Invité §Jes257LV 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 Ce soir ne manquez pas le programme de la 2... [h1]Apocalypse Verdun[/h1] http://static.programme.tv/media/cache/relative_max_355x272/upload/epgs/2016/02/apocalypse-verdun_101036320_1.jpg Dimanche 21 Février à 20h55 http://static.programme.tv/media/cache/resize_40x40/upload/logos/1456052402_6.png Histoire - France - 2016 Saison : 5 - Episode : 0 Durée : 1h30 Février 1916. La Première Guerre mondiale dure depuis deux ans. Elle a déjà fait plus de 3 millions de morts. Et pourtant, aucun belligérant ne parvient à prendre l'ascendant sur l'autre. Le 21 février, les Allemands déclenchent un orage d'acier sur 20 kilomètres de front, à Verdun. Pendant 300 jours et 300 nuits, cette commune de la Meuse va être le théâtre des pires affrontements entre Français et Allemands de toute la Première Guerre mondiale. Cette bataille a fait plus de 700 000 victimes : plus de 300 000 soldats tués et disparus et 400 000 blessés. A partir d'un fonds de plus de 500 heures d'archives restaurées et mises en couleur, Isabelle Clarke et Daniel Costelle proposent une plongée au cœur de cette terrible bataille.[h3]Notre avis[/h3] Un remarquable travail de mémoire avec des documents saisissants qui témoignent de l'héroïsme et de la souffrance humaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 France 2 ou M6 Dur-dur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 France 2 ou M6 Dur-dur Un en replay Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 21 février 2016 Auteur Signaler Partager 21 février 2016 salut tout le monde merci jessie pour ses apports de liens, oui aussi qu'il faut pas faire oublier tout ses hommes tombés dans circonstances affreuses je voulais aussi précisé que le dernier témoignage est pour Pétain mais il me faudra aussi expliquer De Castelnau qui eu le nez fin 10 jours avant les événements. sachez aussi que Pétain était aimé de ses hommes car il était issu de l'infanterie mais ce fut non pas un général offensif mais défensif et c'est pour cela qu'il restera le commandant de la place que jusqu'en mai le véritable vainqueur, si on cause généraux, est Nivelle mais il est plus connu sous le doux nom de: "le boucher" un fut aussi le général Mangin, l'homme de Fachda qui lui était vraiment un guerrier et savait stimulé les combattant. cela n'enlève pas que l'on doit beaucoup à Pétain pour le moral des poilus, d'abord "la noria" des approvisionnement en armes et consommables et du remplacement des poilus sur le front en tournantes où plus de 70% de la contingence ira sur se front le génie de Pétain et qui deviendra ni plus ni moins un mythe, est qu'il fut un extraordinaire logisticien avant l'heure mais aussi, un général doué pour la stratégie défensive la preuve avec Foch qui après l'armistice dira de lui "on lui a fait gagner la guerre à coups de pieds au cul" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 Pétain avait, aussi , organisé "les loisirs" (tournois sportifs, "travail de tranchée" etc.) , il me semble avoir lu ça quelque part Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 [h1]Verdun : l'ossuaire de Douaumont vu des airs[/h1] vidéo....http://video.lefigaro.fr/figaro/video/verdun-l-ossuaire-de-douaumont-vu-des-airs/4764155249001/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 21 février 2016 Signaler Partager 21 février 2016 [h1]Apocalypse Verdun, « pour comprendre que l'Europe n'est pas une idée idiote »[/h1] http://tvmag.lefigaro.fr/le-sc [...] idiote.php [h1]À Verdun, 53 millions d'obus lâchés en dix mois[/h1] http://www.lefigaro.fr/histoir [...] x-mois.php [h1]Verdun : ces passionnés recréent les batailles de la guerre 14-18[/h1] Vidéo...http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2016/02/19/26002-20160219ARTFIG00293-verdun-ces-passionnes-recreent-les-batailles-de-la-guerre-14-18.php [h1]Pourquoi les Poilus de Verdun nous parlent encore[/h1] http://www.lefigaro.fr/vox/his [...] encore.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 21 février 2016 Auteur Signaler Partager 21 février 2016 Pétain avait, aussi , organisé "les loisirs" (tournois sportifs, "travail de tranchée" etc.) , il me semble avoir lu ça quelque part j'ai lu cela aussi mais pour en savoir bien plus, faut attendre 'ouverture de son dossier, 100 ans au sujet des tournantes, si les français le faisait, ce ne fut pas le cas des allemands qui étaient retirer du front qu'aux moments des épuisements je dois dire aussi, que n'ai trouvé aucun témoignages allemands sur le web, c'est vraiment dommage j'espère cette semaine vous mettre les témoignages des journaux actuels, d'où l'image de Mitterand et Kolh dont tout les journaux font un hommage de cette surprise. pour eux, la fin de la guerre fut se jour là Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 23 février 2016 Auteur Signaler Partager 23 février 2016 TEMOIGNAGE: Emile Driant est le 8e parlementaire et le 6e député mort pour la France. 