Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Salon de discussion

La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
 Partager

Voir la meilleure réponse Résolu par zygomard,

Messages recommandés

ah, peut être, faut dire que j'ai eu une chance fabuleuse en lycée, je pense être en 6 ème ou 5 ème, j'avais un prof d'histoire complètement

compétent en "histoire", nous étions même tous captivé, c'est tellement encore imprimé en moi..

 

son violon-d'ingre était la première guerre mondiale et justement cette personne qui m'a donné goût et passion à l'histoire

 

je me rappelle même mon premier achat de livre d'histoire à cause de lui:

 

"kapo" de robert Merle, je l'ai toujours ainsi que tout mes achats suivant

 

je ferai le prochain reportage demain, je suis trop fatigué se soir

 

sorry tout le monde

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Kapo de Robert Merle? juluch.gif.a799b3b9e374c029ab55f45421c4dcb8.gif

 

J'avais lu un livre avec ce titre.......mais l'auteur..... alex883.gif.e72897aa99a17b7337aac753e7a5bdd1.gif

 

edit: le livre lut l'auteur est Dominique Gaussen....

 

 

tu as raison, "c'est la mort est mon métier" et c'est aussi l'histoire d'un jeune kapo dans le livre

 

je viens de faire une vérification.

 

c'est d'ailleurs à la suite de cela que j'ai acheté tout les bernadac au fil des années ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

REPORTAGE: Bataille Navale I

Le Königin Luise

 

konigin_luise.gif

 

La toute première action de la guerre a été navale:

 

L'état-major de la Hochseeflotte avait élaboré un plan d'envergure depuis des années dans l'hypothèse d'une guerre avec la Grande-Bretagne. Il s'agissait d'une part de miner les ports et les zones côtières et passantes Britanniques avant même toute action de la Royal Navy, et d'autre part d'effectuer des raids de bombardement des villes côtières Anglaises afin d'atteindre le moral des populations.

 

 

konigin_louise_ww1.jpg

 

Dans le cadre de la première action, on mobilisa le 4 au matin le paquebot Königin Luise, réquisitionné pour la Hochseeflotte comme "hilfsminenkreuzer" (Croiseur auxiliaire mouilleur de mines).

Dans cette optique on l'équipa rapidement de rails pour mines, et de deux canons de 37 mm prélevés sur les stocks anciens, et installés à la poupe. La nuit du 3 au 4, on prévoyait aussi l'installations de deux pièces de 88 mm, mais l'urgence fut de le peindre en transport Britannique et de charger les 200 mines à orins à bord.

 

 

konigin louise1912.jpg

 

Le 5 août au matin, le navire quittait Cuxhaven sans escorte et mettait le cap vers la tamise avec pour mission d'y établir un champ de mines.

La tamise, fleuve profond et bien dragué était sans doute l'artère la plus vitale du commerce Britannique vers l'intérieur du Sussex et notamment Londres. Le trafic y était considérable.

 

S.M.S._Koenigin_Luise.jpg

 

Le Königin Luise filait à 16 noeuds vers son objectif lorsqu'il aperçut au loin une escadre de destroyers, mais celle-ci le prit du fait de sa livrée pour un transport Britannique et poursuivit sa route.

Le paquebot Allemand parvint donc sans être inquiété à son objectif, et passa l'après-midi à mouiller tranquillement ses mines devant l'estuaire. De rares vapeurs le croisent, sans avoir de soupçons.

 

 

caboteur.jpg

 

Cependant à l'amirauté, les services de renseignement font état de missions en cours ou prévue de mouilleurs de mines Allemands.

 

 

Underwater_mine.jpg

 

L'escadre de la Tamise, composée de l'Amphion, et de deux flottilles de 8 destroyers en est informée, et met le cap à toute force de machines vers l'embouchure de la Tamise.

Le paquebot Allemand est en train d'achever sa mission et se prépare à regagner Cuxhaven. A 23h40, l'Amphion établit un contact visuel avec le paquebot, qui doit alors immédiatement partir et une poursuite commence.

 

 

HMS_Amphion_(1911).jpg

 

Les premiers à rattraper le navire Allemand sont les destroyers Lance et Landrail, qui filent à 29 noeuds, alors que le navire Allemand ne peut faire que 21 noeuds. Ces derniers tirent quelques coups de semonce de 102 mm vers l'avant du paquebot menée par un croiseur léger.

 

 

destroyer Lance.jpg

 

Puis les deux flotilles remontent parallèlement au KL, l'encadrant à distance de tir, tandis que l'Amphion, moins rapide, ferme la marche. Le navire Allemand n'a que deux pièces de 37 mm destinées à répondre aux torpilleurs, à courte portée.

 

Le duel est inégal et le KL encaisse les tirs de 102 mm des destroyers rangés en ligne de bataille de part et d'autre.

 

 

Koenigin_Luise_2a.jpg

 

Percé de toutes part, le KL reçoit alors les derniers coups de l'Amphion, et sombre à 0h00 à 51°52' nord et 02°30' est.

 

 

Koenigin_Luise_3a.jpg

 

Les survivants sont repêchés jusqu'à l'aube, et l'escadre met alors le cap sur la Tamise.

 

C'est au retour que l'Amphion - ironie du sort - chargé de marins Allemands repêchés, traverse le champ de mines du Königin Luise, est touché à 18h00 par plusieurs d'entre elles, et coule en très peu de temps.

 

 

H.M.S. Amphion leauft auf deutsche Mine +.jpg

 

Ce fut donc la seule victime d'importance du navire Allemand, car il n'y en aura pas d'autres: Les destroyers, qui s'efforcent de récupérer les survivants en marche lente, surveillant les flots, signalent la position du champ de mines qui sera dragué le lendemain, de nombreux transports passant par là en seront avertis.

 

Ce genre de missions ne pourra alors se reproduire, la Royal Navy, dûment avertie, multipliant les patrouilles et ne se laissant plus abuser par des navires civils mal identifiés.

 

 

 

 

 

 

exemple de dégâts de mines:

 

 

Bundesarchiv Torpedoboot_nach_Minentreffer.jpg

 

 

damage.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

TEMOIGNAGES: Les chasseurs de ballons

 

il était indispensable de faire soit un reportage ou soit un témoignage sur les ballons d'observations, j'ai pourtant opté sur le destructeur de ses ballons.

 

il va de soi que si vous trouvez un intérêt que nous discutions de faire rapidement un reportage sur cette forme de guerre, le dossier est quasi ficelé: ballon d'observation.

 

pourquoi n'avoir pas commencer par ce début? tout simplement car se sont les grands oubliés de cette guerre, on cause très très peu de ses hommes

risquant leurs vies pour fournir des données primordiales aux unités d'artilleries, par exemple. il y a pas d'urgence à faire un reportage sur eux mais

plutôt sur les conséquences

 

c'est à cause d'eux que la chasse est née, que des noms célèbres courent encore dans la mémoire Européenne...

 

c'est pour cela que je cause d'abord des chasseurs de ballons avant des chasseurs tout court et qui prendra des proportions incroyables.

 

j'ai opté pour trois témoignages car l'exercice étaient commun des deux cotés, détruire pour pas être vu.

 

 

drachen.jpg

 

Dès les premiers mois du conflit, les renseignements issus de l’observation aérienne se révèlent d’une importance capitale : ils précisent le réglage des t irs d’artillerie ; ils autorisent un contrôle exact des destructions réalisées ; ils facilitent la localisation des batteries d’artillerie ennemie ; ils permettent enfin d’anticiper une attaque en révélant des mouvements de troupes et de matériels.

La présence de ballons captifs a de plus un effet psychologique très fort sur le moral du camp adverse qui se sait observé et qui appréhende dès lors un tir d’artillerie très ciblé.

 

treuilvap.jpg

La multiplication des postes de T.S.F. et la densité grandissante du réseau téléphonique assurent une transmission très rapide des renseignements recueillis dans les airs.

 

À la déclaration de guerre, l’armée française est contrainte de recréer en urgence les compagnies de ballons de campagne qui avaient été supprimées en 1913… L’armée allemande dispose pour sa part d’une flotte de Drachen déployée dès le mois d’août 1914.

 

Les ingénieurs français parent donc au plus pressé et copient le Drachen. Le ballon de type H, surnommé la "saucisse", est mis en service en janvier 1915. À l’automne, il est remplacé par une "saucisse" de type L, conçu par un brillant polytechnicien, le capitaine Albert Caquot. En 1916, le nouveau ballon Caquot de type M se révèle très supérieur au Drachen. L’avantage est de courte durée : un exemplaire de ce modèle, confié aux Anglais, tombe entre les mains des Allemands dans la Somme...

 

caquot.jpg

Pour assurer leur sécurité, les ballons captifs sont équipés de mitrailleuses. Ils bénéficient également de postes de tirs installés au sol. Des patrouilles de chasseurs complètent le dispositif de défense. En cas d’attaque, les Allemands disposent dès le début du conflit de treuils à vapeur destinés à redescendre le ballon aussi prestement que possible.

 

Les Allemands effectuent traditionnellement leurs missions d'observation en début de matinée. Les Français, comme les Anglais, préfèrent l'après-midi.

il est important de souligné que c'est pas seulement le ballon qui observe mais aussi l'avion, le plus célèbre est le blériot XI du début de guerre

 

blériot XI.jpg

chasseur français

coiffard.jpg

Voici Michel Coiffard (16 juillet 1892-29 octobre 1918), le tueur de Drachen.

 

Le caporal Coiffard rejoint, à l’entrée en guerre, le 13e bataillon de Chasseurs alpins. C’est un vétéran des campagnes de Tunisie et du Maroc occidental. Il est nommé sergent, le 29 août 1914. Médaille militaire, le 29 mai 1915. Blessé à plusieurs reprises, il est finalement déclaré inapte pour le service.

 

Il obtient péniblement son transfert dans l’aviation, le 4 janvier 1917. Brevet de pilote militaire, le 19 avril 1917. Il intègre l’escadrille à la grue, la SPA 154, près de Ham, le 28 juin 1917.

Le 5 septembre 1917, il abat un Albatros près de Saint-Quentin. Première victoire homologuée. Trente-trois victoires suivront… Il sera le 6e As de l’armée française.

