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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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Invité §Jes257LV

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Vous avez vu hier a la télé , un beau documentaire sur Verdun. :jap:

 

Vu, pas mal du tout :jap:

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;) Je n'en doute pas ... j'ai déjà énormément appris en suivant ce topic, et j'admire chaque post :jap:

 

 

je suis à l’hôtel demain soir, je vais tenter de le mettre même si c'est tard, normalement c'est dimanche mais cela sera impossible

 

celui là, va falloir que je te dédis car il va t'aller comme un gant, je suis prêt à parier que tu vas nous en apprendre :p

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Invité §pie367dg

Nouvelle tentative, mais là les photos sont prises à partir d'un APN ce qui permet d'avoir les doubles pages du magazine qui n'est pas en format A4

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Voilà pour la première fournée, une n'est pas passée soi-disant non publique.

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merci pour ton apport de photos Pierléo, il y en a une qui me fait frémir, celle où on les voit charger en plaine

 

en face et, combien de fois cela va se renouveler, des nids de mitrailleuses les attendent!

 

encore et toujours en retard d'une guerre :non:

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En ce moment je fais une cure dans mes archives.

 

Dans le n°49 de la revue « Panorama de la guerre de 1914-1919. (Édité dans les années 20) j'ai trouvé ces photos.

 

Capture Torpille LEON.jpg

 

 

Légende :Torpille LEON. C’est le modèle de torpille flottante communément employé par les Turcs (lors de la guerre des Dardanelles). Cet engin fut inventé par un Suédois le capitaine Charles Oscar Leon de Karlskroua… On a tout lieu de croire que c’est à des torpilles Léon que fut due la perte du BOUVET, de l’ IRRESISTIBLE et de l’ OCEAN.

A la manière des autres torpilles la mine flottante Léon sort d’un tube. Pour la première (image 1) du type ancien, qu’on peut faire osciller plus ou moins verticalement à la profondeur voulue, c’est au moyen de l’air comprimé qu’on règle sa marche. La pression de l’eau y fait à cet effet jouer un soufflet. Pour la plus récente (image 3) la verticalité constante est presque assurée. L’hélice qu’on voit à sa base et le mouvement d’horlogerie qui actionne celle-ci règlent tout à la fois, sa marche, le degré de profondeur et la durée de son séjour dans l’eau.

 

A_Fin du BOUVET 18 03 1915.jpg

 

A_HMS OCEAN.jpg

 

A_Fin du HMS IRRESISTIBLE 18 mars 1915.jpg

 

Quelqu'un d'entre vous en sait-il plus sur ce type de mines LEON? Je n'ai rien trouvé et cela m' :pfff:

Merci d'avance

 

Pour plus d'infos: Récit de la bataille navale des Dardanelles du 18 mars 1915

http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/03/18/le-18-mars-1915-la-fin-glorieuse-des-cuirasses-bouvet-irresistible-et-ocean/

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En ce moment je fais une cure dans mes archives.

 

Dans le n°49 de la revue « Panorama de la guerre de 1914-1919. (Édité dans les années 20) j'ai trouvé ces photos.

 

Capture Torpille LEON.jpg

 

 

Légende :Torpille LEON. C’est le modèle de torpille flottante communément employé par les Turcs (lors de la guerre des Dardanelles). Cet engin fut inventé par un Suédois le capitaine Charles Oscar Leon de Karlskroua… On a tout lieu de croire que c’est à des torpilles Léon que fut due la perte du BOUVET, de l’ IRRESISTIBLE et de l’ OCEAN.

A la manière des autres torpilles la mine flottante Léon sort d’un tube. Pour la première (image 1) du type ancien, qu’on peut faire osciller plus ou moins verticalement à la profondeur voulue, c’est au moyen de l’air comprimé qu’on règle sa marche. La pression de l’eau y fait à cet effet jouer un soufflet. Pour la plus récente (image 3) la verticalité constante est presque assurée. L’hélice qu’on voit à sa base et le mouvement d’horlogerie qui actionne celle-ci règlent tout à la fois, sa marche, le degré de profondeur et la durée de son séjour dans l’eau.

 

A_Fin du BOUVET 18 03 1915.jpg

 

A_HMS OCEAN.jpg

 

A_Fin du HMS IRRESISTIBLE 18 mars 1915.jpg

 

Quelqu'un d'entre vous en sait-il plus sur ce type de mines LEON? Je n'ai rien trouvé et cela m' :pfff:

Merci d'avance

 

Pour plus d'infos: Récit de la bataille navale des Dardanelles du 18 mars 1915

http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/03/18/le-18-mars-1915-la-fin-glorieuse-des-cuirasses-bouvet-irresistible-et-ocean/

 

merci Hansi pour cette découverte dont j'ai jamais entendu parlé :non:

 

en plus, l'apport du récit de la bataille est phénoménal

 

écoutes, je vais tenté de me lancer sur ce sujet et faire des recherches, j'aime en connaître un peu plus et comme j'ai des clients suédois....

