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Société

Faits divers d'ici ou d'ailleurs....


Invité §Red080vN
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Invité §Zir680wn

Elle voulait passer à tout prix

 

 

Face à la gare, le pont de Lagny-Pomponne est saturé tous les jours vers 7 h 45. Ici, depuis longtemps, sur ce pont en forme de X avec ses voies qui se croisent, le système débrouille prévaut. On s'y faufile, au besoin on force le passage pour franchir le stop et couper la nationale 34.

 

Devant moi, un automobiliste joue de l'embrayage. Sa tête pivote rapidement. Le soleil qui se lève est éblouissant. Soudain, sa voiture bondit. S'ensuit un bruit violent. Il a percuté une moto de plein fouet. Une partie du deux-roues vient s'encastrer sous ma Clio. Je me précipite. Pendant que quelqu'un appelle les pompiers de son portable, je tente de calmer le motard qui, geignant, veut à tout prix se relever. C'est alors qu'une femme en furie, au volant d'un fourgon, bloque son klaxon, manifestant ainsi sa volonté de passer à tout prix. Peu importe l'homme à terre. Elle lève les bras au ciel, désigne sa montre et avance déjà, prête à rouler sur les morceaux de verre et les débris de moto qui jonchent la chaussée. Je dois placer ma voiture en travers de la route pour stopper l'irascible, le temps que d'autres automobilistes aident le motard à se mettre en sécurité et relèvent ce qui reste de sa moto. Elégant.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Les tortionnaires s'accusent mutuellement

 

 

Deux jeunes hommes aujourd'hui âgés de 18 et 20 ans, poursuivis pour le viol et le meurtre, le 8 janvier 2002, de Marie-Andrée Fesquet, 69 ans, se sont accusés mutuellement au premier jour de leur procès. La victime, qui avait remporté le titre de « super-mamie » de Provence-Alpes-Côte d'Azur, avait été retrouvée morte dans sa villa d'Avignon. Atrocement mutilée, violée, la boîte cranienne défoncée, elle avait vécu un véritable calvaire.

 

Depuis hier, le souvenir de cette dame, qui profitait de sa notoriété pour se produire bénévolement dans les maisons de retraite et associations caritatives, hante la cour d'assises des mineurs du Vaucluse.

 

« Je sais qu'elle est morte pour rien » Dans le box, les deux compères ne sont d'accord que sur une seule chose : ils étaient présents lors du cambriolage, mais ne sont pas à l'origine du martyre de la vieille dame. Le plus âgé des deux, Jamel Boumajan, avait à peine 18 ans au moment des faits. C'est sur lui que pèsent les plus lourds soupçons. A la cour il répond sèchement pour expliquer les viols et autres actes de torture : « Ces machins-là, c'est pas moi qui les ai faits. » Les deux complices d'autrefois se rejettent la responsabilité des faits et adoptent une tactique de défense similaire : « J'étais au mauvais endroit au mauvais moment », reprend le second. Jamel Boumajan, plutôt trapu, reste la plupart du temps les yeux dans le vague. N..., 16 ans au moment du drame, est longiligne avec un visage enfantin. Il répond par bribes avec une petite voix à peine audible et les yeux baissés.

 

Les parents des accusés, tout accaparés à dresser un portrait angélique de leur progéniture, en oublient d'évoquer les antécédents des deux garçons : une vie qui oscille entre actes d'incivilité et violences ordinaires. D'ailleurs, la présidente, un temps agacée, le leur fait remarquer. « A vous entendre, ce sont de gentils petits garçons sans problème. Tout va bien, quoi. » Difficile, en effet, de voir dans le box les meurtriers de la « super-mamie ». Et pourtant, les deux accusés étaient bien présents ce soir-là dans le huis clos de l'horreur.

 

Philippe Hermet, 45 ans, le fils de la victime, va faire basculer la première journée d'audience. Il est appelé à la barre et parle au nom de tous les siens. Ses mots sont simples mais implacables pour les deux garçons. L'émotion étreint la cour d'assises. « On nous parle de perpétuité, mais on n'a pas la même notion du terme. Pour moi, la perpétuité, c'est éternel. Je l'ai vue marquée sur le marbre des tombes et je n'ai jamais vu quelqu'un sortir. » Les deux accusés ne bronchent pas. Les jurés sont suspendus aux lèvres du fils, qui ajoute : « Je suis sorti du ventre de ma mère et là, on a touché ce ventre, ils l'ont souillé. » Pour la famille, le procès est nécessaire pour faire le deuil. « J'ai besoin de comprendre pourquoi. Mais là, je sais qu'elle est morte pour rien et que je ne comprendrai jamais », conclut-il. Les débats doivent se poursuivre jusqu'à vendredi.

 

Le Parisien 30 Mars 2004

 

Ceci est la suite du post http://forum-auto.caradisiac.com/sqlforum/section7/sujet153779-140.htm

 

Trente ans de réclusion pour le meurtrier de la « super-mamie »

 

 

A l'issue de son réquisitoire devant la cour d'assises des mineurs d'Avignon, l'avocat général avait souhaité hier qu'il soit prononcé des peines exemplaires contre les meurtriers présumés de la « super-mamie » du Vaucluse. Il avait demandé aux jurés de condamner Jamel Boumajan, âgé de 20 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. Le jury n'a pas complètement suivi l'accusation : trente ans de réclusion assortie d'une période de sûreté de vingt ans pour viol et coups mortels.

 

Le complice, Naïm, 16 ans au moment des faits, bénéficie, lui, de l'excuse de minorité. Il avait été réclamé le maximum à son encontre : vingt ans de prison. Mis hors de cause pour le viol, il écope de quinze ans. Marie-Andrée Fesquet, 69 ans, avait été retrouvée morte le 8 janvier 2002 dans sa villa de la Cité des Papes. Elle avait le corps mutilé, le crâne fracassé et un micro enfoncé dans le sexe. Jamel Boumajan et Naïm ont avoué le cambriolage, mais ont réfuté les actes de « viol et meurtre avec actes de torture et barbarie ». Le plus jeune des accusés a impliqué son ancien camarade en décrivant à l'audience la scène tragique vécue par la victime. Mais l'avocat général a renvoyé les deux tortionnaires dos à dos et ne leur a accordé aucune circonstance atténuante. Il a parlé de deux « prédateurs froids et calculateurs » : « Ce sont des êtres pervers, jouissant du mal qu'ils font. La victime était consciente lorsque le micro a été enfoncé à coups de pied... Ils se sont acharnés. »

 

La froideur du principal accusé Il a décortiqué les faits un par un pendant près de trois heures. Le magistrat a voulu marquer les esprits et a ajouté à l'adresse des jurés : « Les vieilles dames attendent de vous un verdict exemplaire. » Auparavant, M e Marc Geiger, pour la famille de la victime, avait arraché des larmes à l'auditoire en dressant le portrait de Marie-Andrée Fesquet. Une retraitée qui vivait au rythme de « l'Hymne à l'amour », son air favori. Elle allait bénévolement pousser la chansonnette dans les maisons de retraite. Elle ne connaissait que l'amour des autres et a subi une haine atroce. « Elle les a suppliés, elle a crié à ses deux bourreaux d'arrêter leurs monstruosités, mais ils n'ont pas eu pitié de son calvaire », a-t-il plaidé. Pour la première fois depuis le début du procès, Jamel Boumajan avait alors réagi, baissant la tête, se dandinant sur son siège à l'évocation du descriptif de cette soirée mortelle. Se remémore-t-il à cet instant-là ce 7 janvier tragique ? Son avocat intervient. Il entre corps et âme dans un combat difficile. Il se bat contre l'attitude froide de son client, absent du débat, et qui est devenu au fil des jours un monstre : « Depuis deux ans, Boumajan, c'est le diable en personne. Je ne peux pas accepter que l'on puisse dire d'un garçon de 20 ans qu'il est définitivement irrécupérable. Il n'a pas eu d'enfance, il ne parle pas le berbère et ne peut pas se faire comprendre de sa mère. Il n'a jamais pu communiquer avec elle. Quelle vie a-t-il eu ? » Des propos quasiment similaires dans la bouche de l'avocat de Naïm. Son client a vu son rôle diminué à l'audience. Il admoneste Boumajan : « Dites la vérité, dites que c'est vous. » Et s'adresse aux jurés : « Mais surtout ne condamnez pas ce gamin à une longue élimination. C'est un enfant tout juste entré dans une longue vie. »

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn

Le chauffard traîne sa victime sur un kilomètre

 

Une femme policier tuée, son concubin, également fonctionnaire de police, blessé : l'accident qui s'est déroulé hier, en début d'après-midi, sur le périphérique parisien, s'avère particulièrement sordide. Le conducteur impliqué aurait reconnu, hier soir, avoir volontairement fait un écart, entraînant la chute des deux motards. Ne s'arrêtant pas, il aurait traîné la jeune femme sur plus d'un kilomètre avant d'abandonner sa voiture et sa victime.

 

Peu après 15 heures, hier après-midi, Sophie, 38 ans, fonctionnaire de police dans le Val-de-Marne, et Yannick, 32 ans, motard de la police sur Paris, profitent de leur moment de repos et roulent tranquillement sur le périphérique intérieur lorsqu'une voiture survient, à hauteur de la porte de Gentilly. D'après les premiers éléments de l'enquête, le conducteur pourrait avoir eu un mouvement d'humeur envers les motards. Jusqu'à les heurter. Le choc est violent. Sous le coup, le pilote de la moto est éjecté et chute lourdement sur le bitume, tandis que sa compagne reste bloquée sous la voiture. Mais loin de s'arrêter, le conducteur poursuit sa route en direction de l'autoroute du Sud, entraînant le corps de sa malheureuse victime. Ce n'est qu'au niveau du PC autoroutier des CRS à Arcueil que le chauffard stoppe sa Volvo break. Il abandonne non seulement sa voiture mais également sa victime et prend la fuite à pied. Entre-temps, les secours ont été déclenchés sur le périphérique, où Yannick, souffrant d'un traumatisme et de diverses blessures sur le corps, est d'abord soigné sur place puis évacué vers l'hôpital de la Salpêtrière.

