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La Grande Guerre: Reportages et Témoignages


zygomard
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oui et d'autres encore, en 14, lors de la montée au front d'avant le 22 août, c'est surtout sous la musique de "sambre et meuse" qu'ils se déplaçaient à pied.

 

par la suite, les musiciens étant rares, ils seront souvent nommés comme ambulanciers dans leurs majorités

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On pourrai rajouter la Strasbourgeoise....

 

 

Merci tu m'as fait découvrir un beau chant.

Du coup j'en rajoute une couche, bien qu'il date de 1871, mais chanté pendant la première guerre, puis peu à peu a sombré dans l'oubli.

 

 

1871_la strasbourgeoise.jpg

La Strasbourgeoise

 

Petit papa voici la mi-carême,

Car te voila déguisé en soldat

Petit papa dis-moi si c'est pour rire,

Ou pour faire peur aux tout petits enfants (bis)

 

Non mon enfant je pars pour la patrie,

C'est un devoir où tous les papas s'en vont,

Embrasse-moi petite fille chérie,

Je rentrerai bien vite à la maison (bis)

 

Dis-moi maman quelle est cette médaille,

Et cette lettre qu'apporte le facteur,

Dis-moi maman tu pleures et tu défailles

Ils ont tué petit père adoré (bis)

Oui mon enfant ils ont tué ton père,

Pleure avec moi car nous les haïssons,

Ces guerres atroces qui font pleurer les mères,

Et tuent les pères des petits anges blonds (bis)

 

La neige tombe aux portes de la ville,

Là est assise une enfant de Strasbourg

Elle reste là malgré le froid, la bise,

Elle reste là malgré le froid du jour (bis)

 

Un homme passe, à la fillette donne.

Elle reconnaît l'uniforme allemand.

Elle refuse l'aumône qu'on lui donne,

À l'ennemi elle dit bien fièrement (bis)

 

Gardez votre or je garde ma souffrance,

Soldat prussien passez votre chemin.

Moi je ne suis qu'une enfant de la France,

À l'ennemi je ne tends pas la main (bis)

 

Tout en priant sous cette Cathédrale,

Ma mère est morte sous ce porche écroulé.

Frappée à mort par l'une de vos balles,

Frappée à mort par l'un de vos boulets (bis)

 

Mon père est mort sur vos champs de bataille,

Je n'ai pas vu l'ombre de son cercueil.

Frappé à mort par l'une de vos balles,

C'est la raison de ma robe de deuil (bis)

Vous avez eu l'Alsace et la Lorraine

Vous avez eu des millions d'étrangers,

Vous avez eu la Germanie et Bohême.

Mais mon petit cœur vous ne l'aurez jamais

Mais mon petit cœur il restera français!

 

Merci juluch: petit bout rajouté (c'est important)

 

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Puré, c'est la chanson que fredonnait ma grand mère quand j'étais petit

 

elle a toujours revendiqué être alsacienne jusqu'à sa mort et surtout pas Normande comme évoquer lors de ses 70 ans de mariage, quel souvenir!

 

j'écouterai quand je rentre se soir, j'ai pas de HP sur le PC

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Funérailles d’Édouard VII. Photo des 9 rois

 

Je vais faire le Stéphane Bern du Topic !!! Mais avec moins de sollicitude

 

20 mai 1910, funérailles d’Édouard VII. Roi du Royaume-Uni et des Dominions, Empereur des Indes.

 

Funérailles d’Édouard VII.jpg

Debout de gauche à droite :Haakon VII Norvège, Ferdinand I Bulgarie, Manuel II Portugal, Guillaume II Allemagne, Georges Ier Grèce et Albert Ier de Belgique.

Assis de gauche à droite : Alphonse XIII d’Espagne, George V du Royaume-Uni et Frédéric VIII du Danemark.

 

Dire que quatre année plus tard ces cousins et parentés à titre divers se battrons, non pas comme des chiffonniers, non pour cela ils disposent de leurs sujets qu’ils enverront à la boucherie.

 

Mais soit, si déjà l’on est fâché, je ne te connais plus. Enfin officiellement ! Voyez comment cela peut se faire :

 

La reine du Royaume Uni Victoria épouse en février 1840 un prince allemand Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. En 1901 quand Edouard VII leur fils monte sur le trône, il porte donc le nom de son père et la maison royale prend dès lors le nom dynastique allemand de Saxe-Cobourg-Gotha.

 

Entre temps, comme dans toutes les familles, l’on ne s’entend plus tout à fait…

 

Seize ans plus tard, en 1917, intervient le changement de nom. Pendant la Grande Guerre face à une opinion publique de plus en plus germanophobe, le roi George V, petit-fils de la reine Victoria, cousin germain du tsar Nicolas II de Russie et de l'empereur Guillaume II d'Allemagne, préfère changer le nom de la dynastie allemande de Saxe-Cobourg-Gotha en Windsor, du nom du château de même nom. Dans le même temps, pour la même cause, les cousins de la famille princière allemande Battenberg deviennent les Mountbatten.

L’autre cousin, le Tsar tyrannique mais allié, lui, il aura une fin bien triste. Pas besoin de prendre de mesures spéciales pour s’en distancer. Mais le communisme qu’il a fait et laissé germer causera après guerre bien des soucis à George V de la maison Windsor.

 

 

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Invité §pie367dg

et une autre photo pour prouver tes propos sur les liens de sang

 

comment commentez une telle ressemblance M Bern?

 

 

Tsar_Nicholas_II_&_King_George_V.jpg

 

 

 

Ils étaient cousins germains ( sans faire de jeu de mot)

D"autre part, à la fin du 19° siècle les maisons royales se raréfiant, les mariages princiers se faisaient dans des cercles de plus en plus restreints,

donc on allait chercher dans les petits royaumes, notamment germaniques, des princes ou princesses à marier, ne pas oublier aussi que la maison

royale de France n'existait plus ce qui diminuer d'autant les choix.

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Ca devait être vachement encombrant leur bimbeloterie :p

 

 

Oui, et pour bien rigoler ils se sont échangé les uniformes...

Cousins ennemis céchange d'uniforme.jpg

 

J'ai cherché longtemps, il n'est pas facile d'avoir les trois rejetons sur une même tof.

par contre là il y a même la mère grand Victoria.

 

Grand mère et les rejetons.jpg

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Ils étaient cousins germains ( sans faire de jeu de mot)

D"autre part, à la fin du 19° siècle les maisons royales se raréfiant, les mariages princiers se faisaient dans des cercles de plus en plus restreints,

donc on allait chercher dans les petits royaumes, notamment germaniques, des princes ou princesses à marier, ne pas oublier aussi que la maison

royale de France n'existait plus ce qui diminuer d'autant les choix.

 

 

 

Il y a du avoir un paquet de consanguinité!! [:hiddentux:4]

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En me promenant sur le net je suis tombé sur un site que je veux partager avec vous.

Il y est question des caricatures satiriques avec explications publiées par les deux belligérants allemands et français.

Cela vaut la visite!

 

http://www.caricaturesetcarica [...] 90355.html

Un avant goût...

Caricature_Zislin.jpg

 

Caricature_Culture allemande.jpg

 

 

j'ai lu, puré, c'est un documentaire étonnant et surtout vraiment bien expliqué avec des photos terribles

 

celle qui m'a le plus plu, est celle du Kaiser en Bonnot, ça veut tout dire!

 

 

Fig--37.jpg

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Invité §pie367dg

 

 

Il y a du avoir un paquet de consanguinité!! [:hiddentux:4]

 

 

 

Ce n'est pas il y a du avoir, mais plutôt il y a, même si maintenant la maison royale d'Angleterre se tourne vers ( les roturiers ) la grande bourgeoisie,

ainsi que la maison Grimaldi par exemple.

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Invité §pie367dg

En me promenant sur le net je suis tombé sur un site que je veux partager avec vous.

Il y est question des caricatures satiriques avec explications publiées par les deux belligérants allemands et français.

Cela vaut la visite!

 

http://www.caricaturesetcarica [...] 90355.html

Un avant goût...

Caricature_Zislin.jpg

 

Caricature_Culture allemande.jpg

 

 

 

Très bien et plutôt méconnu ce sujet sur les caricatures, cela éclaire aussi sur les mentalités des peuples des différents belligérants.

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REPORTAGE: des tancks polonais...

 

 

Renault_FT-17.jpg

 

 

 

Retour de légende. La Pologne a attendu près de 100 ans

 

donné à la Pologne par les autorités afghanes, le tanck de type Renault FT-17, le premier modèle utilisé par l'armée polonaise, s’est rendu au Musée du Centre de formation des Forces terrestres blindé à Poznan.

 

Après que le tanck soit sorti de rénovation, il sera exposée au Musée de l'armée polonaise à Varsovie. A bord de l'avion de transport de véhicule de l'aéroport de Poznań-Krzesiny , il a été emmené au Musée des armes blindés.

 

 

ft17c.jpg

 

Le conservateur du musée, Ogrodniczuk Major Thomas dit que le véhicule semble être en bon état. Comme l'a reconnu, pour le moment, nous ne savons pas combien de temps il faudra pour la rénovation.