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merci pour ton apport de photos Pierléo, il y en a une qui me fait frémir, celle où on les voit charger en plaine

 

en face et, combien de fois cela va se renouveler, des nids de mitrailleuses les attendent!

 

encore et toujours en retard d'une guerre :non:

:(

 

Mon défunt grand-père, Saint Cyrien, a mené une charge, sabre au clair et tenue bleue et rouge avec casoar au Chemin des Dames ... il est resté après 3 jours entre les lignes, pied arraché par un schrapnel ... gangrène, il y a laissé la jambe jusqu'au genou ...

 

Comme tu dis, en retard d'une voir plusieurs guerres ...

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Invité §pie367dg

merci pour ton apport de photos Pierléo, il y en a une qui me fait frémir, celle où on les voit charger en plaine

 

en face et, combien de fois cela va se renouveler, des nids de mitrailleuses les attendent!

 

encore et toujours en retard d'une guerre :non:

 

 

 

En fait je crois qu'il faut relativiser, quand on voit la sérénité de certains soldats partant à l'assaut, je pense que ce doit être une photo de propagande

prise lors de manoeuvres, toutefois ces assauts en conditions réelles ont eu lieu et là, à mon avis les gars étaient beaucoup moins sereins

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Invité §Jes257LV

[h1]Nouveau mémorial : une plongée dans l’enfer de Verdun[/h1]

 

[h2]Ne pas oublier. Comprendre et ressentir cet enfer de dix mois. Après plus de deux ans de travaux, 12,5 M€, le mémorial de Verdun est méconnaissable et ouvrira ses portes pile 100 ans après le déclenchement de la bataille.[/h2]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/24AB5852-0642-4323-8D11-057997CBE743/LRL_v0_03/entre-crypte-qui-fait-toucher-du-doigt-la-peur-et-le-desespoir-ou-l-aile-evoquant-la-voie-sacree-et-sa-noria-d-hommes-et-de-materiel-remontant-vers-verdun-cette-cage-de-scene-ou-le-spectateur-se-retrouve-e-n-premiere-ligne-point-d-orgue-de-la-visite-photo-pascal-brocard-1455307720.jpg

 

Entre crypte qui fait toucher du doigt la peur et le désespoir ou l’aile évoquant la Voie sacrée et sa noria d’hommes et de matériel remontant vers Verdun, cette cage de scène où le spectateur se retrouve e n première ligne, point d’orgue de la visite. Photo Pascal BROCARD http://files.prsmedia.fr/files/LRL/fr/images/v0/zoom_in_magnifier_secure.png

 

 

 

Oui, il y a eu des réticences, des craintes que ces travaux ne viennent violer la mémoire des soldats de Verdun ; soit, en 1916, les trois-quarts de l’armée française compte tenu des rotations de régiments. « C’était un lieu de recueillement et de souvenir du sacrifice des combattants », est consciente Geneviève Noirot, architecte-scénographe. En dix mois, Français et Allemands mélangés, 300 000 morts, 400 000 blessés, 80 000 corps toujours sous terre. Sacrifice est le mot.

 

« Mais aujourd’hui, nous ne pouvions plus rester dans une logique de mémorial », poursuit Geneviève Noirot. « Il fallait que le lieu raconte, soit descriptif et vivant. L’Histoire a changé de nature. » Une réflexion qui remonte à cinq ans, deux ans et demi de travaux. 12,5 M€ et une revue complète des lieux. « Une façon de ne rien bouger et de tout changer », lance Olivier Brochet, architecte bordelais spécialisé dans la refonte de musées comme celui de l’Orangerie aux Tuileries ou le Musée de l’Homme. L’austère bâtiment des années 60, « œuvre architecturale mineure, style années 30 » est méconnaissable. Proportions retravaillées, sols et colline modelés, surélévation d’un troisième étage avec terrasse, sous-sol creusé, aile ajoutée. Les hautes portes de bois deviennent entrée d’apparat. Elles s’ouvriront lorsque Angela Merkel et François Hollande inaugureront le site le 28 mai. Le visiteur entre par un rez-de-chaussée à moitié enfoui, s’apprêtant à plonger dans un univers sensoriel.[h4]21 février 1916 - 2016[/h4]

