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Les anciennes salles de cinéma (vos photos et commentaires)


typo77
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Bien documenté ce topic :oui:

 

Il me semble, quand quelques petites villes avaient la chance de disposer d'une salle de cinéma, c'était une équipe itinérante qui les faisait fonctionner dans un certain périmètre et avec prog hebdo bien sûr.

ça ne doit plus exister. :??:

 

Il existe toujours des associations qui projettent des films dans des lieux un peu isolés.

http://www.essentiel-sante-mag [...] -isolement

 

Bien entendu, aujourd'hui on utilise des projecteurs vidéo dont l'utilisation est bien moins complexe...

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Le "Lux-Bastille" ouvre en 1937 au numéro 2 de la place de la Bastille (Paris-12).

Dans les années 70, il prendra le nom de "Paramount-Bastille" et sa salle fut divisée en un complexe de trois salles.

Il fut détruit en 1984 et remplacé par l’"Opéra Bastille"…

 

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Situé au 46 de la rue de Belleville (Paris-13), le "Théâtre de Belleville", a été

reconstruit à l'identique en 1867 sur les ruines du précédent bâtiment inauguré

en 1828 (il avait été ravagé par un incendie).

En 1932, il est remplacé par un nouvel établissement théâtral de 1300 places.

De 1937 à 1940, des séances de cinéma cohabitent avec les pièces de théâtre.

De 1958 à 1962, le cinéma devient un music-hall.

En 1962 le bâtiment est transformé en supermarché...

Depuis quelques années, c'est un restaurant qui occupe son emplacement.

 

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Le cinéma "Le Brady"

Boulevard de Strasbourg Paris.

Il subsiste depuis 60 ans.

Anciennement, il était spécialisé dans les films d'épouvante.

Je m'y arrêtais quelquefois avant de rallier la boutique "La source aux inventions" sur le même boulevard qui, elle, a hélas disparu.

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Le cinéma "Le Brady"

Boulevard de Strasbourg Paris.

Il subsiste depuis 60 ans.

Anciennement, il était spécialisé dans les films d'épouvante.

Je m'y arrêtais quelquefois avant de rallier la boutique "La source aux inventions" sur le même boulevard qui, elle, a hélas disparu.

 

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Ça me rappelle les magasins de maquettes qui se trouvaient dans l'ancien Passage du Havre (près du Printemps)...

 

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https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] -sou10.jpg

Ça me rappelle les magasins de maquettes qui se trouvaient dans l'ancien Passage du Havre (près du Printemps)...

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] lica10.jpg

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] cien12.jpg

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] cien11.jpg

 

Pas connu ces magasins dans l'ancien passage.

La Source aux Inventions, j'étais très rentable pour eux quand je m'étais spécialisé dans le cassage du vol circulaire :W

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C'était le cinéma de Jean-Pierre Mocky

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Mocky

 

 

En 1956, le cinéma Le Brady ouvrait ses portes au 39 du boulevard de Strasbourg (Paris-10).

Il est racheté par Jean-Pierre Mocky en 1994 qui l'exploitera pendant près de quinze ans.

 

Il est rénové en 2009 pour être transformé en cinéma-théâtre (deux salles - 100 et 39 fauteuils - ont été créées.

Il a été revendu en 2011 et est devenu un cinéma spécialisé dans les films turc...

 

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Ouvert en 1935 au 78 de la rue de Rivoli (Paris-4) avec une salle de 352 places, il s'appela d'abord le "Cinéac-Le Journal", puis le "Cinéac-Rivoli"

Dans ses débuts, c'était un cinéma d'actualités.

Par la suite il est transformé en cinéma de quartier traditionnel sous le nom de "Royal-Rivoli".

Juste avant sa fermeture dans les année 80, il avait pris le nom de "Rivoli-Beaubourg".

Puis il est transformé en solderie, conservant son nom, sa marquise et même son cadre d'affiche...

En 2005, un incendie détruit ce commerce.

Aujourd'hui il ne reste plus aucune trace de l'ancien cinéma, un commerce ayant été reconstruit à sa place...

 

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Ouvert en 1935 au 78 de la rue de Rivoli (Paris-4) avec une salle de 352 places, il s'appela d'abord le "Cinéac-Le Journal", puis le "Cinéac-Rivoli"

Dans ses débuts, c'était un cinéma d'actualités.

Par la suite il est transformé en cinéma de quartier traditionnel sous le nom de "Royal-Rivoli".

Juste avant sa fermeture dans les année 80, il avait pris le nom de "Rivoli-Beaubourg".

Puis il est transformé en solderie, conservant son nom, sa marquise et même son cadre d'affiche...

En 2005, un incendie détruit ce commerce.

Aujourd'hui il ne reste plus aucune trace de l'ancien cinéma, un commerce ayant été reconstruit à sa place...

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] yal-10.jpg

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] voli10.jpg

 

Ce qui voudrait dire que sur l'axe Concorde Nation via Bastille, il n'y a plus un seul cinéma ?

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Ce qui voudrait dire que sur l'axe Concorde Nation via Bastille, il n'y a plus un seul cinéma ?

 

Ceux qui étaient directement sur l'axe principal ont disparus.

Seules quelques salles privées sont encore maintenues par des associations locales.

Les survivants sont incorporés dans des ensembles avec des salles multiples réduites.

Il n'existe presque plus de salles avec écrans géants comme à l'époque du cinémascope avec projecteurs 70mm.

 

http://www.paris-louxor.fr/cinemasdeparis/

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En 1915, c'est au numéro 73 de la rue Saint-Antoine (Paris-4) que fut inauguré une

salle de 2.500 places : le "Grand Cinéma Saint-Paul".

L'entrée principale de ce cinéma était située dans la rue Saint-Paul.

C'était un des établissements les plus fréquentés de la capitale.

