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Le topic 1939-1945


jcharles57
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Invité §Yan885Ts

 

Intéressant reportage photo :jap:

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Invité §ton817Zq

Bonjour à tous... caterham54.gif.3fbc1e77ba82e29ae23acaf9e4b320ef.gif

 

Heu voilà, je pense que je vais poser une question con, mais....tant pis je me lance... :ange:

 

Hier soir j'ai re-re-re-regardé avec grand plaisir le magnifique film "quand les aigles attaquent" avec entres-autres Richard Burton et Clint Eastwood...

 

Il y a à un moment un hélicopter qui atterrit au Château.

 

Je ne crois pas, mais cet hélicopter que l'on voit dans le film, il doit être des année 60/70 non, pas de la guerre de 39/45, et il y avait-il des hélicopter pendant la seconde guerre mondial ???

 

Merci d'avance pour vos réponses. :jap:

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je fais une petite recherche facile car je connaissais déjà le sujet, j'espère que cela t'aidera :jap:

 

 

Sikorsky R4

 

 

 

 

 

 

Le Sikorsky R-4 est un hélicoptère construit par la société américaine Sikorsky Aircraft Corporation.

Il fut le premier hélicoptère à être utilisé par l'USAF.

Histoire

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le Department of War chargea l'ingénieur américain d'origine russe Igor Sikorsky de développer ses recherches commencées avant guerre afin de mettre au point une machine opérationnelle. Sikorsky travailla alors sur un appareil dérivé de son VS-300 expérimental.

Ce dernier était son premier hélicoptère à avoir quitté le sol le 14 septembre 1939. L'ingénieur et les équipes de Vought-Sikorsky apportèrent de profondes modifications à l'appareil, notamment en le dotant d'un fuselage monté sur un treillis métallique. Son prototype pris la désignation de VS-300A et commença ses essais en vol le 13 mai 1940. Les résultats confirmaient les attentes de l'US Army Air Force et celle-ci lança un programme de recherche officiel sur un prototype désigné VS-316.

Le VS-316 différait du VS-300 par son fuselage entoilé, son rotor tripale, son train d'atterrissage fixe à deux roues et son cockpit biplace. Sa cabine permettait d'accueillir cinq passagers ou deux blessés et deux sauveteurs.

Le VS-316 effectua son premier vol en janvier 1941. A cette époque Igor Sikorsky sépara son bureau d'étude hélicoptère de Vought et cessa ses activités d'hydraviation, afin de se consacrer aux voilures tournantes. L'US Army Air Force passa alors une commande pour un second VS-316 redésigné XR-4. Il s'agissait là du premier hélicoptère militaire américain.

Les essais en vol se déroulèrent durant toute l'année 1941 et le premier semestre de 1942. Cette année là le XR-4 effectua un vol de 1 200km en une quinzaine d'heures avec plusieurs arrêts. A partir de là l'USAAF commanda trente appareils de présérie. Il s'agissait de 3 YR-4A et de 27 YR-4B. Plusieurs YR-4B volèrent entre les mains de pilotes de l'US Navy et de l'US Coast Guard.

En 1943 deux YR-3B furent détachés sur un pétrolier-ravitailleur de l'US Navy pour des essais en Arctique et en milieu tropical. Le contrat fut finalement signé en novembre 1943 et portait sur 100 Sikorsky R-4B destinés à l'USAAF. Ils servirent principalement à des missions d'entrainement et de liaisons au profit d'unités basés aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.

L'US Navy commanda elle aussi des appareils, sous la désignation de HNS-1. Certains de ces hélicoptères reçurent un train d'atterrissage composé de deux flotteurs en caoutchouc.

Plusieurs de ces machines furent versées à l'US Coast Guard, et une de ces machines participèrent le 3 janvier 1944 à ce qui demeure la première mission de SAR au monde remplit par un hélicoptère quand le destroyer USS-Turner explosa au sud de Manhattan. Le HNS-1 permit de sauver douze marins et d'apporter plusieurs bouteilles de plasma sanguin vers l'hôpital de campagne

En février 1945, un HNS-1 de la Navy participa aux missions de secours vers l'équipage d'un Boeing B-29 tombé sur une ile du Pacifique en revenant du Japon. L'hélicoptère amena une aide certaine quand le Catalina de recherche repéra l'appareil. Les deux membres d'équipage les plus mal en point furent transportés par hélicoptère tandis que les autres embarquaient à bord de l'hydravion.

La Royal Air Force acheta également des R-4 qu'elle rebaptisa Sikorksy Hoverfly. Ils furent principalement affectés à des missions de liaisons et d'entrainement. Deux des 45 Hoverfly réalisèrent toutefois des missions de réglage d'artillerie en soutien aux autogyres de la RAF.

En 1947, les R-4B encore en service dans l'US Air Force reçurent la désignation de H-4B. Quand à la Navy elle conserva ses appareils jusqu'en 1949 et la RAF jusqu'en 1953. En 1951 deux appareils britanniques furent détachés auprès de la Fleet Air Arm afin de préparer l'arrivée prochaine des hélicoptères sur les navires de Sa Majesté.

Le Sikorsky R-4 demeure le seul hélicoptère allié opérationnel de la Seconde Guerre Mondiale et le premier construit en série au monde, mais à l'inverse du Bell OH-13, il ne connut jamais l'homologation civile.

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Invité §ton817Zq

je fais une petite recherche facile car je connaissais déjà le sujet, j'espère que cela t'aidera :jap:

 

 

Sikorsky R4

 

 

 

 

 

 

Le Sikorsky R-4 est un hélicoptère construit par la société américaine Sikorsky Aircraft Corporation.

Il fut le premier hélicoptère à être utilisé par l'USAF.

Histoire

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le Department of War chargea l'ingénieur américain d'origine russe Igor Sikorsky de développer ses recherches commencées avant guerre afin de mettre au point une machine opérationnelle. Sikorsky travailla alors sur un appareil dérivé de son VS-300 expérimental.

Ce dernier était son premier hélicoptère à avoir quitté le sol le 14 septembre 1939. L'ingénieur et les équipes de Vought-Sikorsky apportèrent de profondes modifications à l'appareil, notamment en le dotant d'un fuselage monté sur un treillis métallique. Son prototype pris la désignation de VS-300A et commença ses essais en vol le 13 mai 1940. Les résultats confirmaient les attentes de l'US Army Air Force et celle-ci lança un programme de recherche officiel sur un prototype désigné VS-316.

Le VS-316 différait du VS-300 par son fuselage entoilé, son rotor tripale, son train d'atterrissage fixe à deux roues et son cockpit biplace. Sa cabine permettait d'accueillir cinq passagers ou deux blessés et deux sauveteurs.

Le VS-316 effectua son premier vol en janvier 1941. A cette époque Igor Sikorsky sépara son bureau d'étude hélicoptère de Vought et cessa ses activités d'hydraviation, afin de se consacrer aux voilures tournantes. L'US Army Air Force passa alors une commande pour un second VS-316 redésigné XR-4. Il s'agissait là du premier hélicoptère militaire américain.

Les essais en vol se déroulèrent durant toute l'année 1941 et le premier semestre de 1942. Cette année là le XR-4 effectua un vol de 1 200km en une quinzaine d'heures avec plusieurs arrêts. A partir de là l'USAAF commanda trente appareils de présérie. Il s'agissait de 3 YR-4A et de 27 YR-4B. Plusieurs YR-4B volèrent entre les mains de pilotes de l'US Navy et de l'US Coast Guard.