 

Un écart volontaire Dans la foulée, les services de police se mobilisent pour retrouver l'auteur de l'accident du jeune couple dont ils ne savent pas encore que ce sont des collègues.

 

Simultanément, la voiture et la jeune victime sont découvertes tout près du PC autoroutier mais, malheureusement, les secours ne peuvent plus rien pour la jeune femme. Elle est décédée des suites de ses blessures. Dans l'après-midi, des policiers du commissariat du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) se rendent au domicile du propriétaire de la voiture. Interpellé, l'homme, âgé de 42 ans, est confié à la 3 e division de police judiciaire de Paris, chargée de l'enquête. Très vite, il confiera avoir été au volant de la voiture et aurait même avoué avoir volontairement fait un écart. A la Direction départementale de la sécurité publique du Val-de-Marne, où cette jeune mère de trois enfants, de 2 à 6 ans, travaillait depuis de nombreuses années et était fort appréciée de ses collègues, les policiers étaient, hier, sous le coup de l'émotion alors que le nouveau ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, commençait le tour des services de police et de gendarmerie par leur direction, à Créteil.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

 

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Le chauffard de la A 6 interné

 

 

Interpellé jeudi après-midi après avoir, semble-t-il, volontairement heurté une moto et tué la passagère, une jeune femme fonctionnaire de police dans le Val-de-Marne, le chauffard, âgé de 42 ans, a été provisoirement interné à l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif. En début d'après-midi, jeudi, Sophie, 38 ans, circule à moto sur le périphérique intérieur, avec son concubin, Yannick, également policier à Paris. D'un seul coup, à hauteur de la porte de Gentilly, c'est le choc.

 

Un choc violent qui éjecte le conducteur de la moto à plusieurs mètres et projette la passagère sous la voiture. Loin de s'arrêter, le conducteur de la Volvo break poursuit sa route et s'engage sur l'autoroute du Sud, entraînant avec lui sa malheureuse victime.

Admis à Paul-Guiraud Arrivé à hauteur du PC autoroutier des CRS, à Arcueil, l'homme abandonne sa voiture et prend la fuite à pied. Pendant que, sur le périphérique, les secours convergent vers le motard blessé, les CRS découvrent avec horreur que la jeune femme a été traînée par la voiture sur plus d'un kilomètre.

 

Très vite, le propriétaire de la voiture est identifié. Dans la foulée, des policiers de la brigade anticriminalité de Gentilly sont envoyés à son domicile. Il n'est, à ce moment-là, que le titulaire de la carte grise du véhicule en cause. Mais quand les policiers l'interpellent, il se dédouane immédiatement, clamant, alors même que les fonctionnaires ne lui ont rien dit, qu'il n'est pour rien dans l'accident. Ramené auprès des enquêteurs de la 3 e division de police judiciaire de Paris, chargée de l'enquête, l'homme reconnaît, aux détours de l'audition, qu'il aurait heurté volontairement les motards. Une confession qui confine à l'horreur... Mais, dans la soirée, il est vu par un médecin. Ce dernier, considérant que son discours relève « du délire paranoïaque », décide de l'envoyer à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP), où il est admis. Hier après-midi, c'est finalement à l'hôpital Paul-Guiraud, établissement spécialisé dans ce type de pathologie et connu également pour accueillir les délinquants psychologiquement malades, que le chauffard a été transféré. Une admission qui n'obère en rien des poursuites que la justice pourrait désormais décider.

 

Au sein de la Direction départementale de la sécurité publique où la jeune femme travaillait depuis de longues années, l'émotion était palpable dans tous les services, une cellule psychologique ayant même été activée pour aider ses collègues à surmonter cette épreuve. Maman de trois jeunes enfants âgés de 2 à 6 ans, elle laisse à tous l'image d'une jeune femme gaie, serviable, disponible et attentive aux autres. Avant sa visite prévue aux policiers du Val-de-Marne, jeudi soir, le nouveau ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, s'était rendu au chevet de son concubin, hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière. Accompagné du préfet de police de Paris, Jean-Paul Proust, il n'a fait aucun commentaire, confiant simplement que « ce deuil cruel nous frappe tous ».

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn

Un rappeur parmi les trois braqueurs de banque

 

 

Deux braquages « de proximité » valent à Ahmed, Boubacar et Farid de comparaître depuis mercredi devant la cour d'assises du Val-de-Marne. Les deux premiers sont libres, tandis que le troisième est détenu. Aucun n'a encore 30 ans.

 

Boubacar, qui a participé en 2003 au disque du collectif de rappeurs Mafia K'1 Fry basé à Orly, Vitry et Choisy, est poursuivi, seul, pour l'attaque d'une succursale de la CIC à Vitry en septembre 1999. Il était reparti avec 100 000 F. Il est également poursuivi, cette fois avec les deux autres accusés, pour avoir braqué une agence de la Caisse d'épargne à Orly le 3 mai 2000. Le trio, originaire de la ville, avait été arrêté en flagrant délit, à la sortie de la banque, où il était resté une demi-heure. Suffisamment longtemps pour qu'un témoin qui retirait de l'argent au DAB, à l'extérieur, les aperçoive et donne l'alerte. Les trois braqueurs s'étaient emparés d'une somme de 200 000 F qui a été restituée à la Caisse d'épargne.

 

Ahmed, Boubacar et Farid avaient fait preuve d'un certain amateurisme. L'un s'était enivré à la vodka avant de passer à l'action. Leur voiture n'était pas maquillée. Mais, une fois à l'intérieur de la banque, les braqueurs s'étaient montrés « particulièrement énervés et agressifs », selon les mots de l'avocate de la Caisse d'épargne, partie civile au procès. « Tu as des enfants ? Tu veux les revoir ? Tu baisses les yeux ou tu t'en prends une », s'était vu menacer un employé. Boubacar s'était notamment montré « très virulent » et Ahmed « très agité ».

 

Les guichetiers s'étaient d'ailleurs félicités a posteriori que ce dernier n'ait pas eu d'arme dans les mains. En revanche, ses deux complices brandissaient des armes de poing, dont un 6,35 approvisionné, mais sans balle engagée dans le canon. Le directeur de l'agence et un employé avaient dû subir le terrible contact d'un canon. Sur le cou pour le premier et sur une tempe pour le second. Sans surprise, les avocates des deux banques ont insisté sur le traumatisme des salariés confrontés à des braquages qui se banalisent et qui « deviennent même un rite initiatique dans les cités ». Après les réquisitions de l'avocat général et les plaidoiries de la défense ce matin, le verdict devrait tomber dans la journée.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

Les braqueurs ne retourneront pas en prison

 

LE « bas de gamme du vol à main armé », une « affaire de gamins non préparés et paumés », des « jeunes gens qui se sont égarés à un moment donné ». Hier, devant la cour d'assises du Val-de-Marne, les avocats de la défense ont insisté sur l'amateurisme de leurs clients, trois jeunes gens de Vitry et Orly, poursuivis pour le braquage d'une agence de la Caisse d'épargne à Orly en mai 2000. Les jurés les ont entendus, puisque Ahmed, Farid et Boubacar - un rappeur sous contrat avec Sony Music - ont été condamnés tous les trois à cinq ans de prison dont quatre avec sursis.

 

Des peines qui sont déjà couvertes par leur temps passé en détention provisoire. L'avocat général, Jean-Paul Content, avait requis cinq ans d'emprisonnement pour les trois braqueurs, âgés d'une vingtaine d'années. Mais afin de ne pas compromettre leur « réinsertion », il s'était dit « pas opposé » à une peine de quatre ans avec sursis pour Boubacar et Ahmed. En revanche, le magistrat avait demandé cinq ans ferme pour Farid, qui a endossé la responsabilité du coup. Il était aussi le seul à comparaître détenu, après avoir été arrêté quelques jours avant le procès dans le cadre d'une enquête menée par les gendarmes en Meurthe-et-Moselle. L'avocat de Farid, M e Forster, avait d'ailleurs craint que cette « situation ne fausse l'impression » des jurés, alors que son client n'appartenait pas à « une équipe structurée de braqueurs professionnels ».

 

L'influence des rappeurs de Vitry En effet, Farid était curieusement habillé en femme lors de l'attaque tandis qu'Ahmed, qui habitait à quelques pas de la succursale, était ivre. Et, au grand étonnement des employés, le trio s'était également emparé de près de 200 000 F (30 000 €) en liquide, mais aussi de pièces de monnaie, pourtant lourdes à transporter. De plus, aucun ne savait que les banques disposent de systèmes d'ouverture à temporisation de leurs coffres. Du coup, le trio avait dû patienter près de vingt minutes dans l'agence, permettant à la police de les cueillir à la sortie.

 

Depuis, après un an environ passé en détention provisoire, ils ont retrouvé du travail. Difficilement pour Farid, chassé du domicile familial, et avec obstination pour Ahmed, qui a multiplié les missions d'intérim. Boubacar, lui, a réussi dans le rap. Il a participé à l'album à succès « la Cerise sur le ghetto » du collectif Mafia K'1 Fry qui réunit des rappeurs d'Orly, Choisy et Vitry. Son avocate, M e Hélène Japhet, a rappelé qu'à l'époque du braquage d'Orly, d'autres rappeurs du Val-de-Marne faisaient, dans leurs textes, « l'apologie des vols à main armée ». Boubacar, un peu perdu après la séparation de son premier groupe, Ideal J, aurait, selon elle, été influencé par un contexte qui voulait « qu'on n'était pas un habitant de Vitry si on n'avait pas participé à un braquage ».