 

Michel Coiffard est le spécialiste de la chasse aux Drachen. C’est une chasse périlleuse. Les Drachen sont bien protégés par l’aviation ennemie et une forte défense anti-aérienne. Plusieurs passages sont nécessaires pour venir à bout de ces monstres gonflés d’hydrogène dont l’explosion menace d’emporter l’agresseur. Coiffard en pulvérisera vingt-huit.

 

La première. rencontre avec I'ennemi, le futur as la vit le 28 juillet 1917. Ce jour-là, cinq Nieuport décollent de Matigny et se dirigent vers la Fère. LE MDL Ducastel est leader, Coiffard suit avec toute son inexperience... Bientôt un Teuton est aperçu vers 3 000 metres et le leader donne le signal de I'attaque.

Se rapprochant rapidement, Ducastel ouvre le feu a 150 mètres, et dégage à 80, après avoir tiré une vingtaine de cartouches. A cet instant, un des Nieuport se met en vrille et le leader, le croyant attaqué, se précipite pour l'aider. Au même moment il aperçoit quatre avions ennemis qui s'approchent.

Regroupant sa patrouille, Ducastel fonce vers l'ennemi... qui fait demi-tour. Pendant 1 h 30, la CAP (Combat Air Patrol = Patrouille de Combat) française reste sur la zone puis rentre vers 11 h 30. Coiffard, bien que n'ayant pas participé au combat, est ravi, même s'il n'a pas tout compris du déroulement de l'action.

La victoire est homologuée au MDL Ducastel. Le 18 aoüt, Coiffard connait l'odeur de la poudre en mitraillant un convoi ennemi entre St-Quentin et Origny, sur la route de Guise. Le 3 septembre, s'attaque à un biplace d'observation, mais son inexpérience fait que I'Allemand lui échappe.

Il est promu adjudant le 5 novembre 1917, puis sous-lieutenant, le 19 novembre 1917. Il obtient la Légion d’honneur, le 2 février 1918.

 

Le 28 juin 1918, il rejoint la SPA 154 à Villeseneux (20 km S-0 Chalons). Le 30, Coiffard décollant tot le matin avec Barbreau et Waddington. Un Drachen est aperçu au loin, vers Beuvardes, au nord de Chateau-Thierry.

A 6 h 50, I'observateur allemand saute en parachute sous les attaques françaises, mais malheureusement pour Iui, le ballon en feu le recouvre. En fin d'après-midi, avec Gros et Petit, Coiffard règle le compte du Drachen de Courville, non loin de Reims.

Le lundi 1er juillet, en fin d'après-midi, la patrouille Coiffard-Gros-Petit décolle pour « casser du Drachen », toujours à l'ouest de Reims. Au milieu de la riposte ennemie, les Français foncent sur celui de Courmont qui capitule en quelques instants.

Au retour, on compte 6 impacts et un éclat de DCA dans le Spad de Coiffard, le fameux « Mado » : certainement une infirmière de l'hôpitai Saint-Louis... Le vendredi suivant, même mission avec Petit et Ehrlich en équipiers.

 

Le 15 juillet 1918, il prend le commandement de son escadrille. Avec son Spad, rebaptisé "Valentine" à l'issue d'une courte permission, il extermine trois Drachen dans la seule journée du 15 septembre 1918.

 

coiffard2.jpg

Le 28 octobre 1918, neuf appareils de la SPA 154 protègent un avion d’observation. La formation a profondément pénétré les lignes ennemies. Une patrouille de Fokker D VII est repérée.

Le sous lieutenant Coiffard pique sur les appareils allemands. Le sous-lieutenant Théophile Condemine est dans son sillage.

Les autres pilotes n’ont pas suivi. Le combat est inégal, acharné et désespéré. Le sous-lieutenant Coiffard obtient une nouvelle victoire homologuée. Mais il est très grièvement blessé. Le sous-lieutenant Condemine abat également un Fokker. Les deux pilotes parviennent, contre toute attente, à rejoindre les lignes françaises. Le sous-lieutenant Coiffard décède dans une ambulance du 1er Corps de la Coloniale à Bergnicourt, au nord-est de Reims. Il n’a pas 26 ans. L’Armistice est signé quelques jours plus tard…

spadcoiffard.jpg

D'énergie féroce et courage incomparable. Au Maroc il avait déjà attiré l'attention par son audace. Pendant la guerre il a servi successivement dans l'artillerie, l'infanterie et le service aérien , à fait l'admiration de tous à cause de son dédain de mort et son excellent esprit de sacrifice.

Il est fait Officier de la Légion d’honneur à titre posthume. À Reims, une rue porte son nom.

chasseur allemand

 

Gontermann.jpg

Voici heinrich Gontermann (25 fevrier 1896-30 octobre 1917), le tueur de ballons.

Gontermann rejoint le 14 août 1914 le 6 e Régiment de Cavalerie des Uhlans . Il participe à de nombreux missions combats et est même sérieusement blessé au combat en 1915 . Il effectue un bref passage au sein du 80 e Régiment d'infanterie avant d'intégrer le Force aérienne à la fin de l'année. C'est dans la droite ligne qu'il entame son écolage de pilote pour entrer au Kampfstaffel "Tergnier" puis au FA 25. Heinrich va ainsi connaître tous les types d'appareils d'entraînements de l'aviation allemande

Il rejoint la Jasta 5 le 11 novembre 1916 , et est vite engagé dans la bataille. C'est ainsi que 3 jours plus tard il obtient sa première "Abschüsse" lors d'une patrouille au-dessus de Morval . Sa victime est un FE2b anglais. Il n'obtiendra pas de nouvelles victoires avant le printemps 1917 mais le 24 mars il décroche son 5 e succès et devient officiellement un "Kanone" (un as) 1 . Le lendemain ce fervent patriote écrit à ses parents :

« Aujourd’hui j’ai abattu un biplace au-dessus des lignes anglaises. Il s’est désintégré en plein vol. C’était horrible. C’est une affreuse besogne mais c’est notre devoir. À chaque fois, c’est une victoire pour l’esprit allemand. » Le jour de Pâques ( 13 avril ) il incendie son premier ballon ; beaucoup d’autres vont suivre.

 

German balloon shot down.jpg

Heinrich Gontermann était quelqu’un de fataliste et après sa trente sixième victoires il laisse apparaître des signes apparent de stress. Il reçoit une permission d’un mois et il en profite pour visiter les usines Fokker à Schwerin ou il se choisit un triplan, le DrI 115/17.

Celui-ci ne lui sera livré que le 12 octobre : « Mon triplan est enfin prêt à voler. J’attends seulement que la météo s’améliore, ce qui n’a pas été le cas ces huit derniers jours… ».

Le 17, il tombe malade, ce qui retarde à nouveau son retour dans les airs : « Je suis cloué au sol jusqu’au 22 octobre... »

 

Dans sa lettre suivante, il précise : « Je suis à nouveau sur pieds. Je vais bien et je pense pouvoir tester mon triplan dans moins de six jours. ».

Dans le dernier courrier envoyé à sa famille, il évoque cette première sortie à bord du Fokker Triplan Dr1 : « Avant hier, j’ai volé à bord du fantastique triplan, malheureusement le temps est toujours aussi couvert. J’espère que la réputation de cette machine ne va pas être ternie suite à la disparition à huit jours d’intervalle de ce cher Kurt Wolf et de Werner Voss. Je vais apporter tout mon calme et mon attention pour que cela ne reproduise pas »

 

fokker-triplan-dr1.jpg

Le 30 octobre 1917 , le sous-lieutenant Gontermann décolle pour effectuer des figures aériennes au-dessus du terrain d'aviation de La Neuville, près de Marle . Il a beau se montrer prudent son DrI 115/17 va le trahir . Au moment où il effectue un looping, le Fokker dérape tout d’abord sur la gauche ; puis l’aileron droit se détache, suivi par des nervures de l’aile supérieure qui s’arrachent en déchirant l’entoilage. C’est le crash ! Quand on l'extirpe des débris, l'infortuné pilote était toujours vivant mais il devait néanmoins succomber à ses graves blessures quelques jours plus tard au Lazarett (hôpital) de Marle. C'était le 30 octobre 1917 et Gontermann était âgé de 21 ans. Il sera crédité de 39 victoires .

 

gonter.jpg

 

 

heinrich gontermann.jpg

 

paix à lui

 

chasseur belge

 

voici willy Coppens (6 juillet 1892-21 décembre 1986) le plus grand chasseur de drachen

 

 

Willy Coppens était plus prolifique combattant le pilote de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale, en marquant 37 victoires pendant la guerre.

 

Coppens, qui est né le 6 Juillet 1892 à Watermael-Boitsfort, a rejoint l'armée en 1912, faisant partie du 2e Grenadiers.

En 1914, il est transféré à la Compagnie des Aviateurs. Il a ensuite formé à ses propres frais (avec 39 autres Belges) à une école de pilotage civil à Hendon.

Puis suivi d'une formation complémentaire en France l'école Farman à Étampes, pour rejoindre ensuite la Sixieme Escradrille comme sergent (sergent de première classe)

le 8 Avril 1917 vol sur BE-2c biplaces. Plus tard ce mois là, il a été affecté à Quatrieme Escadrille de voler sur Farman. Le 1er mai, il a reçu un Sopwith Strutter deux places auquel il a volé

pour son premier combat aérien.

 

 

coppens.jpg

 

 

À la mi-Juillet, il a été transféré à une unité de combat, la 1ère Escadrille de Chasse (1er escadron de poursuite). Il a reçu le dernier Nieuport, 16 autres dans l'escadron. tout le monde avait été mis à niveau vers Nieuport 17.

 

 

nieuport17.jpg

 

Lorsque des Hanriot HD 1 s ont été offerts à l'escadron, il était le seul pilote à l'accepter. Son enthousiasme pour le type d'aéronef a incité d'autres pilotes à se déplacer aussi sur Hanriots.

 

 

hanriot_hd-1_1.jpg

 

Le 19 Août Coppens a été promu adjudant. Il a poursuivi sa carrière de combat mais reste infructueuse contre les avions ennemis jusqu'au 17 Mars 1918.