En 1943 deux YR-3B furent détachés sur un pétrolier-ravitailleur de l'US Navy pour des essais en Arctique et en milieu tropical. Le contrat fut finalement signé en novembre 1943 et portait sur 100 Sikorsky R-4B destinés à l'USAAF. Ils servirent principalement à des missions d'entrainement et de liaisons au profit d'unités basés aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.

L'US Navy commanda elle aussi des appareils, sous la désignation de HNS-1. Certains de ces hélicoptères reçurent un train d'atterrissage composé de deux flotteurs en caoutchouc.

Plusieurs de ces machines furent versées à l'US Coast Guard, et une de ces machines participèrent le 3 janvier 1944 à ce qui demeure la première mission de SAR au monde remplit par un hélicoptère quand le destroyer USS-Turner explosa au sud de Manhattan. Le HNS-1 permit de sauver douze marins et d'apporter plusieurs bouteilles de plasma sanguin vers l'hôpital de campagne

En février 1945, un HNS-1 de la Navy participa aux missions de secours vers l'équipage d'un Boeing B-29 tombé sur une ile du Pacifique en revenant du Japon. L'hélicoptère amena une aide certaine quand le Catalina de recherche repéra l'appareil. Les deux membres d'équipage les plus mal en point furent transportés par hélicoptère tandis que les autres embarquaient à bord de l'hydravion.

La Royal Air Force acheta également des R-4 qu'elle rebaptisa Sikorksy Hoverfly. Ils furent principalement affectés à des missions de liaisons et d'entrainement. Deux des 45 Hoverfly réalisèrent toutefois des missions de réglage d'artillerie en soutien aux autogyres de la RAF.

En 1947, les R-4B encore en service dans l'US Air Force reçurent la désignation de H-4B. Quand à la Navy elle conserva ses appareils jusqu'en 1949 et la RAF jusqu'en 1953. En 1951 deux appareils britanniques furent détachés auprès de la Fleet Air Arm afin de préparer l'arrivée prochaine des hélicoptères sur les navires de Sa Majesté.

Le Sikorsky R-4 demeure le seul hélicoptère allié opérationnel de la Seconde Guerre Mondiale et le premier construit en série au monde, mais à l'inverse du Bell OH-13, il ne connut jamais l'homologation civile.

:bien:

Hélicoptères durant la WW II

 

Versions US

 

Versions III Reich

https://www.youtube.com/watch?v=AOcNCO6S_vY

:jap:

 

au début du film du III reich, c'est Hanna Reich qui conduisait l'autogire, elle mettra aussi au point les V1 en s'installant à l'intérieur :)

Merci à vous. :clin:

 

Donc, l'hélicopter du film à l'air de n'être effectivement pas de la seconde guerre mondiale.

 

Merci pour vos réponses. :jap:

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au début du film du III reich, c'est Hanna Reich qui conduisait l'autogire, elle mettra aussi au point les V1 en s'installant à l'intérieur :)

 

 

Hanna REITSCH, une sacré "baroudeuse", elle s est posée fin Avril 45 dans BERLIN avec un "storch" pour tenter d'ex filtrer le "Fuhrer".

 

 

 

Respect Madame :jap:

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Hanna REITSCH, une sacré "baroudeuse", elle s est posée fin Avril 45 dans BERLIN avec un "storch" pour tenter d'ex filtrer le "Fuhrer".

 

 

 

Respect Madame :jap:

 

il faudrait que je te donne le titre de sa biographie, je l'ai commencé en avril mais des événements m'ont pas permis de le continuer

 

je le mettrai sur la table de nuit demain, tiens :jap:

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Bonjour à tous... caterham54.gif.3fbc1e77ba82e29ae23acaf9e4b320ef.gif

 

Hier soir j'ai re-re-re-regardé avec grand plaisir le magnifique film "quand les aigles attaquent" avec entres-autres Richard Burton et Clint Eastwood...

 

arkiel.gif.9a0b995f298b5324278bb58c3326dda0.gif c'est malin ... j'ai eu dans la tête la musique du film toute l'après-midi 537941564_papimegane13.gif.79739fc490e6495cf847a34209c8b8a7.gif

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Invité §ton817Zq

arkiel.gif.9a0b995f298b5324278bb58c3326dda0.gif c'est malin ... j'ai eu dans la tête la musique du film toute l'après-midi 537941564_papimegane13.gif.79739fc490e6495cf847a34209c8b8a7.gif

 

 

 

boonize.gif.626061aa2876323e1655c645bdaec2fa.gif , je suis vraiment désolé, excuse-moi... :(

 

 

 

 

 

 

Mais pour les autres qui ne la connaissent pas, MA-GNI-FI-QUE Musique, et MA-GNI-FI-QUE Film... :ange:

 

 

 

:metal::ml:

 

 

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Un truc dingue en 1945

 

100.jpg

Cinq prisonniers d'Itter entourent le général McAuliffe, de la 103e division d'infanterie, après leur libération: Paul Reynaud, Marie-Renée-Joséphine Weygand, Maurice Gamelin, Edouard Daladier et Maxime Weygand (National Archives).

 

 

D'un château l'autre: quand on s’intéresse aux exilés français de la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est d'abord le nom de Sigmaringen qui vient à l’esprit, Pétain et sa cour de fuyards d’un régime de Vichy en pleine liquéfaction, personnages à venir d’un des livres les plus célèbres de Céline. Mais quelques centaines de kilomètres plus au sud-ouest, une autre forteresse a marqué la fin du conflit côté français: au château d’Itter, dans le Tyrol autrichien, quatorze personnalités françaises détenues par les nazis furent libérées, le 5 mai 1945, par une poignée de GI rejoints par… des soldats de la Wehrmacht.

 

Une alliance unique dont l’histoire n’avait jusqu’ici jamais été racontée dans tous ses détails, même si un historien français, Benoît Luc, y avait consacré quelques dizaines de pages éclairantes en 2011 dans son très documenté Otages d’Hitler, 1942-1945. Cette fois-ci, c’est un spécialiste américain d’histoire militaire, Stephen Harding, qui narre en détail cet épisode dans The Last Battle. When U.S. and German Soldiers Joined Forces in the Waning Hours of World War II in Europe, paru le mois dernier aux Etats-Unis.

 

Fondé sur de volumineuses recherches biographiques et des interviews de quatre survivants de l’époque, le livre alterne portraits, éclairages stratégiques et scènes d’action pour raconter l’un des « derniers, et sans doute le plus étrange, combat terrestre de la Seconde Guerre mondiale sur le sol européen ». Mais aussi ses prémices: la décision des nazis de créer une prison dans ce décor idyllique.

 

Après le débarquement allié en Afrique du nord et l’occupation de la zone sud en novembre 1942, le chef de la SS Himmler choisit de rassembler dans un même lieu des ehrenhäftlinge (prisonniers de haut rang) français afin de pouvoir les utiliser comme otages ou monnaie d’échange dans la suite de la guerre. Son choix se fixe sur Itter, une forteresse du Moyen-Âge, successivement possession de Louis II de Bavière et du régime napoléonien, lieu de villégiature de Wagner, Liszt ou Tchaïkovski sous une propriétaire mélomane ou siège d’une éphémère alliance de lutte contre les dangers du tabac mise en place par les nazis.