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Les poseurs de bombes à l'acide piégés par Internet

 

 

La série des explosions de bouteilles à l'acide s'est poursuivie hier, avec une nouvelle bombinette lancée dans un couloir du lycée Utrillo de Stains, une semaine après un premier incident qui avait provoqué un arrêt de travail momentané des enseignants (lire ci-dessous) . Mais les dangereux apprentis chimistes ont été pris. Huit élèves du lycée Utrillo, âgé de 16 à 17 ans, ont été interpellés entre jeudi et hier matin.

 

Trois d'entre eux ont été relâchés. Les cinq autres restent en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale. L'un d'eux a été arrêté juste après avoir jeté la bouteille fumante.

 

Ils se vantaient de leurs « exploits » sur le Web D'après leurs déclarations, les jeunes auraient cherché à nuire à la proviseur du lycée, Marie-Christine Santoni-Borne, jugée « trop sévère », et à semer le désordre dans l'établissement. La proviseur, contactée hier, n'a pas souhaité s'exprimer. Ces adolescents de première et terminale S n'étaient pourtant pas parmi les plus turbulents. « Je ne dirais pas qu'ils étaient de bons élèves mais ils ne se faisaient pas spécialement remarquer », précise une enseignante. Les enquêteurs ont identifié les suspects grâce à une enquête de terrain et... à un site Internet sur lequel ils avaient revendiqué leurs exploits douteux. Sur ces pages virtuelles, les policiers ont découvert que les lycéens projetaient aussi de s'en prendre à des professeurs et à leurs voitures. « Ils parlaient même de faire sauter des bombes et de tirer au bazooka contre leur lycée », assure un enquêteur.

 

Le même groupe de garçons aurait dérobé les ordinateurs du lycée il y a plusieurs semaines, et horriblement tagué les murs de l'établissement. « On a retrouvé sur le disque dur d'un ordinateur, chez l'un d'entre eux, des photos de l'opération où les gamins encagoulés exhibaient même un pistolet. Lors de leur grade à vue, ils se sont d'abord accusés mutuellement puis certains ont fini par avouer. » Les cinq copains devraient être mis en examen aujourd'hui. Quatre autres mineurs, âgés de 13 à 15 ans, ont, quant à eux, été interpellés mercredi, mis en examen et remis en liberté sous contrôle judiciaire, après le jet d'une bouteille remplie d'acide sulfurique, lundi, au collège Joliot-Curie, toujours à Stains. Un mineur, coupable de destruction par substance explosive, risque jusqu'à cinq ans de prison.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

 

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Invité §Zir680wn
Il tente de se suicider après une dispute conjugale

 

L'homme était hier soir encore entre la vie et la mort à l'hôpital Foch de Suresnes. Retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi dans son pavillon de la rue des Platanes, à Rueil-Malmaison, une plaie saignante à côté de l'oeil gauche.

 

Violente altercation La victime, âgée de 71 ans, est allongée sur son lit. Par terre : un fusil de chasse calibre 22. Selon l'un de ses amis, un homme de 48 ans, qui a alerté les secours, le septuagénaire se serait lui-même tiré une balle dans la tête.

 

Toutefois, au même moment, une jeune femme de 25 ans est interpellée à Suresnes alors qu'elle rôde dans les rues, avec une carabine Winchester de calibre 12 sous le bras. Interpellée par les policiers, elle explique être l'épouse du septuagénaire de Rueil-Malmaison et avoir eu avec son mari une violente altercation. Devant les enquêteurs, la jeune femme soutient que le septuagénaire l'aurait menacée avec la Winchester et qu'elle l'a désarmé avant de prendre la fuite. L'homme a-t-il tenté de mettre fin à ses jours après le départ de sa femme ? C'est en tout cas l'hypothèse vers laquelle semblaient s'orienter hier les policiers de la PJ, saisie de l'affaire.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Cadre la semaine, dealer le week-end

 

 

Pas de casier judiciaire, une vie familiale stable, un emploi à responsabilité dans une grande entreprise de produits chimiques : selon son propre avocat, Olivier, 28 ans, a tout de « l'homme normal ». Hier, cet habitant de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) comparaissait au tribunal correctionnel d'Evry pour un trafic de cocaïne. Le jeune homme à l'allure de premier de la classe avait été arrêté mardi après-midi dans le vieux quartier d'Evry en flagrant délit.

 

Surveillé par la police depuis quelques semaines, Olivier dealait essentiellement en Essonne, aux alentours de Corbeil et d'Evry. Depuis dix-huit mois, ce jeune homme « rangé » menait une sorte de double vie, consommant et revendant de la cocaïne le week-end. La semaine, il continuait à travailler dur. « Je n'avais pas de problèmes financiers particuliers », avoue-t-il. Au total, selon ses dires, il a revendu près de 1 kg de stupéfiant pour un montant qui avoisinerait les 35 000 €. Ses clients entendus par la police parlent de plus de deux kilos. Hier, au tribunal, Olivier a tout avoué. « Je veux effectuer ma peine au plus vite pour tourner la page », a-t-il répété au président. Son procès a été renvoyé au 14 mai. D'ici là, il a été placé sous mandat de dépôt.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §le 816mY

En tombant, il a heurté des lignes électriques, privant 4.000 personnes de courant, avant de s'écraser dans le patio d'une résidence, a précisé la police.

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Un patio de résidence sous des lignes haute-tension :??:

 

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Invité §le 816mY

« Je veux effectuer ma peine au plus vite pour tourner la page »

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L'homme pressé :W

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Invité §Zir680wn

« J'ai vraiment aimé ma femme, si j'avais pu éviter tout ça... »

 

Le couple n'allait pas bien, et c'est un euphémisme. Brimée, insultée, frappée, Maria semble avoir subi la violence de son mari à partir de la naissance de leur enfant, en 1997. Une violence qui n'a cessé de monter en puissance, semaine après semaine, jusqu'à cette soirée du 1 e r janvier 2001, au domicile d'Epône, lorsqu'un énième affrontement plus terrible que les autres finit par lui coûter la vie.

 

Maria succombe à une rupture de la rate avec hémorragie interne, consécutive à deux coups, vraisemblablement portés avec un niveau de maçon. Depuis hier, Maurice Vicq, 50 ans aujourd'hui, doit répondre de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » devant la cour d'assises des Yvelines. Il le fait mal. Cinquante ans, cheveux gris, Tee-shirt gris, l'accusé affiche un rictus de défiance et secoue régulièrement la tête en signe de dénégation à l'écoute des témoignages accablants qui s'enchaînent à la barre. A les entendre, à entendre aussi le rapport du médecin légiste, il est difficile d'imaginer le visage de son épouse, une jeune femme d'une trentaine d'années décrite comme « jolie, rigolote, pleine de vie » par sa meilleure amie, tant cette image est parasitée par l'énumération de la souffrance, les marques de coups sur les membres, les yeux bleuis, les hématomes sur tout le corps, les plaies, la maigreur.

 

Les trois plaintes déposées contre son mari en mars 1998, octobre 1998 et mai 1999 ne la sortiront pas de cette spirale infernale. Maria finit par sombrer dans l'alcool, par dormir dans la cave où les policiers retrouvent, à l'époque, une partie de ses vêtements et des affaires de toilette. Maria renonce à partir, pétrifiée par la violence de son bourreau. « Il l'insultait, elle ne répondait pas. Elle disait : je n'ai plus de forces pour rien. Je ne la reconnaissais plus », racontera encore sa meilleure amie.

 

L'audience, hier, n'a permis de comprendre ni comment, ni pourquoi. Le président de la cour a pourtant littéralement tenté d'accoucher Maurice Vicq. Mais l'accusé se perd entre justifications hasardeuses et autoflagellations qui sonnent plus faux les unes que les autres. « Ça a été une folie comme les autres jours, on s'est embrouillés, j'étais pas dans mon assiette. Et puis voilà, j'ai pas voulu ça, et c'est arrivé », esquive-t-il lorsque le président lui demande de raconter très précisément ce qui s'est passé le soir du drame. Vient l'épisode du niveau de maçon, dont l'artisan se serait emparé pour frapper sa femme : « Ce niveau, je l'ai vu voler au niveau de ma main, je l'ai attrapé au vol, j'ai donné un coup et je suis parti. J'en avais marre de tout ça, je voulais que ça s'arrête. » Au fil des heures, Maurice Vicq s'enferre dans les inepties : « J'ai vraiment aimé ma femme, si j'avais pu éviter tout ça... J'aimerais mieux qu'elle soit là, enfin, pas à ma place, parce que je ne lui souhaite pas la prison... » En face, les parties civiles bondissent et même les avocats de la défense peinent à contenir leur exaspération. Le procès se poursuit aujourd'hui, avec un verdict attendu ce soir.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

Le mari violent condamné à quatorze ans de prison

 

 

Le ministère public avait requis treize ans d'emprisonnement, les jurés de la cour d'assises sont finalement montés à quatorze ans pour condamner Maurice Vicq, hier soir à Versailles. Cet ancien artisan, âgé de 50 ans, était jugé depuis deux jours pour « violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Celle qui a succombé à cette violence, c'est Maria, 32 ans, épouse de l'accusé.

 

Dans la soirée du 1 e r janvier 2001, au domicile conjugal d'Epône, une énième déferlante de coups s'abat sur la jeune femme. Deux d'entre eux, portés au niveau de la rate avec un niveau de maçon, provoquent une hémorragie interne qui lui sera fatale. « Face à elle, victime absolue, Maurice Vicq a été un agresseur tyrannique qui n'a jamais été capable de remettre en cause sa violence, qui n'a pas été capable de retenir son bras et ses coups », assène l'avocat général.

