vraie révolution culturelle. Mais c'est pour cela que j'écris. C'est pour cela que j'ai écrit Le suicide français.

http://stkr.es/p3w/18ga
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Invité §SD6628uT

A dit un faux oui ou pas ?

 

[h1]Européennes : Dupont-Aignan a proposé à Zemmour d'être candidat[/h1]Invité de Sud Radio dimanche, le président de « Debout la France » a affirmé avoir proposé au journaliste la tête de liste du mouvement souverainiste en Ile-de-France aux dernières élections européennes. Mais il a « préféré garder sa liberté journalistique », « il ne voulait pas ».

http://www.leparisien.fr/polit [...] 06%2Cd.d2s

C'est pas plus mal qu'il la garde alors :o

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[h2]Eric Zemmour : « Être le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté »[/h2]

 

 

 

- Un mois après la parution du Suicide français, Eric Zemmour accorde un long entretien à FigaroVox. L'occasion pour le polémiste de revenir sur les réactions suscitées par son livre, et sur sa vision de la société.

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Éric Zemmour est écrivain et journaliste. Il est l'un des éditorialistes du Figaro. Son dernier livre, Le Suicide français, vient de paraître.<hr />

 

 

 

FigaroVox: Le suicide français caracole en tête des ventes, mais suscite une vive controverse médiatique. Certains médias vous accusent d'être « homophobe », « islamophobe », « sexiste » et même de vouloir réhabiliter le régime de Vichy. Que vous inspirent ces critiques?

Eric ZEMMOUR: Que le ridicule ne tue pas! On est allé jusqu'à m'accuser de nier le génocide juif dont mes parents ou mes grands-parents auraient pu être victimes. Dès qu'on ne se couche pas devant la doxa, on est immédiatement accusé d'agresser une catégorie de personne. Dès qu'on tente d'analyser une société sans faire l'éloge de « la magnifique liberté, égalité, fraternité dans laquelle nous baignons », on est immédiatement taxé de racisme ou d'homophobie. Il n'y a rien à répondre à cela. Mes adversaires idéologiques ne me critiquent pas, ils m'invectivent pour cacher l'inanité de leurs arguments. Cela révèle que le débat en France est désormais impossible. Il a été remplacé par l'insulte.

J'ai toutes les raisons de vouer Vichy aux gémonies : mon grand-père aurait été déporté si les Allemands étaient entrés en Algérie.

Si les critiques qui vous sont adressées relèvent bien souvent du procès en sorcellerie, toutes ne sont pas forcément malhonnêtes. En quoi votre livre a-t-il pu être mal compris?

Il n'a pas été mal compris. Soit, il n'a pas été lu, soit il a été volontairement incompris. Consacrer quinze jours de polémique à Vichy alors que cela ne représente que sept pages de mon livre sur 540, relève de la malhonnêteté intellectuelle. Il s'agit d'une entreprise de délégitimation.

 

 

Comment défendre l'assimilation selon Vichy, un régime qui a institué le statut des juifs?

Je n'ai en aucun cas voulu réhabiliter Vichy. Encore une fois la réduction médiatique a transformé le propos de mon livre. En ce qui concerne l'assimilation, elle n'est pas née avec Pétain, mais avec la France et en particulier avec la République. Ne pouvant se reposer sur la figure rassembleuse du roi, celle-ci doit faire du droit et instaure la distinction entre Français et étrangers. Dans mon livre j'explique que l'historien Robert Paxton règle ses comptes avec la France et avec la République à travers Vichy. Selon lui, les Français auraient accepté de livrer des juifs étrangers parce qu'ils étaient trop assimilationnistes. Il reproche à Vichy d'avoir distingué juif français et juifs étrangers et nie cette distinction. Il ne s'agit donc pas de réhabiliter le régime de Vichy comme tous les imbéciles le répètent, mais de montrer qu'à partir de ce nœud gordien, on niera toutes distinctions entre Français et étrangers. C'est cette logique qui conduit aujourd'hui les associations à crier à la rafle du Vel d'Hiv dès que l'Etat renvoie un clandestin dans son pays d'origine. J'ai tenté de comprendre le fil idéologique qu'on avait déroulé depuis l'œuvre de Paxton. Pour cela, il a fallu que je prenne de la hauteur et de la distance notamment par rapport à mon histoire familiale. J'ai toutes les raisons de vouer Vichy aux gémonies: mon grand-père aurait été déporté si les Allemands étaient entrés en Algérie. Mais tout cela est difficile à résumer à la télévision.

 

 

A lecture de votre livre, on est frappé par votre capacité à tout conceptualiser. Etes-vous parfois tenté de tordre la réalité pour la faire entrer dans votre système de pensée?

Je ne tords pas la réalité. En revanche, il est vrai que je vais au bout de ma logique et que la réalité me donne parfois tort car la vie n'est pas toujours logique et demeure imprévisible. La réalité est plus indocile que la raison. Tous les grands stratèges militaires savent que la guerre réserve des surprises. Il en va de même dans le domaine des idées.

 

Jadis l'israélite qui voulait s'agréger au peuple français était valorisé, aujourd'hui il est au mieux brocardé, au pire agressé. On me reproche d'être trop français et on s'obstine à voir en moi le juif selon le raisonnement typique de l'antisémite. L'obsession raciale que les antiracistes prêtent aux autres est en réalité la leur ...