 

Sous la supervision de l’architecte du Reich, Albert Speer, et le commandement du camp de concentration de Dachau, tout proche, le Schloss d’Itter est donc reconfiguré en prison de luxe pour détenus de luxe —« Nous avons libéré le Who’s Who », écrira après la guerre un reporter de guerre américain, Meyer Levin, présent sur place en mai 1945.

 

101.jpg

 

 

Drôle de colonie pénitentiaire

 

Là-bas va en effet se former pendant deux ans, au fil des arrivées successives de prisonniers, une drôle de colonie pénitentiaire dont les ambiguïtés —pétainistes anti-allemands, ultranationalistes résistants…— reflètent celles de la France de l'époque.

 

On y trouve deux anciens présidents du Conseil poursuivis par Vichy pour leur responsabilité dans la défaite: Edouard Daladier, signataire sans illusions des accords de Munich, et son ennemi Paul Reynaud, qui s’est opposé à Pétain sur la poursuite de la guerre en juin 1940. Le tennisman Jean Borotra, sextuple vainqueur de la Coupe Davis et double lauréat de Roland-Garros et de Wimbledon, devenu commissaire général à l’éducation et aux sports de Vichy, mais renvoyé sous la pression des Allemands pour son manque de zèle dans la « nazification » du sport français.

 

 

-Bundesarchiv_Bild_102-10990,_Jean_Borotra.jpg

 

 

Le général Maurice Gamelin, chef d’état-major des armées au début de la guerre, et son successeur Maxime Weygand, bombardé à son poste neuf jours après l’invasion allemande puis devenu ministre de la Défense de Pétain —mais néanmoins qualifié d’« ennemi irréconciliable de l’Allemagne », au point que les nazis songèrent à le faire assassiner.

Léon Jouhaux, le secrétaire général de la CGT, dissoute par le régime de Vichy, et le colonel de La Rocque, fondateur des Croix-de-feu puis du PSF, pétainiste mais pas vichyste, et maître d’oeuvre d’un réseau de renseignements en lien avec les Britanniques. Ou encore Michel Clemenceau, fils du « Tigre », Marcel Granger, un parent du général Giraud, le rival de De Gaulle à Alger, ou Marie-Agnès Cailliau, la sœur du fondateur de la France libre…

 

Certains détenus font venir leur conjoint, d’autres s’y refusent. Plusieurs personnalités (l’ancien président de la République Albert Lebrun, l’ancien ambassadeur à Berlin André François-Poncet ou l’ex-président du Conseil italien Francesco Saverio Nitti) font un passage avant d’être transférés ailleurs. Léon Blum et Georges Mandel, qui ont été transférés en Allemagne avec certains des prisonniers d’Itter, ne peuvent eux y être détenus car juifs —le premier finira la guerre à Buchenwald, le second assassiné par la Milice.

 

En arrivant, les prisonniers peuvent contempler au fronton du château la célèbre citation de la Divine comédie de Dante: « Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate » (« Abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici »). Un enfer, Itter? « Mais ici, c’est le paradis ! », lâche pourtant Reynaud en arrivant en mai 1943, à la grande surprise des détenus déjà présents.

Un autre prisonnier a lui décrit une forteresse « qui associe les verrous, les grilles, les sentinelles d’une prison aux commodités d’une pension bourgeoise ». Les soldats allemands ont reçu l’ordre d’honorer leurs otages du salut militaire —et non hitlérien— et de les appeler « Excellence ». Au menu des journées: repas (relativement copieux), lecture, bridge, gymnastique, messe, séances de bronzage…

 

Mais l’ambiance entre les détenus se dégrade au fil des arrivées: un symbole des divisions de leur pays et de ses haines recuites, que ces prisonniers de luxe ressassent dans leurs chambres-cellules en polissant les Mémoires qui leur permettront de se justifier à la Libération. Les insultes volent, parfois: Weygand qualifie Reynaud de « voyou », quand ce dernier lui donne du « collabo » et moque le trouble de son visage en apprenant l’entrée de De Gaulle à Bayeux ou la prise de Strasbourg par les troupes françaises.

 

« Crépuscule des dieux »

 

Mais ce n’est rien à côté du « crépuscule des dieux » —le mot est d’Edouard Daladier— qui envahit leurs geôliers au fil des défaites allemandes. Ancien officier des camps de Dachau et Maïdanek, le commandant du château-prison, le SS-Hauptsturmführer Sebastian Wimmer, décrit par Harding comme « brutal, peu raffiné et politiquement inepte », sombre ainsi dans l’alcoolisme et des accès de violence erratique après la mort de son frère dans un bombardement. Le 2 mai 1945, deux jours après le suicide d’Hitler dans son bunker, Wilhelm Weiter, le commandant en fuite de Dachau, imite lui le Führer de deux balles dans une des chambres d’Itter.

 

L’Allemagne est à genoux. Le 4 mai, jour même où l’amiral Dönitz, le nouveau chef du IIIe Reich, entame les négociations en vue d’une cessation des hostilités avec les Alliés, Wimmer quitte précipitamment le château avec sa femme après avoir confié la protection des prisonniers d’Itter à Kurt-Siegfried Schrader, un Waffen-SS du voisinage récemment libéré de ses fonctions et qui a compris que l'effort de guerre allemand est voué à l'échec.

 

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Pour les détenus français, la liberté est alors proche et incertaine, et un des grands mérites de l’ouvrage d’Harding (malgré la multiplication des détails militaires qui peuvent perdre le lecteur néophyte) est de peindre toute la complexité de leur situation. Les voilà seuls dans un château-prison déserté de ses geôliers, mais dans une région où croisent à la fois une armée américaine craignant des poches de résistance nazie et peu désireuse de sacrifier des hommes alors que la paix n’est plus qu’une question de jours, une résistance autrichienne qui sort du maquis sept ans après l’Anschluss, des soldats de la Wehrmacht parfois fraîchement enrôlés et peu motivés, mais aussi des éléments SS déterminés à sévir jusqu’au bout…

 

Leur salut viendra d’hommes dont, contrairement à eux, les noms ne sont pas inscrits dans les livres d’histoire. Un détenu croate et homme à tout faire du château, Zvonimir Cuckovic, que Reynaud et Daladier ont envoyé à vélo porter une lettre aux troupes américaines à Innsbruck, distante de soixante kilomètres. Le cuisinier tchèque de la prison, Andreas Krobot, qui part lui chercher l’aide des résistants autrichiens à Wörgl, le village le plus proche.

Et surtout, de deux soldats jusqu’ici ennemis: un Américain, un Allemand. Le capitaine d’un bataillon de blindés de la 12e division de l’US Army et un major de la Wehrmacht.

