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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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Invité §lod156Qi

Scuse c'est jensen joux.gif.74fe0d2d16a3a3560c57d4c273641557.gif mais tu y participes.

Oui je sais pour Carpiagne, mais de mon temps ( amdbs9.gif.af299ae50eaf8f13675ec6806cc5b807.gifdelph_gre.gif.5e0c51c383d6bc842df8da6f2159ae35.gif ) c'était le Centre d'Instruction de l'Arme Blindée et

Cavalerie (AMX 13, AMX 30, AML et les meilleurs: les E B R 306966587_oli974.gif.64b55e0da21988c7239a49fdd3910b9a.gif )

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Invité §lod156Qi

tiens, je crois que j'avais préparé un sujet sur la cavalerie française en 14, va falloir vérifier cela

 

encore le bienvenue Loda et un bon réveillon à tous :jap:

:jap: Un sujet sur la cavalerie antone2b.gif.4f145db6f70f2f92168921f1f1d4cc58.gif

Mon grand père maternelle était au 6° Régiment de Chasseurs d'Afrique (Mascara dans la région d'Oran), classe 11.

J'ai lu quelque part que ce régiment a été un des premiers a avoir des chars (je vais essayer de retrouver ça)

La classe 11 a été la plus heu comment dire, la plus b..sée! Il ne leur restait qu' un mois à faire! et hop la guerre.

Ils ont été libérés le 22/08/1919. (6 ans, 10 mois et 22 jours).

Départ d'Oran le 8/8/1914 et "premier contact" avec les "boches" le 16/08/1914 en Belgique.

Z'ont pas trainés en cour de route les anciens.

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Scuse c'est jensen joux.gif.74fe0d2d16a3a3560c57d4c273641557.gif mais tu y participes.

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Cavalerie (AMX 13, AMX 30, AML et les meilleurs: les E B R 306966587_oli974.gif.64b55e0da21988c7239a49fdd3910b9a.gif )

 

 

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Invité §lod156Qi

 

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:ange: On dit " CHEF, OUI CHEF " (j'étais Brigadier Chef laitram.gif.e0cc14482e2aecffe1f6e0d3bb2972cc.gif ... spliqui.gif.2d65ad4ab2785417852a8cde19c4a21c.gif )

 

tartiflette_power.gif.c9c375ee8d0a66d2b277d687299888ac.gifJOYEUX NOEL à TOUS zrozir29.gif.f686ce3ca1ef37af78f1c43c40cd34da.gif A+

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Invité §pie367dg

Scuse c'est jensen joux.gif.74fe0d2d16a3a3560c57d4c273641557.gif mais tu y participes.

Oui je sais pour Carpiagne, mais de mon temps ( amdbs9.gif.af299ae50eaf8f13675ec6806cc5b807.gifdelph_gre.gif.5e0c51c383d6bc842df8da6f2159ae35.gif ) c'était le Centre d'Instruction de l'Arme Blindée et

Cavalerie (AMX 13, AMX 30, AML et les meilleurs: les E B R 306966587_oli974.gif.64b55e0da21988c7239a49fdd3910b9a.gif )

 

 

J'ai idée que nous sommes à peu prés de la même période, pour moi 09-69 à 02-70, formation générale, FRAC et FRAP AMX 30.

Ensuite direction le 6 RC à Laon-Couvron ( 02 )

 

A tous , Joyeux Noël :love: :love:

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TEMOIGNAGE: Hansi

 

hansi.jpg

 

Jean-Jacques Waltz dit « Hansi », résistant à l'occupation allemande depuis...1908 !

 

Une passion pour l'Alsace et le dessin

 

 

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L'œuvre de Hansi , c’est permettre de découvrir un homme talentueux , bon et qui , malgré son engagement politique du moment , n'a jamais insufflé la moindre haine à ses dessins et pamphlets anti germaniques.

 

Jean-Jacques Waltz naît à Colmar, le 23 février 1873, dans une vieille famille alsacienne attachée au souvenir de la France.

 

 

1885.jpg

 

Dès sa scolarité, le jeune Jean-Jacques développe une hostilité à l'égard de ses enseignants allemands, trop enclins à décrier la France à son goût. La fréquentation du lycée Impérial de Colmar ne lui laisse pas les meilleurs souvenirs car son penchant naturel le porte plus volontiers vers le dessin que vers les maths.

 

 

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« Quand dans la journée j'avais été brutalisé au lycée boche, quand le professeur d'allemand nous avait enseigné que la langue allemande était la plus belle et la plus ancienne de toutes les langues, quand le professeur d'histoire avait insulté nos pères et tous les Français, en remontant jusqu'au temps de Charlemagne, quand le professeur de français, originaire de Koenigsberg, nous avait prouvé que ni les Français ni les Alsaciens ne savaient leur propre langue et que ce n'est qu'à Koenigsberg que l'on parle le français correctement, quand, à mon retour du lycée, d'où tous les jours je rapportais quelques gifles et quelques heures d'arrêts, j'avais rencontré les officiers insolents battant le pavé de notre ville, les fonctionnaires, laids et arrogants, et que je rentrais chez moi, triste et découragé, alors, pour me consoler, mon père me racontait combien notre petite ville était belle du temps français. »

 

Il part suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts de Lyon , soutenu par son père, aux termes desquels il revient en Alsace travailler comme dessinateur dans une usine de textile, éloigné de tout clivage politique.

 

 

1893.jpg

 

C’est également à son retour en Alsace qu’il découvre un nouveau moyen de communication, la carte postale. Sa première carte, “Colmar et sa plaine“, est publiée en 1897.

 

. L'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Empire Germanique en 1871 lui est insupportable et cette situation si mal ressentie par nombre d'alsaciens donne très vite libre cours à son penchant moqueur et ironique au travers de dessins humoristiques:

 

Grâce à deux peintres Alexis Kreyder et Léon Hornecker, il fait connaissance des artistes strasbourgeois de la Revue alsacienne illustrée qui travaillent au maintien du particularisme alsacien, l'un d'eux est Charles Spindler. Le jeune Jean-Jacques Waltz s'engage contre l'annexion de l'Alsace-Lorraine (et surtout de l'Alsace) par l'Allemagne, conséquence du traité de Francfort qui fait suite à la guerre franco-allemande de 1870.

