Aller au contenu
Logo Caradisiac      

Téléchargez nos application

Disponible sur App Store Disponible sur Google play
Publi info
Salon de discussion

La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
 Partager

Voir la meilleure réponse Résolu par zygomard,

Messages recommandés

Invité §pie367dg

 

je trouve que tu as bien résumé la situation, pis, tu as fait tilt dans ma tête, j'ai lu tout sur De Gaulle au possible et c'est vrai, rien sur l'aviation à par qu'il réclamait sur l'insuffisance

des canons AA

 

t'as oublié aussi, de très mauvais généraux, bien en retard d'une guerre :jap:

 

 

La liste n'est pas exhaustive, c'est pour cette raison que j'ai écrit " j'en passe et des meilleures " (avec un E cette fois ) :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un interlude en attendant le prochain reportage...

 

Les affaires sont les affaires

 

8.jpg

 

 

Pendant l'hiver 1916-1917, le Front de l'Est est étiré sur plus d’un millier de kilomètres, de la mer Baltique dans le nord à la mer Noire dans le sud. Pendant cet hiver, les loups russes demi-affamés ont convergé sur les lignes allemandes et russes dans la partie nord dans la région de Vilnius-Minsk. Comme leur désespoir augmente au-delà de leur peur des humains, les loups commencé à attaquer les individus isolés, mais purent bientôt attaquer des groupes de soldats si sauvagement et si souvent, que quelque chose devait être fait.

 

Les soldats ont essayé de les empoisonnent, leur tirant avec leurs fusils et de leurs mitrailleuses et même en utilisant des grenades contre eux, mais les grands et puissants loups russes avaient tellement faim que des meutes de loups frais remplaçaient simplement ceux qui ont été tués.

 

La situation devint si forte que les soldats russes et allemands ont convaincu leurs commandants pour permettre des négociations de trêves temporaires pour leur permettre de traiter plus efficacement les animaux. Une fois que les termes ont été élaborés, les combats ont cessé et les deux parties ont discuté de la façon de résoudre la situation.

 

Enfin, un effort coordonné a été fait et progressivement les combattants ont été rassemblés. Des centaines de loups ont été tués pendant le processus tandis que le reste dispersée, laissant la zone une fois pour toutes aux humains. Le problème a été résolu, la trêve a été ensuite annulée et les soldats de rentrer dans leurs lignes à se tuer les uns les autres correctement.

 

******************************************************************************************************

 

 

9.jpg

 

En 1902, Vickers, la firme d'armement britannique, avait besoin d'un fusible de minuterie pour leurs obus d'artillerie. Pour être le plus efficace contre les troupes en plein air ou accroupis dans les tranchées, les obus nécessaires devaient exploser juste au-dessus de l'ennemi au lieu d'exploser dans le sol qui aurait absorbé une partie de l'impact et des éclats d'obus.

 

Il se trouve que Krupp, le géant de l'armement allemand, avait l'un des meilleurs fusibles de minuterie dans l'entreprise. Un accord a été conclu par lequel Krupp autorisait Vickers pour produire la minuterie fusible Krupp à un shilling et trois pence le fusible.

 

Lorsque la guerre éclate en 1914, Vickers et Krupp, ainsi que d'autres entreprises, ont été tenus occupés pendant la durée du conflit de l'armement et l'approvisionnement de leurs pays respectifs avec tout le nécessaire pour faire la guerre. Les affaires étaient bonnes. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et, en 1918, les combats ont cessé. les entreprises telles que Krupp ont été presque ruiné par le Traité de Versailles qui a pratiquement démilitarisée Allemagne…

 

En 1921, Vickers a reçu une demande de £ 260 000 pour l'utilisation du fusible brevet Krupp pendant la guerre. Krupp, qui avait désespérément besoin d'argent, avait estimé que, pour tous les deux obus d'artillerie tirés, un soldat allemand était mort et, par conséquent, avec 2,08 millions de soldats allemands morts, 4.160.000 coquilles Vickers 'avec le fusible Krupp brevetés ont été tirés. À un shilling et trois pence pièce ce qui est à devoir £ 260 000 par Vickers.

 

Vickers a contesté la demande comme beaucoup trop grande, bien que leur tenue de dossiers concernant le fusible avait été bien annoté pendant les années de guerre. Négociations et arbitrages ont traîné pendant des années jusqu'à ce que, en 1926, Vickers fit une offre à Krupp.

 

Par leur compte, seuls 640 000 obus d'artillerie ont été tirés et donc ils avaient uniquement £ 40,000 à devoir. Par les calculs de Krupp qui signifiait que la moyenne britannique avait tué plus que trois soldats allemands par obus, ce qui était absurde, mais l'économie en Allemagne était en lambeaux et le papier-monnaie était utile que comme carburant pour garder se au chaud.

 

Vickers offrait de payer la firme de 440 000 marks-or, une fortune en Allemagne. Et, comme ils disent, "les perdants ne peuvent pas être sélecteurs". Krupp a pris l'argent, ce qui était dit comme un cynique paiement pour chaque soldat allemand tué. La guerre peut exiger le sacrifice ultime, mais les affaires sont les affaires.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

REPORTAGE: Mark IV VS A7V, premier combat entre tanks

 

1.jpg

 

Bataille de Villers-Bretonneux : objectifs allemands

 

Avril 1918, à la fin de l'offensive "Michael" les troupes allemandes ont progressé de plus 50 km. Les troupes allemandes sont épuisées, et il reste encore à une vingtaine de kilomètres avant d'atteindre Amiens. Ville stratégique, Amiens est maillon indispensable au ravitaillement par route et par chemin de fer des troupes allié dans le secteur.

Ce secteur est également le point de jonction entre les armées franco-britanniques.

 

 

map-villers-bretonneux.jpg

 

Conscient de l'épuisement de ses troupes, Ludendorff met à profit les quelques jours de calme pour préparer une nouvelle offensive. Celle ci n'a initialement pas pour but la prise d'Amiens, mais la capture du plateau autour de Villiers-Bretonneux pour y positionner son artillerie et de bombarder Amiens ainsi que les routes alentours, en espérant rendre la position intenable pour les britanniques.

 

 

2.jpg

 

Ludendorff pour cette offensive sait qu'il peut compter sur la 2eme armée qui a participé à l'offensive "Michael". Épuisé, elle sera renforcée en artillerie (au total elle disposera de 1200 pièces avec munitions conventionnel et gaz). Les unités alors en première ligne seront renvoyées à l’arrière, laissant la place à des bataillons issus de divisions fraîches. Et grande première, la totalité des A7V seront lancé dans la bataille, une quinzaine de tank viendront appuyer l'infanterie sur plusieurs points du front.

 

 

21.jpg

 

Une dispersion qui nuira finalement à leur efficacité. De plus tout les chars seront lancés dés le premier jour, compromettant la suite des opérations en cas de bataille prolongé puisque aucune réserve en char d'assaut n'est prévu. On pourrait résumer l'opération par sa passe ou sa casse.

 

 

5.jpg

 

De leurs coté, les troupes britanniques constituées de deux divisions anglaises, la 62ème et ma 8ème sont à bout de souffle, et contre attaquer leur est tout bonnement impossible. Tenir les plateaux est donc leur unique prérogative. Aussi rameutent ils toutes les troupes encore disponibles en attendant l'arrivé de renfort venant directement du Royaume-uni. Elle doit donc ce contenter d’un peu infanterie, de l'artillerie (en nombre limité), et sur tanks : 13 tank Mk IV du 1er tank battalion, et 7 Whippet du 3eme light tank battalion.

 

 

6.jpg

 

Prélude à l'offensive, les allemands commencent le 17 avril 1918 leurs bombardements sur Villers-Bretonneux, Cachy, les bois de l'Abbé et d'Aquenne (gaz et obus conventionnels). Le bombardement durera cinq jours, de manière discontinue avec une intensité variable. Pour les britanniques, le doute n'est plus permis, mais ils restent dans l'impossibilité d'obtenir plus rapidement des renforts. Mais s’ils tiennent le coup, l'arrivée de troupes australiennes pourrait faire pencher la balance en leur faveur. De plus l’aide des français est sollicité. Si dans un premier temps cette aide leur est refusée, les français leur viendront finalement.

 

 

8.gif

 

La montée en ligne des A7V

 

24 avril 1918, La monté en ligne des A7V ne se fera pas sans difficulté. Il est normalement prévus d'acheminé les quinze A7V par train jusqu'à Wiencourt, puis atteindre leur ligne de départ autour du hameau de Marcelcave, distant à un peu plus d'un kilomètre à vol d'oiseau, par leurs propres moyen. Mais deux d'entre eux tombent en panne sur le chemin. Le premier avant même de monter dans le train, le second, le n°503 "Faust" sur la route que devait l'amené à sont point de départ. Lorsque le dernier A7V arrive en position il est 3h30...

 

 

9.jpg

 

Le plan d'action est le suivant. les allemands prévoient d'attaquer sur trois axes en colonnes appuyés par trois, six, et quatre tanks A7V.

Au nord les troupes devront prendre le bourg Villier-Bretonneux par le nord, et bifurquer vers le bois d'Aquenne. Au centre, l'attaque passe par le sud de Villier-Bretonneux pour foncer directement en direction du bois d'Aquenne en le contournant par le sud. Enfin toujours au Sud, les troupes allemandes devront porter leur effort en direction de Cachy.