 

Dans son réquisitoire, la magistrate a longuement évoqué le calvaire de Maria, qui semble avoir commencé en 1997, après la première et unique naissance. Peu à peu, Maurice prend l'ascendant sur Maria. Les coups tombent. Les brimades, les humiliations deviennent habituelles. Reléguée à la cave pour dormir, sans cesse insultée, Maria finit par boire. Beaucoup. A la fin, la jeune femme pleine de vie décrite par son entourage n'est plus que l'ombre d'elle-même. Sa maigre silhouette de 41 kg est abîmée, ses membres meurtris, la peau bleuie, le visage défait. Olivia, sa meilleure amie, ne la reconnaît plus et peine à comprendre comment Maria a pu laisser cet enfer se refermer sur elle. Le ministère public décrit un processus « bien connu des associations contre les violences conjugales » : « Il y a les premiers coups, considérés comme accidentels, énumère Laure Beccuau. Et puis ce qu'on appelle la période lune de miel, où le mari s'excuse et promet qu'il ne recommencera pas. Et puis ça recommence. Et la peur s'installe. Et puis on pense à la honte, au problème des ressources, à l'enfant commun. »

 

Impuissance des proches à la sauver Les deux avocats de Maurice Vicq reviennent sur cette descente aux enfers, et appuient sur la douloureuse impuissance des proches à sauver une Maria cassée qui a fini par renoncer : « Mais qui se met en travers ? Personne. Les policiers l'écoutent, mais le parquet dort et ne donne pas suite à ses plaintes, martèle la défense. Les voisins ferment les fenêtres quand les cris sont trop forts, et rien ne change. La solidarité locale déplore, se scandalise, mais ne la libère pas. Tout cela aurait pu être évité. » Quant à Maurice Vicq, il aura encore beaucoup de chemin à parcourir pour « pouvoir dire je quand c'est sa faute », insiste le ministère public. Et en terminer enfin avec « cet espèce de balancement entre c'est moi et c'est pas moi », qui a anéanti en grande partie ce que son témoignage pouvait porter de sincérité.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
L'escroc voulait s'offrir deux camescopes

 

 

Il n'y a pas de petits profits. Et certains font preuve d'une imagination débordante pour arriver à leurs fins. Lundi, un homme se présente au commissariat des Mureaux.

 

Il prétend avoir été victime d'un braquage : il sortait du centre commercial d'Orgeval lorsqu'un homme est entré dans sa voiture, a pointé un revolver sur lui et a exigé sa carte bleue et son code. Deux complices emportent la carte. Quelques instants plus tard, ils téléphonent : « Le numéro n'est pas le bon ! » Le braqueur resté avec son otage s'énerve. La victime finit par donner le bon numéro. De nouveau, un coup de fil. Cette fois-ci, tout est en ordre. Les malfrats abandonnent leur proie sur le parking du Carrefour de Flins.

 

Les policiers de la sûreté départementale s'intéressent à cette affaire, dans la perspective de faire tomber une équipe de braqueurs. Ils commencent leur travail de vérifications. Voyant cela, la victime autoproclamée change sa version : en fait tout se serait passé au magasin Carrefour de Flins et les voyous l'auraient contraint, sous la menace, à aller acheter deux caméscopes pour eux , à faire le plein de leur voiture et à retirer de l'argent. Intrigués, les enquêteurs se procurent la cassette de vidéosurveillance du supermarché. On y voit la « victime » se promener tranquillement dans la galerie marchande, puis rejoindre sa voiture dans laquelle personne ne l'attend. Convoquée jeudi soir au commissariat, la « victime » est placée en garde à vue et craque. Cet habitant de Bezons reconnaît avoir inventé toute cette histoire pour éviter que l'achat des deux caméscopes ne soit débité sur son compte en banque... L'homme, âgé de 42 ans, était inconnu des services de police jusque-là .

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Un automobiliste casse une voiture à la hache

 

 

A priori, quand on circule rue des Pinsons et avenue des Mésanges, on pourrait se sentir serein. Mais la scène qui s'est déroulée dans ce petit quartier de Vaires-sur-Marne, hier matin, n'a rien de bucolique. Vers 8 h 40, les conducteurs d'un 4X4 et d'une ZX ont une violente altercation.

 

A l'origine du conflit, une banale histoire de stop et de feu rouge, où chacun s'estime lésé. Toujours est-il que le conducteur du 4X4, qui se trouve arrêté au feu, voit soudain débouler sur sa gauche une ZX : son conducteur est furax, il estime qu'il aurait dû se retrouver devant le 4X4. Le ton monte.

 

Ni une ni deux, l'excité qui se trouve au volant de la ZX sort de son véhicule et fonce vers son coffre, pour y prendre sa hache : occasionnellement, il est bûcheron ! Ce père de famille n'est pourtant pas seul : sa petite fille de 22 mois se trouve dans la voiture. Le bûcheron lance son arme contre la vitre arrière du 4X4, sous les yeux terrorisés d'autres automobilistes. Puis il revient à hauteur de l'autre conducteur, lui aussi pétrifié, et donne un second coup de hache dans la portière.

 

Il reconnaît « avoir vu rouge » Entre-temps, la police municipale de Vaires-sur-Marne, alertée par des témoins, arrive sur les lieux et interpelle l'excité. Ce dernier a été placé en garde à vue au commissariat de Chelles, avant d'être remis en liberté. Cet habitant de Vaires, âgé de 45 ans, inconnu de la police et de la justice, a reconnu « avoir vu rouge ». Il sera convoqué ultérieurement devant le tribunal de Meaux.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Le voleur de camion a rechuté

 

 

Après avoir dévasté le centre-ville de Chelles en emboutissant une dizaine de voitures l'année dernière au volant d'un camion volé, Michel Lavarte, 49 ans, a rechuté à Lagny avant-hier. Malgré la date du 1 e r avril, ce n'est pas pour faire une blague que Michel a tenté de dérober une voiture devant un garage.

 

Seule l'intervention du propriétaire évitera au voleur de repartir avec le véhicule.

« Je n'étais pas bien, je n'avais pas pris mes médicaments », explique Michel aux juges devant lesquels il comparaissait hier pour tentative de vol. Soigné depuis trois mois à l'hôpital psychiatrique, l'amateur de camions et voitures effectuait avant-hier sa toute première sortie. Pas vraiment une réussite au vu de son comportement. Le tribunal l'a condamné à un mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Il forçait sa maîtresse enceinte à se prostituer

 

 

Sordide affaire qui valait hier à Jaouade S..., 21 ans, de Torcy, une comparution immédiate devant le tribunal de Meaux pour proxénétisme aggravé. Sans profession, Jaouade avait pourtant de quoi s'assurer un confortable train de vie grâce à l'argent que lui ramenait chaque jour une jeune femme de 24 ans, prostituée à Paris, dans le quartier de Stalingrad, avenue Voltaire ou vers la porte de Pantin. L'épouse légitime de Jaouade semble tout à fait au courant des rentes de son mari.

 

Retirant entre 200 € et 400 € de ce dur labeur qui n'était pas le sien depuis presque deux ans, le proxénète a pu notamment s'acheter une voiture et se dispenser de travail, préférant les sorties nocturnes financées par la prostitution. Enceinte des oeuvres de Jaouade, sa « protégée » ne sera pas pour autant dispensée d'arpenter les trottoirs parisiens durant sa grossesse. Jusqu'à deux jours de son accouchement, elle devra se prostituer. Jusqu'à ce que la jeune femme craque et dépose plainte en début de semaine au commissariat.

 

« Je ne savais pas que c'était illégal » Interpellé, Jaouade finit par reconnaître les faits. « Je ne savais pas que c'était illégal d'utiliser l'argent de quelqu'un qui se prostituait », déclare-t-il, sans rire, aux juges. La victime ayant sollicité l'assistance d'un avocat, le dossier a été renvoyé au 19 avril. D'ici là, Jaouade a été placé sous mandat de dépôt et la victime a dû quitter la salle sous l'hostilité déclarée d'une partie des proches du prévenu.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn

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Arnaque à la pompe : 38 prévenus au tribunal

 

 

Trente-huit personnes étaient citées à comparaître hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Melun pour une affaire d'escroquerie qui remonte entre octobre 1999 et avril 2000 à Mormant. Des prévenus qui n'ont pas de lien de parenté entre eux, d'âges différents, de 26 à 55 ans, et de professions diverses : chauffeur de car, médecin, animateur, aide-soignante, etc. Parmi eux, peut-être, le petit malin (il ne s'est pas fait connaître) qui a donné la combine aux gens de Lieusaint et des alentours pour se servir gratuitement à la pompe à essence « miracle » du magasin Intermarché de Mormant.

 

Préjudice : 29 000 litres de carburant qui ont disparu en à peine six mois, autrement dit qui n'ont été comptabilisés nulle part, pour un montant de 26 800 €. La technique ? « Introduire sa carte bleue, taper le code, faire le plein, ouvrir la trappe de l'automate de la pompe à essence, préalablement forcée, puis appuyer sur le bouton d'initialisation afin d'annuler l'opération », précise le président du tribunal. Résultat : le compte bancaire du client n'est pas débité.

