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Anecdotes de guerre (Index page 1)


jensen
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Invité §enz113vZ

Baucoup de légendes en effet...

 

Ca me rappelle les 1000 avions allemands abattus par les Français en mai-juin 40, ou le PCF, le parti aux 70 000 fusillés... :roll:

 

 

 

75 000 s'il te plait :D

 

De Gaulle qui rencontre Maurice Thorez lui a fait part de ce doute d'ailleurs :W

 

 

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Invité §enz113vZ

Je cherche dans mes archives...

 

Il est vrai par ailleurs que les exploits des tankistes alliées sont moins "médiatiques" que ceux des allemands. Il y a par ailleurs des "as" Soviétiques et Alliées.

 

 

A part avec un Sherman Firefly je vois pas comment ce serait possible :voyons:

 

C'est comme le Tigre de Witmann qui aurait été detruit par des sherman :buzz:

 

Quand tu vois la tronche du panzer tu comprends tout de suite que c'est l'oeuvre d'un Typhoon :W

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A part avec un Sherman Firefly je vois pas comment ce serait possible :voyons:

 

C'est comme le Tigre de Witmann qui aurait été detruit par des sherman :buzz:

 

Quand tu vois la tronche du panzer tu comprends tout de suite que c'est l'oeuvre d'un Typhoon :W

 

 

C'était un Sherman "76 mm", le même canon que le M10 TD... qui lui était plus puissant que le 75 classique des Sherman. Et puis, le blindage des Panther était moyen sur les cotés.

 

Il faut savoir que le calibre ne fait pas tout: le 75L70 des Panther avait pratiquement une aussi bonne pénétration que le 88L56 des Tigre I. Le 75L70, aussi montée sur JagdPz IV, par exemple.

 

Un des meilleurs canons antichars de la guerre était le 76 mm Soviétique. Les allemands le surnommait "Ratsch-Boom", tout simplement parce que l'obus arrivait à une vitesse supersonique. Ce 76 mm à été réutilisé par les allemands, notamment sur les chasseurs de chars Marder.

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Invité §enz113vZ

C'était un Sherman "76 mm", le même canon que le M10 TD... qui lui était plus puissant que le 75 classique des Sherman. Et puis, le blindage des Panther était moyen sur les cotés.

 

Il faut savoir que le calibre ne fait pas tout: le 75L70 des Panther avait pratiquement une aussi bonne pénétration que le 88L56 des Tigre I. Le 75L70, aussi montée sur JagdPz IV, par exemple.

 

Un des meilleurs canons antichars de la guerre était le 76 mm Soviétique. Les allemands le surnommait "Ratsch-Boom", tout simplement parce que l'obus arrivait à une vitesse supersonique. Ce 76 mm à été réutilisé par les allemands, notamment sur les chasseurs de chars Marder.

 

 

Si tout ce que tu dis est exacte (ce dont je ne doute pas au passage ) je suis trés surpris :jap:

 

Merci pour ces précisions ;)

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75 000 s'il te plait :D

 

De Gaulle qui rencontre Maurice Thorez lui a fait part de ce doute d'ailleurs :W

 

 

Je crois qu'on a vus le même téléfilm! :lol:

 

Mais bon, à ce niveau on est plus à 5000 près hein! ;)

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Pour en revenir aux Sherman, les premières versions avaient leur ratelier à obus placé sur le flanc, un endroit assez "vertical" sur ce char et de plus faiblement blindé...

 

Pour couronner le tout, le matériel appliqua involontairement les étoiles blanches réglementaires juste à cet endroit! :bah:

 

Les tankistes Allemands comprirent très vite l'intérêt de viser l'étoile pour transformer le char en torche du premier coup! :pfff:

 

C'est pour cette raison que les étoiles étaient maculées de boues sur les côtés... ;)

 

Il faudra attendre l'arrivée des Sherman M1A4 à coque totalement moulée pour obtenir un renfort à cet endroit: Une sorte de "renflement" rajouté sur la coque d'origine, c'est très net sur certaines photos. :oui:

 

Ce char n'était pas si mauvais en somme, de nombreuses armées les utilisèrent jusqu'à l'aube des 90's, en particulier l'Argentine en version diésélisée et Israël qui utilisa un hybride équipé de la tourelle de 105 de l'AMX13 en 1967.

 

:coucou:

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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C'était un Sherman "76 mm", le même canon que le M10 TD... qui lui était plus puissant que le 75 classique des Sherman. Et puis, le blindage des Panther était moyen sur les cotés.

 

Il faut savoir que le calibre ne fait pas tout: le 75L70 des Panther avait pratiquement une aussi bonne pénétration que le 88L56 des Tigre I. Le 75L70, aussi montée sur JagdPz IV, par exemple.

 

Un des meilleurs canons antichars de la guerre était le 76 mm Soviétique. Les allemands le surnommait "Ratsch-Boom", tout simplement parce que l'obus arrivait à une vitesse supersonique. Ce 76 mm à été réutilisé par les allemands, notamment sur les chasseurs de chars Marder.