 

Uniforme kaki froissé et cigare aux dents

Le premier est un jeune officier du Nebraska âgé de 27 ans, John C. « Jack » Lee Jr., que le lecteur de l’ouvrage de Peter Harding découvre près de son tank, Besotten Jenny (« Jenny l'amoureuse »), croqué de manière hollywoodienne —on ne sera pas surpris d’apprendre qu'une société de production a déjà posé une option sur les droits du livre pour en tirer un film:

 

« Un homme trapu et puissamment musclé portant un uniforme kaki froissé et un pistolet automatique .45 au côté, un cigare déjà bien mâchonné mais éteint aux dents. […] Il déchira l’enveloppe sans cérémonie et survola rapidement la lettre, puis se hissa sur le Sherman et rentra dans la tourelle. Quelques minutes plus tard, il réapparut et monta sur le moteur à l’arrière du tank, un large sourire au visage. Les yeux fixés sur l’officier allemand, il lui expliqua qu’il s’appelait Lee et qu’il semblait qu’ils étaient tous deux en route pour une mission de sauvetage. »

 

 

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L’homme à qui il s’adresse, venu lui remettre sa reddition mais aussi une lettre des prisonniers d’Itter, s’appelle Josef Gangl, et était qualifié en 1935 par ses supérieurs de la Wehrmacht de « national-socialiste dévoué ». Il a combattu lors de la campagne de France, été décoré lors de l’invasion de l’URSS, s’est échappé de la poche de Falaise lors des combats d’artillerie en Normandie après le Débarquement —mais a aussi noué des contacts avec la Résistance autrichienne, à qui il offre un soutien logistique à l'hiver 45.

 

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Lui et une poignée d'hommes gagnent Itter avec Lee et quelques GI en contournant les barrages de SS et y retrouvent les prisonniers français. Pendant près de vingt-quatre heures, Américains, Allemands et Français résistent, armes à la main —Gamelin ou Reynaud y vont aussi de leurs coups de feu—, aux tentatives d’incursion d’éléments restés fidèles au régime nazi.

 

Alors que leurs munitions s'épuisent, la dernière tentative d’approche des SS, le 5 mai dans l'après-midi, est tuée dans l’œuf par l’arrivée des renforts américains, guidés par un Borotra qui s'est échappé de manière audacieuse du château, fidèle à son surnom de « Basque bondissant ». Après vingt-quatre heures de siège, les libérateurs d’Itter sont accueillis par Jack Lee d’une petite phrase historique et ironique: « Qu’est-ce qui vous a pris aussi longtemps? »

 

« L'histoire la plus dingue »

Une arrivée que ne verra pas Gangl, abattu lors du siège par un tir ennemi —et c’est tout le paradoxe du récit de Harding que d’avoir pour scène la plus émotionnelle la mort d’un officier ayant servi pendant dix-sept ans dans la Wehrmacht, célébré aujourd’hui comme un héros de la résistance autrichienne:

 

« Il avait à peine fait dix pieds qu’il chuta sur les pavés de la cour dans une position étrange, son casque à visière roulant au sol quelques pas derrière lui. […] Quand du sang commença rapidement à former une flaque autour de sa tête, il devint évident que Sepp Gangl, un homme de valeur qui avait survécu à l’enfer de Stalingrad et au maelstrom de Normandie, avait été abattu par la balle d’un sniper. »

 

Les autres personnages principaux de la bataille d’Itter y ont eux survécu, et Harding résume le destin de chacun d’une poignée de lignes en épilogue de son livre, là encore comme dans un film hollywoodien.

 

Les Français ont retrouvé leur pays libéré et, pour beaucoup, une fonction, un siège, voire un portefeuille. Arrêté quelques semaines plus tard et détenu dans un camp géré par les autorités françaises, Sebastian Wimmer a été « inexplicablement » libéré dès 1949, malgré sa participation au système concentrationnaire, et s’est suicidé trois ans plus tard. Après avoir passé deux ans en prison, Kurt-Siegfried Schrader a lui occupé des fonctions politiques dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.

 

Quant à Jack Lee, à son retour aux Etats-Unis, il a vécu une vie tumultueuse et triste. Successivement joueur de football américain, coach, barman ou hôtelier, il est mort en 1973 à seulement 54 ans, probablement d'une maladie liée à son alcoolisme. Quelques mois plus tôt, explique Harding, il avait répondu d'une brève phrase à un journaliste qui l’interrogeait sur ce qui s’était passé à Itter: « Eh bien, c’était l’histoire la plus dingue. »

 

Jean-Marie Pottier

 

Source: Slate

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Invité guest527

Effectivement, pour que le sniper SS ne tue que Gangl, on lui avait certainement ordonné de ne faire aucun autre mort ...

 

Drôle de hasard, sinon :o

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On les appelait « sales Boches », « Fritz », « frisés ». Dans la France d’après 1944, il n’était pas facile d’être né d’un soldat allemand et d’une mère française. Cependant, certains enfants de la guerre ont réussi à rejeter la culpabilité d’être nés dès la petite enfance. Jusqu’à être fiers de leurs origines.

 

 

A l'école de Josiane Kruger, il y avait des clans: une fille « aînée » prenait sous son aile trois ou quatre filles plus jeunes. C'est donc dans l'espoir d'intégrer l'un de ces groupes de protection que la « petite » Josiane, 7 ans, s'approche d'une des « grandes ». Son initiative timide se heurte au regard méprisant, puis aux mots cruels de l'aînée: « Fiche le camp, fille de Boche! »

 

« Cela m'a profondément blessée », explique Josiane aujourd'hui. « Pendant longtemps, il y avait une sorte de mépris et de tabou autour de ma naissance. »

 

Car Josiane est une enfant de la guerre, d'un soldat allemand et d'une mère française. Elle est l'un de ces 200.000 enfants — le nombre avancé en 2002 par le documentaire Enfants de boches (diffusé en 2003). Entre-temps, Fabrice Virgili, chercheur au CNRS et conseiller historique pour le film, a rabaissé cette estimation à 100.000. Mais pour lui, il s'agit tout de même « d'un phénomène de masse ».

 

Comme Josiane, un grand nombre de ces enfants ont été insultés en raison de leurs origines. Encore aujourd'hui, ils en souffrent. Mais il y a aussi des contre-exemples: ceux qui, grâce à la protectio de leur famille ou à leur propre force, ont su se protéger de blessures psychologiques.

 

 

Carl Edouin est l'un de trois garçons de Marie-Thérèse, une Française, et Ernst, un soldat allemand stationné à Rouen. Aujourd'hui, le sexagénaire n'est « pas du tout complexé par ses origines ». Il a grandi à l'exemple de sa mère, une femme forte. Dans les années 1940, cette dernière vit une « vraie histoire d'amour » avec le père de Carl. Mais leur liaison se termine à la fin de la guerre: aucun des deux n'est prêt à vivre dans le pays de l'autre.

 

Une fois le père reparti, la mère se retrouve devant le tribunal d'épuration, accusée de « collaboration horizontale » -donc d'avoir couché avec l'ennemi. A l'époque, ce délit était passible d'une peine de prison et d'indignité nationale — les femmes étaient alors déchues de leurs droits civiques. Elles étaient aussi tondues et humiliées publiquement, lapidées ou exécutées. Mais la mère de Carl n'accepte pas l'accusation: « En ce qui concerne ma vie amoureuse, je n'ai de compte à rendre qu'à Dieu », estime-t-elle.

 

Forte de ses convictions (et de l'aide de voisins qui témoignent en sa faveur), elle est finalement acquittée. Par la suite, l'enfance des trois garçons se déroule en dehors des ombres de la culpabilité, « car ma mère ne nous a jamais donné l'impression que nous étions des enfants maudits », explique Carl.

