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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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Invité §Jes257LV

De rien messieurs, étant moi même à quelque kms de ces ouvrages ce sera une joie de vous renseigner :jap:

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Invité §Jes257LV

[h1]Hoste : les combats de juin 1940 mis en lumière ce week-end[/h1][h2]Alors que de nombreuses communes de Moselle-Est ont fêté au printemps le 70e anniversaire de la Libération, Philippe Keuer, historien local spécialiste de la ligne Maginot aquatique, souhaite aussi rappeler les violents combats de juin 1940 et le courage des troupes françaises.[/h2]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/0C059705-7A88-4D75-A550-DB295E7941B2/LRL_v0_03/philippe-keuer-est-historien-local-sepcialiste-de-la-ligne-maginot-aquatique-photo-philippe-riedinger.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/C43F725E-7239-48FC-9BF6-95CF3D7ABF33/LRL_v0_03/les-etangs-de-hoste-%28haut-et-bas%29-font-partie-de-la-ligne-maginot-quatique-photo-philippe-riedinger.jpg

 

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/56D79D33-2C30-429C-9515-A2CE88883F4A/LRL_v0_03/dans-le-local-a-siphons-de-l-etange-de-hoste-bas-photo-philippe-riedinger.jpg

 

 

 

« Ces soldats-là méritent autre chose que l’oubli », souligne-t-il. Aussi, aujourd’hui et demain, une exposition et une conférence commémorant les 75 ans des combats dans la Trouée de la Sarre sont organisées au foyer socio-éducatif de Hoste, près de Freyming-Merlebach.

L’exposition, visible ce samedi de 15 h à 18 h et ce dimanche de 10 h à 18 h, proposera une trentaine de panneaux explicatifs sur différents thèmes.

La conférence "Ligne Maginot aquatique, juin 1940, une bataille oubliée", sera animée par Philippe Keuer ce samedi à 20 h. Enfin, des visites guidées du local à siphons de l’étang de Hoste-Bas auront lieu samedi à 16 h, dimanche à 11 h, 15 h et 17 h.

L’entrée est libre et gratuite pour les visiteurs.

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Invité §Jes257LV

[h1]Metz : le retour de Madeleine à la casemate A[/h1]

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/1FE599CC-77AB-47BB-923D-E8F1674D3A18/LRL_v0_03/madeleine-biewers-invitee-de-l-association-du-fort-de-metz-queuleu-a-90-ans-elle-aimerait-retrouver-d-autres-temoins-de-l-epoque-photo-maury-golini.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/C6775411-5619-4C66-9756-1F2AA33CDAA6/LRL_v0_03/madeleine-a-passe-plus-d-un-mois-au-fort-de-queuleu-quot-par-la-fenetre-on-voyait-les-lapins-et-les-poules-du-commandant-hempen-quot.jpg

 

http://s-www.republicain-lorrain.fr/images/E2148ABD-2675-4EF1-88E4-F20FDBD3E39D/LRL_v0_03/le-retour-en-compagnie-de-son-fils-de-mickael-landolt-et-jean-pierre-burger-de-l-association-du-fort-de-metz-queuleu.jpg

 

La liste des détenus de la casemate A n’est toujours pas close. Des centaines d’entre eux avaient les yeux bandés, ignoraient où ils étaient. 1 800 personnes sont passées par ce camp, ce Sonderlager du fort de Queuleu. Soixante-dix ans après, très peu sont encore vivantes. Parmi elles, il y a Madeleine Biewers.

 

À 90 ans, la Thionvilloise est revenue sur les lieux lors de la Journée de la déportation, le 26 avril dernier. Hier, elle a accepté de témoigner devant les membres de l’Association du fort de Metz-Queuleu, héritiers de la mémoire des déportés. Elle s’est posée sur son ancien banc où elle passait des journées entières en silence, adossée aux montants de son châlit, dans la cellule reconstituée.

 

• DÉSERTEUR ET OTAGE. – Mi-1943, Madeleine a 18 ans. Son frère, René Cheilletz, Malgré-Nous, a vécu l’enfer de Stalingrad. À l’issue d’une permission, il décide de déserter. « Il est parti chez ma tante, qui habitait rue des Parmentiers à Metz. Il y est resté caché quinze jours, avant qu’elle lui trouve un passeur. Il a passé la frontière à Amanvillers, dans le tender d’une locomotive. » Il sera FFI dans le Tarn-et-Garonne, puis, bien plus tard, membre des FFL.