 

 

 

Je ne voudrais pas être désagréable (loin de moi cette pensée!) mais il me semble que tous les obus de la WW2 dépassaient la vitesse de 344m/s... :bah:

 

De mémoire, je crois que le plus "lent" à ma connaissance devait être l'obus de 47 de la tourelle APX37 française: Dans les 450m/s... :voyons:

 

Là aussi il faudrait que j'aille farfouiller dans mes archives... :)

 

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Pour en revenir aux Sherman, les premières versions avaient leur ratelier à obus placé sur le flanc, un endroit assez "vertical" sur ce char et de plus faiblement blindé...

 

Pour couronner le tout, le matériel appliqua involontairement les étoiles blanches réglementaires juste à cet endroit! :bah:

 

Les tankistes Allemands comprirent très vite l'intérêt de viser l'étoile pour transformer le char en torche du premier coup! :pfff:

 

C'est pour cette raison que les étoiles étaient maculées de boues sur les côtés... ;)

 

Il faudra attendre l'arrivée des Sherman M1A4 à coque totalement moulée pour obtenir un renfort à cet endroit: Une sorte de "renflement" rajouté sur la coque d'origine, c'est très net sur certaines photos. :oui:

 

Ce char n'était pas si mauvais en somme, de nombreuses armées les utilisèrent jusqu'à l'aube des 90's, en particulier l'Argentine en version diésélisée et Israël qui utilisa un hybride équipé de la tourelle de 105 de l'AMX13 en 1967.

 

:coucou:

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

Le Sherman "Easy Eight" avait un système de stockage "humide" des munitions. Surement pour éviter ce genre de problème.

 

Le Sherman avait un gros avantage: sa fiabilité. Les Soviètiques qui l'utilisèrent en même temps que leur propre char, pourtant excellent, se rendirent compte que le Sherman pouvait rouler plus de 800 Km sans souçi immobilisant du blindée. Leur propre char (T34) atteignait péniblement la moitié ou le quart de ce kilométrage avant de tomber en panne.

 

Assez curieusement, les chars allemands de cette époque était tous motorisés avec des moteurs essences, alors que les soviètiques était avec des moteurs Diesel, ce carburant étant bien moins inflammable en cas de coup au but dans les réservoirs. Et c'était pareil avec les blindés américains, sauf une version de Sherman motorisés par deux moteurs Diesel, assez populaire auprès des équipages (un des surnom des Sherman était "bol de punch"...)

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Je ne voudrais pas être désagréable (loin de moi cette pensée!) mais il me semble que tous les obus de la WW2 dépassaient la vitesse de 344m/s... :bah:

 

De mémoire, je crois que le plus "lent" à ma connaissance devait être l'obus de 47 de la tourelle APX37 française: Dans les 450m/s... :voyons:

 

Là aussi il faudrait que j'aille farfouiller dans mes archives... :)

 

 

Tu as raison... Honte à moi.

 

Ceci dit, le 76,2 soviètique était bien un canon très réussi.

 

Article la:

 

http://www.secondeguerre.net/articles/artillerie/ru/ac/at_canons762mm.html

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Oui! :oui:

 

 

Les Sherman des premières séries étaient propulsées par un 9 cylindres Lycoming en étoile disposé à l'horizontale (d'origine aéronautique) ! :eek:

 

Les allemands sont restés "fidèles" à l'essence pour 2 raisons:

 

- Ne pas se disperser sur les types de carburants

 

- la possibilité pour eux de fabriquer du carburant synthétique aux caractéristiques "essence" à partir de houille en particulier...

 

Mais n'oublions pas que l'essence restera LE carburant des blindés jusqu'aux années 60! :oui:

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Invité §Z_d175Xt

Le Sherman "Easy Eight" avait un système de stockage "humide" des munitions. Le Sherman avait un gros avantage: sa fiabilité. Les Soviètiques qui l'utilisèrent en même temps que leur propre char, pourtant excellent, se rendirent compte que le Sherman pouvait rouler plus de 800 Km sans souçi immobilisant du blindée. Leur propre char (T34) atteignait péniblement la moitié ou le quart de ce kilométrage avant de tomber en panne.

 

 

:lol: C'est un peu exagere, mais pas loin de la realite. Les quelques photos que j'ai de mon pere et de l'equipage de son blinde en tenu de combat les montrent couvert d'huile en particulier jusqu'a la taille. Il m'a dit avoir ete stupefait quand il est rentre dans un char etranger et a vu que l'interieur etait blanc et qu'il n'y avait pas d'huile ! :D

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:coucou:

 

 

Je vous emmène ce soir à l'autre bout de la planète, dans un conflit plus récent. :jap:

 

 

QUELQUE PART AU VIETNAM, JUIN 1968...

 

C'est une section de Gi's comme les autres qui patrouille ce jour-là.

 

Tout à coup, des coups de feu retentissent!

 

Une petite section de soldats adverses les arrosent avec leurs AK47, bien à l'abri dans leurs trous individuels...

 

Il n'y a qu'un blessé côté US rapidement évacué...

 

Les échanges de tirs se poursuivent de très longues minutes.