 

L'assaut du 24 avril 1918

 

A 3h45, un quart d'heure après l'arrivé du dernier A7V sur sa ligne de départ, l'offensive est lancée. L'artillerie allemande effectue un bombardement en règle non seulement sur les lignes britanniques mais également sur les routes de ravitaillement. Les gaz sont une fois de plus utilisés massivement. Les bombardements vont durer plus de deux heurs.

 

 

4.png

 

A 6h Sur le nord, les troupes d'assaut, majoritairement constituées de Sturmtruppen, de la 222 division d'infanterie et de 3 tank A7V, quittent leurs tranchées. Masqués par la brume matinale et par l'utilisation de fumigène, l'approche se passe plutôt bien. Appuyé par un feu roulant, qui empêche dans un premier temps les britanniques de sortir trop vite de leurs abris pour les cueillir en terrain découvert, dans un second temps, ce barrage empêchera tout renfort venu de l’arrière, toutes autres formes de contre-attaque ou de repli.

 

 

a7v-panzertank-.jpg

 

A 7h30, ils abordent le bourg de Villers-Bretonneux. Les A7V ouvrent la voie dans le réseau de barbelés, et prennent les tranchés en enfilade avec leurs mitrailleuses de sabord. Dès 8h, les britanniques cèdent sur les premières lignes et commencent à se retranche dans le bourg. Le feu roulant allemands les empêche effectivement tout replis vers le bois d’Aquenne (et tout renfort depuis le bois) et combien même courir en plein champs à découvert ne semble pas être la meilleur idée.

 

Pourtant se retranché dans le bourg si l'idée semble bonne, va se révéler être un piège pour les britanniques. Face aux lance-flammes et aux charges de démolition, l'affaire devient vite intenable.

 

 

a7v-panzertank-1918-03.jpg

 

A 9h les allemands se réorganisent et mènent de nouveau l'assaut sur le bourg. Après deux heures et toujours l’appui des trois A7V dirigés par Oberleutant Skopnik, la gare est prise (avec l’aide des troupes du groupe du centre). Il ne subsiste alors que quelques poches de résistances isolées.

 

Fort de cette réussite, les trois A7V repartent sur leurs lignes de départ à Marcelcave qu'ils atteignent vers midi. Si les tanks font demi-tours, l'infanterie, elle reste à pieds d'œuvre et commence l'infiltration (en coopération avec les troupes du centre) du bois d’Aquenne.

 

 

11.jpg

 

Au centre, l'attaque est menée par une unité d'élite, la 4è Garde infanterie-division , qui sera appuyé non pas par trois, mais six chars d'assaut A7V. Comme au nord, les premières lignes britanniques sont percées, et occupées. Mais la progression ne stop pas pour autant, des positions d'artillerie sont enlevées et les troupes participent même à l'assaut des quartiers sud de Villers-Bretonneux.

 

Mais au cours de se combat, les A7V accusent leurs premières pertes. Le "Mephisto" (A7V n°506) bascule dans un cratère. Il est aussitôt évacué par son équipage sans être saboter. Les allemands imaginent sûrement pouvoir le récupérer ultérieurement. L’ironie de l’histoire fera que suite à l’offensive australienne, une équipe de démolition allemande tentera de le détruire dans la nuit du 25 avril. Sans y parvenir, fort heureusement, puisque récupéré par les australiens, le « Mephisto » est aujourd’hui l’unique exemplaire existant d'A7V. (Exposé aujourd'hui au Queensland Museum).

 

 

12.jpg

 

Une fois le bourg conquit, les troupes allemandes investissent le bois d'Aquenne avec l’appui des cinq A7V restant. Mais pour les A7V tout se complique. Le « Gretchen » (A7V n°501) est obligée de faire demi-tours en raison d'une surchauffe de son moteur. Si l'avance allemande a bien commencé au nord et centre, l'assaut est loin d'être une promenade de santé, l'A7V "Hercules" est endommagé par un obus d'artillerie et rentre également. Puis c'est au tour du "Baden I" de faire demi tour, en raison de problèmes avec sa pièce de 57 mm. Pourtant ces six mitrailleuses n'auraient pas été de trop pour la suite du combat.

 

 

13.jpg

 

Combattre dans les bois pour les tanks de ce type pourrait paraître impossible, voir très handicapant pour ces mastodonte de 32 tonnes. Pourtant ici il en sera rien puisque le bois d'Aquenne comme de nombreux bois où la chasse est pratiqué offre au chasseur la possibilité de marché facilement sur des chemins de chasse. Mais ils évitèrent aux tanks de parcourir des étendus trop boisé et de se faire piéger par la végétation, dans un trou d'obus dissimulé ou une zone humide.

 

Alors que l'offensive semble s'essouffler du coté allemand, les troupes ne peuvent compter que sur trois chars au lieu de neuf (si on compte tous les A7V opérant au centre et au nord), et aucune réserve de tank n’est prévus pour la suite de l’opération. Alors même que les britanniques, retranché derrière les reliefs et dans leurs tranchés semble tenir fermement leurs positions.

 

Au sud du dispositif, la 77ème DI allemande, appuyé par quatre A7V, doit attaquer en direction de Cachy. Comme les unités plus au nord elle doit profiter d'un épais brouillard lors des premières heures de l'assaut. Mais Contrairement aux autres unités, ce n'est pas une unité d'élite. Perdu dans le brouillard sur un terrain accidenté, les colonnes d'assaut perdent vite le contact entre elles et perdent de vue leurs objectifs.

 

 

Maxim-Nordenfelt.jpg

 

Du coté des Blindée ce n'est guère mieux. L'un d'entre eux, le Nixe ( A7V n°561) ne peut participer au combat en raison d'une panne mécanique. Et un second, A7V n°542 "Elfriede" du Leutnant Stein, se perd dans le brouillard et prend la direction du nord (vers Villers-Bretonneux). totalement désorienté et soufrant d'une mauvaise visibilité, l' Elfriede finira sa course, se renversant en abordant une bute de terre de coté et bascule (L’A7V est victime d'un centre de gravité trop haut. La taille du châssis étant limitée en raison de la nécessité de pouvoir transporter l'engin par le rail).

 

 

A7V-nixe.jpg

 

Tombé non loin des tranchés britannique la scène ne passe pas inaperçue. Si Stein ordonne de tenir la position, l'équipage désobéi (de plus ils ne sont pas forcement armés) et préfère fuir sous une pluie de balles. Stein ferra le coup de feu contre les soldats britanniques et sera abattu.

 

Les deux A7V restant (le Schnuck N°504 et Siegfried N°525) sont toujours au contact avec la 77 DI, mais la progression est lente. L’A7V est un engin trop lourd et trop peu maniable. Franchir un cratère d'obus un peu trop profond lui est impossible. Ils doivent donc contourner sans cesse les obstacles. Et avec le brouillard qui commence à ce dissiper, ils deviennent rapidement l'attraction de l'artillerie britannique qui n'oublie pas de les saluer chaleureusement avec des obus de tout calibres.

 

 

sturmpanzerwagen-A7V-Siegfried.jpg

 

Vers 9H, les deux A7V, les deux survivants ont l'heureuse vison de voir apparaître un autre A7V venant du nord. Tous pensent qu'il s'agit de l'Elfriede du Leutnant Stein qui a retrouvé son chemin (ils ignorent encore la mort de celui-ci). En réalité c’est le Nixe (N°561) qui n'avait pas pu partir avec eux en raison d'une panne mécanique. Mais après quelques efforts la machine démarre.

 

Comme Stein, le commandant du "Nixe", le Leutnant Blitz, se perd dans le brouillard et prend la direction du nord ouest. Se rendant compte de sa bévue il ordonne de changer de direction pour prendre le cap sud ouest et parviendra à rejoindre ses deux compères. C'est donc finalement à trois que les chars se présentent devant leurs objectifs.

 

1er combat tank vs tank.

 

Pour bloquer l'avancé allemande vers Cachy, les britanniques envoient dans un premier temps trois tanks Mk.IV (2 femelles et un mâle). Après avoir franchit le barrage d’artillerie allemand, les tanks anglais rencontrent une unité d’infanterie tapis dans leurs tranchés. Celle-ci les mettent au courant de la situation et les informe de la présence des tanks allemands plus au nord. Les anglais décidèrent aussitôt de leur couper la route. Impatient d'en découdre, ils en sont pas moins inquiet. Un seul d'entre eux est armé de canon, et ignorant totalement la valeur de la machine face à l'ennemi. (chars britanniques capturés ou de conception allemande, armés de mitrailleuses ou de canon).

 

 

tanks.jpg

 

De leur coté, les allemands ignorent la présence des trois chars britanniques venant à leur rencontre. A la vue des tranchés britanniques, ils sont en formation en « V » pour appuyer les unités d’assaut équipé de lance-flammes. Les Tanks anglais, venant du sud en longeant les tranchées, se positionnèrent à l'avant de leurs tranchées pour se mettre derrière les barbelé à la limite du no man's land. Le choc semblait inévitable.

 

Pourtant deux A7V , le Siefried et le Schnuck continuent leur route pour attaquer les positions britanniques, sans prendre en compte la présence des chars britanniques (il est vraie que l'objectif prioritaire était l'appuis des troupes d'assaut, et la capture des tranchées). Mais peut être qu’en raison de la mauvaise visibilité, il n'ont pu déceler leur présence. Ou mal identifié. Trois tanks armés de mitrailleuses ne représentant guère de danger pour les A7V (le tank Mk IV pouvant être pris de loin pour un char femelle en raison de ses canons courts).