 

Au contraire, Marie-Thérèse traite les origines de ses fils avec fierté, et parfois provocation. Un jour, elle les envoie à l'école, habillés de culotte de cuir. Ce signe de l'Allemagne profonde ne peut que choquer l'instituteur, un ancien résistant. A ceux qui leur lancent des « tête de boche », elle incite ses fils à rétorquer: « Il vaut mieux un Boche comme moi qu'un Français comme toi! »

 

Carl a conscience que de nombreux enfants de la guerre n'ont pas eu la chance d'avoir une mère qui les soutenait comme la sienne. Pourtant, il veut transmettre une partie de son insouciance aux autres membres de l'Amicale nationale des enfants de la guerre (Aneg), une des deux associations regroupant les enfants de la guerre (la deuxième étant Cœurs sans frontières). Son argument: il était mal vu de fréquenter l'ennemi, ce qui rendait des liaisons franco-allemandes très compliquée. « Pour qu'un couple accepte cela et se voit en dépit des difficultés, leurs sentiments devaient être très forts. » Et d'ajouter: « Pourquoi donc avoir honte de quelque chose qui est basé sur l'amour? »

 

Bernard Storch

 

Contrairement à Carl, Bernard Storch ne pouvait compter que sur sa propre force pour se défendre des insultes des autres. Lui est né outre-Rhin. Son père faisait partie des deux millions de Français transférés en Allemagne pendant la guerre -en tant que prisonniers ou dans le service du travail obligatoire ou volontaire. Ainsi se sont formés de nombreux couples franco-allemands — un phénomène facilité par le nombre d'hommes allemands partis à la guerre.

 

Une fois les Allemands vaincus, la France veut récupérer « ses » enfants. Depuis la guerre de 1870/71, il existe une vraie rivalité démographique entre les deux pays, comme le souligne Fabrice Virgili, qui parle même d'une « bataille démographique ». Trois mille enfants, nés d'un Français ou supposés l'être, sont « rapatriés ». Parmi eux, Bernard Storch. Arrivé en France, il est placé dans une première famille d'accueil — qu'il quittera au bout de six mois souffrant de rachitisme et scoliose. « Ils m'avaient roué de coups et ne me donnaient que du pain dur et de l'eau par terre », se remémore Bernard.

 

Il est par la suite placé dans une deuxième famille d'accueil, où il se remettra de ces sévices et développera même une bonne confiance en lui. « Je n'étais pas bagarreur, mais quand quelqu'un m'insultait [de Prussien], je me défendais — des fois avec les poings », raconte-t-il. Plus tard, une femme de l'Assistance de Paris lui suggèrera de franciser son nom, car « tu vas être amené à vivre plus longtemps en France et ainsi, cela sera plus facile ». Mais le garçon s'y oppose: « Je ne change pas mon nom, il est bien comme il est. »

 

Quand, des années plus tard, Bernard retrouvera les traces de ses vrais parents, il ne pourra visiter que leurs tombes. Pourtant, il n'est pas amer, assurant que « la vie continue. Et si l'on pleure toujours sur son sort, on n'avance pas ».

 

Alfred Martini

 

Alfred Martini a grandi et vit toujours dans le village de Nagold, dans le sud-ouest de l'Allemagne, qui se trouve sur la frontière entre les zones d'occupation française et anglaise. Il est donc passé à travers le filtre français du rapatriement. Le « Französle » (petit Français) se voit systématiquement exclu des fêtes de famille, dont certains membres sont d'anciens sbires des nazis ayant une aversion « naturelle » contre les Français. Mais Alfred n'en a cure et cherche à contourner les interdictions. Comme à l'âge de 5 ans, quand il prend son tricycle et parcourt 4 kilomètres jusqu'au village voisin où sa cousine célèbre sa communion — à laquelle il n'était pas convié.

 

Comme Bernard, Alfred ne garde pas d'aigreur de cette enfance. Mais il estime que quelque chose lui manque: son « Vati » (petit papa) Alfred Pichot, qu'il essaye toujours de retrouver.

 

Lisa Louis

 

Source: LIFE

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Soir a tous.

 

Sur RMC découverte hier soir, très bon documentaire sur le pétrole du Kazakhstan, Hitler avait un besoin vital de carburant, que se serait t' il passé s' il avait réussi a s' emparer des champs pétrolifères ??

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Invité §ast107Vl

Enfin je trouve un topic qui parle de la 2eme guerre mondial ! :D

Pour ce qui son de bretagne ou qui son chaud pour faire de la route il y a un rassemblement ce week end a Gourin c'est un des plus grand de bretagne qui ce deroule de vendredi a dimanche avec la presence d'un panther II et d'un stuart.

Bon il me reste plus qu'a lire les 12 pages! a une prochaine!

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Enfin je trouve un topic qui parle de la 2eme guerre mondial ! :D

Pour ce qui son de bretagne ou qui son chaud pour faire de la route il y a un rassemblement ce week end a Gourin c'est un des plus grand de bretagne qui ce deroule de vendredi a dimanche avec la presence d'un panther II et d'un stuart.

Bon il me reste plus qu'a lire les 12 pages! a une prochaine!

 

 

je te mettrais une petite histoire sortit d'un canard allemand en guise de récompense :lol:

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Invité §ast107Vl

salut a toi zygo! ah ok si tu veux, et moi je vais pouvoir participé un peu plus sur ce topic! :D

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oui Chris

 

les poches

 

saint-malo-seconde-guerre-mondiale.png

 

Sur le littoral français, quelques soldats allemands vont résister face aux Alliés jusqu’au 8 mai 1945.

Dès la fin du mois de février 1945, avec la réduction de la poche de Colmar, la France est intégralement libérée. Toute? Non, car, sur le littoral, quelques soldats allemands résistent encore et toujours à l’envahisseur (et aux troupes françaises) et vont pour certains le faire jusqu’à la capitulation de l’Allemagne.

Début 1944, le Führer a bien conscience que la situation très dégradée du Front de l’Est –sur lequel les armées allemandes sont partout en repli, repli qui va se transformer, à l’été 1944, en catastrophe avec la destruction du Groupe d’armées Centre– et c’est donc tout

naturellement qu’il fait désigner certains secteurs de la côte atlantique comme « Festung » ou « Mündung » (forteresses). Il s’agit de zones portuaires sur lesquelles les Alliés occidentaux pourraient être tentés de débarquer afin de les utiliser ensuite, à leur profit, pour débarquer toujours plus de renforts et de matériel.

La directive du 19 janvier 1944 définit des grands secteurs à défendre, dont trois en France: le secteur B (15e Armée), avec Dunkerque, Boulogne et le Havre, le secteur C (7e Armée), avec Cherbourg, Saint-Malo, Brest, Lorient, et le secteur D (1ère Armée), avec les rives nord et sud de la Gironde.

Les conséquences de cette directive, comme bien souvent chez Hitler, sont assez vagues et elles s’apparentent davantage à des imprécations ou des rodomontades qu’à des décisions suivies d’effets techniques. Pour les généraux en charge de la défense de ces secteurs, il est depuis longtemps évident que ces lieux seront des lieux-clés et c’est d’autant plus vrai pour le commandant de la 7e Armée allemande (général Dollmann) car c’est bien de Cherbourg dont les Alliés cherchent à s’emparer quand ils débarquent, finalement, le 6 juin 1944, sur les côtes de Normandie.

Et de fait, le caractère imprécatoire des directives du Führer commence par se vérifier. Cherbourg tombe le 26 juin, après un siège qui n’aura duré que quatre jours (même s’il faudra attendre le 1er juillet pour que les derniers soldats se rendent).