 

 

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Amoureux de son terroir, il reproduit de magnifiques aquarelles paysagères, distribuées dans les lieux fréquentés par les touristes. D'abord implicitement, puis ultérieurement de manière plus franche, il distille dans son œuvre son anti-germanisme virulent.

 

La Cigogne paraissent de nombreuses cartes signées Hansi représentant de charmants enfants alsaciens dans des cadres enchanteurs et bucoliques. Il devient grâce notamment à ce moyen d'expression graphique, un des symboles de la résistance alsacienne à l'Allemagne.

 

 

cigogne.jpg

 

Pour cela, il fait de nombreux dessins satiriques d'Allemands en Alsace qu'il rend ridicules. Son frère aîné est étudiant en pharmacie et l'aide à publier ses dessins dans le bulletin de l'Association des étudiants en pharmacie de Strasbourg (H2S ou Hazweis), publication ironique, critique et anti-allemande.

 

 

1904.jpg

 

Pour signer ces dessins satiriques, il adopte le pseudonyme d'Hansi, "Hans" pour "Jean" et "i" pour "Iakob" soit "Jacques".

 

Un caricaturiste engagé en faveur de l'Alsace française

 

En 1908, il publie l'ouvrage Der Professor Knatschke dans lequel il ridiculise un professeur allemand exerçant en Alsace. Il signe également une Histoire d'Alsace où il n'hésite pas à attaquer les nouveaux venus en Alsace, en provenance d'Allemagne suite à l'annexion de 1871. Le professeur Knatschké est censé commenter les illustrations, ce qui permet à Hansi de railler l'inauguration du château du Haut-Kœnigsbourg restauré à l'initiative de Guillaume II.

 

 

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En 1912 paraît chez Henri Floury une édition française du Professeur Knatschké due au Docteur Colli, pseudonyme de H. Collignon, secrétaire général de la présidence de la République. Pour Noël de la même année, il publie Histoire d'Alsace racontée aux petits enfants de France par l'oncle Hansi où l'histoire est présentée de façon partielle et partiale.

 

 

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Pour les autorités du Reich, l'artiste va bien trop loin et Hansi est à plusieurs reprises traîné devant les tribunaux. En mai 1913 Hansi est condamné à neuf cents marks d'amende pour avoir insulté, dans son Histoire d'Alsace, la collectivité des Allemands venue en Alsace après 1870.

 

 

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Le 9 juillet 1914, un nouveau procès s'ouvre à Leipzig, qui condamne Hansi à un an de prison. Il profite d'un passage à Colmar pour s'échapper et gagner la France. À la même époque, son ami, Henri Zislin, dessinateur et tout aussi patriote, effectue plusieurs séjours en prison pour attaque contre l'Empire.

 

 

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Après une amende en 1913, Jean-Jacques Weltz est condamné, en juillet 1914, à un an de prison. Pour se soustraire à la justice allemande, il trouve refuge en France, où sa renommée est déjà grande.

 

Hansi poursuite son combat mais abandonne le crayon pour le Lebel !

 

A la déclaration de guerre, Jean Jacques Waltz se porte immédiatement volontaire et sert comme caporal au prestigieux 152e Régiment d'Infanterie des "Diables Rouges". Il est muté dans les états-majors où il exerce la fonction d'interprète. Elève officier, il œuvre à des tâches de propagande.

 

 

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En 1918 lorsque l'Alsace réintègre la France, il crée une affiche3. Après la victoire des Alliés, il publie deux livres en 1918 : Le Paradis tricolore et en 1919 L'Alsace heureuse. Dans ce dernier livre, il raconte ses démêles avec des juges allemands, son évasion, sa guerre, l'entrée des troupes françaises en Alsace et le départ des émigrés. En 1920, il est fait officier de la Légion d'honneur par le président Millerand.

 

 

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En 1922, il relate ses souvenirs dans A travers les lignes ennemies. Après le succès des armes françaises, il célèbre le retour des provinces perdues dans Le Paradis tricolore et L'Alsace heureuse. Pour les services rendus à la cause de la France, il se voit décerner la Légion d'honneur.

 

En 1923, Jean Jacques Waltz succède à son père au poste de Conservateur du Musée d'Unterlinden à Colmar et travaille sur l'art héraldique. Entre 1923 et 1933, les Potasses d'Alsace lui commandent des cartes publicitaires qui sont éditées chez Braun à Mulhouse Dornach. Hansi met donc ses talents de dessinateur au service de la publicité .

 

 

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Une fois l'Alsace de nouveau française, Jean-Jacques Waltz refuse tout compromis sous forme d'autonomisme, rencontrant l'incompréhension, voire l'hostilité, d'une partie de ses compatriotes.

 

 

1937.jpg

 

Dépassé par les incompréhensions entre l’administration française qui désirait effacer cinquante années d’occupation allemande et les Alsaciens qui souhaitaient voir reconnaître leur particularité culturelle, Hansi, dont l’œuvre avait contribué à masquer l’ampleur du différent, se retira peu à peu de la scène publique

 

 

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Ainsi, au lieu d'être une période de grand succès, l'entre deux guerres marque le déclin de l'artiste. S'il reste un auteur prolifique, ses livres s'écoulent bien plus difficilement et les tirages sont donc réduits.

 

1940 ...... La guerre avec l'Allemagne une nouvelle fois le rattrape!

 

Toujours victime de la rancune tenace des allemands , Hansi est obligé de fuir en zone libre. On le retrouve à Agen où la Gestapo le retrouve aussi et le laisse pour mort devant sa porte un soir d'Avril 1941, gisant dans une mare de sang.

 

 

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Il fuit à nouveau en direction de la Suisse , vivant de quelques travaux d'aquarelles et attend Juin 1945 pour rentrer à nouveau à Colmar.Il a été recueilli à Lausanne par des amis suisses , notamment Madame Trimbach à qui il adresse de bien belles cartes !