Ce jour-là, il a effectué sa première attaque sur les ballons d'observation allemands, comme aide à un assaut terrestre par l'armée belge. Bien que handicapé par le manque de munitions incendiaires il perce deux ballons, provoquant le saut des observateurs et des ballons de s'effondrer au sol. Enfin, le 25 Avril Coppens a reçu sa première victoire en battant un Rumpler deux places. Le 8 mai, il a finalement trouvé son métier , quand il a tiré deux ballons et mis en flammes.

 

coppens2.jpg

 

 

Une semaine plus tard, en utilisant sa tactique habituelle de tirer à courte portée, Coppens coupe un ballon libre de ses liens. Il a rebondi sous lui et momentanément porté son Hanriot vers le ciel. Après son avion est tombé le ballon, il redémarre son moteur et a volé à la base. Le ballon s'affaissa dans une explosion.

 

Dès lors, le dossier Coppens était spectaculaire. Entre Avril et Octobre 1918, il a été crédité de la destruction de 34 ballons d'observation allemands et trois avions, presque autant de victoires que cinq autres as de la Belgique réunies. Contrairement à la plupart des pilotes de chasse de la Première Guerre mondiale, qui ont utilisé des calibre 7,92 mm ou canons, Coppens utilisé un plus grand alésage 11 mm mitrailleuse de la mitrailleuse Vickers. L'arme de 11 mm s'alimente uniquement par la droite .

 

 

vickers.jpg

 

Toujours en Juin, il a été promu au grade de lieutenant devenant ainsi un officier. Son avion bleu royal avec son insigne d'un brin chardon portant un chapeau haut de forme est devenu si bien connu que les Allemands sont allés former leurres spéciaux pour essayer de le tuer. Le 3 Août, il a abattu un ballon piégé avec des explosifs qui lorsque explose à partir du sol et a manqué de le tuer.

 

Lors de sa dernière mission, le 14 Octobre, Coppens abat un ballon au-dessus Praatbos et attaque un sur Torhout quand il est grièvement blessé par une balle incendiaire, brisant le tibia de la jambe gauche et sectionner l'artère. Coppens a atterri près de Dixmude et a été transporté à l'hôpital, où sa jambe a été amputée.

 

 

5887319072_28c90fce6d_z.jpg

il a continué à voler après la guerre.

 

5887318252_2d4ba402f6_z.jpg

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

c'est vrai Juluch, et j'ai même parfois du mal à faire le tri lors de la mise en place de témoignage

 

parlons du sujet à venir, cela va se passer en Afrique avec d'abord un reportage sur le conteste du lieu, du moment et des intérêts stratégiques, puis

un reportage sur une bataille qui aura une incidence pour la suite qui sera un témoignage, un gros morceau, un des plus beau que j'ai lu et monté, tellement beau que j'aimerai qu'il puisse être monter en film, le personnage est sans équivoque et je vous cite une anecdote: ce monsieur, en 1938, dira à Hitler: Allez vous faire foutre!!...

 

bonne lecture

 

REPORTAGE: La Guerre en Afrique

 

kayanza.jpg

I- Les colonies allemandes en Afrique:

 

Avant la première guerre mondiale, l’Allemagne possédait des colonies en Afrique.

• En Afrique de l’Ouest : le Togo et le Kamerun (Cameroun sous son appellation actuelle)

• Au Sud Ouest de l’Afrique : la Namibie, située le long de la côte de l’Océan Indien

• En Afrique orientale : le Tanganyika (l’actuelle Tanzanie), l’Urundi, actuellement le Burundi, ainsi que le Ruanda, les 2 derniers territoires formant un ensemble administratif dénommé Ruanda- Urundi, avec comme capitale Usumbura.

 

 

carte-afrique-orientale-allemande-1900-.jpg

 

Comme on le voit, de par leur situation géographique, tous ces territoires allemands étaient d’un intérêt stratégique évident :

ils se trouvaient en effet, ou bien à proximité de l’Océan Atlantique, ou bien près de l’Océan Indien, ou bien traversés par des lacs: les lacs Tanganyika et Victoria.

Donc, ces territoires avaient d’importants ports, extrêmement intéressants des points de vue commercial et militaire, ce qui n’a pas manqué d’attirer, me semble-t-il de la convoitise des autres puissances coloniales de l’époque.

 

 

Bundesarchiv_Bild_Deutsch-Ostafrika,_Daressalam,.jpg

 

 

 

II- La guerre proprement dite en peu de mots

 

La guerre 1914-1918 en Afrique orientale opposait 2 camps :

 

D’un côté l’Allemagne

 

De l’autre, 3 pays de l’Entente : l’Angleterre ; la Belgique, et le Portugal qui avait le Mozambique anciennement comme Rhodésie du Sud où durent se replier tactiquement les troupes allemandes à un moment donné », comme on le verra par la suite.

 

Les combats en Afrique orientale Allemande débutent en Août 1914. En effet, c’est exactement le 15 Août 1914 que les troupes Allemandes stationnées au Rwanda- Urundi bombardent des villages situés au Congo Belge voisin.

 

 

Bundesarchiv_BildDeutsch-Ostafrika,_Askaris,_marschierend.jpg

 

 

 

Et le 22 Août, un navire de la marine Allemande ouvre, à partir du lac Tanganyika, le feu sur le port congolais d’Albertville, actuellement Kalémie.

 

Au cours de cette même année 1914, l’Allemagne mène aussi la guerre sur un autre front : elle fait des raids au Kenya et en Ouganda en utilisant sa flotte militaire sur le lac Victoria.

 

 

La guerre continue en 1915 sur ces fronts. Jusque là , l’Allemagne fait subir des revers à l’ennemi. Et aussi bien du côté allemand que du côté des pays de l’Entente, on consolide ses positions et on augmente les effectifs. Mais la supériorité en nombre chez les alliés, à ce moment-là ne fait aucun doute, ce qui contribue grandement à changer le cours des choses l’année suivante. Les choses vont vite en 1916 et cette fois à l’avantage des alliés.

 

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,_Landsturm_angetreten.jpg

 

Le 6 Mai 1916, les alliés prennent Kigali. Pendant ce temps, les Allemands résistent tant bien que mal à Usumbura qui néanmoins est capturée par les pays de l’Entente le 06 Juin 1916. A partir de cette date, le Ruanda-Urundi est occupé.

 

Dans le Tanganyika, l’actuelle Tanzanie, des villes tombent, une à une, dans les mains des pays de l’Entente : Biharamuro, Mwanza, Karema, Kigoma, Ujiji et finalement Tabora, capitale administrative de toute l’Afrique orientale allemande.

 

 

brigade nigerian.jpg

Les troupes Allemandes se replient alors vers le Mozambique Portugais (Rhodésie du sud) et atteignent même la Rhodésie du Nord (Zimbabwe) en Août 1918.

Finalement, les officiers Allemands qui dirigeaient les opérations en Afrique de l’Est durent signer la paix avec les Alliés le 13 Novembre 1918, soit 2 jours après la signature de l’Armistice en Europe.

 

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,_Gouverneurspalast.jpg

 

Au cours de l’année suivante, plus exactement en date du 28 Juin 1919, le Traité de Versailles vient entériner la fin de l’Empire colonial Allemand.

 

III- Le Traité de Versailles et le partage des colonies en Afrique.

 

Le Traité de Versailles de 1919 accorde :

A la France : une grande partie du Cameroun et du Togo

A la Belgique : le Ruanda-Urundi

 

Au Royaume- Uni qui garde également son vaste empire : a) les territoires Camerounais et Togolais non administrés par la France

b) la Namibie

 

IV Vestiges de la colonisation Allemande : le cas du Burundi

 

Le Traité de Versailles a distribué les colonies Allemandes aux pays alliés. Les Belges ont hérité du Ruanda-Urundi n’ont pas tout effacé de l’œuvre colonisatrice Allemande. Il est resté des vestiges, visibles encore aujourd’hui

 

1° Vestiges de l’œuvre missionnaire Catholique

 

Sous protectorat allemand, l’Eglise missionnaire Catholique au Burundi dépendait du Vicariat de l’Unyanyembe (Tanzanie). Pour les missionnaires Allemands, puis Belges, la méthode consistait à commencer par baptiser, conquérir l’âme des chefs, comme cela le peuple allait suivre.

Rien d’étonnant donc que les colons Allemands et Belges aient fait de l’Eglise leur allié privilégié.

 

En fait la véritable influence des Allemands fut que, dès leur arrivée au Burundi, ils ont favorisé l’implantation de l’Eglise Catholique qui, en tant qu’alliée du pouvoir politique allait prendre la direction des 2 secteurs clé à savoir l’Enseignement et la Santé, et connaître par la suite un immense succès social

 

Pendant le bref séjour des Allemand au Burundi, des églises ont été érigées, qui sont toujours debout et font actuellement la fierté des Barundi. Ce sont :

L’Eglise Catholique de Muyaga, dans le sud Est, construite en 1898

L’Eglise Catholique de Buhonga, près de Bujumbura, construite en 1902

L’Eglise Catholique de Kanyinya, dans le Nord Est, près du Rwanda, construite en1906

L’Eglise Catholique de Rugari au Nord Est, non loin de la frontière avec la Tanzanie, construite en 1909

 

Toutes ces Eglises, vestiges de la colonisation Allemande, sont toujours là.

Il n’y a que la fondation éphémère de l’Eglise de Buhoro, commencée en 1911, qui fut abandonnée à cause de la guerre, Buhoro se trouvant à proximité de la frontière du Burundi avec le Congo, dans la province de Cibitoke, où se trouve le Cimetière Allemand.

 

2° Le Cimetière Allemand de Cibitoke

 

 

Au-cimetière-des-Allemands-à-Cibitoke.jpg

 

Dans la province de Cikitoke (Nord Ouest du Burundi) frontalière avec le Congo, se trouve le Cimetière des Allemands tombés sur le champ de bataille pendant la bataille décisive de 1916, qui a opposé forces Allemandes et forces alliées, comme nous l’avons vu dans les pages qui précèdent..

Il est intéressant de noter que presque tous les Allemands, lorsqu’ils se trouvent de passage au Burundi, sentent le devoir d’aller se recueillir à cet endroit, chargé de symboles, surtout pour eux, et situé à environ 45 minutes de Bujumbura la capitale.