Il semble que 2 "agresseurs" sont touchés par les soldats de l'oncle Sam, les autres décrochent et se font descendre dès leur sortie à découvert... :L

 

Il n'en reste plus qu'un, bien inspiré de ne pas sortir de sa tanière... :D

 

Il est visiblement motivé et dispose de munitions en nombre incroyable! ===> Déjà 20mn que la quinzaine d'américains est plaquée au sol! Dès que l'un d'entre eux bouge, la kalach' crache une rafale! :lol:

 

Le lieutenant finit par "craquer" et demande un soutient d'artillerie!

 

Après quelques réglages de tir (il s'agit d'une batterie de 120mm située à 15km à vol d'oiseau) la position de l'infortuné partisan de l'oncle Ho' en prend "plein la gueule": Vacarme assourdissant, des tonnes de terre, de branchages, de pierres s'envolent sur des dizaines de mètres... :beuh:

 

A la fin du tir, les Gi's sont persuadés que "le gars d'en face" est en morceaux...

 

Le premier qui relève la tête replonge de plus belle! :fresh:

 

====> Le "gars d'en face" est indemne et tire comme un forcené! :lol:

 

la radio US va alors servir de nouveau...

 

A cette époque, il y a toujours au large du golfe du Tonkin des A4 de la Navy ou des F105 de l'USAF en maraude avec une cargaison de Napalm, prêts qu'ils sont à aller faire une "livraison" en fonction de la demande...

 

Sachant que pour 1 gusse on ne déplacerait pas une formation aérienne, le lieutenant demande du soutien aérien pour un "ennemi en nombre et très bien retranché" au point que l'artillerie fut inefficace... :roll:

 

10mn plus tard, les réacteurs se font entendre... :oui:

 

Les Gi's se planquent comme il peuvent, priant le seigneur pour que les aviateurs ne tapent pas à côté!

 

Gerbes de flammes de 30 mètres de haut, l'oxygène est avalé sur un rayon de 100m autour des explosions, les hommes suffoquent, un vent infernal se déchaîne quelques secondes (l'oxygène "aspirée" par les flammes), odeur épouvantable de kérozène, onde de chaleur qui peut aller jusqu'à enflammer un treillis à plusieurs mètres des flammes...

 

Puis le silence... :bah:

 

En face, plus rien! :(

 

Sans doute carbonisé dans son trou individuel...

 

Les Gi's se relèvent sans craintes, prêts à reprendre leur progression, pestant contre cet ennemi "en nombre" qui leur fit prendre autant de risques... :pfff:

 

Soudain, une silhouette bondit entre les flammes, se retourne vers les américains et lâche une rafale, pour ensuite courir en direction d'un bois à au moins 200m: Le Viet' est VIVANT! :eek:

 

Il aurait été facile de le descendre, mais pourtant c'est une clameur de joie et des applaudissements qui sortirent des rangs US!

Et personne ne tentât le moindre coup de feu à l'encontre de cet ennemi "immortel"...

 

Interrogé plus tard, le chef de la section dit ceci:

 

"Un type qui résiste à 15 hommes armé jusqu'aux dents, à un bombardement d'artillerie et à une passe aérienne au napalm n'avait pas le droit de mourir aussi bêtement en s'enfuyant... Tout le monde dans le groupe lui a souhaité longue vie! Et il le méritait!"

 

Personne n'a jamais su qui était vraiment ce simple soldat pourtant invulnérable...

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

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Invité §Z_d175Xt

Sur quel type de char ton père a opéré? T55, 62... :??:

 

Et dans quel pays? (Si ce n'est pas indiscret bien sur! ;) )

 

 

Il etait dans les pays de l'est et a eu des T34 au debut puis des T54.

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Invité §sky777EQ

:coucou:

 

 

Je vous emmène ce soir à l'autre bout de la planète, dans un conflit plus récent. :jap:

 

 

QUELQUE PART AU VIETNAM, JUIN 1968...

 

C'est une section de Gi's comme les autres qui patrouille ce jour-là.

 

Tout à coup, des coups de feu retentissent!

 

Une petite section de soldats adverses les arrosent avec leurs AK47, bien à l'abri dans leurs trous individuels...

 

Il n'y a qu'un blessé côté US rapidement évacué...

 

Les échanges de tirs se poursuivent de très longues minutes.

Il semble que 2 "agresseurs" sont touchés par les soldats de l'oncle Sam, les autres décrochent et se font descendre dès leur sortie à découvert... :L

 

Il n'en reste plus qu'un, bien inspiré de ne pas sortir de sa tanière... :D

 

Il est visiblement motivé et dispose de munitions en nombre incroyable! ===> Déjà 20mn que la quinzaine d'américains est plaquée au sol! Dès que l'un d'entre eux bouge, la kalach' crache une rafale! :lol:

 

Le lieutenant finit par "craquer" et demande un soutient d'artillerie!

 

Après quelques réglages de tir (il s'agit d'une batterie de 120mm située à 15km à vol d'oiseau) la position de l'infortuné partisan de l'oncle Ho' en prend "plein la gueule": Vacarme assourdissant, des tonnes de terre, de branchages, de pierres s'envolent sur des dizaines de mètres... :beuh:

 

A la fin du tir, les Gi's sont persuadés que "le gars d'en face" est en morceaux...

