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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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Ca n'aurait rien changé à la situation.

Iln' en aurait pas eu beaucoup et la plupart se serait fait intercepter en europe ou pres des cotes americaines.

 

Et puis je doute de la capacité á faire l'aller retour...

 

Intercepter, bof, faut pas oublier que les seul moyen de détection de l'époque, c'est les yeux et les oreilles.

Donc une fois en l'air, en évitant les zones trops sensibles et trop habituée, il passe tranquille.

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Suite à l’article du « Königin Luise » par Zygomar, du 05 04 2014 en page 11 j’ai aimé ce récit et me suis mis à creuser et prolonger. Avec son accord, je complète par quelques détails ce fait de guerre de la première bataille navale de la Grande Guerre.

C’est dans la nuit du 4 août 1914 quelques heures après que la Grande Bretagne ait décidé de déclarer les hostilités ouvertes que le paquebot de croisière Königin Luise, livré en septembre 1913, transformé depuis plusieurs jours déjà ( !) en mouilleur de mines, peint en noir appareilla de Cuxhaven pour l’estuaire de la Tamise.

Königin Luise en 1913.jpg Avant

 

Königin Luise le 04 08 1914.jpg Après

 

C’était le premier mouilleur de mines auxiliaire de la marine impériale, avec la particularité d’être propulsé par deux nouvelles turbines à vapeur Föttinger Twin Screw Canal Steamer développant ~3000kW par hélice de 2.24m de diamètre conférant au navire une manœuvrabilité exceptionnelle. Il était long de 94m d’une largeur de 12m et avait un tirant de 3.3 mètres et filait 20 noeuds.

 

transformator.jpg

lien pour les puristes

http://dingler.culture.hu-berl [...] 9/ar329049

 

Il fut bien sûr coulé sans peine par la flottille britannique comme le précise Zigomar

Cuxhaven-Mines -Naufrage.gif

Il était commandé par le capitaine Biermann avec 6 officiers et 144 membres d’équipage. Une centaine d’hommes périrent dont le commandant. De rares survivants (20) furent récupérés par le croiseur Amphion et firent, en l’espace de 18 heures deux fois naufrage. Seuls, deux survécurent.

HMS Lance-QF_4_inch_Mk_IV.jpg

QF 4 inch (102 mm) Mk IV

Le canon du destroyer HMS Lance qui tira le premier obus de la guerre maritime 14-18

Le croiseur léger Amphion, livré en mars 1913 bateau de tête de la 3 ème Flotte de combat composée de plusieurs destroyers, dont le HMS Landrail et le HMS Lance, vers minuit, après que le KL ait sombré, fait route vers l’estuaire.

Il est commandé par Cecil H Fox qui a sous ses ordres un équipage de 325 officiers et marins, ce navire de 4'000 tonnes fait 112m de long sur 12 de large avec un tirant de 4.75m. Il est équipé de 10 pièces de 102mm.

Capt. Cecil H. Fox HMS Amphion.jpg

Cecil H Fox qui s’illustrera plus tard avec le HMS Undaundet

Vers 3heures, la flottille croise un navire qu’elle identifie, non sans après l’avoir canonné, comme le Saint-Pétersbourg qui transportait l'ambassadeur d'Allemagne à Londres de retour dans son pays…

A 6h30 toujours sur le retour, l’Amphion touche une première mine, mine qu’avait été lestée par KL vingt heures auparavant. Après l’évacuation du navire ce dernier est, à 7h03, une deuxième fois victime d’une mine. L’Amphion sombre en moins de 20 minutes à 52°11'N et 2°36'E. Environ 150 marins britanniques et 18 allemands ont perdu la vie.

 

Survivants de l'Amphion.gif

Illustration inédite de mes archives : Les rescapés de l’Amphion

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super!! on apprend encore des choses, je vais te donner le texte du reportage navale suivant, un duo me va très bien en plus et tout le monde est gagnant.

 

pour le sondage géant, je suis d'accord, quand on voit que les zeppelin ont volé jusque la fin de la guerre, sans véritablement être intercepter, cela me semble possible

 

par contre, quid des méfaits de la nature, de plus, les navires en pleine atlantique aurait pu avertir par TSF (pour les rares qui en avaient) les amirautés et donc être reçu dès terre neuve.

 

je sais qu'une chose, avoir penser à cela dès cette époque, c'est fort.

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Invité §pie367dg

Intercepter, bof, faut pas oublier que les seul moyen de détection de l'époque, c'est les yeux et les oreilles.

Donc une fois en l'air, en évitant les zones trops sensibles et trop habituée, il passe tranquille.

 

 

Juluch a raison, un avion allemand qui aurait tenté de traverser l'Atlantique, devait obligatoirement passer au dessus de la France ou de la Belgique, passer

au dessus des Pays-bas aurait rallonger le trajet.

Ensuite de toute façon c'était passer à proximité de la Grande-Bretagne et, même

si les moyens de détections étaient rudimentaires il ne faut pas oublier que le seul

trafic maritime avec les Etats-unis était allié donc n'importe quel navire survolé était potentionnellement capable de relayer l'information à d'autres naviguant dans les parages et faire remonter l'information

L'avion allemand était de toute façon trop lent et ne pouvait qu'être intercepter.