 

Chaque élément doit être photographié, nous avons besoin de faire une documentation précise de ce véhicule. Nous nous efforcerons de veiller à ce que, après l'achèvement du véhicule, la conduite se fasse sur ​​son propre moteur.

 

Le FT 17 même en Afganistan?

 

ce Tanck eu une longue durée de vie et se vit utiliser même pendant la Seconde Guerre mondiale et même plus tard en Indochine.

 

 

war-museum-oorlogsmuseum.jpg

 

 

renaulttanks.jpgshanghairenaulttanks.jpg

 

ainsi au Rif Marocain

 

 

FT17Maroc.jpgFT17Maroc2.jpg

 

 

Il a été utilisé loin comme en Chine, pendant les guerres civiles chinoises, et des versions de l’engin ont été utilisés à la fois contre et par les Japonais lors de l'invasion de la Chine.

 

ft 17 chinese.pngjapan.jpg

 

 

Un grand nombre ont trouvé aussi leur chemin dans les deux mains républicaines et nationalistes, pendant la guerre civile espagnole.

 

 

Carro  de combate FT-17.jpgft-17 portones abiertos.jpg1.jpg

 

Ils ont été utilisés dans la révolution russe à la fois par les bolcheviks et les Russes blancs. La France a exporté le FT 17 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le design a également été développé par les Italiens comme la Fiat 3000 et l'URSS sous le sigle T-18.

 

 

MS-1 ou T-18.jpgFiat3000.jpg

 

La dernière action de combat connue par le Renault FT était en Afghanistan dans les années 1980, quand une poignée de chars ont été utilisés comme des forts statiques ou sur des barrages routiers.

 

 

ft17_polish1919.jpg

 

Peut être celui-là qui fut amener en 1919 par le corps expéditionnaire britannique lors de la troisième guerre anglo-afghane, il restera au pied de la forteresse de pin Baldak jusqu’en 1988

 

 

afghan 1982.jpg

 

Depuis, Les restes d’équipements de nombreux autres pays sont en ruines éparpillées dans le paysage de l'Afghanistan, bon nombre des articles sont encore utilisés, ils servent de repères sur le bas coté des routes ou décorent divers parc à ferrailles

 

 

Afghan-Renault-FT-17.jpg

 

Pendant les opérations en Afghanistan en 2003, le Major Robert Redding, un militaire des forces spéciales américaines, a trouvé les restes rouillés de deux engin de la Première Guerre mondiale, des Renault FT17, en lambeaux et démonté, tout en visitant un parc à ferraille afghane à Kaboul. Redding a envoyé des images numériques des tanks au Musée Patton de Cavalerie et armures à Fort Knox, au Kentucky, demandant si le Musée serait intéressé par leur acquisition. C’était un vendredi, et le lundi, il y avait sept réponses enthousiastes.

 

 

kaboul.jpgkaboul2.jpg

 

Parmi ces restes étaient quatre vieux Renault FT-17, dont deux gisaient démontés et rouillés dans un dépotoir à Kaboul ( ceux des ricains) tandis qu'un autre était assis sur un socle floral. Ces quatre Renault FT17 furent donné comme cadeau par l'Union soviétique en Afghanistan en 1923. Car ce pays est devenu le premier Etat à reconnaître officiellement l'Union soviétique en vertu du traité soviéto-afghane de 1921.

 

 

kaboul3.jpgFT~17~de~flanc~Kaboul.jpg

 

Ils avaient été capturés dans la bataille de Równe, le 5 Juillet 1920 ... après avoir été abandonné par les forces polonaises. Les deux tanks à la casse ont été expédiés aux États-Unis tandis que le troisième a été donné à la Pologne à partir du 20 Octobre 2012.

 

Un autre char FT17, celui-ci s’affiche à Kaboul. Cela pourrait être un autre des chars polonais capturés par les Soviétiques et ré-équipé d'un canon naval Hotchkiss de 37mm ou, peut-être, l'un des White Russian Renault construits entre 1920 à 1921 (et aussi capturés par les Rouges).

 

 

ft17kabul.jpg

 

Un autre, a été trouvé dans la cour du Ministère afghan de la Défense et les diplomates polonais étaient si intéressés par ce tank qu’il a finalement été donné à eux comme un cadeau et envoyé en Pologne pour être restauré et mis en exposition.

 

 

prezydent_odzyskal_bezcenna_pamiatke_640x0_rozmiar-niestandardowy.jpg

 

L'Ambassade de Pologne à Kaboul transporte le FT17 à la base de Bagram et l'a remis au contingent militaire en Afghanistan FRM où il a été transféré à la Pologne par le Commandement opérationnel et l'Inspection de soutien des Forces armées.

 

 

chargement.jpg

 

 

czolg_02m.jpgczolg_03.jpg

 

Le Renault FT-17 sera rénové par Czarniecki Centre de formation des Forces terrestres Stefan à Poznan. Selon la décision du président Bronislaw Komorowski, le réservoir sera présenté au grand public comme un rappel utile de la guerre polono-soviétique 1920.

 

 

czolg_01.jpg

Un tank A7V allemand de la Première Guerre mondiale a été trouvé au bas de la rivière Wieprz. Il n'y a pas de pièce originale de ce tanck en Europe, seule une copie au musée de Munster.

 

panzerkampfwagen-a7v.png

 

Zydlewski nous parle;

 

L'épave se trouve dans le Wieprz près Lubartow à une profondeur d'environ quatre mètres. Il se trouve sur le fond de la rivière, la tour vers le bas. Vous pouvez voir le fond de la cuve et une partie de la voie arrière.

 

 

panzerkampfwagen-a7v2.png

 

Les dimensions de l'épave et sa forme suggère que c’est peut-être un tanck A7V allemand de la Première Guerre mondiale . Nous avons vérifié et il ne rentre pas dans tout autre équipement. Nous voulons l’extraire et le reconstruire.

 

 

panzerkampfwagen-a7v3.png

 

Zydlewski ajoute:

 

L'épave a été retrouvée lors de fouilles dans la rivière Wieprz pour chercher des vestiges de la bataille de Kock. C’était la dernière grande bataille dans la zone en Septembre 1939 par des soldats du Groupe opérationnel indépendant du général Franciszek Kleeberg contre les troupes allemandes.

 

Cet automne, l'épave a été soigneusement examiné par des plongeurs. Pour reconstituer les plans-citernes du tanck A7V, qui ont été obtenus à partir des archives de Dresde. Maintenant, ils recueillent des fonds pour l'extraction de l'épave. Ils ont déjà promis de l'aide par les autorités locales de Lubartow Kock.

 

 

panzerkampfwagen-a7v4.png

 

Le A7V aurait pu être utilisé comme un tracteur d'artillerie dans l'armée polonaise, qui en 1920 se déplaçait à l'offensive contre les bolcheviks - dit Zydlewski. Dans son avis avant que le tanck, mais plutôt son châssis, en Pologne pourrait être en mains privées.

 

 

prototyp-A7V-pierwszego-czolgu-niemieckiego.jpg

 

Après la Première Guerre mondiale, les chars allemands, sans armes, ont été vendus à des acheteurs privés. Ils Servaient de tracteurs pour transporter des troncs d'arbres. Lorsque la guerre a éclaté avec la Russie, ce type d'équipement a été réquisitionné pour l'armée.

 

Les allemands on produit plusieurs dizaines de chars A7V en 1918. Ces machines aivaient environ 9 m de long avec une largeur de 4 mètres et une hauteur de 3 mètres. Ils ont été équipés d'un canon et six mitrailleuses, l'équipage était composé d'une douzaine de personnes. Il n'y a pas d'original de tanck en Europe.

 

 

panzerkampfwagen-a7v5.png

 

Le A7V pèse quelques 26 tonnes, avait une vitesse de pointe d'environ 12 km

 

Un exemplaire est au musée de Munster (reconstitution). Même si seulement une partie du tanck reste, ce sera une exposition très précieuse - dit Zydlewski.

 

 

6.jpg

 

Bonne lecture...

 

 

 

 

 

 

non, vous avez peut être envie d'avoir le votre, mais voilà, faut le retrouver:

 

 

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8.jpg

Dans une action volontaire de tri d'épaves dans un cercle de bénévoles, le FDJ Luckenwalde enterre un ancien tank sur lequel ils ont écrit le slogan: « La paix par l'acier de la guerre est le pain!"

10.png11.png

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En fin d'article, c'est pas tout à fait ça.

Ils sont en train de déterrer un char.

Il ont marqué dessus:

Paix

De l'acier de guerre nous faisons du pain.

 

 

merci hansi, comme je subodore que tu lis l'allemand, je te fourni le lien principal :jap:

 

 

http://commons.wikimedia.org/w [...] anzers.jpg

 

http://commons.wikimedia.org/w [...] anzers.jpg

 

 

 

autre chose, j'ai lu que lors de retraite allemand en Tunisie, un FT17 aurait détruit un petit Panzer III ou IV, à voir aussi ;)

 

 

je hâte qu'ils sortent l'autre ;)

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1_parcours belge ACM.jpg

Le corps expéditionnaire belge des autos canons

 

Au début, dix auto-canons-mitrailleuses, des motos, des vélos, des camions et 444 volontaires belges dont beaucoup n’avaient pas vingt ans, tels étaient les composants du corps formé en France par le major Colon en 1915. Le corps des A. C. M. était la réplique exacte des « Armoured Cars anglais » et sa mission était de foncer dans les brèches des lignes ennemies.