Il portera successivement les noms de "Saint-Paul Aubert", puis "Gaumont Saint-Paul".

Il fermera définitivement ses portes début 1967.

Il sera et sera rasé et remplacé par un ensemble immobilier et un supermarché.

 

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Dans les année 30, au 86 du Faubourg Saint-Antoine (Paris-12), est créée la

salle de 600 places du cinéma "Saint-Antoine".

Spécialisé dans les films de série B, il fermera définitivement ses portes en 1984.

Il sera reconverti pendant un temps en une solderie puis en supermarché...

 

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Créé en 1934 au 100 du cours de Vincennes (Pais-12), le "Studio-Féria" était un cinéma de quartier 400 places .

Il a été construit sur l'emplacement d'une partie d'un restaurant du même nom.

Il a fermé ses portes en 1963 et a été remplacé par un supermarché.

 

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Invité §Jes257LV

[h1]Metz : le cinéma X le Royal se rhabille[/h1]

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L'entrée du Royal, dans le triangle impérial, à Metz. © Radio France - François Pelleray

 

 

 

Le 31 décembre 2016, ce lieu emblématique du triangle impérial de Metz, le quartier gare, ne sera plus un cinéma X, ni lieu de rencontres pour les hommes. Le Royal se transformera en cabaret et salle de spectacle multicartes, avec 250 places assises (ou 700 debout).

Une page est en train de se tourner dans l’histoire des lieux coquins de Metz. Le 31 décembre prochain, le Royal ne sera plus un lieu de rencontre pour hommes, fini son histoire de cinéma porno entamée en 1969.

Dès le 2 janvier, les travaux de rénovation vont commencer, pour en faire un cabaret. Le repreneur, Alexandre Agius, veut en faire une salle pour des spectacles de music-hall, des séminaires d’entreprise, des après-midi dansants, des mariages, des spectacles en tout genre et pourquoi pas même accueillir des candidats au concours de la préfecture ou de l’Insee.

 

Une page est en train de se tourner dans l’histoire des lieux coquins de Metz. Le 31 décembre prochain, le Royal ne sera plus un lieu de rencontre pour hommes, fini son histoire de cinéma porno entamée en 1969.

Dès le 2 janvier, les travaux de rénovation vont commencer, pour en faire un cabaret. Le repreneur, Alexandre Agius, veut en faire une salle pour des spectacles de music-hall, des séminaires d’entreprise, des après-midi dansants, des mariages, des spectacles en tout genre et pourquoi pas même accueillir des candidats au concours de la préfecture ou de l’Insee

 

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Ce bâtiment construit par les Allemands en 1906 était l’hôtel des arts et métiers. Il est devenu un lieu de spectacle puis de cinéma muet. On y trouve une salle avec balcon et au bout une scène de 8 mètres. Elle pourra accueillir 250 personnes assises ou 700 debout. Ouverture prévue au printemps, et les spectacles de music-hall débuteront en septembre 2017 si tout va bien.

 

Alexandre Agius compte investir 180.000 euros pour entre autres insonoriser la scène. Un appel au don a été lancé sur Internet pour réunir 30.000 euros. Le propriétaire du bâtiment, les Corporations réunies, s’engage à rénover la façade et surtout les 200 mètres carrés de vitraux.

Ce bâtiment mérite mieux » confie Bernard Koch, le gérant de cet endroit coquin depuis 22 ans. « Au départ, c’était une salle des fêtes, j’avais envie que ça le redevienne. Avant, le cinéma était un lieu de rencontre. Aujourd’hui, ça intéresse pas la nouvelle génération. La moyenne d’âge des clients est comprise entre 30 et 50 ans. Auparavant, on avait des jeunes de 20 ans, voire 18 ans tout juste qui essayaient de rentrer. Mais aujourd’hui, ils ont tout ce qu’il faut à la maison, sur Internet. Et puis, c’est banal pour eux un film porno ».

 

 

//www.dailymotion.com/embed/video/x4zkdj0

 

Le Royal est fréquenté par une quarantaine d’hommes par jour environ en semaine, et un peu plus le week-end. Une fréquentation qui baisse depuis longtemps.

 

//www.dailymotion.com/embed/video/x4zkch3

 

La métamorphose se joue à la nuit tombée, ces deux dernières soirées de décembre 2016, dans la Grande salle aux blasons du cinéma Le Royal.

Avant-Hier vendredi 30, les clients du cinéma pornographique de Metz ont célébré la fin d’une époque, dans une salle déjà privée d’une partie des fauteuils pour la toute dernière séance de films X, « dans l’un des seuls endroits de Metz où les travestis pouvaient évoluer. Certains venaient depuis trente ou quarante ans », témoigne le gérant, Bernard Koch.

Le deuxième acte est intervenu hier soir, samedi 31 décembre, à l’heure du basculement vers 2017, avec DJs et grand public pour inaugurer la transformation du Royal « en salles de music-hall et de spectacles vivants, de séminaires et de mariages », énumère Alexandre Agius, directeur de l’association Pushing, acteur de ce qu’il appelle « la mue » du cinéma. Le scénario change radicalement. Mais derrière la vénérable façade en grès rose des rues Foch et Gambetta, on en a vu d’autres…[h4]Des corporations aux films X[/h4]

L’histoire démarre en 1909, lors de l’inauguration de l’Hôtel des Arts et Métiers – appelé également Maison des corporations –, construit dans un style néo-Renaissance alsacien, selon les plans de l’architecte strasbourgeois Gustav Oberthur.