 

 

cimetierre allemand.jpg

3° La Faille aux Allemands à Nyakazu

 

 

faille aux allemands.jpg

 

 

La fameuse Faille aux Allemands se trouve à Nyakazu, dans la province de Rutana, au Sud Est du Burundi, non loin de la frontière avec la Tanzanie.

En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, "entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges" d'où l'appellation de "faille aux Allemands".

Depuis le départ des allemands, le site de Nyakazu, devenu un site historique, est surtout utilisé par l’armée pour passer les épreuves du brevet commando.

Les Eglises majestueuses construites par les Allemands, le Cimetière des Allemands de Cibitoke, la Faille aux Allemands de Nyakazu, sont des vestiges historiques visibles à l’œil nu.

Mais il existe un autre vestige historique, peut–être moins visible pour un visiteur étranger se rendant au Burundi pour un bref séjour. C’est le fameux recensement ethnique des Allemands de 1889.

L’organisation sociale dans le Burundi et le Rwanda traditionnels était une organisation clanique. Il existait à l’époque à travers le Burundi environ 200 clans (en tout cas plus de 100).

Les gens disaient : « On va rendre visite aux voisins Bega, Banyakarama, Bajiji, Bahanza, Benengwe, Bahima, Banyagisaka, Batimbo, Batondo, Bakozano … », etc….etc….

Ces clans existent encore aujourd’hui mais le facteur ethnique a pris le dessus sur le facteur clanique : on pense en termes d’ethnies.

Les Allemands ont mis fin au modèle d’organisation clanique en procédant à un recensement ethnique et selon un critère économique : quiconque possédait 10 vaches ou plus était tutsi et quiconque possédait moins de 10 vaches était hutu. Ce qui fait qu’à partir de ce recensement, les allemands ont classé les Barundi en 3 ethnies et dans les proportions suivantes : 85% de Hutus

14% de Tutsi

1% de Twas (ethnie minoritaire composée de personnes ne voulant pas s’intégrer, repliées sur elles mêmes et exerçant le métier « méprisable » de potier, d’après les colons Allemands).

 

Cette ethnisation s’est maintenue et même exacerbée au cours des temps surtout avec l’institutionnalisation, par l’autorité coloniale Belge en 1934, du port obligatoire de la carte d’identité nationale.

Mais même avec la suppression du port obligatoire de la carte d’identité ethnique, décidée après le départ des Belges, les Burundais restent plus que jamais divisés en 3 ethnies et collés aux résultats du premier et dernier recensement ethnique de 1889, soit 120 ans après. Ils sont restés 85% Hutus, 14% Tutsi et 1% Twa. On comprendra alors où se trouve la principale origine de la guerre ethnique que se mènent actuellement les frères Burundais.

lien: écrit par augustin Nsengimana, http://www.souffle-et-chemins.fr

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Le film "African Queen" avec Humphrey Bogart et Laureen Bacaal, illustre le

contrôle des allemands et la bataille sur le lac Victoria à cette époque.

Par contre, ce qui me surprend, c'est que les allemands aient construit des

églises catholiques en Afrique, sachant que, à part le Bad-Würtemberg et la

Bavière, la grande majorité des provinces d'Allemagne (Ouest-Est) est de

confession protestante Luthérienne.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le film "African Queen" avec Humphrey Bogart et Laureen Bacaal, illustre le

contrôle des allemands et la bataille sur le lac Victoria à cette époque.

Par contre, ce qui me surprend, c'est que les allemands aient construit des

églises catholiques en Afrique, sachant que, à part le Bad-Würtemberg et la

Bavière, la grande majorité des provinces d'Allemagne (Ouest-Est) est de

confession protestante Luthérienne.

 

 

l'African Queen, un des plus beaux films que j'ai vu à ce jour, j'ai acheté justement la nouvelle version en blueray mais pas encore vu, par contre,

c'est avec katharine Heptburn, Bacaal était présente aussi mais en tant qu'épouse de Bogart, elle n'a pas tourné ;)

 

on causera des lacs sur le troisième sujet justement (témoignage) et j'ai vérifié, c'est bien des églises catholiques :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

 

l'African Queen, un des plus beaux films que j'ai vu à ce jour, j'ai acheté justement la nouvelle version en blueray mais pas encore vu, par contre,

c'est avec katharine Heptburn, Bacaal était présente aussi mais en tant qu'épouse de Bogart, elle n'a pas tourné ;)

 

on causera des lacs sur le troisième sujet justement (témoignage) et j'ai vérifié, c'est bien des églises catholiques :jap:

 

 

Efféctivement, c'est bien Katherine Hepburn, désolé j'ai du confondre avec

"Casablanca".

Par contre pour les églises catholiques, ça m'épate, il aurait pu y avoir aussi des

temples protestants, comme je l'ai dit une grande partie de l'Allemagne est

protestante, plus que la France et donc au moins y avoir quelques temples.

Mais bon !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

une vérification faite auprès de l'ambassade du burundi

il y a bien des temples protestants, surtout anglicans et réformés liés au pays bas

 

accueil sympa par téléphone à Paris, les allemands ont laissé de très bons souvenirs là bas en plus!

 

 

perso, je connais que la Princesse du burundi mais faut être aquariophile pour comprendre :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

REPORTAGE: La guerre en Afrique/ Bataille navale II/ le Koenigsberg

 

KaiserlicheMarine.jpg

 

 

Le croiseur a été bâti au chantier naval impérial de Kiel pour un coût de 5 400 000 marks. Il entre en service le 6 avril 1907 et, après des voyages d'essai, sert à escorter le yacht impérial SMY Hohenzollern dans ses croisières annuelles.

 

 

Königsberg_class_cruiser_diagrams_Janes_1914.jpg

 

Il l'escorte ainsi à la régate de l'Elbe à la semaine de Kiel, puis pendant la croisière de Guillaume II, jusqu'au cap Nord. L'empereur allemand rencontre son cousin Nicolas II entre les 3 et 6 juin 1906, pour tenter sans succès de le persuader de se ranger du côté allemand et de se détourner de l'Alliance franco-russe.

 

 

German_Cruiser, kiel.jpg

 

Il remplace ensuite le SMS Medusa et il est affecté au groupe de reconnaissance (Aufklärungsgruppe). Il se rend ensuite en novembre, avec le SMS Scharnhorst et le vapeur Sleipner en Angleterre, où le Kaiser part en visite, puis aux Pays-Bas. Il mène ensuite l'amiral Henri de Prusse (frère du Kaiser) et un corps d'officiers de marine aux funérailles du roi Oscar II de Suède et s'ancre à Malmö du 17 au 20 décembre 1907.

 

 

konigsberg1907.jpg

 

Le navire accompagne l'empereur à Heligoland en mars 1910, puis en Angleterre aux funérailles d'Édouard VII. Il escorte encore le yacht impérial, du 8 mars au 22 mai 1911, en Méditerranée.

Guillaume II fait un pèlerinage en Terre sainte hautement politique, puis il se rend en visite officielle auprès de son cousin Georges V qui vient d'être intronisé. Le croiseur est remplacé le 10 juin 1911 par le SMS Kolberg et mis hors service quatre jours plus tard.

 

 

German_cruiser.jpg

 

lL reprend du service, après modernisation, du 22 janvier au 19 juin 1913, pour remplacer le SMS Mainz et repart ensuite en réparations.

Le SMS Königsberg est affecté le 1er avril 1914 à la surveillace des côtes de l'Afrique orientale allemande.

Il quitte Wilhelmshaven le 28 avril suivant, viste Almeria du 3 au 5 mai 1914, Cagliari le 7 et 8 mai, puis Naples du 9 au 12 mai, où il rejoint le navire amiral de la division de Méditerranée, le SMS Gœben.

 

 

S.M.S. Goeben.jpg

 

Le chef de la division lui ordonne ensuite de se rendre à Mersin (15-17 mai) et à Alexandrette (18-19 mai). Il atteint Port-Saïd le 21 mai et traverse le canal de Suez. Il s'arrête à Aden du 27 au 29 mai et arrive enfin à Dar es Salam le 6 juin 1914, toujours sous le commandement du commandant Max Looff. L'équipage, jusqu'alors peu entraîné aux missions de guerre, commence alors des missions d'entraînement, tandis que la montée des périls se précise.

 

koningsbergcrew.jpg

 

Le commandant Max Looff., à reçu l'ordre, en cas de guerre, d'intercepter le trafic commercial allié à l'entrée de la mer Rouge. Il faut donc sortir au plutôt de ce piége. Le 31 juillet le Königsberg, quitte Dar es Salam sous les yeux de la flotte britanniques.

 

 

220px-Max_Looff.jpg

 

 

La poursuite commence, le Königsberg qui est un navire récent distance facilement à plus de 20 nœuds les vieux croiseurs cuirassés de la Royal Navy. N'oublions pas qu'à cet instant que la guerre n'est pas encore déclaré , ils ne peuvent donc faire feu sur lui et le laisse donc s'échapper.

 

L’ escadron britannique venu du Cap sont les HMS Astraea, HSM Pegasus et HSM Hyacinth qui ont mission de déloger le croiseur allemand. Celui-ci se dirige vers le sud à grande vitesse.

 

 

HMSPegasus.jpg

 

Cet échec pour les britanniques est lourde de conséquence, et le Königsberg fait planer une lourde menace sur le trafic maritime et mobilise de nombreuse unités pour le retrouver.

 

Ensuite la guerre commerciale navale débute dans l'océan Indien. Le 6 août 1914, le SMS Königsberg s'empare du navire de charge anglais City of Winchester, devant la côte d'Oman, puis il met le cap avec d'autres navires allemands, comme le paquebot Zieten, vers la côte des Somalis et le golfe Persique.

 

 

 

KronprinzWilhem, sister chip.jpg

Le Zieten est transformé en croiseur auxiliaire. La seule possibilité d'approvisionnement en charbon est de charbonner en Afrique orientale portugaise neutre ou de s'emparer de navires ennemis. Ne trouvant pas de prise, le croiseur met le cap sur Mahajanga au Madagascar, mais ne croise aucun navire, puis retourne dans le delta du Rufiji pour s'y cacher, le 3 septembre. Le fleuve est suffisamment profond pour qu'il puisse jeter l'ancre devant le village de Salele.