« Comment expliquer Verdun, devenue le symbole de la Grande Guerre ? », se sont interrogés Geneviève Noirot et le comité scientifique. « Comment donner sens à une bataille qui s’est confondue avec l’Histoire ? » Le parti pris a été d’amener le visiteur à tourner autour des différentes collections pour venir au fond de la bataille, pivot de la scénographie. Une volonté de faire ressentir la première ligne. Sans voyeurisme, sans en omettre l’horreur non plus. Chaque objet exposé a appartenu à un poilu. Dans une atmosphère clair-obscur où une boue plus vraie que nature se veut omniprésente – résine sculptée sous un plancher de verre –, le mémorial raconte. « L’essentiel est de faire ressentir l’expérience du combattant. Qu’il soit français ou allemand. » Champ de bataille interactif, casque audio avec lecture de témoignages d’anciens combattants, le multimédia passe par là. Verdun n’a pas fait gagner la guerre, mais en ce 21 février 1916, premier jour d’une bataille de dix mois, un million d’obus s’y sont abattus. Déjà, sa terre n’était plus que boue, cratères et pièges. « Verdun a marqué le démarrage de la guerre à l’échelle industrielle », détaille le directeur Thierry Hubscher. « Les Français auraient dû être broyés. C’est leur résistance qui a porté la bataille dans l’Histoire. »

 

Le dernier poilu, mort à 110 ans, qui avait demandé « Ne nous oubliez pas », a été entendu. « Derrière cette phrase, il y avait aussi : "Comprenez ce qui s’est passé ici" », affirme Geneviève Noirot.

 

200 000 visiteurs sont désormais attendus chaque année dans ce musée-mémorial ouvert sept jours sur sept à partir du 22 février. Le 21 février est jour d’ouverture sur invitation.

 

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[h1]Nouveau mémorial : une plongée dans l’enfer de Verdun[/h1]

 

[h2]Ne pas oublier. Comprendre et ressentir cet enfer de dix mois. Après plus de deux ans de travaux, 12,5 M€, le mémorial de Verdun est méconnaissable et ouvrira ses portes pile 100 ans après le déclenchement de la bataille.[/h2]

 

http://s-www.republicain-lorra [...] 307720.jpg

 

Entre crypte qui fait toucher du doigt la peur et le désespoir ou l’aile évoquant la Voie sacrée et sa noria d’hommes et de matériel remontant vers Verdun, cette cage de scène où le spectateur se retrouve e n première ligne, point d’orgue de la visite. Photo Pascal BROCARDhttp://files.prsmedia.fr/files [...] secure.png[/url]

 

 

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enfin je dirai, c'est sur que j'irai cette année pour emmener mon père, sa santé est vacillante et même très vacillante mais pas sa volonté

 

nous irons à Maux certainement en retour

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REPORTAGE: le fusil lebel

 

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Génèse

 

Bien qu’ayant brillamment servi durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le Chassepot ne devait pas lui survivre ! En effet, sa cartouche en papier avait montré ses limites et surtout la quantité énorme d’armes perdues au profit de l’ennemi teuton (qui d’ailleurs en tirera profit en utilisant l’excellent canon pour produire le Mauser 1871 à cartouches métalliques), toute cela rendait nécessaire et urgent de rééquiper l’armée française et offrait l’opportunité d’étudier une nouvelle arme.

 

 

16 Chassepot-Papierpatrone.jpg15-Chassepot.jpg17 Chassepot_receiver.jpg

 

En 1872, pour répondre à l’avancée allemande que constitue la cartouche métallique du mauser 1871, la France décide d’adopter à son tour cette nouvelle munition. Un an plus tard, en 1873, deux projets répondant à cette prescription sont soumis pour étude : l’un consisterait à fabriquer une cartouche métallique pour le Chassepot, l’autre à développer une arme entièrement nouvelle.

 

 

18 Rifle_Mauser_M1871.jpg

 

C’est finalement le projet du capitaine Gras qui consiste à modifier le Chassepot qui sera retenue notamment parce qu’il permet de réutiliser les stocks de Chassepot encore existant, peut-être aussi le fait que l’autre projet concernait une arme de conception étrangère (il s’agissait d’un fusil hollandais) ça a joué en ces temps de nationalisme meurtri par la défaite, en faveur du projet Gras définitivement adopté en juillet 1874 sous la dénomination officielle de fusil d’infanterie modèle 1874.

 

 

 

En fait, il convient de parler de trois fusils Gras successifs : le 1866-74T qui consiste en un re-chambrage d’un Chassepot par forçage d’une pièce métallique aux mesures de la nouvelle cartouche dans la chambre ; le 1866-74N le canon du Chassepot est remplacé en totalité ; le 1874 entièrement construit selon les nouvelles normes.