 

 

1944.jpg

 

De retour dans sa maison dévastée en 1946, il ne relâche pas ses efforts et dénonce un hypothétique retour des nationaux-socialistes. Il s’attelle à la rédaction des deux tomes de ses mémoires, intitulées: « Les Souvenirs d'un annexé récalcitrant. »

 

 

 

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Né peintre et non pas caricaturiste, peintre toute sa vie, et parfait connaisseur du monde de la peinture. Au contact des plus grands, ceux qu’il fréquentait au musée d’Unterlinden, dont il fut pendant quelques décennies le conservateur. C’est la facette méconnue de sa vie. Il a été durant près de trente ans le conservateur bénévole d’un musée qu’il modernisa et remodela. Le musée que vous connaissez aujourd’hui est en partie celui qu’il conçut.

 

 

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Il a redonné aux œuvres leur environnement initial, restituant leur atmosphère. Hansi a débarrassé la chapelle de tout ce qui l’encombrait, il a élaboré une nouvelle présentation du retable qui lui confère son unité et sa splendeur passée. Il a enfin développé les collections historiques et créé des successions d’intérieurs reconstitués et d’ambiance d’époque (cave viticole, 1927). En tant que technicien des musées, il s’inspire paradoxalement des principes muséographiques germaniques et de l’exemple du musée alsacien de Strasbourg (1907), dont les responsables ne sont pas ses amis.

 

 

Chapel_of_Musée_d'Unterlinden.jpg

 

 

 

1950.jpg

 

Il a 73 ans et souffre d'atroces migraines , séquelles laissées par son attentat. Mais il a gardé toute son ardeur au travail . Il se dévoue à son Musée , (publie le troisième tome de l'Héraldisme ) et en Janvier 1951 sont publiés - dans une présentation bien modeste comparée aux éditions passées -

 

" Madame Bissinger prend son bain " et " Le premier phonographe ".

 

Nous ne sommes plus dans le pamphlet mais dans des petits récits de souvenirs d'enfance.

 

 

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Il tombe malade assez sérieusement comme l'atteste une de ses dernières cartes écrites à une de ses amies, en 1950 vraisemblablement.. Il reste toutefois toujours alerte d'esprit et n'hésite pas à manier une sorte de Verlan : Chère Tréabice... Je n'ai pas de phéletone ! ( ...A moins que Hansi ait eu des tendances à la dyslexie comme peuvent en témoigner d'autres exemples ... ) A signaler que cette carte a été écrite au dos de la carte Hansi by Himsel où il semble dire adieu à tous ses amis.

 

 

alsace-oncle-hansi.jpg

 

Le 10 juin 1951, après trois années de maladie, Jean Jacques Waltz meurt à Colmar à l'âge de 78 ans. L'artiste laisse à son pays un immense trésor culturel et artistique. Créateur fécond, il a produit de nombreux motifs de vaisselle, de vitraux, des poupées, des affiches, des étiquettes commerciales, des ex-libris, des menus, des programmes, des livres et près de 400 cartes postales. Graveur à l'eau-forte, aquarelliste, imagier populaire, écrivain, historien, Hansi a su marquer son temps par un talent incontestable.

 

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Dédié à un de nos sociétaires sur FA, il se reconnaîtra :jap:

 

Dédié aussi à mon épouse qui aime tant l'Alsace (comme moi)

 

Dédié à l'Alsace où mes arrière grands parents ont dû partir en 1872

 

un bon Noêl à tous d'où ce témoignage nous va si bien

 

Bonne lecture

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Invité §lod156Qi

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Voici trois dessins qui me rappellent les illustrations de livres (anciens à l'époque) pour enfants qui étaient chez mes grands parents... :ange: c'était dans les années 50 amdbs9.gif.af299ae50eaf8f13675ec6806cc5b807.gif

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Invité §lod156Qi

 

J'ai idée que nous sommes à peu prés de la même période, pour moi 09-69 à 02-70, formation générale, FRAC et FRAP AMX 30.

Ensuite direction le 6 RC à Laon-Couvron ( 02 )

 

A tous , Joyeux Noël :love: :love:

 

 

thx29.gif.420ac3ae007ec96afafcf2486bdb43a3.gif 09/69 à 09/74 5 ans au rodo168.gif.9f765b272b20e1028b451084dc884934.gif de Carpiagne et sa région! la plage slimfat.gif.a967deb8aa8e083ea4e090c30ac4cefc.gifchipsterman.gif.2ef0cd1dbd994f2fe5154aea34c31f52.gif ,

les débuts du Castellet herve431.gif.3899125a479051730b7dc0cc583df85f.gifbranlon_mado.gif.9eb26a8149b9aed96576fb77cd145f46.gif [:redx] a3_isa.gif.83faadfdaecce0dbf47c6e2abd281a3d.gif etc.

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voilà Loda, ce petit reportage est un assemblage d'images d'Epinal sur ce personnage qui à baigner mon enfance chez mes grands parents, il y en avait partout dans la ferme en .... Normandie

 

et allons plus loin, lors de la fête de leur mariage, pour les 70 ans d'union, le Maire va faire un imper énorme.

 

... "pour fêter l'union des 70 ans de ce couple de normands...."

 

ma grand mère: " je suis Alsacienne! Monsieur!"

 

j'ai encore quelques assiettes "Hansi" qui était crochetées à la poutre principale de la salle à manger

 

pour le reportage, j'ai pris beaucoup sur le livre de Robert Perreau, "hansi, la passion de l'Alsace"

 

mais il est dans ce cas important de lire aussi ce lien:

 

http://www.histoires-alsace.co [...] t-paradis/

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Invité §lod156Qi

voilà Loda, ce petit reportage est un assemblage d'images d'Epinal sur ce personnage qui à baigner mon enfance chez mes grands parents, il y en avait partout dans la ferme en .... Normandie

 

et allons plus loin, lors de la fête de leur mariage, pour les 70 ans d'union, le Maire va faire un imper énorme.