 

Madeleine, elle, est raflée début juillet 1944, comme bien d’autres sœurs ou mères de déserteurs. Enfermées dans la casemate A, elles n’auront pas les yeux bandés, ne seront pas soumises aux coups. Mais à la faim, oui. « On mangeait très peu, du bouillon avec une ou deux feuilles de chou et un morceau de pain. Hempen [le commandant du camp] était tellement mauvais ! »

 

Dans ses souvenirs, il n’y avait ni verre ni cuiller, juste une gamelle. Elle s’excuse de ne plus être certaine de tout, mais sa mémoire est très vive, les ordres en allemand lui reviennent, elle déroule les événements avec une sorte de malice, un petit rire parfois. « Je me disais, on se disait toutes : je vais revenir. »

 

• PUCES. – « Nos paillasses étaient couvertes de puces, nous aussi. Hempen nous avait fait donner à chacune un carré de papier sur lequel nous devions présenter vingt puces par jour ! S’il n’y avait pas le compte, on n’avait pas à manger ! Nichts zu fressen ! Mais il y en avait tellement dans les paillasses qu’on préférait dormir sur les planches. »

 

• SILENCE. – Comme dans toutes les autres cellules, le silence est de règle, personne ne doit bouger de son banc.

« Pour pouvoir se lever, aller aux toilettes, il fallait demander la permission. » Certains Posten [gardes, qui changeaient toutes les deux heures] les laissaient parler entre elles. Madeleine rit : « On parlait des recettes de cuisine… » Un jour de juillet, un Posten les autorise à chanter pour la Sainte-Marguerite. La sanction de Hempen tombe : deux jours sans manger.

 

• TOILETTES. – La grande cuve des toilettes est juste à côté de son châlit. « Je disais aux filles, n’oubliez pas de remettre le couvercle ! Pour l’odeur ! Mais personne ne le remettait. Il n’y avait pas de papier, elles s’essuyaient avec un coin de ma couverture… »

 

• SCHIRMECK PUIS L’ALLEMAGNE. – Le 17 août, elle est transférée de la casemate A à Schirmeck, où elle reste jusqu’au 23, avant de partir dans des camps en Allemagne. « À Schirmeck, on a eu droit à la douche, avec du savon et à des repas réguliers. Au fort de Queuleu, on a eu le droit de se laver une seule fois, dehors, avec de l’eau froide. Un dimanche où Hempen était en famille… » Elle sera libérée le 23 novembre et mettra un mois pour retrouver sa maison, à Elvange-Florange.

Amicale du fort de Queuleu, fort.metz.queuleu@gmail.com

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Invité §Jes257LV

:mmmfff:

A ce rythme là, ici, on parlera bientôt de la guerre d'Algérie...

 

On peut on faire un topic, c'est pas une mauvaise idée :jap:

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Invité §pie367dg

On peut on faire un topic, c'est pas une mauvaise idée :jap:

 

 

Il y a déjà le topic de 1939/1945, se serait suffisant je suppose.

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Invité §pie367dg

C'est bien dans ce sens que je voulais répondre, mettre ce genre de reportage dans le sujet approprié, autrement dit celui de 1939/1945, même si là

aussi je suis interessé.

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Ordre général d'opérations

 

:ange:

 

Communiqué lors de l'occupation de la Sarre par la troupe française commandée par le général Brissaud Desmaillet ancien chef de la 66ième Division "L'Alsacienne" qui s’était illustrée lors des combats dans le massif des Vosges

 

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Pour ce qui est des théories.... Quelqu'un saurait quoi que ce soit?

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Ordre général d'opérations

 

:ange:

 

Communiqué lors de l'occupation de la Sarre par la troupe française commandée par le général Brissaud Desmaillet ancien chef de la 66ième Division "L'Alsacienne" qui s’était illustrée lors des combats dans le massif des Vosges

 

1919_Senegalais au bordel.gif

 

Pour ce qui est des théories.... Quelqu'un saurait quoi que ce soit?

 

 

Puré, je tombe des nus, on raconteraient cela maintenant, personne ne nous croirait

 

sinon, je m'excuse de rien faire en ce moment, je suis totalement pris par mon entreprise après une hausse de charges innommable, le fameux RSI!!.

 

je reprendrai d'ici peu, non pas des reportages car très long à faire mais par des témoignages et d'ici dans les deux semaines

 

par contre je continue à lire pour pas péter les plombs

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Invité §pie367dg

 

 

ah, un connaisseur :ange:

 

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Argh grillé :cyp:

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Invité guest527

 

 

ah, un connaisseur :ange:

 

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Je dirais même plus un fin limé limier finfilou.gif.db2e471b2ed99dd0c6d1353b620ea633.gif

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Bon j'en rajoute une couche,

mais toujours d'époque (Donc pas HS)

Lors de permissions en 1915

A Paris donc à l'arrière du front, un poilu avait le choix.

Au 69 de la rue du chat noir... (Cela ne s'invente pas!)