 

Le premier qui relève la tête replonge de plus belle! :fresh:

 

====> Le "gars d'en face" est indemne et tire comme un forcené! :lol:

 

la radio US va alors servir de nouveau...

 

A cette époque, il y a toujours au large du golfe du Tonkin des A4 de la Navy ou des F105 de l'USAF en maraude avec une cargaison de Napalm, prêts qu'ils sont à aller faire une "livraison" en fonction de la demande...

 

Sachant que pour 1 gusse on ne déplacerait pas une formation aérienne, le lieutenant demande du soutien aérien pour un "ennemi en nombre et très bien retranché" au point que l'artillerie fut inefficace... :roll:

 

10mn plus tard, les réacteurs se font entendre... :oui:

 

Les Gi's se planquent comme il peuvent, priant le seigneur pour que les aviateurs ne tapent pas à côté!

 

Gerbes de flammes de 30 mètres de haut, l'oxygène est avalé sur un rayon de 100m autour des explosions, les hommes suffoquent, un vent infernal se déchaîne quelques secondes (l'oxygène "aspirée" par les flammes), odeur épouvantable de kérozène, onde de chaleur qui peut aller jusqu'à enflammer un treillis à plusieurs mètres des flammes...

 

Puis le silence... :bah:

 

En face, plus rien! :(

 

Sans doute carbonisé dans son trou individuel...

 

Les Gi's se relèvent sans craintes, prêts à reprendre leur progression, pestant contre cet ennemi "en nombre" qui leur fit prendre autant de risques... :pfff:

 

Soudain, une silhouette bondit entre les flammes, se retourne vers les américains et lâche une rafale, pour ensuite courir en direction d'un bois à au moins 200m: Le Viet' est VIVANT! :eek:

 

Il aurait été facile de le descendre, mais pourtant c'est une clameur de joie et des applaudissements qui sortirent des rangs US!

Et personne ne tentât le moindre coup de feu à l'encontre de cet ennemi "immortel"...

 

Interrogé plus tard, le chef de la section dit ceci:

 

"Un type qui résiste à 15 hommes armé jusqu'aux dents, à un bombardement d'artillerie et à une passe aérienne au napalm n'avait pas le droit de mourir aussi bêtement en s'enfuyant... Tout le monde dans le groupe lui a souhaité longue vie! Et il le méritait!"

 

Personne n'a jamais su qui était vraiment ce simple soldat pourtant invulnérable...

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

:rs: toujours aussi bon merci tonton jensen

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27 décembre 1944, un comportement suicidaire...

 

 

Nous sommes dans les Ardennes Belges, c'est la dernière chance pour l'Allemagne d'obtenir un répit dans le déroulement de la guerre...

 

Von Rundstedt et ses généraux lancent donc une offensive censée couper en 2 le dispositif allié. En attaquant à cet endroit, ils ont le secret espoir de pouvoir "reprendre" Anvers et par là même soutenir les unités allemandes restées maîtres de Dunkerque...

 

Tout celà obligerait les alliès à rallonger considérablement leurs lignes de ravitaillement, et donc à perdre du temps!

 

Temps nécessaire à l'Allemagne pour mettre au point ces "terrifiantes" armes de représailles: V2, V7, Me 262, Arado 234... :o

 

Pourtant, même si l'offensive surprit totalement les alliès qui durent céder du terrain, les Allemands n'avaient plus "l'allonge" nécessaire pour conserver le terrain ainsi gagné: Cette offensive était vouée à l'échec... :bah:

 

Sans parler du moral des soldats allemands, empêtrés depuis 1939 dans le conflit, et dont la majorité devenait de plus en plus las...

 

L'Hauptmann (capitaine) Hans Ehlers fait parti de ceux-là...

 

Il a commencé la guerre en... 1937 au sein de la légion Condor durant la guerre civile Espagnole, et n'a plus jamais quitté l'uniforme de la Luftwaffe depuis!

 

Il était à ce jour titulaire de 57 victoires homologuées, et se trouvait commandant du 1/JG1 volant sur Me109G.

 

Le 27 au matin, on lui donne l'ordre de faire mouvement sur la localité de Paderborn avec une quinzaine d'appareils dont certains n'ont pas de réservoirs supplémentaires...

 

Il ordonne de mettre donc cap à l'ouest A BASSE ALTITUDE, et là, ça ne colle plus... :nanana:

 

=====> La consommation en rase-mottes est énorme, les avions non équipés de réservoirs additionnels n'ont même pas le rayon d'action nécessaire... :eek:

 

=====> La zone est "infestée" de P47 et P38 US, et à une aussi basse altitude les avions n'ont aucune chance de s'en sortir s'ils sont repérés (les possibilités d'esquives près du sol sont nulles! :L )

 

Les allemands se feront descendre "comme à la parade" les uns après les autres!