 

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,_Kreuzer_Königsberg.jpg

 

Il parvient à se charger de charbon grâce à des allèges venus de Dar es Salam. Le capitaine Looff apprend le 19 septembre qu'un navire de guerre britannique est arrivé à Zanzibar et il prend la décision de l'attaquer.

 

 

konigsberg vs destroyer anglais.jpg

 

 

hms pegasus.jpg

 

C'est au petit matin du 20 septembre qu'il rencontre donc le croiseur léger britannique HMS Pegasus qui a dû jeter l'ancre pour avarie devant Zanzibar. Il l'envoie par le fond et trente-huit marins anglais périssent. Il retourne à Salele le soir même.

 

 

Pegasus3wounded.jpg

rescapés du pegasus

 

En réponse à cette nouvelle agression, les Britanniques envoient alors trois croiseurs légers à sa recherche, dont le Weymount, venu spécialement de Méditerranée.

 

Le commandant Looff choisit ensuite de s'emparer des paquebots des compagnies maritimes exploitant la ligne de l'Afrique du Sud, dans l'espoir d'obtenir assez de charbon pour retourner en Allemagne.

 

Cependant la machinerie du bateau est en mauvais état et il n'y pas de moyen de réparation à Salele. Des chaudières sont démontées pour que les pièces soient envoyées et réparées à Dar es Salam distant de 160 km.

 

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,Königsberg.jpg

 

De leur coté les britanniques écument l'océan Indien et la Mer Rouge, ils arrêtent le Präsident, transformé en navire hôpital et soupçonné d'avoir approvisionné le SMS Königsberg.. Le 19 octobre 1914, le Chatham découvre un petit navire ravitailleur allemand dans la rivière Lindi.

A son bord les marins britanniques y trouvent le journal de bord, et y découvrent avec stupeur que cette coquille de noix à ravitaillé le Königsberg dans le bras du delta du Rufiji. Ils l'avait déjà cherché dans ce secteur mais n'avaient pas poussé la recherche aussi profondément, jugeant le fleuve trop peu profond pour un croiseur de ce type

 

 

 

monMersey.jpg

 

Entretemps, le commandant Loof avait démonté une partie de l'armement du croiseur et avait placé ses canons de 47 cm à l'entrée du delta avec une partie de l'équipage à terre.

 

Avant que les chaudières ne soient réparées, deux croiseurs supplémentaires anglais arrivent sur zone, le HMS Darmouth et le HMS Weymouth, pour forcer l'entrée du delta. Ceux-ci ont néanmoins un tirant d'eau trop important pour remonter le fleuve.

 

Fin novembre, le HMS Chatham parvient à s'approcher et à couler le Somali bateau allemand ancré à côté, tandis que le SMS Königsberg remonte encore le fleuve en s'échappant, mais il est pris au piège.

 

 

HMS_Weymouth_1915.jpg

 

Les Britanniques envoient d'abord un torpilleur plus léger qui est escorté pour remonter le fleuve, mais il est repoussé par les Allemands. Les Britanniques coulent un bateau, le Newbridge, pour bloquer le passage d'un des bras du delta et certains endroit sont minés ; mais c'est insuffisant, car les autres bras du delta offrent une possibilité de fuite au croiseur allemand.

 

Un Curtiss anglais survole la région et localise le SMS Königsberg, le 19 novembre 1914, puis trois hydravions Short prennent des photographies. Le vieux navire de guerre HMS Goliath ne parvient pas à cause des marées à s'engager dans le delta.

 

 

duciel.jpgshort120.jpg

 

 

 

Le SMS Königsberg est dans une situation critique : manque de munitions, de nourriture, de charbon, de médicaments (l'équipage est frappé par la malaria), et de pièces pour être réparé.

On attend le Kronborg, ancien bateau de commerce anglais capturé par les Allemands, mais il est intercepté en chemin par le HMS Hyacinth et refoulé dans la baie de Manza, puis coulé.

 

Une partie de son approvisionnement est toutefois repêchée et envoyée à terre par le chemin de fer et par porteurs, jusqu'au Königsberg. Un premier bombardement anglais a lieu, mais les Anglais sont repoussés.

 

Les Britanniques entretemps font arriver sur zone des bateaux utilisables pour la région. Les monitors HMS Mersey et HMS Severn arrivent fin mai 1915, aidés de deux Caudrons et de deux avions Farman.

 

 

caudronG3.jpghf20.jpg

 

Ils retournent le 11 juillet sur la zone de l'engagement. Le Mersey et les monitors frappent le Königsberg de leurs coups de canons de 152 mm. Ce dernier n'a plus que deux canons utilisables à 13 heures 30, dont l'un descend un avion anglais.

 

 

burgess.jpgmonitorbig.jpg

 

Le croiseur est en feu, le capitaine et une partie de l'équipage sont sévèrement blessés. Aussi ordonne-t-il de saborder le navire. Il coule à 14 heures.

Le lendemain, l'équipage enterre trente-huit de ses hommes. Ils ne sont plus que cent quatre-vingt-huit.

 

 

SMS_Konigsberg_scuttled.pngKonigsberg09.jpg

 

L'armement restant et une partie de l'équipement utilisable sont acheminés et livrés aux forces terrestres de l'Afrique orientale allemande commandées par le lieutenant-colonel von Lettow-Vorbeck, auxquelles se joint le reste de l'équipage.

 

 

konigs01s.jpgBundesarchiv_Bild Königsberg.jpg

 

La Grande-Bretagne avait déployé un navire de ligne, neuf croiseurs, deux monitors et un croiseur auxiliaire pour venir à bout du SMS Königsberg.

 

 

carte.jpgBundesarchiv_Bild_Königsberg,Gruppenbild.jpg

 

 

Bundesarchiv_Deutsch-Ostafrika,_Königsberg.jpg463px-BundesarchivDeutsch-Ostafrika,Königsberg_zerschossen.jpg

site pilote est wiki pour une fois avec des prises sur d'autres sites, photos nombreuses sur sites allemands et anglais

 

il y a maintenant une suite à tout cela, le prochain poste est donc un témoignage, nous reviendrons avant sur le Königsberg

 

bonne lecture

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Une des nombreuses batailles en marge de la guerre 14/18 dont on entend trés peu parler.

 

:jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

une vérification faite auprès de l'ambassade du burundi

il y a bien des temples protestants, surtout anglicans et réformés liés au pays bas

 

accueil sympa par téléphone à Paris, les allemands ont laissé de très bons souvenirs là bas en plus!

 

 

perso, je connais que la Princesse du burundi mais faut être aquariophile pour comprendre :p

 

 

J'ai oublié, je ne connais pas cette princesse et je ne suis pas aquariophile, mais

tel que c'est présenté ce doit être le nom d'un poisson " d'agrément " j'imagine ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

A ne pas manquer ce soir pour les amateurs....

 

[h1]La Seconde Guerre mondiale vue du ciel[/h1]

 

 

 

Le 7 décembre 1941, la Seconde Guerre mondiale fait rage depuis plus de deux ans et l'Allemagne nazie domine le continent européen. De leur côté, les États-Unis veulent rester neutres, mais l'attaque surprise de Pearl Harbor par les Japonais va bouleverser l'équilibre du monde... Grâce à des images de synthèse et les dernières technologies, le document retrace le conflit depuis cet épisode jusqu'aux bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki sous un angle inédit. Il permet de découvrir, vu du ciel et en détails, le déroulement des batailles décisives et les stratégies militaires des belligérants

Une approche moderne et très didactique qui retrace le conflit de façon passionnante.

Samedi 12 Avril à 20h50 sur http://static.programme.tv/media/cache/resize_40x40/upload/logos/1397254323_202.png
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La guerre en Afrique

TEMOIGNAGE: Paul Von Lettow-Vorbeck

Le général von Lettow-Vorbeck est peut-être le commandant de guérilla qui eu le plus de succès dans l'histoire militaire, nous allons le voir

 

Paul_Emil_von_Lettow-Vorbeck.jpg

 

Né dans une famille militaire à Sarrelouis le 20 mars 1870, Lettow-Vorbeck étudia l'art militaire à l'École d'artillerie. Il fut envoyé en 1900-1901 en Chine pour combattre la révolte des Boxers.

 

 

chine.jpgchine boxers.jpg

 

Il fut affecté ensuite de 1904 à 1908 dans le Sud-Ouest africain allemand (actuelle Namibie) pour ramener l'ordre dans les territoires affectés par la rébellion des Hottentots et des Hereros.

C'est au cours de cette campagne que, blessé à l'œil gauche, il fut envoyé en convalescence en Afrique du Sud, où il se lia d'amitié avec Jan Smuts, contre lequel il combattit ultérieurement pendant la Campagne d'Afrique orientale de la Première Guerre mondiale.

 

 

Deutsch-Südwestafrika.jpg1904.jpg

Départ de la division Ouest du Groupe de sécurité de Omaruru en Afrique du Sud-Ouest allemand

 

de janvier 1909 à janvier 1913, il fut le commandant du 2ème bataillon impérial d'infanterie de marine.

Il sera nommé en tant que lieutenant colonel de la force coloniale allemande au Cameroun où il servit également, c'est là qu'il commanda les forces coloniales allemandes de tirailleurs connues sous le nom de Schutztruppe..

 

Bundesarchiv_BildKamerun,_Duala,_Polizeitruppe.jpg

 

pour comprendre la suite, penchons nous sur le Schutztruppe:

 

Bundesarchiv_BildDeutsch-Ostafrika,_Askari.jpg

 

Les Schutztruppen ( troupes de protection ) constituaient les forces armées chargées de la sécurité et de la défense des colonies africaines de l'Empire allemand de la fin des années 1880 jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale qui marqua la disparition de l'Empire colonial allemand.

Chaque colonie allemande disposait de sa propre Schutztruppe qui, comparable aux autres forces coloniales, était constituée de volontaires européens parfois issus des armées métropolitaines des états constituant l'Empire et africains des colonies encadrés d'officiers sans brevet ainsi que d'officiers médicaux et vétérinaires.

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,_Askari 1914.jpgDeutsch_Südest-Afrika.jpg

 

Bundesarchiv_Bild Deutsch-Ostafrika,_Landsturm_angetreten.jpg

Ces Schutztruppen ne constituaient cependant pas un corps autonome d'infanterie coloniale allemande à l'instar par exemple des Légions étrangères française et espagnole. Elles ne dépendaient d'ailleurs pas du Ministère de la Guerre, mais des administrations responsables de la gestion du domaine colonial et ne faisaient pas partie de l'armée impériale.