 

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Il est vrai que certaines recettes se sont perdues!

Avec le temps, tout s'en va, avec le temps... (Chantait le grand Jean)

Au fil du temps... Allez trouver ça de nos jours!

 

Bon Zigo, il est temps que reviennes mettre un sujet sérieux!

On dérape nous ici. :benetton:

 

Bon, pour rétablir la vérité:

http://www.citazine.fr/article [...] prix-amour

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Invité §pie367dg

Bon j'en rajoute une couche,

mais toujours d'époque (Donc pas HS)

Lors de permissions en 1915

A Paris donc à l'arrière du front, un poilu avait le choix.

Au 69 de la rue du chat noir... (Cela ne s'invente pas!)

 

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Il est vrai que certaines recettes se sont perdues!

Avec le temps, tout s'en va, avec le temps... (Chantait le grand Jean)

Au fil du temps... Allez trouver ça de nos jours!

 

Bon Zigo, il est temps que reviennes mettre un sujet sérieux!

On dérape nous ici. :benetton:

 

Bon, pour rétablir la vérité:

http://www.citazine.fr/article [...] prix-amour

 

 

Je ne connaissais pas mais je garde, je sais que cela fera le bonheur de certaines personnes :lol:

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Invité §Jes257LV

Je suis très intéressé par "le branlage à la mouche" anthony921.gif.1eb680e9ad53cef1b1a9e1562052bbdd.gif

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TEMOIGNAGE: Andre maginot

 

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Né le 17 avril 1877 à Paris, André Maginot se considère toutefois comme Meusien. La famille Maginot est fortement ancrée au village de Revigny-sur-Ornain où André Maginot passe toutes ses vacances scolaires.

 

Après des études secondaires au lycée Condorcet (Paris) où il passe son baccalauréat, il fait de brillantes études supérieurs à l’École des Sciences Politiques et l’École de Droit.

 

Il effectue un service militaire d’un an au 94e d’infanterie à Bar-le-Duc ayant obtenu une dispense de fils aîné de veuve. Admis au Conseil d’État, il devient rapidement chef-adjoint du Gouverneur Général de l’Algérie Célestin Jonnart. En 1905, André Maginot épouse Marie Dargent issue d’une vielle famille bourgeoise de Revigny. Après avoir mis au monde deux enfants, celle-ci meurt en couches le 12 décembre 1909. (Maginot perd son fils âgé de 20 ans, atteint par la grippe).

 

 

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En 1910, il est élu conseiller général de Revigny, puis député de la Meuse. Il conservera son fauteuil jusqu’à sa mort.

 

Maginot éprouve une très forte sensibilité pour les questions militaires, non en souvenir de son court service mais surtout par ses origines d’ « homme de l’est ». Il est particulièrement pénétré de la nécessité de protéger la Lorraine, qu’une négligence de la politique de défense transformerait en champ de bataille. Son premier combat parlementaire, il le mène en apportant son appui au projet de loi portant le service militaire obligatoire à trois ans. Il parvient à regrouper les éléments du centre, acquis au projet, au sein de l’Entente démocratique et sociale.

 

Le 9 décembre 1913, le ministère Barthou tombe et le radical-socialiste Gaston Doumergue prend la direction du gouvernement. Il affirme ne pas avoir l’intention de revenir sur le vote de la loi de trois ans. Pour joindre les actes aux paroles, il nomme Joseph Noulens ministre de la Guerre avec André Maginot comme sous-secrétaire d’état.

 

 

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La nomination de ce dernier s’explique par son attachement au vote de la loi de trois ans, plus qu’à ses connaissances limitées du monde militaire. L’application de la loi implique un afflux accru de recrues. Même s’il ne parvient pas à assainir entièrement la situation, André Maginot se montre soucieux d’assurer les meilleures conditions sanitaires possibles dans les casernes jusqu’au terme de sa fonction, le 9 juin 1914.

 

II) Le député légitimé par le sergent

 

A la déclaration de guerre d’août 1914, André Maginot se porte volontaire.

Dès le 1er août 1914, il quitte Paris en compagnie du député Frédéric Chevillon, lorrain comme lui, et rejoint son régiment, le 44e Territorial, à Verdun. À cause du manque d’effectifs, et bien qu’appartenant à la Territoriale, dès le 11 août, Chevillon et Maginot montent en ligne.

 

le 44e Régiment Territorial est presque exclusivement composé de Meusiens. Ne se contentant pas des travaux de terrassement et de fortification, il décide de monter des patrouilles offensives.