Vous ne faites aucune concession à la génération 68?

Ma critique en bloc de mai 68 est idéologique. Cela ne veut pas dire que je déteste tout dans la génération 68. Par exemple, je suis fan des Rolling stones! Ma chanson préférée est Sympathy for the Devil, l'incarnation même de l'esprit des années 60-70. Il y a beaucoup de choses que j'adore dans l'explosion juvénile de cette génération en particulier la musique et le cinéma. J'écris d'ailleurs que les succès d'aujourd'hui sont des films réactionnaires, mais qu'ils sont beaucoup moins réussis que les films nihiliste des années 70. Je préfère bien sûr les Valseuses à Bienvenue chez les Ch'tis. Le premier est un grand film tandis que le second est médiocre.

 

 

Pourquoi jouer autant la carte de provocation médiatique?

Il y a une nuance entre jouer le jeu de la provocation et provoquer. Je provoque à travers mes idées. C'est je crois le but de tout auteur. Sinon, pourquoi écrire? Pourquoi s'exprimer? En revanche, je ne joue pas. Bien qu'on prétende le contraire, je ne dis jamais telle ou telle phrase pour faire le buzz à la télévision. Je défends simplement les idées auxquelles je crois. Le journal Libération me reproche de surfer sur des idées nauséabondes pour faire parler de moi et faire de l'argent. C'est faux. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de défendre des idées avec sincérité, avec pugnacité? Pourquoi aurais-je des arrière-pensées mercantiles ou médiocres? Je trouve cette vision du débat assez triste. Personnellement, je reconnais à mes adversaires une certaine intégrité, je préfère les créditer « d'idées » plutôt que de leur faire des procès d'intentions.

 

Vous reconnaissez-pourtant qu'en vous retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, On est pas couché!, vous avez utilisé le système politico-médiatique pour mieux le subvertir? Le risque n'est-il pas de devenir vous-même un acteur de la société du spectacle que vous dénoncez?

Moi, j'ai des mains et parfois je me les salis. C'est le prix à payer pour faire avancer les idées auxquelles je crois.

 

Vous avez raison en ce qui concerne mes cinq années à On n'est pas couché. En me retrouvant dans l'émission de Laurent Ruquier, j'ai découvert comment la société du spectacle était depuis 40 ans au service de l'idéologie antiraciste, féministe, islamophile, libre-échangiste et sans frontièriste! Avec cette émission, j'étais au cœur du réacteur. Petit à petit, j'ai compris qu'on pouvait retourner le système et le subvertir, ce que j'ai fait: d'abord naïvement, puis consciemment et volontairement. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par me faire virer. Mais ça n'a rien à voir avec le livre!

 

Certes, mais le personnage médiatique que vous êtes devenu fait parfois oublier l'intellectuel que souhaitez être. Vous aimez rappeler que le « capitalisme est révolutionnaire » … n'est-il pas en train de faire de Zemmour un produit comme les autres?

Peut-être. C'est le risque. Mais Marcel Proust réclamait à son éditeur de la réclame. C'était pourtant un pur esprit et un grand écrivain. Il n'y a pas de honte à vouloir être lu. On ne va pas me reprocher d'utiliser les moyens modernes qui sont à ma disposition alors que par ailleurs on m'accuse de vouloir revenir à la lampe à huile! Je reconnais que parfois, c'est salissant. A propos du Kantisme, Charles Péguy disait, « il a les mains purs, par malheur il n'a pas de mains. » Moi, j'ai des mains et parfois je me les salis. C'est le prix à payer pour faire avancer les idées auxquelles je crois.

 

Vous êtes devenu le porte-voix des classes populaires et vous ne manquez pas de dénoncer l'oligarchie médiatique. Vous en êtes pourtant un des membres?

Etre le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté. Je suis heureux que les gens m'interpellent dans la rue pour me le dire. J'ai l'impression d'être resté fidèle à mes origines sociales, de ne pas avoir trahi d'où je viens. Tout cela touche à des sentiments très profonds. Ma plus grande peur est effectivement de me couper du peuple et de rester enfermé dans ma tour d'ivoire médiatique. C'est un risque qu'il faut que je conjure. J'ignore encore comment.

 

On vous a reproché d'avoir « le complexe du juif assimilé »…

Jadis l'israélite qui voulait s'agréger au peuple français était valorisé, aujourd'hui il est au mieux brocardé, au pire agressé. On me reproche d'être trop français et on s'obstine à voir en moi le juif selon le raisonnement typique de l'antisémite. L'obsession raciale que les antiracistes prêtent aux autres est en réalité la leur. Je le démontre à travers le chapitre sur la France, black, blanc, beur. L'équipe de 1998 n'était pas plus métissée que celle de Platini en 1982 ou même celle de 1958. Le football français a toujours puisé, à l'instar de ce qui se passait dans les usines, dans l'immigration du moment, belge, polonaise, italienne, espagnole, kabyle, africaine. C'est le regard qu'on porte sur elle qui a changé. Kopa, Platini, Tigana ou Trésor étaient regardés comme des Français, pas des descendants de Polonais, Italiens, Espagnols, Antillais, Africains.