 

 

1_Foule belge intéressée par les autos blindées Minerva.jpg

Le 17 avril le Corps des A.C.M. défile le 17 à Longchamps et reçoit son drapeau des mains du général français Clergerie. De mai à juillet les ACM sont cantonnés derrière le front de l’Yser.

 

1_Traversée d'une auto mitrailleuse sur l'Yser.jpg

La guerre statique des tranchées mais surtout les inondations rendent l’utilisation des véhicules impossible, d’où inactivité pour cette unité ! Cela est découvert part l’attaché militaire russe. A Paris, il entreprend des démarches qui font que les ACM sont affectés au front russe.

Ils y combattront l’ennemi commun sur un terrain propice à leur savoir faire.

Ils entreront en Russie via Paris et Brest par le port d’Arkhangels le 13 octobre 1915.

L’unité a été incorporée, le 13 décembre 1915, dans l’armée impériale russe sous le nom de Belgiiskij Bronevoy Avtomopbilnij Divizion (sic)= Groupe blindé automobile belge.

 

1_auto mitrailleuse belge.jpg

 

Que sont ces ACM ?

• Les véhicules sont protégés par un blindage de 4,5 à 7,5mm.

• 13 autos-blindées : 3 de commandement, non armées qui seront "cannibalisées" par prélèvement pour d’autres blindées. (Les véhicules furent construits à Paris, sur châssis Morse et avec des moteurs Minerva de 40 ch. Ils pesaient quatre tonnes avec munitions et équipage)

• 6 autos-canons avec un canon de 37mm, une mitrailleuse de 7,62mm, solidaire du canon ; ces armes agissant sur 360 ° en tir horizontal et sur 90° en tir vertical (pour la mitrailleuse).

• 4 autos mitrailleuses avec une mitrailleuse de 7,62mm et une lourde Maxim.

Remarque

Un très important soutien : deux ambulances ; des camions pour l’approvisionnement en tout genre : il faut durer et exister à l’étranger ! Il y aura déploiement d’un dépôt à l’arrière du front.

 

1_auto-canon mitrailleuse  belge.jpg

Effectif

• Une douzaine d’officiers (dont : un major chef de Corps, un payeur, deux docteurs, un pharmacien et

un aumônier) ; 444 troupes passent, par roulement, par les ACM pour un effectif d’environ 300.

• Tous volontaires de guerre d’où sur l’épaulette, des sous-officiers et soldats, d’un passement aux couleurs russes ; sera supprimé par un général belge (ce qui, sur place, est à l’origine de désagréments).

• En renfort, un détachement du 22 ième Régiment Cosaque du Don

 

 

1_auto mitrailleuse belge 3.jpg

 

En Russie

. Les ACM sont engagés dans la province autrichienne de Galicie (Sud-ouest de la RUSSIE) conquise par les Russes, reprise par l’Allemand Mackensen et qui fait maintenant l’objet d’une contre-offensive russe contre les Austro-hongrois avec succès et à la satisfaction des généraux russes.

Les ACM portaient la tenue kaki de l’armée belge. En RUSSIE ils recevront, en plus, des effets d’hiver et des épaulettes russes.

• Les mémoires nous apprennent, que les véhicules blindés franchissaient les coupures, remblayées, en marche arrière, cela pour raison technique.

 

1_automitrailleuse belge.jpg

En opération

Les ACM furent soumis à des feux russes (heureusement sans perte) : ils avaient (vu leur tenue) été pris pour des Autrichiens, donc ennemis ! Il faut tenir compte de cette méprise pour comprendre le pourquoi des drapeaux peints à l’avant des véhicules blindés : L’un belge l’autre russe.

Pertes en Russie

• 8 morts au champ d’honneur

• 2 morts de leurs blessures

• 1 disparu

• 3 morts de maladie

• 40 blessés

• 16 morts

Arme personnelle

Les belges et les russes avaient la même arme de poing (d’origine belge) le revolver Nagant

 

 

1_auto mitrailleuse belge La voiture périscope.jpg

La paix séparée de Brest-Litovsk (13/03/18) contraint les ACM à détruire leur matériel et à quitter la Russie (avec leurs war brides !) La Belgique ne voulant pas que ce matériel tombe aux mains d’une des parties de la guerre civile qui fait rage en Russie.

La voie vers le NORD pour rejoindre Arkhangelsk est rejetée (en route) : il n’y a plus de front russe donc danger d’interception et de capture par les Allemands !

D’où le choix de partir vers l’Est : départ de Kiev le 21 février 1918 par train vers Vladivostok, embarquement le 24 avril vers les USA.

En Russie, in fine, les ACM durent avoir des contacts avec les autorités locales révolutionnaires : pour régler leur départ ! Cela a déplu aux Belges qui iront jusqu'à traiter les ACM de bolcheviks !

D’où leur statut de pestiférés. Le15 juillet 1918 dissolution des ACM à Bordeaux.

Les ACM sont les précurseurs de "l’arme blindée" belge.

 

Pour les opérations et photos voir : GOOGLE (en français) Belgian Armoured Cars in Russia (et textes en anglais et en français).

 

Texte composé d’extraits du texte des liens suivants

André Zakharine, Cdt e

"Le Corps expéditionnaire belge des Autos-Canons en Russie pendant la Première Guerre Mondiale,

Dr Patrick Loodts

http://www.1914-1918.be/le_docteur_brassine.php

 

Autres liens

http://panzerbattleguide.be/le-tour-du-monde-des-autos-canons-mitrailleurs-belges-partie1/

http://www.strategietotale.com/forum/80-le-front-est/122328-les-autos-canons-mitrailleuses-belges-a-c-m

http://medaillesdutournaisis.skynetblogs.be/archive/2013/06/11/guerre-14-18-operations-des-autos-canons-mitrailleuses-belge.html

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alors là, je bave, histoire que je connaissais pas du tout et pourtant j'ai lu énormément de sites belges, tu dois bien t'en douter

 

quel courage que ses bonhommes, tous volontaires et dans un pays inconnu et que dire d'un matériel tout juste inventé

 

merci pour ce reportage captivant :jap:

 

PS: je lis Hansi de Perreau depuis ce matin ;)

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REPORTAGE: L' YMCA

 

 

YMCA Poster Gt- War Centenary 1914 - 1918.jpg

 

 

The Young Men's Christian Association

 

 

Durant les années 1840, l'Angleterre était au milieu de la révolution industrielle.

Cette période a marqué un moment douloureux pour de nombreux travailleurs.

 

 

hine-hugestown.jpgchild_labor 1.jpgchild labor.jpg

 

 

La richesse, le pouvoir et la corruption étaient monnaie courante, et les propriétaires d'usine ont pu exploiter les travailleurs dans le besoin en raison des niveaux massifs de chômage. Il y avait un énorme fossé entre les riches et les pauvres les conditions de vie étaient notoirement bas. Les conditions de travail, surtout pour les jeunes garçons et filles, étaient inhumainement mauvais.

 

Le début - 1844

george-williams.jpg

 

YMCA a été fondée par George Williams

George Williams, 22 ans marchand en draperie à Londres, se mis en tête que quelque chose devait être fait. Il réunit quelques amis pour former une société qui s’est réuni régulièrement pour se soutenir mutuellement. Le groupe s’appelle: jeune Christian Association des Gens (YMCA). Ce devaint bientôt connu et a attiré les hommes à travers Londres.

 

1844 - 1849

 

YMCA commence à répondre à d'autres préoccupations des jeunes hommes qui travaillent dans les villes. Des conférences publiques et des cours d'éducation sont développés. Les salles de lecture et les zones de ravitaillement pour aider les jeunes hommes à se adapter à la vie urbaine.

 

1845

 

YMCA se propage en dehors de Londres et les branches sont mis en place à Manchester et Leeds.

 

 

10.jpg

1851

 

Après des liens faits à la Grande Exposition à Londres, YMCA se propage à travers le monde et des YMCA sont établis aux Etats-Unis et au Canada. Sept ans après sa création, un YMCA est formé à Boston, USA.

 

 

 

first-ymca.jpg

 

Sur le dos de la ruée vers l'or, le YMCA est arrivé à Adélaïde en Australie. La « branche Adelaide du YMCA de London" a ouvert le 15 Mars 1851. en 1853 à Melbourne et Sydney YMCA est apparu; en 1854 Hobart ouvert. Brisbane a commencé en 1875. En 1876, la première « Conférence Inter-Association de l'Australian YMCA » a été menée et en 1877, le 'Inter-Colonial Convention du YMCA Australie et la Nouvelle-Zélande »a été formé. 1 908 a vu le démarrage Y à Perth

 

 

11.jpg

 

Le premier YMCA en Amérique du Nord est fondé à Montréal. À cette époque, un organisme autre que l'Église offrant des séances de discussion et des activités gravitant autour de la religion était considéré un concept révolutionnaire. Le YMCA avait pour but de mettre les enseignements religieux en pratique et de donner le bon exemple.