21-22 février 1916 La consigne était de tenir jusqu'au bout. Elle a été observée. Le Députe de Nancy, le Colonel Driant, Saint-Cyrien, demande à rejoindre le front avec son grade et on lui confie, au nord de Verdun, une demi-brigade formant un corps constituée de deux bataillons de Chasseurs : les 56ème et 59ème B.C.P. Officier mais aussi homme politique, Driant, qui a toujours eu son franc-parler, ne se gêne pas pour observer et formuler des critiques sur l'organisation du secteur de Verdun. Ce qui n'empêcha nullement la poursuite du démantèlement des ouvrages de la place fortifiée par Joffre, alors même que les positions intermédiaires étaient à peine esquissées. Pratiquant au milieu de ses Chasseurs un commandement d'une affectueuse simplicité non dénuée de rigueur, il ne pouvait rien faire d'autre qu'organiser son secteur et attendre l'orage qu'il voyait venir avec une cruelle lucidité. Après une enfance « bercée par les souvenirs du Premier Empire et ses gloires », écrira-t-il, Émile Driant entre à Saint-Cyr alors que son père, juge de paix, voyait en lui un futur magistrat. Il sort 4e sur 400 de la promotion « Dernière de Wagram » en 1877, à 22 ans. Il pourrait choisir la prestigieuse cavalerie ou l’état-major mais il décide d’être « pousse-cailloux », c’est-à-dire l’infanterie. Après un passage au 54e RI et au 4e Zouaves, il est promu lieutenant au 43e RI, où il rencontre le général Boulanger dont il est bien vite l’officier d’ordonnance et le conseiller quand le général Boulanger devient ministre de la Défense (1886-1887). Le jeune officier fait l’apprentissage de la politique et reste fidèle à ses valeurs, son métier et son futur beau-père. Car Émile Driant épouse Marcelle-Camille Boulanger, fille du général, en octobre 1887. Le capitaine Driant retrouve le 4e Zouaves en Tunisie et prend huit jours d’arrêt, en 1892, pour avoir défendu la mémoire de son beau-père dans les colonnes du Figaro. C’est à cette époque qu’il se lance dans la littérature et qu’il prend le pseudonyme de « Danrit ». Il écrit jusqu’en 1913, une trentaine d’ouvrages. Le succès est au rendez-vous. Après un retour à Saint-Cyr-l’École comme instructeur, il repart avec le grade de chef de bataillon en Tunisie où l’attendent sa femme, son premier enfant et le 4e Zouaves. En 1899, il est de nouveau muté. Il rejoint, en juillet 1899, le 1er bataillon de chasseurs à pied : une récompense rare et un honneur à l’époque. Mais il doit déchanter. Il ne sera pas promu lieutenant-colonel parce qu’au ministère de la Guerre, le général André, républicain bon teint, veille à ce que les officiers monarchistes ou bonapartistes restent à leur place. Le commandant Driant songe à démissionner, ce qu’il fait en août 1905 après de nombreuses péripéties. Il a préparé sa reconversion et devient journaliste à L’Éclair. Parallèlement, il entame une carrière politique mais ne devient député qu’en mai 1910 et il est brillamment réélu en mai 1914. À la mobilisation générale, bien que dégagé de toute obligation militaire (il a 59 ans), il décide de rempiler. Émile Driant se voit confier les 56e et 59e bataillons de chasseurs, formés de réservistes du Nord et de l’Est. Le 1er septembre 1914, il reçoit une première citation pour une belle contre-attaque à Gercourt (Meuse). Entre deux combats, il revient à la Chambre des députés et rapporte le projet de loi sur la création de la croix de guerre votée en avril 1915. Il écrit souvent à sa femme pour lui décrire, parfois, les horreurs de la guerre : « À Jarny, ils ont fusillé le maire devant sa femme et ses enfants. L’instituteur a eu les yeux crevés à coups de baïonnette avant d’être fusillé […] J’ai perdu 1.300 chasseurs depuis le commencement dans six combats […]. » A l’automne 1915, le commandant Driant prend en charge la défense du secteur du bois des Caures, une zone étirée sur 2.000 mètres de front et profonde de 800 mètres. Conscient de la vulnérabilité des défenses, Driant décide d'en organiser le renforcement, malgré un automne humide qui a détrempé les sols, noyant les fonds des tranchées et éboulant les boyaux de liaison. Promu lieutenant-colonel à titre définitif le 28 mai 1915, il interpelle dès le 22 août 1915 par courrier le président de la chambre des députés sur l’état catastrophique de la défense de la région fortifiée de Verdun: Lettre du lieutenant-colonel Driant à l’attention du président de la Chambre des députés Paul Deschanel, 22 août 1915 Dans ce pli, Emile Driant exprime ses craintes quant à une attaque possible du secteur de Verdun par les Allemands. Il juge les défenses françaises catastrophiques dans le secteur du bois des Caures où il commande les 56ème et 59ème Bataillons de Chasseurs à Pied. « Mon cher Président, Je voulais écrire à M. Millerand ou au Président de la Commission de l’Armée ce qui suit. Je me permets de m’adresser à vous, parce que je crains que ma lettre, si l’attention n’est pas attirée sur elle, n’aille grossir le monceau de suggestions qu’on envoie au généralissime pour