 

« Comment avez-vous appris le secret de la pompe à essence ? » En regardant droit dans les yeux, le jeune Patrick, une vingtaine d'années, à qui il est reproché dix-sept transactions, le président Michel est rapidement fixé. « Par le bouche-à-oreille. » Stéphane, demandeur d'emploi de Lieusaint (il totalise cinquante-sept manipulations), ne reconnaît pas toutes ces opérations. « Une dizaine oui, mais pas plus... » Quant à Albert (sept transactions), il a expliqué avoir été accosté par un groupe de jeunes alors qu'il se trouvait à la pompe à essence. « Ils m'ont dit de ne pas raccrocher le pistolet. Qu'on pouvait annuler l'opération et ne pas payer le plein. J'ai été étonné de pouvoir récupérer ma carte bleue. » En revanche, Renaud, père de famille, n'a reconnu aucune manipulation. « Si la machine avait été entretenue correctement, il n'y aurait pas eu ce problème. J'ai les relevés de compte bancaire qui prouvent ma bonne foi. Désormais, lorsque je verrai une pompe à essence dégradée, je n'y mettrai pas ma carte. C'est dur d'être accusé ! »

 

Le pot-aux-roses a été découvert lorsque le gérant a vérifié ses stocks et constaté que de l'essence avait été détournée. Dans ses réquisitions, la substitut du procureur a distingué trois catégories de personnes : celles qui présentent des justificatifs bancaires (quatre relaxes), celles qui reconnaissent avoir profité du système, et enfin celles qui nient toute manipulation. Au total, trente-quatre personnes pour qui elle a demandé des peines d'amende allant de 500 € à 1 000 €. Compte tenu du nombre de prévenus, le jugement était attendu tard dans la soirée.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

Arnaque à la pompe : le plein d'amendes

 

 

Le délibéré est tombé tard jeudi soir. Le tribunal correctionnel de Melun a pris le temps d'éplucher le cas des trente-huit prévenus qui ont comparu dans l'après-midi pour une série d'escroqueries à la pompe à essence à l'Intermarché de Mormant. Finalement, six ont été relaxés, un n'a pas été jugé, deux écopent d'une amende de 700 €, treize en sont quitte pour 500 € et seize pour 300 €.

 

En fonction de leurs responsabilités, tous devront indemniser la victime dont le préjudice s'élève à 26 800 €. Les faits remontent entre octobre 1999 et avril 2000. Sept mois pendant lesquels des automobilistes âgés de 26 à 55 ans habitant Lieusaint et ses alentours ont profité d'une combine qui permettait de faire le plein gratuitement. Le pot aux roses a été découvert par le gérant.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §le 816mY

A priori, quand on circule rue des Pinsons et avenue des Mésanges, on pourrait se sentir serein. Mais la scène qui s'est déroulée dans ce petit quartier de Vaires-sur-Marne, hier matin, n'a rien de bucolique. Vers 8 h 40, les conducteurs d'un 4X4 et d'une ZX ont une violente altercation.

(...)

Ni une ni deux, l'excité qui se trouve au volant de la ZX sort de son véhicule et fonce vers son coffre, pour y prendre sa hache : occasionnellement, il est bûcheron !

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Invité §Zir680wn

Le violeur tue sa fille et ses petits-enfants avant de se suicider

 

Un homme de 56 ans s'est suicidé, hier à Paris, après avoir égorgé sa fille d'une quarantaine d'années et ses deux petits-enfants de 8 et 5 ans. Cet homme, qui s'est également égorgé, aurait commis des sévices sexuels sur eux et ces agissements pourraient être à l'origine du drame. Son corps a été retrouvé à son domicile dans le XIV e arrondissement.

 

Avant de se trancher la gorge, il avait écrit l'adresse de sa fille et de ses petits-enfants qu'il déclarait avoir tués. Il expliquait son geste « en raison des actes commis sur sa fille et ses deux enfants ». Une enquête est en cours pour déterminer d'éventuels antécédents judiciaires du même type commis par le meurtrier.

 

Le Parisien 2 Avril 2004

 

Le grand-père assassin avait violé ses enfants

 

 

Le grand-père assassin qui a mis fin à ses jours hier en milieu de journée en se tranchant la gorge à l'aide d'un cutter à son domicile parisien de la porte de Vanves (XIV e ) après avoir poignardé ses petits-enfants âgés de 7 ans et 11 ans puis sa fille de 30 ans à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)) avait été condamné par la justice pour « viols par ascendant ». En 1992, la cour d'assises de Paris lui infligeait huit ans de prison à l'issue d'un procès qui avait mis en lumière des viols sur ses quatre enfants, deux garçons et deux filles.

 

Sorti de prison en 1997, il trouve alors refuge chez l'une de ses filles, victime de ses agissements,Laure, qu'il a vraisemblablement tuée mercredi soir de plusieurs coups de couteau après avoir froidement exécuté la petite Maeva, sans doute dans son sommeil, puis son petit-fils Antony. C'est en tout cas le scénario macabre que les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) des Hauts-de-Seine ont pu reconstituer grâce aux résultats des autopsies pratiquées hier matin sur les corps des victimes à l'Institut médico-légal (IML) de Paris. Grâce aussi aux traces de sang relevées dans l'appartement de la rue Auguste-Neveu de Rueil-Malmaison où Laure habitait seule depuis sa séparation d'avec le père de ses enfants aujourd'hui domicilié dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il a ensuite quitté en voiture le domicile de sa fille pour regagner son appartement de la porte de Vanves. Il aurait alors attendu une nuit entière avant de mettre fin à ses jours, en l'absence de sa femme qui l'a découvert à son retour peu après midi.

 

En guise d'explication à ce carnage, Daniel Baillon, 56 ans, a laissé derrière lui quatre lettres manuscrites : une destinée à la justice, les trois autres à ses proches. Pour son épouse et pour ses trois enfants rescapés. Des écrits dans lesquels il tente très maladroitement d'expliquer l'inexplicable, d'indiquer qu'il a voulu « soulager sa conscience » après les actes répréhensibles pour lesquels il a été condamné et de s'apitoyer sur son sort.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn

Une mère et son fils sur le banc des accusés

 

Hardivilliers-en-Vexin. C'est un procès sordide qui s'ouvre aujourd'hui au tribunal de Beauvais. La cour d'assises des mineurs jugera une mère et son fils, accusés tous deux du meurtre de leur ex-concubin et beau-père, Philippe Roy.

 

Le 16 mars 2000, vers 23 heures, une altercation éclate entre le couple, à leur domicile d'Hardivilliers-en-Vexin. Les enfants sont alors couchés à l'étage quand le concubin attrape son amie par les cheveux et lui envoie un coup de poing pour des raisons encore obscures. Appelé au secours, son fils déboule soudainement dans la pièce. La lumière est éteinte, seule la télévision est en marche. Le jeune homme, âgé de 16 ans, est en fait armé d'un couteau de boucher. La lame mesure 15,5 cm de long et 3 de large. Grimpé sur la table de la cuisine, il s'attaque alors à son beau-père, pour protéger sa mère. Cette dernière, relâchée, en profite pour aller chercher un marteau. Elle portera à son concubin plusieurs coups au crâne pendant que son fils assènera quelques coups de couteau. Philippe Roy, atteint au thorax et au cou, n'a plus d'autre choix que de fuir. Il se rend alors chez la voisine, criant « ils m'ont tué, ils m'ont tué ». Transporté à l'hôpital de Chaumont-en-Vexin par cette dernière, il y décédera, malgré les massages cardiaques des médecins.

 

Le Parisien 1 Avril 2004

 

La mère et son fils acquittés du meurtre

 

 

Hardivillers-en-Vexin. La cour d'assises des mineurs a rendu hier son verdict concernant l'agression de Philippe Roy, le 16 mars 2000. Une mère et son fils ont ainsi été déclarés coupables du meurtre de leur concubin et beau-père mais acquittés en raison de l'état de légitime défense.

 

Ce soir-là, le fils avait défendu sa mère, qui venait de prendre un coup de poing, en donnant plusieurs coups de couteau à son beau-père. La mère avait quant à elle frappé le crâne de Philippe Roy à l'aide d'un marteau. La victime était décédée à son arrivée à l'hôpital de Chaumont-en-Vexin. Dans cette affaire, l'avocat général avait requis cinq ans de prison avec sursis pour les deux. Mercredi, Patrick Diot, 29 ans, avait été condamné à six ans de prison pour un viol commis sur une mineure de 15 ans en avril 2001, dans l'enceinte du cercle hippique de Verneuil-en-Halatte.

 

Le Parisien 3 Avril 2004

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Invité §le 816mY

La mère et son fils acquittés du meurtre

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Moralité parfois on a le permis de tuer

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Invité §le 816mY

PS : Dis donc tu es déchainé sur les news ce matin...

Tu as bouffé du Kazouille au petit déjeuner ? :D

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Invité §Zir680wn

PS : Dis donc tu es déchainé sur les news ce matin...

Tu as bouffé du Kazouille au petit déjeuner ? :D

 

J'aime beaucoup les faits divers,probablement un certain côté voyeur :p

 

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Invité §le 816mY

A lire 10 news de suite en 5 minutes on fini par croire que le monde est complètement pourri :W

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Invité §Zir680wn

A lire 10 news de suite en 5 minutes on fini par croire que le monde est complètement pourri :W

 

Eh oui...finalement il s'en passe tous les jours,des vertes et des pas mûres.Ce type qui a obligé sa femme à se prostituer jusque à deux jours de l'accouchement,c'est d'un glauque :eek:

 

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Invité §Zir680wn
A la prison de Seysses, les cadres craquent

 

Il n'est déjà pas simple de se plaindre de son patron. La tâche devient très compliquée quand ce patron dirige une prison. Jean-Marc Mermet, le directeur adjoint de la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, se dit victime de harcèlement de la part de son supérieur, Maxime Ribar, et a déposé une plainte avec constitution de partie civile en octobre 2002.