 

Bundesarchiv_BildDeutsch-Ostafrika,_Askaris,_marschierend.jpg

En Afrique orientale allemande, les engagés indigènes devinrent rapidement célèbres sous le nom d' « askaris » - désignation qui s'étendit finalement à toutes les troupes de volontaires africains. Elles servaient également comme forces de police et de main

 

image1.jpg

A la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, les Schutztruppe d'Afrique orientale allemande furent organisés en 14 compagnies terrestres ou "Feldkompagnien" comprenant un total de 2500 hommes, avec des quartier généraux situés dans la capitale de Dar es Salaam. Incluant divers éléments supplémentaires, tels des transporteurs et simples travailleurs, les Schutztruppe totalisaient approximativement 14 000 hommes. Le 13 avril 1914, le lieutenant-colonel Paul Emil von Lettow-Vorbeck assuma le commandement et l'entrainement de cette formation en Afrique orientale allemande

 

image2.jpg

 

maintenant allons au faite:

 

Au début de la Première Guerre mondiale, les troupes allemandes ont été dépassés en nombre par les Britanniques, mais il a fallu toute la période de guerre pour vaincre le vaillant commandant allemand (Oberst) Paul von Lettow-Vorbeck, créateur des bataillons des célèbres d'Askari

 

A l’aube du conflit, le Portugal était neutre ; le gouverneur de l’Afrique orientale anglaise, quant à lui, n’avait pas les moyens de prendre part au conflit.

Ainsi, le colonel allemand décida de profiter de cet avantage temporaire pour préparer ses troupes au combat.

 

 

image3.jpg

 

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale Lettow, avait 218 officiers blancs et 2542 ascaris sous son commandement. La première chose qu'il fit fut d'enlever le gouverneur allemand civile locale, pour l'empêcher de se rendre. Puis Lettow a pris l'initiative...

 

Courant août 1914, le colonel Lettow-Vorbeck marcha vers l’ouest, bombardant plusieurs villages du Congo belge ; puis, soutenu par la marine allemande, il fit bombarder le port d’Albertville sur le lac Tanganyika.

 

En septembre 1914, les Allemands pénétrèrent dans le sud de l’Afrique orientale anglaise, lançant des raids sur les villages de la région (Taveta, Mombasa, etc.), et tentant de s’assurer du contrôle du lac Victoria.

 

Les troupes allemandes conservent ainsi l'initiative pour une longue période, mais ils ont été incapables de résister à la capacité de combat et l'amélioration constante des forces alliées.

 

image4.jpg

 

Mais ce sont ses exploits en Afrique orientale allemande pendant la Première Guerre mondiale pour laquelle il est de renommée mondiale et à juste titre; vous voyez, il n'a jamais perdu une bataille.

 

Lettow avait aucune communication avec son propre gouvernement et ne s'attend pas à ce que l'Allemagne envoyer des renforts ou des fournitures.

Il a déterminé que sa mission serait d'utiliser des tactiques délit de fuite pour attacher un grand nombre de troupes britanniques en Afrique de l'Est et d'éviter ainsi leur adhésion à la lutte en Europe.

 

En quatre ans, il s'est battu sans relâche et couvert (surtout à pied) une superficie plus grande que l'est des États-Unis. 130 généraux différents sont entrés en action contre lui au cours de la guerre. Parfois, les forces alliées dans le théâtre ont totalisé plus de cent mille hommes.

Lettow n'a jamais eu plus de douze mille hommes de troupes à sa disposition.

 

Lettow avait commencé sa campagne avec une série de raids efficaces contre ferroviaire britannique au Kenya. Dans le délai de deux ans, vingt trains ont été détruits avec des miles de piste.

 

La bataille de Tanga, combattu dans la nuit du 3 Novembre 1914, est la plus célèbre bataille des deux premières années.

Malgré son infériorité numérique par plus de 8 à 1, Lettow repoussé un assaut amphibie britannique / indienne avec des effets dévastateurs: plus de quatre mille victimes ont été infligés à l'envahisseur.

Battle_of_tanga.jpg

En prévision de cette bataille Lettow noirci son visage et, déguisé en Africain éclaireur, il a exploré les lignes adverse. La confusion était si extrême chez les Britanniques et les Indiens qu'ils ont dit plus tard que Lettow avait « mobilisé les abeilles" à leur encontre; il est arrivé que des essaims d'abeilles couvraient le champ de bataille ce soir-là!

 

 

image5.jpg

Bien qu'il ne pouvait pas invoquer les abeilles, Lettow a utiliser plusieurs dispositifs de son invention - comme camouflés ses hommes avec des feuilles, faire des pansements avec de l'écorce, et la fabrication de bottes en peau d'animal des troupeaux de bétail qui ont été recueillies et qui se déplaçaient avec l'armée.

Il n'y avait pas de quinine pour repousser le paludisme, Lettow fait un substitut au goût infect par brassage une sorte d'écorce.

 

Von Lettow rencontra Aitken, son adversaire anglais, sous la sauvegarde du drapeau blanc après la fin des combats et tous deux échangèrent, entre gentilshommes, leurs impressions en dégustant une bouteille de brandy. Le vainqueur ordonna par ailleurs aux médecins allemands de prendre soin des blessés ennemis .

 

instru10.jpg

La défaite est totale et provoque la stupeur aussi bien aux Indes qu'à Londres. Le War Office tente de répandre l'information selon laquelle Tanga aurait été défendu par 3.000 hommes, pour la plupart Allemands entraînés à la guerre moderne. Si la propagande du temps de guerre fait son œuvre, on sait aujourd'hui que les chiffres donnés et le récit communiqué à la presse sont hautement fantaisistes.

 

dans leur fuite, les Britanniques abandonnent une quantité impressionnante de matériels: tenues, vivres, équipements divers, des centaines de fusils, 16 mitrailleuses, 600.000 cartouches! Privé de toute possibilité de ravitaillement par sa métropole puisque l'Angleterre contrôle les voies maritimes, Lettow-Vorbeck fait soigneusement récupérer, inventorier et stocker tout ce qui peut être réutilisé. Il lui est ainsi possible d'équiper et d'armer trois nouvelles compagnies promptement recrutées...

 

tenues10.jpg

Par la promptitude de sa réaction et la pertinence des ordres donnés, le plus souvent en conduite même, Lettow gagne un temps précieux et impose aux Britanniques de rester pendant de longs mois dans l'expectative.

 

seulement seize Allemands et cinquante-quatre ascaris ont été tués.

 

 

tombes.jpg

 

 

Lettow récupére les canons de 105 mm et l'équipage du croiseur allemand échoué, Koenigsberg et utilise ces derniers comme artillerie de campagne.

c'est un tournant très important pour sa campagne de guerilla.

 

 

image6.jpg

 

Lettow avait une grande admiration pour ses ascaris, qui sont fanatiquement loyaux envers lui. Il les traitait avec équité et partagé leurs difficultés.

ils avaient accès aux grades et toutes les formations possibles, pensez, dans la même période, le ségrégation sévissait violemment aux US et même parmi

les troupes en France (relire le témoignage de Eugène Bullard)

 

transm10.jpg

 

 

Une chose qui distingue la guerre d'Afrique de l'Est était la chevalerie. Dès le début, Lettow a adopté la politique totalement sans précédent de libérer tous les prisonniers européens qu'il a pris, même des officiers, s'ils donnaient leur parole d'honneur de ne pas se battre contre l'Allemagne à nouveau au cours de la guerre.

Cela a été beaucoup plus sensible que d'avoir à transporter des prisonniers avec lui, et de garder et de les nourrir.

 

 

askari10.jpg

 

 

 

Au début de 1916, le commandement allié mis générale de l'Afrique du Sud (plus tard maréchal) Jan Christiaan Smuts, l'ancien général Guerre des Boers, dans le domaine de battre l'infatigable Lettow.

Pour vaincre les Allemands, Smuts a essayé d'entourer Lettow ou de le forcer à livrer une bataille décisive. Smuts a apporté avec lui 45 000 soldats sud-africains frais. Une proportion fantastique de ces soldats seront victimes très vite de la malaria et autres. Lettow gagne bataille après bataille.

 

 

Deutsch-Ostafrika,_Askari_Truppe_im_Gefecht.jpg

 

 

 

Smuts appelle à plusieurs reprises son ennemi de se rendre; Lettow refusé à plusieurs reprises. Un jour est venu un message de Smuts, un ennemi chevaleresque, informe Lettow que le gouvernement allemand lui avait accordé la croix " Pour le Mérite" - la décoration suprême allemande pour la bravoure.

Lettow a répondu à Smuts avec un accusé de réception en disant qu'il était sûr qu'il y avait eu une « erreur », car il ne méritait pas un tel décor exalté.

 

 

pour le mérite.jpg

 

La dernière grande bataille de la campagne était à Mahiva en Octobre 1917 Encore une fois, les Britanniques ont été pas mal ensanglanté:. Ils ont subi plus de 50% de pertes (2700 sur 4900). Quatre-vingt-cinq membres de l'armée de Lettow ont été tués dans la rencontre. Cependant son armée avait été réduite à moins d'un millier d'hommes, alors il se retira.

 

 

Bundesarchiv_Bild_Deutsch-Ostafrika,_Askaris.jpg

 

 

affaibli par ses pertes autour de ses cadres, Lettow continue la guerre de mouvement. En Décembre 1917, il a lancé une série de marches difficiles au Mozambique et mis en déroute les forces portugaises qui y sont stationnées. L'armée de Lettow vivait de la terre et réquisitionné du matériel de guerre à partir des vastes dépôts de ravitaillement portugais.

 

 

Bundesarchiv_Bild__MG-Abteilung_des_Kreuzers_-Königsberg-i.jpg

avec les marins du königsberg

 

 

 

À l'automne de 1918 Lettow envahi la Rhodésie et le 13 Novembre capturé la ville de Kasama - l'une des seules occasions où un commandant allemand occupait le territoire britannique pendant la guerre.