s’en débarrasser. La vague allemande va refluer : les Russes vont être hors de cause pour six mois. Nous pensons ici que le coup de bélier sera donné sur la ligne Verdun-Nancy. Quel effet moral produirait la prise d’une de ces villes ou des deux à la fois ! Or, s’ils y mettent le prix, et ils ont prouvé qu’ils savaient sacrifier cinquante mille hommes pour emporter une place, ils peuvent passer. Peut-être n’iront-ils pas bien loin ensuite, mais ne faut-il pas tout faire pour éviter que le trou se creuse ? […] Si on ne le fait pas, nous ne serons pas prêts quand la vague refluera. […] Si par la voie hiérarchique on répond que je me trompe, que tout est prêt, que tout va bien, on se trompe, on ne sait pas. Pendant que nous avons un répit de quelques semaines, il faut à tout prix combler les lacunes dans le détail desquelles je n’entre pas. […] Notre Général de division est un homme de premier ordre, essayant de tout prévoir, toujours sur pied, mais il y a une chose à laquelle il ne peut rien : le manque de bras. Et c’est là-dessus que je vous demande d’appeler l’attention du Ministre. Si notre première ligne est emportée par une attaque massive, notre deuxième ligne est insuffisante et nous n’arriverons pas à la constituer : manque de travailleur et j’ajoute : manque de fils de fer barbelés. Il y a à l’intérieur des corps entiers inoccupés, se morfondant dans l’oisiveté et dans une série d’exercices surannés. Qu’on nous en envoie avec des outils, et du fil de fer qui nous manque dans notre place et qu’on nous promet pour le 10 septembre seulement. Si on ne le fait pas, nous ne serons pas prêts quand la vague refluera. Ce n’est pas bien entendu le commandant d’un petit secteur des Hauts de Meuse qui vous écrit. C’est votre collègue qui ne veut pas prendre part à aucune discussion parlementaire, mais qui, depuis dix mois sur ce front et le connaissant bien, croit de son devoir de pousser un cri d’alarme. C’est à la sympathie que vous m’avez marquée que je m’adresse, afin d’être sûr d’être entendu. Si par la voie hiérarchique, on répond que je me trompe, que tout est prêt, que tout va bien, on se trompe, on ne sait pas. Pendant que nous avons un répit de quelques semaines il faut à tout prix combler les lacunes dans le détail desquelles je n’entre pas. Je me résume : des bras, des outils (y compris des outils de mineur), du fil de fer barbelé… Lieutenant-colonel Emile Cyprien Driant » Début 1916, Driant organise son centre de résistance avec une première ligne de retranchements de campagne et une deuxième ligne de cinq petites redoutes en terres armées de rondins et de gabionnages (R1 à R5 sur le schéma). Au centre, en troisième ligne, est installé le PC du Colonel Driant, le seul ouvrage bétonné du secteur, appelé Retranchement 2 par l'état major. Se présentant comme une simple galerie semi-enterrée de 4 escaliers, ce blockhaus est réalisé en béton armé et éclairé par quelques embrasures. C'est de là, depuis des mois, qu'il n'a de cesse d'alerter sur les menaces qui pèsent sur Verdun Le 20 février 1916, il écrit une (dernière) fois à sa femme : « Leur assaut peut avoir lieu cette nuit comme il peut encore reculer de plusieurs jours. Mais il est certain. Notre bois aura ses premières tranchées prises dès les premières minutes, car ils y emploieront flammes et gaz. Nous le savons, par un prisonnier de ce matin. Mes pauvres bataillons si épargnés jusqu'ici ! Enfin, eux aussi ont eu de la chance jusqu'à présent… Qui sait! Mais comme on se sent peu de choses à ces heures là. » Toujours le 20 janvier, dans un ordre du jour à sa demi-brigade, il annonce la grande épreuve. Voici ce texte, où sont soulignées les lignes qui précisaient à l'avance le caractère de la lutte sans précédent qui allait s'engager. Ordre du jour - 20 janvier 1916 "L'heure est venue pour les graciés et les chasseurs des deux bataillons de se préparer à l'action, et pour chacun de réfléchir au rôle qui va lui incomber. Il faut qu'à tous les échelons on soit pénétré que dans une lutte aussi morcelée que cette terre qui s'apprête à saigner, nul ne doit se retrancher derrière l'absence d'ordres pour rester inerte. Multiples seront les interruptions de communications, fréquentes les occasions où des portions d'effectifs se trouveront livrées à elles-mêmes. Résister, arrêter l'ennemi par tous les moyens doit être la pensée dominante de tous les chasseurs qui se rappelleront surtout que dans les combats auxquels ils ont assisté depuis dix-sept mois, ils n'ont laissé entre les mains de l'ennemi d'autres prisonniers que des blessés. Les chasseurs ne se rendent pas." Le 21 février, il se lève tôt. Il ôte son alliance qu'il remet à son secrétaire : "Si je suis tué, vous irez la rapporter à Madame Driant". II monte à cheval au Bois des Caures, suivi de son palefrenier. Il est 6 heures 45; il se rend au chantier où une compagnie de réserve construit un boyau sous la direction des lieutenants Leroy et Simon. Il fait interrompre le travail et envoie