Au premier étage, la grande salle de 280 m² est percée de vitraux ronds, côté rue Gambetta, six blasons de 2,5 m de rayon perchés près du plafond illustrent les différentes corporations de métiers dont l’apprentissage se faisait dans la maison. Sous chaque pièce de verre colorée, une colonne vitrée descend jusqu’au plancher. « Durant la Première Guerre mondiale, l’Hôtel devient l’un des 31 hôpitaux militaires de la région messine », intervient Alexandre Agius.[h4]1919, l’Odéon naît[/h4]

Le Cinéma Lorrain – bientôt rebaptisé Cinéma Odéon lorrain – prend place dans la salle des fêtes de l’Hôtel des arts et métiers en décembre 1919 (1) et on occulte les vitraux. Ils le sont toujours aujourd’hui. En liquidation judiciaire dès 1922, le cinéma est réaménagé, placé sous la direction du cinéma l’Eden (rue Serpenoise) et reprend du service en octobre 1925 sous son nom actuel, Le Royal. Entre-temps, le bâtiment, devenu Chambre des métiers, est inauguré par le président français Alexandre Millerand et le président du conseil Raymond Poincaré. En mai 1926, l’évêque de Metz, Mgr Pelt, assiste à la projection de Jeanne d’Arc.[h4]Août 1932, le Royal parle[/h4]

Adieu l’orchestre, place au cinéma parlant. Pour ce faire, le Royal se transforme sous la direction de Roger Xardel, qui exploite les quatre grandes salles de Metz.

Fermé le 3 septembre 1939, le cinéma fonctionne à nouveau en 1941 et rouvre après guerre avec Fernandel dans Barnabé.[h4]La morale des années 50[/h4]

Outre les salles de quartier, Metz dispose de cinq grands cinémas : Le Rex, le Palace, l’Eden, le Scala et le Royal. Roger Xardel, alors directeur de la Société immobilière Serpenoise, décide de faire du Royal « une grande salle familiale […] qui ne donnera plus que des films de qualité, dont la tenue morale sera sélectionnée pour convenir à un public familial. Cette expérience est la première faite en France » (1).

En 1952, le cinéma complètement rénové rouvre avec le Choc des mondes , premier film d’anticipation. C’est aussi l’année d’ Autant en emporte le vent , qui ne restera que trois semaines à l’écran, le prix ayant été majoré (quatre heures et demi en Technicolor !)[h4]69, année érotique[/h4]

Après Mai 68 et l’essor des films érotiques, le Royal se spécialise dans les films interdits aux moins de 18 ans. Et si l’Eden a osé les premiers films pornographiques – Flossie , Exhibition , etc. –, c’est le Royal qui persévère dans le genre.

La loi de 1975 de Giscard d’Estaing qui encadre la pornographie en instaurant la taxation des cinémas spécialisés a pour effet d’entériner le choix du Royal.

« La tentative d’installer un cinéma d’Art et d’essai, puis celle d’un ciné-club, ont été sans succès. Si on ne pouvait pas projeter des films pornographiques, nous nous demandons bien ce que nous pourrions y programmer », arguait le directeur Roger Raffin en 1976 (2).[h4]Quarante ans de X[/h4]

En 1987, la société Rex cinéma vend le Royal à « un gars du Mans qui revend à un autre proprio ». Entre-temps, le cinéma a été classé X en 1990. « Ma tante était ouvreuse. En rentrant des matchs de football, on passait la voir avec mon oncle. J’avais 13 ans, je tentais de glisser un œil », raconte le gérant, Bernard Koch.

Plus tard, « c’est le bâtiment que j’ai aimé. Je m’y sens chez moi ». C’est avec lui – il a 20 % des parts dans la SARL détenue par l’association Pushing et son président Alexandre Agius – qu’une nouvelle page viendra s’écrire…

(1) La trame historique et les citations sont de Philippe Thoen dans l’ouvrage Histoire du cinéma à Metz, du cinéma au Kinepolis 1918-1999, paru dans les C hroniques du Graoully en novembre 1999.

(2) Georges Simonin, dans Le Républicain Lorrain du 14 avril 1976.[h4]La fête[/h4]

Le public est attendu dès 23 h ce 31 décembre au Royal pour fêter la nouvelle année et inaugurer « la métamorphose » du cinéma. Cinq DJs messins (Maximilian, Jeto Zorus, Zak Solo, Melt et Noir Velvet) seront aux platines pour faire danser jusqu’à 400 personnes. Cette soirée électro organisée par l’association Pushing avec Sutter Event permettra de récolter des fonds pour réaliser les travaux. Tarif en prévente : 21 € (sur weezevent.com/metamorphose) et 25 € sur place.[h4]Le coup de cœur[/h4]

L’association Pushing agit depuis vingt ans dans le domaine de la médiation culturelle et de la promotion de la santé. Elle organise notamment des stands de réduction des risques dans les discothèques de Moselle. Lors d’une soirée organisée au Royal, son directeur, Alexandre Agius, est « tombé amoureux » de ces lieux à l’esthétisme particulier avec « un hall fascinant, des chérubins, des blasons et des Incas au plafond, une statue androgyne dans la ferronnerie de l’escalier monumental. C’est un fleuron architectural du patrimoine messin, un lieu de rapprochement franco-allemand où l’on transmettait les arts et les métiers ». Il veut en faire « un lieu de réception pour les entreprises ; un lieu culturel et une attraction touristique ».[h4]Les travaux[/h4]

Ils démarrent le 4 janvier grâce notamment aux mécènes (pour faire un don : Association Pushing, 86 rue de Mercy, 57070 Metz), et ont pour objet de rendre à la Maison son lustre d’antan. L’association s’appuie sur les filières art et métier régionales. Les lycées de Neuchâtel (restauration des portes en cuir), Lunéville (ferronnerie), ou Remiremont (moulures de la scène) sont sollicités. Les vitraux des corporations seront restaurés par la société Salmon : « Cela fait cent ans qu’ils sont occultés, ainsi que les six colonnes vitrées. On va faire des découvertes », se réjouit Alexandre Agius. Le mur qui occulte les vitraux sera restauré par Les Corporations réunies, propriétaire du bâtiment.