 

 

14.jpg

 

Seul le Nixe se porte à l'avant des Tanks MK IV. A trois contre un l'avantage semblerait être du coté britannique. Pourtant A7V, si il est beaucoup moins agile et plus lent que les Mark IV, son armement et son blindage vont lui permettre de prendre l'ascendant face aux tanks britanniques. Le Nixe se concentre tout d'abord sur les deux tanks femelles (avec son canon de 57 mm), le tank Mk IV mâle se positionne pour se mettre sur un axe parallèle à la route du Nixe.

 

 

mark-schema.jpg

 

Si il n’utilise qu’une seul pièce de sabord, celle-ci profite d'un angle de débattement plus important que si le combat se faisait face à face (un peu comme les vaisseaux de ligne lors des batailles navales des siècles précédents). Durant toute sa phase d'approche le Mk IV mâle ne semble pas iniquité, ni même repéré. Il va ainsi tiré une dizaine d'obus sans la moindre réplique de la part de l'allemand. (Comme les deux chars sont en mouvement, la visé était très difficile et l'absence de suspension n' améliore rien à l'affaire). En attendant l'allemand fait mouche, à coups d’obus perforant de 57 mm. sur les tanks Mk IV femelle.

 

 

A7V_Nordenfeldt.jpg

 

L'un est gravement endommagé et le second est touché à plusieurs reprise. Tout deux commencent à effectuer des manœuvres de replis en émettant de la fumé. Ce n'est qu'a ce moment que Blitz (commandant du Nixe) semble s'apercevoir de la présence du tank Mk IV équipé de canon, et qui contrairement aux deux autres tank (équipé de mitrailleuse), représente un réel danger pour lui. Avec un blindage de 20 à 30 mm l'A7V ne pouvait être iniquité par les mitrailleuses Hotchkiss des Tanks Mk.IV femelles. Face à un canon de 6 pound (76 mm) court, les choses sont bien différentes et le danger bien réel.

 

 

Mark_IV_tank female.jpg

 

Etant tout les deux sur un axe parallèle, et présentant chacun un flanc, seul le Tank Mk IV du sous-lieutenant Frank Mitchell peut utiliser son canon. Mais avant que son canonnier n'est le temps d'ajuster un coup au but, une pluie de balles de 8 mm s'abattent sur le flanc du tank britannique. Si toute ne traversent pas le blindage, elles n'en produisent pas moins de multiples projections de métal dans l’habitacle. A l’intérieur c’est le chaos. Mitchell est légèrement blessé au visage et l’un de ses canonniers l’est au bras. Fortement secoué par cette première passe, l’ordre est donné de trouvé un abri. Mais le combat n’est pas terminé. Le tank britannique fait demi-tour et repart en sens inverse.

 

La seconde passe ressemble à la première à ceci prés que cette fois, le Mk. IV profitera de tout les replis du terrain pour s'abriter des tirs de mitrailleuses du "Nixe". Il évitera la catastrophe de justesse en passant à quelques centimètres de soldats anglais abrité dans un cratère d’obus (se signalant par de grands gestes). Le Tank MK.IV ressortira de l’autre côté du cratère.

 

 

16.jpg

 

Mais à ce petit jeu de cache-cache, les allemands ne se laissent pas surprendre (même si il ne semble pas chercher à aligner le tank de Mitchell avec leur canon de 57 mm). Une seconde rafale de 8 mm s’abat de nouveau sur le flanc du tank anglais. L’un des mitrailleurs de l'équipage de Mitchell est alors sévèrement touché aux jambes, et gît sur le plancher de l’engin. En pleine manœuvre l’équipage ne peut promulguer, un premier temps, que des soins légers.

 

 

19.jpg

 

Étrangement, Le Nixe continue sa route en direction des lignes britanniques et semble se désintéressé du sort du tank anglais. Mitchell ne l’entend pas ainsi, et le Nixe, est pour lui la cible à abattre. Si depuis le début du combat il effectue tous ses manœuvres à pleine vitesse. Il commence à ralentir pour permettre à son canonnier une meilleure visée. Si aucun coup au but n’est enregistré, les tirs se font plus précis et chaque obus semble tomber plus prés du Nixe que le précédent.

 

 

15.jpg

 

C'est alors qu'il décide de stopper carrément et simplement la machine. Il ne faut pas attendre très longtemps pour enregistrer un premier coup au but sur le Nixe (en haut de sa caisse). Le second tir le touche l'avant. L'A7V laisse alors s'échapper une fumée épaisse. Puis c’est la mise à mort, le troisième obus arrête net le Nixe dans sa course. En moins de 2 minutes, le Nixe, vient d’être touché par trois obus, l’équipage accuse la perte de 3 morts et 3 blessés (sur 18 hommes théoriquement). En mauvaise posture, l'équipage quitte le Nixe et tente de se mettre à l’abri.

 

Devant ce succès Mitchell, manœuvre pour cueillir l'un des deux A7V restant qui semble toujours l' ignorer, pour se concentrer uniquement sur les défenses britannique. C'est au tour du "Schnuck" d'être pris pour cible. Cette fois ci, la technique de Mitchell est rodé, et il faut peu de temps pour que le Schnuck soit endommagé. L'équipage dénombre six morts. Prudent il fait demi-tour et tente de rejoindre ses lignes (il sera réparé et finalement perdu à Fremicourt le 31 Aout 1918). Quant au "Siegfried" du lieutant Bitter, il prend la direction du nord pour rejoindre les troupes qui attaquent en direction du sud du bois d'Arquenne.

 

 

17.jpg

 

Mitchell sort donc grand vainqueur de cette première rencontre tanks contre tanks, pourtant pour lui l'affaire n'est pas fini, dans un premier temps il s'emploi à réduire l'assaut des fantassins allemands. Mais un nouvel adversaire semble s'intéresser à lui. Un avion allemand commence à orbiter au dessus de lui. Dans un premier temps il semble hésiter un instant (manquant de char de fabrication national, les allemands récupéreront au cours de la guerre, un grand nombre de machine perdu par les alliés qu’ils remettront en service sous leur propre couleurs).

 

 

18.jpg

 

Puis l’avion largue une bombe qui frôle le Mk IV. A l'intérieur tout est retourné. Le choc a été rude mais le char ne semble pas avoir été endommagé. L'avion allemand, s’il ne largue plus de bombe, semble avoir signalé la présence de Mitchell à l'artillerie allemande. Très vite il se retrouve sous une pluie d'obus. Tentant de passé entre deux cratère d'obus, il glisse, et se retrouve piégé au fond de l'un deux. Moteur à toute puissance, il commence à franchir le nouvel obstacle lorsque le moteur cale.

 

 

 

20.jpg

 

La situation est critique, le char anglais est à moitié sorti du cratère et expose l’avant et surtout le dessous du tank (très faiblement blindé). Les mécanicien tentent de refaire démarrer le moteur mais celui-ci refuse. il est décidé d'enclenché la marche arrière et de laisser la gravité faire le reste. Par chance pour l'équipage, le moteur redémarre, et le Mk.IV réussi a ce sortir de ce piège mortel.

 

 

22.jpg

 

Le danger sur la route de Cachy semble alors écarté, Mitchell prend la route vers le nord et le bois d'Arquene. Il est 10h20 du matin lorsqu'il assiste à la charge des sept Whippet alors resté en réserve attaqué les troupes allemandes.

 

Les Whippets entrent dans la course.

 

Rapide (jusqu'a 12km/h) et bien armé (quatre mitrailleuses) , les Whippets sont des chars dit de cavalerie (ou léger) leur rôle est de profiter de leur vitesses pour faire des ravage dans les rangs adverses, son rôle est limité à combattre l'infanterie (ou les colonnes hippomobiles).

 

 

whippet.jpg

 

 

Positionné a l'Ouest derrière Bois de Blangy (juste derrière le bois d'Arquenne), ils reçoivent l’ordre à 10h30 de se porter au sud de celui-ci, et de rester en attente. Parti en reconnaissance, le capitaine Thomas R. Price rencontre le capitaine Sheppard des Northamptons commandant deux compagnies d'infanterie. Celui-ci l'informe de la présence de soldats allemands se regroupant plus loin dans la plaine.

 

 

 

Un terrain idéal pour ses chars. Le plan d'attaque est rapidement décidé, les Whippets attaqueront en ligne, distant d'une cinquantaine de mètres les uns des autres, ils devront foncer tout droit pour disperser les fantassins (et faire le maximum de dégât) et de faire demi tour, avant que le terrain ne les expose aux tirs directs de l'artillerie allemande plus en retrait, et pour lancer un second assaut dans le sens inverse. L'idée n'est pas de prendre la plaine mais et désorganiser les troupes allemandes.

 

 

Whippet-cross-section.jpg

 

Peu de temps après la rencontre entre les deux officiers, les sept Whippets, en formation en ligne, foncent à travers la plaine pour venir à la rencontre des unités de la 77 division d'infanterie allemandes. Celle-ci est surprise alors qu’elle est en plein rassemblement. Lors de cette première passe les pertes sont lourdes, les hommes surpris par la vitesse des Whippets ne peuvent se mettre à l'abri. De , les quatre mitrailleuses positionnées sur tout les azimuts, assurent aux whippets une défense efficace contre toute tentative d'attaque sur ses flanc et ses l'arrière de la part de l'infanterie.