la troupe sur ses emplacements de combats. Pendant qu'il cause avec les deux officiers, le premier obus éclate; la tragédie est commencée. Le terrain du Bois des Caures (Caures : noisetier en patois local), humide, se prête mal au creusement des tranchées aussitôt inondées. Les 56ème et 59ème B.C.P. organisèrent là un système de redoutes dont la tragique faiblesse était le gabionnage. C'est dans ces conditions que l'atteint le choc du 21 février 1916. Les positions du Bois des Caures et du bois d'Haumont à gauche est tenu par le 165ème R.I. ,en plein dans l'axe offensif des Allemands. Le bombardement lamine les retranchements si fragiles devant les 150, 210 et 305 : Driant lui-même avait écrit la veille : "leur assaut peut avoir lieu cette nuit comme il peut être encore reculé de quelques jours. » Début de la bataille de Verdun Le 21 février 1916, à 7 heures du matin, après que le premier obus tombe sur le bois, Driant, sachant que l'heure du sacrifice a sonné, parait au milieu de ses chasseurs qu'il ne quittera plus. Le bombardement devient si dense que tout le terrain semble miné. Dès 10 heures, le bois est impraticable, c'est un vrai chaos. A 17 heures, le bombardement cesse brusquement, puis le tir reprend, mais très allongé, c'est l'attaque rapide, souvent même la lutte au corps à corps. Malgré des actes d'héroïsme extraordinaires, quelques tranchées sont prises. Le soir venu, l'ennemi est maître d'une partie des premières lignes. Mais les chasseurs de la compagnie Robin contre-attaquent dans la nuit glacée, reprennent leurs tranchées et sèment la panique parmi les Allemands, persuadés que les Chasseurs étaient tous hors de combat. Vers minuit, le Colonel Driant parcourt tout le secteur, va à l'extrême pointe des tranchées et encourage tous ces hommes. Le 22 février au matin, si les Chasseurs ont reconquis les tranchées de première ligne perdues la veille, partout ils sont à portée de grenade de l'ennemi. Dès 7 heures, un bombardement aussi formidable que celui du matin précédent, reprend. A midi, la canonnade cesse. Les Chasseurs survivants bondissent à leurs postes de combat. Leur Colonel est au milieu d'eux, il prend un fusil et fait le coup de feu. Lorsque les troupes allemandes se portèrent en avant, par petits éléments, après une nuit où l’artillerie avait repris sans interruption son "pilonnage" infernal - par colonnes se poussant les unes les autres, elles espéraient progresser l’arme à la bretelle. Quelles ne furent pas leur stupéfaction et leur désillusion de voir que partout, sur leur chemin, des Français surgissaient des décombres et, loqueteux, épuisés mais redoutables quand même, défendaient les ruines de tous leurs points d’appui ! avec De Castelnau au centre Le Bois des Caures n'existe plus comme couvert. Les masses ennemies l'encadrent. Trois compagnies de première ligne meurent à leurs postes, submergées par deux régiments. La compagnie Seguin fait merveille. On se bat à la grenade tant qu'il y en a, puis à coup de pierres, à coup de crosses. A13 heures, nouvelle attaque. Toujours un fusil à la main, Driant est sur le dessus de son poste de commandement, au milieu de ses agents de liaison. Il est d'excellente humeur. Tireur d'élite, il annonce le résultat des coups, les fautes de pointage. La compagnie SIMON contre-attaque et fait même des prisonniers. A 16 heures, il ne reste plus qu'environ 80 hommes autour du Colonel Driant, du Comandant Renouard et du Capitaine Vincent. Tout à coup, des obus viennent de l'arrière. Le Bois des Caures est donc tourné. C'est la fin. http://aufildesmotsetdelhistoi [...] me-partie/ Dans le but de combattre encore ailleurs et de ne pas être fait prisonnier, Driant décide de se retirer en arrière du bois. Trois groupes s'organisent. Le groupe du Colonel comprend la liaison et les télégraphistes. Chacun s'efforce de sauter de trou d'obus en trou d'obus, cependant qu'une pièce allemande de 77 tire sans arrêt. Le Colonel marche calmement, le dernier, sa canne à la main. Il vient de faire un pansement provisoire à un chasseur blessé, dans un trou d'obus, et il continue seul sa progression, lorsque plusieurs balles l'atteignent : "Oh là ! Mon Dieu" s'écrie-t-il. Le député de Nancy s'abat face à l'ennemi, sur cette parcelle de terre lorraine. Des 1200 chasseurs de Driant contre lesquels se sont acharnées les divisions du XVIIIème corps d'Armée allemand, une centaine seulement sont sauvés. Le Krönprinz s'attendait à une résistance de quelques heures. Cet arrêt imprévu de deux jours permet aux réserves d'arriver. Verdun ne tombera pas. Une plaque commémorative a été offerte par les Saint-Cyriens de la promotion "Lieutenant Colonel Driant " à l'occasion du 20ème anniversaire de leur baptême et du 70ème anniversaire de la mort de leur parrain. Les tombes successives de Driant Selon le compte-rendu en date du 23 mars 1916, du Chasseur Paul Coisne du 56ème B.C.P., interné au camp de Cassel et témoin des derniers instants du Lieutenant-Colonel Driant, ses