 

... "pour fêter l'union des 70 ans de ce couple de normands...."

 

ma grand mère: " je suis Alsacienne! Monsieur!"

 

j'ai encore quelques assiettes "Hansi" qui était crochetées à la poutre principale de la salle à manger

 

pour le reportage, j'ai pris beaucoup sur le livre de Robert Perreau, "hansi, la passion de l'Alsace"

 

mais il est dans ce cas important de lire aussi ce lien:

 

http://www.histoires-alsace.co [...] t-paradis/

 

 

 

Merci! Pour moi c'était à Oran... Faudra qu'à l'occasion j'essaie d'en retrouver.

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REPORTAGE: Les dardanelles

 

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Les frustrations sur le front Ouest amenèrent les dirigeants français et britanniques à envisager ce que l’on peut appeler la « solution orientale ». L’argument était que si l’on mettait de la pression sur l’Autriche-Hongrie et la Turquie, cela allégerait le fardeau de la Russie, tout en affaiblissant l’Allemagne par l’élimination de ses alliés.

 

De plus, une réussite éventuelle des opérations en Orient inciterait certaines puissances neutres comme la Grèce et la Roumanie à joindre le camp des Alliés. En principe donc, les « orientalistes » soutenaient que les armées turques et austro-hongroises seraient plus faciles à vaincre que celles des Allemands.

 

En dépit des discours des partisans orientalistes, le front Oriental fut toujours perçu comme une attraction, à la limite une diversion qui fit en sorte que les armées alliées opérant dans ces secteurs ne reçurent pas les ressources nécessaires. Dans ce contexte, les deux campagnes les plus futiles de la guerre de 1914-1918 eurent lieu dans ces théâtres, plus précisément avec le débarquement allié à Salonique (Grèce), puis celui à Gallipoli (Turquie).

 

 

SALONIQUE1917.jpg

 

Cette dernière opération fut une idée originellement conçue par le jeune ministre de la Marine, Winston Churchill. Celui-ci proposa d’utiliser la Royal Navy afin d’ouvrir de force un passage, c’est-à-dire le détroit des Dardanelles, ce qui permettrait ainsi de rétablir une communication maritime avec la Russie.

 

Il est vrai que Churchill lui-même ignore l'ampleur de la défaite qu'ont subie les troupes ottomanes à Sarikamis, dans le Caucase, le 29 décembre 1914, face aux Russes. 100.000 hommes hors de combat et une armée en pleine déroute. Le grand-duc Nicolas, généralissime des armées du tsar, n'a pas saisi cette occasion de mettre hors combat la Turquie. Lui aussi réclame une intervention alliée dans les Détroits de façon à faciliter sa propre offensive dans le Caucase.

 

 

Sarikamis 4_battalion_1914.png

 

Mais les chefs militaires alliés sont réticents, en particulier le maréchal britannique French et le général Joffre, qui ont la charge du front occidental et refusent qu'on leur retire des troupes. Le vieil amiral Fischer, adjoint de Churchill, refuse également qu'on enlève des navires à la flotte de la mer du Nord.

 

D'hésitation en report, on tergiverse jusqu'en février 1915. À ce moment-là, les Turcs ont déjà commencé de fortifier leurs côtes avec l'appui efficace de conseillers allemands.

 

Churchill envisagea aussi un bombardement naval de Constantinople qui ferait en sorte d’éliminer la Turquie à un coût minimal. Cependant, la Royal Navy eut tôt fait de battre en retraite lorsque ses premiers navires commencèrent à frapper les mines maritimes posées par les Turcs, tout comme l’artillerie côtière put tenir à distance les dragueurs de mines britanniques.

 

 

détroit.jpg

 

Face à cette situation, les Britanniques décidèrent d’y aller avec la manière forte en faisant débarquer sur la côte un contingent de fantassins afin de faire taire l’artillerie turque. C’est ainsi qu’en avril 1915, une force britannique composée de milliers de soldats australiens et néo-zélandais débarqua à la hauteur de Gallipoli et progressa vers l’intérieur.

 

Le 25 avril 1915, un corps expéditionnaire franco-britannique débarque sur la presqu'île de Gallipoli (Canakale en turc), à l'entrée du détroit des Dardanelles, en Turquie.

 

 

gallipoli.jpg

 

De leur côté, les défenseurs turcs, malgré qu’ils furent mal équipés, se battirent héroïquement et parvinrent à repousser l’assaut initial, du moins à confiner l’envahisseur sur la plage. Devant cette rebuffade, les Britanniques eurent comme réflexe de s’enterrer, reproduisant non sans ironie la situation de la guerre des tranchées du front Ouest, qu’ils tentèrent d’éviter au début de cette campagne orientale.

 

Gallipoli devint donc un exercice, sinon un symbole de futilité qui eut de graves conséquences politiques en Grande-Bretagne et dans les Dominions visés par cette opération. D’autres tentatives de renforcer le contingent original en août échouèrent. Après des mois de frustrations et des pertes franco-britanniques avoisinant les 265,000 combattants, les Alliés admirent leur défaite et ils évacuèrent Gallipoli en janvier 1916.

 

 

1.jpg

 

Les combats:

 

Le 17 février 1915, un hydravion britannique du HMS Ark Royal réalisa un vol de reconnaissance au-dessus du détroit…

 

 

Ark_Royal_(1914).jpgSopwith_Schneider.jpg

 

Le 19 février 1915, la flotte alliée bombarde les batteries ottomanes à l'entrée des Dardanelles, goulet de 60 kilomètres de long et 1 à 4 kilomètres de large. Ce premier bombardement révèle les difficultés de l'opération.