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Le premier mort de la Grande Guerre

 

Décorations J. A. Peugeot.jpg

 

Jules André Peugeot est né à Etupes dans le Doubs le 11 juin 1893.

Famille Peugeot.jpg

Famille. Jules Albert PEUGEOT-PECHIN (Jules André centre)

Après une jeunesse heureuse et sans problèmes il fait ses études et obtient en 1912 un poste d’instituteur au Pissoux dans le Haut Doubs.

Le 26 novembre 1913 il est appelé sous les drapeaux pour une période de 3 ans (Cette prolongation du service vient d’être voté) Il est affecté au 44 ème Régiment d’Infanterie de Lons le Saunier avec le matricule 8117, et basé à Montbéliard où il est, vu ses études, nommé caporal le 1 er avril 1914. En attendant il prépare le concours des officiers de … réserve !

Caporal J. A.Peugeot.jpg

Jules André Peugeot

En juillet son unité est stationnée à la frontière allemande dans le sud-est du Territoire de Belfort à trois kilomètres au nord de Delle , Territoire de Belfort, anciennement partie intégrante du Haut Rhin mais épargné lors de l’annexion. (L’Alsace est allemande depuis 43 ans, Jules André, lui, a tout juste 21 ans)

Le trente juillet 1914, alors qu’il est déjà question d’une très probable mobilisation, ordre est donné à tout le 7 ème corps d’armé de se retirer de 10 km de la frontière (On se demande bien pourquoi si ce n’est pour tenter d'apaiser le gouvernement allemand !)

Géographie.gif

Comme caporal il est responsable d’un poste d’observation avec une escouade de quatre hommes de la 6e compagnie du 2e bataillon à la sortie sud-est du bourg de Joncherey. Il a pour mission de surveiller la route de Faverois. Son poste est installé près de la ferme de la famille Docourt, aux abords du village dans lequel stationne un escadron du 11e Dragons de Belfort.

Le samedi 1er août c’est la mobilisation. Le lendemain dimanche, il fait une chaleur de plomb, Jules André et son équipe prenne une collation dans la ferme Docourt avec le facteur qui est en tournée. Ils sont couverts par une sentinelle postée une cinquantaine de mètres plus loin qui surveille les alentours. Il est pas loin de 10 heures, l’on discute de la mobilisation et bien sûr de la guerre qui sera brève à n’en pas douter.

Pendant ce temps, Herr Offizier Albert Mayer, fils de banquier, né il y a 21 ans à Magdeburg, lieutenant au 5eme Régiment de Chasseurs à Cheval stationné dans la ville de garnison de Mulhouse est en mission de reconnaissance à la tête d’un détachement allemand de sept hommes. Ils viennent de couvrir près de 30 kilomètres et quittent le village de Faverois direction ouest.

 

Dans la ferme, Jules André se lave les mains pour prendre place à la tablée. A l’extérieur ils entendent une jeune fille crier « les prussiens arrivent » Ni une ni deux Jules André et un pioupiou sortent en courant sur la route toute proche.

 

Stupeur. Effectivement, et à n’en pas douter, ce détachement de huit cavaliers qui de Faverois progresse à travers champs vers le bourg a violé la frontière française et, profitant de la zone de 10 km récemment laissée libre de troupes, poursuit sciemment sa mission d'exploration et de renseignement en France.

Que faire ? Ce n’est pas la guerre, et pourtant ils sont ici, arrogants là où ils n’ont lieu d’être ! Au même moment, la sentinelle postée crie d'une forte voix : « Aux armes, les boches sont là! ».

 

A la vue de cette sentinelle qui donne l’alarme et du caporal Peugeot qui arrive en courant, le lieutenant, chef, de la patrouille allemande, sort son sabre et son revolver, fond à bride abattue sur la sentinelle, la bouscule, la sabre à la faire rouler dans le fossé. Puis, il saute au milieu de la chaussée en contrebas et s'élance au galop vers le bourg. Jules André Peugeot, saisit aussitôt son arme, met en joue l'officier tout en criant « Halte-là, Halte-là ! ». Ce dernier continua sur sa lancée et tout en dépassant le caporal répondit en tirant trois coups de revolver. Bien que touché par le deuxième coup de feu Jules André lui décocha un coup de fusil. Un de ses soldats en fit de même, les autres concentrèrent leurs tirs sur le reste des cavaliers.

 

Les deux militaires, lieutenant allemand et caporal français étaient mortellement atteints. Le cheval fit encore une centaine de mètres et laissa tomber son cavalier mort sur le chemin. Le caporal Jules André Peugeot eut encore la force de courir vers la ferme Docourt, là il s’écroula, mort, sur le seuil de l’entrée, il était 10h07 dimanche 2 août 1914, il faisait beau.

Le lendemain, l'Allemagne notifiait à la France sa déclaration de guerre.