 

Le 28 août, après avoir mené ensemble une patrouille téméraire, les deux députés sont nommés caporaux. Le 2 septembre, il écrit : « Hier j’ai fait du bon travail, je me suis avancé avec ma patrouille à 4 kilomètres d’Etain. Dans le village de Gincray, je suis tombé sur huit hussards de la mort, cinq ont été tués. J’en ai tués deux, dont le chef, auquel j’ai pris son sabre. » (Cf. Pierre Belperron, André Maginot, Paris, Plon, 1940, p. 30). Il est nommé sergent et cité à l’ordre de la division.

 

 

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Le 7 novembre 1914, il est cité pour la troisième fois et obtient la prestigieuse médaille militaire. Le 9 novembre, toujours devant Verdun, il s’élance dans le bois de Haies où il tombe sur un fort parti allemand. Grièvement blessé à la jambe, il est évacué dans des conditions particulièrement éprouvantes. Sa jambe restera inerte et ce colosse de deux mètres ne se déplacera plus qu’à l’aide de cannes. Ultime distinction, la Légion d’Honneur, lui est décernée, le 12 mars 1918.

 

Une fois rétabli, fort de son expérience au feu, il reprend sa vie de parlementaire. Le 19 mars 1917, il entre, comme ministre des Colonies dans le Cabinet Ribot. Il axe ses actions sur le recrutement des combattants coloniaux et l’exploitation des immenses ressources en matières premières de l’Empire. Il est profondément marqué par les ravages causés par la guerre dans la région de Revigny, qu’il visite dès octobre 1918. L’ancien sergent proteste à la tribune contre la ratification du traité de Versailles qu’il juge insuffisant du point de vue des paiements des indemnités mais aussi de la sécurité des frontières françaises.

 

 

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Soucieux du devenir de ses camarades de combats, André Maginot est à l’origine de la création du ministère des Pensions, Primes et Allocations de guerre. Il en prend la tête le 20 janvier 1920. Il ne ménage pas sa peine pour honorer les obligations de la France envers ceux qui se sont battus pour elle.

 

Le 15 janvier 1922, il obtient la consécration avec sa nomination au ministère de la Guerre. Ne souhaitant pas abandonner les ressortissants du ministère des Pensions, il cumule les deux postes de ministre de la Guerre et de ministre des Pensions jusqu’au 14 juin 1924, date de son départ du gouvernement.

 

André Maginot organise, à Verdun, la cérémonie du choix du Soldat Inconnu, le 10 novembre 1920 et allume la flamme, le 11 novembre 1923, sous l’Arc de triomphe.

 

 

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André Maginot, le meusien qui présida la cérémonie du choix

 

« Pour le choix du corps, qui sera transporté au Panthéon, notre principale préoccupation est d’assurer de la façon la plus complète l’anonymat de telle sorte que les familles qui ont eu la douleur d’avoir un de leur membre perdu à la guerre, sans qu’il ait pu être identifié, puissent toujours rester en droit de supposer que l’être qui leur est cher fait l’objet de ce suprême hommage. »

 

C’est par ces mots, le 3 novembre 1920, qu’André Maginot, ministre des pensions, explicite la démarche du choix d’un soldat inconnu.

 

La Grande Guerre: Reportages et Témoignages

 

 

Le dossier le plus marquant de ce premier passage au ministère de la Guerre est sans conteste l’occupation de la Ruhr. André Maginot est très tôt favorable à l’application de mesures coercitives à l’encontre des manquements de l’Allemagne. Poincaré, décide l’occupation de la Ruhr, le 3 janvier 1923. Le ministre de la Guerre croit au succès de l’opération et s’y implique fortement. Il soutient le moral des troupes par ses visites et est partisan des représailles les plus fermes face aux attentats. La fin de la résistance passive, le 26 septembre 1923, est pour lui une grande victoire française.

 

 

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Ultime retour aux affaires :

 

Le 11 novembre 1928, à la faveur du retour de Poincaré aux affaires, il se voit confier le portefeuille des Colonies. Le 3 novembre 1929, André Maginot reprend les commandes du ministère de la Guerre. Poincaré s’était engagé sur un service militaire d’un an, André Maginot décide de maintenir la valadité de cet engagement. Mais il obtint une certaine compensation avec le recrutement de 100 000 soldats supplémentaires et l’embauche de civils pour permettre aux militaires de se concentrer sur leur mission de combat.

 

La principale action de la carrière politique d’André Maginot intervient au sujet de la ligne de fortification qui rendra son nom célèbre à travers le monde. Lorsque Maginot arrive au ministère, le projet de fortification des frontières est déjà bien avancé. La Commission de défense des frontières a fait le choix d’une fortification positionnée sur la frontière même. La ligne doit être composée d’ouvrages d’art profondément enterrés et dispersés. Le 29 décembre 1927, Painlevé accepte le programme de la Commission et les premiers travaux débutent six semaines plus tard. Cependant, le financement de ces énormes travaux n’est pas assuré.