 

 

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Arme magnifique, le Gras ne brillera guère que sur des terrains d’opération lointains et méconnus notamment lors de l’aventure coloniale de la 3ème République. Lorsque survient la Grande Guerre on le ressort des arsenaux pour en doter les territoriaux et les garde-voies qui les conserveront jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918.

 

 

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En 1940, cette arme très largement obsolète connaîtra son chant du cygne en armant des troupes de seconde ligne ou les personnels au sol de l’armée de l’air. A cette occasion, circulera l’information (à confirmer ou infirmer) que des soldats français capturés avec cette arme seront passés par les armes par les Allemands croyant voir en le Gras une arme tirant des munitions explosives ! Il semble que ce soit en Algérie que le Gras verra la fin de son service actif aux mains d’appelés gardant les terrains d’aviation.

 

 

 

Pourtant,10 ans après la mise en service du fusil Gras à cartouche métallique de 11 mm, l’armée française, comme son homologue allemand, travaille à la mise au point d’un fusil à répétition. En effet en 1877, la bataille de Plevna force la décision des sceptiques : Quelques Turcs solidement retranchés, et surtout armés de carabines Winchester, déciment les masses Russes par un feu roulant ouvert à courte portée.

 

 

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En 1885 l'arrivée du général Boulanger à la direction du ministère de la guerre ne va pas passer inaperçue, loin s'en faut. A peine en place, cet officier impose son point de vue de façon radical, prônant une politique revancharde à l'égard de l'Allemagne. Ainsi il exige que le nouveau fusil d'infanterie destiné à équiper l'ensemble des troupes soit près dès le 1° mai, ne laissant donc que cinq mois à nos ingénieurs d'armement pour y arriver.

 

 

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Depuis 1883 une commission d'armement planchait sur le remplaçant du fusil Gras 1874, les travaux étaient bien avancés, le fusil mle 1885, lui même dérivé du Fusil Kropatschek de marine Mle 1878 (via le mle 1884) était en bonne place mais l'invention de la poudre sans fumée par l'ingénieur Paul Vieille en 1886 bouleversa ces plans.

 

 

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Les fusils mle 1884 et 1885 utilisaient encore la cartouche de 11 mm du fusil Gras à poudre noire avec tous les inconvénients liés à ce type de poudre (encrassement important, épais nuages de fumée et calibre important). La nouvelle poudre révolutionnera l'ensemble de l'armement et aura des répercussions dans le monde entier, désormais le tir n'occasionne plus les désastreux nuages de fumée révélateurs de la position des troupes, de même la trajectoire des projectiles est plus tendue ce qui améliore la précision et enfin elle permet une réduction notable du calibre ce qui permettra au combattant d'emporter plus de cartouches pour un même volume.

 

 

Fusil_lebel.jpg

 

 

À gauche illustration représentant une munition en papier du système Chassepot, au centre une munition métallique de 11 mm du système Gras, à droite illustration d'une munition 8 mm métallique du système Lebel.

 

Devant l'urgence les autorités militaires décident d'adapter le fusil 1885 déjà bien au point. Une nouvelle cartouche est crée en prenant pour base le culot de la cartouche du Gras et une balle au calibre de 8 mm, bien évidemment cette cartouche est chargée avec la poudre sans fumée de l'ingénieur Vieille.

 

Cette cartouche fait faire un bond en avant considérable à notre armement mais l'adaptation du fusil 1885 à magasin tubulaire sera en définitive plus un mal qu'un bien, on s'en apercevra bien trop tard lorsque l'Allemagne innovera en adoptant le Mauser G98 et son magasin à pile imbriqué.

 

 

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Afin de permettre la réalisation des très nombreux fusils nécessaire à l'équipement de nos armées il sera procédé à l'achat de machines-outils performantes, notamment aux Etats-Unis. Les premiers prototypes sont fabriqués par la Manufacture d'armes de Châtellerault puis la production en série est lancée. Après une campagne d'essais en corps de troupe le nouveau fusil est adopté le 22 avril 1887 sous l'appellation de fusil modèle 1886 et Il fut officieusement baptisé du nom d'un des membres de la commission qui a contribué à sa création : le colonel Nicolas Lebel.

 

 

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Nos trois manufactures d'Etat sont mises à contribution et la cadence atteint bientôt le rythme effréné de cinq fusils à la minute, permettant de réaliser l'objectif du général Boulanger dans les temps…

 

 

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La finition du Lebel est parfaite, il est fiable et robuste et sa ligne est, qui plus est, magnifique. Innovation à l'époque toutes les pièces sont interchangeables facilitant par la même l'entretien et la logistique.

