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Société

Faits divers d'ici ou d'ailleurs....


Invité §Red080vN
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Voir la meilleure réponse Résolu par laurent du doubs,

Messages recommandés

Invité §Red080vN

mercredi 19 novembre 2003, 13h51

"Marathon de la vodka" russe: le vainqueur mort, 5 concurrents à l'hôpital

 

 

MOSCOU (AFP) - Le parquet de Volgodonsk, dans le sud-ouest de la Russie, a décidé de poursuivre pour homicide involontaire les organisateurs d'un "marathon de la vodka" dont le vainqueur est mort et ses cinq concurrents ont dû être placés en réanimation.

 

Les participants à la compétition, qui s'est déroulée le week-end dernier dans un débit de boissons de Volgodonsk, étaient invités à se servir de verres contenant un demi-litre de la boisson nationale russe, puisée directement dans des seaux pleins mis à leur disposition. Ils pouvaient l'accompagner, toujours dans la pure tradition nationale, de saucissons, de pain noir et de moutarde.

 

Mais le vainqueur est mort avant de pouvoir recevoir le premier prix, dix bouteilles de vodka bien entendu, selon l'agence de presse russe Itar-Tass.

 

Les organisateurs de la compétition seront poursuivis également pour infraction à la loi sur la publicité, qui interdit des manifestations destinées à promouvoir la consommation d'alcool.

 

 

L'idee du topic m'est venue apres avoir lu ceci,plutot insolite,si vous en avez d'autres n'hesitez pas a poster :)

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Invité §Red080vN

Des orgasmes à tout prix!

 

 

Des médecins américains recherchent de volontaires féminines pour tester un «orgasmatron», un implant électronique provoquant instantanément et sur commande l'orgasme. C'est ce que nous dévoile l'hebdomadaire «New Scientist» dans sa dernière parution.

 

Des fils, reliés à une batterie, sont d’abord implantés dans la colonne vertébrale de la patiente. Puis un petit boîtier de la taille d'un régulateur cardiaque, qu’on active par télécommande, est placé sous la peau.

 

C’est essentiellement pour venir en aide aux femmes souffrant de difficultés orgasmiques que l’on a initié une telle méthode. laquelle est sévèrement critiquée par plusieurs sexologues.

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Invité §Eri128zy

Des chercheurs Français ont trouvé le moyen de "Defaïser" les topics à la cons en implantant directement dans les mains du patient un régulateur à conneries fonctionnant à piles :W :W :W

 

Les études menées sur certains menbres du F-A s'avèrent positifs et certaines personnes pourront être très prochainement équipées de ce système révolutionnaire :W :W :W:D

 

:ptdr: :ptdr: :ptdr:

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Invité §O b581tp

Moi c'est pas un fait divers mais une petitre annonce qui m'a fait rire .... :D :D

 

 

Vends cause décés Citroën C5 29 000 km :W :W

 

 

Je sais, c'est con mais ca m'a fait rire par rapport à l'image que l'on a des clients potentiels de ce véhicule :roll:

 

 

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Invité §Red080vN

Des chercheurs Français ont trouvé le moyen de "Defaïser" les topics à la cons en implantant directement dans les mains du patient un régulateur à conneries fonctionnant à piles :W :W :W

 

Les études menées sur certains menbres du F-A s'avèrent positifs et certaines personnes pourront être très prochainement équipées de ce système révolutionnaire :W :W :W:D

 

:ptdr: :ptdr: :ptdr:

 

 

Ben j'espere qu'il sera equipe d'une securite cet orgasmotron,imagine que par hasard le systeme se declenche alors qu'elle est dans une plce publique,le pied :W

 

Et pour ton systeme aussi,car sinon bonjour les pages vides si le correcteur de conneries est trop zele,le pied aussi :roll:

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Invité §Zir680wn

Libération

 

 

Eragny, sur les bords de l'Oise, le vendredi 21 janvier 2000 vers 2 heures, Joël Deprez a d'abord été arrosé d'essence, puis incendié inconscient, mais vivant. Ensuite, les quatre auteurs de ce crime saisissant, dont Nathalie, la femme de Joël, et son amant, ont regardé une cassette vidéo en buvant un café. Cette semaine, ils ont comparu en appel devant la cour d'assises de Versailles. «Des gens ordinaires, des Français moyens dont aucun individuellement n'aurait même pu concevoir un tel meurtre», dit Gérard Dubret, expert psychiatre.

 

«Gosses poupées». A 15 ans et demi, Nathalie est tombée enceinte de Joël. Presque tout de suite. Puis presque tout le temps. «Sans cesse en fait : cinq enfants, les fausses couches, raconte une belle-soeur. Les gosses étaient comme des poupées. Nathalie se précipitait dès qu'un chouchou glissait des cheveux de ses filles. Elle a été mère avant d'être femme.» Ils vivent dans un cinq pièces à Franconville (Val-d'Oise), vue sur le parking d'un côté, sur une cité «très correcte» de l'autre. Joël est déménageur, plus bosseur qu'ambitieux, un joli garçon qui rougit pour un rien. Elle, on la trouve un peu autoritaire. Mais joyeuse. Elle met des disques et danse. Aime téléphoner des heures. Boire le café avec les voisins dans l'appartement «tellement nickel qu'on aurait mangé par terre». Elle veut plaire. Dit : «Et alors ?» Elle n'a pas 30 ans, ses cheveux noirs sont épais.

 

C'est après la naissance de la dernière, Laura, en 1997, que Nathalie commence «à mettre un traversin dans le lit» entre elle et Joël. Elle n'a plus de «sentiments». Crie à qui veut l'entendre, et même des années plus tard aux jurés ébahis de la cour de Versailles : «Moi, je suis une femme, j'ai besoin d'affection.» Son premier amant s'appelle Patrick. C'est l'ouvrier de l'étage du dessus. Elle l'aime. Sa vie va enfin «prendre un tournant». Elle en est sûre. Il pelote sa petite soeur pendant les vacances d'été 1999. Elle fait une tentative de suicide. Quand Joël lui passe la main dans le dos, elle crie : «Va te branler dans les chiottes !» Les cafards ont envahi la cuisine. «On dirait un squat», s'effraie la belle-soeur. Les gamins traînent dehors en tongs, en plein mois de décembre 1999.

 

Heureusement, il y a Carine, sa «nouvelle meilleure amie». Avec son mari, Carine tient une boîte de gardiennage. Des hommes en vêtements noirs, rangers et rottweilers qui font des rondes devant les centres commerciaux. Le monde prestigieux et séduisant de la sécurité. «Joël a voulu y entrer, prouver à sa femme qu'il pouvait faire mieux», dit Gérard Thomas, un collègue déménageur. Presque tout de suite, Joël a un accident de voiture. Nathalie dit à Carine : «Lui, s'il avait pu rester sur le carreau...» Joël reprend son poste de déménageur.

 

Sèche-linge. Stéphane est un de ces vigiles. Même âge, même disponibilité que Nathalie : sa femme vient de claquer la porte. De leur rencontre, Nathalie se souvient de tout : leur «premier regard, le 21 décembre 1999, à 23 heures», «la concrétisation à la Saint-Sylvestre». Pendant ce temps, Joël «lui achète un sèche-linge pour Noël. Il était prêt à tout pour la reconquérir», dit Carine. Il n'y a plus que trois semaines avant la mise à mort.