 

Aux appels désespérés des pilotes à la radio, suppliants leur capitaine de pouvoir reprendre de l'altitude, ce dernier répondait, imperturbable: "continuez!" :mad:

 

Seuls 2 pilotes purent s'en sortir, se posant sur le ventre dans une clairière... :pfff:

 

Le capitaine Ehlers fit parti des victimes de cette manoeuvre parfaitement insensée! :beuh:

 

Les historiens qui fouillèrent son passé s'aperçurent qu'il combattait "non-stop" depuis presque 8 ans, et qu'il avait été abattu... 12 fois! :eek2:

 

 

Il est établi aujourd'hui que ce malheureux ne devait plus avoir "toute sa tête" en décembre 44...

 

 

La guerre rend fou... :jap:

 

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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6 mars 1944 Raid massif sur Berlin

 

Ce jour-là, l'USAF décida d'attaquer pour la première fois de jour, et directement sur la capitale du Reich.

 

La partie allait être serrée pour les équipages des B17 et 24, et d'ailleurs jamais les USA ne perdirent autant de bombardiers en une seule mission (70).

 

Sur le chemin du retour, nous trouvons un malheureux B24 en fâcheuse posture: Touché par la DCA au-dessus de Berlin (1 moteur HS et 2 endommagés), 2 Me109 le prirent à parti au-dessus de la Hollande...

====> Suffisamment pour mettre un autre moteur en rade! C'est maintenant un zinc troué comme une passoire avec 2 moteurs arrêtés sur 4 qui tente de rallier la Grande-Bretagne...

 

Au-dessus de la mer du Nord, un 3ème moulin s'arrête! L'avion ne tient plus l'air qu'avec l'intérieur gauche, et qui chauffe! :mad:

 

Et qui finit d'ailleurs par s'arrêter à 10km des côtes anglaises... :bah:

 

Le B24 n'a plus de moteur, plus d'hydraulique, sa trappe de soute à bombes grande ouverte! :o

 

L'équipage pense alors que le mieux est de sauter, il est suicidaire de tenter un amérrissage dans ces conditions, surtout que le B24 avait la réputation de se casser en 2 lors de l'impact... :beuh:

 

Lors de la descente sous sa coupole, le sous-officier bombardier put voir un hydravion et une vedette approcher de leurs points de chute, ainsi que plusieurs P47 qui tournaient autour d'eux, bref: La certitude d'être secouru dans des conditions pour le moins "privilégiées"! :p

 

Lorsqu'il toucha l'eau, il fut étonné de couler aussi vite! :eek:

 

Il parvint quand même à refaire surface mais eu toutes les peines du monde à gonfler son gilet de sauvetage avec sa bombonne de Co2, finissant d'ailleurs le boulot en soufflant avec sa bouche, les mains déjà totalement engourdies! (Il n'était dans l'eau que depuis 30 secondes à peine!)

 

Il voit un navire récupérer ses amis à moins de 100m avant de s'éloigner... :pfff:

 

Désespéré, il hurle comme un damné! Va t-il mourir de froid, alors que les secours sont si proches? :??:

 

C'est alors que du coin de l'oeil il voit "quelque chose": Tout simplement la coque d'un navire qui glisse le long de sa combinaison! :D

 

Hissé hors de l'eau et "jeté" sur le pont, le malheureux est descendu direct à la cambuse, mis à poil, enroulé dans une couverture, les mains et les pieds dans le four! :lol:

 

On lui donne ensuite du Cognac: Il dira lui-même avoir sifflé la bouteille sans même s'en être aperçu, d'un trait! :tourne: Il avoua même ne pas en avoir reconnu le goùt! :W

 

Malgré la présense des secours littéralement "sous" le point de chute de l'équipage, 4 d'entre-eux moururent de froid le temps d'être repêchés! :L

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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Invité §M55517Op

:jap: chouette sujet ...

 

Une autre, pendant la seconde guerre mondiale les marines devait reconquerir les iles du pacifique, lors de la prise de Guam, après de dure combats, (contre les japonais c'était toujours dure ) , donc après 3 semaines de combat les forces américaine tenais toute l'ile, au début de la bataille il y avait environ 18500 japonais ... dont environ 3500 était sur une presque ile a l'ouest, a la fin de la bataille alors que sur cette partie de l'ile les américain n'était arrivée qu'a faire 3 prisoniers , soudain , débarqua un tout petit bonhomme sourire au levre dans des habits 3 fois trop grand pour lui, les marines intriguer :??: , ne comprenais pas trop qu'un japonais vienne de lui meme se constitué prisonnier, d'habitude ils demandais un couteau pour se faire hari kiri, ou mettait une grenade dans leur casque ,la dégoupillais ... et remettait leur casque , intriguer il lui posère la question, il répondit avec un grand sourire

-"notre colonel nous a demander de nous battre jusqu'au derniers"

- les marines " oui et ??? "

- le japonais avec un grand sourire "je suis le dernier" !!! :jap: , c'était le dernier des 3500 défenseur de la presque ile de Orote.

 

A signaler que dans l'ile de Guam certain japonais sont rester cacher sur l'ile pour continuer le combat, le dernier se rendit en ...1972 ! après avoir passer 27 ans planqué dans une grotte !.