Peut-être y-a-t-il aussi une dimension sociale dans le rejet dont je suis l'objet? Comme, je suis le porte-voix des classes populaires et que j'en viens, je suis associé dans le mépris dans lequel une partie des élites tient celles-ci. Nous avons une preuve de plus de la validité de la thèse de l'historien et sociologue américain Christopher Lasch: les élites ont fait sécession du peuple et tout ce qui vient de celui-ci est méprisé et rejeté. Cela fait écho à la diabolisation du terme populiste. Qu'est-ce que le populisme si ce n'est le refus du peuple français d'accepter la dénaturation et la destruction de son mode et de son art de vivre. En réalité, le populisme est quelque chose de très noble: c'est Gabin en 1936!

Les polémiques ont servi d'écrans de fumée pour ne pas parler du cœur livre : une critique globale du libéralisme mondialisé dont l'immigration n'est qu'un élément.

Votre livre est avant tout un impitoyable réquisitoire contre le libéralisme sous toutes ses formes. Cela a finalement été très peu relevé…

Les polémiques ont servi d'écrans de fumée pour ne pas parler du cœur livre: une critique globale du libéralisme mondialisé dont l'immigration n'est qu'un élément. Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle du portrait que je fais de l'ancien président de Renault Louis Schweitzer? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle de mon chapitre sur l'entrée de la Chine dans l'OMC? Est-ce vraiment un hasard si personne ne me parle des pages que je consacre à l'Euro? On me reproche de faire « mon cirque à la télévision », sauf que les passages importants de mon livre sont étrangement passés sous silence. Beaucoup de journalistes ne lisent pas ou lisent mal et éludent les questions qui fâchent réellement. Ils préfèrent jouer avec Vichy pour me délégitimer et surtout pour délégitimer ma critique de la globalisation.

 

Diriez-vous que vous êtes trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite?

Exactement, la gauche a abandonné le peuple et la droite a abandonné la nation. Moi, je cherche à m'adresser au peuple et je célèbre la nation. Mais ce côté inclassable finalement me convient. Je refuse de rentrer dans la cuisine politicienne. Je n'ai pas fait un livre de politicard, mais un livre politique, au sens idéologique du terme. L'UMP, le PS et le FN ne m'intéressent pas. Il y a beaucoup de lecteurs de gauche qui me lisent et qui aiment ce que j'écris et beaucoup de lecteurs de droite, notamment les vrais libéraux, qui n'aiment pas les idées que je défends. C'est d'ailleurs leur droit le plus strict. Ils ont le mérite d'être cohérents.

Pour moi, il n'y pas de formule intermédiaire : la République, ça reste, « assimile-toi ou rentre chez toi ! ». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain.

Alors qu'autrefois, vous mettiez votre critique de la modernité au service de l'idéal républicain (au sens où l'entendait les révolutionnaires de 1789), vous semblez aujourd'hui tenté par une vision plus identitaire de la France. Croyez-vous toujours en la République?

Si j'emploie moins le mot République que dans mes précédents livres, c'est d'abord parce qu'il a été retourné. Aujourd'hui, c'est Harlem Désir qui se dit républicain alors que SOS racisme a contribué à détruire la République. Il y a six mois, à l'occasion du trentième anniversaire de la Marche des beurs, il a déclaré: « Avant SOS racisme, avant la marche des beurs en France, c'était assimile-toi ou rentre chez toi. Avec la Marche des beurs et SOS Racisme, on a trouvé la formule intermédiaire. » Or, pour moi, il n'y pas de formule intermédiaire: la République, ça reste, « assimile-toi ou rentre chez toi! ». Or, lorsque je tiens ce type de discours authentiquement républicain, on me traite d'antirépublicain. La République d'Harlem Désir est le contraire de la République de Jules Ferry.

 

 

En fait, celle-ci pourrait être résumée en trois mots: citoyenneté, assimilation et laïcité. Malheureusement, tout cela n'existe plus. Tout cela est mort parce que les élites l'ont abandonnée et parce que des territoires entiers ont été submergés par l'immigration. L'assimilation républicaine fonctionne parfaitement avec des individus, mais ne peut pas fonctionner avec des peuples entiers. « Les territoires perdus de la République » racontés dans un livre devenu célèbre sont en réalité les territoires perdus de la France. La République, c'est la souveraineté de la nation. Quand la nation n'est plus souveraine, la République existe-t-elle encore? Il faut d'abord rétablir l'Etat nation. Ensuite, il faudra reconstruire la République.

 

Votre livre se termine par la phrase: « la France se meurt, la France est morte ». Un constat nihiliste?

Du nihilisme non, mais de la désespérance oui … Les maux sont tels qu'il n'y a plus de solutions pacifiques et raisonnables envisageables. Je ne vois plus d'issue.

Reconstruire demeure impossible. Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir [...] Les gens qui partagent mon diagnostic ne sont ni à la tête de l'Etat, ni dans la haute fonction publique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les médias.

Votre livre se propose de déconstruire les déconstructeurs. N'est-il pas plus urgent de reconstruire?