 

Nathalie propose à Stéphane d'aménager dans le cinq pièces de Franconville. Evidemment, cela risque d'attirer les soupçons. Alors, pourquoi Sandrine, son (ex) femme, ne s'y installerait-elle pas, elle aussi ? Sandrine, petite queue de cheval brune, dans le box : «J'allais être expulsée, je me suis sentie redevable vis-à-vis de Nathalie.» William aussi. Lui, c'est le quatrième homme, l'amant de la femme de l'amant. Sandrine vient de le rencontrer. Vigile, bien sûr. Et, tant qu'on y est, on l'installe lui aussi dans l'appartement.

 

Officiellement, tout le monde est là pour retapisser le salon. «C'était la java, dit un voisin. Ils vivaient tous une deuxième adolescence.» Tous, sauf Joël, qui continue à se lever à 6 heures. Il fait tout pour que le groupe l'accepte. Les courses. La vaisselle, quand Stéphane le lui demande. Et puis, il rit quand Stéphane, encore, verse du détergent dans son café. Et quand il l'appelle «Ducon». Et quand il l'appelle «Bourvil». Cela ne suffit pas. «Il nous dérangeait, parce qu'il s'accrochait, dit Stéphane. Il essayait de passer le maximum de temps avec nous. Un rabat-joie.»

 

Le dimanche 16 janvier 2000, alors qu'il rentre du travail, Joël trouve sa femme au lit avec Stéphane. «Ça a vraiment énervé Nathalie», dit l'amant. Elle est encore irritée quand elle jette à la cour, dans un mouvement de tête : «Oui, j'étais nue. Entièrement nue.» Le mari se penche. Dit qu'il l'aime. Elle le gifle. Il pleure dans la chambre des enfants. Joël n'a pas une semaine à vivre.

 

«Feu vert». Dans la cuisine, entre les quatre, ça discutaille chaque après-midi. Généralement, les deux vigiles parlent full-contact. Stéphane raconte ce jour où il a rossé seul une dizaine d'hommes. William a fait la guerre du Golfe et trois semaines en Yougoslavie. «Dans ce climat amoureux et sexuel, il a dû y avoir des mouvements de prestance et de rivalité entre les hommes», estime Florence Daudy, expert psychiatre. Le mardi 18, lequel a dit le mot le premier ? «Stéphane a demandé comment se débarrasser de Joël», dit William. Lui, propose de mettre toutes ses affaires sur le paillasson. Sandrine proteste. Il faut «un moyen légal». On évoque «l'élimination, mais sans plus». Nathalie donne son «feu vert». Dans la salle d'audience, deux de ses fils la couvent des yeux. Ils ont 12 et 15 ans. «Pour eux, ce n'est pas la diabolique. C'est l'ange déchu», dit leur avocat Christian Galon.

 

Entre hommes, William a proposé «une liste de modalités : armes à feux, égorgement, crémation. On avait choisi la dernière en le droguant avant.» Le jeudi 20 janvier 2000, Stéphane pile du Lexomil dans le boeuf en sauce de Joël. Sandrine se souvient : «Je me suis demandée s'ils allaient vraiment aller jusqu'au bout. C'était une machine infernale.» Les deux hommes chargent le corps dans la voiture. Sur le cadavre à demi-calciné, on trouvera un portable. Les trois derniers appels étaient pour Nathalie. Et, dans une poche, la liste des commissions. Caty Richard, partie civile de la famille, la lit à la barre : «lait, lessive, assouplissant à la pêche».

 

La cour a suivi les réquisitions de l'avocat général Jacques Cazals, mercredi soir. Elle a confirmé le verdict de première instance pour Nathalie et William (trente ans de réclusion) et Sandrine (huit ans de réclusion). La peine de Stéphane a, elle, été ramenée de la perpétuité à trente ans de réclusion

 

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Invité §moo583pW

Libération

 

 

Eragny, sur les bords de l'Oise, le vendredi 21 janvier 2000 vers 2 ...

:eek: Pierre Bellemare a encore de belles années devant lui :L

 

Edit : mille excuses je le fais d'habtitude mais la j'étais un peu pressé :p

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Invité §Zir680wn

:eek: Pierre Bellemare a encore de belles années devant lui :L

 

Peux-tu ne pas reprendre la citation de l'article entier,cela aérerait le topic,puisque de toute façon tu postes juste après moi? :bien:

 

 

 

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Invité §Zir680wn

Le voisin homosexuel transformé en torche vivante

 

Un gay, agressé depuis deux ans par des jeunes de son quartier, immolé près de Lens.

 

 

«Sébastien, je l'ai dans mon coeur, mais j'ai un gros vide.» Patrice Jondreville pleure. Cet ouvrier de 38 ans vit à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais), dans une de ces maisons du Nord collées les unes aux autres. Sébastien Nouchet, 35 ans, son compagnon depuis quatorze ans, a survécu après avoir été aspergé de liquide inflammable et transformé en torche le 16 janvier, dans son jardin, par des inconnus. «Une tentative d'assassinat homophobe», estime leur avocat, Jean-Bernard Geoffroy. Depuis plus de deux ans, les deux hommes sont victimes d'agressions et d'injures de jeunes du quartier. Le parquet de Béthune a ouvert une information judiciaire contre X pour «tentative d'homicide volontaire». Le garde des Sceaux a annoncé que le procureur allait y ajouter la circonstance aggravante d'«homophobie».

 

Greffes. Dans le petit salon de Noeux-les-Mines, la bonne nouvelle du jour, c'est que les greffes de peau ont pris. Les deux hommes ont vécu près de Salon-de-Provence, une vie amoureuse «sans histoires». En 2000, Patrice est muté à Lens, ils s'installent à côté des corons de la cité 4. Sébastien reste à la maison. Il soigne ses perroquets, ses chats et ses petits chiens. Il est dépressif, souffre des vertèbres. «On avait notre "chez-moi", raconte Patrice. Notre petit confort. On faisait les salles des ventes, des balades en Belgique. On a très vite aimé le Nord. On allait parfois en boîte.»

 

Tous les jours, Sébastien promène ses chiens dans un parc en bordure de la ville. Là, en novembre 2001, un groupe l'attaque, vole ses clés de voiture, lui casse une côte. Le couple porte plainte. L'un des agresseurs travaille dans l'atelier de Sébastien, l'accable d'injures homophobes. En deux ans, ils subissent dix agressions. Injures, crachats. Coups de poing, de cutter, de tournevis. Leur porte est fracturée, brûlée. Sébastien frappé chez lui. A partir de novembre 2002, les condamnations tombent pour deux personnes : deux mois de prison, trois mois de prison, à nouveau trois mois en janvier 2003. Six mois, le 18 décembre. L'un est aujourd'hui en prison. Quand Patrice part travailler, Sébastien vit volets fermés. Ils en appellent aux associations homosexuelles de Lille. «Ils ont écouté, ça nous a fait du bien, mais ça s'est arrêté là. On s'est sentis très seuls.»

 

Fin 2002, ils déménagent, sont sur liste rouge, se croient tranquilles. «On avait la maison la plus fleurie de la rue. Avec la mamie d'à côté, on échangeait des plantes.» Et puis ils sont revenus. «Pendant la canicule, la porte était ouverte, Sébastien était seul. Deux hommes en cagoule l'ont strangulé et sont partis.» Ils réclament une protection policière.«On nous a dit qu'on ne pouvait pas mettre un policier devant chaque maison, mais qu'ils feraient des rondes.» Sébastien se mure dans la dépression, quitte à peine son lit.