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Une victoire sans gloire... 23 mai 1972

 

Les archives US certifient que les F8 Crusaders de la Navy ont obtenus 18 victoires aériennes au-dessus du Viet-Nam, et ce entre le 12 juin 66 et le 19 septembre 68. :jap:

 

Pourtant, le 23 mai 72 il semble bien qu'une autre victoire fut obtenue et ce sans tirer le moindre projectile... :bah:

 

2 "Crouse" se trouvent en mission basse altitude dans l'espoir d'intercepter un Mig17 nord-Vietnamien repéré par le contrôle longue distance US.

 

Incapables d'établir un contact et essuyant des tirs de DCA, les 2 appareils font demi-tour...

 

C'est alors que l'ailier repère un "éclat brillant" dans le ciel.

 

Prenant la tête de la patrouille, il vire et finit par identifier un Mig21 cap plein sud, très bas.

 

Les 2 F8 se mettent en position de tir derrière le Mig, mais alors qu'ils allaient effectuer un tir de sidewinder, les 2 pilotes eurent la surprise de voir leur cible piquer du nez! :beuh:

 

1 seconde plus tard c'est un parachute tout blanc qui s'ouvre... :voyons:

 

Le Mig se désintègre au sol et les 2 ailiers tournent maintenant autour du pilote accroché à ses suspentes: Il est visiblement "en pleine forme" et semble regarder les américains comme s'il craignait un coup tordu... :D

 

Une fois au sol, il disparaît dans la jungle.

 

Le territoire étant "hostile", les 2 F8 font demi-tour et s'en retournent sur leur porte-avions... :jap:

 

On ne sut jamais ce qui arriva vraiment à ce pilote...

 

-Eut-il peur?

 

-Un problème mécanique?

 

Tout ce que l'on sait, c'est que ce jour-là l'armée de l'air Nord-Vietnamienne reconnu la perte d'un pilote "tué au combat": Le lieutenant N'Guyen Van Diem.

 

Etait-ce lui?

 

Il aurait été exécuté alors... Mais par qui et pourquoi? :??:

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

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:coucou:

 

Juin 1940, dommages collatéraux...

 

 

 

Le 14 juin 1940, un bombardier Bloch 210 quitte l'aéroport d'Avord (18) pour aller larguer ses bombes sur un noeud ferroviaire au sud de Châlon/Marne occupé par les Allemands.

 

La mission terminée, l'équipage remet le cap sur Avord.

Pour le guider,il existe un réseau de balises lumineuses qui émettent chacunes une lettre en morse...

 

Les emplacements changent tous les jours, les lettres aussi! :jap:

 

Arrivé sur la zone, l'équipage recherche les signaux: Rien! :bah:

 

Les servants de ses équipements ont sans doute reçus l'ordre de se replier.

 

La nuit est sans lune, il n'y a aucun contact radio.

Au-dessus d'Avord, c'est le black-out! :o

 

 

L'équipage cherche un repère, une lumière, en vain...

 

Les jauges sont presque à zéro, il faut prendre une décision! :L

 

C'est la rage au ventre que tout l'équipage décide de sauter et d'abandonner un appareil en parfait état! :pfff:

 

Un sergent se pose près de Montluçon, au bord de la nationale 143.

Juste à côté se trouve une voie ferrée, comme tous les aiguillages sont gardés, il songe s'y rendre, mais ayant déjà entendu trop d'histoires sur la fameuse "5ème colonne", il savait qu'il pouvait tomber sur une sentinelle qui tirerait avant de faire les sommations! :D

Il se ravise donc et va frapper à la porte d'une ferme:

-"C'est pour quoi?"

-"Je suis aviateur Français, tombé en parachute et..."

-"Foutez l'camp ou je tire!" :mad:

 

Il n'insistera pas, et finira par être récupéré par la Gendarmerie locale.

 

Le radio aura moins de chance! :L

Le malheureux était Alsacien et s'exprimait donc en Français avec un "fort accent" Germanique... :ange:

Fait "prisonnier" par une patrouille Française, plus le pauvre type essayait de s'expliquer, plus il prenait des coups de crosses, ses geôliers le prenant pour un élément de cette fameuse 5ème colonne... :q

Lorsque les Gendarmes le récupérèrent, il avait littéralement la "tête au carré"... :o

 

Le navigateur lui aussi eut un sort peu enviable:

Déjà il se reçoit dans une mare (heureusement peu profonde), mais en plus c'est un garde-barrière qui le "capture"...

Quand ses amis viendront le chercher, le gars était attaché sur une chaise, tenu en joue par le 12 à double canon de l'individu, le doigt sur la gachette! :lol:

 

Vous me direz: "Mais quels abrutis ces Français!" :coolfuck:

 

Pourtant, en 1944, les civils allemands ne firent pas mieux... :non:

 

======> Les pilotes de la Luftwaffe durent être dotés de toute urgence d'un brassard jaune vif inscrit "Deutsche Luftwaffe" afin de ne pas se faire lyncher par leurs compatriotes... (Il faut reconnaître que les pilotes, manquant de tout, avaient pour habitude de récupérer les blousons des américains fait prisonniers, d'une qualité toute autre que les leurs!)

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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Invité §Iri733Qv

Bravo Tonton! ;)

 

C'est quoi cette histoire de 5ème colonne ? argh69.gif.f48161be207ed136590dadcb4bcde7fc.gif

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La 5ème colonne? :)

 

 

la propagande en avait fait ses choux gras, relayée en celà d'ailleurs par l'Abwehr de l'amiral Canaris qui n'y voyait que des avantages!