 

 

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En 1893 il est apporté quelques améliorations: adjonction d'un tampon-masque sur la tête de culasse, modification du pied de hausse et du bouchon de culasse. Ces modifications entraînent un changement dans l'appellation de l'arme qui devient le fusil modèle 1886 M 93.

Les modifications suivantes n'amèneront pas de changement d'appellation, la première, en 1898, faisait suite à l'adoption de la balle 1886 D qui remplaça la balle 1886 M, à cet occasion la planchette de hausse est changée, la deuxième, en 1932 faisait suite à l'adoption de la cartouche 1932 N, la chambre et le ressort de percuteur sont modifiés et un N est gravé sur le tonnerre.

 

 

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On y a successivement adapté la fermeture à tenons symétriques du colonel Bonnet, la hausse à gradins et planchette, la révolutionnaire poudre sans fumée (poudre B) de l'ingénieur Vieille, la balle chemisée en maillechort (ou cuivre), la boîte de culasse de Clause et l'épée baïonnette à triple arête, la " Rosalie " du colonel Capdevieille.

 

 

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fonctionnement

 

Il se charge par l'introduction, une par une, de 8 cartouches par l'orifice du magasin.

Dans ce système, le magasin est tubulaire, situé sous le canon, avec un long ressort à boudin. Il est approvisionné obligatoirement cartouche par cartouche : culasse ouverte, auget transporteur abaissé.

 

 

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La dernière cartouche est placée dans l’auget. La première du magasin est retenue en bas par la griffe d’arrêt qui est relevée.

 

Pour l’armement, la culasse doit être vivement tirée en arrière, le butoir de relèvement de l'auget transporteur est frappé par la tête mobile, l'auget se relève, et la cartouche qui s'y trouve est en place en face de la chambre.

 

 

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La griffe d'arrêt est abaissée et la première cartouche du magasin, retenue en haut pas le bec d'auget, et passée en bas par dessus la griffe. La fermeture du verrou permet d’introduire dans la chambre. L’auget est à ce moment poussé vers le bas par la culasse mobile, s'abaisse et la cartouche suivante du magasin passe dans l'auget.

 

La cartouche suivante est arrêtée en bas par la griffe d'arrêt de cartouche. Pour le tir en coup par coup, un levier sélecteur de répétition permet de bloquer l'auget en position haute et de conserver le magasin rempli. Le tir s'effectue alors comme un fusil à un coup.

 

 

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Il est d’emblée évident que les inconvénient sont de plusieurs ordres :

 

Le système est à l’évidence beaucoup plus compliqué qu’un ressort élévateur agissant sur un magasin de cartouches disposées verticalement. Les nombreuses pièces qui le compose sont délicates et coûteuses à usiner puis à ajuster.

 

 

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La fabrication est ainsi assurée à Steyr en Autriche, notre industrie armurière n'étant pas alors capable d'en assurer la fabrication. Cette complexité est forcément synonyme de fragilité dans des conditions extrêmes de combat.

 

 

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Le tir à répétition est très rapide certes, mais le chargement du magasin est long. La longueur du fût conditionne la contenance du magasin. L’école normale de tir de Châlons préconisait pourtant à l’époque une arme à chargeur de type « Mannlicher ».

 

Robuste et précis, le fusil Lebel, très apprécié des soldats, est considéré par beaucoup comme le 1er véritable fusil moderne. Il est en tout cas le 1er fusil à chargeur à avoir été produit massivement.

 

 

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Au début de la guerre, la quantité de fusils Lebel est de 2 880 000 unités dont 300 000 en très mauvais état. La production a été stoppée en 1904 et aucune mesure n'a été prise pour la relancer.

 

Dès novembre 1914, 6 000 fusils sont envoyés chaque jour pour être réparés et restaurés et pouvoir ainsi servir au front le plus vite possible.

En contre partie, en raison de la violence des combats, les pertes au front sont très importantes; il est constaté qu'environ 40 000 fusils par mois sont perdus, enterrés, cassés... rendus inutilisables.

 

 

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Dans l'urgence, les troupes du génie puis d'Afrique reçoivent des mousquetons Bertier en remplacement de leurs fusils Lebel. Cette opération permet de récupérer 102 000 Lebel.

 

Cette arme était robuste, fiable et précise mais pouvait avoir des enrayements si elle était mal utilisée. il y a aussi des « problèmes » qui apparaîtront plus tard :

 

 

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 La cartouche, « ça va » ,mais le magasin tubulaire lui ne va pas du tout …le magasin de 8

cartouches est difficile à recharger

 

Le fusil est très encombrant (1.3 m) ce qui est une gène dans les combats de tranchées .