 

Avant lui, c'est Kalid Elkhal, un autre directeur adjoint de la prison de Seysses, aujourd'hui à Fleury-Mérogis, qui s'était plaint du même homme auprès du procureur. Déposée pour insulte raciale en septembre 2002, cette plainte s'est perdue. Kalid Elkhal est revenu à la charge en janvier 2003, pour apprendre, un an plus tard, que les faits étaient prescrits. En arrêt de longue maladie, Jean-Marc Mermet redoutait, ces derniers jours, que la sienne ne connaisse le même sort.

 

La vie de bureau, ses petites et ses grandes misères. Avec un sous-directeur qui se plaint de ne pas être équipé d'ordinateur pour exécuter ses tâches et un directeur qui lui reproche de ne pas s'être mis au niveau pour maîtriser l'outil. Le plaignant qui grappille des témoignages de ses collègues, l'accusé qui balaie le tout quand il est entendu par la PJ de Toulouse. «J'ai fini par m'effondrer en pleurs dans mon bureau», souffle Jean-Marc Mermet.

 

Fatigué, explique-t-il, d'être perpétuellement commis à des tâches subalternes. Le fonctionnaire, dévoué et noté en conséquence dans ses précédents postes, se retrouve à 45 ans qualifié de mauvais élève. Le directeur, Maxime Ribar, le juge, entre autres, «très insuffisant dans son aptitude à appliquer les instructions». Le sous-directeur est persuadé que ce dernier s'est promis depuis deux ans de le faire «craquer», «parce qu'il avait un autre candidat à ce poste». Maxime Ribar nous dit préférer ne pas commenter. «C'est une affaire de personnes qui ne s'entendent pas, difficile à démêler», conclut prudemment FO-pénitentiaire. «Maxime Ribar est un rond-de-cuir notoirement incompétent en matière de relations humaines, précise la CGT. Il est très imbu de lui-même et ne dit bonjour à ses surveillants que lorsqu'il ne peut pas faire autrement...» L'enquête devrait finir par débrouiller les parties.

 

Libération 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Trois policiers lillois mis en examen pour viols en réunion

 

LILLE - Trois policiers du commissariat central de Lille ont été incarcérés dans la nuit de vendredi à samedi après avoir été mis en examen pour "viols en réunion et corruption passive" à l'encontre d'une prostituée lilloise, a-t-on appris samedi matin auprès du procureur de la République Philippe Lemaire.

 

Depuis plusieurs mois, les policiers auraient abusé de leur statut pour faire pression sur une prostituée, la menaçant notamment de poursuites pour "racolage passif" si elle ne se soumettait pas à des "prestations" gratuites.

 

La victime a noté les dates et heures des exigences des policiers ainsi que les numéros des plaques d'immatriculation de leurs voitures. Les policiers venaient à sa rencontre la nuit, parfois en voiture de service, parfois après leur service à bord de leur voiture personnelle.

 

Des détails difficiles à inventer et la précision des accusations auraient rapidement convaincu la police du caractère plausible des affirmations de la prostituée.

 

La jeune femme, qui exerce dans le quartier du Vieux Lille, à proximité du palais de justice, avait alerté des responsables d'associations d'aide aux prostituées.

 

Mercredi soir, les trois policiers ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils ont été présentés au parquet vendredi soir et mis en examen.

 

"Ils ont reconnu partiellement les faits", a précisé samedi le procureur de la République.

 

A l'issue de la garde à vue, le juge des libertés et de la détention est allé au-delà des réquisitions en décidant l'incarcération des trois policiers

 

Libération 3 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
La longue traque d'un tueur en série

 

Le 5 mai 1986, une petite fille de 11 ans est assassinée à Paris. L'agresseur n'a jamais été arrêté. La brigade criminelle et une profileuse belge continuent de le rechercher.

Comment le nommer ? Carine Hutsebaut l'appelle "Albert". "Je lui ai donné un prénom, pour l'humaniser, pour me battre avec plus de force contre lui", confie la profileuse belge, connue dans son pays pour avoir travaillé sur l'affaire Dutroux. Les policiers français, eux, parlent de "Notre ami". Il faut les comprendre, il faut les excuser, depuis le temps qu'ils vivent avec lui, qu'ils travaillent tous les jours sous le regard de cet absent, décliné en cinq portraits-robots sur les murs du siège de la PJ parisienne, au 36 quai des Orfèvres. Même s'il n'est aujourd'hui âgé que d'une quarantaine d'années, "Notre ami" passe pour être l'un des plus vieux suspects de la brigade criminelle, la Crim' en jargon policier.

 

"Notre ami" est si banal, si ordinaire, qu'entre eux, les enquêteurs ne lui ont pas trouvé de surnom. Il est juste ce criminel en série qui, en région parisienne, entre 1986 et 1994, a tué au moins une dizaine de personnes, si l'on prend en compte les crimes prescrits. Tout ce qui le concerne a été rassemblé dans le dossier ouvert au nom de la première des victimes sur laquelle son empreinte ADN a été retrouvée : Cécile Bloch, tuée le lundi 5 mai 1986, à Paris.

 

Ce matin-là, la petite fille quitte le 116 rue Petit, dans le 19e arrondissement. Elève de 5e, elle a cours à 9 heures au collège. En fin de matinée, la directrice appelle ses parents. Cécile ne s'est pas présentée à son cours de gym, ni aux autres. L'alerte est donnée. Son corps sera retrouvé quelques heures plus tard au troisième sous-sol de l'immeuble, dans une petite pièce, porte fermée. Elle a été violée, étranglée, poignardée. Quand ses parents viennent l'identifier au centre médico-légal du quai de la Rapée, le visage est méconnaissable, les os sont brisés. Cécile s'est débattue.

 

La petite fille avait des boucles brunes. Elle était bonne élève, sérieuse à l'école, gaie à la maison. Elle jouait - très bien - du violon et préparait le conservatoire. Comme dit son père, un ancien fonctionnaire de la Sécurité sociale, juriste de formation : "Elle n'a pas vécu longtemps, mais elle a beaucoup vécu." La profileuse Carine Hutsebaut, qui prépare un livre sur cette affaire, estime également que Cécile était promise à un bel avenir : "Dix-huit ans après, on aurait certainement entendu parler d'elle. Je me dis souvent qu'elle aurait peut-être été une musicienne merveilleuse ou qu'elle aurait pu inventer le vaccin contre le sida."

 

Au Quai des Orfèvres, le policier qui connaît le mieux "Notre ami" s'appelle Yves Le Jalet. Il est entré dans la police en 1986, l'année du meurtre de Cécile. "Un homme sérieux", assure Jean-Pierre Bloch, le père de Cécile. Le Jalet est un Breton de l'intérieur, têtu, discret, efficace - "le Breton est bon policier", dit-on toujours, l'air docte, à la Crim'. Voilà dix-huit ans qu'Yves Le Jalet vit avec l'énigme Cécile Bloch.

 

Pas moins de sept juges se sont frottés à ce dossier. Une seule, la dernière en date, Dominique Bibal-Séry, a eu l'heur de plaire à la famille Bloch, qui n'a jamais cessé de lutter pour identifier le tueur. Dès 1986, Luc Bloch, le frère de Cécile, étudiant en biologie, demande ainsi à ce que des comparaisons d'empreintes génétiques avec d'autres victimes soient effectuées. Mais la police scientifique française n'est pas prête. Il faut attendre 1996 pour que, grâce aux progrès accomplis dans ce domaine, la fiche d'identité génétique du tueur soit établie et que le dossier, classé depuis 1993, soit rouvert. "C'est un dossier de l'ADN", confirme Julien Gentile, commissaire à la Crim'.

 

En 2001, d'autres analyses effectuées à Nantes, dans le laboratoire du docteur Olivier Pascal, permettent, grâce aux comparaisons systématiques demandées par la juge Bibal-Séry, de faire endosser à l'assassin de Cécile trois autres agressions. On découvre ainsi que, deux mois avant l'assassinat de la rue Petit, il aurait violé et tué une fillette de huit ans, prénommée Sarah, retrouvée au quatrième sous-sol d'un immeuble de la place de Vénétie (Paris-13e).

 

L'empreinte génétique est également identique à celle retrouvée sur Marianne N., une adolescente agressée en 1987 dans son immeuble de la rue Didot (Paris-14e). Un homme l'avait abordée dans l'ascenseur. Brandissant une carte tricolore, il s'était fait passer pour un policier. Une fois dans son appartement, il l'avait ligotée et violée, mais sans tenter de la tuer. Il avait ensuité volé des disques, un appareil photo, un peu d'argent.

 

Les biologistes de Nantes font aussi le lien entre ces affaires et l'assassinat, toujours en 1987, d'une jeune fille au pair de 20 ans, Irmgard Muller, et du père de l'enfant qu'elle gardait dans le 4e arrondissement de Paris. Ils avaient été retrouvés nus, bâillonnés, ligotés, étranglés. La jeune Allemande avait les bras en croix, le corps de l'homme portait une brûlure de cigarette à l'épaule. Deux appareils photo avaient disparu. Elément troublant : la jeune fille connaissait, semble-t-il, l'assassin. "Elle avait eu un rapport sexuel librement consenti avec lui, un ou deux jours avant le crime", précisent les policiers. Dans son journal intime, Irmgard évoquait un certain "Elie Louringue", rencontré peu avant, et habitant rue Rubens, Paris-13e. "Elie Louringue, un nom qui ressemble à un pseudo, un nom de bande dessinée", juge Mme Hutsebaut, la profileuse belge.