Non, reconstruire demeure impossible. Les déconstructeurs sont toujours au pouvoir. Bien que minoritaire dans le peuple, l'idéologie dominante reste majoritaire chez les élites. Toutes les conséquences du nihilisme et de la désintégration des quarante dernières années n'ont pas été tirées. Ce n'est pas fini, nous n'avons pas encore touché le fond. Cela ne sert à rien de présenter des solutions, si nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Or, nous ne sommes pas d'accord sur le diagnostic. Les gens qui partagent mon diagnostic ne sont ni à la tête de l'Etat, ni dans la haute fonction publique, ni dans les grandes entreprises, ni dans les médias. Nulle part.

 

Nicolas Dupont-Aignan vous a proposé d'être candidat aux européennes. Votre refus de vous engager n'est-il pas un peu lâche?

Aujourd'hui, ce serait contre-productif. La politique active nous enferme. Il faut rester au-dessus ou à côté pour mener le combat culturel. C'est une autre forme d'engagement auquel je m'emploie.

 

Mai 68 a d'abord été une victoire culturelle. Le succès de votre livre participe-t-il du « mai 68 conservateur » (Gaël Brustier)?

Je l'ignore. Mais le succès de ce livre prouve qu'une partie du peuple français ne veut pas mourir. Je ne sais comment cela va se traduire et si au bout du compte on se dirigera vers une vraie révolution culturelle. Mais c'est pour cela que j'écris. C'est pour cela que j'ai écrit Le suicide français.

http://stkr.es/p3w/18ga

 

On peut en déduire que le"Suicide français" est un livre d'espoir.

Au vu de ses réponses, on ne peut pas lui souhaiter d'engagement politique maintenant, ce qu'il a fait :jap:

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Invité §Jes257LV

[h1]Élisabeth Lévy : Eric Zemmour, mai 68 et moi[/h1]

Ni Zemmourolâtre, ni Zemmourophobe, la patronne de Causeur s'interroge sur le succès du Suicide français. Elle dénonce le procès médiatique dont l'auteur est victime, y voyant une enième preuve du sectarisme de la gauche française.

La suite........

http://www.lefigaro.fr/vox/pol [...] et-moi.php

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Invité §log033Dw

Tiens, même Philippot l'a désavoué ce matin sur Vichy :o

 

 

 

 

 

On ne change pas une équipe qui gagne vinzoula.gif.d2fd7f3a73e1dcdf96593cc20d20bbf3.gif

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Invité §Son171cr

http://leplus.nouvelobs.com/co [...] rieux.html

VIDÉO. Clash sur LCI avec Zemmour : pourquoi la comparaison avec le FN le rend furieux

 

LE PLUS. Éric Zemmour n'apprécie pas la contradiction. Sur LCI, le polémiste s'en est pris violemment à la journaliste Audrey Crespo-Mara, qui l'interrogeait sur sa proximité avec les idées du Front national. Une assimilation insupportable, car elle le place face à une dérive intellectuelle, la sienne, qu'il se refuse à assumer, explique notre chroniqueur Olivier Picard.

 

Ce n’était qu’une interview parmi d’autres dans un plan média où les ondes et les supports n’ont pas d’odeur. En bon camelot de l’édition, Éric Zemmour ne pratique pas l’exclusive avec ces journalistes "paresseux", "peu intelligents" et "moutonniers", qu’il crucifie volontiers au gré de ses diatribes contre un système médiatique qui le nourrit.

 

Sur LCI, c’est en confiance que notre professionnel s’est même présenté sur le plateau d’Audrey Crespo-Mara, classée dans son petit répertoire personnel comme une professionnelle moins bornée que "les autres". Et là, déception ! Elle aussi est contaminée par la zemmourophobie ambiante.

 

Cette petite sotte ose lui poser la question qui lui donne des boutons. En substance : ne véhicule t-il pas, à sa façon, les idées du Front national ?

 

Quelle facilité désespérante ce sophisme journalistique inspiré par les commentaires élogieux de Jean-Marie et de Marine Le Pen sur son ouvrage ! À la niche Audrey ? Avec tous ces "journaleux" (comme disent les gracieux messieurs frontistes et parfois sarkozystes sur le web) qui montrent leurs crocs à chaque fois qu’on s’en prend au prêt-à-penser de gauche.

 

Il se sent insulté

 

Le Zorro qui pourfend le déclin français en même temps que la féminisation (supposée) de notre société n’en est pourtant pas à ce premier coup d’épée. Et avouons-le, d’un strict point de vue intellectuel, on ne peut lui reprocher de combattre un amalgame trop facile : un compliment de Le Pen ne fait pas forcément de vous un lepéniste. Dont acte.

 

Ce n’est pas son raisonnement défensif qui est intéressant dans cet épisode, mais sa réaction : Zemmour se sent insulté. Sali par l’assimilation de son propos à celui d’un pompier populiste et de sa progéniture, qui, pour manier très correctement le français à l’oral, n’ont jamais écrit une ligne qui mérite le moindre début de reconnaissance littéraire.

 

Une accusation intolérable. Tellement insupportable qu’il refuse de l’entendre, de la commenter, de s’en défendre. Une piqure de rappel qui lui provoque une allergie aux conséquences visuelles manifestes. Voilà l’auteur qui s’emporte et s’empourpre : trois ans de travail et 500 pages pour être réduit à ça.

 

Aaaaargh ! Il s’étrangle.