 

cherbourg.jpg

Le « Festung Cherbourg » n’est en effet défendu que par des soldats peu nombreux, de qualité médiocre, rassemblés à la hâte et, malgré les gesticulations d’Hitler, qui ordonne aux défenseurs de la ville de se battre jusqu’aux derniers, la capitulation de la place se fait bien vite. Non sans que les défenseurs aient, au préalable, eu le temps de porter aux installations portuaires des dommages immenses, trouant la digue du Homet, sabotant la gare maritime, minant les écluses et coulant de nombreux navires dans les différents chenaux, qui vont gêner la remise en service du port par les Alliés (pendant près d’un mois).

Partout ailleurs, ou presque, la même litanie se poursuit. C’est ainsi que Saint-Malo est libérée le 14 août 1944 après un siège de onze jours. Les combats dans la vieille ville ont été acharnés et des bombardiers lourds B-24 Liberator sont même employés pour la pilonner ainsi que le Grand-Bé et l’île de Cézembre. Cette dernière, qui ne capitule que le 2 septembre 1944, est tellement bombardée qu’elle est encore aujourd’hui, dans sa majeure partie, inaccessible au public en raison du risque présenté par les nombreuses munitions non explosées.

 

le havre 1944.gif

Comme Cherbourg, comme Saint-Malo, d’autres poches tombent au cours de l’été et de l’automne: Brest, le Havre, Boulogne-sur-Mer et Calais.

Les dernières poches sont encerclées

Mais à Dunkerque, à Royan et sur la pointe de Grave, à Lorient, Saint-Nazaire et La Rochelle, les Allemands ne se laissent pas faire et offrent une résistance acharnée, au point que certaines de ces places ne vont effectivement se rendre qu’à l’annonce de la capitulation allemande du 8 mai 1945.

 

St-Nazaire-and-u-boat-base-1945.jpg

Une résistance pas si acharnée que cela, à dire vrai. Car en fait, ces poches ne présentent plus d’intérêt stratégique pour les Alliés. Voilà pourquoi dès la fin de l’été 1944, et à l’inverse des Français, qui les perçoivent comme des parcelles du territoire national toujours aux mains de l’ennemi, avec ce que cela peut avoir d’intolérable, Américains et Britanniques se désintéressent peu à peu de ces bastions dérisoires. Ces soldats allemands encerclés ne représentent plus aucune menace sérieuse.

On les voit mal couper les lignes de communications des Alliés. Il est impossible pour l’armée allemande de les ravitailler.

Les habitants de Royan et de la pointe de Grave sont les premières victimes du napalm

On en revient donc à la méthode ancestrale du siège quand la place est trop forte –ou que les effectifs manquent: attendre que la place tombe, comme un fruit mûr, quand ses défenseurs seront à court de nourriture et/ou de munitions.

 

brest august-1944.jpg

Car oui, les effectifs manquent, et surtout le matériel lourd. Pourquoi immobiliser des milliers de soldats et de l’artillerie pour s’emparer de forteresses ne présentant aucun intérêt sur le plan militaire? Les Américains ne sont alors pas en train d’agir autrement dans le Pacifique, en ignorant délibérément des îles bien défendues par des garnisons nombreuses de soldats japonais, dont l’assaut pourrait s’avérer très coûteux et qui ne rapporteraient rien: car ces soldats ne représentent aucune menace pour le déroulement de l’offensive vers Tokyo, pas plus que les soldats enfermés dans Royan ou la Rochelle ne gênent la progression des Alliés vers Berlin.

Royan, la ville « anéantie par erreur »

 

vue_Royan.jpg

Les sièges de ces places sont donc assurés par des troupes françaises pour l’essentiel –dont de très nombreux FFI– et, sauf pour des questions de prestige, l’effort n’est guère soutenu, sauf aux alentours de Royan et de la pointe de Grave, qui vont capituler en avril 1945. Royan est la plus petite des poches de l’Atlantique. On pense pouvoir la réduire facilement et des préparatifs sont lancés dès la fin du mois de septembre 1944, mais sans cesse repoussés.

C’est finalement le 5 janvier 1945 que les choses sérieuses commencent, si l’on peut dire, avec un assaut français précédé par un bombardement aérien massif de la RAF, qui largue 2.000 tonnes de bombes sur la ville, tuant 500 civils et en blessant 1.000 autres, un vrai désastre. D’autant que les Allemands résistent et que l’offensive échoue.

On pourrait alors espérer que les choses vont en rester là et c’est sans doute ce qu’attendent les civils français qui se terrent dans les décombres. Mais, au milieu du mois d’avril 1945, alors que l’issue de la guerre ne fait plus de doute, une nouvelle offensive est lancée, cette fois-ci précédée par un bombardement aérien américain.

 

cherbourg-gare-maritime-ruines.jpg

90%

Le pourcentage d'habitants de Lorient qui, en février 1945, avaient quitté la ville par crainte des bombardements

Les habitants de Royan et de la pointe de Grave ont ce jour-là la « chance » toute relative d’être les premières victimes d’une arme nouvelle appelée à une vaste utilisation au Vietnam: l’essence gélifiée, plus connue sous le nom de napalm. Le grand historien américain Howard Zinn participe à ce bombardement qui, selon ces estimations, aurait provoqué la mort plus d’un millier de personnes dont une grande majorité de civils, une « tragique erreur » selon ses termes. L’historien va jusqu’à affirmer que les Américains voulaient tester les effets de leur nouvelle arme. On ne voit guère d’autre explication en effet: la ville avait déjà été détruite à près de 90% par le bombardement du 5 janvier. Mi-avril, le commandement allemand des places de Royan et de la pointe de Grave capitule.

 

prisonniers royan.jpg

Des combats parfois très durs

Ailleurs, que ce soit à Dunkerque (15 septembre 1944-9 mai 1945), à Saint-Nazaire (27 août 1944-9 mai 1945) ou Lorient (12 août 1944-10 mai 1945), les sièges se suivent et se ressemblent sans provoquer toutefois des destructions équivalentes à celles de Royan. À Dunkerque, les combats sont particulièrement farouches et les Allemands ne cèdent que rarement du terrain, rappelant aux habitants le triste siège de 1940 et l’évacuation de la ville par les Britanniques et les Français au cours de l’opération Dynamo.

Originalité de la reddition, qui se produit après annonce de la capitulation sans condition des armées allemandes le 8 mai 1945, c’est un général tchèque, Alois Liška, commandant la 1ère brigade blindée tchèque (équipée par les Britanniques) qui la reçoit, un événement qui fut commémoré en 2014.

Le destin de Saint-Nazaire et de Lorient est intimement lié. Les deux ports ont servi de bases pour les sous-marins allemands et continuent de communiquer presque jusqu’au bout par le biais de transporteurs rapides. Les deux villes ont une importante population civile qui, par crainte des bombardements, les évacue. En février 1945, 90% des habitants de Lorient ont quitté la ville. Quant à Saint-Nazaire, dont l’agglomération comptait près de 130.000 habitants au début du siège, elle se vide également, au fur et à mesure que des trains de la Croix-Rouge évacuent les civils, ce qui dans les deux cas fait l’affaire des Allemands, réduisant d’autant le nombre de bouches à nourrir.