 

Ombres. Le 16 janvier vers 19 h 30, il nourrit ses oiseaux, sort au jardin. Il est immolé. La voisine appelle les pompiers. Un voisin bondit avec des couvertures. «Ces gens l'ont sauvé», insiste Me Geoffroy. Il est transféré par hélicoptère à l'hôpital de Charleroi, en Belgique, brûlé au thorax, sous les bras et au cou. Quand il est conscient, il dialogue avec les yeux. Il a souri deux fois.«On ne sait pas s'il se souvient, dit sa mère.On n'allume plus la lumière, il a peur des ombres.»Patrice :«On lui dit que les chiens vont bien, qu'il est devenu une vedette. Il réagit peu.» Avant sa vie avec Sébastien, Patrice a eu une fille. Elle a 18 ans. Elle a écrit un long hommage à ce couple qu'elle connaît depuis l'enfance : «Ils ont un coeur et ils savent s'en servir.»

 

 

Libération Samedi 14 février 2004

 

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Invité §Zir680wn

ziriako_1077012306_mh.gif

 

Le «parrain» de la banlieue Est en cavale

 

Marc Hornec, considéré comme l'une des figures du milieu parisien, est très discrètement recherché par plusieurs services de police depuis août dernier. En février 2002, la remise en liberté de cet homme redouté avait fait scandale.

 

 

 

L'un des plus vieux ennemis des policiers français est en cavale depuis plusieurs mois. Le 14 août 2003, Marc Hornec, 37 ans, a été officiellement inscrit au Fichier des personnes recherchées (FPR), en vertu d'un mandat d'arrêt délivré le même jour par un juge grenoblois. Depuis, cet homme redouté, que les spécialistes de la lutte contre le grand banditisme considèrent comme l'un des « parrains » du milieu parisien, est introuvable.Une situation embarrassante, soigneusement dissimulée jusqu'à aujourd'hui.

 

Règlements de comptes et braquages sanglants

 

En février 2002, Marc Hornec s'était retrouvé au centre d'un violent affrontement entre juges et policiers. Mis en examen et incarcéré deux mois plus tôt dans le cadre d'une enquête sur le braquage d'un agent de change parisien, il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire par un magistrat qui avait estimé qu'il présentait « toutes les garanties de représentation nécessaires ». A l'époque, le Snop (Syndicat national des officiers de police) s'était insurgé contre cette décision. « Vu le palmarès de ce délinquant, sa libération est un véritable scandale, s'était alors emporté l'un des responsables du syndicat, Dominique Achispon. Marc Hornec est un homme insaisissable. Cette décision, prise sans connaître les tenants et aboutissants du dossier, ne tient pas compte du gros travail qui a été effectué par les policiers. »

 

Depuis le début des années 1990, Marc Hornec figure en tête des objectifs des policiers en charge du grand banditisme. Originaire de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ce Gitan sédentarisé est soupçonné d'avoir, avec ses deux frères, Mario et Jean-Claude, pris le contrôle de la pègre de l'Est parisien à coups de règlements de comptes et de braquages sanglants. En dépit de leur réputation grandissante, les Hornec n'ont jamais pu être inquiétés par la justice, expliquant leurs importants revenus par leurs activités de « forains ». Interpellé pour la première fois en 1996 à Disneyland Paris par la brigade des stupéfiants, Marc Hornec a été finalement relâché, en l'absence de preuves matérielles. Cette baraka ne l'a jamais quitté et le clan a toujours défendu becs et ongles son innocence.

 

Sa présence signalée sur la Côte d'Azur, à Courchevel ou à Paris

 

En 2002, pourtant, la police et la gendarmerie ont lancé une grande offensive contre la famille. Après la remise en liberté de Marc, Jean-Claude est arrêté en octobre, lors du démantèlement d'une équipe impliquée dans 200 « vols par ruse » commis aux dépens de personnes âgées, dans le nord-ouest de la France. D'autres membres du « gang de Montreuil » sont envoyés derrière les barreaux pour des affaires de saucissonnage. Marc, lui, semble à l'abri de ces remous. Il se fait hospitaliser dans une clinique de la région de Marseille et obtient que son contrôle judiciaire soit allégé « pour raisons médicales ». « Il a eu de gros problèmes de santé et a dû être hospitalisé en soins intensifs pendant un an », affirme l'un de ses proches.

 

Au printemps 2003, un juge grenoblois, Luc Fontaine, découvre l'implication présumée de Marc Hornec dans une agression à main armée commise dans la nuit du 9 au 10 décembre 2002 à Bivers, dans l'Isère. Un commando de sept ou huit hommes s'était introduit au domicile d'un couple, avait menotté les occupants des lieux et était reparti en emportant des bijoux et des diamants pour une valeur de 400 000 F (60 000 €). Les gendarmes de la section de recherches de Grenoble tentent alors de retrouver Hornec, plaçant sous surveillance ses trois propriétés, dans le Val-de-Marne et sur la Côte d'Azur. L'homme reste introuvable, et le 14 août, Luc Fontaine délivre contre lui et sa compagne, Lydia C., 36 ans, un mandat d'arrêt.

 

Depuis, plusieurs services d'enquêtes tentent de retrouver sa trace. Des « tuyaux » l'ont signalé à Nice, à Menton ou dans des boîtes de nuit parisiennes. Des photos retrouvées lors d'une perquisition le montrent dans un grand hôtel de Courchevel, en Savoie, probablement au mois de décembre dernier. Mais le « forain » de Montreuil reste fidèle à sa réputation : insaisissable.

 

Le Parisien 17 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

 

Un an près du cadavre de sa soeur

 

 

DUBLIN (Reuters) - Une Irlandaise a vécu plus d'un an avec le cadavre de sa soeur, dont personne n'avait remarqué la disparition, pas même leur frère qui vivait pourtant sous le même toit, rapportent des journaux mardi.

 

Mary Ellen Lyons n'a jamais signalé le décès de sa soeur Agnes, qui est probablement morte en septembre 2002, à l'âge de 70 ans. Son cadavre n'a été retrouvé qu'en août dernier, après l'hospitalisation de Mary Ellen.

 

"J'ai essayé de me souvenir de la mort d'Agnes, mais je n'y arrive pas. Je me souviens avoir reçu des cartes de voeux pour Noël en 2002, mais je ne sais plus si Agnes était morte alors ou pas", a-t-elle dit.

 

Selon les enquêteurs, la fratrie vivait dans "un monde à part" et les deux soeurs étaient très pieuses. Après la mort d'Agnes, Mary Ellen dormait de temps à autre dans le même lit près de sa dépouille ou dans la salle de bains.

 

Leur frère Michael vivait dans sa chambre, entrait parfois dans la salle de séjour mais jamais dans la chambre des soeurs.

 

"Il n'était pas question pour Michael d'ouvrir la porte de la chambre d'une dame", a raconté un voisin. "Ils se détournaient de la télévision si une femme y apparaissait. Ils vivaient à une autre époque."

 

 

Yahoo 17 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

Pendant six mois, les douleurs d'un détenu cancéreux ont été ignorées.