 

 

WWI-Whippet-British-tank.jpg

 

Pourtant, tout ne va pas sans casse pour les Whippets, l'un d'entre eux dépasse la ligne de non retour et se retrouve exposé par des tirs directs de l'artillerie allemande. D'autre attribueront sa destruction au "Siegfried" (qui avait fait route vers le nord après la perte du "Schnuck" et du "Nixe"). L'apparition d’un char d'assaut allemand change quelque peu la donne. Trop lent pour courir après les Whippets, cela ne l'empêche pas de tirer sur eux, il en touche un second avec son canon de 57mm. Les britanniques accuseront donc de lourdes pertes puisque seulement trois d'entre eux reviendront, Mais ses pertes ne sont en rien comparable à celle de l'infanterie allemande, puisque plus de 400 morts allemands gisent sur le champ de bataille, mettant un point final à l'offensive allemande en direction de Cachy et au sud du bois d'Arquenne.

 

 

24.jpg

 

Mais la bataille n'est pas encore terminée. Si les Whippets regagnent leur point de départ vers 14h30. Le "Siegfried" et le tank Mk.IV de Mitchell, se rencontre de nouveau. Mitchell applique la même tactique que précédemment. Il expose son flanc pour donner le plus de champ possible à l'un des ses canonniers, mais reste en mouvement (vitesse lente). Si c'est l'anglais qui tire le premier, celui-ci manque sa cible. Cette fois-ci, l’A7V est de face et réplique avec son canon de 57 mm. Les tires du "Siegfried" tombent à moins de dix mètre de son adversaire. Mitchell ordonne d'accélérer pour se positionner rapidement, et tourner son adversaire.

 

 

mark-embourbe.jpg

 

C'est alors qu'il est touché par un obus de 57 mm. Le Mk. IV d échenille et se met à tourné sur lui même avant de s'arrêter complètement. Cette fois-ci le combat à tourné à l'avantage de l'allemand. Les britanniques doivent évacuer l'engin au plus vite et se mettre à l'abri dans les tranchées anglaises. L'équipage de Mitchell après avoir passé plusieurs heures dans cet environnement clos, sont totalement hagard, sourd et rendu malade par les vapeurs d’essence.

 

Le bilan de la journée :

 

L'intervention des chars britanniques a retourné la situation sur le front Sud (en direction de Cachy) et au centre. Si Villers-Bretonneux est tombés et le bois d'Arquenne, partiellement occupé, les britanniques ont réussi, malgré de lourde pertes, d’endiguer les troupes allemandes sur leur seconde lignes de défense. Au soir du 24 Avril 1918, l'offensive allemande pour la capture des plateaux de Villers-Bretonneux à échoué.

 

Le Rôle des A7V a été primordiale, jouant un rôle important contre l'infanterie (tire en enfilade des tranchées) ou dans le franchissement des lignes de barbelés et des tranchées. Efficace contre les chars britanniques, son rôle de forteresse roulante n'est plus à démontré. Mais comme le Saint-Chamond et le Schneider, d’une conception antérieur, il manque de manœuvrabilité, de capacité de franchissement, et de fiabilité. Le manque d'expérience et le retard technique et tactique des allemands est patent face à des britanniques qui ont mit à profit deux années d'expérience en améliorant sans cesse leurs machines, mettant en service de nouveaux modèles, tout en développant de nouvelles tactiques. (et surtout une coopération meilleur entre infanterie, aviation, et l'artillerie. Les véhicules plus légers comme les voitures blindées viendront s'y greffer comme le démontra le raid britannique autour d'Amiens en Août 1918)

 

 

A7V-141.jpg

 

Résumé des pertes des A7V durant l'offensive sur Villers-Bretonneux le 24 Avril 1918

 

Sur les quinze chars prévus à l'origine seul treize participent a l'assaut.

Trois sont endommagés ou perdu du fait de l'ennemi, (Herkules est touché par l'artillerie, Schnuck et le Nixe par le Tank MK IV de Mitchell).

Deux tombent en panne (avant de rencontre l'ennemis), et deux autres font demi-tour et rompent le combat en raison de problème technique : le Gretchen (surchauffe moteur) et le Baden I (problème canon).

Deux se font piéger par le relief "Méphisto" (tombe dans un cratère et y reste piégé) et "Elfriede" se retourne sur le flanc.

 

 

 

Si Mitchell et sont équipage sont crédités de la destruction du deux tanks ennemis, les britanniques auront la surprise de voir disparaître le "Nixe" du champs de bataille. Revenus vers leur épave, peut être avec l'intention de le saborder, Blitz découvre que le "Nixe" est encore en état de marche et que son moteur tourne encore. Profitant de l'accalmie du front et de l'absence d'opposant, Blitz tente de ramener le "Nixe" à l'arrière. Sur le chemin du retour, celui-ci tombera en panne à peine deux kilomètre plus loin.

 

 

Broken-A7V-German-WWI-tank.jpg

 

Conclusion après trois jours de combats

Les combats qui se déroulèrent autour de Villers-Bretonneux, du 24 au 26 avril, ramenèrent les allemands, peu ou prou à leurs points de départ. Les pertes dans chacun des camps est approximativement les mêmes : 10600 pour les allemands, contre 12000 pour les alliées (français, australiens et britanniques).

 

Mais cette bataille, est révélatrice sur plus d'un point.

 

Si l'offensive allemande " Michael" c'est terminé en raison de l'épuisement des troupes et du manque de réserves du coté allemand. La bataille de Villers-Bretonneux, le confirme.

Du coté britannique l'utilisation d'engin mécanisé (Tank MK.IV et Whippets) permit, même si il était peu nombreux, d'enrayé plusieurs attaques allemandes. Utilisé de manière optimal, elle causa d'énorme perte chez l'ennemie tout en économisant les hommes de leurs côtes.

 

De plus contrairement aux allemands, les Allies (ou l’Entente) ont encore des réserves, et l’arrivé des américains fait que chaque jour qui passe fait pencher la balance en leur faveur.

L'aviation joua également un rôle important lors de cette bataille. Puisque une fois le brouillard levé, elle effectua de nombreuses missions de reconnaissance aux profits de l'artillerie.

 

Autre point, plus symbolique. La bataille de Villers-Bretonneux, marque la présence des troupes Australienne sur le front Ouest. Bien que ce ne soit pas leur premier engagement, ni la plus grande bataille du front ouest. Par sa date, elle fait écho au jour du débarquement des troupes australiennes lors de la bataille de Gallipoli le 24 avril 1915 et l'engagement des troupes australiennes sur tous les fronts. Tout un symbole.

 

Restons encore dans le symbolique, puisque la bataille de Villers-Bretonneux voit également pour la première fois de l'histoire un duel tank contre tank. Même si ce type de rencontre restera anecdotique tout au cours du conflit.

 

Ainsi se termina le premier combat du monde de tank contre tank. Pour ses actions, Frank Mitchell a été décoré de la Croix militaire. Pendant les pauses dans la bataille, les Britanniques ont réussi à récupérer le char de Mitchell.

 

Bonne lecture

 

source un peu plus tard aussi et thème dédié au petit monde du topic de Jensen :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Le " Whippets" avait manifestement pour les anglais le même rôle que le FT 17 pour les français.

On voit également dans cette bataille les prémices des techniques d'offensive de la SGM qu'au départ seuls les allemands ont su mettre en œuvre:

attaque par des chars de rupture ( même s'ils étaient trop peu nombreux ) pour ouvrir la voie à l'infanterie.

un semblant de soutien aérien ( probablement involontaire ) mais ce genre de combat est épluché dans les écoles de guerre afin d'en déduire les

techniques à développer avec les nouveaux matériels que représentaient les blindés et les avions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le " Whippets" avait manifestement pour les anglais le même rôle que le FT 17 pour les français.

On voit également dans cette bataille les prémices des techniques d'offensive de la SGM qu'au départ seuls les allemands ont su mettre en œuvre:

attaque par des chars de rupture ( même s'ils étaient trop peu nombreux ) pour ouvrir la voie à l'infanterie.

un semblant de soutien aérien ( probablement involontaire ) mais ce genre de combat est épluché dans les écoles de guerre afin d'en déduire les

techniques à développer avec les nouveaux matériels que représentaient les blindés et les avions.

 

 

dans un livre de pierre Miquel, il donne des explications sur cette nouvelle forme de combat mis au point en Russie par le vainqueur de Tannenberg

 

en avril 1918, c'est surtout ses troupes venues de l'est qui étaient au combat, par contre, pour l'avion, vu qu'il avait des bombes, c'est bien en soutien volontaire, à mon avis qu'il

fut là

 

j'espère faire une petite suite sur cette bataille justement :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Particularité du char Whippet:

Il possède deux moteurs quatre cylindres à essence. Chaque moteur contrôle une chenille. En variant la vitesse d'un des deux moteurs, le char peut tourner. Il pouvait atteindre une vitesse de plus de 13 km/h sur route plate avec une autonomie de 70 km.

 

17ème bataillon du Royal Tank Corps sur des tanks Whippet].jpg

 

Tank dans le défilé du lord-maire à Londr.jpg

 

A British whippet.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[h1]CENTENAIRE 1914-1918 Verdun : les travaux du Mémorial dans les temps[/h1][h2]Les avions allemand et français ont été suspendus dans la cage de verre. Le calendrier des travaux est, pour le moment, respecté.[/h2]

Photos....Article

 

http://www.estrepublicain.fr/e [...] -les-temps

 

Tiens ça me donne une idée de sortie pendant mes congés , je suis pas très loin de Verdun et ça fait longtemps que j'y suis pas retourné :jap:

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

 

 

bon j'attends ca :D

 

 

je pense le mettre demain, je voulais se soir mais j'en suis pas capable, puis, je lis un livre tellement prenant que je ne pense qu'a lui dès qu'il y a une une ouverture de lecture,

même pendant les bouchons sur le route ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

REPORTAGE: Premier Drone: La Bug Kettering

 

KetteringAerialTorpedo.jpg

 

La bombe volante américaine

 

Les premières tentatives de créer une contrepartie aéroportée de la torpille navale ont eu lieu aux États-Unis au cours de la Première Guerre mondiale

 

Après que les Alliés débarquent en Normandie le 6 Juin 1944, les Allemands ont déclenché leurs bombes volantes V-1 contre Londres. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, près de 10.000 de ses armes terroristes ont été lancés contre des cibles britanniques.