Arsenaux constitués, Lorient et Saint-Nazaire disposent de matériel et de stocks importants de nourriture. À Saint-Nazaire même, le commandant de la place est un homme énergique qui n’hésite pas à organiser des raids et des coups de mains. Le siège est coûteux pour les assiégeants, près de 500 tués au total selon Remy Desquesnes, qui a publié une belle étude sur le sujet des poches de l’Atlantique. Ayant appris la capitulation allemande, les officiers qui commandent les places de Saint-Nazaire et Lorient décident de capituler à leur tour, le 8 mai 1945. Les places sont rendues dans la foulée, le 10 mai pour Lorient, le 11 pour Saint-Nazaire.

 

la rochelle.jpg

La Rochelle : le contre-exemple

À la Rochelle, ni pilonnage en règle ni bombardements aériens massifs

La poche de La Rochelle connaît un destin très différent des autres. Comprenant la ville de la Rochelle, mais également l’Île de Ré et une partie de l’Île d’Oléron, la place n’est défendue que par 15.000 hommes (contre 30.000 à Saint-Nazaire, par exemple), or les assiégeants disposent de moins de 10.000 hommes pour s’en emparer.

Faut-il y voir un effet de la présence, à la tête des deux camps, d’officiers de marine, Meyer côté français et Schirlitz côté allemand, le siège, qui débute en août 1944, prend une tournure inédite. Des pourparlers s’engagent en effet assez rapidement entre les deux camps et, le 18 octobre 1944, on convient d’une sorte de statu quo, avec le tracé de deux lignes, la ligne rouge et la ligne bleue, les deux camps s’interdisant des actions au-delà de zones délimitées par ces lignes.

 

Carte Poche de Lorient.jpg

Cela n’empêche naturellement pas les coups de mains, de part et d’autres mais, à la Rochelle, point de pilonnage en règle ni de bombardements aériens massifs. La majeure partie de la population y demeure, d’ailleurs. Les Allemands entendent tenir la ville comme ils en ont reçu l’ordre mais s’engagent à ne pas opérer de destruction dans la ville et le port, tandis que les Français s’engagent à ne pas tenter d’opérations de sabotage. Au cours des presque sept mois que va durer le siège, les accrocs seront quasi-inexistants. Le 9 mai 1945, Schirlitz peut ainsi rendre aux assiégeants une ville quasiment intacte.

À la Rochelle, comme à Saint-Nazaire, à Lorient ou Dunkerque, il aura donc fallu que l’Allemagne reconnaisse sa défaite pour que se rendent des hommes séparés pour certains par plus d’un millier de kilomètres de lignes allemandes. Mais le Götterdämmerung berlinois ne reproduit pas sur les côtes de l’Atlantique. À partir du 9 mai 1945, dans les poches enfin libérées comme ailleurs sur le territoire de la France, la reconstruction des villes, des villages et de leurs habitants peut enfin commencer.

source slate

******************

pourriez vous donner un avis sur le dernier sujet poster ici:

La Grande Guerre: Reportages et Témoignages

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Invité §pie367dg

 

 

 

Grâce à Zigomard, je viens de découvrir ce sujet très interessant, d'ailleurs Zigomard très bien le reportage sur les abris des sous-marins à

Bordeaux :bien:

Mais aujourd'hui je voudrais revenir sur cet ancien poste où il est écrit chargeur de Sturmgewehr 43 pistolet mitrailleur.

Premièrement le Sturmgewehr n'est pas un pistolet mitrailleur mais comme son nom l'indique en allemand une arme d'assaut.

Deuxièmement il n'est pas de 1943 mais de 1944.

Enfin il s'agit de l'arme qui aurait grandement inspiré M Kalashnikov pour créer son très célêbre Automat Kalashnikov modèle 1947 autrement dit :

 

A K 47

 

Je vais regarder si je peux apporter " de l'eau au moulin " ;)

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En France durant les combats de 44 de Normandie ou de la Cote d Azur, certaines troupes étaient équipées du Pistolet Mitailieur( MP, nomenclature Allemande) de la version de production définitive des MP 43/1 et MP 43. Surtout visible sur des documents durant la bataille de Normandie ou par la suite libération de Paris.

Le MP 44 qui porte dorénavant se terme est effectif depuis avril 44 . Les modèles de MP 44 se retrouvent distribués à la troupe dès fin 44 et apparaissent durant la bataille des Ardennes et la campagne D Alsace.

Le STG ou Sturmgewehr est encore un changement de terme et fabriqué à partir de décembre 44.et certains modèles de MP 44 repassent en usine par une refrappe du boitier de culasse pour modifier des caractère. Des MP 44 sont ainsirefrappés STG. Ce matériel à pratiquement pas quitté les combats du territoire du III Reich.

 

Juin 44 sur le front de Normandie secteur de Carantan.

Le bataillon I du régiment 38 de la 17 SS Panzergrenadier Division. Ils portent l ancienne tenue CAM des Waffen SS et sont porteurs des portes chargeurs en toile pour le MP 43 , 44 ainsi que les bandes de 7.92 pour l armement collectif MG 34 ou 42.

 

http://img11.hostingpics.net/pics/55760417SSPzGrreg381.jpg[/url]

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Invité §pie367dg

En France durant les combats de 44 de Normandie ou de la Cote d Azur, certaines troupes étaient équipées du Pistolet Mitailieur( MP, nomenclature Allemande) de la version de production définitive des MP 43/1 et MP 43. Surtout visible sur des documents durant la bataille de Normandie ou par la suite libération de Paris.

Le MP 44 qui porte dorénavant se terme est effectif depuis avril 44 . Les modèles de MP 44 se retrouvent distribués à la troupe dès fin 44 et apparaissent durant la bataille des Ardennes et la campagne D Alsace.

Le STG ou Sturmgewehr est encore un changement de terme et fabriqué à partir de décembre 44.et certains modèles de MP 44 repassent en usine par une refrappe du boitier de culasse pour modifier des caractère. Des MP 44 sont ainsirefrappés STG. Ce matériel à pratiquement pas quitté les combats du territoire du III Reich.

 

Juin 44 sur le front de Normandie secteur de Carantan.

Le bataillon I du régiment 38 de la 17 SS Panzergrenadier Division. Ils portent l ancienne tenue CAM des Waffen SS et sont porteurs des portes chargeurs en toile pour le MP 43 , 44 ainsi que les bandes de 7.92 pour l armement collectif MG 34 ou 42.

 

http://img11.hostingpics.net/p [...] reg381.jpg[/url]

 

 

Les mp 40 à 43 étaient des pistolets mitrailleur ( maschine-pistole ) en 9 mm parabellum ( 9 x 19 ) le stg était un fusil d'assaut en 7,92 mm x 33

Il a été utilisé dés 1943 en Italie et ensuite en Normandie où les américains et les anglais se l'arrachaient et ensuite à la bataille des Ardennes en

quantité importante par les waffen ss .

Sur la photo à laquelle je me réfère il s'agit bien d'un chargeur de stg en 7,92 et pas d'un mp en 9 mm

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Les mp 40 à 43 étaient des pistolets mitrailleur ( maschine-pistole ) en 9 mm parabellum ( 9 x 19 ) le stg était un fusil d'assaut en 7,92 mm x 33

Il a été utilisé dés 1943 en Italie et ensuite en Normandie où les américains et les anglais se l'arrachaient et ensuite à la bataille des Ardennes en

quantité importante par les waffen ss .