 

 

Montreal_-_YMCA,_Rue_des_Récollets_et_Rue_Sainte-Hélène.jpg

 

1855

L'idée de créer une organisation mondiale est lancée par Henry Dunant, qui allait plus tard créé le Comité international de la Croix-Rouge. Il a convaincu YMCA Paris pour organiser la première « Conférence mondiale YMCA.

 

 

Dunant_Henry.jpg

 

La conférence produit le 'Paris Base' - un accord sur les objectifs du YMCA. Il voit aussi le lancement d'un comité et le siège international, qui allait devenir l'Alliance mondiale des YMCA.

 

 

YMCA  Lewis,Weidensall,Brown.jpg

1873

 

Le premier centre YMCA de vacances est établie sur l'île de Wight. Leur immense popularité conduit à 25 autres centres en cours d'ouverture. Billy Butlin adapte plus tard l'idée en créant des camps de vacances construite à cet effet.

 

1879

 

Le YMCA américaine ouvre sa première salle de gym.

 

 

1879 gym.jpg

1881

 

Le YMCA britannique intègre le conditionnement physique dans ses programmes et ouvre sa première salle de gym.

 

1891

 

Le YMCA invente le basket-ball - James Naismith, un directeur d'éducation physique canadien, invente le basket-ball à l'école de formation du YMCA de Springfield, au Massachusetts, aux É.-U.

 

 

naismith_james.jpg

1894

 

Sur le 50e anniversaire de YMCA, George Williams reçoit le titre de chevalier de la reine Victoria.

 

 

George Williams BW.jpg

 

1895

 

Le volley-ball, une invention du YMCA US, est introduit au Canada. William Morgan a inventé le volley-ball en 1895 au Holyoke, Massachusetts, YMCA (Union chrétienne de jeunes hommes) où il a servi en tant que directeur de l'éducation physique. Morgan, d'origine a appelé son nouveau jeu de volley-ball: Mintonette. Le nom de volley-ball a vu le jour après un match de démonstration de ce sport, quand un spectateur a commenté que le jeu participe beaucoup "volée" et ce jeu a été renommé Volleyball.

 

 

 

mittonette 1895.jpg

 

1900

 

Depuis sa création, jusqu'au début des années 1900, l'accent était mis sur le bien-être des jeunes hommes, et aux questions sociales connexes. La structure était lâche et informel, sur la base de petites associations de personnes. Tout le travail a été effectué par des bénévoles dévoués. Il y avait un fort sentiment de fraternité et de lien commun entre les associations - et cela a finalement conduit à l'élaboration de l'Alliance mondiale des YMCA en 1855.

 

 

YMCA, East Fedderal Street, Youngstown, Ohio early 1900.jpg

 

Avec le boom économique de la fin des années 1800, le YMCA a commencé à attirer des philanthropes importants et les principaux hommes d'affaires pour soutenir ses travaux. Les associations ont commencé à développer une structure d'entreprise, de remplacer les structures informelles du passé. Dans les années 1890, le YMCA employé son premier personnel professionnel.

 

 

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1905

 

L'Alliance mondiale des YMCA célèbre son 50e anniversaire. Il y a maintenant des YMCA dans 45 pays avec un réseau mondial de plus de 707 000.adhérents.

George Williams meurt à l'âge de 83 ans et est enterré dans la crypte de la cathédrale St Paul.

 

 

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1908

 

YMCA était très tôt une influence sur le Scoutisme et les premières troupes scoutes répondre dans les bâtiments Birkenhead et Nottingham YMCA.

 

 

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1912

 

Les auberges construites premier usage sont ouvertes à Cardiff et Londres.

 

 

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1914 - 1918

 

Dans les dix jours de la déclaration de guerre, le YMCA a établi pas moins de 250 centres de loisirs au Royaume-Uni, offrant une tasse de thé, des sandwiches ou autres rafraîchissements, peut-être même, certains matériels de lecture. Beaucoup de ses centres étaient au niveau ou à proximité des stations de chemin de fer ou d'autres endroits où un grand nombre de troupes seraient de passage.

 

 

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Une cantine de bord de route fournie par le YMCA, près Wytschaete le 11 Août 1917. Bien que les combats se passait un peu au nord, dans la troisième bataille d'Ypres, Messines la zone-Wytschaete Ridge est à ce moment relativement calme. Les hommes sur la gauche et la droite sont deux infirmiers et deux officiers de la médecine Corps australien. Beaucoup de ces petits centres situés à proximité des postes d'évacuation et des postes de secours étaient en opération à ce moment.

 

En Novembre 1914, un premier contingent de YMCA est allé en France et a organisé des centres similaires au Havre. Plus tard, ils étaient également en opération à Rouen, Boulogne, Dieppe, Etaples et Calais (Les bases de l'armée principaux), Abbeville, Dunkerque, Abancourt (jonction ferroviaire), Paris et Marseille.

 

 

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Une autre cantine du YMCA, cette fois une "creusée" sous des bâtiments en ruines dans la ville en ruines d'Ypres, en Juin 1917. Un YMCA de signe triangle peut être vu sur la gauche, mais l'entrée est en descendant quelques marches sur la droite par les caisses d'emballage.

 

Finalement, il y avait de nombreux centres de ce type dans chacun des lieux mentionnés, et d’autres le long des lignes de communication. De grandes quantités de rafraîchissements ont été servis aux troupes en mouvement: par exemple, un centre sur une voie de chemin de fer à Etaples servi plus de 200 000 tasses de cacao chaque mois.

 

 

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Le 30 Juin 1915, YMCA a reçu l'autorisation d'établir un centre dans la zone d'opérations de l'armée. Il a ouvert un centre à Aire, l'emplacement du QG de la Première Armée. À la fin de l'année, les petits centres étaient dans des centaines de lieux à proximité de l'avant. Certains d'entre eux étaient très proches de la ligne de tir, fournissant un refuge bienvenu.

 

 

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Le personnel du YMCA était en grande partie volontaire; en majorité des femmes, mais avec certains membres du personnel de sexe masculin qui étaient âgés (non militaires) ou sans les exigences médicales pour le service actif. A tout moment, quelque 1500 travailleurs YMCA étaient en France et dans les Flandres seul.

 

 

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Le YMCA a également fourni des installations pour les civils qui souhaitent visiter le personnel gravement blessés ou pour assister à des funérailles en France et en Belgique. Ils étaient accueillis par les voitures du ferry ,conduis par des bénévoles et pris à l'auberge du YMCA et de l'hôpital ou d'un cimetière et soignés jusqu'à ce qu'il était temps de rentrer à la maison.

 

 

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Une des femmes qui se sont portés volontaires pour le service pendant le WW1 était Betty Stevenson, une héroïne bénévole, qui a rejoint quand elle avait 19 ans le YMCA et a été tué lors d'un raid aérien près de Etaples en 1918. Betty est enterré dans le cimetière militaire d'Étaples.

 

 

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Alors que les bénévoles étaient pour l'essentiel hors de la zone dangereuse de la ligne de front, certains ont trouvé la mort grâce à une action de l'ennemi (les raids aériens, principalement); d'autres sont morts accidentellement ou d'une maladie contractée pendant l'étranger. Ils sont commémorés dans les cimetières de la Commonwealth War Graves Commission de la même manière que les soldats

 

 

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Le coquelicot est introduit par une travailleuse américaine YMCA et va à devenir un symbole mondial du souvenir pour ceux qui ont perdu dans les guerres mondiales.

Dans les pays du Commonwealth, le coquelicot est un symbole associé à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Le jour du Souvenir y est l'occasion de ventes de coquelicots en papier au bénéfice des anciens combattants.

 

 

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Avant la Première Guerre mondiale, peu de coquelicots poussaient en Flandre. Durant les terribles bombardements de cette guerre, les terrains crayeux devinrent riches en poussières de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. La guerre finie, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots disparurent de nouveau.

 

 

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Le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin militaire canadien, établit le rapport entre le coquelicot et les champs de batailles et écrivit son célèbre poème In Flanders Fields (Au champ d'honneur). Le coquelicot devint rapidement le symbole des soldats morts au combat.

 

 

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La première personne à l'utiliser de cette façon fut Mme Michael, membre du personnel du American Overseas YMCA. Au cours de la dernière année de la guerre. Mme Michael lut le poème de John McCrae et en fut si touchée qu'elle composa également un poème en guise de réponse. Comme elle le précisa plus tard : « Dans un moment fort de résolution, j'ai pris l'engagement de garder la foi et de toujours porter un coquelicot rouge des champs de Flandre comme symbole du Souvenir afin de servir d'emblème et de garder la foi avec toutes les personnes décédées. »

 

Le coquelicot est aussi un symbole important pour le jour du souvenir au Canada.