 

 

dardanelles2.jpg

 

Le 25 février, les premières fortifications à l'entrée des Dardanelles avaient été écrasées tandis que le passage avait été déminé. Une unité de Royal Marines fut alors débarquée pour détruire les canons de Kum Kale sur la côte asiatique et à Sedd el Bahr à l'extrémité de la péninsule de Gallipoli tandis que le bombardement naval se tournait vers les batteries entre Kum Kale et Kephez

 

 

SeyitOnbasi.jpg

 

Frustré par la mobilité des batteries ottomanes qui échappaient aux bombardements alliés et menaçaient les dragueurs de mines, Churchill poussa le commandant de la flotte, l'amiral Sackville Carden, à accroître la pression.

 

 

1915-03-20_ship.jpg

 

Le 18 mars 1915, les Alliés lancent une opération plus consistante avec seize cuirassés sous les ordres de l'amiral français Émile Guépratte et du vice-amiral britannique de Robek, escortés par une flotille de destroyers et de chalutiers dragueurs destinés à déminer les fonds.

 

 

Dragage_des_mines_dans_les_Dardanelles_en_1915.jpg

 

Malgré la menace des canons ottomans, les dragueurs de mines reçurent l'ordre de participer à l'assaut. À 14 h, un compte-rendu du quartier-général ottoman rapporta que « toutes les lignes téléphoniques ont été coupées, toutes les communications avec les forts sont interrompues… en conséquence, les tirs d'artillerie des défenses ont été sévèrement réduits

 

Les navires ouvrent donc le feu sur les défenses turques, à l'entrée de la mer de Marmara, et, après à peine une heure, se lancent à l'attaque en vue d'un débarquement. Mal leur en prend.

 

 

Dardanelles_Cornvalis.jpg

 

Les reconnaissances alliées n'avaient cependant pas identifié tous les champs de mines ottomans et à 15 h 15, le cuirassé français Bouvet coula en deux minutes avec plus de 600 marins après avoir touché une mine. Les HMS Irresistible et HMS Inflexible heurtèrent également des mines tandis que le HMS Ocean, envoyé pour secourir le premier connut la même mésaventure et les deux navires coulèrent ensemble.

 

 

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Les cuirassés français Suffren et Gaulois furent aussi endommagés après avoir traversé une ligne de mines discrètement posée dix jours plus tôt par le mouilleur de mines Nusret. Le feu ottoman, bien que réduit, restait menaçant et les dragueurs de mines, pour la plupart de simples chalutiers manœuvrés par des équipages civils, battirent en retraite en laissant intacts les champs de mines.

 

 

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Ces lourdes pertes contraignirent de Robeck à ordonner une retraite pour sauver ce qui restait de la flotte. Certains officiers comme le commodore Roger Keyes du HMS Queen Elizabeth estimaient que la victoire était toute proche car les batteries ottomanes n'avaient presque plus de munitions mais de Robeck, John Fisher et d'autres commandants estimèrent à l'inverse que les tentatives navales pour prendre le contrôle des détroits nécessiteraient des pertes inacceptables.

 

 

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Le repli allié renforça le moral des Ottomans et le jour fut par la suite célébré en Turquie comme une grande victoire. Comme la capture des Dardanelles par la mer était impossible, les préparatifs pour une opération terrestre commencèrent afin de prendre le contrôle des côtes, de neutraliser les batteries ottomanes et permettre aux dragueurs de mines de nettoyer le détroit en sécurité.

 

 

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Qu'à cela ne tienne ! Les amiraux sont prêts à reprendre l'offensive dès le lendemain mais ils en sont empêchés par leurs états-majors. Il est vrai que l'attaque navale n'aura eu que de piètres résultats : 44 tués chez l'ennemi et à peine un dixième des fortifications détruites, au vu des pertes subies par la flotte. Avec raison, les Turcs continuent de commémorer tous les 18 mars cette victoire de Çanakkale, du nom de la ville voisine.

 

 

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Les Alliés considèrent en conséquence que seul un débarquement massif peut emporter la décision. Sa préparation laisse aux Turcs et à leurs conseillers allemands le temps de renforcer leurs défenses cependant qu'à Constantinople, les notables prennent la poudre d'escampette dans la crainte de l'invasion.

 

Les stratèges alliés n'envisageaient pas que les débarquements pussent se faire sous le feu des Ottomans et aucun entraînement en ce sens ne fut entrepris. La combativité des défenseurs était également sous-estimée par les Alliés et cette nonchalance initiale fut illustrée par un dépliant distribué aux troupes australiennes et britanniques en Égypte qui indiquait :

 

« De manière générale, les soldats turcs manifestent leur volonté de se rendre en tenant leur fusil à l'envers et en agitant des vêtements ou des haillons de toutes les couleurs. Un véritable drapeau blanc doit être considéré avec la plus profonde suspicion car il est improbable que les soldats turcs possèdent quoi que ce soit de cette couleur ».

 

 

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L'historien Edward J. Erickson estime que cette indolence était liée à un « sentiment de supériorité » résultant du déclin de l'Empire ottoman et des mauvaises performances de ses forces lors des guerres balkaniques. En conséquence, les troupes alliées étaient mal préparées pour cette campagne et dans certains cas, leurs informations sur les Dardanelles étaient issues de guides touristiques achetés en Égypte

 

De leur côté, les Ottomans déployèrent la 5e armée (en) dans la zone pour repousser un débarquement sur les deux rives des Dardanelles. Cette force, initialement composée de cinq divisions, était une unité de conscrits commandée par le général allemand Otto Liman von Sanders et de nombreux officiers étaient également allemands. Les commandants allemands et ottomans débattirent de la meilleure tactique défensive et tous s'accordèrent sur le fait qu'il était nécessaire de garder le contrôle des hauteurs surplombant le détroit.

 

 

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La durée des préparatifs britanniques permit aux défenseurs ottomans de renforcer leurs défenses. Von Sanders nota par la suite : « Les Britanniques nous ont offert quatre bonnes semaines de répit pour tous nos travaux avant le grand débarquement… Ce répit suffit à peine pour mettre en place les mesures les plus indispensables ».

 

 

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Des routes furent construites, les plages furent piégées avec des mines improvisées tandis que des tranchées étaient creusées sur les hauteurs. Des petites embarcations furent rassemblées pour permettre le transfert rapide d'hommes et d'équipements des deux cotés du détroit et les troupes réalisaient de nombreuses patrouilles pour éviter toute léthargie.