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Invité §Jes257LV

[h1]Des cinémas de Hayange[/h1]

Le cinéma Jeanne d’Arc est le premier à avoir ouvert à Hayange, au début du XXème siècle, avec l’avènement des films muets. Il était situé dans les locaux actuels des services sociaux du Conseil Général de la Moselle. D’autres salles ont été créées au centre-ville, jusqu’à l’actuel Palace transformé en espace culturel en 2007. Construit en 1927, ce dernier a ainsi d’abord été un cinéma avant d’être une salle de spectacle. Fermé en 2006 suite à l’arrivée du Kinépolis de Thionville, des travaux ont été entrepris pour reconvertir la salle 1. Cette dernière dispose désormais d’une scène de 50 mètres carrés et de loges.

Mais Hayange comptait d’autres cinémas, à l’instar du Dux et de la salle des fêtes de l’école des filles, située Esplanade de la Liberté, qui proposa un cinéma familial de la fin de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’au début des années 1950, avant d’être remplacée en 1954 par le cinéma Stella, qui se trouvait Place Saint-Martin. En raison de charges de fonctionnement devenues trop importantes, les séances y furent arrêtées en 1973 après 1 085 films projetés.

Commencé en 1954, le Molitor n’ouvrit ses portes qu’en 1961. C’était un théâtre avant d’être un cinéma. Il y avait 1 254 places exactement. Cette très belle salle, luxueuse, était toujours remplie. Elle a notamment accueilli Fernand Raynaud, Luis Mariano et Robert Lamoureux. La salle était ainsi pleine lors du passage de l’humoriste Fernand Raynaud, le 3 novembre 1961. En plus des places assises, il y avait 200 à 300 personnes par terre. Son spectacle devait se terminer à minuit. Mais l’ambiance était telle, qu’il a continué jusqu’à 2 heures du matin ! Entre deux sketchs, il revenait en coulisse, où on lui servait un ballon de rouge. De quoi avoir l’humeur joviale ! Cette époque semble aujourd’hui bien révolue. Le Molitor a définitivement baissé le rideau à la fin des années 1970.

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Invité §Jes257LV

[h1]Maizières-lès-Metz : vous vous souvenez du cinéma Stella ?[/h1][h2]De 1956 à 1996, Maizières-lès-Metz avait sa salle de cinéma. Le Stella a fait se déplacer des milliers de spectateurs. Jean-Marie Kreutner en a été le projectionniste vingt années durant.[/h2]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/DF0D37A3-DB7E-4E50-972B-A590B141D31A/LRL_v0_03/la-cabine-de-projection-a-ete-le-domaine-de-jean-marie-kreutner-de-1978-a-1995-photo-rl-1473072621.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/A7F304AA-6210-49F5-9495-E3ECD7C7E18E/LRL_v0_03/le-batiment-qui-abritait-le-cinema-etait-situe-rue-gabriel-pierne-il-a-ete-detruit-en-1996-photo-rl-1473070369.jpg

 

Comment se présentait le cinéma Stella ?

Jean-Marie KREUTNER : « C’était le seul cinéma de la ville. Il avait ouvert ses portes à la fin des années 50. La salle était située rue Gabriel-Pierné, là où se trouve à présent un parking. Elle appartenait à la mairie, mais la distribution des films était gérée par Ciné 35, de Metz. La salle offrait environ 400 places. Elle avait la réputation d’avoir le meilleur son de tous les cinémas du coin. Ses murs étaient en pierre de taille, recouverts de tentures. Les sièges en bois ont peu à peu été remplacés par du skaï rembourré. »

 

Quels films y étaient projetés ?

« Le premier a été Les Dix commandements , réalisé par Cecil B. DeMille en 1956. Nous projetions les films environ deux mois après leur sortie nationale. Le seul film que nous avons projeté dès sa sortie a été La Chèvre , avec Gérard Depardieu et Pierre Richard. Les gens ont trouvé cela suspect, ont pensé que c’était un navet et ne se sont pas déplacés. Nous avions vingt spectateurs dans la salle. Les films avec Louis de Funès faisaient le plein. Les films de guerre ne marchaient pas mal non plus. La série des Rambo a remporté un franc succès, de même que la Fièvre du samedi soir et Grease , avec John Travolta. »

 

En quoi consistait votre travail de projectionniste ?

« Ce n’était pas compliqué mais cela demandait beaucoup de travail. J’ai été formé par Patrick Feuerstein, projectionniste de Ciné 35 , structure qui nous livrait les films.

Le sac de films pesait entre 40 et 50 kg. Il fallait le monter jusqu’à la cabine de projection.

Chaque film comprenait cinq ou six bobines que je devais manipuler avec précaution afin qu’elles ne se déroulent pas. Il fallait les mettre à l’endroit avant la projection. Cela demandait 30 à 45 minutes. Nous étions obligatoirement à deux pour effectuer le changement de bobine. Parfois, le film cassait. On diffusait de la musique pendant que je le scotchais. Le pire était quand il sortait de la bobine. Il fallait un temps fou pour le rembobiner, à la main. Ces jours-là, je rentrais tard à la maison.

À partir de 1990, le nouvel appareil de projection ne comportait plus qu’une bobine. Cela a considérablement simplifié mon travail. »

 

 

À quel rythme les films étaient-ils projetés ?

« Le vendredi soir, le samedi soir, à 20 h 30, et le dimanche après-midi. C’était, à chaque fois, le même film pour les trois séances. Les spectateurs étaient de tous âges. La séance commençait par un documentaire sur divers sujets : les régions de France, les animaux ou autres. Le mercredi après-midi était réservé aux enfants à qui l’on projetait des dessins animés de Walt Disney. Ils venaient avec le centre socioculturel de Maizières, mais aussi des Écarts et de Hauconcourt.