 

 

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En France, le bleuet, également présent sur les champs de bataille et dont la couleur rappelle les uniformes des Poilus, représente traditionnellement le sacrifice des soldats lors du premier conflit mondial. Le Bleuet de France symbolique est de moins en moins présent depuis les années 1960.

 

 

 

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Georges Clemenceau, lors du premier anniversaire de l'armistice, le 11 novembre 1919, aurait appelé les Français à fleurir les tombes des soldats tombés au front. On a alors choisi le chrysanthème d'automne pour fleurir les tombes des soldats car il fleurit tard dans l’année et peut résister au gel.

 

 

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Cette tradition se répand en France comme en Belgique mais à mesure du temps, l’arrivée des chrysanthèmes dans les cimetières glisse du 11 novembre à la fête des morts du 2 novembre.

 

 

 

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je vous souhaite une bonne lecture

 

pour savoir pourquoi cela a été si long à faire ce reportage: http://forum-auto.caradisiac.com/foru [...] #t19749932

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Un reportage tres émouvants zygo..... :cry:

 

Ouai, de mieux en mieux tes sujets.

 

Le Bleuet de France, j'en ai dans mon jardin. (C'est très "envahissant". Beau en fleur mais après!)

 

Des difficultés à poster j'en ai rencontré pas mal aussi. Par exemple je fais mon texte sur Word et le place sur le forum, charge les photos sur le site et quand je veux les mettre au gré du texte:

SURPRISE elles ne sont pas là... Le lendemain elles y étaient!!!

Enfin, c'est pas si grave que ça, mais cela irrite et t'oblige à avoir de la patience.

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pour la difficulté à poster, j'ai mis sur le lien plus haut, wildone a ensuite expliqué la marche à suivre et vérifications à faire

 

vous avez une idées de sujets, je sais pas quoi choisir en ce moment cause de ma concentration à mon taff :jap:

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Un reportage tres émouvants zygo..... :cry:

 

 

comme le suivant en préparation, une autre vision du combattant :jap:

 

je pense faire un peu moins de reportages mais par contre, plus étoffés et plus denses, si changement ne va pas, faudra juste me le dire ;)

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Invité §pie367dg

 

comme le suivant en préparation, une autre vision du combattant :jap:

 

je pense faire un peu moins de reportages mais par contre, plus étoffés et plus denses, si changement ne va pas, faudra juste me le dire ;)

 

 

 

Si je comprends bien le déroulement de la guerre est laissé de côté, je pense que c'est un peu dommage même si les combats se sont enlisés et

n'apportaient plus grand-chose d'interessant.

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Si je comprends bien le déroulement de la guerre est laissé de côté, je pense que c'est un peu dommage même si les combats se sont enlisés et

n'apportaient plus grand-chose d’intéressant.

 

Bon, faudra donc qu'on s'y mette tous un peu.

Perso je travaille sur la guerre des Balkans (enfin les guerres) mais je ne m'attendait pas à une telle complexité!!!!

Cela prendra plus de temps que prévu.

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Si je comprends bien le déroulement de la guerre est laissé de côté, je pense que c'est un peu dommage même si les combats se sont enlisés et

n'apportaient plus grand-chose d'interessant.

 

 

non, pierléo, comme dit Hansi,c'est plus complexe que prévu et comme on rentre dans des combats de tranchées, j'ai prépare plutôt le "public" sur

les réalités du "coin" avant celui de l'explication de combats.

 

j'ai des reportages de prêt mais pas sur le conteste et le moral des combattants, je veux donc sortir de l'image des livres pour expliquer avant, ce qu'attend

un soldat sur le front pour tenir jour après jour.

 

 

par exemple, j'ai sous la main un reportage à finir sur la bataille de Lille mais ce que j'ai découvert en sous main est tellement énorme que je préfère

faire le sujet dans un grand ensemble avec ses conséquences au lieu que la bataille la comptabilité de ses morts et les médailles pour les généraux.

 

vous comprendrez, je pense bien mieux mon intention, quand vous lirez le prochain reportage

 

Merci, Hansi pour les Balkans, j'osai pas entrer sur se sujet car terriblement lourd à monter :jap:

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Invité §pie367dg

 

non, pierléo, comme dit Hansi,c'est plus complexe que prévu et comme on rentre dans des combats de tranchées, j'ai prépare plutôt le "public" sur

les réalités du "coin" avant celui de l'explication de combats.

 

j'ai des reportages de prêt mais pas sur le conteste et le moral des combattants, je veux donc sortir de l'image des livres pour expliquer avant, ce qu'attend

un soldat sur le front pour tenir jour après jour.

 

 

par exemple, j'ai sous la main un reportage à finir sur la bataille de Lille mais ce que j'ai découvert en sous main est tellement énorme que je préfère

faire le sujet dans un grand ensemble avec ses conséquences au lieu que la bataille la comptabilité de ses morts et les médailles pour les généraux.

 

vous comprendrez, je pense bien mieux mon intention, quand vous lirez le prochain reportage

 

Merci, Hansi pour les Balkans, j'osai pas entrer sur se sujet car terriblement lourd à monter :jap:

 

 

 

OK, je comprends mieux, et j'attends la bataille de Lille, comme je l'ai déjà dit j'ai des cartes postales allemandes prises après cette bataille.

Je pense aussi que Hansi a raison, nous devrions tous nous y mettre sans pour autant tout mélanger ou chevaucher.

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REPORTAGE: parcours du Combattant

 

 

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La Première Guerre mondiale a été menée à une échelle qu’on avait jamais connu auparavant. C’est le franchissement des seuils de brutalité, au premier rang desquels s’inscrit celle faite aux corps des combattants.

 

Cet ensemble de traumatismes revêt une dimension totalement inconnue jusque-là. En effet, jamais auparavant il n’a été donné d’observer aux soignants un si grand nombre de corps morts, mutilés ou malades.

 

 

 

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Pour le seul cas français, on relève 2.800.000 blessés :

 

la moitié des combattants ont été blessés deux fois, plus de 300.000 l’ont été trois ou quatre fois ! Sans doute, l’une des traces les plus visibles dans les sociétés européennes de l’après-guerre de cette brutalité se trouve dans la présence massive des invalides : on en compte près de sept millions dont plus de 350.000 avec un taux d’invalidité de 100%.

 

 

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Lors de la bataille de Waterloo en 1815, la principale arme d'infanterie était le fusil chargé par la bouche à feu, prêt a tiré quatre coups à la minute. Lors de la bataille de la Somme, un peu plus d'un siècle plus tard, les mitrailleurs pourraient déclencher 600 coups à la minute.

 

 

 

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Ses tirs de grande vitesse ont fait des ravages dans les corps, tordant, déchirant des tissus et éclatement des os. Combattre sur les terres agricoles fertilisées par le fumier signifiait que les plaies sont rapidement devenus infectés, la gangrène sévissait.

 

Face à ce défi, de nouveaux équipements et techniques ont été inventées que, sur quatre années de combats, finirait par sauver des milliers de vies.

 

Comment soldats ont été blessés dans la 1ère guerre mondiale?

 

Le nombre élevé de blessures à la tête au début de la guerre a conduit à la casque de brodie ou casque shrapnel était présenté comme kit standard en 1915

 

 

Lorsque le premier conflit mondiale s'enlisa dans une guerre de tranchées, qui est en effet menée avec des projectiles à dispersion (obus de mortier, obus de shrapnells... etc), les trois quarts des blessés portaient des lésions à la tête, dont 88% furent mortelles.

C'est donc pour cette raison que l'intendance française créa le premier casque moderne en 1915 : le casque Adrian modèle 15.

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Avec l'arrivée du casque Adrian sur les têtes des soldats français en juin juillet 1915, attira l'attention 3ème armée à titre d'expérimentation.

Malgré des avis favorables sur le terrain, le casque Adrian fut rejeté par le "War Office" de Londres pour une protection inefficace et une fabrication trop complexe. d'une commission spéciale, qui décida de commander 495 exemplaires, qui seront livrés aux 1ère, 2ème et armée à titre d'expérimentation.

 

Malgré des avis favorables sur le terrain, le casque Adrian fut rejeté par le "War Office" de Londres pour une protection inefficace et une fabrication trop complexe.

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C'est donc durant cette période de recherche d'un casque pour les forces britanniques, que l'ingénieur John Leopold Brodie proposa son brevet de casque de fabrication simple et protégeant suffisamment la tête ainsi que les épaules d'un soldat en position dans une tranchée.

Suite à ces essais sur le terrain, le casque type A fut choisie pour devenir le casque "Brodie War Office pattern" après modification de la fixation des fourreaux de jugulaire, qui seront désormais fixé à l'aide d'un rivet fendu et plus par un rivet mécanique.

En octobre 1915, la production atteint le chiffre de 850 exemplaires fabriqués par jour et on décide ensuite de fabriquer ce modèle avec de l'acier au manganèse amagnétique, qui présente une résistance triplement supérieur à l'acier doux.

 

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Le casque "Brodie War Office pattern" subira d'autres modifications jusqu'à mars 1916, où l'on compte environ 270 000 exemplaires construits, pour environ 140 000 unités distribuées en France (le reste étant attribué pour les autres théâtres d'opérations).