 

Ils étaient les premières bombes volantes sans-pilotes jamais utilisés dans la guerre, mais la toute première arme (« unmanned aerial vehicle" dans "drone" militaro-speak-- ou plus communément nommée: moderne) a été effectivement mise au point plus de 25 ans plus tôt pendant la Première Guerre mondiale par les Américains. Il a été appelé le Bug Kettering .

 

 

Kettering_Bug (1).jpg

 

 

 

kettering_1.jpg

Charles F. Kettering

 

Développement du Bug Kettering , officiellement appelé le Torpedo Kettering aérien , a commencé en Avril 1917 à Dayton, Ohio, après que l'armée américaine est demandé à l'inventeur-Charles F. Kettering ingénieur de concevoir une bombe volante sans pilote avec une portée de 40 miles. Kettering assemble son équipe, y compris Orville Wright, l'un des célèbres frères Wright, et se mit au travail.

 

 

4.jpg

 

Papier mâché et carton

 

Il en est ressorti un engin contondant prospectif, son fuselage en papier-mâché renforcé avec des bois stratifiés et lisses, ailes en carton de 12 pieds. Il ressemblait à une torpille à hélice avec des ailes. Il a décollé à partir d'une petite voiture à quatre roues, qui roulait sur un "but", une piste portable. Il était, cependant, une prouesse technique pour l'époque.

 

 

Kettering-bug-1.jpg

 

Ingénieux

 

Il avait un petit gyroscope pour gardé son vrai cap. Son altitude a été contrôlé par un petit baromètre anéroïde si sensible qu'il a été déclenchée lors du déplacement du bureau à l'étage supérieur. Un ingénieux dispositif de manivelles et des soufflets (prises de pianos) contrôlé son vol.

 

Pour définir la durée du vol à cibler, trois facteurs sont nécessaires: direction du vent, vitesse du vent et la distance réelle à cibler. L'utilisation de ces chiffres, le nombre de révolutions moteur nécessaire pour mener le Bug à sa destination ont été calculés et une came a été fixé. Lorsque le moteur a fait que le bon nombre de tours, la came va chuté, arrêter le moteur et de libérer les ailes. Le fuselage en forme de torpille de The Bug, portant l’explosif, alors, peut plonger à terre.

 

 

9.jpg

 

Les premiers tests ont été une symphonie de mésaventures. Tout ce qui pourrait mal tourné est arrivé. Dans les quatre premiers essais Le Bug s’écrase immédiatement à la sortie du chariot. Dans les quatre essais à venir, il a pris l'air avant qu'il s’écras. Puis une commission militaire est arrivé pour l’observer, et ils ont pu voir planter deux fois de plus.

 

 

kettering_bug.jpg

 

Après que les premiers tests ont très bien réussi, il a été décidé de démontrer les progrès réalisés par le Bug à l'armée. Un des témoins, le général Arnold, dit, "Après un début rétif avant l'assemblage distingué, il a décollé brutalement, mais au lieu de maintenir le vol horizontal, il a commencé à grimper. A environ 600 à 800 pieds, comme possédé par le diable, il se retourna, fit un Immelmann , tourne, et semblant repérer le groupe de la commission, plonge sur eux, les dispersant dans toutes les directions. Il volera 45 mn avant finalement s’écrasé sans faire de victimes ".

 

 

ketteringbugp.jpg

 

Des ajustements ont été faits et une seconde démonstration organisées. Le Bug a été mis à voler à 30 kmh et des dignitaires entassés dans des voitures pour donner la chasse et de témoigner l’écrasement dans le sol. Malheureusement, au lieu de voler en ligne droite, il est sorti de la ligne de route et fit le tour de la ville de Dayton, les voitures dans la poursuite.

 

 

11.jpg

 

La principale préoccupation n’était pas ce qui pourrait arriver si il s’écrase dans la ville, mais si l'ennemi pouvait avoir vent du l' Bug Kettering . L'entourage fouille les environs où ils pensaient qu'il était descendu et sont venus sur certains agriculteurs excités qui ont déclaré un crash d'avion, mais ils ne pouvaient pas trouver le pilote.

 

vidéo version longue

https://youtu.be/Nd8lLykmbJk

 

Un des passagers dans l'équipe de poursuite était un officier de vol dans un manteau et lunettes de cuir et d’une réflexion rapide, a expliqué qu'il était le pilote qui a sauté de l'avion dans son parachute. Plus tard, le général Arnold de dire: « Notre secret était sécurisé. Les agriculteurs ébahis ne savaient pas que l'US Air Corps avait pas encore de parachutes ".

 

vidéo version courte

 

 

Malgré ces revers, le Bug Kettering a été approuvé après les ajustements qui ont été apportés. Le modèle de production vole à 185 km/h et avait une portée maximale de plus de 80 km, dépassant l'exigence initiale de 50 km. Le pouvoir de voler et d'exploiter les contrôles a été fournie par un moteur Ford de 37 chevaux, qui coûte 50 $, et le prix total par Bug était de 400 $. Il pesait entre 200 et 250 kg en pouvait transporter des explosifs.

 

 

5.jpg

 

 

Longueur 3,8 m (12 pi 6 po)

Envergure 4,6 m (15 pi)

Poids 240 kg (530 lb)

Vitesse 185 kmh (115 mph)

Plafond 3650 m (12 000 pi)

Gamme > 100 km (60 miles)

Propulsion Wills / DePalma 4-cyl. Machine à piston; 27 kW (37 ch)

Charge utile 80 kg (180 lb) très explosive

 

 

7.jpg8.jpg

 

Alors que le gouvernement avait ordonné la fabrication de 20.000 engins, seulement cinquante Bugs Kettering ont été produits avant la fin de la guerre, le 11 Novembre 1918 et aucun n'a été utilisés au combat.

 

 

2.png10.jpg

 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé, on a sérieusement envisagé de réactiver et d’améliorer la Bug Kettering , mais il a été décidé que même un Bug amélioré ne pourrait pas frapper des cibles clés en Allemagne depuis l'Angleterre.

 

Les leçons de la Bug Kettering ont été utilisés dans le développement des missiles guidés et des drones, premiers engins volant radio-commandés. Il est également intéressant de noter que la bombe volante V-1 allemande, tellement plus avancée, a également eu une petite hélice dont le seul but était de déterminer le moment de couper le jet du moteur du V-1 et était lancé à partir d'une rampe.

 

 

1.png

 

un autre produit d'étude de chez Curtiss

 

 

SperryATorpedo1918.jpg

 

12.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci c'est sympa

 

Vraiment intéressant . J'ignorais vraiment l'existence de drones pendant la première guerre mondiale :jap:

 

 

j'ai aussi préparé un autre sujet sur un avion méconnu mais pourtant fabriqué à des milliers d'exemplaires :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Super :jap:

Je conseille de relire aussi l'article "Bombes" en page 10

 

 

c'est sympa de ta part d'être remonter à la page dont je me suis fait plaisir à me relire ( j'ai remarqué que je suis mieux maintenant dans les traductions :) )

 

j'avais envie de me relire depuis le début pendant les vacances, ça me convainc :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

c'est sympa de ta part d'être remonter à la page dont je me suis fait plaisir à me relire ( j'ai remarqué que je suis mieux maintenant dans les traductions :) )

j'avais envie de me relire depuis le début pendant les vacances, ça me convainc :jap:

 

mère Denis.jpg ça c'est ben vrai....

 

Ceci n'est pas un HS, car en 1915 elle avait 22ans;

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

[h1]« Demain, le général Mangin entre à Metz »[/h1]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/DC94DC87-4EC9-4F0E-A4AA-8C2F37FD5834/LRL_v0_03/la-fin-du-ii-e-reich-le-9-novembre-1918-l-abdication-de-guillaume-ii-marque-la-fin-de-l-empire-allemand-cet-evenement-historique-s-est-deroule-a-spa-en-meme-temps-qu-il-demissionne-le-kaiser-nomme-ebert-comme-chancelier-photo-dr.jpg

La fin du II e Reich. Le 9 novembre 1918, l’abdication de Guillaume II marque la fin de l’Empire allemand. Cet événement historique s’est déroulé à Spa. En même temps qu’il démissionne, le Kaiser nomme Ebert comme Chancelier. Photo DR http://www.republicain-lorrain.fr/files/fr/images/v0/zoom_in_magnifier_secure.png

 

 

Mardi 29 octobre 1918. – « Que de changements depuis quinze jours. Le roi de Bulgarie a abdiqué en faveur de son fils Boris et demande la paix. Aujourd’hui, les journaux nous annoncent la retraite de l’Autriche-Hongrie et de la Turquie. Tout nous indique que nous marchons à grands pas vers la paix. Cette paix tant désirée !

Je bénis le jour qui nous l’annoncera. Ici, nous attendons les changements que l’armistice nous apportera. La ville se vide, les administrations déménagent.