L’entrée était à 10 francs, puis de 15, ce qui n’était vraiment pas cher. Des abonnements étaient possibles, ce qui réduisait encore le coût. »

 

Comment se comportaient les spectateurs ?

« En général, Il n’y avait pas de problème. À l’entracte, les confiseries étaient toujours appréciées. Parfois, une bande d’agitateurs venait semer le trouble lors de la projection. Si je ne parvenais pas à les calmer, je faisais appel au maire ou à la police. Certains fumaient. Je descendais de la cabine et les mettais prestement dehors.

Et comme dans toutes les salles de cinéma, les amoureux de Maizières venaient là et se bécotaient. C’était de leur âge. »

 

Pourquoi le Stella a-t-il fermé ses portes ?

« En 1996, la salle était devenue dangereuse. Le plafond, tenu par des tiges filetées, menaçait de s’effondrer et laissait passer la pluie par endroits. Par mesure de sécurité, la municipalité a décidé de raser le bâtiment. Il n’y a donc plus de cinéma à Maizières. Je rencontre souvent d’anciens spectateurs. Dans la ville, pour beaucoup, je reste le projectionniste du Stella. »

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[h1]Metz : le cinéma X le Royal se rhabille[/h1]

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L'entrée du Royal, dans le triangle impérial, à Metz. © Radio France - François Pelleray

 

 

 

Le 31 décembre 2016, ce lieu emblématique du triangle impérial de Metz, le quartier gare, ne sera plus un cinéma X, ni lieu de rencontres pour les hommes. Le Royal se transformera en cabaret et salle de spectacle multicartes, avec 250 places assises (ou 700 debout).

Une page est en train de se tourner dans l’histoire des lieux coquins de Metz. Le 31 décembre prochain, le Royal ne sera plus un lieu de rencontre pour hommes, fini son histoire de cinéma porno entamée en 1969.

Dès le 2 janvier, les travaux de rénovation vont commencer, pour en faire un cabaret. Le repreneur, Alexandre Agius, veut en faire une salle pour des spectacles de music-hall, des séminaires d’entreprise, des après-midi dansants, des mariages, des spectacles en tout genre et pourquoi pas même accueillir des candidats au concours de la préfecture ou de l’Insee.

 

Une page est en train de se tourner dans l’histoire des lieux coquins de Metz. Le 31 décembre prochain, le Royal ne sera plus un lieu de rencontre pour hommes, fini son histoire de cinéma porno entamée en 1969.

Dès le 2 janvier, les travaux de rénovation vont commencer, pour en faire un cabaret. Le repreneur, Alexandre Agius, veut en faire une salle pour des spectacles de music-hall, des séminaires d’entreprise, des après-midi dansants, des mariages, des spectacles en tout genre et pourquoi pas même accueillir des candidats au concours de la préfecture ou de l’Insee

 

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Ce bâtiment construit par les Allemands en 1906 était l’hôtel des arts et métiers. Il est devenu un lieu de spectacle puis de cinéma muet. On y trouve une salle avec balcon et au bout une scène de 8 mètres. Elle pourra accueillir 250 personnes assises ou 700 debout. Ouverture prévue au printemps, et les spectacles de music-hall débuteront en septembre 2017 si tout va bien.

 

Alexandre Agius compte investir 180.000 euros pour entre autres insonoriser la scène. Un appel au don a été lancé sur Internet pour réunir 30.000 euros. Le propriétaire du bâtiment, les Corporations réunies, s’engage à rénover la façade et surtout les 200 mètres carrés de vitraux.

Ce bâtiment mérite mieux » confie Bernard Koch, le gérant de cet endroit coquin depuis 22 ans. « Au départ, c’était une salle des fêtes, j’avais envie que ça le redevienne. Avant, le cinéma était un lieu de rencontre. Aujourd’hui, ça intéresse pas la nouvelle génération. La moyenne d’âge des clients est comprise entre 30 et 50 ans. Auparavant, on avait des jeunes de 20 ans, voire 18 ans tout juste qui essayaient de rentrer. Mais aujourd’hui, ils ont tout ce qu’il faut à la maison, sur Internet. Et puis, c’est banal pour eux un film porno ».

 

 

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Le Royal est fréquenté par une quarantaine d’hommes par jour environ en semaine, et un peu plus le week-end. Une fréquentation qui baisse depuis longtemps.

 

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La métamorphose se joue à la nuit tombée, ces deux dernières soirées de décembre 2016, dans la Grande salle aux blasons du cinéma Le Royal.

Avant-Hier vendredi 30, les clients du cinéma pornographique de Metz ont célébré la fin d’une époque, dans une salle déjà privée d’une partie des fauteuils pour la toute dernière séance de films X, « dans l’un des seuls endroits de Metz où les travestis pouvaient évoluer. Certains venaient depuis trente ou quarante ans », témoigne le gérant, Bernard Koch.

Le deuxième acte est intervenu hier soir, samedi 31 décembre, à l’heure du basculement vers 2017, avec DJs et grand public pour inaugurer la transformation du Royal « en salles de music-hall et de spectacles vivants, de séminaires et de mariages », énumère Alexandre Agius, directeur de l’association Pushing, acteur de ce qu’il appelle « la mue » du cinéma. Le scénario change radicalement. Mais derrière la vénérable façade en grès rose des rues Foch et Gambetta, on en a vu d’autres…[h4]Des corporations aux films X[/h4]

L’histoire démarre en 1909, lors de l’inauguration de l’Hôtel des Arts et Métiers – appelé également Maison des corporations –, construit dans un style néo-Renaissance alsacien, selon les plans de l’architecte strasbourgeois Gustav Oberthur.