Malgré l'adoption du modèle précédent, plusieurs défauts commencent à être sérieusement critiqués. En effet, on reproche à ce modèle de n'être pas assez profond, de posséder une coiffe trop chaude et glissante, qui fait que le casque ne tient pas bien sur la tête. De plus, le bord, sans jonc, se révèle trop coupant et la peinture lisse, tirant sur le vert pomme, se montre trop réfléchissante.

Le "War department" décida donc de palier ses problèmes en adoptant une nouvelle coiffe, et une nouvelle jugulaire, puis de poser un jonc sur la bordure du casque et enfin de peindre les casques de couleur vert kaki, granité avec du sable.

Ainsi, ce casque qui sera désigné par "Helmet, Steel, Mark I", sera équipé d'une coiffe en deux parties : le fond du casque se retrouve tapissé d'un rembourrage circulaire confectionné de plusieurs épaisseurs de coton ouaté, d'amiante et de feutre.

La seconde partie de la coiffe est constituée de toile cirée, cousue sur un cerclage en cuir espacé de douze tubes de caoutchouc.

 

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Ces deux parties de la coiffe sont maintenues ensemble par une bande de cuir, et cet ensemble est fixé à la coque à l'aide d’un rivet.

Cette bande de cuir servira à maintenir la jugulaire non ouverte et réglable avec une boucle coulissante. Celle-ci passera dans des fourreaux de jugulaires, qui se sont vus agrandis.

En mai 1917, l'état major ordonne l'ajout d'un anneau en caoutchouc sous le tampon de coiffe, afin de mieux amortir les chocs.

Puis la bande de cuir de la coiffe sera remplacée par de la toile cirée de couleur brune, et le rembourrage reçoit une épaisseur de feutre supplémentaire.

 

Pour finir les casques britanniques comportent un tampon à l'encre rouge comportant le numéro de brevet déposé par l'ingénieur John Leopold Brodie, créateur du casque Mark I anglais.

 

Les casques US ne sont pas obligatoirement munis d'un tampon de fabrication, qui est appliqué à l'encre noir comportant la désignation du fabricant, accompagnée du mois et de l'année de fabrication.

 

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Les blessures aux bras ont été souvent causées par des obus explosifs

 

Seulement 12% des blessures enregistrées étaient sur le torse. Beaucoup de soldats frappé ici ne sont jamais arrivés à l'hôpital, de sorte que leurs blessures n’étaient jamais enregistrées

 

 

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La boue sur le front occidental infectait chaque blessure par balle, la gangrène, la mort…

 

Les blessures aux jambes étaient les plus couramment enregistrées l’amputation était souvent nécessaire

 

 

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Debout dans l'eau pendant de longues périodes dans les tranchées cause la maladie du pied des tranchées, où conduit l'infection du pied à la pourriture et mourir.

 

 

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Parcours d’un blessé jusqu’au centre de soins:

 

 

L' EVACUATION DES BLESSES AU FRONT

 

Pendant toute la guerre, des milliers de soldats blessés seront évacués chaque jour des champs de bataille. Une énorme organisation à mettre en place, ainsi qu'une chaîne de traitement tout au long du trajet, jusqu'à l'arrivée dans l'un des nombreux hôpitaux où le blessé sera enfin soigné.

 

 

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Les brancardiers viennent chercher le blessé sur la ligne de front parfois à leur risques et périls

 

La premiere étape est le poste de secours divisionnaire, situé dans la zone des combats.

Le soldat blessé le rejoint par ses propres moyens quand il le peut, ou y est transporté par ses camarades ou sur des brouettes porte-brancards.

 

Il est ensuite emmené au poste de secours régimentaire où les premiers soins sont fournis dans l’urgence.

 

 

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au poste de secours de bataillon, signalé par un fanion à croix rouge, ce n’est pas vraiment un havre de paix. Il s’agit d’un réduit creusé dans les parois de la tranchée de repli, étayé et recouvert de rondins et d’une couche de terre ou de cailloux.

 

Comme les autres abris des tranchées, il a pu recevoir le surnom de « cagna* ». Il faut souvent y descendre pour trouver une « salle » pour les blessés, mitoyenne avec le logement des médecins.

 

 

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Après une attaque, cet espace est saturé par l’arrivée à la fois des blessés couchés et des « petits blessés », qui, en l’absence de régulation, se bousculent à l’entrée. Quelques infirmiers et un médecin auxiliaire se démènent sous les ordres d’un médecin aide-major de 2e classe, c’est-à-dire la plupart du temps un médecin mobilisé.

 

 

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Tous manquent de sommeil, car ils travaillent souvent la nuit, l’air est chaud et pestilentiel, imprégné d’odeurs corporelles, du sang et des infections. Certains blessés sont en effet arrivés plusieurs jours après avoir reçu leur blessure, ayant séjourné dans un trou d’obus le temps qu’on les trouve.

 

La gangrène n’est pas rare.

 

Au milieu des cris et des gémissements, on découpe les vêtements pour constater les dégâts faits par l’acier dans la chair. Dans le meilleur des cas, on travaille à la lumière d’une lampe à acétylène, sinon à tâtons dans la pénombre. On entend les coups de canon à l’extérieur et parfois l’abri est ébranlé, ce qui déclenche la panique chez les blessés.

 

 

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les soins restent rudimentaires, la préoccupation essentielle étant de pouvoir évacuer les blessés rapidement pour ne pas engorger le poste.

 

Injections de sérum antitétanique, injections d’éther sulfurique, de caféine ou d’huile camphrée pour « soutenir le coeur », de la morphine lorsqu’il en reste et que c’est indispensable, nettoyage rapide de la boue et du sang coagulé, pose de garrots, d’attelles en cas de fracture et d’un pansement solide sous la responsabilité du médecin auxiliaire.

 

Il n’est pas possible de pratiquer une opération et dès lors, les blessés attendent le passage des brancardiers divisionnaires.

 

 

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Quand le calme le permet, les blessés sont alors triés, en fonction de la gravité de leur blessure, puis embarqués dans des camions-ambulances.

Pour apaiser la douleur du transport, on pratique des injections de morphine et d’huile de camphre quand c’est possible.

 

 

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Ils sont ensuite transportés généralement par camion jusqu'à l’hôpital d’orientation des étapes (HOE) pour les troupes françaises ou la Casualty Clearing Station pour l’armée britannique. Ils sont situés dans la zone d’évacuation, à environ 15 ou 20 kilomètres du front.

C’est là que les soldats sont soignés ou opérés.

 

 

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La dernière étape est le centre de convalescence à l’arrière.

Dès 1914, des hôpitaux complémentaires voient le jour à l’initiative de l’Église et des organisations caritatives comme la Croix Rouge.

Ils s’installent dans des locaux de toute sorte : écoles et lycées, couvents, églises, châteaux, hôtels et casinos, etc.

 

 

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d’autres partent le plus souvent en train vers un hôpital général

 

Ce voyage aura été familier à de nombreux soldats blessés, si le parcours réel emprunté est varié. Dans les périodes calmes, un soldat blessé pouvait être évacué du champ de bataille à l'hôpital de base en moins de 24 heures.

 

 

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LE RÔLE ESSENTIEL DES BRANCARDIERS DU FRONT

 

L'évacuation des blessés se révèle cependant souvent difficile : le transport des blessés est lent, les brancardiers doivent se frayer un chemin dans la boue des tranchées.

Les blessés sont fréquemment transportés dans de simples toiles de tentes qu'on empoigne aux quatre coins. Il n'y a pas toujours un brancard à disposition.

 

 

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Les brancardiers en 14-18 étaient essentiellement des « dispensés du service en temps de paix ». Séminaristes, prêtres ou instituteurs, ils furent mobilisés pour constituer l'effectif des colonnes d'ambulances (300 brancardiers par colonne, une colonne par division soit un effectif prévu de plus ou moins 1800 hommes).

 

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Sans aucune formation militaire, ces jeunes gens se retrouvèrent subitement sous les armes et formèrent pendant les premiers mois de la guerre une troupe des plus étranges. En effet, peu d'officiers du Grand Quartier Général s'étaient souciés de ces « non-combattants » dont la présence « ne faisaient pas gagner une guerre ». Ainsi par manque de prévoyance, on ne parvint même pas à les équiper tous d'un uniforme !

 

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au cours de la guerre, s'apercevant d'autres mesures discriminatoires à leur égard comme l'absence de promotion ou l'extrême difficulté de bénéficier de distinctions honorifiques lorsque, dans une action d'éclat, l'un d'entre eux expose sa vie pour chercher et secourir un blessé, de nombreux brancardiers demandèrent leur passage volontaire dans les rangs combattants.

 

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Pour chasser le cafard, pour convaincre les pessimistes et les défaitistes, le brancardier organise des jeux, des concours, et publie le nom des vainqueurs; il veuille à se montrer lui-même constamment joyeux, allègre à la peine; il remplace à la corvée les hommes fatigués, porte leur fusil, leur sac; les poilus déclarent qu'il est « épatant », et leur confiance lui est acquise.