 

«Rentré en prison sur ses deux jambes, sorti dans un fauteuil»

 

 

Coincé dans un fauteuil roulant, Anthony Pelfini ne voit plus la lumière du jour que par la fenêtre de son appartement de Nogent-sur-Oise. Un univers bouché par les tours voisines, mais un monde plus réjouissant que la longue agonie qu'il a vécue à la maison d'arrêt de Compiègne. Ecroué dans cet établissement en mars 2003 après une condamnation à trente mois de prison ferme pour vol à main armée, ce Nogentais de 21 ans a quitté sa cellule en décembre pour être hospitalisé d'urgence. Diagnostic : la tumeur qui écrasait sa moelle épinière, ses vertèbres et ses nerfs l'a rendu paraplégique.

 

«Il est rentré en prison sur ses deux jambes et il en est sorti dans un fauteuil roulant parce qu'on a refusé de le soigner, dénonce Pierre-Henri Kromwell, militant à l'Observatoire international des prisons (OIP) dans l'Oise. Si le neurochirurgien qui l'a opéré l'avait eu trois jours plus tôt, il aurait pu sauver ses jambes. Sauf qu'Anthony, cela faisait six mois qu'il se plaignait et qu'on essayait d'étouffer ses douleurs par des calmants. Que de temps perdu...»

 

Plutôt sportif avant son incarcération, l'ancien footballeur a rapidement senti, en effet, «des coups de poignard» torturer son dos. A partir du mois de mai, le détenu se rend à l'infirmerie pratiquement tous les jours. Des cachets, puis des piqûres. En juin, Anthony Pelfini passe des radios à l'hôpital de Compiègne, où il retourne en septembre pour un scanner. Les examens ne révèlent rien de particulier. «Après, ils ont arrêté de me donner un traitement, se souvient-il. Ils disaient que je vivais mal l'incarcération, que mes douleurs étaient psychologiques.» Les autres détenus de la cellule 17 sont plus compatissants : certains lui proposent des massages.

 

«Blessures de guerre». «Au bout d'un moment, je ne supportais plus la douleur. Je me tapais la tête contre les murs et je m'ouvrais les bras avec des lames de rasoir. Un matin, un surveillant qui a vu, en ouvrant la porte de la cellule, que je pissais le sang, m'a dit : "Ça te fera des blessures de guerre"...»

 

Ses bras portent aujourd'hui cinquante et une traces d'automutilation. Le Nogentais écrit alors une lettre à ses parents : «Je veux mourir tellement j'ai mal !» Lorsqu'elle lit ces mots, sa mère saute sur le téléphone. «J'ai appelé pendant deux jours pour avoir de ses nouvelles mais on m'a répondu qu'il ne fallait pas que je m'inquiète», raconte Patricia Pelfini. Les jambes de son fils commencent justement à s'engourdir. En deux jours, il perd totalement l'usage de ses membres inférieurs. Incapable de se rendre dans les cuisines de la maison d'arrêt, où il était employé à la plonge, Anthony est invité à quitter sa cellule du premier étage, réservée aux travailleurs. «Comme je ne pouvais pas marcher, on m'a transporté sur un brancard et on m'a mis dans une autre cellule, sur un matelas en mousse posé par terre. Je suis resté allongé comme ça pendant une semaine. J'étais paralysé, je ne pouvais ni dormir, ni aller aux toilettes, ni manger. Je me suis vu mourir. Pour moi, je vivais mes derniers jours.»

 

Heureusement, un codétenu de la cellule 9 alerte l'infirmière de l'unité de soins ambulatoires qui intervient dans l'enceinte de la prison. Quand celle-ci découvre les jambes violacées du Nogentais, elle décide de le faire hospitaliser dans la journée à Compiègne. Aussitôt après son arrivée, il est transféré à Amiens (Somme), où une IRM met enfin sa tumeur en évidence. Une première intervention chirurgicale suit. Après un séjour en soins intensifs, l'ancien détenu peut finalement rentrer chez lui à la fin de l'année. Le juge d'application des peines lui a, en effet, fait cadeau d'une suspension de peine le 24 décembre.

 

Information judiciaire. Eric Boussuge, procureur de la République de Compiègne, vient d'ouvrir une information judiciaire contre X pour non-assistance à personne en péril. Un collège de médecins va être nommé pour réaliser des expertises qui devront préciser «si tout a bien été mis en oeuvre pour essayer de traiter sa pathologie durant sa détention».

 

«Quand on voit comment il a souffert, il y a de quoi avoir la rage», s'emporte Lionel Pelfini, le père d'Anthony. De son côté, l'administration pénitentiaire minimise sa responsabilité, en expliquant que, «dans chaque établissement, il y a une antenne hospitalière» et que «la santé des détenus est entièrement prise en charge par le personnel médical».

 

Anthony Pelfini va subir ce mois-ci deux nouvelles opérations destinées à éradiquer définitivement la tumeur. Il a très peu de chances de remarcher un jour.

 

Libération 16 Février 2004

 

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Invité §sup185KV

Encore une bavure de l'administration.

Cela mériterait une condamnation .

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mercredi 19 novembre 2003, 13h51

"Marathon de la vodka" russe: le vainqueur mort, 5 concurrents à l'hôpital

 

... étaient invités à se servir de verres contenant un demi-litre de la boisson nationale russe, puisée directement dans des seaux pleins mis à leur disposition. ...

J'espère qu'il n'a pas été incinéré :W

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Invité §Zir680wn

Bayonne: une lycéenne de 16 ans violée à plusieurs reprises

 

 

BAYONNE (AP) - Une jeune lycéenne de 16 ans a été violée à plusieurs reprises la semaine dernière en plein centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), a-t-on appris jeudi de source policière.

 

Selon les premiers éléments de l'enquête, les faits se seraient déroulés vendredi dernier lorsqu'un groupe de jeunes lycéens faisait la tournée des bars en soirée. La jeune fille aurait alors été entraînée sous un porche par une connaissance qui lui aurait imposé une fellation.

 

Cinq autres personnes qui passaient dans le secteur ont observé la scène, se sont débarrassés du premier violeur avant d'abuser à leur tour de la jeune fille qui aurait été violée par plusieurs personnes sous le regard des autres.

 

Très choquée, la lycéenne a été prise en charge par la police qui a interpellé une partie des violeurs et de ceux qui ont assisté à la scène. L'un d'entre eux a d'ores et déjà été mis en examen pour "non dénonciation de crime". Parmi les personnes qui seraient impliquées, plusieurs sont des mineurs. AP

 

Yahoo 19 Février 2004

 

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Invité §top631Gx

Bayonne: une lycéenne de 16 ans violée à plusieurs reprises

 

 

BAYONNE (AP) - Une jeune lycéenne de 16 ans a été violée à plusieurs reprises la semaine dernière en plein centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), a-t-on appris jeudi de source policière.

 

Selon les premiers éléments de l'enquête, les faits se seraient déroulés vendredi dernier lorsqu'un groupe de jeunes lycéens faisait la tournée des bars en soirée. La jeune fille aurait alors été entraînée sous un porche par une connaissance qui lui aurait imposé une fellation.

 

Cinq autres personnes qui passaient dans le secteur ont observé la scène, se sont débarrassés du premier violeur avant d'abuser à leur tour de la jeune fille qui aurait été violée par plusieurs personnes sous le regard des autres.