 

C'est alors, à partir d'un prisonnier de guerre britannique, qui Lettow appris de l'armistice signé le 11 Novembre mettre fin à la guerre et que les conditions de l'armistice inclus l'évacuation de l'Afrique de l'Est par l'Allemagne. Lettow avait encore de bons stocks de bovins et de munitions; il avait un afflux régulier d' ascaris pour maintenir une armée; il n'était pas en danger d'être entouré ou rejetée; il aurait pu continuer la guerre indéfiniment. Son premier mouvement fut de se frayer un chemin à travers la Rhodésie du Congo et se retirer dans l'Angola, où il serait imprenable.

 

 

Bundesarchiv_Bild_Schutztruppe_Deutsch-Ost-Afrika,_Träger.jpg

 

 

 

Il a estimé, cependant, que comme un fidèle soldat allemand à la patrie qu'il doit honorer l'armistice. Lettow a fait le 23 Novembre. Techniquement parlant, il ne se rendit pas, mais simplement démantelé ses troupes et se mit à la disposition du commandant britannique.

 

Lettow a terminé sa campagne avec 155 Européens et encore plus ascaris (trois mille) qu'il avait commencé la guerre avec.

Plus de 300.000 soldats ont été déployés au cours de la guerre pour vaincre l'armée de Lettow, mais il n'ont pas subi une seule défaite.

 

Les Alliés ont perdu de soixante mille hommes, dont vingt mille britanniques et indiens morts en Afrique de l'Est pendant la guerre.

Lettow retourna en Allemagne en 1919 et à eu une autre vie et pris sa retraite en 1920. Il est entré en politique et a servi dix ans dans le Reichstag, le Parlement allemand. Il s'est opposé aux nationaux-socialistes. Quand les nazis lui a offert un poste d'ambassadeur, il a refusé. Après la défaite allemande et l'effondrement de la Seconde Guerre mondiale, il a vécu dans la pauvreté .

 

 

1919.jpg

Smuts, dans Johannesburg, qui a toujours eu le respect et l'admiration pour Lettow et était déterminé à lui donner de l'aide. Il a travaillé sur un arrangement selon lequel Lettow-Vorbeck, un général ennemi, reçu une pension de vainqueurs! Il a continué à recevoir cette pension jusqu'à sa mort le 9 Mars, 1964.

 

 

Lettow et Smuts ensemble en 1929 à Londres.jpg

 

 

lettow10.jpgLettow, le Général invaincu

 

et hommage à ses askaris

 

 

Askari.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Un nouveau fragment d'histoire totalement inconnu pour moi :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

moi aussi je ne connaissais pas le bonhomme, j'ai appris ses actions car j'avais prévu un reportage sur le Könibsberg et c'est à la vadrouille de ses canons de 105

que j'ai découvert le personnage et je me suis régalé en plongeant dans le nombre incroyable de sites allemands faisant son éloge.

 

il est encore une légende là bas, aussi bien par ses actions en Afrique que d'avoir envoyer chier Hitler!

 

je vais faire une petite prose pour la suite de sa vie pris directement sur wiki (pour pas à traduire):

 

 

 

Après la guerre, Lettow-Vorbeck organisa le rapatriement des soldats allemands et des prisonniers de guerre et veilla à s’assurer qu’un traitement équivalent serait accordé à ses soldats africains. Il rencontra également Sir Richard Meinertzhagen, officier de l’Intelligence Service contre lequel il avait mené une guerre personnelle de tous les instants pendant le conflit.

 

 

Meinertzhagen.jpg

 

Il retourna en Allemagne en janvier 1919. Héros très bien accueilli, il reçut le grade de major-général (général de division). Il fut le dernier officier général à recevoir une promotion signée par l’Empereur en personne. La Schutztruppe du général von Lettow-Vorbeck, ses 155 soldats allemands survivants et son chef eurent même droit à une parade à la porte de Brandebourg. Ebert l'accueillit par ces mots : « Je vous salue, vous qu’aucun ennemi n’a vaincu sur les champs de bataille ! ».

 

De fait, la Schutztruppe de Lettow-Vorbeck fut la seule et unique armée allemande à parader sous la porte de Brandebourg en 1919, non seulement pour être restée invaincue sur le champ de bataille ou encore pour avoir remporté des victoires contre des forces de loin supérieures en nombre, mais surtout pour avoir été le seul corps d'armée à avoir envahi et ravagé avec succès des territoires britanniques au cours de la Grande Guerre.

 

 

BundesarchivGeneral_Paul_von_Lettow-Vorbeck.jpg

 

Par la suite, il devint un activiste de droite engagé comme tant d'autres dans les bouleversements secouant l'Allemagne aux prises avec la situation révolutionnaire et la naissance de la jeune république de Weimar. Le 23 juin 1919 éclata à Hambourg une insurrection ouvrière d'inspiration révolutionnaire. Il intervint vigoureusement avec son corps franc et rétablit l'ordre avec le soutien de la brigade du capitaine de corvette Hermann Ehrhardt.

 

Toujours en 1919, il fut impliqué dans le coup d’état de Kapp. Il fut incarcéré et mis à la retraite d'office en même temps qu'un certain nombre de généraux qui avaient soutenu Noske (en fait, ce colonial dans une nation qui n’avait plus de colonies, qui s’était illustré en désobéissant aux ordres et en combattant avec des Africains, qui n’avait jamais été officier d’un régiment de la garde, qui n'avait jamais porté le pantalon à bande rouge du grand état-major, était probablement beaucoup trop indiscipliné pour avoir la confiance de Hans von Seeckt). D’une certaine façon, il restait le chef d’une bande de moins de 100 blancs et de plus de 12 000 noirs. Il devint marchand de vin en gros à Brême pour le compte de l’entreprise Konrad.

 

 

Bundesarchiv_Bild__Paul_von_Lettow-Vorbeck.jpg

 

Élu député du Parti National Allemand de 1929 à 1930, nationaliste mais, en toute logique, non raciste, il s’opposa vigoureusement aux Nazis qui avaient cependant essayé d’exploiter sa légende pour leur cause. En 1933, Adolf Hitler lui demanda sans succès d’entrer au NSDAP. De guerre lasse, Hitler le nomma à la section coloniale du ministère des Affaires étrangères.

 

En 1938, à l’âge de 68 ans, il ne s’opposa pas à son intégration dans la Wehrmacht comme général pour des buts de propagande, mais il ne reçut aucun commandement. Il est vraisemblable que son ancien subordonné, Theodore von Hippel, qui forma les commandos de sabotage de l’Abwehr, ne devait pas être étranger à cette nomination.

 

 

Bundesarchiv_Bild Herbstmanöver_bei_Celle.jpg

 

Après 1945, il se fixa à Hambourg sans recevoir de pension de retraite, aussi, pour survivre, il devint jardinier. En 1953, il effectua un voyage en Afrique et, à son retour, publia deux livres : Kwa eri bwana ! Au revoir Monsieur ! (1954) et L’Afrique telle que je l’ai revue (1955). En 1956, il fut nommé citoyen d’honneur de sa ville de naissance, Sarrelouis. On donna son nom à un collège, qui fut ensuite débaptisé en raison de sa participation au putsch de Kapp. En fait, il ne réclamait rien. Mais le gouvernement fédéral n’ayant pas prévu de pension pour lui, c’est son vieil adversaire et ami de 1914, le maréchal Jan Smuts, qui réunit une souscription d’officiers britanniques et sud-africains pour lui en offrir une.

 

En 1957, il publia Ma vie et deux ans plus tard, il fit un voyage quasi officiel à la demande du gouvernement local dans sa seconde patrie le Tanganyika, voyage au cours duquel il reçut un accueil enthousiaste de la part non seulement de ses anciens Askaris mais également de la population locale. Événement dont rendirent compte, étonnés, un certain nombre de journaux français.

 

A sa mort, on vit arriver quelques Askaris à ses obsèques. Ils étaient survivants de son ancienne troupe, venus rendre un dernier hommage à leur général. Quand la pompe funèbre fut retombée, la république fédérale décida de pensionner les survivants africains de l’épopée.

 

Le général Paul von Lettow-Vorbeck a été enterré au cimetière de l’église de Vicelin à Pronstorf (district de Segeberg), dans le Schleswig-Holstein.

 

 

Deutsch-Ostafrikaner-Ehrenmal_in_Aumühle.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour résumer: :)

 

https://www.youtube.com/watch?v=0XekELVZuEA

 

"Wie oft sind wir geschritten"

 

Encore une histoire méconnue.............. antoine01570.gif.2b7944dc17bed6b9bdb202999b7f1bbf.gif

 

 

merci juluch, je comprend mieux le terme: "Hela Safari" dans le film "le mur de l'atlantique" avec Bourvil au moment de la remise des chaussures en gazelle

 

je sais pas encore sur le prochain reportage, un truc sensible qui nous touchent tous, une suite de combat navale, un reportage qui vous mettra sur le cul, un témoignage?

 

je vous laisse choisir ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

 

merci juluch, je comprend mieux le terme: "Hela Safari" dans le film "le mur de l'atlantique" avec Bourvil au moment de la remise des chaussures en gazelle

 

je sais pas encore sur le prochain reportage, un truc sensible qui nous touchent tous, une suite de combat navale, un reportage qui vous mettra sur le cul, un témoignage?

 

je vous laisse choisir ;)

 

 

Les trois mon général. :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §wrk515bx

Bonjour,

 

Vraiment bien ce sujet, pleins de trucs intéressant a découvrir sur cette guerre.

 

Est ce que zygomard tu pourrais nous parler de la déclaration balfour du 2 nov 1917 ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai prévu un dossier sur la guerre au moyen orient, pourquoi pas ce tournant de l'histoire en plus avec lawrence d'Arabie d'ailleurs.

 

je ferai d'abord le dossier "guerre en Asie" avant

 

à moins que tu nous fasses un reportage de ton coté, cela serait sympa

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

demain, un reportage dément tellement que quand j'ai trouvé le truc sur un site russe, j'ai fouillé ensuite partout pour en savoir plus, aucun site français n'en cause!

 

en gros? la réponse à un quiz dantesque d'un aéronef

 

voilà

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

REPORTAGE: Des tracts sur New York….