Ferme Docourt-Monument.gif

La ferme Docourt, et le premier monument

Je vous recommande absolument la lecture du merveilleux récit compte rendu de ce fait d’armes avec moult détails, suites et photographies sur le site de la commune de Joncherey qui m’a autorisé à le publier.

http://www.joncherey.fr/pages/ [...] cherey.htm

 

Site duquel j’extrais ce passage :

Quelques jours après l'agression de Joncherey, une note allemande (sans destinataire précis) expliqua que cette patrouille « s'était égarée et avait pénétré par erreur sur le territoire français ». A ces arguments mensongers, un de nos généraux répondit : « On peut s'égarer dans un bois, mais non sur une grande route jalonnée par des localités comme Réchésy, Courtelevant, Faverois ».La note se terminait par cette constatation vraie : « Diese Braven waren also die ersten Opfer des Krieges ». Ces Braves furent donc les premières victimes de la guerre.

Oui, fauchés dans leur prime jeunesse, des millions d’autres vont malheureusement suivre ! Quel gâchis, que de malheurs, que de pleurs.

 

Jules André Peugeot.gif

 

je vous annonce une suite à cet article

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Juluch a raison, un avion allemand qui aurait tenté de traverser l'Atlantique, devait obligatoirement passer au dessus de la France ou de la Belgique, passer

au dessus des Pays-bas aurait rallonger le trajet.

Ensuite de toute façon c'était passer à proximité de la Grande-Bretagne et, même

si les moyens de détections étaient rudimentaires il ne faut pas oublier que le seul

trafic maritime avec les Etats-unis était allié donc n'importe quel navire survolé était potentionnellement capable de relayer l'information à d'autres naviguant dans les parages et faire remonter l'information

L'avion allemand était de toute façon trop lent et ne pouvait qu'être intercepter.

On a "perdu" un boeing en 2014, alors un avion en 1915, il aurait aussi pus passer incognito :D

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Invité §pie367dg

On a "perdu" un boeing en 2014, alors un avion en 1915, il aurait aussi pus passer incognito :D

 

 

Et on a aussi perdu une escadrille américaine dans les Bermudes dans les années

40, seulement il faut bien se dire que l'Atlantique nord dans les deux guerres étaient particulièrement surveillé en surface et sous les eaux, il faut bien se dire

qu'à l'époque sur une telle distance un avion qui était une machine rare pour

beaucoup de gens aurait été fatalement remarqué.

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Invité §pie367dg

Pour Hansi, cette fois je connaissais l'histoire, même si j'avais oublié le nom du caporal ( impardonnable avec un tel nom )

Par contre je n'en connaissais pas tous les détails, comme entre autres la

destruction du mémorial par les allemands en 1940.

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Et on a aussi perdu une escadrille américaine dans les Bermudes dans les années

40, seulement il faut bien se dire que l'Atlantique nord dans les deux guerres étaient particulièrement surveillé en surface et sous les eaux, il faut bien se dire

qu'à l'époque sur une telle distance un avion qui était une machine rare pour

beaucoup de gens aurait été fatalement remarqué.

 

 

de plus, si je me rappelle bien, tout de suite après le naufrage du Titanic, tout un réseau de petits avisos, canadiens et américains prendront fonction en terre neuve surtout, pour alerter de non pas des avions, corsaires ou sous marin... mais des icebergs et munit eux, de TSF.

à vérifier quand même :jap:

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Invité §pie367dg

De toute façon les convois maritimes qui traversaient l'Atlantique à cette

époque étaient obligatoirement équipés de radio ne serait-ce que pour prévenir des attaques de sous-marins allemands.

Pour rappel la découverte par les alliés de cet avion est de 1918 et il n'était

pas encore en service.

En temps de paix, il lui aurait été déjà difficile de réaliser cet exploit, mais en

temps de guerre c'était tout simplement mission impossible, même si certains

de ces exploits se produisent par des concours de circonstances vraiment

stupéfiants, pour cet avion nous ne le saurons de toute façon jamais.

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REPORTAGE: La guerre en Asie: Le siège de Tsingtao

 

 

7 Deutsche_Marine_Postkarte_vor_1903.jpg

 

VS

 

 

 

 

 

18 Tsingtao_battle_lithograph_1914.jpg

 

 

 

Le siège de Tsingtao (en allemand: Tsingtau) est l'attaque du port de Tsingtao (aujourd'hui Qingdao), alors concession allemande, par l'Empire du Japon et le Royaume-Uni au début de la Première Guerre mondiale. Le gros de la bataille a eu lieu entre le 31 octobre et 7 novembre 1914 et est le premier combat entre les forces japonaises et allemandes et la première opération britannico-japonaise de la Première Guerre mondiale.

 

 

qingdao_dot.png

 

 

 

Meyers_Geographischer_Handatlas_1912-Tsingtau.jpg

Le meurtre de deux missionnaires allemands en 1897 marque le début de l'histoire de la concession qui se trouve dans la baie de Kiaou-Tchéou de la péninsule de Chantoung. Celle-ci est obtenue en 1898 pour un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans, après la venue de l'escadre allemande d'Extrême-Orient du vice-amiral von Diederichs pour ramener l'ordre.

 

 

bundesarchiv_bild_china_tsingtau 1912.jpg

 

Les Allemands construisent donc le port de Tsingtao, pour servir d'escale à leur escadre, et d'étape aux bateaux se rendant dans les possessions allemandes de l'Océan Pacifique, et aussi asseoir leur influence dans la province du Chantoung.