derniers mots ont été : "Oh ! là, là, mon Dieu !" Par une intermédiaire suisse, la baronne Schrotter de Wiesbaden adresse une lettre de condoléances à Madame Driant, le 16 mars 1916. Elle lui écrit plus précisément : "Mon fils, Lieutenant d'artillerie qui a combattu vis-à-vis de Monsieur votre mari, me dit de vous écrire et de vous assurer que Monsieur Driant a été enterré, avec tout respect, tous soins, et que ses camarades ennemis lui ont creusé et orné un beau tombeau (...). on va soigner le tombeau de sorte que vous le retrouverez aux jours de paix (...)". Maurice Barrès, citant cette lettre le 9 avril 1916, dans l'Echo de Paris, écrira : "Voici la lettre allemande qui clôt la vie d'un grand Français". Le souvenir du Lieutenant-Colonel Driant est hautement maintenu au musée des Chasseurs, Tombeau des Braves, qui est rattaché au service historique de l'armée de terre à Vincennes. Le 22 février 1916 succombe au Bois des Caures le LCL Emile Driant, commandant les 56e et 59e BCP. Les Allemands l'ont inhumé sans cercueil à l'endroit où il est tombé, le CBA Renouard est enterré à ses côtés. Le 9 août 1919, dans la matinée, ils ont été identifiés par l'adjudant Torréano et quatre soldats identificateurs qui ont ouvert les deux tombes en présence de Mme Driant, du Général Renouard, le Gal. Valentin (gouverneur de Verdun), du Ltn Robin, chef de l'état civil, du Curé de Ville...... Les restes ont été formellement reconnus, les galons étaient encore nets sur l'uniforme. Le Général Renouard fît transférer son fils au cimetière du Faubourg-Pavé à Verdun. Le Colonel Driant fut mis en bière et laisser sur place. Son cercueil et sa tombe ont été retrouvés intacts le 9 octobre 1922 lors de sa seconde exhumation en prévision de la translation dans le monument du Bois des Caures. Celle-ci eut lieu le 21 octobre, veille de l'inauguration. Un autre hommage après guerre: « Le colonel Driant, avec le fourrier Leclère et le chasseur Papin, qui ne l’ont pas quitté, est dans un trou d’obus... Papin est atteint d’une balle. Le colonel lui fait un pansement provisoire, lui serre la main, puis sort seul et vient vers une tranchée où le chasseur Lefèvre l’attend. Mais il y va tout droit, sous le feu des mitrailleuses, au lieu de prendre à gauche, à l’abri d’une petite crête, comme le faisait à ce moment le lieutenant Simon. Il en était à dix mètres : une balle l’atteint au front et il tombe. Quelques minutes plus tard, le sergent Lauthez, qui franchissait la route à une centaine de mètres plus au sud, aperçut le colonel immobile à l’endroit où la mort l’avait pris. Pas plus que le chasseur Lefèvre, sous la pluie des balles, il ne put aller jusqu’à lui. Tout près de là passait à ce moment le commandant Renouard qui se dirigeait droit au sud ; il disparut derrière une crête, et personne ne le revit plus. Le magnifique groupe de Driant était mort ! Descendirent seuls, ce soir-là, du bois des Caures, en petites fractions qui se rassemblèrent peu à peu à Vacherauville : - du 56e bataillon : le capitaine Vincent, atteint de deux blessures et réservé pour une mort glorieuse sur un autre champ de bataille ; le capitaine Hamel, le capitaine Berveiller, le lieutenant Raux et le sous-lieutenant Grasset, avec une soixantaine de chasseurs ; - du 59e bataillon : le lieutenant Simon, les sous-lieutenants Leroy et Malavault, avec 50 chasseurs. C’est tout ce qui restait de 1 200 combattants ! » Philippe Pétain, Maréchal de France Après la Grande Guerre, le lieutenant-colonel Driant est élevé au rang de gloire nationale au même titre que les maréchaux Joffre, Gallieni, Pétain et Foch… bonne lecture Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 23 février 2016 Signaler Partager 23 février 2016 Un officier que l'on suit jusqu'au bout!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 23 février 2016 Signaler Partager 23 février 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 23 février 2016 Signaler Partager 23 février 2016 "est le 8e parlementaire et le 6e député mort pour la France." http://stkr.es/p/18sq Ceux d'aujourd'hui n'auraient pas le millième du courage qu'a eu ce Monsieur A part se faire la guerre entre eux (avec la gueule)... même plus capable de se battre en duel Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 23 février 2016 Signaler Partager 23 février 2016 J'ai oublié de préciser pour les plus jeunes qui passent par ici, le dernier duel entre 2 députés a eu lieu en 1967 pour un vulgaire: "Taisez-vous, abruti" non suivi d'excuses Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 ça renouvelerait un peu .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 Il vaudrait mieux qu'ils le fassent aux pistolets......ça permettrait de faire le ménage parmi tous ces bons à rien et ces mauvais en tout! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