 

Par contre le Lebel peut tirer en automatique ou au coup par coup suivant la façon dont on

positionne l’auget situé en bas du boîtier de culasse .

 « Avant » = coup par coup .

 « Arrière » = automatique

 

le magasin tubulaire:

Et une fois qu’il est vide, c’est toute une affaire de le réalimenter …

 

Avant la grande guerre on essaya plusieurs fusils pour remplacer le lebel, dont le Daudeteau, mais finalement la grande quantité de lebels fit qu'on conserva l'arme existante. Durant la grande guerre, on adopta le fusil 07/15. Berthier

 

En 1907, le fusil Berthier est utilisé par les tirailleurs sénégalais. C'est une arme qui présente approximativement les mêmes caractéristiques que le fusil Lebel.

En 1915, après avoir subit une modification, il va commencer à être distribué aux troupes Française pour, à terme (durant l'année 1916), le remplacer totalement.

 

 

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Le fusil modèle 1907-1915 a les mêmes dimensions et à peu près le même poids que le fusil 1886 M 1893 Lebel. Mais il s’agit d’une arme à répétition à chargeur, extrapolation du mousqueton de cavalerie modèle 1892, et non d’une arme à magasin, se chargeant aussi rapidement que le mauser allemand,

Il contient trois cartouches et pèse, chargé 95 grammes, et tirant la même cartouche que le lebel.

 

 

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En 1916, il passera même à 5 cartouches

 

 

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Marquage : comme le 86-93, l’indication de la manufacture et du modèle figure sur le côté gauche de la boîte de culasse.

Exemple : St Etienne Mle 1907-15

 

 

 

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Dépassé par le Mauser allemand (clip chargeur de 5 cartouches, plus facile à recharger). Pendant que le soldat français a tiré et rechargé une fois, le soldat allemand a vidé son chargeur de 5 cartouches. Apprécié toutefois de nos soldats par sa précision et son confort de tir ce fusil est très long. Quand il est équipé de sa baïonnette (Rosalie) l’arme atteint 1,89 m.

 

Le Lebel connut malheureusement son baptême du feu à l’occasion de la répression de grèves ouvrières dans le Nord, notamment lors de la fusillade de Fourmies le 1er mai 1891(neuf morts parmi les manifestants). On peut lire dans l’Illustration du 9 mai :

 

« C'est le fusil Lebel qui vient d'entrer en scène pour la première fois… Il ressort de ce nouveau fait à l'actif de la balle Lebel qu'elle peut très certainement traverser trois ou quatre personnes à la suite les uns des autres et les tuer. »

 

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A savoir aussi: le lebel scolaire

 

 

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La IIIe République accorde une place primordiale à l'école et à l'instruction publique qui doit enraciner les valeurs républicaines, unifier culturellement la France et propager une morale civique. Au service de la nation, l'école doit exalter le patriotisme. Jules Ferry proclame :

 

« Nous voulons pour l'école des fusils ! Oui le fusil, le petit fusil que l'enfant peut manier dès l'école ; dont l'usage deviendra pour lui chose instructive ; qu'il n'oubliera plus, et qu'il n'aura plus besoin d'apprendre plus tard. Car ce petit enfant, souvenez-vous en, c'est le citoyen de l'avenir, et dans tout citoyen, il doit y avoir un soldat toujours prêt » (extrait du discours aux instituteurs du 18 septembre 1881).

 

 

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fusil scolaire modèle 1874

 

L'instruction militaire est obligatoire à partir de 1880. Cette mesure ne fait que valider une pratique qui se répand de plus en plus dans le pays depuis la fin de la guerre de 1870. De nombreuses communes ont déjà développé la pratique de la gymnastique et des exercices militaires dans leurs établissements d'instruction publique primaire ou secondaire. Le Ministère de l'instruction publique distribue 3 fusils scolaires de tir par établissement.

 

 

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fusil scolaire 1874 M 80

 

La fabrication de ces fusils scolaires qui sont adaptés des modèles réglementaires 1874 ou 1874 M. 80 est estimée à 50 000 pièces réalisées entre 1880 et 1881 par les manufactures d'armes. 11 300 sont produits à la manufacture d'armes de Châtellerault. Ils sont marqués C 1881 sur le canon.