On prétend que du 4 au 11 novembre, toutes les troupes auront quitté le territoire d’Alsace-Lorraine. On se trouve dans un singulier état d’esprit. Chaque jour nous apporte des nouvelles frappantes. Pierre pense quitter la Pologne dans trois à quatre semaines et espère rentrer définitivement pour Noël. J’espère que papa ne va pas tarder à revenir. »

 

• Vendredi 8 novembre. – « Les événements se précipitent et chaque jour apporte des changements. Aujourd’hui, les dépêches nous annoncent que la Bavière est en république, et que l’Empereur Guillaume II ne veut pas abdiquer. Toutes les grandes villes d’Allemagne sont en révolution. Le canon gronde comme jamais et nous ne savons rien quant aux pourparlers concernant l’armistice. Si seulement je n’étais pas si seule. Mon pauvre Pierre doit être en danger au milieu de tous ces troubles. »

• Samedi 9 novembre. – « Journée émouvante. L’Empereur a abdiqué. La garde rouge s’est implantée à Metz depuis ce matin. Tous les soldats sont désarmés et désarment leurs chefs. La mairie porte le drapeau rouge. Cet après-midi, les postes ont été occupés par la garde blanche qui doit maintenir l’ordre en ville.

Depuis la démission de l’empereur, le calme s’est un peu rétabli. La nouvelle annonçant l’armistice est attendue pour demain matin. Les indigènes sont tous en fièvre pour organiser des préparatifs pour l’arrivée des Français et des Américains. On est fou de joie. Si les miens étaient là, combien ma joie serait plus grande. »

 

• Mardi 12 novembre. – « La ville est toujours très animée. Ce qui fait surtout plaisir à voir, c’est l’air heureux des indigènes. Metz est déjà française, de par la langue. On n’entend plus d’allemand dans les rues, même les soldats parlent français. La poste marche très mal. Les trains ne marchent que pour emporter les militaires. Le matériel étant très mauvais, les voyages sont longs et remplis de surprises désagréables. Je n’ai aucune nouvelle de Pierre, mais je l’attends, ainsi que Papa. Ce que tout est changé depuis 8 jours. Il y a encore des Allemands qui croient à la neutralité de l’Alsace et de la Lorraine. Quelle naïveté. »

 

• Lundi 18 novembre. – « Aucune plume ne peut décrire la joie qui règne dans notre ville, c’est féerique. Les drapeaux sortent comme par magie. Jamais, depuis 48 ans, on n’en a vu une profusion pareille. Demain, le général Mangin fera son entrée à Metz à la tête de son régiment. Quelle émotion pour nous tous ! Nous aurons attendu ce beau jour durant un demi-siècle ; mais nous le tenons bien cette fois. Tous les militaires sont ravis de l’accueil qui leur est fait ici. Ah ! Les Français n’ont jamais su combien nous les aimions et à quel point nous les avons pleurés ! »

 

À suivre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le lance flammes

C’est l’ingénieur berlinois Richard Fiedle en mettant au point des buses à pulvériser des liquides a inventé et breveté le lance flammes en 1901. La même année il fut mandaté par le haut commandement militaire à mettre au point cette nouvelle arme de combat.

En 1908, le grand lance flammes fixe et un portatif étaient opérationnels.

La première application fut démontrée avec succès lors de manœuvres à Posen au Fort Glowno sous la direction de l’officier et responsable des soldats du feu Bernhard Reddemann chef de la compagnie dotée des lance flammes qu’il avait perfectionnés avec l’inventeur.

 

Bernhard Reddemann.png

Une compagnie spéciale fut mise sur pied et équipée de ces lance flammes. Ils furent déjà actifs dés août 1914 en Belgique pour « nettoyer » les maisons de Louvain.

La 4ème Compagnie du Pionier-Bataillon de Posen équipée de ces lance flammes créa par la suite la terreur dans les rangs français lors des combats de la bataille de Bagatelle-Pavillon d'Argonne

 

lePelerin-Flamethrower001.jpg

Début 1915 fut crée le premier corps spécialisé, le « Flammenwerfer-bataillon Reddemann » sous l’autorité du même commandant Reddemannd. Ce corps était uniquement composé de pompiers professionnels et volontaires engagés équipés uniquement de lance flammes.

En février 1915 ils furent engagés à Malancourt pour déloger les poilus de leurs tranchées, puis à Vauquois* et ainsi de suite.

 

Kleinen Flammenwerfer.jpg

 

Le corps était composé par 16 bataillons de pionniers rassemblant plus de 800 hommes et officiers avec l’insigne spécifique à tête de mort brodée sur la manche gauche. Avec le temps, le nombre de pionniers grimpa jusqu’à 3000.

 

Totenkopf.jpg

Cette arme était si efficace qu’il a été décidé d’adjoindre à chaque compagnie d'infanterie de deux duos équipé d’un lance flammes portatif. Pendant la bataille de Verdun 400 lance flammes étaient engagés.

Le plus grand engagement de lance flammes a eu lieu en Russie pour la bataille de Skrobova où furent engagés 240 lance flammes avec une tactique spéciale d’attaque mise au point par le major Reddemann.

pétrole enflammé pour lancer contre les tranchées ennemies.jpg

 

Lance flammes allemand saisi.jpg

 

Flammenwerfer.jpg

Extraits condensés et traduits du site :

http://www.kaiserscross.com/40029/76401.html

 

Et en France ?

Le Grand Quartier Général est conscient qu’il faut riposter. Il revient alors aux sapeurs-pompiers de Paris, « soldats du feu », d’effectuer des recherches et des essais pour mettre au point le même type d’appareil. La connaissance de ces militaires en matière de produits inflammables, de propagation d’incendie et de leurs conséquences est mise en avant pour leur imposer cette mission. Le capitaine Victor Schilt, alors chef du service technique du Régiment, est nommé responsable des études de matériels.

Le lance flammes Schilt, après quelques modifications, réside en un engin d’une charge de 23 kilogrammes manié par une personne, avec un réservoir de 16 litres de liquide à enflammer par grenade.

C’est ainsi que parmi les sapeurs-pompiers de Paris envoyés au front, plusieurs centaines d’entre eux vont former des compagnies « à part », dont la mission est à l’opposé de leur métier initial. Ils sont employés pour gicler des liquides enflammés sur leurs opposants, ripostant ainsi à l’invention diabolique de l’ennemi.

 

Le drame de Vauquois

En trois ans d’activité, les compagnies participent à plusieurs centaines d’engagements sur le front. L’événement le plus marquant, sans être le plus meurtrier, reste la bataille de Vauquois. Le 23 mars 1915, les Allemands arrosent de jets enflammés la première ligne française, l’obligeant à se replier en deuxième ligne et occasionnant quelques brûlures. Cette utilisation du lance-flammes a surpris le camp tricolore qui décide d’utiliser la même arme pour se défendre. Quelques mois plus tard, le 6 juin, à 20 h 10 exactement, l’attaque est lancée. « L’action s’est déroulée d’abord normalement. Le jet (de 16 appareils Schilt, ndlr) atteignit la tranchée ennemie qui s’enflamma et le succès s’annonçait… », témoigne le lieutenant Rapiat, commandant la compagnie 22/6, dans son rapport d’intervention. Une tempête de feu s’abat alors sur les tranchées allemandes, un dépôt de munitions explose, la terreur se propage. Mais le vent tourne et refoule les flammes sur les lignes françaises. Tout brûle, de nombreux pompiers et fantassins se sauvent, transformés en torches vivantes. Cette première expérimentation française du lance-flammes est un échec et les pertes sont importantes : 69 tués dont 5 sapeurs-pompiers, 107 blessés dont 15 membres du Corps grièvement brûlés. Le drapeau de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris porte depuis la mention « Vauquois », en hommage aux morts pour la France lors de cette bataille.

 

Extraits du site :

http://www.pompiersparis.fr/la-brigade/l-histoire/special-centenaire-1914-2014-sapeurs-pompiers-de-paris-pendant-la-grande-guerre/le-regiment-pendant-la-premiere-guerre-mondiale-1914-1918/soldats-du-feu-soldats-du-front

Autre site avec shémas :

http://rosalielebel75.franceserv.com/guerre-des-tranchees-lance-flammes.html

 

Site allemand :

http://rheinjaegerbtl8.npage.de/flammenwerfer-wk1-1.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

[h1]14-18 à PIED (4/5) Dans les tranchées du Saillant de Saint-Mihiel[/h1][h2]En plein centenaire, Le Républicain Lorrain arpente les champs de bataille de la Grande Guerre. La longue randonnée d’aujourd’hui emprunte les tranchées et abris français et allemands du bois d’Ailly et de la forêt d’Apremont. La guerre y est encore omniprésente.[/h2]

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/35025B58-AD87-479C-AF01-1A2958849150/LRL_v0_03/florence-lamousse-guide-independante-descend-dans-un-ancien-poste-de-commandement-et-de-secours-souterrain-de-deux-etages-lampe-de-poche-obligatoire-parmi-les-vestiges-de-la-grande-guerre-c-est-l-un-des-mieux-conserves-de-cette-randonnee-sa-visite-est-glacante-dans-tous-les-sens-du-terme.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/8FCE5807-1CEC-4F16-B7C1-C089F07DB132/LRL_v0_03/la-difference-entre-la-solidite-des-tranchees-allemandes-betonnees-%28a-gauche%29-et-quasiment-encore-intactes-aujourd-hui-et-les-tranchees-francaises-plus-bricolees-%28ci-dessus-celle-reconstituee-a-la-croix-des-redoutes%29-saute-aux-yeux-photos-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/DBA52B80-C2F0-4D7C-8139-313A5DDC5195/LRL_v0_03/title.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/4EF97446-D192-4466-B47D-CBD0D8FE8CDD/LRL_v0_03/tranchee-saillant-pdf.jpg

 

 

Cent ans après, la guerre y est encore partout. Omniprésente. On ne revient pas indemne de ces six à sept heures de randonnée en plein cœur du Saillant de Saint-Mihiel. C’est le nom donné à l’avancée allemande de septembre 1914 dans les lignes françaises. Cette hernie dans la ligne de front donnera lieu à quatre ans de combats acharnés, s’étalant sur 700 km² de la crête des Eparges au Bois-Le Prêtre, près de Pont-à-Mousson, en passant par le Bois d’Ailly, proche de Saint-Mihiel. « Quatre ans de grignotage de position, jusqu’à ce que l’armée américaine du Général Pershing n’intervienne en septembre 1918 », souffle Florence Lamousse, guide indépendante en Lorraine.[h4]Deutsche qualität[/h4]

Elle donne rendez-vous devant le surprenant petit musée de Marbotte (voir ci-contre). Il renferme une riche collection d’objets, photos, tableaux, armements, uniformes et documents sur la Grande Guerre dans le secteur. De quoi plonger d’emblée dans le vif du sujet.