sierra38 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 ils seraient capables de blesser quelqu'un d'autre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 Comme disait Coluche: "un duel à l'épée... à 15 mètres Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 24 février 2016 Auteur Signaler Partager 24 février 2016 "est le 8e parlementaire et le 6e député mort pour la France." http://stkr.es/p/18sq Ceux d'aujourd'hui n'auraient pas le millième du courage qu'a eu ce Monsieur A part se faire la guerre entre eux (avec la gueule)... même plus capable de se battre en duel je sais pas si ils auront plus le courage, la rage peut transformer un homme... mais ce qui me fait le plus peur c'est tout ce que l'on apprend plus à nos gosses au nom du vivre tous ensemble avec Napoléon, on leur apprend les défaites et non pas le code civile on va faire un tour à Tahiti et nous on honore un valeureux parlementaire, parce qu'il était patriote? mince, j'ai lâché le mot bon, j'ai des soucis pour la suite des reportage car j'arrive pas à le copier, si je scanne, ça va prendre du temps mais, "mon dieu" ça le vaut! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 je sais pas si ils auront plus le courage, la rage peut transformer un homme... mais ce qui me fait le plus peur c'est tout ce que l'on apprend plus à nos gosses au nom du vivre tous ensemble avec Napoléon, on leur apprend les défaites et non pas le code civile on va faire un tour à Tahiti et nous on honore un valeureux parlementaire, parce qu'il était patriote? mince, j'ai lâché le mot bon, j'ai des soucis pour la suite des reportage car j'arrive pas à le copier, si je scanne, ça va prendre du temps mais, "mon dieu" ça le vaut! T'a pas peur de la stasi censure En quelques frazes, pardon phrases (avec le nouveau français on ne sait plus...) tu as lâché pleins de "gros mots" sur notre "nouveau patriotisme" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 24 février 2016 Signaler Partager 24 février 2016 Bon courage pour la suite et prend ton temps, la guerre n'est pas finie (encore environ 985 jours à tenir ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 25 février 2016 Auteur Signaler Partager 25 février 2016 voilà, c'est bon, cela sera un peu plus long que prévu car je vais devoir numériser mais aussi et surtout, corriger le nombre incroyable de coquilles en gros, je vais vous raconter l'histoire d'une division d'infanterie dans le choc, le coup de butoir de ce 21 février 1916 et aussi les jours suivant, est lié aussi le lieutenant colonel Le Driant, c'est complètement bouleversant tellement c'est écrit dans le vif cela sera édité par 6 pages chaque jour (si c'est possible). formule d'épisodes bien que j'aime pas cette dénomination à bientôt Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 25 février 2016 Signaler Partager 25 février 2016 voilà, c'est bon, cela sera un peu plus long que prévu car je vais devoir numériser mais aussi et surtout, corriger le nombre incroyable de coquilles en gros, je vais vous raconter l'histoire d'une division d'infanterie dans le choc, le coup de butoir de ce 21 février 1916 et aussi les jours suivant, est lié aussi le lieutenant colonel Le Driant, c'est complètement bouleversant tellement c'est écrit dans le vif cela sera édité par 6 pages chaque jour (si c'est possible). formule d'épisodes bien que j'aime pas cette dénomination à bientôt Impatients, nous sommes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
hansi68730 25 février 2016 Signaler Partager 25 février 2016 Merci toute cette activité nous régale. Du coup on ne fait que lire et attendre la suite. PS: Pour mes mines, je progresse, mais c'est pas évident, apparemment un fait d'histoire sombré dans l'oubli. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 27 février 2016 Auteur Signaler Partager 27 février 2016 Merci Hansi je continue à lire le livre et je le numérise en même temps, il faut à tout que je vous le fasse connaître, jamais je n'avais lu un truc pareil, on est complètement dedans, derrière chaque tranchées qui sont "évaporées" comme cela prendra pas mal de jours, je mettrai d'autres articles avant comme des témoignages Hansi, prend ton temps, c'est à ce moment là qu'on le meilleur montage final Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 29 février 2016 Signaler Partager 29 février 2016 [h1]Bataille de Verdun : « A Montigny-lès-Metz, mes parents entendaient le tocsin de la cathédrale de Metz »[/h1][h2]Les cérémonies commémoratives de la Première Guerre mondiale font remonter des souvenirs dans les familles. Des témoignages en font le récit.