 

 

Kiautschou_Buch.jpg

 

Tsingtao a donc été une garnison de quelque 4.000 soldats.

 

 

bundesarchiv_bild_china_tsingtau-soldaten 1912.jpg

 

Les Britanniques voient d’un mauvais œil l’installation et se rapprochent donc des Japonais qui et installent aussi une sphère d'influence, et signent avec eux un traité d'alliance, le 30 janvier 1902.

 

 

 

Du coté japonais…

 

En 1853, la marine américaine Commodore Matthew Perry força le Japon à subir l'influence extérieure en utilisant ce qu'on appelle la « diplomatie de la canonnière ».

 

Les Japonais ont commencé de suite la modernisation de leur pays par l'Empereur Meiji récemment réinstallé par craite que le Japon serait victime de l'impérialisme occidental comme la Chine voisine.

 

Il a lancé un programme d'industrialisation rapide visant à mettre le Japon à égalité avec les nations de l'Ouest dans un court laps de temps.

 

La modernisation a permis de générer des militaires bien formés en utilisant des armes modernes occidentales et qui a conduit à des victoires militaires décisives sur la Chine en 1894-5, et sur la Russie en 1904-5. (les télémètres de visées de tir sont anglais)

 

 

17 Japanese_battleship_Suwo.jpg

 

Il a établi le Japon comme une puissance mondiale. Les Japonais ont regardé ce développé dans les pays européens toutes les idées qui leur tiennent à la pointe de la technologie, l'industrialisation et les prouesses militaires.

 

L’ aviation a retenu leur attention en 1910 et le Japon a envoyé des pilotes en France pour s'entraîner sur les nouvelles machines volantes. Dans les deux années qui suivirent, les Japonais ont acheté des avions de la France, la Grande-Bretagne et en Allemagne pour commencer la formation des pilotes de l'armée. Constructeurs privés ont également commencé à tourner des copies de l'avion construit à l'étranger ainsi que la production de leurs propres conceptions.

 

 

Kishi No.4 Tsurugi go (Based on Farman design).jpg

 

Les japonais construisirent le Kishi No.4 Tsuguri aller, une copie de la conception française Maurice Farman

 

Lorsque la Grande Guerre éclate, le Japon a proposé au Royaume-Uni, dont ils sont alliés depuis 1902, que le Japon déclare la guerre si elle a été autorisée à prendre les territoires du Pacifique de l'Allemagne.

 

 

bundesarchiv_bild_china_tsingtau_chinesische_theatervorstellung 1908.jpg

 

Le 7 Août 1914, le gouvernement britannique a officiellement demandé au Japon pour aider à la destruction des navires de guerre allemands et des valeurs dans et autour les eaux chinoises .

 

Le 15 Août les Japonais a lancé un ultimatum à l'Allemagne, exigeant l'évacuation de Tsingtao, le désarmement des navires de guerre là-bas et de remettent le territoire au Japon. Une réponse a été demandé à 12 heures le 24 Août. Comme il n'y avait pas de réponse à l'ultimatum, le Japon a déclaré la guerre contre l'Allemagne.

 

 

japan 1.jpg

 

ULTIMATUM:

 

Le Premier ministre japonais conte l'Ultimatum d'Okuma en Allemagne, le 15 Août 1914

Nous considérons qu'il est très important et nécessaire dans la situation actuelle de prendre des mesures pour éliminer les causes de tout trouble de la paix en Extrême-Orient, et à sauvegarder les intérêts généraux, comme prévu dans l'Accord d'Alliance entre le Japon et la Grande-Bretagne.

Afin de garantir une paix ferme et durable en Asie de l'Est, dont la création est le but de cet accord, le gouvernement impérial japonais croit sincèrement qu'il est de son devoir de donner des conseils au gouvernement impérial allemand pour réaliser les deux propositions suivantes :

(1) Se retirer immédiatement des eaux japonaises et chinoises, des soldats allemands et les navires armés de toutes sortes, et de désarmer à la fois ceux qui ne peuvent pas être retirée.

(2) Afin de respecter une date, plus tard le 15 Septembre, les autorités impériales japonaises, sans condition ni compensation, l'ensemble du territoire de Kiao-loué chau, en vue de la restauration éventuelle à la même, en Chine.

Le gouvernement impérial japonais annonce en même temps que dans le cas de non recevoir, à midi, le 23 Août, d'une réponse du gouvernement impérial allemand signifiant l'acceptation inconditionnelle de l'avis ci-dessus proposé par le gouvernement impérial japonais, le Japon sera obligé de prendre les mesures qu'il jugera nécessaires pour répondre à la situation.

 

Source: Source Records de la Grande Guerre, Vol. III, éd. Charles F. Horne , anciens nationales 1923

 

 

 

2 IJN Wakamiya.jpg

 

navir Impérial japonais porte-hydravions Wakamiya.