 

Très choquée, la lycéenne a été prise en charge par la police qui a interpellé une partie des violeurs et de ceux qui ont assisté à la scène. L'un d'entre eux a d'ores et déjà été mis en examen pour "non dénonciation de crime". Parmi les personnes qui seraient impliquées, plusieurs sont des mineurs. AP

 

Yahoo 19 Février 2004

 

putain, faut tous leur couper la bite, c'est inadmissible ! :colere:

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Invité §Zir680wn

ziriako_1077211164_e.gif

 

Plus de 5 kg de pièces : un patient qui a de l'estomac...

 

 

 

C'est l'histoire d'un homme de 62 ans qui aimait l'argent au point de le manger ! A tel point qu'en 2002, les médecins urgentistes du centre hospitalier de Cholet (Maine-et-Loire), ont retiré de son estomac... 350 pièces de monnaies.

 

Des monnaies au pluriel, en effet ! Des francs et des euros pour une contre-valeur de 500 euros, mais aussi des colliers, des bagues, des bracelets et des aiguilles... Cette histoire insolite vient d'être publiée dans le très sérieux New England Journal of Medicine par deux médecins réanimateurs français : le Dr Olivier Brenet de Cholet et le Dr Bruno François de Limoges.

 

" Ce patient présentait des troubles psychotiques " nous a expliqué le Dr François. Sans surprise... " Son comportement alimentaire anormal était connu des services hospitaliers. Des pièces lui avaient déjà été retirées de l'estomac mais là, nous étions loin d'imaginer l'ampleur du phénomène ". Le patient s'est donc présenté au Service des urgences de l'hôpital de Cholet le 19 janvier 2002. " Il souffrait de douleurs abdominales et d'un syndrome occlusif " (comme en cas d'occlusion intestinale, n.d.l.r.). " A chaque fois qu'il s'alimentait, il vomissait. "

 

L'équivalent d'une boule de bowling...

 

Sur les radios, l'image est stupéfiante ! Les clichés montrent une énorme masse opaque dans l'estomac, lequel était " descendu "... entre les hanches ! Et pour cause, il y avait là quelque 5,5 kg de corps étrangers, soit le poids de certaines boules de bowling ! " Ce patient a été opéré cinq jours après son admission " enchaîne Bruno François. " Il était inconcevable de retirer les pièces une à une. Et comme l'estomac complètement distendu et endommagé n'aurait pu reprendre une forme normale, la décision a été prise de lui faire une gastrectomie. C'est-à-dire de lui retirer l'estomac.

 

Malheureusement, quelques jours plus tard, il est décédé des suites de la chirurgie abdominale ".

 

Entre deux coups de téléphone de journalistes américains et allemands, le Dr Bruno François nous glisse, gouailleur, qu' " en médecine, nous aimons bien donner des noms à des phénomènes rares. Pour celui-ci, nous avions choisi le 'syndrome de la tirelire' ". Pas mal trouvé !

 

Sources: New England Journal of Medicine, vol. 350, n°8, Association des réanimateurs du Centre Ouest (ARCO) - Photos: The New England Journal of Medicine © 2004

 

Yahoo 19 Février 2004

 

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Invité §djs551ns

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Plus de 5 kg de pièces : un patient qui a de l'estomac...

 

 

 

C'est l'histoire d'un homme de 62 ans qui aimait l'argent au point de le manger ! A tel point qu'en 2002, les médecins urgentistes du centre hospitalier de Cholet (Maine-et-Loire), ont retiré de son estomac... 350 pièces de monnaies.

 

Des monnaies au pluriel, en effet ! Des francs et des euros pour une contre-valeur de 500 euros, mais aussi des colliers, des bagues, des bracelets et des aiguilles... Cette histoire insolite vient d'être publiée dans le très sérieux New England Journal of Medicine par deux médecins réanimateurs français : le Dr Olivier Brenet de Cholet et le Dr Bruno François de Limoges.

 

" Ce patient présentait des troubles psychotiques " nous a expliqué le Dr François. Sans surprise... " Son comportement alimentaire anormal était connu des services hospitaliers. Des pièces lui avaient déjà été retirées de l'estomac mais là, nous étions loin d'imaginer l'ampleur du phénomène ". Le patient s'est donc présenté au Service des urgences de l'hôpital de Cholet le 19 janvier 2002. " Il souffrait de douleurs abdominales et d'un syndrome occlusif " (comme en cas d'occlusion intestinale, n.d.l.r.). " A chaque fois qu'il s'alimentait, il vomissait. "

 

L'équivalent d'une boule de bowling...

 

Sur les radios, l'image est stupéfiante ! Les clichés montrent une énorme masse opaque dans l'estomac, lequel était " descendu "... entre les hanches ! Et pour cause, il y avait là quelque 5,5 kg de corps étrangers, soit le poids de certaines boules de bowling ! " Ce patient a été opéré cinq jours après son admission " enchaîne Bruno François. " Il était inconcevable de retirer les pièces une à une. Et comme l'estomac complètement distendu et endommagé n'aurait pu reprendre une forme normale, la décision a été prise de lui faire une gastrectomie. C'est-à-dire de lui retirer l'estomac.

 

Malheureusement, quelques jours plus tard, il est décédé des suites de la chirurgie abdominale ".

 

Entre deux coups de téléphone de journalistes américains et allemands, le Dr Bruno François nous glisse, gouailleur, qu' " en médecine, nous aimons bien donner des noms à des phénomènes rares. Pour celui-ci, nous avions choisi le 'syndrome de la tirelire' ". Pas mal trouvé !

 

Sources: New England Journal of Medicine, vol. 350, n°8, Association des réanimateurs du Centre Ouest (ARCO) - Photos: The New England Journal of Medicine © 2004

 

Yahoo 19 Février 2004

:eek: :eek: :eek: :eek:

il y a des barges quand meme

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Invité §Zir680wn

ziriako_1077273616_gt.gif

 

Le sexologue star radié par l'ordre des médecins

 

 

 

En attendant un éventuel procès d'assises, le docteur Gilbert Tordjemann vient d'être jugé par ses pairs. La peine vient de tomber et la sanction est la plus lourde encourue. Le sexologue qui fut longtemps l'un des spécialistes les plus médiatiques de France a été radié de la profession par le Conseil de l'ordre des médecins.

Selon son avocate, il va faire appel de cette décision, qui équivaut à une interdiction d'exercer. Aujourd'hui âgé de 75 ans, Gilbert Tordjemann fait l'objet d'une instruction judiciaire pour des viols et des attouchements sexuels présumés conduite par la juge parisienne Corinne Goetzmann. Au départ poursuivi par cinq de ses clientes, le dossier du praticien n'a cessé de s'alourdir depuis mars 2002. Quarante et une de ses anciennes patientes ont été entendues dans le cadre de cette procédure. Pour six d'entre elles, l'ex-médecin est mis en examen pour viol.

 

Une confusion des plaignantes « entre l'examen médical et des gestes sexuels déplacés » Le 10 janvier dernier, 16 femmes ont témoigné devant la chambre disciplinaire de l'ordre des médecins, où le docteur était convoqué pour s'expliquer. Sur la foi d'un certificat médical, le sexologue, qui souffre d'un cancer, était absent et s'était fait représenter par ses avocats. Dans les motivations de leur décision, les médecins de l'ordre soulignent « qu'il est regrettable que le docteur Tordjemann n'ait pu être présent physiquement à l'audience, ce qu'un certificat médical explique alors que d'aucuns affirment l'avoir rencontré au théâtre quelques jours auparavant »... Le ton est donné.