 

Marbotte était situé à l’arrière du front français. Son église est tristement célèbre pour y avoir accueilli les premiers cadavres tombés en forêt d’Apremont. « Visiteur, qui que tu sois, recueille-toi dans cette chapelle, des milliers de cadavres ramenés des lignes ont, en attendant leur sépulture, reposé sur ces dalles, imbibées de leur sang », prévient le panneau à l’entrée. « Quand il y a de l’humidité, il se dit que les taches réapparaissent », confie la guide.

 

Le lieu de culte est aujourd’hui entièrement dédié aux Poilus. Jusqu’aux vitraux des années 30 du Nancéien Jacques Benoît et aux bas-reliefs des autels du Souvenir ou de la Vierge. Quasiment juste en face, dans ce cadre enchanteur de fond de vallée, se niche la nécropole, où reposent 2 656 combattants. Pour comprendre ce qu’ils ont vécu, il faut s’enfoncer dans la forêt en suivant le remarquable balisage jaune-orange barré de barbelés. Les premières tranchées apparaissent au bout de 3 km. On en aperçoit ensuite tout au long du parcours. La descente dans un ancien poste de commandement et de secours souterrain de deux étages est glaçante, à tous les points de vue.

 

 

Claustrophobes, s’abstenir.

« En densité de tranchées et en authenticité, ce circuit est exceptionnel », prévient Florence. Queues-de-cochon, arrêts de cavalerie, barbelés, chevaux de frise, chênes criblés d’éclats, abris en tout genre, entonnoirs de mines, le parcours, qui fait en partie l’objet d’un trail évidemment baptisé des tranchées (c’est dire si les temps ont changé !), est jalonné de vestiges centenaires. Jusqu’aux éclats d’obus rouillés qui se détachent des cailloux blancs des chemins forestiers. L’horreur du passé et la beauté du présent ne s’y télescopent qu’à deux endroits offrant des points de vue somptueux sur la plaine de la Woëvre et la vallée de la Meuse.

 

Pour bien faire la différence entre les tranchées bétonnées allemandes, deutsche qualität , et celles plus artisanales des Français, il faut s’attarder au Bois Brûlé et son sentier pédagogique. C’est là que l’adjudant Jacques Péricard, du 95e régiment d’infanterie, cria le 8 avril 1915 son célèbre « Debout les morts », pour redonner le moral aux survivants, repris ensuite par Maurice Barrès.

 

La tranchée des Bavarois montre aussi la robustesse des constructions allemandes. Alors que celle de la Soif exalte encore le courage des combattants français. Creusée par les Allemands, cette position a été prise par le commandant D’André et sa 7e compagnie le 20 mai 1915. Encerclés, ils la défendirent durant trois jours d’assaut. Avant de capituler, assoiffés. De là, un chemin forestier descend pendant un peu plus de 3 km vers Marbotte. Le balisage ne sert plus vraiment. Suivre les croix du Souvenir suffit…

 

Diaporama photos sur www.republicain-lorrain.fr

Durée : 6 à 7 heures.

Distance : Environ 18 km.

Départ : Le circuit peut se démarrer à plusieurs endroits. Nous l’avons commencé à Marbotte.

Balisage : rectangle jaune-orange barré de barbelés.

 

Carte : IGN 3214 O Saint-Mihiel et 3214 E Apremont-la-forêt. Il est aussi possible de se munir de la fiche balade. Elle est disponible gratuitement au Comité départemental du tourisme de la Meuse (03 29 45 78 40 ou contact@tourisme-meuse.com) ou en téléchargement (www.tourisme-meuse.com). Il est aussi possible de contacter l’office de tourisme Cœur de Lorraine (03 29 89 06 47 ou www.coeurdelorraine- tourisme.fr).

A visiter : Le musée 14-18 de Marbotte est tenu par l’association pour la sauvegarde du fort de Liouville, qui peut aussi se visiter. Pour tout cela, prendre rendez-vous au 07 83 36 05 25 ou envoyer un mail à fortdeliouville@laposte.net

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §Jes257LV

Suite des photos

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/AE082A86-D667-41A2-87B8-08801B319DC4/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/16DDF285-68BD-4EA2-BCB8-EFFCFCAD807A/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/AB15EDAF-0B25-4403-811B-D70131718444/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/9A4A46EB-8308-4B91-98F4-BBA96A42C58E/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/724FC371-9967-4204-8BF6-0771745A4A97/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/DABC7E64-2A9F-43BE-8663-15B5B7BF158B/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/C0FF8C62-BF45-4551-83BA-176C0C361CCF/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/2A1545F0-08AC-405F-B4DC-3197DB63CD21/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/CE873470-04D8-4425-9FC5-159C76A9742E/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/171A5DC2-5E70-4060-9F21-DB528435B534/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/8B240AD2-BA17-4533-9C16-5E8D59EA1D73/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/B1933299-2FD3-4260-A1D8-D31A1F7A8D27/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/20445387-858F-43FF-8BF3-FB07C40A607D/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/465E2B3D-B0FF-4011-9B87-46B5EE7913FF/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/FE9B1BE8-AAA7-4448-A702-593A3C6424D9/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/84261D7D-1D2A-42F7-ACB9-93F91DBE2992/LRL_v0_03/photo-anthony-picore.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le lance flammes

C’est l’ingénieur berlinois Richard Fiedle en mettant au point des buses à pulvériser des liquides a inventé et breveté le lance flammes en 1901. La même année il fut mandaté par le haut commandement militaire à mettre au point cette nouvelle arme de combat.

En 1908, le grand lance flammes fixe et un portatif étaient opérationnels.

La première application fut démontrée avec succès lors de manœuvres à Posen au Fort Glowno sous la direction de l’officier et responsable des soldats du feu Bernhard Reddemann chef de la compagnie dotée des lance flammes qu’il avait perfectionnés avec l’inventeur.

 

Bernhard Reddemann.png

Une compagnie spéciale fut mise sur pied et équipée de ces lance flammes. Ils furent déjà actifs dés août 1914 en Belgique pour « nettoyer » les maisons de Louvain.

La 4ème Compagnie du Pionier-Bataillon de Posen équipée de ces lance flammes créa par la suite la terreur dans les rangs français lors des combats de la bataille de Bagatelle-Pavillon d'Argonne

 

lePelerin-Flamethrower001.jpg

Début 1915 fut crée le premier corps spécialisé, le « Flammenwerfer-bataillon Reddemann » sous l’autorité du même commandant Reddemannd. Ce corps était uniquement composé de pompiers professionnels et volontaires engagés équipés uniquement de lance flammes.

En février 1915 ils furent engagés à Malancourt pour déloger les poilus de leurs tranchées, puis à Vauquois* et ainsi de suite.

 

Kleinen Flammenwerfer.jpg

 

Le corps était composé par 16 bataillons de pionniers rassemblant plus de 800 hommes et officiers avec l’insigne spécifique à tête de mort brodée sur la manche gauche. Avec le temps, le nombre de pionniers grimpa jusqu’à 3000.

 

Totenkopf.jpg

Cette arme était si efficace qu’il a été décidé d’adjoindre à chaque compagnie d'infanterie de deux duos équipé d’un lance flammes portatif. Pendant la bataille de Verdun 400 lance flammes étaient engagés.

Le plus grand engagement de lance flammes a eu lieu en Russie pour la bataille de Skrobova où furent engagés 240 lance flammes avec une tactique spéciale d’attaque mise au point par le major Reddemann.

pétrole enflammé pour lancer contre les tranchées ennemies.jpg

 

Lance flammes allemand saisi.jpg

 

Flammenwerfer.jpg

Extraits condensés et traduits du site :

http://www.kaiserscross.com/40029/76401.html

 

Et en France ?

Le Grand Quartier Général est conscient qu’il faut riposter. Il revient alors aux sapeurs-pompiers de Paris, « soldats du feu », d’effectuer des recherches et des essais pour mettre au point le même type d’appareil. La connaissance de ces militaires en matière de produits inflammables, de propagation d’incendie et de leurs conséquences est mise en avant pour leur imposer cette mission. Le capitaine Victor Schilt, alors chef du service technique du Régiment, est nommé responsable des études de matériels.

Le lance flammes Schilt, après quelques modifications, réside en un engin d’une charge de 23 kilogrammes manié par une personne, avec un réservoir de 16 litres de liquide à enflammer par grenade.