 

On pervertit son brio, son intelligence

 

Etonnant, quand même, cette sensibilité de jeune fille de la part d’un provocateur professionnel qui manie le raccourci assassin comme Elko Krisantem le lacet meurtrier dans SAS à Istanbul (oui, une référence digne de l’Académie…). Ah, ces petites fragilités qui dénoncent, au moment où on s’y attend le moins, des tempéraments qu’on croirait plus résistants (fussent-ils vichystes à l’occasion).

 

Alors Éric, "mon Riri" comme dirait le vrai-faux Le Pen chez Canteloup, on a ses vapeurs ? La petite crise d’urticaire en direct est anecdotique mais révélatrice. Zemmour ne veut pas accepter l’idée qu’il a perverti son brio, son intelligence et son incontestable talent d’écriture dans une construction intellectuelle misérable qui n’est pas à la hauteur de cet esprit agile.

 

Il ne peut admettre que sa réflexion – qu’on ne peut effectivement comparer aux rodomontades marinières – soit réduite à la cuisson des médias pour ne laisser échapper de la marmite qu’un parfum de rance et même des effluves de pourriture.

 

Quelle déchéance finale pour l’analyste, prêt à parler comme une petite frappe simpliste pour qu’on l’écoute mais qui veut conserver sa respectabilité d’éditorialiste ménagée au-delà du raisonnable par ses indulgents confrères ?

 

Il faut assumer, maintenant

 

C’est injuste ? Sûrement, mais Zemmour – il le sait – ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

 

C’est lui qui a choisi il y a quelques années le créneau de la transgression choc. Lui qui l’a consciencieusement exploité sans états d’âme. Lui qui a trahi de façon éhontée toute nuance pour se faire le Musclor du renversement des tabous. Lui qui a caricaturé sa propre pensée, mâle proclamé travesti en mâle rédempteur auto-désigné. Lui qui a osé faire le coup de poing violent et discriminant dans la bataille des idées sans se soucier du mal qu’il pouvait répandre dans des esprits plus faibles que le sien.

 

Alors mon Riri, on mollit ? C’est un peu tard, mon garçon. Il faut assumer, maintenant.

 

Ah ce n’est pas très reluisant quand on se regarde dans le miroir médiatique, d’y découvrir l’image d’un supplétif populiste. Ce n’est pas très enthousiasmant de lire à travers les lignes des critiques, la promesse d’un destin à la Rebatet qui ne laisse même pas espérer celui d’un Céline. 500 pages pour mériter ça? 500 pages résumées en une question vulgaire? 500 pages compressées en deux lettres : FN ?

 

Mais la littérature fait très court parfois pour happer l’esprit d’une œuvre et pour identifier son sens le plus épuré. C’est une sentence à un coup qui vise le cœur à chaque fois. Pan dans le mille. Zemmour le sait bien. Il sait bien que tous les best-sellers du monde n’y changeront rien. Et ça le rend fou.

 

//www.youtube.com/embed/U6345WYyn7k

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VIDÉO. Clash sur LCI avec Zemmour : pourquoi la comparaison avec le FN le rend furieux

 

LE PLUS. Éric Zemmour n'apprécie pas la contradiction. Sur LCI, le polémiste s'en est pris violemment à la journaliste Audrey Crespo-Mara, qui l'interrogeait sur sa proximité avec les idées du Front national. Une assimilation insupportable, car elle le place face à une dérive intellectuelle, la sienne, qu'il se refuse à assumer, explique notre chroniqueur Olivier Picard.

 

Ce n’était qu’une interview parmi d’autres dans un plan média où les ondes et les supports n’ont pas d’odeur. En bon camelot de l’édition, Éric Zemmour ne pratique pas l’exclusive avec ces journalistes "paresseux", "peu intelligents" et "moutonniers", qu’il crucifie volontiers au gré de ses diatribes contre un système médiatique qui le nourrit.

 

Sur LCI, c’est en confiance que notre professionnel s’est même présenté sur le plateau d’Audrey Crespo-Mara, classée dans son petit répertoire personnel comme une professionnelle moins bornée que "les autres". Et là, déception ! Elle aussi est contaminée par la zemmourophobie ambiante.

 

Cette petite sotte ose lui poser la question qui lui donne des boutons. En substance : ne véhicule t-il pas, à sa façon, les idées du Front national ?

 

Quelle facilité désespérante ce sophisme journalistique inspiré par les commentaires élogieux de Jean-Marie et de Marine Le Pen sur son ouvrage ! À la niche Audrey ? Avec tous ces "journaleux" (comme disent les gracieux messieurs frontistes et parfois sarkozystes sur le web) qui montrent leurs crocs à chaque fois qu’on s’en prend au prêt-à-penser de gauche.

 

Il se sent insulté

 

Le Zorro qui pourfend le déclin français en même temps que la féminisation (supposée) de notre société n’en est pourtant pas à ce premier coup d’épée. Et avouons-le, d’un strict point de vue intellectuel, on ne peut lui reprocher de combattre un amalgame trop facile : un compliment de Le Pen ne fait pas forcément de vous un lepéniste. Dont acte.