 

Les griefs exposés par les ex-patientes de l'intéressé vont de la projection de « cassettes à caractère pornographique » à des « demandes de se présenter aux consultations dans une tenue vestimentaire spécifique, voire équivoque » et jusqu' à des « attouchements à caractère sexuel », des « rapports sexuels non protégés » ou des « viols sous hypnose ». « Il m'a pris la main, l'a glissé dans son pantalon et m'a demandé de le masturber », a raconté l'une d'entre elles. « Il m'avait demandé de retirer ma culotte dans l'ascenseur avant d'arriver à son cabinet », a témoigné une autre. « Il m'a dit : Je vais vous pénétrer, en tout bien tout honneur. Mais l'examen s'est effectué avec sa verge », a assuré une victime présumée.

 

Pour sa défense, les avocats du praticien ont avancé une confusion des plaignantes « entre l'examen médical et des gestes sexuels déplacés ». Pour le mis en cause, qui rejette ces accusations, ces plaintes résultent « d'une mémoire recomposée » par l'hypnose et il existe « une confusion possible, de ce fait, entre fiction et réalité ». Ses arguments n'ont visiblement pas convaincu les membres du Conseil de l'ordre. Ils ont finalement estimé que « le docteur Tordjemann s'est comporté de manière répréhensible tout aussi bien au regard de ses obligations légales que professionnelles, contrevenant ainsi gravement à plusieurs articles du Code de déontologie médicale » et qu'il convient « de sanctionner ces manquements répétitifs en prononçant à l'égard de celui-ci la peine de la radiation »

 

Le Parisien 20 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

 

Le pavillon qui faisait de l'ombre aux voisins bientôt rasé

 

 

 

C'est l'histoire d'une vie ruinée, d'un rêve qui a tourné au cauchemar. L'histoire a pris fin hier, quand les pelleteuses se sont froidement abattues sur le pavillon de Sylvie. En 1994, cette jeune mère de famille acquiert un terrain dans la rue de l'Aqueduc, une zone pavillonnaire de Guyancourt.

 

Seule avec son enfant, cette employée de banque pense avoir trouvé la tranquillité dans ce quartier calme et boisé. Elle dépose un permis de construire pour le pavillon et son garage. Lentement, la maison sort de terre. Le garage aussi, à la grande stupeur des voisins. Car ils s'aperçoivent qu'il donne directement sur leur salle à manger. Adieu après-midi ensoleillés... « Il m'était impossible de le placer ailleurs, se justifie Sylvie. Des places de parking du lotissement m'empêchaient de construire le garage à l'endroit prévu. Et puis, rien dans la loi ne s'opposait à l'emplacement initial de mon garage. »

 

« Vous n'avez pas idée combien j'ai souffert » Très vite, l'affaire s'envenime. Avant de saisir la justice, les voisins de Sylvie lui demandent d'abord de supprimer au moins une partie du garage. Mais Sylvie, sûre de son droit, refuse. Pour elle, il n'existe aucune loi interdisant la construction du garage côté voisin. L'autre partie s'appuie sur une règle du lotissement qui impose à tous de construire le garage de telle sorte qu'il ne gêne pas le voisin.

 

La justice entre alors en jeu. La construction de la maison, déjà édifiée à 50 %, est suspendue pendant les sept années de bataille judiciaire. Après des années de procédures, les voisins de Sylvie obtiennent gain de cause. Le tribunal demande la destruction de la maison, ce qui est une décision très rare. L'addition est salée pour Sylvie : plus de 200 000 € de gaspillés. Sans compter les 700 € à rembourser tous les mois pendant deux ans au titre des intérêts qui se sont accumulés pendant sept ans.

 

Aujourd'hui, Sylvie a quitté les Yvelines. Elle vit en HLM, seule, à Paris, dans un deux-pièces qu'elle loue près de 450 € . Oublié, le coquet pavillon de banlieue qu'elle devait occuper avec son jeune fils. Le traumatisme, lui, n'est pas effacé : « J'ai craqué. Vous n'avez pas idée combien j'ai souffert », confie-t-elle, pudiquement.

 

Le Parisien 20 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

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La mort d'une automobiliste sur la A 13 reste un mystère

 

 

 

Deux ans de procédure, des mois d'investigations et des centaines d'heures d'audition pour rien. L'enquête sur la mort, en janvier 2002, d'une mère de famille tuée par une pierre lancée du pont de Blaru vers l'autoroute A 13 arrive à son terme sur un constat d'échec. Aucun élément n'a aujourd'hui permis de désigner le ou les responsables de cet acte.

 

Le 11 janvier 2002, vers 21 h 40, Josyane, âgée de 58 ans, regagne son domicile de Rouen (Seine-Maritime) avec son mari qui conduit la voiture. Touchée en plein coeur par un silex projeté depuis un pont à hauteur de Blaru, elle décède sur le coup. Le juge d'instruction nommé dans cette affaire, M m e Meslem, doit rendre ses conclusions dans les jours qui viennent. La magistrate qui a repris le dossier en mars 2003 s'apprête à délivrer une ordonnance de non-lieu, faute d'éléments nouveaux. L'enquête d'envergure menée par les gendarmes de la section de recherche de Versailles n'a, pour le moment, pas apporté d'indices suffisants permettant de désigner le ou les auteurs de ce jet de pierre mortel.

 

« Nous avons pourtant été très loin dans ce qu'il était possible de faire, indique une source proche de l'enquête. Près de deux cents personnes ont été auditionnées et une quinzaine placées en garde à vue pour être entendues. Mais rien ne nous permet de désigner telle ou telle personne. » Au cours de leurs investigations, les gendarmes ont vérifié les appels téléphoniques passés, le soir des faits, sur le pont concerné, mais aussi sur les lieux situés en amont et en aval. Les emplois du temps de près d'une centaine de personnes domiciliées à proximité du lieu de l'homicide ont également été contrôlés. Là encore, rien. « Nous sommes partis interroger à Lyon un adolescent dont les parents habitent Saint-Marcel, dans l'Eure, et qui s'était signalé pour des faits similaires dans la région lyonnaise. Son alibi tenait », précise une source militaire.

 

« Il y a 99,9 % de chances pour que le nom du ou des auteurs du meurtre de ma mère figure dans la procédure » Six mois après l'affaire de Blaru, trois hommes soupçonnés d'avoir lancé un extincteur depuis un pont sur une voiture à Melun (Seine-et-Marne) ont également été interrogés. Sans résultat. Arrivés au bout de leurs démarches, les gendarmes de Versailles ont transmis leurs conclusions au juge d'instruction en mars 2003. Face à l'absence de nouveaux éléments, la magistrate va donc refermer ce dossier qui conserve, pour la famille de la victime, plusieurs zones d'ombre. « Les gendarmes de Versailles et le juge d'instruction ont vraiment mis tout en oeuvre pour découvrir le nom du ou des meurtriers de ma mère, souligne une des filles de Josyane. Mais l'erreur est humaine et je conçois qu'après des centaines heures d'enquête, on n'a plus le recul nécessaire pour recouper des milliers d'informations. Après avoir épluché la procédure, je crois qu'il y a encore des pistes à approfondir. D'ailleurs, le premier juge d'instruction désigné m'a assuré qu'il y avait 99,9 % de chances pour que le nom du ou des auteurs du meurtre de ma mère figure dans la procédure. »

 

Aujourd'hui, les proches de Josyane ne peuvent se résoudre à ce non-lieu judiciaire. « L'enquête n'est pas finie, insiste une des parties civiles. Nous lançons un nouvel appel à témoin et gardons l'espoir d'obtenir le ou les noms des coupables. »

 

Pour tout renseignement concernant cette affaire, contacter le 01.39.49.50.50.