Sur la photo à laquelle je me réfère il s'agit bien d'un chargeur de stg en 7,92 et pas d'un mp en 9 mm

 

 

MP 40 , PM standard Allemand en 9X19, 9 para fabriqué de 1940 à 45

MP 41, PM MP 40 avec une crosse bois. Souvent distribué aux troupes de sécurite comme SS Polizei ou alliés de l Axe, fabriqué jusqu a 44

MP 43/1 et 43 nouveau fusil d assaut allemand en 7.92 kurz x 33 issu de la version MKB 42 de chez HAENEL, fabriqué jusqu en 45

MP 44 et STG , toujours ce meme fusil d assaut un peu plus simplifié et fabriqué de avril 44 pour le MP et décembre 44 pour le STG et ce jusqu a 45

 

Le lien pour la photo

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Flugzeugträger "Habakuk"

 

50.jpg

 

 

C'est sur l'un des projets les plus fous de l'histoire militaire que se penche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel: celui d'un immense porte-avions de glace croisant dans les eaux de l'Atlantique. Baptisé « HMS Habbakuk », du nom d'un prophète de l'Ancien testament (Habacuc, Habakkuk en anglais, mal orthographié sur le moment) ce projet de navire de guerre réfrigéré a été étudié par l'armée britannique durant la Seconde Guerre mondiale. Ses dimensions étaient impressionnantes:

 

 

54.jpg

 

« Le colosse devait mesurer 610 mètres de long et 180 mètres de large, avec une coque de 12 mètres d'épaisseur. À l'intérieur de la plateforme de glace flottante, il y aurait eu de la place pour 200 Spitfires et 1.500 matelots. Et sur le pont, les avions de chasse survolant l'Atlantique auraient pu atterrir en tout confort, se garer et faire le plein. Avec son poids de 2,2 millions de tonnes, le porte-avions aurait pesé exactement 48 fois le Titanic – contrairement à ce bateau, l'Habbakuk devait être insubmersible: les dégâts éventuels auraient pu être réparés à la vitesse de l'éclair avec de l'eau gelée. »

 

 

52.jpg53.jpg

 

Le navire aurait dû être construit en pykrete, un mélange d'eau et de sciure de bois mis au point par l'inventeur britannique Geoffrey Pyke. Une fois gelée, cette matière était dure comme du béton. Contrairement à un bloc de glace qui se brise si l'on tire dessus, les balles ricochaient à la surface. Le « HMS Habbakuk » devait être réfrigéré par une ingénieuse tuyauterie de refroidissement intégrée à la structure.

 

 

55.jpg

 

Au début des années 1940, l'armée britannique était dans une situation critique. Les sous-marins allemands coulaient sans répit ses navires marchands. Rien qu'en novembre 1942, 134 bateaux ont été coulés. Comme le rappelait Die Welt en 2014, les avions de l'époque n'avaient pas suffisamment d'autonomie pour survoler toutes les zones de l'Atlantique où avaient lieu les combats, telles les Açores ou le sud du Groenland. Impuissante, l'armée britannique semblait donc condamnée à voir ses navires torpillés un à un.

 

 

56.jpg

Prototype camouflé: Ce qui ressemble à une maison normale, en réalité, le camouflé avec un prototype de la glace porte-avions sur le toit était "Habacuc ». Le 18 mètres de long et neuf mètres de large bateau-pilote a été construite en 1943 au bord du lac Patricia canadienne des objecteurs de conscience, mais n'a pas été utilisé, mais pykrete glace normale.

 

Geoffrey Pyke n'a donc aucun mal à convaincre l'armée britannique de la faisabilité de son projet titanesque de porte-avions, grâce auquel les avions chasseurs alliés auraient pu se ravitailler dans les zones maritimes les plus éloignées. Selon l'inventeur, le choix du matériau permettait à la fois de faire des économies de métal, rare et hors de prix en temps de guerre, et de construire le navire très rapidement.

 

 

58.jpg59.jpg

 

Winston Churchill lui-même accueillit le projet avec enthousiasme. Dans une note datée du 7 décembre 1942, il écrit:

*

« J'attache une grande importance à l'examen de cette idée. »

Le Premier ministre britannique parvint même à rallier à sa cause le président américain Franklin Roosevelt. Mais un des conseillers techniques de ce dernier, Vannevar Bush, tua l'année suivante le projet dans l'oeuf avec des arguments des plus convaincants,

 

relate Der Spiegel:

 

« Il fallait certes continuer à renoncer au métal lors de la construction du porte-avion. Mais on aurait dû utiliser de grandes quantités du précieux métal pour les tuyaux où devait circuler le liquide de refroidissement, du fréon. En outre, un bloc de glace aussi lourd aurait été pratiquement impossible à manoeuvrer. Et la construction du porte-avions HMS Habbakuk aurait coûté près de 80 millions de dollars, une somme folle en pleine guerre. »

 

 

51.jpg

 

L'abandon du projet fut sans conséquences, car de nouveaux modèles d'avions de chasse dotés d'une plus grande autonomie de vol furent bientôt mis en service, et à partir d'août 1943, les Alliés eurent l'autorisation du Portugal d'utiliser les Açores comme base aérienne. L'inventeur du « HMS Habbakuk » se suicida en 1948, cinq ans après que son projet a été abandonné, après avoir tenté sans succès de convaincre l'armée britannique de bâtir un système de tunnels permettant de catapulter des soldats entre la Birmanie et la Chine par air comprimé.

 

57.jpg

 

http://www.spiegel.de/einestag [...] 27887.html

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Invité §pie367dg

 

MP 40 , PM standard Allemand en 9X19, 9 para fabriqué de 1940 à 45

MP 41, PM MP 40 avec une crosse bois. Souvent distribué aux troupes de sécurite comme SS Polizei ou alliés de l Axe, fabriqué jusqu a 44

MP 43/1 et 43 nouveau fusil d assaut allemand en 7.92 kurz x 33 issu de la version MKB 42 de chez HAENEL, fabriqué jusqu en 45

MP 44 et STG , toujours ce meme fusil d assaut un peu plus simplifié et fabriqué de avril 44 pour le MP et décembre 44 pour le STG et ce jusqu a 45

 

Le lien pour la photo

 

 

Bon d'après ce que j'ai pu trouver, les mp 43/44 étaient en réalité des stg mais par décision d'Adolf appelés mp parce-que pour lui étant donné que la

munition utilisée n'était plus du 7,92x57 donc ce n'était plus que des mp ( si c'est vrai, il avait une manière de penser quelque peu bizarre ) c'est en

tout cas ce que j'ai trouvé sur Wikipédia avec toutes les réserves que cela suppose.

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Invité §pie367dg

Pour l' "Habakuk " c'est déjà plutôt étrange qu'un Churchill ou un Roosevelt se soient laisser séduire par ce genre de projet délirant et heureusement

qu'un technicien les a fait redescendre sur terre.

Ca m'a rappelé l'autre côté avec ce bon Adolf qui était fasciné par le projet de char de 1000 tonnes jusqu'à ce que Guderian pragmatique lui fasse

remarquer qu'aucun pont ne supporterait l'engin et que s'il s'enlisait rien ne l'en ferait sortir.

 

Encore plus délirant les tunnels pour envoyer les soldats par air comprimé :

les volontaires un pas en avant. :D

 

:pfff: :pfff: :pfff:

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pour ceux qui serait intéressés par ce type de livres, (nombreux) ce matin, dans une FAT de Pacy sur Eure, il y en avait beaucoup à vendre, (2€), j'ai pris le mail

de la personne si vous vouliez lui en acheter

 

fournit par MP

 

 

3.jpg

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