 

Moins de deux ans séparent ces trois crimes. Mais une autre affaire, remontant cette fois à 1994, intrigue les policiers : le viol d'Ingrid G. Le 29 juin 1994, cette petite fille de 11 ans fait du vélo sur une route de campagne, en Seine-et-Marne. Un homme s'arrête à sa hauteur dans ce qui lui semble aujourd'hui être une Volvo blanche, présente une carte de police, lui passe les menottes, l'emmène dans une ferme désaffectée, à Saclay, à 90 kilomètres de là. Il la menotte à un vieux radiateur, à côté d'un lit pliant, l'oblige à des fellations - "Il faut que vous fassiez ça", lui demande-t-il en la vouvoyant. Elle obéit."Ingrid a bien fait, elle s'est battue pour sa vie. Cécile, elle, s'est battue pour sa dignité, et elle en est morte", soupire Carine Hutsebaut. Dans cette affaire, comme dans les précédentes, l'ADN est celui de "Notre ami".

 

Plaintes et témoins à l'appui, Carine Hutsebaut estime avoir retrouvé une vingtaine d'affaires liées à celui qu'elle appelle "Albert". Le mode opératoire varie peu. Il se présente comme un policier, brandit à plusieurs reprises des armes à feu, utilise souvent des cordelettes. Ses crimes ont lieu à l'intérieur d'un immeuble ou dans une voie sans issue. Il approche d'abord la victime pour la violer, ne tue que si elle lui résiste. Parfois, il vole deux, trois bricoles. "Il a certainement un casier psychiatrique", dit Mme Hutsebaut qui, en reconstituant les propos tenus avant les agressions sexuelles, et notamment le récit d'Ingrid, ajoute : "Catholique d'éducation, probablement."

 

Plus de six ans se sont écoulés entre la première série de meurtres (1986, 1987) et le viol d'Ingrid (1994). Pourquoi ? C'est le mystère du meurtrier. Les policiers savent bien, en effet, qu'un tel tueur ne s'accorde pas de pauses. Où est-il passé ? S'est-il réfugié à l'étranger ? A-t-il séjourné en prison ou en hôpital psychiatrique ? Physiquement, en tout cas, il a changé...

 

Quand il a commencé à sévir, au milieu des années 1980, il était plutôt bien mis. En témoigne Luc, le frère de Cécile, qui l'avait croisé dans l'ascenseur, le jour de la mort de sa sœur. Les victimes qui ont survécu, comme Marianne N., parlent même d'un "beau garçon". Un homme de type européen, mesurant entre 1,80 m à 1,85 m, les cheveux châtains séparés par une raie, athlétique, peu poilu, aux sourcils épais et foncés, les yeux marron. En 1994, en revanche, Ingrid décrit un homme plus négligé sentant "l'herbe".

 

Un seul détail physique, au fond, le distingue : des petites marques, ou des petites plaques, sans doute des cicatrices d'acné, sur son visage. "Un visage grêlé", précise la police. "Des antécédents de traitement par des neuroleptiques sédatifs tels que le Tercian, ou la prise de substances toxiques donnent ce type de comportement et ce tableau clinique", écrit la psycho- criminologue française Michèle Agrapart-Delmas, dans un rapport de mai 2002. "Les neuroleptiques donnent le genre de changement de peau décrit par les différentes victimes : une peau grêlée pendant usage et lisse après", approuve - une fois n'est pas coutume - Mme Hutsebaut.

 

L'échec de l'enquête a suscité bien des aigreurs. Des haines, peut-on même dire. Car la Crim' n'aime pas les profileurs. Pour elle, ils sont au mieux des amateurs, au pis des saboteurs. Elle-même a pourtant eu recours à l'expertise d'un psychologue, un homme de confiance puisqu'il était en charge des fonctionnaires à la direction de la police judiciaire (DCPJ). Or, selon les policiers, le psychologue en question a puisé dans l'affaire Bloch matière à un livre, mais n'a aucunement contribué aux progrès des investigations. Et les enquêteurs parisiens ne croient pas davantage en Carine Hutsebaut, venue pour sa part de Belgique.

 

La jeune femme travaille seule, à la demande du père de Cécile, dont elle a fait connaissance en 2001, lors d'une "marche blanche" organisée après l'affaire Dutroux. Psychothérapeute de formation, elle a suivi des stages de "profiling" au centre du FBI de Quantico (Etats-Unis), un endroit rendu célèbre par le film Le Silence des agneaux, avec Jodie Foster.

 

Sollicitée en 1995 par la famille d'une petite fille disparue en Belgique, Mme Hutsebaut dresse un profil de leur ravisseur dans un journal flamand bien avant que la gendarmerie n'arrête Marc Dutroux et que les corps de ses victimes ne soient retrouvés. "Je savais qu'il était connu des services de police, j'avais donné le triangle géographique où il habitait, dit qu'il était marié, contrairement à notre Albert", explique-t-elle aujourd'hui. La Crim' doute de cette efficacité. Et s'agace quand Carine Hutsebaut devient l'héroïne d'un documentaire du réalisateur Thierry de Lestrade. Conséquence : huit jours avant la diffusion du film, en octobre 2003, la PJ lance un appel à témoins sur TF1. "On a eu des bons suspects en retour, mais ce n'était pas eux", indique-t-on au Quai des Orfèvres.

 

Il y eut quelques fausses joies, comme l'arrestation, en mars 2003, d'un chauffeur-livreur finalement innocenté. "Sans l'ADN, il était mal", confie un enquêteur. Les policiers accordent en revanche la plus grande attention au témoignage d'une jeune femme, dont l'identité est maintenue secrète et qui s'est manifestée récemment après avoir été agressée par un homme ressemblant beaucoup au suspect.

 

"Le problème, c'est qu'on n'a pas de fil à tirer. Depuis 1994, il n'y a plus de faits similaires en région parisienne, soupire-t-on cependant du côté du Quai des Orfèvres, "Notre ami" est soit en province, soit à l'étranger, soit fou, soit mort, soit en prison à perpétuité. La probabilité voudrait qu'il soit SDF. Si on a de la chance et que le fichier ADN se remplit bien, on le trou- vera peut-être. Sinon, on ne le trouvera jamais". "Moi, je le retrouverai", assure Carine Hutsebaut malgré son découragement après une fausse piste l'ayant menée à Grenoble, en 2003. "Je continue à me promener dans les catacombes de ses pensées et de ses fantasmes."

 

De sa maison du Lot, à Marcilhac, Jean-Pierre Bloch expose toutes les données de l'affaire sur http://www.cecilebloch.com/

, "le site de ma fille", comme il l'appelle. Les juges y sont traités de "bureaucrates et charognards", les journalistes renvoyés à leur paresse ou assommés de droits de réponse. Comment ne pas comprendre sa colère ?

 

Depuis le 1er mars, M. Bloch suit aussi jour après jour le procès de Marc Dutroux, en Belgique. Il prévient : "Il ne risquerait pas d'y avoir un procès où je ne serais pas." Puis, avec sa grosse voix, en parlant de l'absence à l'audience des parents des petites victimes : "Si jamais il y avait un procès pour l'assassin de Cécile, je m'opposerais à toute demande de huis clos." Si jamais...

 

Le Monde 4 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Les restaurateurs « cuisinent » leur braqueur

 

 

Une gérante de pizzeria, âgée de 25 ans, et son employé de 22 ans ont enlevé et séquestré, samedi à Argenteuil (Val-d'Oise), un homme qu'ils avaient reconnu comme étant l'auteur d'un braquage commis en 2003 dans leur restaurant. Après avoir croisé le malfaiteur, vers 17 h 30, le couple l'a contraint à se rendre à la pizzeria pour le forcer à avouer qu'il était bien l'auteur du hold-up. Ligoté et frappé, le jeune homme de 23 ans a ainsi été « cuisiné » pendant cinq heures avant d'être relâché.

 

Il s'est alors rendu au commissariat pour porter plainte. Et avouer le braquage. Laissé libre, il sera poursuivi ultérieurement, tandis que les auteurs de la vengeance ont été placés, eux, en garde à vue.

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
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Mon fils a été abattu comme une bête

 

VENDREDI soir, avant le match Grenoble-Saint-Etienne, Olivier Baraldini, 20 ans, fidèle supporter des Verts, a littéralement été exécuté par un jeune de la cité Mistral. « Tue-le, tue-le », a en effet crié au tireur un autre jeune de ce quartier sensible. L'homme au fusil de chasse à double canon, qui n'a toujours pas été identifié, a alors fait feu immédiatement.

 

Olivier a été touché par une décharge de chevrotine en pleine tête. « Cette froide détermination ne m'étonne pas. Les jeunes de Mistral peuvent être hyper violents. Une fois qu'ils sont en bande, c'est la violence absolue », explique un policier.

 

Les médecins ne peuvent pas encore se prononcer Comme les grands truands après un règlement de comptes dans le milieu, le tireur, avant de disparaître dans la cité, a pris soin de ramasser les étuis de ses munitions pour ne pas laisser d'indices aux enquêteurs. Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'année placé en garde à vue vendredi soir, a été libéré dimanche après-midi.

 

Hier, Olivier Baraldini, originaire de Villars (Loire), était toujours dans un coma profond au CHU de Grenoble. Sa mère, Jacqueline, et son père, Robert, sont venus à son chevet. Les médecins leur ont expliqué qu'ils ne pouvaient pas encore se prononcer sur les chances de survie du jeune homme. Trop choquée par l'odieuse agression dont a été victime son fils, la mère d'Olivier n'a pas la force de parler. C'est son mari, Jacques, artisan de profession, qui s'exprime au nom de la famille : « Quand Olivier est parti pour Grenoble vendredi, je lui ai lancé fais attention . C'était la première fois que je lui disais ça, peut-être ai-je eu un mauvais pressentiment. » Olivier Baraldini est supporter des Verts depuis 4 ans. « Il consacrait beaucoup de temps au foot. On aurait préféré qu'il se consacre plus à sa vie professionnelle. Les Verts, c'était quasiment tout pour lui », poursuit son père. Avec les Green Angels, groupe de supporters stéphanois dont il était membre, Olivier suivait tous les matchs de son équipe, à domicile au stade Geoffroy-Guichard comme en déplacement.