 

Le Parisien 21 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

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Au pays de Dracula, les vampires font toujours peur

 

 

 

BUCAREST (AFP) - Le parquet de Craiova, dans le sud de la Roumanie, a ouvert une enquête à l'encontre de six personnes accusées d'avoir profané le corps d'un villageois qui, selon elles, s'était "transformé en vampire" et leur "suçait le sang pendant la nuit".

 

Le corps de Petre Toma, 76 ans, mort des suites d'un cancer en décembre, avait été déterré six semaines plus tard par son beau-frère Gheorghe, en présence de plusieurs autres membres de la famille, dont sa veuve et sa petite-fille. Selon plusieurs témoignages, les profanateurs ont fait une incision dans la poitrine de Toma et extrait son coeur, avant de le brûler et d'en mêler les cendres avec de l'eau, qu'ils ont bue.

 

Une autopsie effectuée mardi par les légistes de Craiova a confirmé que "le coeur a bien été prélevé", a précisé le parquet.

 

Les six personnes ont expliqué qu'après la mort de Toma, elles s'étaient senties "affaiblies", comme si elles n'avaient "plus de sang".

 

"La nuit, je le voyais dans ma chambre, et le matin, je ne pouvais plus me lever, tellement j'étais affaiblie", a raconté la petite-fille de Toma, Mirela Marinescu. Selon elle, dès que le rituel a été accompli, "le mort n'est plus venu hanter" sa famille.

 

Plusieurs villageois ont affirmé que ce rituel était connu et pratiqué depuis longtemps dans la région, et qu'il s'était à chaque fois révélé "efficace contre les vampires".

 

Yahoo 24 Février 2004

 

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Invité §Zir680wn

 

Joint numérique?

 

 

STRASBOURG (AP) -- Les gendarmes de Guebwiller (Haut-Rhin) ont convoqué un jeune homme de 19 ans originaire de Saverne (Bas-Rhin) après la découverte d'une photo le montrant avec ce qui ressemble à un joint, a-t-on appris auprès mercredi de la gendarmerie.

 

Un appareil photo numérique avait été perdu sur les pistes de ski vosgiennes et rapporté à la gendarmerie de Guebwiller. L'un des gendarmes a alors visionné les clichés fixés sur la carte mémoire. Entre des photos d'un séjour à la neige et d'une fête d'anniversaire, le gendarme est tombé sur une photo présentant un jeune homme tenant ce qui ressemble à un joint...

 

Le propriétaire de l'appareil, qui s'est présenté pour déclarer la perte de l'objet et finalement le récupérer, a donné le nom de son camarade qui a ainsi fait l'objet d'une convocation. AP

 

Le Nouvel Obs 25 Février 2004

 

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Invité §bob444aq

Joint numérique?

 

 

STRASBOURG (AP) -- Les gendarmes de Guebwiller (Haut-Rhin) ont convoqué un jeune homme de 19 ans originaire de Saverne (Bas-Rhin) après la découverte d'une photo le montrant avec ce qui ressemble à un joint, a-t-on appris auprès mercredi de la gendarmerie.

 

Un appareil photo numérique avait été perdu sur les pistes de ski vosgiennes et rapporté à la gendarmerie de Guebwiller. L'un des gendarmes a alors visionné les clichés fixés sur la carte mémoire. Entre des photos d'un séjour à la neige et d'une fête d'anniversaire, le gendarme est tombé sur une photo présentant un jeune homme tenant ce qui ressemble à un joint...

 

Le propriétaire de l'appareil, qui s'est présenté pour déclarer la perte de l'objet et finalement le récupérer, a donné le nom de son camarade qui a ainsi fait l'objet d'une convocation. AP

 

Le Nouvel Obs 25 Février 2004

Sympa le pote :roll:

 

bon de toute façon il suffit de dire que c'était une cigarette roulé et puis c'est tout.

Sauf si le joint était un 4 feuilles, là ca va etre plus dure :W

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Invité §ort666yM

Joint numérique?

 

 

STRASBOURG (AP) -- Les gendarmes de Guebwiller (Haut-Rhin) ont convoqué un jeune homme de 19 ans originaire de Saverne (Bas-Rhin) après la découverte d'une photo le montrant avec ce qui ressemble à un joint, a-t-on appris auprès mercredi de la gendarmerie.

 

Un appareil photo numérique avait été perdu sur les pistes de ski vosgiennes et rapporté à la gendarmerie de Guebwiller. L'un des gendarmes a alors visionné les clichés fixés sur la carte mémoire. Entre des photos d'un séjour à la neige et d'une fête d'anniversaire, le gendarme est tombé sur une photo présentant un jeune homme tenant ce qui ressemble à un joint...

 

Le propriétaire de l'appareil, qui s'est présenté pour déclarer la perte de l'objet et finalement le récupérer, a donné le nom de son camarade qui a ainsi fait l'objet d'une convocation. AP

 

Le Nouvel Obs 25 Février 2004

 

Ca devient vraiment n'importe quoi !

 

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Invité §ort666yM

Sympa le pote :roll:

 

Je peux te dire que quand tu tombes par surprise sur un %!#% décidé à te faire dire qqchose, t'as vite fait de perdre tes moyens et de dire tout et n'importe quoi pour qu'il te lache...

 

Et vu la raison de la convocation, ca ne peut etre à mon avis qu'un %!#%...

 

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Invité §bob444aq

Je peux te dire que quand tu tombes par surprise sur un %!#% décidé à te faire dire qqchose, t'as vite fait de perdre tes moyens et de dire tout et n'importe quoi pour qu'il te lache...

 

Et vu la raison de la convocation, ca ne peut etre à mon avis qu'un %!#%...

 

ca ne m'est jamais arrivé heureusement mais à partir du moment ou tu n'a rien a te reprocher je vois pas pourquoi tu serais obligé de repondre. :bah:

Pour le cas cité ici il suffisait de dire qu'il ne connaissait pas la personne sur la photo et qu'il ne savait pas qui l'avait prise (appareil preté a des amis,...). Il pouvait meme leur dire d'aller se faire foutre s'il voulait, ils allaient pas le mettre en taule pour une photo.

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Invité §Red080vN

Prélever la face d'un cadavre pour la greffer sur un patient gravement défiguré : c'est la sidérante opération que trois chirurgiens se disent aujourd'hui prêts à tenter. L'un d'eux est français. Basé à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), Laurent Lantieri vient même de cibler un candidat receveur «intéressé» parmi une dizaine de grands mutilés du visage. Et il envisage d'entamer «dans les prochains mois», en partenariat avec l'Établissement français des greffes, une étude clinique comprenant cinq transplantations de face. Les «sages» du Comité national consultatif d'éthique (CCNE), qui planchent depuis près de deux ans sur ce projet, doivent rendre un avis le 2 mars prochain.