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Beaucoup n'ont ni parents, ni amis, chez qui ils puissent aller en congé; l'argent même leur fait défaut. Le brancardier cherche, en France ou en Angleterre, des familles chrétiennes qui consentent à les héberger. Ceux qui purent passer huit jours sur une plage normande, ou aller en pèlerinage à Lourdes, ne soupçonnent pas combien la chose exigea de lettres et de fastidieuses démarches.

 

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Enfin, l'on ne pouvait oublier les illettrés. Les « cours » se donnaient le plus souvent sans livres, sans local, dans une prairie, dans un abri abandonné. Puis le professeur devenait secrétaire. Que de lettres écrites pour les poilus à la Reine, à leur famille, à leur marraine de guerre!

 

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Pareil dévouement, assurant à nos brancardiers l'estime, et souvent l'affection de nos soldats, leur donnait pour le bien une réelle influence; l'œuvre des bibliothèques et des journaux ne fut pas moins efficace.

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Comme ces problèmes d'évacuation aggravent considérablement la mortalité au front, grâce à l'insistance des chirurgiens, des postes chirurgicaux avancés voient le jour : les ambulances chirurgicales.

 

Une ambulance chirurgicale est un établissement temporaire construit souvent près du front. Son rôle est de dispenser les premiers soins aux blessés.

En général, elle est composée d'une salle d'opération, d'une salle de pansements et d'une installation pour les radiographies.

 

 

 

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Comme on le constate, le sort des blessés à l'abdomen est très précaire. Il dépend, non seulement de la gravité des lésions, mais surtout de l'afflux des blessés.

Si celui-ci est trop important, les chirurgiens délaissent les blessés du ventre dans le but de sauver un maximum d'autres blessés.

Les laparotomies, opérations longues et délicates, monopolisent un chirurgien et plusieurs infirmières pendant plusieurs heures.

 

 

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Les formations chirurgicales sur le front en période d'offensive doivent remédier à ce problème. La rapidité d'intervention étant un facteur vital, des ambulances automobiles sont donc dépêchées selon les besoins à l'endroit où affluent les blessés.

 

 

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L'intérieur d'un hôpital de la 1 ère Guerre mondiale

 

Les conditions de travail dans un un hôpital de la 1ère Guerre mondiale ont été difficiles. Les hommes et les femmes qui y travaillent ont dû fournir des soins pour des blessures terribles sans beaucoup des matériaux et des équipements de base qui sont pris pour acquis aujourd'hui:

 

 

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Travailler dans un hôpital de la première guerre mondiale n’était pas pour les timides.

En Janvier 1915, les autorités médicales, entre autre, britanniques, avaient réalisé que trop de soldats blessés mouraient avant d'atteindre un traitement approprié.

 

Les stations d'évacuation des blessés avaient vu la chirurgie d'urgence apparaître dès début de la guerre. dans les mois suivant, ils devaient devenir plus semblable à des hôpitaux de campagne.

 

 

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Les chirurgiens et les infirmières militaires opéraient désormais dans les centres de traumatologie de tentes, souvent à portée de bruits des combats.

 

Sir Henry Souttar, un éminent chirurgien, a décrit la situation qu'il a rencontré à son hôpital dans une ville belge.

 

« Nous n’avions pas de couteaux, et aucunes pinces hémostatiques, et non un point de catgut. Certains médecins belges qui y avait travaillé, nous ont prêté un peu de ses instruments élémentaires, et c’était absolument tout ce que nous avions ".

 

"En quatre jours, nous avons admis trois cent cinquante patients, chacun d'eux avec des blessures de la plus terrible nature. Bras et jambes arrachés posés juste à côté d’eux ou suspendus par les lambeaux de peau et de chaire, horribles blessures de la tête laissant le cerveau exposé. Pendant quatre jours et quatre nuits, le bloc opératoire était au travail en continu, jusqu'à être écœuré à la vue du sang ".

 

Même dans les grands hôpitaux, plus loin derrière la ligne de front, il y avait peu de répit. Un typique hôpital de la base abritait environ 300 employés.

 

 

 

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A partir de 1917, ce personnel médical pourrait être chargé de s’occuper de pas moins de 2 500 patients à un moment donné.

 

LES BLESSURES

 

Les projectiles se montrent particulièrement meurtriers et destructeurs.

Ils déchirent les corps et rompent les barrières anatomiques protectrices comme le péritoine qui entoure les viscères, la plèvre qui englobe les poumons, ...

 

 

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Les médecins du front sont les premiers témoins de cette violence.

Au début du conflit, ils appliquent le principe dicté à l'entrée en guerre: l'abstention opératoire des blessés à l'abdomen.

 

Celle-ci est systématique : un soldat touché au ventre gravement ou non se voit systématiquement condamné.

 

Cependant certains praticiens s'insurgent contre cette inertie thérapeutique.

Il y a une incompréhension entre les médecins « de la première ligne », souvent jeunes, parachutés sans expérience sur les champs de bataille, et les médecins « de l'arrière » plus expérimentés, mais ignorant tout de la dure réalité du terrain.

Le Service de santé veut maintenir loin du front les médecins les plus experts pour les préserver du danger.

 

 

 

 

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Malgré la mortalité élevée de ce genre de lésion (90%), les chirurgiens ne s'avouent pas vaincus. Mais c'est seulement dans la seconde moitié de l'année 1915 que les blessés au ventre sont pris en charge par l'ensemble des chirurgiens.

Au fil du conflit, ils constatent que la survie de leurs patients dépend de la rapidité des soins apportés.

Ils vont militer afin que les conditions d'évacuation soient meilleures et plus rapides.

 

Les médecins du front ont ignoré les ordres de leurs supérieurs quant à l'abstention opératoire pour les blessures au ventre.

 

 

 

 

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Malgré la forte mortalité de ce genre de blessures, ils se sont mobilisés et ont opéré dans l'urgence, sur place, et souvent dans des conditions précaires.

Les innombrables blessés leur ont permis de pratiquer de multiples opérations, des essais de traitements divers et variés ainsi que de nombreuses recherches dans différents domaines.

 

Certains hommes de sciences ont sans doute opéré, soigné dans l'unique but d'expérimenter, mais c'est aussi pendant cette guerre que le monde médical se rend compte qu'une médecine spécialisée est nécessaire devant la diversité des pathologies et des cas médicaux.

 

 

 

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Il faut comprendre l’abstentionnisme

Au cours des premiers mois de la guerre, l’attitude abstentionniste sur la question des blessures au ventre se conforme aux principes énoncés par les chirurgiens les plus éminents de la Société de chirurgie.

Ces principes reposent en partie sur la communication prononcée le 10 août 1914, à l’Institut, par le chirurgien Edmond Delorme, dont la valeur et l’autorité étaient reconnues par l’ensemble du monde scientifique.

Il y délivre alors ses « Conseils aux chirurgiens » pour le traitement des blessures de l’abdomen. Pour ce dernier, « la laparotomie immédiate est à rejeter ».

L’impact de ce texte est important. Surtout, la rédaction d’une circulaire adressée aux

chirurgiens du front, en octobre 1914, qui reprend l’essentiel de la communication de Delorme, participe à la réaffirmation d’un principe, présenté comme intangible, celui de l’abstentionnisme opératoire dans le cas des blessures au ventre.

L’abstentionnisme trouve aussi l’un de ses plus forts points d’ancrage dans les contenus de l’enseignement dispensé dans les Ecoles du service de santé militaire. L’attitude abstentionniste relève bien d’une « doctrine » et d’un « enseignement » que la chirurgie militaire a largement contribué à diffuser et à imposer au cours des premiers mois de la guerre dans l’ensemble du monde soignant.

En fait, la domination de l’abstention s’appuie fondamentalement sur l’expérience acquise par les chirurgiens au cours des guerres précédentes. Le bilan des expériences interventionnistes mises en œuvre au cours de celles-ci a donc contribué à prouver la difficulté extrême à répondre chirurgicalement aux blessures de l’abdomen.

Mais aux chirurgiens du front qui les sollicitent afin de s’engager plus franchement dans

l’interventionnisme thérapeutique, les membres de la Société de chirurgie répondent par l’incertitude. L’insuffisance des repères et des expériences rapportés lors des premiers mois de la guerre est trop grande.

 

 

 

L'innovation médicale dans la Première Guerre mondiale

 

Les blessures infligées à des millions de soldats ont conduit au développement de nouvelles techniques médicales et des inventions.

 

Donner et stocker du sang

 

L'armée britannique a commencé l'utilisation systématique de la transfusion sanguine dans le traitement des soldats blessés. Le sang a été transféré directement d'une personne à l'autre. Mais c’est un médecin de l'armée américaine, le capitaine Oswald Robertson, qui a réalisé la nécessité de constituer des stocks de sang avant que les accidents arrivent.

 

 

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Il a créé la première banque de sang sur le front occidental en 1917, en utilisant du citrate de sodium pour empêcher le sang de coaguler et de devenir inutilisable. Le sang a été conservé dans la glace pendant 28 jours et ensuite transporté vers des stations de compensation de pertes pour la chirurgie de sauvetage où il avait le plus besoin.