 

 

3 Wakamiya prepares to launch an MF.6.jpg

 

Lancement d'un Maurice Farman biplace du Wakamiya pendant le siège de Tsingtao

 

Le 27 Août , les Japonais ont pris possession d'une partie des petites îles à l'embouchure du port de Kiao-Tchéou, et le 2 Septembre ils débarquèrent des troupes dans la province du Shandong à l'extrémité nord de la péninsule où la colonie allemande à Tsingtao était située, initiant le siège de Tsingtao.

 

 

13 Battle_of_Tsingtao_Japanese_Landing.jpgjapan 2.jpg

 

 

 

L'armée japonaise emploie quatre Maurice Farman et un Nieuport NG2 tandis que la marine a fourni un trois places Maurice Farman et trois biplace Farman du porte d'hydravion Wakamiya . À l'arrivée dans la région, ils ont lancé les premières opérations aéronavales de la Grande Guerre.

 

 

4 Japanese Farmans at Seige ofTsingtao.jpg

 

Hydravions Marine Maurice Farman japonais au siège de Tsingtao

 

le 2 Septembre 1914, peu de temps après la déclaration de guerre par les Japonais, la 18e division de Kamio de 23 000 hommes appuyés par 142 canons a commencé un bombardement du port. La Grande-Bretagne, se méfiant des intentions japonaises dans la région, a décidé d'envoyer 1500 soldats pour aider les Japonais (et de garder un œil vigilant sur les procédures).

 

 

14 BritishTroopsArriveTsingtao1914.jpg

 

Les premières sorties opérationnelles de la marine japonaise étaient des vols de reconnaissance au-dessus Chiao-chou Bay le 5 Septembre par le Farman trois places piloté par le Lt Hideho Wado et l'un des Farman biplace piloté par la sous-lieutenant.

 

 

6 Japanese Maurice Farman Type 6.jpg

 

 

 

Masaru Fujise pour la recherche du croiseur allemand Emden . Le Emden n'a pas été localisé mais il repère la Kaiserin Elisabeth et des Japonais de lancé un raid, larguant des bombes sur la station sans fil, centrale électrique, la gare de Kiao-Tchéou, et sur ​​les navires dans le port.

 

 

 

Les premières sorties de l'armée japonaise ont été effectuées le 21 Septembre en utilisant deux Farman et le Nieuport IVG.2 ​​pour larguer des bombes sur les camps militaires allemands.

 

 

5 Nieuport NG2 used by Japan over China 1914.jpg

Armée japonaise Nieuport IVG.2

 

Le siège de Tsingtao a pris fin le 6 Novembre 1914, une victoire japonaise. Bien que limitée, la puissance aérienne a fait ses preuves dans cette nouvelle arène. Jusqu'à la fin de la guerre, les Japonais ont eu peu de chances d'employer leurs avions dans le combat.

 

Coté allemand:

 

Le premier pilote allemand dans Tsingtao était Franz Oster avec son monoplan, achat privé, Rumpler Taube. Bien qu'il n'était pas un pilote militaire ou navale , son avion a impressionné le prince Henri de Prusse visite et le commandement naval dans Tsingtao.

 

En Juillet 1914, la marine impériale a envoyé deux avions à Tsingtao. Les deux avions étaient encore monoplans Rumpler Taube. Les pilotes étaient Gunter Plüschow et Friedrich Müllerskowski. Müllerskowski a été grièvement blessé et son avion naufrage dans un vol d'essai en Juillet 1914 laissant Plüschow comme le seul pilote en activité avec un avion dans Tsingtao, lorsque la guerre a éclaté.

 

 

20 Plueschow-.jpg

 

Pendant le siège de Tsingtao il a volé sur les lignes japonaises pour repérage et a affirmé avoir abattu un avion japonais avec son pistolet. Lorsque la garnison se rendit et est allé en captivité, lui, il a été condamné à s'échapper en volant son avion en Chine neutre, où il s'est écrasé et a commencé un voyage épique vers l'Allemagne.

 

 

flieger.gif

 

 

Bundesarchiv_Bild_Flugzeug_Rumpler-Taube_nach_dem_Start.jpg

 

le siège, explication:

 

L'escadre allemande d'Extrême-Orient a déjà quitté Tsingtao et s'est repliée en partie dans les Îles Mariannes. L'amiral Sadakichi de la marine impériale japonaise envoie donc un navire de ligne, le Suwo, pour bloquer la baie entièrement et intègre deux navires britanniques dans la deuxième escadre japonaise, le HMS Triumph et le HMS Usk. L'escadre compte aussi des bateaux modernes, comme le Kawachi et le Settsu, ainsi qu'un croiseur de combat, le Kongō et une canonnière, le Wakamiya, capable de transporter des aéroplanes.

 

 

Japanese_battleship_Kawachi_in_early_postcard.jpg

 

 

le 2 septembre, à trente kilomètres de Tsingtao. Il y a en tout à cette date 58 000 hommes autour de Tsingtao.

 

 

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Les Allemands mobilisent leurs troupes de terre à Tsingtao, ainsi que leurs supplétifs chinois, et de petits détachements de marine qui étaient à Pékin et à Tientsin. La garnison allemande se compose de 1 400 soldats du troisième bataillon de marine (quatre compagnies d'infanterie de marine, une batterie d'artillerie de campagne, et une compagnie de cavalerie) et elle est commandée par le gouverneur militaire de Tsingtao, le capitaine de vaisseau Alfred Meyer-Waldeck.