 

obr_zek_z_filmu.jpg

 

Début de l’affaire: Depuis plus de cinquante ans, les Américains avaient évité la guerre sur leur propre sol, qui était l'une des raisons pour lesquelles ils étaient réticents à s'engager dans la Grande Guerre. Si la guerre civile américaine leur avait enseigné quelque chose, c'est qu'il y avait des destructions massives impliqués dans les combats.

 

Avec la vaste étendue de l'océan Atlantique, entre les États-Unis et l’Europe, la protection,

C’est la mer.

 

l'Amérique a décidé pourtant, en Avril 1917, (et pour trois raisons) que le risque en valait la peine de s'impliquer dans les combats, tant qu'il était loin en Europe, et ils ont déclaré la guerre.

 

Mais voilà, les états unis connaîtront les Allemands avec leurs corsaires et sous marin, l’atlantique protégeait plus! et une autre grande surprise était en étude très avancée….

 

Forssman Ten-Engine Triplane

 

MannesmannPollGiantTriplane.jpg

 

Au cours de 1919 une équipe de la Commission de contrôle aéronautique interalliée rapporte sur ​​les restes partiellement finis d'un fantastique triplan à dix moteurs trouvé dans un hangar de l'aérodrome de sondage, près de Cologne.

 

Depuis de nombreuses années la seule information concernant cet avion mystère est celle décrite dans le rapport en date du 29 Septembre 1919. D'un point de vue technique, le rapport était assez complet et était tout à fait conforme aux objectifs, non seulement pour contrôler, mais pour décrire les nouveaux développements de l'aviation allemande.

 

Malheureusement, presque rien n'a été dit concernant l'histoire de cette machine, de sorte que pendant de nombreuses années la spéculation a entouré son existence. Le seul indice sur l'identité de l'avion était que le nom du concepteur: Forstmann.

 

 

 

maquette.jpg

 

Mais les déclarations importantes suivantes figurent dans le rapport:

 

" Il semble que le « Forstmann Géant était destiné à transporter de l'essence pour 80 heures de vol, à une vitesse d'environ 130 km.h. et d'atterrir à environ 90 ou 100 km/h"

 

Puis, plus tard:

 

".. Fonction: bombardements lourds de cette machine à longue distance, elle aurait été destiné à bombarder New York. Aucune trace pourtant de tout les engrenages ou de libération bombes ne fut trouvées"

 

Ces déclarations devaient être importantes dans la recherche de la véritable identité de l’aéronef géant (sondage géant, autre nom), car ils ont établi un lien avec un document dans les archives navales allemandes, un mémorandum en date du 18 Octobre 1917 est venu à l'attention de l'auteur, tout à fait par hasard. Il n'avait pas de titre et apparemment, une courte note d'information préparée pour un officier de haut rang. On peut y lire:

 

Un avion de transport de dix moteurs capables de voler vers l'Amérique a été soutenue financièrement par Bruning et la Deutsche Bank. La Marine s'est intéressée au projet en raison de son application militaire potentielle. Les travaux de construction a pris du retard et les coûts ont augmenté de sorte que davantage de financement ont été refusé. La Société a approché la marine pour des fonds, mais la marine a refusé parce que son intérêt était de nature purement technique. Mannesmann était prêt à re-financer le projet, mais la Marine estime qu'il serait inutile pour inhiber la poursuite de la construction en raison de la pénurie de matériel et de main-d'œuvre.

 

La signature était inintelligible.

 

 

MannesmannPollGiantTriplanedrawing2.jpg

 

On sait maintenant que le triplan de « sondage géant » et le projet Bruning-Deutsche Bank étaient identiques.

 

Dès le départ, le sondage géant a été conçu comme un transport non bombardier à longue portée.

Son concepteur était Villehad Forssman, créateur de la SSW-Forssman plan R type.

 

Forssman jouissait d'une relation de travail étroite avec Bruning & Sohn AG propriétaire des quatre plus grandes usines en Allemagne pour la fabrication de contreplaqué de qualité et exploité Fahrzeugbau Bruning à Großauheim (près de Hanau) pour la fabrication de véhicules de transport, y compris les aéronefs.

 

En fait, la marque déposée de Fahrzeugbau Bruning était une vue de face exacte du triplan Sondage. Pour utiliser les talents de menuisier de Bruning et vendre du contreplaqué, Forssman promu activement la société à travers sa conception et le bureau des brevets à Berlin.

 

À cet égard, en Avril 1916 Forssman contacte Anthony Fokker et a offert d'avoir Bruning pour construire plusieurs ailes de contreplaqué, sans frais, selon les spécifications Fokker.

 

Fokker a présenté rapidement les dessins des ailes nécessaires. Ont également participé à Fahrzeugbau Bruning l’ingénieur Thorsten von Carlheim, un compatriote suédois, qui a travaillé pour Forssman à Berlin et Großauheim.

 

Selon Nouvelles Illustrées de Londres (p. 992, 1920), le sondage géant "destiné à voler vers l'Amérique et déposer des tracts sur les Etats-Unis avant que ce pays entrer dans la guerre."

 

NY.jpg

 

Une telle proposition farfelue était tout à fait conforme avec la fantaisie créatrice de Forssman. Le "Mannesmann" du rapport de la marine allemande était la Mannesmann Wafffen et munitions Werke dans Westhoven près de Cologne qui, en 1918, ont aidé à la construction d'un petit missile radio-guidé volant conçu par Forssman. Bien qu'aucune preuve n'existe, Mannesmann a sûrement été impliqué dans la construction du Sondage géant.

 

 

 

Inspecting_the_Giant.png

 

Waldemar Roeder rappelle la visite du site de construction Sondage géant comme suit:

 

Un projet très intéressant, en cours de construction en 1918, était l'un par Forssman. Pendant mon service avec le Rea à Cologne, j'ai appris qu'un énorme triplan en cours de construction près de Kahl (entre Hanau et ma maison, Aschaffenburg, il n'y avait pas d'aérodrome à proximité). Naturellement, je suis allé là dès que je le pouvais et j'ai trouvé un bâtiment plutôt primitif presque au milieu de la forêt. Malheureusement, je ne me souviens pas qui m'a pris pour l'atelier, mais j'ai été impressionné par la fabrication propre. Ailes et des nacelles ont été faites de contreplaqué, l'ensemble n'est pas encore couvert de tissu. Les nacelles de moteurs, très grosses, étaient destinés à un moteur tracteur et un moteur de poussée chacun.

 

 

 

interieur.jpg

 

 

les composantes du Sondage géant n’ont pas été tous trouvés (moteurs, porteurs de moteur, les surfaces de contrôle, train d'atterrissage et des sections de la queue manquaient), il est probable que cet avion a été construit en au moins deux endroits. Les nacelles de moteurs et d'autres parties n'ont pas encore été expédiés vers le site de l'aérodrome Sondage quand il a été inspecté par les Alliés.

 

L'avion serait sans armes, à l'exception de la charge de bombe, à supposer que c’était prévu, et devrait voler pendant 80 heures avec un équipage de quatre ou cinq personnes, en utilisant dix 260 ch Mercedes ou Maybach moteurs jumelés dos à dos sur l'aile du milieu, et en dessous du fuselage sur l'aile inférieure.

 

 

avion Ri.jpg

 

 

La construction du bombardier a rencontré des problèmes innombrables en raison de sa taille, le poids, la puissance du moteur nécessaire, et parce que les matériaux de la cellule ne sont pas toujours disponibles

 

L'aile triplan était caractérisée par une aile intermédiaire d’une bien plus grande envergure que les deux ailes externes.

 

 

 

Giant_coming.png

 

Les côtes ont été fixés assez écartées, et la boîte-section compression nervures sont espacées à intervalles d'environ 20 pieds.

 

Il est difficile d'imaginer que, moins de vingt ans après le premier vol des frères Wright, un avion a été construit non seulement à traverser l'océan, mais pour transporter une charge de bombe puissante à lancer, et puis retourner à son pays d'origine.

 

 

800px-Mannesmann_Poll_Wheel.jpg

 

Quand la guerre a pris fin en Novembre 1918, le bombardier inachevé a été découvert par les membres de l'inspection de la Commission de contrôle alliée dans un hangar de sondage, près de Cologne, (qui est l'endroit où il a gagné le nom du bombardier "Sondage"), et des parties de l'avion ont été expédiés en Angleterre.

Une section du fuselage et une grande roue de huit pieds, logé au Musée de la guerre à Londres, sont les seuls vestiges de cet avion monstrueux.

 

 

 

Forssman Giant Wheel at IWM.jpg

 

avion R, veut dire avion géant chez les allemands

 

impressionnant l'avance qu'ils ont atteint même si cela n'a pas volé, les américains ont manqué un 11 septembre avant l'heure...

quel aurait été l"impact si une bombe (ce que je ne croit pas) ou certainement des tracts étaient tombés sur la pomme?

 

 

 

maquette2.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore de l’inédit !!! antoine01570.gif.2b7944dc17bed6b9bdb202999b7f1bbf.gif

 

Hitler a eu la même idée.....avec le V3.

 

Ça fait 200 ans que les américains n'ont pas connue la guerre et les destructions sur leur territoire mise à part Pearl Harbor.... juluch.gif.a799b3b9e374c029ab55f45421c4dcb8.gif

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Proprement étonnant, quand on sait que Lindbergh a traversé l'Atlantique en

33 heures en 1927, les allemands prévoyaient en 1918 80 heures pour effectuer l'aller-retour :??:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

sur les sites que j'ai été voir, et c'est pour cela que je crois pas aux bombes mais plutôt aux tracts, donc, ils ont étudié les contraintes de vents contraires, les pluies, les vents portant, pour cela cette immense voilure, peu de personnel de bord alors que l'engin est immense

 

je suppose que vu la faible vitesse de vol, ils pouvaient régler ou réparer les moteurs en plein vol

 

certaines personnes de l'époque ont dit que cet engin n'aurait jamais plus voler, pourtant, il y a eu d'autres "enginR", munit des même moteurs, 8 parfois sur le même avion, qui ont volé et bombardé.

 

quel tournant dans cette guerre si ils avaient réussi?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ca n'aurait rien changé à la situation.

Iln' en aurait pas eu beaucoup et la plupart se serait fait intercepter en europe ou pres des cotes americaines.

 

Et puis je doute de la capacité á faire l'aller retour...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...