Au premier étage, la grande salle de 280 m² est percée de vitraux ronds, côté rue Gambetta, six blasons de 2,5 m de rayon perchés près du plafond illustrent les différentes corporations de métiers dont l’apprentissage se faisait dans la maison. Sous chaque pièce de verre colorée, une colonne vitrée descend jusqu’au plancher. « Durant la Première Guerre mondiale, l’Hôtel devient l’un des 31 hôpitaux militaires de la région messine », intervient Alexandre Agius.[h4]1919, l’Odéon naît[/h4]

Le Cinéma Lorrain – bientôt rebaptisé Cinéma Odéon lorrain – prend place dans la salle des fêtes de l’Hôtel des arts et métiers en décembre 1919 (1) et on occulte les vitraux. Ils le sont toujours aujourd’hui. En liquidation judiciaire dès 1922, le cinéma est réaménagé, placé sous la direction du cinéma l’Eden (rue Serpenoise) et reprend du service en octobre 1925 sous son nom actuel, Le Royal. Entre-temps, le bâtiment, devenu Chambre des métiers, est inauguré par le président français Alexandre Millerand et le président du conseil Raymond Poincaré. En mai 1926, l’évêque de Metz, Mgr Pelt, assiste à la projection de Jeanne d’Arc.[h4]Août 1932, le Royal parle[/h4]

Adieu l’orchestre, place au cinéma parlant. Pour ce faire, le Royal se transforme sous la direction de Roger Xardel, qui exploite les quatre grandes salles de Metz.

Fermé le 3 septembre 1939, le cinéma fonctionne à nouveau en 1941 et rouvre après guerre avec Fernandel dans Barnabé.[h4]La morale des années 50[/h4]

Outre les salles de quartier, Metz dispose de cinq grands cinémas : Le Rex, le Palace, l’Eden, le Scala et le Royal. Roger Xardel, alors directeur de la Société immobilière Serpenoise, décide de faire du Royal « une grande salle familiale […] qui ne donnera plus que des films de qualité, dont la tenue morale sera sélectionnée pour convenir à un public familial. Cette expérience est la première faite en France » (1).

En 1952, le cinéma complètement rénové rouvre avec le Choc des mondes , premier film d’anticipation. C’est aussi l’année d’ Autant en emporte le vent , qui ne restera que trois semaines à l’écran, le prix ayant été majoré (quatre heures et demi en Technicolor !)[h4]69, année érotique[/h4]

Après Mai 68 et l’essor des films érotiques, le Royal se spécialise dans les films interdits aux moins de 18 ans. Et si l’Eden a osé les premiers films pornographiques – Flossie , Exhibition , etc. –, c’est le Royal qui persévère dans le genre.

La loi de 1975 de Giscard d’Estaing qui encadre la pornographie en instaurant la taxation des cinémas spécialisés a pour effet d’entériner le choix du Royal.

« La tentative d’installer un cinéma d’Art et d’essai, puis celle d’un ciné-club, ont été sans succès. Si on ne pouvait pas projeter des films pornographiques, nous nous demandons bien ce que nous pourrions y programmer », arguait le directeur Roger Raffin en 1976 (2).[h4]Quarante ans de X[/h4]

En 1987, la société Rex cinéma vend le Royal à « un gars du Mans qui revend à un autre proprio ». Entre-temps, le cinéma a été classé X en 1990. « Ma tante était ouvreuse. En rentrant des matchs de football, on passait la voir avec mon oncle. J’avais 13 ans, je tentais de glisser un œil », raconte le gérant, Bernard Koch.

Plus tard, « c’est le bâtiment que j’ai aimé. Je m’y sens chez moi ». C’est avec lui – il a 20 % des parts dans la SARL détenue par l’association Pushing et son président Alexandre Agius – qu’une nouvelle page viendra s’écrire…

(1) La trame historique et les citations sont de Philippe Thoen dans l’ouvrage Histoire du cinéma à Metz, du cinéma au Kinepolis 1918-1999, paru dans les C hroniques du Graoully en novembre 1999.

(2) Georges Simonin, dans Le Républicain Lorrain du 14 avril 1976.[h4]La fête[/h4]

Le public est attendu dès 23 h ce 31 décembre au Royal pour fêter la nouvelle année et inaugurer « la métamorphose » du cinéma. Cinq DJs messins (Maximilian, Jeto Zorus, Zak Solo, Melt et Noir Velvet) seront aux platines pour faire danser jusqu’à 400 personnes. Cette soirée électro organisée par l’association Pushing avec Sutter Event permettra de récolter des fonds pour réaliser les travaux. Tarif en prévente : 21 € (sur weezevent.com/metamorphose) et 25 € sur place.[h4]Le coup de cœur[/h4]

L’association Pushing agit depuis vingt ans dans le domaine de la médiation culturelle et de la promotion de la santé. Elle organise notamment des stands de réduction des risques dans les discothèques de Moselle. Lors d’une soirée organisée au Royal, son directeur, Alexandre Agius, est « tombé amoureux » de ces lieux à l’esthétisme particulier avec « un hall fascinant, des chérubins, des blasons et des Incas au plafond, une statue androgyne dans la ferronnerie de l’escalier monumental. C’est un fleuron architectural du patrimoine messin, un lieu de rapprochement franco-allemand où l’on transmettait les arts et les métiers ». Il veut en faire « un lieu de réception pour les entreprises ; un lieu culturel et une attraction touristique ».[h4]Les travaux[/h4]

Ils démarrent le 4 janvier grâce notamment aux mécènes (pour faire un don : Association Pushing, 86 rue de Mercy, 57070 Metz), et ont pour objet de rendre à la Maison son lustre d’antan. L’association s’appuie sur les filières art et métier régionales. Les lycées de Neuchâtel (restauration des portes en cuir), Lunéville (ferronnerie), ou Remiremont (moulures de la scène) sont sollicités. Les vitraux des corporations seront restaurés par la société Salmon : « Cela fait cent ans qu’ils sont occultés, ainsi que les six colonnes vitrées. On va faire des découvertes », se réjouit Alexandre Agius. Le mur qui occulte les vitraux sera restauré par Les Corporations réunies, propriétaire du bâtiment.