 

Ce n’est pas son raisonnement défensif qui est intéressant dans cet épisode, mais sa réaction : Zemmour se sent insulté. Sali par l’assimilation de son propos à celui d’un pompier populiste et de sa progéniture, qui, pour manier très correctement le français à l’oral, n’ont jamais écrit une ligne qui mérite le moindre début de reconnaissance littéraire.

 

Une accusation intolérable. Tellement insupportable qu’il refuse de l’entendre, de la commenter, de s’en défendre. Une piqure de rappel qui lui provoque une allergie aux conséquences visuelles manifestes. Voilà l’auteur qui s’emporte et s’empourpre : trois ans de travail et 500 pages pour être réduit à ça.

 

Aaaaargh ! Il s’étrangle.

 

On pervertit son brio, son intelligence

 

Etonnant, quand même, cette sensibilité de jeune fille de la part d’un provocateur professionnel qui manie le raccourci assassin comme Elko Krisantem le lacet meurtrier dans SAS à Istanbul (oui, une référence digne de l’Académie…). Ah, ces petites fragilités qui dénoncent, au moment où on s’y attend le moins, des tempéraments qu’on croirait plus résistants (fussent-ils vichystes à l’occasion).

 

Alors Éric, "mon Riri" comme dirait le vrai-faux Le Pen chez Canteloup, on a ses vapeurs ? La petite crise d’urticaire en direct est anecdotique mais révélatrice. Zemmour ne veut pas accepter l’idée qu’il a perverti son brio, son intelligence et son incontestable talent d’écriture dans une construction intellectuelle misérable qui n’est pas à la hauteur de cet esprit agile.

 

Il ne peut admettre que sa réflexion – qu’on ne peut effectivement comparer aux rodomontades marinières – soit réduite à la cuisson des médias pour ne laisser échapper de la marmite qu’un parfum de rance et même des effluves de pourriture.

 

Quelle déchéance finale pour l’analyste, prêt à parler comme une petite frappe simpliste pour qu’on l’écoute mais qui veut conserver sa respectabilité d’éditorialiste ménagée au-delà du raisonnable par ses indulgents confrères ?

 

Il faut assumer, maintenant

 

C’est injuste ? Sûrement, mais Zemmour – il le sait – ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

 

C’est lui qui a choisi il y a quelques années le créneau de la transgression choc. Lui qui l’a consciencieusement exploité sans états d’âme. Lui qui a trahi de façon éhontée toute nuance pour se faire le Musclor du renversement des tabous. Lui qui a caricaturé sa propre pensée, mâle proclamé travesti en mâle rédempteur auto-désigné. Lui qui a osé faire le coup de poing violent et discriminant dans la bataille des idées sans se soucier du mal qu’il pouvait répandre dans des esprits plus faibles que le sien.

 

Alors mon Riri, on mollit ? C’est un peu tard, mon garçon. Il faut assumer, maintenant.

 

Ah ce n’est pas très reluisant quand on se regarde dans le miroir médiatique, d’y découvrir l’image d’un supplétif populiste. Ce n’est pas très enthousiasmant de lire à travers les lignes des critiques, la promesse d’un destin à la Rebatet qui ne laisse même pas espérer celui d’un Céline. 500 pages pour mériter ça? 500 pages résumées en une question vulgaire? 500 pages compressées en deux lettres : FN ?

 

Mais la littérature fait très court parfois pour happer l’esprit d’une œuvre et pour identifier son sens le plus épuré. C’est une sentence à un coup qui vise le cœur à chaque fois. Pan dans le mille. Zemmour le sait bien. Il sait bien que tous les best-sellers du monde n’y changeront rien. Et ça le rend fou.

 

//www.youtube.com/embed/U6345WYyn7k

 

Je me demande ce que vient faire riri et Canteloup là dedans (ça passe sur tf1 entre deux plages de pub de 30min après la messe de désinformation ?), le gars se saborde lui-même avec ses références hors sujet :??:

Encore une fois tout un baratin pour insulter les 25% de f-rançais qui votent fn ... ça finit même en "rance et effluves de pourriture" :lol:

nauséabond ne suffisait plus, on attend avec impatience les nouveaux éléments de langage :love:

Edit : je viens de lire la vidéo témoignage et pièce à conviction, la question était sur Soral et non sur le FN :??: Soral est au FN ? :??: Vachement sympa de comparer Zemmour à Soral ...

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J'ai pas regarde la video, mais la redaction de l'article sent bon le hippie bien gauchiso-pensant.

Les commentaires des lecteurs rattrappent bien coup, d'ailleurs.

 

Je m'inquietes de plus en plus des derives actuelles en tous cas. Bientot, il ne sera plus permis en France d'emettre le moindre jugement un tant soit peu negatif sur certains sujets. Remarquez, c'est deja le cas, en fait...

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J'ai pas regarde la video, mais la redaction de l'article sent bon le hippie bien gauchiso-pensant.

 

Et puis c'est tellement médiocre ce genre de personne installée bien confortablement dans la pensée unique dominante, qui essaye d'en rajouter une couche, c'est pas facile, et se permet de se moquer de personnes qui se font insulter à tous les instants pour leurs idées, tout en leur reprochant de ne pas "assumer" alors que le gars :

 

- écrit un livre

- fais des éditos

- se déplace sur tous les plateaux face à des contradicteurs pour se faire insulter

 

"il n'assume pas" :lol:

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Invité §Jes257LV

J'ai pas regarde la video, mais la redaction de l'article sent bon le hippie bien gauchiso-pensant.