 

Constituée de quatre médecins, d'un interne et de deux assistants, la petite équipe du professeur Laurent Lantieri a discrètement débuté ses travaux pratiques «il y a quelques mois», à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Au programme, des exercices de dissections consistant à prélever tout ou partie d'une face – peau, chair, muscles, nerfs et éventuellement os – sur un cadavre pour la greffer sur un autre. Façon de se familiariser avec une technique complexe et ainsi d'être préparés, «le jour où un patient nécessitant une telle intervention viendra nous trouver». Car s'il se défend d'être engagé dans une course contre ses deux rivaux, le Britannique Peter Butler et l'Américain John Barker, Laurent Lantieri assure qu'il est désormais prêt à tenter l'opération.

 

 

Il faut dire que les progrès de la microchirurgie et de l'immunologie, récemment attestés par de spectaculaires «premières» – greffes de mains, de mandibule ou de langue, notamment –, amènent bon nombre de chirurgiens reconstructeurs à penser que la discipline est mûre pour tenter une première transplantation de face. «Si l'on peut avoir des réserves sur plusieurs aspects du projet, notamment sur le plan éthique, le volet technique ne devrait pas poser de problème majeur», estime ainsi le professeur Jean-Marie Servant, chef du service de chirurgie plastique à l'hôpital Saint-Louis (Paris). De même, le docteur Bradon Wilhelmi (Institut de chirurgie plastique de Springfield, aux États-Unis), qui a récemment pratiqué la replantation d'un scalp et d'une face avulsés (1) sur une accidentée de 21 ans – la première de ce type avait été réalisée en Inde sur une fillette, en 1998 –, l'assure : «Techniquement, cela devrait fonctionner.»

 

 

La chirurgie a acquis, ces trente dernières années, la capacité de «réparer» des visages terriblement mutilés en utilisant des tissus prélevés sur d'autres parties du corps blessé, notamment le dos. «Le problème, assure Laurent Lantieri, c'est que dans de très rares cas de carbonisation, de traumatisme balistique ou de grave malformation génétique, nous échouons à redonner un visage humain au patient défiguré. Certains patients se voyant ainsi condamner à poursuivre une vie de cauchemar, éternellement cachés derrière un masque.»

 

Depuis quelques semaines, l'entreprenant médecin s'est ainsi lancé dans une vaste enquête auprès des services français de chirurgie plastique et maxillo-faciale ainsi que des unités qui prennent en charge des grands brûlés, afin de recenser les malades pour lesquels les techniques plus classiques n'ont pas apporté de résultat satisfaisant. «Par ailleurs, les rumeurs circulant autour de ce projet d'allogreffe ont très récemment conduit des chefs de service à faire circuler, pour avis, les dossiers de quelques patients chez des confrères parisiens», indique un chirurgien de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Bref, la tension monte autour d'une idée dont Laurent Lantieri accepte désormais de confier les grandes lignes : «Il s'agirait de transplanter, sur un sujet pour lequel l'autogreffe ne donnerait pas de bons résultats, une face prélevée sur un donneur mort – la suture des artères et des nerfs faciaux étant désormais du domaine du possible.»

 

 

L'effervescence actuelle ne suffit toutefois pas à masquer les importants problèmes soulevés par ce défi médical. D'une part sur le plan immunologique : comme toute transplantation de tissus cutanés étrangers, la greffe d'une face devra être assortie d'un traitement antirejet permanent et potentiellement cancérigène, qui, pour autant, n'offrira pas de garantie absolue au receveur. «Or, le rejet de sa nouvelle face par l'organisme du donneur est une perspective autrement plus atroce que le rejet d'une greffe de main – qu'il entraîne ou non son décès», prévient Jean-Marie Servant.

 

 

Sur un plan éthique, les difficultés ne sont pas moindres. D'une part parce que la greffe de face met fin au principe du don d'organe anonyme – nul ne sait aujourd'hui quelle sera l'apparence du greffé après opération, même si des modèles informatiques laissent penser qu'elle ne sera conforme ni à la sienne avant l'accident, ni à celle du disparu. Mais surtout parce que le prélèvement d'une face sur un individu mort depuis quelques heures à peine, avant que ses proches aient pu lui faire leurs adieux, semble difficilement compatible avec l'accomplissement du deuil.

 

 

«C'est pour cette raison que nous avons sollicité le Comité d'éthique, prévient Laurent Lantieri. Car si nous avons une solution – il s'agirait de couvrir le visage du défunt d'un masque de latex très ressemblant –, nous ne voulons pas entreprendre cette opération sans avoir recueilli l'avis des Sages et, plus largement, de la société dans son ensemble.» La façon dont l'opinion publique accueillera ce projet ne devrait, en effet, laisser personne indifférent.

 

 

En Grande-Bretagne, l'Académie de chirurgie a rendu en novembre dernier un avis pour le moins réservé sur le sujet, jugeant la mise en oeuvre d'une greffe de face «prématurée» faute d'avoir pris pleinement en considération «l'impact psychologique d'une telle opération tant sur le donneur que sur le receveur». Il n'empêche : Peter Butler (Royal Free Hospital de Londres) assure dorénavant être dans les «starting-blocks». De même que John Barker (université de Louisville, Kentucky) qui affirme, lui, «ne plus voir d'obstacle».

 

 

 

 

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Invité §le 816mY

Sèche-linge. Stéphane est un de ces vigiles. Même âge, même disponibilité que Nathalie : sa femme vient de claquer la porte. De leur rencontre, Nathalie se souvient de tout : leur «premier regard, le 21 décembre 1999, à 23 heures», «la concrétisation à la Saint-Sylvestre». Pendant ce temps, Joël «lui achète un sèche-linge pour Noël. Il était prêt à tout pour la reconquérir», dit Carine. Il n'y a plus que trois semaines avant la mise à mort.

 

Nathalie propose à Stéphane d'aménager dans le cinq pièces de Franconville. Evidemment, cela risque d'attirer les soupçons. Alors, pourquoi Sandrine, son (ex) femme, ne s'y installerait-elle pas, elle aussi ? Sandrine, petite queue de cheval brune, dans le box : «J'allais être expulsée, je me suis sentie redevable vis-à-vis de Nathalie.» William aussi. Lui, c'est le quatrième homme, l'amant de la femme de l'amant. Sandrine vient de le rencontrer. Vigile, bien sûr. Et, tant qu'on y est, on l'installe lui aussi dans l'appartement.

 

Officiellement, tout le monde est là pour retapisser le salon. «C'était la java, dit un voisin. Ils vivaient tous une deuxième adolescence.» Tous, sauf Joël, qui continue à se lever à 6 heures. Il fait tout pour que le groupe l'accepte. Les courses. La vaisselle, quand Stéphane le lui demande. Et puis, il rit quand Stéphane, encore, verse du détergent dans son café. Et quand il l'appelle «Ducon». Et quand il l'appelle «Bourvil». Cela ne suffit pas. «Il nous dérangeait, parce qu'il s'accrochait, dit Stéphane. Il essayait de passer le maximum de temps avec nous. Un rabat-joie.»

 

Le dimanche 16 janvier 2000, alors qu'il rentre du travail, Joël trouve sa femme au lit avec Stéphane. «Ça a vraiment énervé Nathalie», dit l'amant. Elle est encore irritée quand elle jette à la cour, dans un mouvement de tête : «Oui, j'étais nue. Entièrement nue.» Le mari se penche. Dit qu'il l'aime. Elle le gifle. Il pleure dans la chambre des enfants. Joël n'a pas une semaine à vivre

[/quotemsg]

Oh putain ce que c'est glauque :peur:

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