 

 

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Un vote du Parlement est nécessaire pour dégager des fonds autonomes et suffisants. Il s’agit de la tâche principale dont doit se rendre maître André Maginot. Or les réticences du Parlement à de telles dépenses sont nombreuses. Certains députés en contestent la nécessité dans des circonstances où les peuples aspirent à la paix et au désarmement. D’autres ne sont pas convaincus par les choix techniques retenus. Pour assurer le succès du vote des 3,3 milliards incorporés au budget de la guerre de 1930, Maginot s’efforce de convaincre, en coulisse, les députés réticents.

 

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Habilement, il ne cherche pas à mettre systématiquement la sécurité en avant. Parfois, il avance des arguments économiques présentant la ligne comme un vaste chantier qui amènera la création d’un nombre important d’emplois. Enfin, en ministre chevronné, lors de la présentation du budget, le 10 décembre 1930, il propose de ne discuter du projet de fortification qu’en dernier lieu. Résultat de tous ces efforts, les 3,3 milliards sont votés à main levée dans le calme et sans grand débat. Au Sénat, il obtint sans difficultés, une très nette majorité. Preuve que l’adhésion au projet est durable, en 1930 et 1931, André Maginot parvient à faire voter 2,4 milliards supplémentaires.

 

 

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André Maginot exerce, par le choix du chef d’Etat-Major Général, une seconde responsabilité d’importance. Il parvient à imposer au Parlement le général Weygand, dont la nomination intervient le 2 janvier 1930. Il s’agit d’une réelle performance. Le général Weygand était vu par la gauche du Parlement comme un ennemi de la République.

 

En compensation, André Maginot doit nommer sous-chef de l’Etat-Major général, le général Gamelin, dont le dévouement à la République est certain. Il est également convenu qu’il succédera au général Weygand. Le choix d’André Maginot en faveur de Maxime Weygand illustre sa volonté de disposer d’un chef dynamique qui, malgré la ligne Maginot, ne renonce pas à l’offensive.

 

Dans la conception de Maginot, la ligne de fortification permet une meilleure concentration de la force de frappe française pour une offensive ou une contre-offensive. Les premiers rapports de Weygand sur l’état de l’armée française sont alarmants : dilution des structures de commandement, instruction lacunaire et surtout absence de matériel moderne. Au cours de l’année 1930, André Maginot va mettre tout son poids dans la balance pour obtenir au Parlement l’ouverture de plusieurs crédits au bénéfice des forces armées.

 

 

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Il appuie notamment un programme de motorisation de plusieurs divisions. La coopération de Weygand et Maginot permet donc de sensiblement améliorer l’état de l’armée française à la veille de l’arrivée au pouvoir des nationaux socialistes en Allemagne.

 

Le dernier dossier dont André Maginot se chargea est celui de la conférence internationale du désarmement, qui se tint le 2 janvier 1932. Il prépara un mémorandum dans lequel, sans omettre le soulagement que pourrait procurer au bien être des populations une politique de désarmement, il se refusait à l’assumer sans garantie suffisante.

 

Selon André Maginot, un nouvel effort de réduction des armements français ne pourrait s’opérer qu’à la condition que la France ait la certitude d’une intervention militaire rapide des autres gouvernements de la SDN dans le cas d’une agression.

 

 

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A la toute fin janvier, le ministre de la Guerre tombe malade et est hospitalisé. La typhoïde est diagnostiquée. Ses blessures de guerre avaient dangereusement affaibli son organisme. Bien qu’âgé de seulement 54 ans, il s’éteint dans les premières heures du 7 janvier 1932. Après des obsèques nationales, le 10 janvier, son corps est transféré, selon sa volonté, à Revigny-sur-Ornain.

 

 

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L’œuvre d’André Maginot ne se limite donc pas à la réalisation de la ligne de fortification qui porte son nom. Il a largement contribué à doter la France d’un outil militaire puissant qui lui donne, jusqu’en 1936 de sérieuses chances de succès dans un affrontement avec l’Allemagne.

 

Grand défenseur des anciens combattants, ces derniers lui rendent hommage en 1953, lorsque la fédération nationale des mutilés, victimes de guerre et anciens combattants prend le nom de fédération nationale André Maginot. Outre la tombe familiale du cimetière communal de Revigny-sur-Ornain deux monuments meusiens, datant de 1935, lui sont consacrés à Souville, lieu des exploits du sergent Maginot et à Revigny-sur-Ornain ainsi qu’un espace pédagogique à Maucourt-sur-Orne.

 

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Son parcours sur le front tiré de son livre:

 

1er août 1914 : le départ à la Gare de l’Est : le calme recueilli des quais contraste avec la frénésie bruyante des abords de la gare.