Belle façade!...

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Invité §Jes257LV

Sympa le témoignage du projectionniste.

 

Il doit y a voir la place de faire une salle dans la gare :p

 

La gare est gigantesque anthony921.gif.1eb680e9ad53cef1b1a9e1562052bbdd.gif ...construite par les allemands pendant la guerre 1506430399_ae92.gif.cb8e7e35918f36d6f621f4ce0ba3b4c1.gif

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Créé en 1919 à Colombes (92) au 13-15 de la rue Saint-Denis, le "Colombes-Palace"

était un établissement de 1.500 places, accueillant également des spectacles et des

concerts.

En 1938, le cinéma prend le nom de "Colombes-Pathé" avant d'être rebaptisé le "Palace".

Il fermera définitivement ses portes en 1978.

Il sera d'abord transformé en magasin de meubles puis en supermarché.

 

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Ouvert en 1937 au 259 avenue Gambetta (Paris-20), le cinéma "Les Tourelles" disposait

de 1.000 places (dont un grand balcon).

La scène fut agrandie dans les années 60, pour permettre l'installation d'un écran 70 mm

avec son stéréophonique.

Au début des années 80, il était question de le transformer pour en faire un cinéma

d'exclusivité, mais il périclita et fut transformé en supermarché...

 

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Le "Palais des Glaces" est créé en 1924 au 37 rue du Faubourg-du-Temple (Paris-20)

en lieu et place d'un ancien music-hall (le Bijou, édifié en 1876).

La salle avec balcon pouvait recevoir 894 spectateurs.

Il sera transformé en music-hall en 1970 et conservera une activité intermittente jusqu'à

la fin des années 70.

Il deviendra un théâtre en 1980 et se spécialisera dans les one-man show humoristiques

à partir de 1988.

 

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Le "Grand Cinéma Buzenval" avait ouvert ses portes en 1913 au 35 rue d'Avron/61 rue de

Buzenval (Paris-20).

Son entrée se situait dans la rue du même nom.

Il comportait alors une salle de 990 places avec un balcon.

Il sera rebaptisé par la suite "Casino de Buzenval", puis fermera vers la fin de l'année 1931.

Après sa démolition, le "Palais Avron" le remplace au milieu des années 30 (sa façade se

trouvera sur la rue d'Avron).

C'était un immense cinéma de quartier de 1900 places.

Il poursuivra sa carrière de cinéma populaire de quartier jusqu'à sa fermeture le 31 août 1977

et sera remplacé par un supermarché.

 

palais11.jpg

 

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Situé au 9 du cours de Vincennes (Paris-20), le Luna-Cinéma a ouvert ses portes vers la

fin de l'année 1911.

Sa salle de 900 places est utilisée conjointement à la projection de film et aux spectacles

de variétés.

Il deviendra par la suite un véritable cinéma de quartier sous le nom de "Casino des Alliés"

puis "Luna-Nation" jusqu'à sa fermeture définitive lfin 1964 où il sera remplacé par immeuble

abritant un magasin de bricolage

 

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Créé à la fin de l'année 1934 au 100 du cours de Vincennes (Paris-12), le "Studio-Féria"

était un cinéma typique de quartier.

Il a été construit sur l'emplacement d'un restaurant du même nom et pouvait accueillir

400 spectateurs.

Aujourd'hui une supérette l'a remplacé.

 

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Créé à la fin de l'année 1934 au 100 du cours de Vincennes (Paris-12), le "Studio-Féria"

était un cinéma typique de quartier.

Il a été construit sur l'emplacement d'un restaurant du même nom et pouvait accueillir

400 spectateurs.

Aujourd'hui une supérette l'a remplacé.

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] ria_10.jpg

 

https://i37.servimg.com/u/f37/ [...] yria10.jpg

 

On dirait le début d'une gare à gauche du cinéma "le féria"

 

Malgré toutes ces fermetures de cinéma de quartier, j'ai l'impression qu'on a gardé autant d'écrans dans Paris.

Ceci étant dû au morcellement des cinémas. Par exemple, le mk2 Bercy a 20 salles.

Le grand Rex n'avait dans le temps qu'une salle et fumeur je crois :buzz: .

 

Paris devrait disposer en 2015 de 431 écrans

http://www.lesechos.fr/23/10/2 [...] salles.htm

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On dirait le début d'une gare à gauche du cinéma "le féria"

 

Malgré toutes ces fermetures de cinéma de quartier, j'ai l'impression qu'on a gardé autant d'écrans dans Paris.

Ceci étant dû au morcellement des cinémas. Par exemple, le mk2 Bercy a 20 salles.

Le grand Rex n'avait dans le temps qu'une salle et fumeur je crois :buzz: .

 

 

Bientôt ils vont nous proposer des séances de cinéma sur des écrans à peine plus grands que ceux de notre salle de séjour... :D

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Invité §Jes257LV

[h1]Metz : ils vont recréer le garde-corps du Royal[/h1][h2]Une quinzaine d’étudiants du lycée Boutet-de-Monvel de Lunéville ont visité l’hôtel des Arts et métiers de Metz, la Gewerbehaus , devenu le cinéma Le Royal.[/h2]

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/986C1B9A-4B1F-4D76-96B2-B59B336DAD09/LRL_v0_03/les-eleves-du-lycee-des-metiers-d-art-boutet-de-monvel-de-luneville-vont-creer-un-garde-corps-identique-photo-rl-1486116345.jpg

 

Accompagnés du directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, Olivier Ponsaint, et de l’enseignant Frédéric Allegrini, ces élèves en CAP de ferronnerie d’art ont eu l’occasion de découvrir le challenge que représente la rénovation de la salle des fêtes du Royal.