 

 

Bataillon_scolaire_Breteuil_sur_Noye.jpg

 

Ministre de l'instruction publique en 1882, Paul Bert n'hésite pas à dire que l'école doit avant tout « préparer pour la nation des citoyens dévoués jusqu'au sacrifice suprême dans les luttes où peuvent être engagés les intérêts de la patrie ». Pour cela, un décret du 6 juillet 1882 autorise la constitution de bataillons scolaires qui, dotés d’uniforme, s'entraînent sous la direction d'instructeurs militaires et animent les fêtes publiques :

 

 

Bettanier_La_tache_noire.jpg

 

« Tout établissement public d'instruction primaire ou secondaire, ou toute réunion d'écoles de 200 à 600 élèves, âgés de douze ans et au-dessus, pourra, sous le nom de "bataillon scolaire", rassembler ses élèves pour des exercices de gymnastique et militaires, pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d'instruction. »

 

2016-02-13_16h56_41.png

 

Les élèves des bataillons scolaires utilisent des fusils d'exercice. Pour les manœuvres, ce sont des fusils inertes en bois ou bois/métal. Mais pour les exercices de tir réel souvent pratiqués dans les préaux convertis en stands, les élèves sont dotés de versions spécifiques de fusils réglementaires utilisant des cartouches à tir réduit, notamment les carabines scolaires type « Lebel » de calibre 6 mm (fusil « Lebel » en réduction sans mécanisme de répétition). La production de ces carabines est confiée à des entreprises privées.

 

 

Bataillon_scolaire_vers_1885_PF.jpg

 

En 1892, une loi met fin à cette expérience de bataillons scolaires, dont la valeur éducative est jugée peu efficace et qui s'avère très coûteuse pour les communes. Ils disparaissent peu à peu. Cependant le tir scolaire reste au programme et continue d'être pratiqué dans les écoles.

 

 

Bataillon_scolaire_Beauvais_2.jpg

 

dédié à sierra

 

bonne lecture :jap:

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:jap:

 

 

Impeccable :jap:

 

 

Juste 1 remarque, constructive:

 

 

Tu utilises le terme "automatique" pour le rechargement, alors que c'est "à répétition avec approvisionnement automatique" si on veut être plus précis (le terme "automatique" correspondant par exemple à une mitrailleuse, ou à un fusil d'assaut ... tu presses la détente, et le cycle se fait sans interruption jusqu'à fin du chargeur...).

 

 

 

J'ai eu l'occasion de manipuler et tirer avec le Lebel (il y a un gars au stand qui a une collection à faire pâlir d'envie un conservateur de musée ... qui plus est, toutes ses armes fonctionnent, et il fabrique lui même ses munitions en retravaillant des étuis modernes ...).

 

C'est une arme magnifique ...

 

La munition est excellente, puissante et précise ... elle a cependant le gros défaut d'avoir un étui tronconique (en "v"), qui a fait que dans des armes à tir automatique les incidents de tirs se répétaient (cf les "Chauchat"), les chargeurs étant vraiment obligés d'être courbés pour compenser l'angle des étuis ...

 

Il en est de même pour l'approvisionnement dans un magasin "interne" droit ... contenance forcement réduite .... les allemands n'avaient pas cette contrainte avec leur 7.92 Mauser, à mon sens d'ailleurs plus puissante...

 

 

Pour le tir à l'école: mon père, né en 1920, me racontait que dans les années 1930, il y avait des cours de tir à l'école... tradition française effacée par la 2° GM (bon, de même, il était évident qu'un homme se devait d'assurer la protection de sa famille, et qu'une arme au moins était à portée de main au cas où .... arme achetée parfois sur le catalogue Manufrance, en même temps que les casseroles de Madame :D )

 

 

Merci :jap:

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Invité guest527

:jap:

 

 

Impeccable :jap:

 

 

Juste 1 remarque, constructive:

 

 

Tu utilises le terme "automatique" pour le rechargement, alors que c'est "à répétition avec approvisionnement automatique" si on veut être plus précis (le terme "automatique" correspondant par exemple à une mitrailleuse, ou à un fusil d'assaut ... tu presses la détente, et le cycle se fait sans interruption jusqu'à fin du chargeur...).

 

 

 

J'ai eu l'occasion de manipuler et tirer avec le Lebel (il y a un gars au stand qui a une collection à faire pâlir d'envie un conservateur de musée ... qui plus est, toutes ses armes fonctionnent, et il fabrique lui même ses munitions en retravaillant des étuis modernes ...).

 

C'est une arme magnifique ...

 

La munition est excellente, puissante et précise ... elle a cependant le gros défaut d'avoir un étui tronconique (en "v"), qui a fait que dans des armes à tir automatique les incidents de tirs se répétaient (cf les "Chauchat"), les chargeurs étant vraiment obligés d'être courbés pour compenser l'angle des étuis ...