 

Vendredi, la passion du jeune supporter pour son club mythique de l'AS Saint-Etienne a tourné au drame. Robert Baraldini ne comprend pas : « Une querelle qui se termine en coups de poing, ça peut arriver, mais de là à prendre une arme et que ça finisse en boucherie... On ne tue pas les gens pour ça, c'est inexplicable. Mon fils a été abattu comme une bête. » Le père d'Olivier tente d'analyser les motivations des agresseurs de son fils : « Ces jeunes de la cité, ils n'attendaient peut-être que ça pour se défouler. C'est malheureusement ce qui se passe au quotidien dans ces quartiers. Et puis, quand on est plusieurs, on se sent plus forts. » Concernant le tireur, Robert Baraldini a ces mots : « Si mon fils s'en sort, j'oublierai, mais s'il ne s'en sort pas, j'aurai de la haine contre lui. »

 

Un homme de 48 ans, joueur de foot amateur, a poignardé dimanche à Eaubonne (Val-d'Oise) son entraîneur qui l'avait remplacé trop tôt à son goût. Blessée mais « pas mortellement », la victime a été hospitalisée. Le joueur, du club des Vétérans d'Eaubonne, a poignardé son entraîneur dans les vestiaires vers 11 h 15, peu après un match contre les Vétérans de l'hôpital de Gonesse (Val-d'Oise), avant de prendre la fuite.

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
Le stock de blousons de luxe sortait d'un entrepôt cambriolé

 

Les policiers de Stains venaient pour une perquisition chez un adolescent voleur de cartes bancaires, ils ont trouvé... un papa receleur, sinon plus, d'un stock de blousons de cuir. Au tribunal correctionnel, c'est donc le père qui faisait face aux juges de la 13 e chambre : Sangaré, quadragénaire malien au physique imposant, avait entreposé pas moins de 72 blousons de la célèbre marque Schott.

 

Un vrai petit magasin dont ce transporteur routier a eu beaucoup de mal à justifier la provenance réelle. Affirmant tout d'abord avoir acheté le lot pour près de 6 500 €, la veille et en espèces, chez un grossiste, Sangaré s'est pourtant vite trouvé coincé par les vérifications des enquêteurs.

 

Prison avec sursis pour le receleur.La prétendue facture qu'il présentait pour preuve ne portait ni date, ni cachet, n'affichait pas le même montant et l'adresse du magasin de gros était une coquille vide. Celle qu'il donna ensuite n'avait pas plus de locataire, et surtout pas de distributeur de vêtements de cette marque, très pointilleuse sur sa diffusion puisqu'en France un seul grossiste assure l'approvisionnement de points de vente dûment répertoriés. Enfin, pour alourdir encore les doutes qui pesaient sur Sangaré, la direction de l'entreprise a vérifié son stock et... s'est aperçue de la disparition d'environ 70 blousons de cuir dans un entrepôt de Montreuil.

 

Un peu dérouté face aux juges, Sangaré a bien tenté d'expliquer que finalement, non, il n'avait pas acheté le stock : « Un compatriote malien les a livrés chez moi, puisque je suis transporteur, pour une expédition au Mali. » Il n'a pas convaincu les juges, plus sévères encore que le substitut du procureur. Le parquet avait requis 1 500 € et trente jours-amende à 50 € contre le receleur présumé. Les juges l'ont condamné à quatre mois de prison avec sursis et 1 500 € d'amende. Très en colère, Sangaré n'a quitté la salle d'audience que pour aller faire les démarches d'une procédure d'appel.

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
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Les motards de la police en colère ne verbalisent plus

 

 

En colère, les motards de la police ne dressent plus de contraventions ni de procès-verbaux depuis plusieurs jours. La grève du zèle sévit dans la compagnie motorisée urbaine du département (Cmud 92), qui manque sévèrement de... motos.

 

Au point que, la semaine dernière, certains fonctionnaires ont dû « rester à la base », c'est-à-dire dans les locaux de la compagnie : il n'y avait pas suffisamment d'engins pour le nombre de motards en service ce jour-là. « On nous a même demandé de prendre nos jours de repos parce qu'on n'a plus les moyens de faire notre travail normalement », s'insurge un gardien de la paix. La grogne va crescendo.

 

Depuis jeudi, les policiers de la Cmud 92 ne relèvent plus les infractions. Les carnets de contravention restent vierges. « On n'a pas le droit de faire grève, alors on ne verbalise plus. » Les motards assurent quand même leurs patrouilles, mais ne font « plus de répression, juste de la prévention ». Concrètement, quand ils surprennent un automobiliste sans ceinture de sécurité, ils lui « conseillent » de la mettre. « Et c'est tout. » De mémoire de motard, « on n'a jamais vu ça dans le service ». Un service qui dresse quelque 15 000 contraventions et relève près de 1 000 délits chaque année.

 

« Il nous faudrait vingt motos pour rétablir la situation » Retards de livraison, problèmes de commandes, engins proches de la retraite... les syndicats de police dénoncent une gestion déficiente à la fin des années 1990, dont les effets se font sentir aujourd'hui. « Chaque année, on doit recevoir six motos pour assurer le renouvellement du parc. Il nous en faudrait une vingtaine pour rétablir la situation », assure un syndicaliste d'Alliance.

 

Aujourd'hui, les 44 motards de la compagnie se partagent 19 motos. « Dont certaines devraient être réformées », précisent Alliance et le Syndicat général de la police (SGP). Après huit ans de service ou 90 000 km au compteur, les motos sont en effet « réformées » de la police. « Certaines ont largement dépassé le nombre de kilomètres ou tournent depuis plus de huit ans... C'est un vrai scandale », martèle un gardien de la paix.

 

La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) tente de débloquer la situation, notamment en faisant avancer la livraison d'engins attendus en octobre. Pour la DDSP, il paraît nécessaire en effet de « remonter le parc pour rattraper le retard ». Pour l'heure, en tout cas, « il faut que l'infraction soit grave pour qu'on verbalise », scande un motard en colère.

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Nous attendons aussi des casques et des carnets

 

En plus du manque de motos, un motard, qui préfère témoigner anonymement, pointe le « manque de moyens en général ».

 

« Nous attendons aussi des casques, des appareils permettant de lire les compteurs des chauffeurs routiers, des carnets de consignation, des lampes, etc. » Particulièrement remonté face à cette « situation ubuesque », ce policier assure que « les motards ne lâcheront pas ».

 

« Sarkozy nous a promis des moyens, il exige des résultats et nous manquons de motos. C'est incroyable ! s'indigne-t-il. C'est quand même aberrant de laisser les gars faire leurs huit heures au bureau, sans motos, reprend ce gardien de la paix. Et nous attendons aussi une station de lavage. Les motards de nuit nettoient leurs engins dans le noir avec un filet d'eau froide... Ça ne peut plus durer. » Pour le moins énervé, ce gardien de la paix promet de continuer cette « grève du zèle ».

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
L'antivol du III e millénaire

 

 

Selon le site caradisiac.com, le car jacking et le home jacking, qui consistent respectivement à dérober un véhicule soit en éjectant le conducteur soit en fracturant son garage, vivent leurs dernières heures.

 

Zéphyr Technologie, une société basée à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), aurait inventé un antivol qui enregistre les empreintes digitales du propriétaire du véhicule. Le conducteur pose son doigt sur un capteur intégré à la console, et ce n'est qu'une fois l'empreinte reconnue que l'autorisation de démarrer est donnée à la voiture.

 

Le coût de cet équipement serait inférieur à 300 € .

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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Invité §Zir680wn
La bagarre avait fait un mort

 

La cour d'Assises de Seine-et-Marne à Melun juge à partir de ce matin Michel Machy, 35 ans, et Thierry Weecxsteen, 47 ans. Le premier pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et omission de porter secours, le second pour omission de porter secours. Les faits remontent au 12 août 1998.

 

Ce soir-là, suite à une bagarre à la sortie du bar le White Horse, rue Saint-Ambroise à Melun, Jean-Pierre Colson a trouvé la mort. La soirée avait pourtant bien commencé entre les accusés, accompagnés de deux femmes, et la victime. Ceux-ci discutent tranquillement quand Jean-Pierre Colson remarque le tatouage que porte une amie de Michel. Il découvre alors le sien : une croix gammée.

 

Coup de poing fatal.Michel n'apprécie pas et veut couper court à la discussion. Jean-Pierre Colson s'énerve et très vite le ton monte entre les deux hommes. Le patron du bar décide d'intervenir pour mettre à la porte Jean-Pierre Colson, qui s'écrie : « Je vous attends dehors ! » Et quand le bar ferme, l'homme attend effectivement Michel Machy devant la porte. De nouvelles insultes fusent et Machy décoche un coup de poing en plein visage à son adversaire. Celui s'effondre dans la rue et ne bouge plus.

 

« Je n'ai pas tapé extrêmement fort, ça ne me semblait pas grave », expliquera aux policiers l'agresseur pour expliquer sa fuite. Mais son comparse, Thierry Weecxsteen, donne une tout autre version. L'homme est secouriste ambulancier et se rend immédiatement compte de la gravité de la situation. C'est lui qui conseille à tout le monde de partir, laissant la victime à terre devant une dizaine de clients médusés. Une vingtaine de minutes plus tard, les deux hommes seront interpellés rue Jean-Jaurès, à Melun, dans leur voiture. Jean-Pierre Colson décédera de ses blessures quatre jours plus tard à l'hôpital Beaujon à Paris, sans avoir repris connaissance. Quant à Thierry Weecxsteen, il a disparu dans la nature.

 

Le Parisien 5 Avril 2004

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