2 août 1914 : Verdun ; arrive en gare un train venant de Paris empli de réservistes chantant « la Marseillaise. Les portières des wagons, les embrasures des fourgons sont ornées de guirlandes de feuillages retenues par des rubans tricolores… »

Garde civique : à Verdun, un coiffeur intrigue Maginot par son accoutrement : « lui aussi a un képi ou plutôt une casquette que je ne puis mieux comparer qu’à celle d’un chef de fanfare, agrémentée de deux galons d’argent, insigne évident d’une hiérarchie que j’ignore. [...] bon prince, [il] m’apprend [...] qu’il est depuis la veille chef de la garde civique.

En cette qualité, il parcourt la ville avec trois ou quatre citoyens qui constituent la dite garde, assurant l’exécution des ordres de la municipalité, veillant à ce qu’il ne reste personne de ceux dont le départ a été décidé, faisant fermer les boutiques et les cafés indûment ouverts, rappelant les civils et parfois même les militaires au respect de l’autorité et des règlements ».

Le régiment de Maginot doit organiser la défense d’un petit plateau afin d’interdire à l’ennemi la route de Douaumont. La vision des villages envahis incendiés met en rage les soldats témoins : « Si jamais on les tient, les bandits, avec quelle joie on leur fera payer tout cela ! ». Notons que la plupart des compagnons de Maginot sont originaires de territoires envahis et ravagés.

Maginot évoque le spectacle démoralisant de l’exode des populations civiles (22 août 1914) bientôt suivies, quelques heures plus tard, par les soldats en retraite. Rien que très banal.

Mais le témoignage de Maginot vaut surtout pour son évocation d’un type de guerre peu décrit : la guerre de patrouilles : une guerre d’embuscades. Au début de la guerre, les reconnaissances étaient effectuées par des patrouilles, insuffisantes en nombre, et constituées par des détachements de volontaires sans cesse renouvelés.

Dans son secteur (devant Verdun), le bouillant caporal Maginot suggère au général Moutey de constituer des corps de patrouille réguliers ; et le général autorise Maginot à constituer une « patrouille régulière » avec des volontaires pour la plupart « connaissant admirablement le pays, aimant par-dessus tout la chasse, tous un peu braconniers par tempérament, casse-cou et risque-tout »…

Les patrouilleurs de Maginot s’installent au village de Bezanceaux, à la pointe des avant-postes du secteur de Verdun.

26 août : mission à Maucourt et Mogeville. Les Allemands n’occupent pas ces villages. Maginot, deux autres députés, Chevillon et Abrami, et quelques hommes réussissent à rapporter de précieux renseignements. Ils sont félicités et promus caporaux.

1er septembre : à 3 heures du matin, départ en patrouille de reconnaissance depuis Fleury jusqu’à Gincrey ; les Allemands ne sont pas dans le village abandonné ; seul un couple de vieillards demeure caché dans une cave, dans l’attente du retour de l’armée française. Quelque peu dépité de n’avoir pas débusqué d’Allemands, Maginot persuade alors son capitaine de le laisser dans le village avec dix hommes pour tendre une embuscade aux cavaliers allemands qui ont pris l’habitude, le soir venu, d’abreuver leurs chevaux dans ce village;

« j’ai la chance de toucher mon Boche qui, atteint en pleine course, fait panache sur mon coup de fusil et s’abat pour ne plus se relever. - C’est toujours un de moins, conclut Muller en guise d’oraison funèbre. [muller est un Alsacien, qui après avoir déserté de l'armée allemande s'est engagé dans la Légion. Il voue une haine féroce aux Allemands...]

J’approuve sa réflexion de la tête [poursuit Maginot]. Bien que je ne sois pas d’un naturel sanguinaire, je trouve, en effet, que le rude Alsacien a raison. Moins il en restera de cette race de proie qui nous poursuit de sa haine implacable et déchaîne en ce moment sur l’Europe tant de calamités, mieux cela vaudra pour nous et pour l’humanité. La fameuse parole de Kipling me revient à l’esprit : « Le monde se divise en deux : les Humains et les Allemands ».

Maginot et ses camarades parviennent à se retirer du village et à rejoindre les lignes françaises. Son fait d’armes lui vaut une nouvelle citation à l’ordre de la division.