 

 

 

10 Bundesarchiv_Bild_Tsingtau,_Vorderste_deutsche_Frontlinie.jpg

 

Il y a de plus 3 400 marins de la Kaiserliche Marine (dont quatre compagnies d'artillerie de marine) et des volontaires. Du côté allemand, il y a donc 4 550 combattants (avec quelques Autrichiens) encadrés par 180 officiers. Les Japonais sont dix fois plus nombreux. Il est donc assuré que le combat des Allemands sera un combat pour l'honneur avant la défaite.

 

 

15 Bundesarchiv_Bild_Tsingtau,_Seesoldaten_in_Deckung.jpg

 

 

8 Deutsche_Truppen_in_kiautschou.jpg

 

Au fur et à mesure de l'approche des Japonais, le commandement allemand déplace ses forces des deux lignes de défense extérieures pour les concentrer à l'intérieur de la première ligne de défense.

 

 

Bundesarchiv_Bild_Tsingtau,_Bismarck-Berg_Batterie_(Kampf_um_Tsingtau,_1914).jpg

 

Le 17 octobre, le petit torpilleur allemand S 90 parvient à se glisser hors du port et, en envoyant une seule torpille, coule le croiseur protégé japonais Takachiho de la classe Naniwa dans la baie, avec 271 hommes d'équipage et officiers à bord. Il ne peut retourner au port par manque de carburant, et l'équipage abandonne le bateau sur la berge, avant d'être interné par les autorités chinoises.

 

 

tsingtau_tir japan.jpg

 

Les Japonais commencent le bombardement du fort le 31 octobre, jour de l'anniversaire de l'empereur du Japon, et creusent des lignes de tranchées parallèles, comme ils l'avaient fait à Port-Arthur dix ans auparavant. Les tirs d'artillerie s'intensifient toute la nuit, couvrant les Japonais qui s'approchent de plus en plus. Le bombardement dure sept jours, avec cent canons approvisionnés de 1 200 obus chacun, du côté japonais.

 

 

japan 4.jpg

 

 

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Les Allemands sont à cours de munitions, Quant aux unités navales des Allemands, elles sont quasiment inutilisables. Les canonnières3, qui avaient été désarmées pour armer le Prinz Eitel Friedrich en août, sont coulées par ordre du gouverneur pendant la nuit du 27 au 28 septembre et les deux navires restants, la SMS Jaguar, le croiseur de la marine austro-hongroise SMS Kaiserin Elisabeth ne font pas le poids, malgré l'exploit du S 90. Le Kaiserin Elisabeth se saborde le 2 novembre.

 

 

Battle_of_Tsingtao_German_Gun.jpg

 

 

Gneisenau038c.jpg

 

 

Dans la nuit du 6 novembre, les Japonais parviennent à ouvrir une brèche dans la dernière ligne de défense et les soldats allemands sont forcés de se replier en ville. Les Japonais prennent les hauteurs, où se trouve le dépôt de munition, et il n'y a donc plus de raison de résister. La canonnière Jaguar est coulée.

 

 

japan 7.jpg

 

 

japan 6.jpg

 

 

Les troupes allemandes (et la centaine d'Autrichiens) se rendent dans la matinée du 7 novembre. Les soldats et les civils (parmi lesquels le fondateur de la firme Juchheim) allemands sont internés au Japon, en particulier au camp de Bando. La plupart des prisonniers sont libérés en février 1920.

 

Il y a eu 236 tués du côté japonais, et 12 du côté britannique, contre 224 tués du côté allemand (civils et militaires).

 

 

16 Bundesarchiv_Bild_Wilhelmshaven,_Rückkehr_von_Kriegsgefangenen_aus_Tsingtau, retour.jpg

 

 

en 1918, les unités japonaises ont été déployés pour la Sibérie dans le cadre de l'intervention alliée dans la guerre civile russe et plusieurs unités aériennes sont construit au Japon, Maurice Farman, (connu sous le nom de Mo-4 et Mo-6,) avec les Commandes livrés: Sopwith 1A2 '1 ½ Strutters, ont été inclus pour la reconnaissance.

 

l’asie s'est avéré être seulement un petit théâtre des opérations, en particulier par rapport à des événements sur le front occidental, mais l'activité aérienne japonaise a réussi à neutraliser les forces allemandes en Asie.

 

Les Aéronefs de l’armée impériale ont volé 86 sorties et ont lancé 44 bombes tandis que les avions de la marine japonaise ont volé 49 sorties et ont lancé 199 bombes.

 

La garnison allemande, en dépit de son infériorité numérique de un contre 10, a tenu pendant plus de deux mois avant de finalement céder le 7 Novembre et remettre le port trois jours plus tard.

 

Les tactiques de siège de Kamio ont été admirées pour leur efficacité; il a préconisé des raids nocturnes et évité des attaques frontales du type peu vu sur les champs de bataille de France et de la Flandre.