 

En clair, une "légende" avait pris corps disant que les "fritz" étaient partout: Dans la rue, les usines, les armées, à la ville, à la campagne...etc...

 

Bien sur, il ne fallait parler qu'aux gens que l'on connaissait! :o

 

Et très vite toute personne qui "entrait" dans une conversation privée était soupçonnée! :oui:

 

Le problème était qu'avec la débacle du 10 mai 40, la "légende urbaine" est devenue une PSYCHOSE pure et simple! :beuh:

 

Tu ne peux pas imaginer le nombre de pôv'types qui se sont fait flinguer tout simplement parce qu'ils étaient là où ils ne devaient pas être (entre autres)... :bah:

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LYON, 24 Mai 1943

 

L'EVASION DE SERGE RAVANEL

 

 

 

Le 20 mai, cet homme se fait porter "malade" et hospitaliser afin de se soustraire à l'autorité de Vichy qui l'avait fait arrêter...

 

Le 23, il reçoit un colis où se trouve un message codé: Il est clair que ses amis résistants ont montés une opération pour le faire sortir: Elle est prévue pour le lendemain lundi 24 mai...

 

Ce jour-là, les heures passent... :bah:

 

Que se passe t-il? Pourquoi personne ne vient le faire sortir? :??:

 

Tout à coup, il entend des éclats de voix dans le couloir... :beuh:

 

Un Gendarme se présente devant lui: Un brave type, père de famille...

 

"Mon pauvre Monsieur! Des hommes de la Gestapo sont là, ils ont l'ordre de venir vous chercher! C'est terrible!!! :ouin: Je ne suis même pas armé... Que voulez-vous que je fasse contre eux? :bah: "

 

Il est clair que la Gestapo a du avoir vent du projet d'évasion et que manifestement elle vient de "court-circuiter" l'action des résistants... :L

 

2 hommes, manteaux de cuir noir et feutre sur le chef l'embarque sans ménagements dans les escaliers aux cris de "Raus, Schnell!" :mad:

 

Au bas des marches, Ravanel distingue le directeur de l'hôpital, entouré du personnel et de plusieurs Gendarmes, tenus en respect par plusieurs hommes, la mine patibulaire, mitraillettes au poing!

 

Un dernier coup d'oeil vers ses braves gens qui ne peuvent rien faire avant de partir vers la mort et... :??:BON SANG! =====> Les mitraillettes!!!! Ce sont des "Sten" anglaises! Leur forme est incomparable... Et les résistants en ont reçus des milliers!

 

Cette fois Ravanel a compris!

 

=======> La Gestapo? :nanana: Ni plus ni moins que la résistance Lyonnaise qui a trouvée ce stratagème pour le faire sortir sans histoires! :bien:

 

3 Tractions attendent à la sortie, tout le monde s'y engouffre!

 

Alors Ravanel s'adresse à Raymond Aubrac:

 

"Formidable! Comment avez-vous pensés à ça? Personne n'a rien compris!" ;)

 

"Tu parles d'une galère! :mad: Ce sont de vrais Français dans cet hôpital... :D

Lorsqu'on s'est pointé à l'entrée, le gardien est allé cherché le directeur qui ne voulait pas te laisser sortir! Il voulait téléphoner aux autorités Françaises pour les faire intervenir!

On a du lui foutre une mitraillette dans les côtes pour qu'il se calme!

Et le personnel était tellement remonté contre nous qu'on a vu le coup qu'on allait être obligé de leur dire la vérité! :lol: "

 

 

L'évasion sera en fin de compte un succès total... :p

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

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Invité §TIB388LO

LYON, 24 Mai 1943

 

L'EVASION DE SERGE RAVANEL

 

 

 

Le 20 mai, cet homme se fait porter "malade" et hospitaliser afin de se soustraire à l'autorité de Vichy qui l'avait fait arrêter...

 

Le 23, il reçoit un colis où se trouve un message codé: Il est clair que ses amis résistants ont montés une opération pour le faire sortir: Elle est prévue pour le lendemain lundi 24 mai...

 

Ce jour-là, les heures passent... :bah:

 

Que se passe t-il? Pourquoi personne ne vient le faire sortir? :??:

 

Tout à coup, il entend des éclats de voix dans le couloir... :beuh:

 

Un Gendarme se présente devant lui: Un brave type, père de famille...

 

"Mon pauvre Monsieur! Des hommes de la Gestapo sont là, ils ont l'ordre de venir vous chercher! C'est terrible!!! :ouin: Je ne suis même pas armé, que voulez-vous que je fasse contre eux... :bah: "

 

Il est clair que la Gestapo a du avoir vent du projet d'évasion et que manifestement elle vient de "court-circuiter" l'action des résistants... :L

 

2 hommes, manteaux de cuir noir et feutre sur le chef l'embarque sans ménagements dans les escaliers aux cris de "Raus, Schnell!" :mad:

 

Au bas des marches, Ravanel distingue le directeur de l'hôpital, entouré du personnel et de plusieurs Gendarmes, tenus en respect par plusieurs hommes, la mine patibulaire, mitraillettes au poing!