Le 7 octobre 1914, nouvelle citation à l’ordre de la division : « Le général commandant le 1er secteur, cite à l’ordre du secteur le sergent Maginot, du 44e régiment territorial. Au cours d’une reconnaissance effectuée dans la journée du 6 octobre, ce sous-officier commandant une patrouille d’éclaireurs, a vigoureusement entraîné ses hommes pour entrer dans le bois de Maucourt et a ainsi grandement contribué à chasser l’ennemi. »

Voilà quelques passages qui émoustilleront les « anthropologues » en herbe, découvreurs des liens pouvant exister entre la pratique de la chasse et la guerre :

« De façon à permettre à mes hommes de recharger leurs armes le plus rapidement possible, je leur ai fait remplir de cartouches leurs képis posés à terre à côté d’eux. C’est un procédé que j’ai maintes fois, pour ma part, employé en battue et dont je me suis toujours bien trouvé… »;

un peu plus loin :

« C’est presque un départ pour une partie de chasse que celui de notre patrouille. La nuit finit à peine. [...] Mes compagnons sont bien dispos après un bon sommeil. Ils sont presque joyeux à l’idée que nous allons chercher du « boche » et que le véritable but de notre expédition est de ramener des prisonniers. N’est-ce pas après tout une véritable chasse ? »

La patrouille est fructueuse et un jeune soldat allemand est fait prisonnier ; au passage, il est à noter que l’un des hommes de la patrouille qui au moment du départ de la patrouille semblait particulièrement déterminé à ne pas faire de prisonnier et s’était doté d’un « long couteau », se montre en définitive ému par la jeunesse du prisonnier. Il lui offre même à boire pour le « remonter »…

Ainsi, les déclarations volontiers assassines de cet homme (« dont la femme et le petit sont restés à Briey [...] sous la férule de l’ennemi ») ont-elles été finalement contredites par des gestes d’humanité. Le « chasseur » a reconnu l’homme en sa prise… C’est pas simple l’anthropologie !

Le mieux est de ne pas oublier que les patrouilles en avant des lignes fortifiées, les coups de main, les embuscades, ne sont pas le quotidien de la majorité des poilus, loin de là. Ce type de guerre, que l’on pourrait assimiler à la « petite guerre », se distingue très fortement de la guerre de tranchées où les soldats subissent quasiment impuissants les fouilles meurtrières des artilleries.

12 octobre : affaire d’Ornes. Chaude alerte ; Maginot et ses hommes échappent de peu, grâce à la nuit, à un encerclement par un nombre supérieur d’ennemis.

Début Novembre : prise du village de Mogeville occupé par les Allemands.

Le dernier chapitre relate la dernière patrouille : le 9 novembre. Cette fois, l’affaire tourne mal. La patrouille est décimée ; Maginot est lui-même grièvement blessé et doit ramper sur 25 mètres, sous une pluie de balles pour rejoindre le gros de ses maigres forces ;

il décrit un long calvaire durant lequel ses hommes se sacrifient (plusieurs sont tués) pour le ramener à l’abri (on peut confronter ce récit au témoignage du sergent Léonard rapporté par Belperron dans la biographie de Maginot, p. 34-36). Notons que dans sa relation de l’épisode, Maginot établit une comparaison entre les deux « races » : « les cris de douleur des soldats boches [...] n’ont rien d’humain. Ce sont des hurlements de bêtes fauves, des plaintes tragiques, des appels effroyables qui, malgré toute l’horreur de ma propre situation, m’arrachent cette pensée qui maintenant domine mes souffrances :

« Vraiment, comme ces gens-là portent mal la balle ». Et j’ai près de moi le contraste complet des deux races : hormis le malheureux Georges nous n’avons, de notre côté, que des blessés, mais eux ne disent rien. Résignés, silencieux, c’est à peine s’ils se plaignent, sauf le pauvre chapelet qui, le ventre entr’ouvert, commence à râler. Derrière moi je l’entends et faisant de mon mieux, je tâche de l’exhorter : « Fais comme moi… Bouffe-toi les poings… »

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A l'époque, cela leur aurait fait du bien à nos poilus.

Quoi donc?

Mais une trêve de 15 jours pardi!

 

T'en fais pas ça va reprendre, le temps de réapprovisionner.

Zigo! Tas perdu ton code?

C'est 14-18.

 

 

 

désolé de faire durer le plaisir mais c'est très dur pour moi point de vu professionnel, j'ai le sentiment que tout est fait pour détruire les entreprises en ce moment :??:

 

tout ses hommes morts pour cela, pas facile à croire? :non:

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Bien ficelé ton article sur André Maginot. :good:

Merci Zigo

Pour ce qui est de ce passage:

L’œuvre d’André Maginot ne se limite donc pas à la réalisation de la ligne de fortification qui porte son nom. Il a largement contribué à doter la France d’un outil militaire puissant qui lui donne, jusqu’en 1936 de sérieuses chances de succès dans un affrontement avec l’Allemagne.