[/h2] http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/1CB4D8C1-5237-4698-A4AF-360B7F3F4821/LRL_v0_03/le-corps-des-sapeurs-pompiers-de-montigny-pendant-l-annexion-de-1870-1918-dans-la-cour-de-l-ecole-pougin-photo-rl-1456735067.jpg Le corps des sapeurs-pompiers de Montigny pendant l'annexion de 1870-1918 dans la cour de l'école Pougin Photo RL http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/7C72E9D4-75CD-49F2-951F-E186EA9ABE64/LRL_v0_03/le-zeppelin-1-le-4-mai-1909-donne-une-idee-de-la-puissance-aerienne-allemande-l-aerodrome-de-frescaty-a-ete-inaugure-le-14-avril-1912-photo-rl-le-zeppelin-1-le-4-mai-1909-donne-une-idee-de-la-puissance-aerienne-allemande-l-aerodrome-de-frescaty-a-ete-inaugure-le-14-avril-1912-photo-rl-1456735066.jpg Le Zeppelin 1 le 4 mai 1909 donne une idée de la puissance aérienne allemande, l'aérodrome de Frescaty a été inauguré le 14 avril 1912 Photo RL http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/041004A5-63CD-476D-83D7-0C5C456561D9/LRL_v0_03/arrivee-des-1ers-detachements-francais-en-novembre-1918-a-la-hauteur-de-la-rue-de-pont-a-mousson-et-de-la-rue-du-haut-rhele-photo-rl-1456735067.jpg Arrivée des 1ers détachements français en novembre 1918 à la hauteur de la rue de Pont-à-Mousson et de la rue du Haut-Rhèle Photo RL Il n’est pas rare d’entendre en ce jour anniversaire du début de la bataille de Verdun, ici et là, quelques brides d’histoire. En voici quelques témoignages. Berthe T. : « Mon père me racontait qu’en novembre 1915, tout le monde parlait d’une possibilité de paix, entre la Belgique et l’Allemagne. Dès le 5 janvier 1916, à cause du ministre de la Guerre, le général Gallieni, il y a eu en France l’incorporation de la classe 1917. Ma famille habitait du côté de Versailles à cette époque. C’est comme ça que mon père a été mobilisé. Il en est revenu avec une jambe en moins. » Charles G. : « Les Allemands relançaient une offensive en Champagne dès le 9 janvier. Ma mère m’a raconté avoir vu un zeppelin quitter Metz. Il devait atteindre Paris. On dit qu’il a lâché une dizaine de bombes sur la capitale. Les attaques aériennes causaient de plus en plus de dégâts aux habitations. On ne parle que de Verdun, il y a aussi le reste [C’était le 29 janvier 1916 : N.D.L.R.]. » Bernard H. : « A Montigny, mes parents entendaient le tocsin de la cathédrale de Metz, car Von Oven, le gouverneur de la place, avait décidé de le faire sonner à chaque fois qu’une attaque était détectée, et c’était tous les quarts d’heure jusqu’à la fin de l’attaque. Les sirènes des usines et les cloches incendies sonnaient aussi, d’abord pendant trois minutes au début de l’alerte, puis toutes les dix minutes jusqu’à la fin. » Mme Barthel : « Début 1916, tout le monde subissait les réquisitions : tissus, tricots, couvertures, cuir et même café et chicorée. » Pierre K. : « À compter du 21 février, on entendait à Metz et aux alentours des bruits sourds provenant des combats qui se déroulaient à l’ouest. Verdun commençait. L’artillerie allemande pilonnait les positions françaises sur un front de 12 km allant du village d’Ornes à la Meuse. » Alfred L. : « Fin février 1916, ma mère me disait qu’on entendait les combats qui se déroulaient dans le bois des Caures, dans la zone de Verdun, Brabant-sur-Meuse, Beaumont, Douaumont et bien d’autres lieux » Emiliène M. : « Suite aux attaques aériennes françaises qui se faisaient de nuit, et de notre proximité avec Frescaty, mon père racontait qu’il était interdit d’avoir une source de lumière à partir de 22 h. Ils avaient appris à calfeutrer les fenêtres pour qu’aucune lumière ne filtre. » Albert R. : « Mais jusqu’à fin février 1916, le temple d’Ars-sur-Moselle accueillait des concerts gratuits par des artistes civils. Ils étaient donnés pour développer la solidarité. C’est là que mes parents se sont connus. » » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 5 mars 2016 Signaler Partager 5 mars 2016 [h1]Près de reims 527 soldats perdus dans un cimetière oublié[/h1][h2]Au nord-ouest de Reims, près des champs de bataille de la guerre de 14-18, les archéologues de l’Inrap ont fait une découverte unique en France. Les corps de 527 soldats allemands oubliés…[/h2] http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/8E2266EF-3900-49B2-83FD-C67CCCEEE5D5/LRL_v0_03/les-corps-ont-ete-retrouves-dans-360-fosses-individuelles-ou-collectives-photos-denis-glicksmabb-inra-1457121894.jpg Les corps ont été retrouvés dans 360 fosses, individuelles ou collectives. Photos Denis GLICKSMABB/INRA http://files.prsmedia.fr/files/LRL/fr/images/v0/zoom_in_magnifier_secure.png Dans les années 1920, les terres sont restituées aux agriculteurs. Il faut relancer l’économie. A Boult-sur-Suippe, à 15 kilomètres au nord-ouest de Reims, les sépultures d’un cimetière allemand provisoire sont exhumées en urgence. Les corps sont censés avoir été transférés dans des nécropoles officielles. La surprise est donc énorme l’an dernier, lorsque les archéologues découvrent que les squelettes n’ont été que partiellement prélevés et que certains ont même été oubliés. Les ossements de 527 soldats, répartis dans 360 fosses individuelles ou collectives, sont mis au jour. Tout comme un millier d’objets militaires et personnels.