 

 

 

 

les vainqueurs.jpg

 

 

 

 

Les Allemands , qui appréciaient la bière, construisirent une brasserie pendant leur présence, et , tout naturellement, appelèrent cette bière 'Tsingtao' .

 

Après le départ des Allemands , les Chinois récupérèrent la brasserie, qu'ils développèrent , toujours sous le nom de Tsingtao (ou Qingdao ) .C 'est la marque de bière chinoise la plus connue et elle s'exporte très bien .

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Invité §pie367dg

Deux choses,

il apparait dans ce documentaire que les japonais auraient été les premiers

à utiliser l'aviation comme arme offensive, puisque sur le front de l'ouest les

aviateurs allemands et alliés se sont contentés assez longtemps de se saluer

en " gentlemen " avant de se tirer dessus et de lancer des bombes rudimentaires des obus d'artillerie dans un premier temps.

Ensuite, je confirme , la bière "Tsingtao" est trés connu ;)

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Intéressant l'article ;)

Surprenant comme l'Allemagne entre 1890et 1910 a pris pied un peu partout *.

mais, super malins nos amis les British, ils vendent le matos militaire aux japonais et ensuite les envoient déloger les allemands.

*) Ce n'est qu'après la WWII qu'on appela les allemands "doryphores", mais ils méritaient amplement ce surnom à la belle époque!

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Je crois que l'Empire Allemand a assez mal équipé ses comptoirs sachant qu'ils ne feraient pas le poids face aux alliés.

 

ils manquaient la maîtrise de la mer et trop loin des lignes de ravitaillements.

 

Un comptoir tous seul face aux reste du monde..... juluch.gif.cc9f83593e9459ae18e511b8f4b8d78a.gif

 

C'est se disperser pour rien.

 

Pour faire un parallèle avec la WWII, les japonais ont fait la meme erreur en se dispersant dans les Iles du pacifique.

 

Comme pour cette bataille, il suffit de mettre les moyens pour remporter la décisions.

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Je crois que l'Empire Allemand a assez mal équipé ses comptoirs sachant qu'ils ne feraient pas le poids face aux alliés.

 

ils manquaient la maîtrise de la mer et trop loin des lignes de ravitaillements.

 

Un comptoir tous seul face aux reste du monde..... juluch.gif.cc9f83593e9459ae18e511b8f4b8d78a.gif

 

C'est se disperser pour rien.

 

Pour faire un parallèle avec la WWII, les japonais ont fait la meme erreur en se dispersant dans les Iles du pacifique.

 

Comme pour cette bataille, il suffit de mettre les moyens pour remporter la décisions.

 

 

20 ans auparavant, ils vivaient en bonne intelligence et en entraides entre eux (guerre des boxers)

 

la surprise fut les japonais qui dans le même temps deviennent une nation concurrente avec qui il fallut compter

 

le prochain sujet est justement sur la guerre en Océanie , autre théâtre de la guerre assez méconnu.

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Pourtant, après la guerre de 1870 ils devaient savoir qu'un deuxième conflit devait avoir lieu.

 

Les comptoirs Allemands en Chine étaient en concurrence direct avec le Japon.

 

Du coup ce dernier s'est "allié" avec la GB. alej0x666.gif.fe54a99b790baa3756fcc3f0906a3fc7.gif

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Pourtant, après la guerre de 1870 ils devaient savoir qu'un deuxième conflit devait avoir lieu.

 

Les comptoirs Allemands en Chine étaient en concurrence direct avec le Japon.

 

Du coup ce dernier s'est "allié" avec la GB. alej0x666.gif.fe54a99b790baa3756fcc3f0906a3fc7.gif

 

 

sauf que dans se coin, il y avait un gros morceau à avaler entre grandes nations: La Chine

 

comme tu causes de 1870, c'est aussi la naissance de la nation allemande et son expansionnisme ;)

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L’Allemagne ne perd pas que la guerre, ses colonies aussi.

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AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE. Maintenant la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda (Afrique):

Colonie allemande depuis 1885, était avec 995 000 kilomètres carrés le plus grand territoire allemand. Occupé pendant la guerre par les Britanniques et les Belges, puis, en 1920 sous mandat de la SDN avant partage.

Sur les photos: Serviteur local avec des enfants allemands en 1912 et cavaliers de la force coloniale de l'Afrique orientale allemande sur zèbres en 1911.

 

1885-1915_Afrique orientale allemande.jpg

1885-1915_Afrique orientale allemande 2.jpg

 

NOUVELLE-GUINÉE, aujourd'hui partie nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée:

Depuis 1884 la colonie comprenait les îles de l'Amirauté, l'archipel Bismarck, les îles de Bougainville et Buka. Occupée par l’Australie en Septembre 1914. Aujourd’hui indépendante.

Sur la photo: Eglise de la mission catholique de Vuna-Pape dans Kokopo

 

1884-1914_Neuguinea.jpg

 

AFRIQUE DU SUD-OUEST ALLEMAND (Namibie Afrique):

La région était une colonie allemande en 1884. En Août 1915, elle a été occupée par l'Union sud-africaine membre de l'Empire britannique. Après la guerre, placée sous l'administration de l'Afrique du Sud par la SDN.