Ils ont pris la mesure du garde-corps du balcon, qui surplombe la future salle des fêtes et de réception, et étudié sa conception ; cela, afin d’en recréer un autre, en atelier.

Cette pièce, entièrement réalisée en fer, s’inspirera du style néoalsacien qui a inspiré ce bâtiment du Quartier impérial.

Cette démarche pédagogique et artistique fait écho à la volonté de rendre hommage aux artisans et aux corporations de métiers d’art qui ont élu domicile à la Gewerbehaus depuis 1909.

Dans cette optique, les portes en cuir du Royal ont déjà entamé leur mue depuis 2016, grâce au lycée Marie-Curie de Neufchâteau.

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[h1]Metz : ils vont recréer le garde-corps du Royal[/h1][h2]Une quinzaine d’étudiants du lycée Boutet-de-Monvel de Lunéville ont visité l’hôtel des Arts et métiers de Metz, la Gewerbehaus , devenu le cinéma Le Royal.[/h2]

http://s-www.republicain-lorra [...] 116345.jpg

 

Accompagnés du directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, Olivier Ponsaint, et de l’enseignant Frédéric Allegrini, ces élèves en CAP de ferronnerie d’art ont eu l’occasion de découvrir le challenge que représente la rénovation de la salle des fêtes du Royal.

Ils ont pris la mesure du garde-corps du balcon, qui surplombe la future salle des fêtes et de réception, et étudié sa conception ; cela, afin d’en recréer un autre, en atelier.

Cette pièce, entièrement réalisée en fer, s’inspirera du style néoalsacien qui a inspiré ce bâtiment du Quartier impérial.

Cette démarche pédagogique et artistique fait écho à la volonté de rendre hommage aux artisans et aux corporations de métiers d’art qui ont élu domicile à la Gewerbehaus depuis 1909.

Dans cette optique, les portes en cuir du Royal ont déjà entamé leur mue depuis 2016, grâce au lycée Marie-Curie de Neufchâteau.

 

 

A paris, plusieurs associations se mobilisent pour essayer de maintenir des salles fermées.

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La pagode réouvriera en 2019 ou 2020

 

Au Ritz, son QG parisien, Charles S. Cohen reçoit dans la bibliothèque. Il est charmant. Désireux de plaire. Un étranger qui rachète un lieu mythique en France, c'est toujours délicat. Il croule sous les remerciements. Il en ronronne de plaisir. Pour un Américain de son standing, c'est important d'être bien vu des milieux culturels français. D'un coup, il est celui qui va sauver l'un des plus vieux et plus beaux cinémas du monde.

 

 

Elisabeth Dauchy, femme d'affaires et propriétaire depuis trente ans de La Pagode, n'y est pas arrivée. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. « J'ai refusé toutes les offres de restaurants et de magasins de mode, rappelle-t-elle. Au début des années 2000, un tour de table pour financer les travaux était ficelé. » Les procès en rafale avec le dernier exploitant dans les lieux ont fait perdre cinq précieuses années. Quand elle récupère enfin les clés il y a dix-huit mois, les financiers prêts à l'aider sont partis ailleurs.

 

Au même moment de l'autre côté de l'Atlantique, Charles S. Cohen décide de se diversifier encore plus dans le septième art. Après l'acquisition de catalogues de films (W. C. Fields, Buster Keaton, James Ivory) et la distribution de films d'auteur français pour le marché américain, il rachète de vieux cinémas pour les réhabiliter.

http://www.lefigaro.fr/culture [...] icaine.php

Heureusement qu'un américain a débarqué.
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Invité §gig114KP

à toulouse il ya avait le cinema st agne..

que je fréquentais assidument fin des années 70 début 80..

 

le cinema a commencé à battre de l'aile début 80 et avait mis en place une carte 10 places à tarif modique..

3 ou 4 fois moins cher qu'une place au gaumont du centre ville..

j 'y allais sans savoir quel film se jouait...

 

évidemment le comfort était daté années 60 mais trés bel écran...balcon!!

j'y avait vu phantom of paradise!!

 

les multiplex ont achevé les cinémas de quartier..

societé de consommation merdique...

les petits jeunes ont aucune culture cinématographique et payent une blinde dans la mal bouffe autour..

et regardent du ciné effet spéciaux... avec des acteurs et une histoire médiocre..

 

c'est pareil pour tout un tas de chose;.

la voiture c'est pareil.. du consommable.. du jetable..

changement de génération..

plus personne allait au st agne...

eh oui quand le public se renouvelle pas... çà ferme!!

çà a du fermé fin années 80..

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Encore un site historique qui disparaît...

 

Le Théâtre des Gobelins

Construit à la demande d'Henri Larochelle par Auguste Rodin.

 

gobeli10.jpg (photo de 1956)

 

1906 : Le théâtre sert aussi de salle de projection de films documentaires.

1934 : Il devient cinéma permanent.

1993 : Il est en restauration.

18 novembre 2003 : Fermeture.

2010 : Démolition du bâtiment (seule la façade reste, l'immeuble derrière est complètement détruit).

Dans le 13e arrondissement de Paris, la presque totalité des cinémas de mon enfance ont disparus... :cry:

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La pagode fermé depuis 2015 va renaître

La commission départementale d’aménagement cinématographique (CDACI) vient de donner son feu vert au nouveau propriétaire, l’Américain Charles Cohen, pour créer quatre salles, de 451 fauteuils au total en lieu et place de l’ancien cinéma qui n’en comptait que deux et 412 fauteuils. Le programme architectural a été confié à Françoise Raynaud – qui, à la tête de l’agence Loci Anima, a réalisé la métamorphose du cinéma Les Fauvettes à Paris (13e) – et à l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier. L’ambition est de rouvrir « dans trois ans », explique Charles Cohen.ation :

Quant au cinéma Les Fauvettes dans le 13ème, jamais été.
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