Je ne suis pas du même avis, mais cela sort du contexte de notre sujet "WWI"

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Bien ficelé ton article sur André Maginot. :good:

Merci Zigo

Pour ce qui est de ce passage:

L’œuvre d’André Maginot ne se limite donc pas à la réalisation de la ligne de fortification qui porte son nom. Il a largement contribué à doter la France d’un outil militaire puissant qui lui donne, jusqu’en 1936 de sérieuses chances de succès dans un affrontement avec l’Allemagne.

Je ne suis pas du même avis, mais cela sort du contexte de notre sujet "WWI"

 

merci Hansi

 

pour ton avis, je suis d'accord avec toi mais Maginot partait sur un futur d'une éventuelle nouvelle guerre se ferait à base de tranchées et donc, défensive.

 

il n'était plus de ce monde quand le livre de De Gaulle sur "une armée de métier" préconisait une douzaine de division blindées dans l'armée de terre, idée détruite par un certain Pétain, ministre

de la guerre car cela amènerait à recruter un personnel de 40 000 personnes, autrement dit, des communistes dans l'armée! Gudérian sera pas du même avis...

 

dommage car au sortir de la guerre, il fut des personnes qui savait qu'un autre conflit reviendrait avec les allemands, le Président Wilson par exemple qui refusera de signer les accords de Versailles, plus près de nous, le journaliste historien, Bainville dans son "histoire de France" que l'on devrait étudier à l'école!

 

PS: j'ai pu aujourd'hui préparé trois autres sujets pour pas tomber en panne :jap:

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Invité guest527

« Fais comme moi… Bouffe-toi les poings… »

 

:lol: :lol:

 

Sinon je me suis fait la même réflexion, à propos de cette ligne Maginot qui parait pouvoir parer à toute guerre ... parait :cyp:

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Invité §pie367dg

Bien ficelé ton article sur André Maginot. :good:

Merci Zigo

Pour ce qui est de ce passage:

L’œuvre d’André Maginot ne se limite donc pas à la réalisation de la ligne de fortification qui porte son nom. Il a largement contribué à doter la France d’un outil militaire puissant qui lui donne, jusqu’en 1936 de sérieuses chances de succès dans un affrontement avec l’Allemagne.

Je ne suis pas du même avis, mais cela sort du contexte de notre sujet "WWI"

 

 

Bonsoir Hansi, tu le sous-entend toi-même, " jusqu'en 1936 " et justement à partir de 1936 la donne en France a changé, donc après, malgré les

efforts de certains et une volonté évidente mais trop tardive de réarmement,

Une conception passéiste de la stratégie,

Un matériel moderne et pourtant inadapté ( chars de combat avec seulement le chef de char dans la tourelle )

Une affirmation péremptoire du Maréchal Pétain : " les Ardennes ne sont pas praticables par des unités blindés "

Une aviation de chasse sous-armée ( mitrailleuse de 7,5 mm )

Une aviation de bombardement dont peu de gens avaient une idée de l'utilisation ( y compris le colonel Charles De Gaulle )

J'en passe et des meilleurs.

Ces diverses raison ont abouti au désastre de mai/juin 1940.

Sans oublier certaines " obédiences " en France qui ont poussé à la grêve dans les usines d'armement et dans une certaine mesure à la désobéissance

dans les rangs de l'armée voire même à la désertion, ce que d'ailleurs ont fait certains de leurs dirigeants en novembre 1939 pour se réfugier à

Moscou.

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Bonsoir Hansi, tu le sous-entend toi-même, " jusqu'en 1936 " et justement à partir de 1936 la donne en France a changé, donc après, malgré les

efforts de certains et une volonté évidente mais trop tardive de réarmement,

Une conception passéiste de la stratégie,

Un matériel moderne et pourtant inadapté ( chars de combat avec seulement le chef de char dans la tourelle )

Une affirmation péremptoire du Maréchal Pétain : " les Ardennes ne sont pas praticables par des unités blindés "

Une aviation de chasse sous-armée ( mitrailleuse de 7,5 mm )

Une aviation de bombardement dont peu de gens avaient une idée de l'utilisation ( y compris le colonel Charles De Gaulle )

J'en passe et des meilleurs.

Ces diverses raison ont abouti au désastre de mai/juin 1940.

Sans oublier certaines " obédiences " en France qui ont poussé à la grêve dans les usines d'armement et dans une certaine mesure à la désobéissance

dans les rangs de l'armée voire même à la désertion, ce que d'ailleurs ont fait certains de leurs dirigeants en novembre 1939 pour se réfugier à

Moscou.

 

 

je trouve que tu as bien résumé la situation, pis, tu as fait tilt dans ma tête, j'ai lu tout sur De Gaulle au possible et c'est vrai, rien sur l'aviation à par qu'il réclamait sur l'insuffisance

des canons AA

 

t'as oublié aussi, de très mauvais généraux, bien en retard d'une guerre :jap:

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