Sur les photos: Inauguration d'un monument commémoratif de guerre à Windhoek, la capitale de l’Afrique du Sud-Ouest allemande en 1912 et course de chameaux.

 

1884-1915_Namibia 2.jpg

 

1884-1915_Namibia.jpg

 

 

CAMEROUN (Afrique de l'Ouest):

Depuis 1884, la région était une colonie allemande, début 1916, elle fut conquise par les troupes britanniques, françaises et belges. Plus tard, divisée entre la grande Bretagne et la France.

Sur la 1ère photo: des colons allemands et leurs serviteurs noirs dans la colonie du Cameroun à l'arbre de Noël.

Sur la 2ème photo: "Grand Chef" Malimba en 1903 en uniforme de la marine et de ses épouses

 

1884-1916_Cameroun.jpg

 

1884-1916_Cameroun 2.jpg

 

TOGO (Afrique de l'Ouest):

Depuis 1884, la région était la première colonie allemande, reprise en 1914 par la France et la Grande-Bretagne

Sur la photo: des officiers allemands recrutent des habitants pour la police à Lomé.

 

1884-1914_Togo.jpg

 

SAMOA (Pacifique):

Une partie de l’archipel a été achetée par Berlin à l’Espagne, avec les principales îles de Upolu et Sawaii en 1899. Occupé dés 1914 par la Nouvelle Zélande. Aujourd’hui indépendant.

Sur les photos: Les troupes allemandes défilent à Apia en 1910 et la villa du gouverneur allemand avec le drapeau du royaume impérial en 1910 à Samoa .

 

1899-1914_Samoa 1.jpg

 

1899-1914_Samoa 2.jpg

 

 

CAROLINE ÎLES PALAU ET ILES MARIANNES (Pacifique occidental):

Ont été achetées par Berlin à l'Espagne en 1899: En Octobre 1914, occupées par le Japon

Sur la photo: la célébration de l'anniversaire de l'empereur Guillaume II dans la colonie de Samoa. En présence du gouverneur allemand. Des femmes de Samoa exécutent une danse traditionnelle.

 

1899-1914_Karolinen.jpg

 

ILES MARSHALL (Pacifique) :

Le groupe d'îles du Pacifique Sud était colonie allemande depuis 1884 /85. En Octobre 1914, la partie Nord de la zone de l'équateur est occupée par le Japon. Aujourd’hui indépendantes .

Sur la photo: B aigneurs locaux à Falufa.

 

1884-1914_Iles Marshall.jpg

 

Kiautschou (Chine du Nord)

De 1897 à 1914 Voir l’article précédent de Zigomard où il nous raconte l’histoire.

Sur la photo: les responsables chinois de l'impériale courrier postal sur la ligne de chemin de fer Shantung

 

1897-1914_Kiautschou.jpg

Concernant les colonies allemandes, un site plus explicite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_allemand

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Oui..... :)

 

Expansionnisme qui faisait plus ou moins concurrence avec l'empire Français et Britannique....

 

La flotte en moins. :p ......et un manque de respect envers les autochtones y compris dans le Pacifique... :non:

 

J’anticipe....j’anticipe...... vins37.gif.dda5d61c45486fd070ff83c84832fc03.gif

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non, pas toujours pour le respect des autochtones...

 

par exemple, pendant le périple du corsaire de Von Lockner dont je vous êtes conté l'histoire, dans son livre, quand il se trouvait dans le pacifique, il a fait escale dans les anciennes possessions allemandes.

 

il fut toujours bien reçu et aidé et eux, les autochtones, se plaignaient des britanniques justement

 

pareil avec Paul von Lettow-Vorbeck où ses hommes ne l'oublieront pas au moment de sa mort et un carré des morts vit toujours au pays

 

pis, je pense pas qu'on est aussi des leçons à donner de notre coté...

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Non............. :non:

 

Suffit de voir comment nos camarades des Colonies ont été traité pendant nos guerres............... :(

 

 

 

là, je suis d'accord...

 

tiens, un truc qui va te faire plaisir, dans deux semaines, je commencerai, et j'espère pas être le seul, de causer des sous marin, on continue aussi les batailles navales, j'étais obligé de causer des colonies pour justement en produire au moins deux (conséquences des pertes des colonies)

 

je dois dire que je suis comme vous, je découvre aussi pas mal de trucs ;)

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Invité §pie367dg

Si vous le permettez, je reprendrai l'exposé de Hansi en soulignant un fait qui paraitra HS, mais sur les premières photos on voit deux cavaliers allemands sur des zèbres alors qu'on nous rabache depuis des années que ce

sont des animaux non domesticables.

Devant cette simple anecdote, on a l'impression que les allemands sont pour

le moins plus doués que d'autres. :??::ange:

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La disposition des boutons de la veste est à l'ancienne comme sur nos premiers uniformes........

 

Se sont des tenues d’apparat et non de soldats sur le front non?

 

Finlande?

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je tacle un peu car les belges avaient quasi la même chose

 

euh, si Finlande, c'est après 1917 alors que la coupe est plutôt avant 14

 

je peux pas vérifier où je suis mais peut être car la "rosalie" est très courte, je dirais autrichien

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