Les commentaires des lecteurs rattrappent bien coup, d'ailleurs.

 

Je m'inquietes de plus en plus des derives actuelles en tous cas. Bientot, il ne sera plus permis en France d'emettre le moindre jugement un tant soit peu negatif sur certains sujets. Remarquez, c'est deja le cas, en fait...

:bien:

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Je ne suis pas pro Zemmour, mais j'ai vue cette vidéo et le personnage se défend très bien, en faite ce n'est même pas une défense car la journaliste se met elle même dans une position qui ne lui rend pas service, elle vient avec les éternels questions et sous entendu qu'on a déjà maintes fois entendu à la télévision et à la radio, en gros pour cette femme Zemmour est raciste, voir misogyne (tant qu'a faire) et qu'il est "important" que les gens qui regardent encore cette connerie abrutissante de télévision, l'impriment bien dans leur esprit, comme Jean-Marie Lepen le raciste qui a renvoyé les arabes et les noirs chez eux, Dieudonné l'antisémite, Soral le nazi etc ...

 

En fait dès le début de la vidéo j'ai surtout remarqué qu'il y avait deux qualités de discours, l'un digne d'une coure d'école au collège, et l'autre en attente de question intellectuellement de qualité, d'ailleurs Zemmour le dit très bien "vos questions sont stupide" et c'est vrai.

 

"Vous êtes proche des idées de Soral vous l'avez dit vous même ..."

"Que pensez vous de la position de Jean-Marie Lepen à ce sujet ?"

 

Quand on est en face d'un personnage comme Zemmour ce ne sont pas des questions de ce genre qu'on lui pose à moins de vouloir se faire ridiculiser, car c'est vraiment ce qui est arrivé à cette femme de mon avis.

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Invité §fre006jY

Vidéo:

Je serais d'accord avec Zemmour sur un point cette journaliste fait peine à voir...

le journalisme touche le fond.

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Invité §wrk515bx

http://www.panamza.com/061214- [...] ans-colons

 

 

[h1]Zemmour, cet admirateur d’Israël pour qui les Français musulmans sont des « colons »[/h1]

INFO PANAMZA. Découvrez la dernière déclaration antimusulmane du crypto-communautariste Éric Zemmour.

 

 

 

À la maison, il mange kasher.

 

Il a deux vaisselles séparées, une pour la viande, l'autre pour le lait, car dans la Torah il est dit : "Tu ne mangeras pas l'agneau dans le lait de sa mère". Jean-François Copé n'en revenait pas, lorsque Zemmour lui a raconté les deux vaisselles. Dehors, notre homme mange de tout. Sauf du porc. "Je n'aime pas." Ah ? Même le Bellota ? "Je pense que j'ai sublimé l'interdit par le goût." Il ne croit pas en Dieu, mais il fait quand même la prière à la synagogue. Et les fêtes religieuses. Et les bar-mitsva des garçons.

 

On aperçoit une chaîne en or jaune sous sa chemise, on lui demande ce qui y pend, il sort un petit Sefer Torah, les rouleaux du texte saint.

 

Anna Cabana, Le Point, 02.10.14

 

Évoquant la ville de Béziers, Zemmour a ainsi comparé ses citoyennes voilées à des "conquérants" et des "Sarrasins".

 

 

Dix jours plus tôt, l'homme était l'invité de la chaîne suisse RTS. Face à Jean Ziegler, le polémiste du Figaro revint sur sa perception de l'islam de France en dénonçant (à 25') le "communautarisme colonialiste" des Français musulmans.

 

http://www.rts.ch/play/tv/infr [...] id=6333404

 

Détail passé sous silence par la plupart de ses détracteurs médiatiques : Zemmour cultive une fascination feutrée pour le régime colonial israélien. Extrait d'un récent article de Panamza à son sujet :

 

 

 

Pour qui roule Zemmour, hormis lui-même?

Régulièrement, éditorialistes et advesaires idéologiques présentent ce promoteur du "choc des civilisations" comme le partisan -ou l'idiot utile- de Marine Le Pen.

Une "allié objectif" n'est pourtant jamais nommé : l'ultra-sionisme.

Dès 1986, Edward Saïd, universitaire américano-palestinien aujourd'hui décédé, fut l'un des premiers intellectuels de renom à discerner et mettre en lumière un phénomène absent des plateaux-débats en France: l'entretien, à partir de la fin des années 70 et sous couvert de "lutte contre le terrorisme", du racisme anti-arabe et anti-musulman par la mouvance sioniste internationale.

Zemmour et Israël? C'est l'histoire d'une admiration secrète.

En 2011, l'homme était interrogé sur Radio Courtoisie au sujet du "conflit israélo-palestinien".

 

 

Si Zemmour -déjà réputé pour sa critique du Crif (grossièrement communautariste)- brocarde le "patriotisme israélien" incarné par BHL, il fustige également la critique d'Israël représentée par Rony Brauman ou Stéphane Hessel et qualifiée de "gaucho-palestinisme" (expression propagée, depuis les années 90, par l'association France-Israël de l'ultra-sioniste et crypto-frontiste Gilles-William Goldnadel).