 

Les Ottomans créèrent une petite force aérienne avec l'aide allemande ; quatre appareils opéraient des missions de reconnaissance autour de Çanakkale en février et un aérodrome fut construit près de Gallipoli au début du mois d'avril.

 

 

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Le débarquement a enfin lieu le 25 avril 1915, sur cinq petites plages de la presqu'île de Gallipoli, à l'extrémité nord-ouest des Dardanelles.

 

Le débarquement au cap Helles fut réalisé par la 29e division britannique du major-général Aylmer Hunter-Weston sur les cinq plages nommées d'est en ouest, « S », « V », « W », « X » et « Y »74. Sur cette dernière, les Alliés ne rencontrèrent presque pas de résistance et des reconnaissances furent menées dans l'intérieur des terres sans plus d'opposition. Les ordres étaient néanmoins de sécuriser cette tête de pont et aucune action ne fut entreprise pour prendre le contrôle du village de Krithia alors virtuellement sans défense.

 

 

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Lorsque les Alliés reprirent leur offensive le 28 avril, les Ottomans y avaient redéployé un bataillon du 25e régiment et parvinrent à repousser toutes les attaques. Les débarquements les plus difficiles eurent lieu à la plage « V » située en contrebas de l'ancienne forteresse de Sedd el Bahr et sur la plage « W » à la pointe occidentale de la péninsule.

 

Sur cette première, l'attaque fut menée par les fusiliers royaux de Munster et le régiment royal de Hampshire à bord d'un charbonnier transformé, le SS River Clyde, qui fut volontairement échoué sous la forteresse pour que les troupes puissent débarquer via des rampes sur les flancs du navire. Les autres unités dont les fusiliers royaux de Dublin et les fusiliers du Lancashire approchèrent des plages à bord de chaloupes ouvertes et sans protection.

 

 

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Sur les deux plages, les Ottomans occupaient de solides positions défensives et infligèrent de lourdes pertes aux assaillants. Les soldats émergeant un par un des flancs du River Clyde furent décimés par les mitrailleuses situées dans la forteresse et sur les 200 hommes à débarquer, seuls 21 atteignirent la plage.

 

Même si le débarquement au cap Helles se déroulait comme convenu, celui dans la baie ANZAC rencontrait de plus grandes difficultés et le commandant de l'ANZAC, William Birdwood, envisagea d'évacuer ses forces. Le succès d’un sous-marin australien fut l'un des facteurs qui le firent changer d'avis et la nouvelle fut relayée aux troupes pour remonter leur moral. Stoker navigua dans la mer de Marmara pendant cinq jours en réalisant de fréquentes apparitions en surface pour donner l'impression d'un grand nombre de sous-marins alliés mais ses attaques contre les navires ottomans échouèrent du fait de problèmes mécaniques avec ses torpilles.

 

 

 

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le colonel puis général Moustafa Kémal a d'abord l'occasion de s'illustrer en intervenant in extremis avec ses troupes pour sauver les défenseurs turcs de la plage d'Ariburnu. Lors d'une nouvelle offensive des Britanniques dans la baie de Sulva, le 6 août 1915, il tient tête à vingt mille ennemis. Cette victoire dite d'Anafarta va lui valoir la gloire mais le général ne s'en tient pas là. Trois jours plus tard, il se porte plus au sud, à Chunuk Bair, où ses compatriotes sont en mauvaise posture face à un assaut des Néo-Zélandais. Là aussi, il emporte la décision, manquant de peu d'être blessé.

 

 

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Faute de pouvoir emporter la décision, les soldats des deux camps se terrent dans des tranchées. Les Britanniques convoient en renfort jusqu'à neuf divisions sur place (alors qu'ils n'en ont que vingt-deux sur le front principal, en Picardie) et lancent une nouvelle offensive le 6 août 1915. Elle va durer vingt jours sans donner plus de résultats.

 

 

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Cette opération inutile aura coûté la vie à 180.000 soldats alliés dont 30.000 Français, ainsi qu'à 66.000 Turcs. C'est un revers sérieux pour les Alliés en guerre contre les puissances centrales et leur alliée ottomane. Résignés, les Alliés évacuent leur corps expéditionnaire et le transfèrent à partir d'octobre à Salonique, en Grèce. Les derniers soldats quittent les Dardanelles dans la nuit du 8 au 9 janvier 1916.

 

 

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Les opérations sous-marines britanniques et françaises dans la mer de Marmara furent l'un des seuls points positifs de cette bataille pour les Alliés car les Ottomans durent abandonner leurs opérations de transport maritime dans la zone. Entre avril et décembre 1915, neuf sous-marins britanniques et quatre submersibles français coulèrent un cuirassé, un destroyer, cinq canonnières, 11 navires de transport, 44 navires de ravitaillement et 148 voiliers ; sur ces 13 sous-marins, huit furent détruits ou perdus dans la mer de Marmara ou lors de la traversée des Dardanelles. À la fin de la bataille des Dardanelles, la marine ottomane avait complètement cessé d'opérer dans la zone tandis que les activités civiles furent fortement réduites, ce qui affecta la logistique et le ravitaillement des troupes à Gallipoli

 

 

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Un malheur n'arrivant jamais seul, la Bulgarie, encouragée par le succès germano-turc, a choisi finalement d'entrer en guerre aux côtés des Puissances centrales. Le 14 octobre 1915, elle a attaqué la Serbie. Les troupes des Dardanelles, ramenées à Salonique, vont combattre cette nouvelle ennemie après avoir été amalgamées aux débris de l'armée serbe.

 

 

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Sous la dénomination d'armée d'Orient, ces troupes cosmopolites vont faire du sur-place jusqu'en 1918, dans les pires conditions d'hygiène. Ce n'est que le 15 septembre 1918 qu'elles vont enfin prendre l'offensive sous le commandement du général Franchet d'Esperey. Elles forceront la Bulgarie à l'armistice le 29 septembre 1918.