 

Une petite explication sur le sujet de la transfusion:

 

 

Le Dr Albert Hustin fut le véritable inventeur de la transfusion sanguine. Il est né à Ethe, petit village en Lorraine belge

La découverte qui rendit célèbre ce découvreur infatigable fut la découverte du citrate de soude comme anticoagulant en 1913. Voici comment cette découverte fut effectuée :

A la veille de la première guerre mondiale, les groupes sanguins découverts quelques années auparavant avaient donné l’espoir de pouvoir réaliser des transfusions sans risquer les graves accidents d’incompatibilité entre donneur et receveur qui avaient été jusque là la règle !

Ce problème résolu, il restait cependant encore à diminuer les risques entraînés par la coagulation naturelle du sang qui survenait très rapidement après son prélèvement. Le docteur Hustin fut confronté à ce problème en effectuant des recherches sur le pancréas prélevé chez le chien. Il fallait en effet irriguer cet organe avec un sang qui puisse se conserver quelque temps en restant fluide. Hustin rechercha donc un produit qui rendrait le sang incoagulable.

 

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Le sel de cuisine était bien connu des bouchers mais ne pouvait convenir à cause des graves perturbations ioniques qu’il aurait entraîné ; on connaissait aussi les propriétés anti-coagulantes du glucose mais il provoquait dans le sang un certain degré de floculation. Le génie d’Hustin fut alors d’essayer le citrate de soude connu à l’époque pour rendre stable une suspension de … mastic. Ses premiers essais au laboratoire de physiologie à l’Institut Solvay sur l’animal lui donnèrent la preuve que ce produit était d’une merveilleuse efficacité et cela sans aucune toxicité.

Le docteur Hustin eut l’idée d’appliquer sa découverte chez l’homme lorsqu’un jour il examina une personne qui avait été gravement intoxiquée au CO par le gaz d’éclairage et pour laquelle la médecine se déclarait alors impuissante. Et s’il suffisait d’extraire le sang de ces personnes, portion par portion, de l’exposer à l’oxygène sous pression et puis de le réinjecter après l’avoir ainsi purifié, pensa-t-il ! Cette idée ne le quitta plus et quelques temps plus tard comme il soignait aussi des malades hypertendus auxquels il pratiquait la saignée, il posa à l’un deux la question de principe s’il était disposé à voir son sang servir pour quelqu’un d’autre..

 

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La réponse fut positive. Il ne resta plus au médecin qu’à attendre le moment idéal qui l’autoriserait à mettre pour la première fois en pratique sa méthode. L’occasion se présenta, non avec un nouvel intoxiqué par le CO mais avec un malade qui s’était fortement anémié par des hémorragies intestinales. Le 27 mars 1914, le docteur préleva 150 ml à son malade hypertendu et recueillit le sang dans une bouteille contenant du glucose additionné de citrate de soude. Il rentra, en tram ( !), à l’hôpital Saint Jean avec le précieux flacon tenu bien au chaud entre ses jambes et injecta son mélange miraculeux à l’anémier qui se mourrait.

Pour ce faire, Albert Hustin avait préalablement mis au point tout le système technique : un matériel de prélèvement et d’injection, une tuyauterie et une petite manivelle munie d’un excentrique. Désormais la transfusion sanguine devenait d’une extrême simplicité. Le savant fit rentrer sa découverte dans l’histoire en écrivant un article relatant sa découverte et qui parut en avril 1914 dans le Bulletin des sciences médicales et naturelles de Bruxelles sous le titre « Principe d’une nouvelle méthode de transfusion sanguine »

Les transfusions sanguines furent appliquées un peu partout dans les armées belligérantes au cours de la grande guerre. La découverte de Hustin qui permettait des transfusions différées ne se propagea cependant que très peu et dans la plupart des d’hôpitaux ce furent des transfusions directes de bras à bras (les transfusions de bras à bras réduisaient les risques de coagulation mais ne les réduisaient cependant pas à néant) qui furent appliquées.

 

L'innovation technologique

 

Innovations développées pendant la Première Guerre mondiale ont eu un impact massif sur les taux de survie - comme l'attelle Thomas, nommé d'après le chirurgien Hugh Owen Thomas, obtenu pour une jambe cassée. Au début de la guerre 80% de tous les soldats avec une fracture du fémur en sont morts! En 1916, 80% des soldats avec cette blessure ont survécu.

 

 

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John Hilton a introduit la première attelle à traction pour les fractures de membres

inférieurs en 1860. En 1870, l’attelle Hilton a été améliorée par Hugh O. Thomas, chirurgien anglais spécialisé dans la reconstruction des os. Cette seconde version de l’attelle est connue sous le nom d’attelle de Thomas et a été largement utilisée pour le traitement des fractures fémorales.

 

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Durant la première guerre mondiale, Sir Robert Jones suggère l’utilisation de l’attelle de Thomas pour le traitement des fractures fémorales graves. L’arrivée de la guerre des tranchées a eu pour conséquence l’augmentation marquée des fractures ouvertes

consécutives aux balles et aux éclats d’obus.

A cause de ce nouveau style de guerre, les chirurgiens militaires ont vu une nette

augmentation de la mortalité secondaire à ces blessures. Les chirurgiens ont évidemment dû changer leur stratégie dans le traitement de ces lésions et l’attelle de Thomas semblait être l’outil idéal. L’attelle de Thomas fut introduite dans la pratique médicale militaire comme méthode de traitement des fractures évidentes de fémur en 1916.

 

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Suite à la généralisation de l’utilisation de l’attelle de Thomas, une diminution

significative de la mortalité des fractures de fémur fut reportée

 

Vitesse de traitement

 

Janvier 1915, la machine médicale militaire britannique s’est rapproché de la ligne de front. Les stations de compensation étaient maintenant mieux équipés et, moins de pertes surtout car, plus de chirurgiens proches du champ de bataille. Il ya maintenant moins de retards dans l'administration du traitement potentiel pour sauver des vies. Des soldats avec des blessures qui auraient été fatals il y a un an, avaient maintenant plus de chances de survivre.

 

 

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Il y avait, durant cette guerre 1914-1918, chez tous les belligérants, des aumôniers dans les armées. Ils devaient accompagner, réconforter et apporter aux soldats un soutien moral et spirituel.

 

 

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Durant la guerre bon nombre de soldats retrouveront une foi élémentaire.

A la mobilisation française de 1914 une centaine de prêtres rejoindront les formations sanitaires (affectés dans les groupes de brancardiers de division et de corps d'armée) mais à coté il y aura 25 000 ecclésiastiques mobilisés qui seront affectés au service de santé mais aussi dans les unités combattantes.

 

 

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Il y aura aussi des aumôniers reconnus par la hiérarchie militaire, et il y aura les aumôniers mobilisés et bénévoles dans leur fonction.

 

Le rôle principal des ecclésiastiques (pour la plupart catholiques) est de secourir les blessés sur le terrain, les amener aux abris, prodiguer des soins, faire le metier de pretre (benedictions, sacrements...), assister les mourants. Ils ont un rôle de confident, de confesseur. Ils exaltent bien souvent le patriotisme, le civisme du combattant, l'obligation d'accomplir son devoir, le préparant au sacrifice suprême. Certains accompagnent même les vagues d'assaut.

 

 

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Une circulaire du 28 mars 1918 définit la nature et le partage des missions : un titulaire se trouve affecté aux ambulances et aux services, deux-trois volontaires visitent les corps de troupe.

 

Dans un corps d'armée, deux titulaires se consacrent aux formations sanitaires et aux éléments non endivisionnés. Les bénévoles, non reconnus par le ministère, ne font l'objet d'aucun commentaire mais assuront leur fonction appuyés par les officiers du régiment.

De maniere générale, dans chaque division, un aumonier titulaire assure un service religieux dans chaque régiment. Un prêtre soldat, aumonier bénévole se trouve dans chaque bataillon aidés par deux confrères volontaires.

 

 

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les aumôniers officiels relèvent de l'autorité administrative du médecin-chef. Sur le plan canonique iles relèvent de l'évêque de leur diocèse.

 

En juin 1918, ministres du culte titulaires et aumôniers volontaires sont au nombre de 500, soit un ecclésiastique pour 4000 à 5000 hommes.

Il y a un pasteur pour 20 000 soldats et un rabbin pour 40 000 soldats.

 

 

Terminé pour se soir, ouf!!

 

bonne lecture et à demain pour un sujet complémentaire et indispensable

 

pose des liens ensuite et un témoignage pour conclure le reportage

 

désolé mais c'est très long avec ce problème d'intégration des photos

 

Wildone, au secours!!!!!!!

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Pfffooouu!! :non:

 

Difficile de faire le distinguo entre le combattant blessé , le chirurgien ou le brancardier concernant l’héroïsme.

 

C'est ces guerres du XXe siècles qui ont parmi l'avancée chirurgicale.....un bien?

 

Je pense que oui mais à quelle prix!

 

Merci pour ce fabuleux reportage!! :jap:

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