[h4]Unique en France[/h4] Avant de construire un lotissement, la société rémoise Immocoop et la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) avaient saisi l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Les fouilles se sont déroulées entre le 21 juillet et le 30 septembre 2015. Si la construction de logements a pu démarrer dans la foulée, en revanche, le travail qui attend désormais l’équipe de l’Inrap Reims est loin d’être achevé. « C’est une découverte unique en France, une découverte majeure », relève Bruno Duchêne, responsable scientifique. L’équipe d’archéologues et d’anthropologues de l’Inrap dispose désormais d’éléments importants pour étudier le recrutement des soldats, leur état sanitaire, les provenances géographiques, les causes de leur décès, la chirurgie de guerre, la logistique militaire… Elle s’efforce aussi de les identifier. Dès 1916, des soldats sont enterrés dans le cimetière de fortune de Boult-sur-Suippe. Soit parce qu’ils ont été directement ramenés du champ de bataille, à une quinzaine de kilomètres de là, soit après avoir été hospitalisés dans cette commune. Éclats d’obus, plaies infectées, pneumonies, effets de souffle… Outre l’analyse des causes de décès, cette découverte permet aussi des avancées sur les carences alimentaires au début de XXe siècle ou encore sur le stress de ces jeunes Allemands avant même que ne débute la guerre.[h4]Quelques Français[/h4] « Normalement, le règlement allemand imposait de récupérer les effets militaires », rapporte Bruno Duchêne. Or, à Boult-sur-Suippe, les défunts morts au combat portaient encore leurs uniformes et leurs équipements (casques, masques à gaz, ceinturons…). Les 130 plaques d’identification militaires retrouvées laissent penser que les soldats inhumés à cet endroit, à l’exception de quatre à cinq Français,, appartenaient à la 19e division d’infanterie de Basse-Saxe. Ils ont en particulier participé aux combats d’avril 1917 menés durant l’offensive du général Nivelle au Chemin des Dames. Les archéologues de l’Inrap ont également retrouvé de nombreux objets personnels, dont un stylo-plume encore en état de marche, des pipes, des peignes à moustache… Une bague avec un nom gravé à l’intérieur permettra peut-être de retrouver la famille du jeune homme qui la portait. Une vingtaine de bouteilles contenant des certificats de décès ont également été récupérées dans les tombes, mais un seul est encore lisible. À ce stade de l’étude, moins d’une dizaine de ces combattants ont été formellement identifiés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Tomcraft 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 Super sujet que je suit en sous marin depuis un certain temps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 Super sujet que je suit en sous marin depuis un certain temps [:toca59:4] Tu peux y participé si tu as des photos, des infos etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
zygomard 8 mars 2016 Auteur Signaler Partager 8 mars 2016 salut les gars, ouais, à notre sous marinier, si il a des photos ou des sujets, on est preneur et bienvenu ici le prochaine sujet est vraiment très lourd, je continue à travailler dessus mais en clair, il sera posté en une seule fois, il représente en gros une dizaine de reportages habituels mais je ne peux laisser de coté ce témoignage dans le vif et parfois cruel... après, vous pourrez le lire à votre cadence j'espère que cela sera bon dans 15 jours Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §Jes257LV 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 Je continue mes recherches aussi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
juluch 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §bob305cH 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 salut les gars, ouais, à notre sous marinier, si il a des photos ou des sujets, on est preneur et bienvenu ici le prochaine sujet est vraiment très lourd, je continue à travailler dessus mais en clair, il sera posté en une seule fois, il représente en gros une dizaine de reportages habituels mais je ne peux laisser de coté ce témoignage dans le vif et parfois cruel... après, vous pourrez le lire à votre cadence j'espère que cela sera bon dans 15 jours T'inquiètes pas nous sommes patients Ici tu ne risques rien... Enfin pas trop ............... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Invité §pie367dg 8 mars 2016 Signaler Partager 8 mars 2016 salut les gars, ouais, à notre sous marinier, si il a des photos ou des sujets, on est preneur et bienvenu ici le prochaine sujet est vraiment très lourd, je continue à travailler dessus mais en clair, il sera posté en une seule fois, il représente en gros une dizaine de reportages habituels mais je ne peux laisser de coté ce témoignage dans le vif et parfois cruel... après, vous pourrez le lire à votre cadence j'espère que cela sera bon dans 15 jours Prends ton temps, de toute façon je pars huit jours donc rendez-vous au 20-03 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Pedroninho 20 mars 2016 Signaler Partager 20 mars 2016 Tiens, ma ville d'Augsburg a été le lieu de la dernière parade de la 2eme DB Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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