C’est ainsi que parmi les sapeurs-pompiers de Paris envoyés au front, plusieurs centaines d’entre eux vont former des compagnies « à part », dont la mission est à l’opposé de leur métier initial. Ils sont employés pour gicler des liquides enflammés sur leurs opposants, ripostant ainsi à l’invention diabolique de l’ennemi.

 

Le drame de Vauquois

En trois ans d’activité, les compagnies participent à plusieurs centaines d’engagements sur le front. L’événement le plus marquant, sans être le plus meurtrier, reste la bataille de Vauquois. Le 23 mars 1915, les Allemands arrosent de jets enflammés la première ligne française, l’obligeant à se replier en deuxième ligne et occasionnant quelques brûlures. Cette utilisation du lance-flammes a surpris le camp tricolore qui décide d’utiliser la même arme pour se défendre. Quelques mois plus tard, le 6 juin, à 20 h 10 exactement, l’attaque est lancée. « L’action s’est déroulée d’abord normalement. Le jet (de 16 appareils Schilt, ndlr) atteignit la tranchée ennemie qui s’enflamma et le succès s’annonçait… », témoigne le lieutenant Rapiat, commandant la compagnie 22/6, dans son rapport d’intervention. Une tempête de feu s’abat alors sur les tranchées allemandes, un dépôt de munitions explose, la terreur se propage. Mais le vent tourne et refoule les flammes sur les lignes françaises. Tout brûle, de nombreux pompiers et fantassins se sauvent, transformés en torches vivantes. Cette première expérimentation française du lance-flammes est un échec et les pertes sont importantes : 69 tués dont 5 sapeurs-pompiers, 107 blessés dont 15 membres du Corps grièvement brûlés. Le drapeau de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris porte depuis la mention « Vauquois », en hommage aux morts pour la France lors de cette bataille.

 

Extraits du site :

http://www.pompiersparis.fr/la-brigade/l-histoire/special-centenaire-1914-2014-sapeurs-pompiers-de-paris-pendant-la-grande-guerre/le-regiment-pendant-la-premiere-guerre-mondiale-1914-1918/soldats-du-feu-soldats-du-front

Autre site avec shémas :

http://rosalielebel75.franceserv.com/guerre-des-tranchees-lance-flammes.html

 

Site allemand :

http://rheinjaegerbtl8.npage.de/flammenwerfer-wk1-1.html

 

 

merci Hansi :jap:

 

ton reportage me fait froid dans le dos :??:

 

de tout ce que j'ai lu, je crois que c'est l'arme est la plus terrible dans un front rapproché

 

je te remercie aussi d'activer le topic, je manque terriblement de temps cause d'un très gros coup dur pour mon entreprise et mes propres travaux urgent chez moi

 

je ferai au moins deux témoignages et un reportage courant août :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[h1]14-18 à PIED (4/5) Dans les tranchées du Saillant de Saint-Mihiel[/h1][h2]En plein centenaire, Le Républicain Lorrain arpente les champs de bataille de la Grande Guerre. La longue randonnée d’aujourd’hui emprunte les tranchées et abris français et allemands du bois d’Ailly et de la forêt d’Apremont. La guerre y est encore omniprésente.[/h2]

http://s-www.republicain-lorra [...] -terme.jpg

 

http://s-www.republicain-lorra [...] picore.jpg

 

http://s-www.republicain-lorra [...] /title.jpg

 

http://s-www.republicain-lorra [...] nt-pdf.jpg

 

 

Cent ans après, la guerre y est encore partout. Omniprésente. On ne revient pas indemne de ces six à sept heures de randonnée en plein cœur du Saillant de Saint-Mihiel. C’est le nom donné à l’avancée allemande de septembre 1914 dans les lignes françaises. Cette hernie dans la ligne de front donnera lieu à quatre ans de combats acharnés, s’étalant sur 700 km² de la crête des Eparges au Bois-Le Prêtre, près de Pont-à-Mousson, en passant par le Bois d’Ailly, proche de Saint-Mihiel. « Quatre ans de grignotage de position, jusqu’à ce que l’armée américaine du Général Pershing n’intervienne en septembre 1918 », souffle Florence Lamousse, guide indépendante en Lorraine.[h4]Deutsche qualität[/h4]

Elle donne rendez-vous devant le surprenant petit musée de Marbotte (voir ci-contre). Il renferme une riche collection d’objets, photos, tableaux, armements, uniformes et documents sur la Grande Guerre dans le secteur. De quoi plonger d’emblée dans le vif du sujet.

 

Marbotte était situé à l’arrière du front français. Son église est tristement célèbre pour y avoir accueilli les premiers cadavres tombés en forêt d’Apremont. « Visiteur, qui que tu sois, recueille-toi dans cette chapelle, des milliers de cadavres ramenés des lignes ont, en attendant leur sépulture, reposé sur ces dalles, imbibées de leur sang », prévient le panneau à l’entrée. « Quand il y a de l’humidité, il se dit que les taches réapparaissent », confie la guide.

 

Le lieu de culte est aujourd’hui entièrement dédié aux Poilus. Jusqu’aux vitraux des années 30 du Nancéien Jacques Benoît et aux bas-reliefs des autels du Souvenir ou de la Vierge. Quasiment juste en face, dans ce cadre enchanteur de fond de vallée, se niche la nécropole, où reposent 2 656 combattants. Pour comprendre ce qu’ils ont vécu, il faut s’enfoncer dans la forêt en suivant le remarquable balisage jaune-orange barré de barbelés. Les premières tranchées apparaissent au bout de 3 km. On en aperçoit ensuite tout au long du parcours. La descente dans un ancien poste de commandement et de secours souterrain de deux étages est glaçante, à tous les points de vue.

 

 

Claustrophobes, s’abstenir.

« En densité de tranchées et en authenticité, ce circuit est exceptionnel », prévient Florence. Queues-de-cochon, arrêts de cavalerie, barbelés, chevaux de frise, chênes criblés d’éclats, abris en tout genre, entonnoirs de mines, le parcours, qui fait en partie l’objet d’un trail évidemment baptisé des tranchées (c’est dire si les temps ont changé !), est jalonné de vestiges centenaires. Jusqu’aux éclats d’obus rouillés qui se détachent des cailloux blancs des chemins forestiers. L’horreur du passé et la beauté du présent ne s’y télescopent qu’à deux endroits offrant des points de vue somptueux sur la plaine de la Woëvre et la vallée de la Meuse.

 

Pour bien faire la différence entre les tranchées bétonnées allemandes, deutsche qualität , et celles plus artisanales des Français, il faut s’attarder au Bois Brûlé et son sentier pédagogique. C’est là que l’adjudant Jacques Péricard, du 95e régiment d’infanterie, cria le 8 avril 1915 son célèbre « Debout les morts », pour redonner le moral aux survivants, repris ensuite par Maurice Barrès.

 

La tranchée des Bavarois montre aussi la robustesse des constructions allemandes. Alors que celle de la Soif exalte encore le courage des combattants français. Creusée par les Allemands, cette position a été prise par le commandant D’André et sa 7e compagnie le 20 mai 1915. Encerclés, ils la défendirent durant trois jours d’assaut. Avant de capituler, assoiffés. De là, un chemin forestier descend pendant un peu plus de 3 km vers Marbotte. Le balisage ne sert plus vraiment. Suivre les croix du Souvenir suffit…

 

Diaporama photos sur www.republicain-lorrain.fr

Durée : 6 à 7 heures.

Distance : Environ 18 km.

Départ : Le circuit peut se démarrer à plusieurs endroits. Nous l’avons commencé à Marbotte.

Balisage : rectangle jaune-orange barré de barbelés.

 

Carte : IGN 3214 O Saint-Mihiel et 3214 E Apremont-la-forêt. Il est aussi possible de se munir de la fiche balade. Elle est disponible gratuitement au Comité départemental du tourisme de la Meuse (03 29 45 78 40 ou contact@tourisme-meuse.com) ou en téléchargement (www.tourisme-meuse.com). Il est aussi possible de contacter l’office de tourisme Cœur de Lorraine (03 29 89 06 47 ou www.coeurdelorraine- tourisme.fr).

A visiter : Le musée 14-18 de Marbotte est tenu par l’association pour la sauvegarde du fort de Liouville, qui peut aussi se visiter. Pour tout cela, prendre rendez-vous au 07 83 36 05 25 ou envoyer un mail à fortdeliouville@laposte.net

 

 

 

merci aussi jessie, j'avais prévu Verdun et alentour en août, on verra vers fin du mois et ton poste est une idée de visite :jap:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

merci Hansi :jap:

 

ton reportage me fait froid dans le dos :??:

 

de tout ce que j'ai lu, je crois que c'est l'arme est la plus terrible dans un front rapproché

 

je te remercie aussi d'activer le topic, je manque terriblement de temps cause d'un très gros coup dur pour mon entreprise et mes propres travaux urgent chez moi

 

je ferai au moins deux témoignages et un reportage courant août :jap:

:jap:

 

J'avais lu, il me semble (les éparges ?) que les servants de ces appareils étaient fusillés immédiatement en cas de capture... me suis trompé :??:

 

 

Pas trop grave j'espère pour ton entreprise :(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

Bravo pour cette documentation Hansi , je n'avais jamais pensé à rechercher les origines de cette arme.

Bon courage également à Zigo pour son entreprise.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité §pie367dg

J'ai oublié Jessie dans la distribution :ange:

J'ai déjà dit ou pensé plusieurs fois de revisiter le site de Verdun, mais pour l'instant ce n'est qu'un vœu pieux :spamafote:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager



Newsletter Caradisiac

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

×
  • Créer...