 

Un dernier coup d'oeil vers ses braves gens qui ne peuvent rien faire avant de partir vers la mort et... :??:BON SANG! =====> Les mitraillettes!!!! Ce sont des "Sten" anglaises! Leur forme est incomparable... Et les résistants en ont reçus des milliers!

 

Cette fois Ravanel a compris!

 

=======> La Gestapo? :nanana: Ni plus ni moins que la résistance Lyonnaise qui a trouvée ce stratagème pour le faire sortir sans histoires! :bien:

 

3 Tractions attendent à la sortie, tout le monde s'y engouffre!

 

Alors Ravanel s'adresse à Raymond Aubrac:

 

"Formidable! Comment avez-vous pensés à ça? Personne n'a rien compris!" ;)

 

"Tu parles d'une galère! :mad: Ce sont de vrais Français dans cet hôpital! Lorsqu'on s'est pointé à l'entrée, le gardien est allé cherché le directeur qui ne voulait pas te laisser sortir! Il voulait téléphoner aux autorités Françaises pour les faire intervenir!

On a du lui foutre une mitraillette dans les côtes pour qu'il se calme!

Et le personnel était tellement remonté contre nous qu'on a vu le coup qu'on allait être obliger de leur dire la vérité! :lol: "

 

 

L'évasion sera en fin de compte un succès total... :p

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

:ptdr: :ptdr: :ptdr:

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Quand l'Aéronavale bombardait Berlin... 8 juin 1940

 

 

 

Ce jour-là, les carottes semblaient "bien cuites" pour la majorité des soldats de notre pays:

 

-la luftwaffe avait la quasi-maîtrise des airs

 

-L'armée de terre se débandait de partout sous la pression des Panzerdivisions... :bah:

 

Pourtant, du côté des marins, on ne voulait pas laisser tomber aussi facilement que celà! :nanana:

 

La Marine avait reçu quelques Farman 222, en fait de gros quadrimoteurs (placés 2 par 2 en tandem) aux ailes hautes et à la carlingue plutôt carrée...

Vitesse de croisière: 350 km/h gros max'! :o

 

Ces appareils avaient été fabriqués en 1937 pour Air France qui recherchait des avions postaux de grande capacité capable de voler à 9000m.

 

Ils furent bien construits mais la compagnie s'en détourna... :pfff:

 

On les donna alors à la Marine Nationale afin d'en faire des appareils de reconnaissance non armés à long rayon d'action. :jap:

 

On eu donc l'idée de transformer plusieurs de ces appareils en "bombardiers stratégiques nocturne" et de s'en aller asticoter les teutons... :o

 

Le 8 juin, un Farman repeint en noir s'envole de Bordeaux pour aller bombarder Berlin...

 

Une consigne stricte: NE PAS BOMBARDER LA VILLE (afin d'éviter des représailles trop faciles)

 

L'avion met le cap sur la Manche, puis la mer du nord et Ostende.

 

La nuit est tombée lorsqu'il s'enfonce au-dessus de l'Allemagne, incognito! :cyp:

 

A l'approche de Berlin, le pilote désynchronise ses 4 moteurs afin de faire croire à la présence de nombreux avions! :oui:

 

Branlebas de combat à terre, la Flak crache ses terribles obus de 88mm, les projecteurs fouillent le ciel: En vain! :bah:

 

En fait, afin d'éviter de se prendre le cable d'un ballon défensif qui aurait pu couper une aile au Farman, le pilote décida de mettre le cap sur Tempelhof, où se trouvait l'aéroport de la ville...

 

En suivant le circuit d'approche, il était certain de ne rien heurter... :oui:

 

En léger piqué à la vitesse "vertigineuse" de 400km/h (c'est un avion Français de 1940 heiiinnn! :buzz: ) le quadrimoteur longe la piste et un membre de l'équipage en profite pour larguer une vingtaine de bombes incendiaires de... 10 kg par la portière latérale! :lol:

 

Inutile de dire que les dégâts ne furent pas spectaculaires... :non:

 

De rage, le "sergent-bombardier" balancera par la portière ses brodequins à la tête des sentinelles! :bien:

 

Le plus étonnant de l'histoire, c'est que le "Jules Verne" (nom de baptème de l'avion) rentrera sans la moindre encombre en France, faisant son plein au Bourget avant d'atterir à Brest. :jap:

 

Il est vrai que la Nachtjag' (la chasse de nuit allemande) ne s'attendait pas à ça! ;)

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

 

 

EDIT: un petit historique de l'engin: http://avions.legendaires.free.fr/f222.php

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Invité §lol648wL

Quand l'Aéronavale bombardait Berlin... 8 juin 1940

 

 

 

:

 

De rage, le "sergent-bombardier" balancera par la portière ses brodequins à la tête des sentinelles! :bien:

 

 

 

 

Tonton Jensen. :buzz::buzz:

 

:lol:

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Invité §Lor638nE

Balancer les bombes par la portiére :beuh:

Faut vraiment être déseperé pour organiser une mission comme ça, belle anecdote :jap:

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