Chose méconnue, le chantre de la France de jadis fait ainsi l'éloge de la "souveraineté d'Israël" allant -sans rire- jusqu'à comparer positivement l'armée d'occupation israélienne aux armées révolutionnaires françaises de "1792". La Palestine? À l'instar de Goldnadel et des radicaux pro-israéliens, Zemmour estime que ce peuple n'existait pas avant 1948. Seuls "des gens qui se considéraient comme Arabes" étaient présents sur le sol qui deviendra l'État d'Israël.

Nulle surprise, dès lors, à voir l'admirateur du régime colonial et ségrégationniste de Tel Aviv reprocher à Pascal Boniface de "trop parler" de la question israélo-palestinienne : c'était en 2011, chez Laurent Ruquier.

Nulle surprise, non plus, à constater son air penaud quand il fut interrogé, en novembre 2012, sur une prestation stupéfiante de Benyamin Netanyahou. À Toulouse et face à François Hollande, le Premier ministre israélien avait transformé un hommage aux victimes de la sombre affaire Merah en meeting électoral et nationaliste. Réaction de Zemmour, d'ordinaire loquace et cinglant pour critiquer ou brocarder tout dirigeant politique? Après un long silence ponctué d'un sourire embarrassé, le minimum syndical ("C'est très compliqué…") aussitôt suivi d'une digression sur la propagande "salafiste, anti-israélienne et anti-juive" en banlieue.

Rappel : Éric Zemmour doit sa popularité fulgurante à deux personnages-clés de la mouvance sioniste hexagonale. D'un côté, Catherine Barma : à l'origine de son embauche (en 2006) dans l'émission à succès On n'est pas couché, cette productrice de Ruquier est celle qui a censuré une critique légitime de l'armée israélienne par son salarié Aymeric Caron. De l'autre, Olivier Rubinstein, déjà évoqué par Panamza :

ÉRIC ZEMMOUR, LE NOSTALGIQUE DE LA FRANCE PASSÉE, REND HOMMAGE À L'ATLANTO-SIONISTE OLIVIER RUBINSTEIN.

Best-seller de l'édition (44 000 exemplaires écoulés en deux semaines), l'essai d'Éric Zemmour, intitulé "Un suicide français", fait l'éloge de la France passée et met en garde contre la "montée de l'islam salafiste dans les banlieues" {http://panamza.com/alp}.

À la fin de l'ouvrage, l'auteur remercie une personnalité singulière: Olivier Rubinstein, son ex-éditeur à Denoël (de 2004 à 2010).

Chantre de la souveraineté nationale française et admirateur méconnu de l'armée israélienne {http://panamza.com/8630}, Zemmour salue ainsi une personnalité atypique du paysage intellectuel.

Co-fondateur de la revue neoconservatrice (pro-américaine, pro-israélienne) Le Meilleur des Mondes, Rubinstein (ex-soutien de Bush et de l'intervention française en Afghanistan) est devenu, fin 2011, conseiller culturel à l'ambassade de France en Israël et directeur de l'Institut français de Tel Aviv.

Il y invita notamment -en juin 2012 -Finkielkraut, Encel, Fourest et Chalghoumi {http://panamza.com/alq; http://panamza.com/alr}.

 

Tentons un résumé : Éric Zemmour, juif berbère particulièrement zélé sur la pratique de sa foi (selon le portrait du Point) mais qui évite d'aborder ce sujet quand il est entouré de ses lecteurs (comme le suggère la vidéo ci-dessus), est un admirateur discret d'Israël qui ne cesse d'attiser la peur de l'islam et de pronostiquer, auprès de l'opinion publique française non-musulmane, l'imminence d'une "guerre civile" inéluctable.

Qu'est-ce que la zemmourisation des esprits, finalement, sinon la propagande conjuguée, efficace et sarko-vallso-compatible du Front national allié au Likoud.

HICHAM HAMZA

 

 

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Raf de pour qui ou pour quoi roule zemmour, derrière ses airs d'intello hargneux y a juste un mec pas si cultivé que ça mais qui sait comment parler aux beaufs et autres réac' et ainsi s'assurer un beau carnet clients et les revenus qui vont avec. Je ne suis même pas certain qu'il soit toujours réellement convaincu lui-même parce ce qu'il avance. OSEF, enfin le neuneus s'en foutent, ils ne voient pas ça, ils voient juste un mec qui ose dire des choses qui leur sont déjà passées par la tête mais que, eux, n'avaient peut-être encore jamais osé dire en public. Du coup, ils ont trouvé en ce minable petit personnage, un leader spirituel qu'ils peuvent évoquer régulièrement entre beaufs ou en famille.

Aidé par des phrases bien construites par leur nouveau mentor et un certain sens du verbe (on peut au moins lui accorder ça), le neuneu zemmour's fan a enfin des arguments qui lui semblent pertinents à avancer à ses interlocuteurs pour justifier son racisme, son homophobie ou même sa haine pour les jeunes. :)

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Invité §wrk515bx

Raf de pour qui ou pour quoi roule zemmour, derrière ses airs d'intello hargneux y a juste un mec pas si cultivé que ça

 

 

 

Mouais :buzz:

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