 

 

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Sur le flanc de la presqu'île de Gallipoli, de vastes cimetières militaires, comme ci-dessous le cimetière français, témoignent des souffrances endurées par ces corps expéditionnaires oubliés des Dardanelles et de Salonique.

 

 

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La bataille eut une influence considérable sur la pensée militaire et Theodore Gatchel estime que durant l'entre-deux-guerres, la campagne « devint le pivot des études sur la guerre amphibie ». Pour l'historien Russell Weigley, son analyse avant la Seconde Guerre mondiale fit naître la « croyance partagée par la plupart des forces armées du monde » selon laquelle des débarquements n'avaient aucune chance contre des défenses modernes.

 

 

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Cette idée resta dominante jusqu'au débarquement de Normandie en 1944, même si des opérations antérieures en Afrique du Nord, en Italie et dans le Pacifique avaient été victorieuses. Peter Hart soutient cette idée et écrit que même si les opérations amphibies étaient regardées avec réticence par les stratèges alliés dans l'entre-deux-guerres, la situation militaire après 1940 les obligea à les envisager. Depuis 1945, l'affrontement a continué à influencer la doctrine amphibie américaine et elle a été étudiée par les stratèges britanniques durant la guerre des Malouines en 1982.

 

 

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Les troupes d'Australie et de Nouvelle-Zélande ont été particulièrement éprouvées lors du débarquement de Gallipoli. Leur souvenir est commémoré tous les 25 avril en Australie et en Nouvelle-Zélande par un jour férié, l'ANZAC Day (ou jour de l'ANZAC, du nom de leur détachement).

 

 

 

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Bonne lecture :jap:

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Invité §pie367dg

Au final une bonne idée très mal éxécutée qui finit par coûter très cher à Winston Churchill, sans parler des pertes inutiles.

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Au final une bonne idée très mal exécutée qui finit par coûter très cher à Winston Churchill, sans parler des pertes inutiles.

 

Oui tout à fait. Très très mal préparée et très mal exécutée.

Les pertes furent considérables, longtemps minimisées et non communiquées.

Bel article, que dis-je, publication!

:jap:

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:o j'ai lu, et je remerciais ...

 

Je ne vais pas faire une tartine pour reprendre ce que tu as si justement décrits ;)

 

 

laul, je croyais que c'était à cause de l'avertissement: "en cours de montage" ;)

 

tiens pierléo, tu as fait une évocation que je vais mette en témoignage, bonne idée :jap:

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Oui tout à fait. Très très mal préparée et très mal exécutée.

Les pertes furent considérables, longtemps minimisées et non communiquées.

Bel article, que dis-je, publication!

:jap:

 

 

je connaissais peu cette bataille, en lisant des publications anglaises, j'ai été sidéré par les dégâts, les pertes humaines inutiles, le courage des turcs...

 

un site surtout évoque quasi tout mais sur un fond très humain d'où toutes ses aquarelles à la fin, très peu de sites turcs par contre mais un site algérien

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comme évoqué plus haut, j'ai fait ma petite recherche sur un sujet préparé et cool, j'avais....

 

TEMOIGNAGE: Churchill dans les tranchées

 

churchill 1915.jpg

 

 

Winston Churchill (1874 - 1965) portait de nombreux chapeaux et a occupé de nombreux postes au cours de sa longue vie. Il fut, entre autres choses, un politicien, un homme d'État, un soldat, un écrivain, un artiste, un pilote, ministre de l'Intérieur, Premier Lord de l'Amirauté, chef de guerre et le Premier ministre de Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale et à nouveau dans les Fifties.

 

Il était une figure complexe, un génie politique, un homme de contradictions, Plusieurs fois, il sembla qu'il fut politiquement fini.

 

 

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Un de ces moments est venu au cours de la Première Guerre mondiale. Comme Premier Lord de l'Amirauté, Churchill a poussé l'idée d'attaquer Gallipoli en 1915, qui était détenu par la Turquie alliée de l'Allemagne, afin d'ouvrir une route d'approvisionnement à la Russie.

 

Il était à espérer que les Russes seraient alors capable de lancer des offensives à l'est et à soulager l'impasse du front occidental. Bien que cela peut avoir été la seule idée stratégique décente de la guerre, sa planification et son exécution a été un désastre et Churchill, à certains égards, un bouc émissaire, a été rétrogradé comme chancelier du duché de Lancaster, une position vide de sens.

 

 

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Plutôt que de rester assis pendant que le monde lui-même se déchirait , il a démissionné de son poste (bien qu'il soit resté un membre du Parlement) et a décidé de rejoindre son régiment en Novembre 1915, à l'âge de 41 ans . La dernière fois qu'il avait été au combat, c'était en Afrique du Sud au cours de la Seconde Guerre des Boers, 16 ans plus tôt.

 

 

Churchilllieutenant1899.jpg

 

Arrivée en France

 

Personne ne savait vraiment quoi faire avec lui. Son rang officiel était major, mais le Premier ministre Asquith et Sir John French, commandant des forces britanniques en France, pensaient qu'il devrait avoir une brigade (plus de 5.000 hommes). En attendant son poste, il a passé Décembre derrière les lignes.

 

Pourtant, Il a fait plusieurs incursions à différents secteurs de l'avant pour voir la guerre de première main et de prendre le poul de la terre. Il a même visité le secteur français, curieusement, il a été considéré comme inhabituel pour une telle homme, il s'est présenté avec un casque d'acier français dont il se serait porter à l'avant, ayant jugé plus pratique que le casque britannique. En tout cas, en raison de pressions politiques, il lui a été donné un bataillon (moins de 1 000 hommes) et a été fait lieutenant-colonel à la place d'un brigadier-général.