 

Il en est de même pour l'approvisionnement dans un magasin "interne" droit ... contenance forcement réduite .... les allemands n'avaient pas cette contrainte avec leur 7.92 Mauser, à mon sens d'ailleurs plus puissante...

 

 

Pour le tir à l'école: mon père, né en 1920, me racontait que dans les années 1930, il y avait des cours de tir à l'école... tradition française effacée par la 2° GM (bon, de même, il était évident qu'un homme se devait d'assurer la protection de sa famille, et qu'une arme au moins était à portée de main au cas où .... arme achetée parfois sur le catalogue Manufrance, en même temps que les casseroles de Madame :D )

 

 

Merci :jap:

 

 

J'ai offert à un collègue, né en septembre 1963, un catalogue Manufrance du printemps 1963 et dans la famille depuis.

Effectivement, on y trouve vraiment tout :)

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J'ai offert à un collègue, né en septembre 1963, un catalogue Manufrance du printemps 1963 et dans la famille depuis.

Effectivement, on y trouve vraiment tout :)

 

:) mes grands parents en avaient chez eux ... dommage, je n'ai pas pensé à en récupérer :pfff:

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Invité §bob305cH

badhead.gif.a4f2fecc08f8622735067f2fe2352101.gif Mes quelques "Manufrance"

 

 

 

manu 003.jpg

 

2 rééditions: 1930 et 1894

 

 

 

manu 002.jpg

 

1979 et 1957 (originaux)

 

 

 

manu 005.jpg

 

1911 (d'origine)et 1 "Manufrance du collectionneur" (2000)

 

Et dans le 1911 une "lettre de commande".

 

 

001.jpg

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Une arme moderne et bien construite.

 

pour le chauchat , il assez peut diffusé et puis son fonctionnement........... :pfff:

 

 

 

chauchat.jpg

 

 

FM CSRG 15 Chauchat-dessin annoté VD-WEB.jpg

 

 

je voulais faire un sujet sur elle mais, justement, elle fut mal construite d'après ceux qui l'utilisèrent, même les américains n'en voulurent pas

 

elle verra son utilité s'affirmée que quand l'arme quittera les tranchées, il y a même eu un bon livre de pierre Miquel sur les corps-francs qui appréciaient

beaucoup cet arme

 

son bien faible est qu'elle s'enrayait très facilement, souvent dû à la terre, les pièces sensibles étant fabriquées grossièrement...

 

maintenant, je suis pas non plus un expert :o

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badhead.gif.a4f2fecc08f8622735067f2fe2352101.gif Mes quelques "Manufrance"

 

 

 

manu 003.jpg

 

2 rééditions: 1930 et 1894

 

 

 

manu 002.jpg

 

1979 et 1957 (originaux)

 

 

 

manu 005.jpg

 

1911 (d'origine)et 1 "Manufrance du collectionneur" (2000)

 

Et dans le 1911 une "lettre de commande".

 

 

001.jpg

 

 

ça aussi j'ai connu cela dans ma jeunesse, c'était même devenu une institution de l'avoir chez soi au même titre que l'almanach :jap:

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Invité §bob305cH

Quelques photos en plus concernant l'armée, je ne vais pas vous infliger les 1000 pages du catalogue :lol:

 

 

008.jpg

 

 

009.jpg

 

 

010.jpg

 

 

011.jpg

 

 

012.jpg

 

 

014.jpg

 

Il y avait de quoi faire gamin65.gif.d78fa5acf105e9b0bc675b1a7c55b75a.gif

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Invité §bob305cH

A propos de l'éducation militaire à l'école, une partie de l'expo à laquelle j'ai participé en novembre dernier avait des objets et des textes affichés. Si j'avais su que j'allais mettre des photos ici, j'aurais fait un peu plus attention joux.gif.74fe0d2d16a3a3560c57d4c273641557.gif

 

 

 

expo 043.jpg

 

 

expo 042.jpg

 

 

 

et deux fusils dont un tout en bois et l'autre bien réel avec sa vraie baîonnnette (je n'aimerais pas

être en face d'un malade qui a ça entre les mains)

 

 

expo 068.jpg

 

 

expo 067.jpg

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salut tout le monde

 

demain je vous met un reportage assez inattendu, surprenant dont j'ai trouvé l'événement sur un site allemand et par accident

 

c'est la suite de plusieurs reportages évoqués en page 11

 

REPORTAGE: La Guerre en Afrique

il vous faudra peut être les relire mais ça en vaut la peine de toutes les façons, ses hommes le valent bien

à demain pour une suite....

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