 

 

avec des français.jpg

 

Avec le 6e Bataillon Royal Scots

 

Le 5 Janvier 1916, il a pris le commandement de la 6 ème Royal Scots Fusiliers bataillon de la Division neuvième, actuellement en réserve juste derrière la ligne. Il avait été impliqué dans la bataille de Loos en Septembre et avait beaucoup souffert. Lorsque Churchill a repris le bataillon, ce dernier avait été réduit de 1.000 hommes à moins de 600, y compris malgré de nombreux remplacements qui n'ont pas connu la bataille. Ils ne sont pas heureux d'entendre qu'un politicien déchu serait leur nouveau colonel.

 

Avec l'énergie typique de Churchill, il a arrangé pour leur épouillage et a profité de leurs trois semaines en réserve pour améliorer leur formation. Pendant ce temps, les hommes ont apprécié sa demande laxiste de la discipline, malgré la désapprobation de ses supérieurs. Il a organisé des sports et des concerts.

 

 

6 ème Royal Scots.jpg

 

 

Le 27 Janvier, le bataillon de 1000 hommes reprend le front à Ploegsteert, en Belgique, connu comme "Plug Street" chez les Tommies. Bien qu'aucune des attaques n'ont été lancés dans ce secteur pendant le mandat de Churchill, il était constamment battu d'obus et des incursions dans no man-land. Churchill installé son quartier général dans une ferme de coquille battue derrière les tranchées. La grange a été entouré de sacs de sable, offrant un refuge quand les obus sont venus.

 

Lorsque le bataillon était dans la ligne, il tournait six jours dans les tranchées et six dans la réserve immédiate, lui et ses officiers entraient à travers les barbelés et visitaient les positions avancées dans les cratères d'obus pour garder un œil sur l'ennemi. Au moins une fois, il est venu sous le feu direct de mitrailleuse. En outre, la ferme elle-même a été bombardé fréquemment et les bâtiments ont été touchés occasionnellement. Une fois, un obus est tombé sur la maison et un éclat d'obus a frappé la porte de la batterie d'une lampe, il jouait avec. Le pilonnage à la ferme parfois fait des victimes. Il a inspecté en permanence les tranchées, fait en sorte qu'ils soient aussi fort que possible.

 

 

churchill in belgium 1915.jpg

 

Cependant, vous ne désactivez pas une durée de vie de la politique et du pouvoir. Bien à l'avant, il a vu les avions allemands qui contrôlent les cieux et a réalisé que la Grande-Bretagne avait besoin d'une politique efficace de l'air. essais de test de tanks, qu'il avait initiés et poussés, sont devenus évidemment plus important. Les essais de chars avaient été très prometteurs, mais la production a été embourbé dans la politique. La conscription, nécessaire pour obtenir la force de l'armée voulue , avait été déposé. Châtiment sévère et inutile démoralisaient les troupes. Il se demandait pourquoi la marine, le bras le plus puissant de la Grande-Bretagne, ne prenait pas l'initiative. Churchill raillait de son impuissance.

 

En Mars, il a eu la permission de près de deux semaines et est retourné en Angleterre. Il ne pouvait pas résister à l'envie de parler sur les questions avant tout dans son esprit et donc, a prononcé un discours au Parlement. Ce fut un désastre. Beaucoup de ses idées ont été reçues avec intérêt, mais ensuite il a proposé que l'ancien Sea Lord Fisher d'être rappelé pour occuper la marine et il a provoqué un tollé.

 

 

churchill-1915.jpg

 

 

ce fut une gaffe classique de Churchill et presque inexplicable. Fisher était non seulement impliqué dans la catastrophe de Gallipoli, il avait poignardé Churchill dans le dos, laissant Winston à assumer toute la responsabilité. Malgré de faire empirer les choses, Churchill était maintenant déterminé à faire tomber ses adversaires politiques et pris des dispositions pour être relevé de son commandement.

 

Sa femme et ses alliés le suppliaient de ne pas le faire, car ce serait lui faire regarder opportuniste. Il a acquiescé et est retourné dans les tranchées, mais il était déterminé à revenir là où il sentait qu'il pouvait faire infiniment plus de bien que dans la boue de la France. À son retour, il a été réprimandé pour son "indulgence excessive" avec les hommes, qu'il défendait en montrant que les infractions avaient diminué. Il a décidé que sa place était certainement mieux au Parlement.

 

 

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Retour à Blighty

 

En mai, son bataillon et d'autres avaient été tellement affaibli par le Shell-feu constant, il a été décidé de les fusionner dans la 15 ème Division. Au lieu de chercher un nouveau commandement, Churchill a saisi cette occasion pour être autorisé "à assister à mes fonctions parlementaires et publiques qui sont devenus urgent". Cette demande a été accordée. Avant son départ, il a mis des efforts considérables pour trouver des offres pour ses officiers pour aider ceux qui avaient servi sous lui.

À son déjeuner d'adieu, enregistrée, "Je crois que chaque homme dans la chambre était Winston Churchill, nous laissant une véritable perte personnelle".

 

en vol.jpg

 

Ainsi se termina six mois avec Winston Churchill sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. Il irait à de plus grands succès ...

 

bonne lecture :jap:

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Invité §bob305cH

BONNE ANNéE à TOUTES et TOUS

valkarth.gif.32afa4e5d923a082741e56f3d2512318.gifJe suis une quiche (pas lorraine) avec le clavier ( 1389590555_bobrazovski.gif.055be5b6ccba434fc95a0559837c1ded.gif champion du monde alpinab10.gif.4230ded395c141f0f5e9a9a1e249a2e7.gif ) . J'ai voulu faire un petit nettoyage et plus moyen de revenir sur FA. J'ai été obligé de me réinscrire bmwz8.gif.a73269ed12bf6dd91eecf2791deebd75.gif J'ai changé de pseudo (ex loda31)

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Invité §bob305cH

:D c'était un petit ménage, mais un nettoyage par le vide :D

 

Bonne année à tous et toutes, ainsi qu'à vos proches ...

 

Bonne santé surtout ;)

 

 

thx29.gif.420ac3ae007ec96afafcf2486bdb43a3.gif Un nettoyage de sauvage sang-d-ange.gif.24e580c19d8e0738035edbf64df98a1b.gifaltus.gif.01a15757d58acf0cb1a4432a71fa374b.gif

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