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Le Topic des engins blindés (Index en page 1)


jensen
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ATF Dingo : le chien de guerre. dingo1978.gif.a32a4866c0a183d4eaab08c5c30696eb.gif

 

 

 

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Si vous suivez ce Topic avec assiduité (ce dont je ne doute point... yetet.gif.4e03775f20f7daa46951585ab11282b5.gif ) vous n'êtes pas sans savoir que les constructeurs d'engins blindés, malgré les coûts que peuvent induire de tels investissements, conçoivent des engins parfois sans répondre à un appel d'offre précis en provenance d'un gouvernement ou d'un Etat-Major. :bah:

 

C'est le cas de la respectable société Allemande Krauss-Maffei Wegmann lorsque elle présente le prototype du Dingo en 1995.

 

 

 

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Cet engin, basé sur le châssis d'un Unimog U1550L est appelé dans la nomenclature du constructeur un ATF (pour Allschütz Transport Fahrzeug ou "véhicule de transport à protection intégrale" si vous préférez).

 

 

Unimog U1550L, base mécanique du Dingo.

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En effet, alors que le monde a les yeux braqué sur le conflit en ex-Yougoslavie, on constate que les occupants occidentaux des forces d'interposition sont beaucoup trop vulnérables aux mines et aux Snipers en prenant trop souvent place dans des véhicules de liaisons peu voire même pas du tout blindés (il suffit de se remémorer la Peugeot P4 chez nous).

 

 

 

Concernant la protection des occupants, on approche du sans faute !

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C'est pourquoi l'ATF voit le jour : Une base mécanique civile "à pas cher" et surtout éprouvée sur laquelle on pose une caisse apte à protéger ses occupants des tirs d'armes légères, des explosions de mines et des éclats de grenades. :o

 

Sa conception modulaire est simple :

 

-Chassis

-Compartiment-moteur

-Cellule habitable

-Espace de chargement arrière

 

Le fond du véhicule est en "V" afin de diriger l'effet de souffle de l'explosion d'une mine vers les côtés, les pneumatiques de typeRunflat peuvent parcourir plusieurs kilomètres mêmes totalement dégonflés et permettent donc au Dingo de quitter une zone hostile où il a été touché par ses propres moyens sans forcer l'équipage à en descendre.

 

 

Le déviateur de souffle inférieur est parfaitement visible ici.

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La cuirasse de l'engin est de type MEXAS, une combinaison blindage-céramique mise au point à la même époque par les établissements IBD Deisenroth.

Bien qu'encore classifiée on sait qu'elle se compose peu ou prou de trois couches :

 

-Céramique

-Nylon

-Kevlar

 

Le tout sur un blindage homogène en acier laminé.

 

Cette cuirasse est parfaitement apte à encaisser un tir de 14,5mm "perforant" tiré à 25 mètres tout azimut et même jusqu'au calibre de 30mm sur l'arc avant !

 

Le vitrage, assez généreux, est incliné sur tout le véhicule afin de favoriser les ricochets.

 

Les sièges des cinq occupants du véhicule sont tous de type "anti-mines" suspendus, évitant par là-même la propagation de l'onde de choc d'une explosion de mine sous le Dingo via le plancher.

 

 

Sièges by Recaro ! :miam:

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La mécanique est d'origine civile puisqu'on y trouve un moteur Mercedes-Benz Turbo-Diesel développant 237cv assisté d'une boite de vitesse mécanique.

 

Il roule à 100km/h sur route, pèse 8,8 tonnes en ordre de combat et accepte une charge utile de 1,4 tonnes.

 

Son autonomie moyenne est de 700km.

 

Le Dingo mesure 5,45m de long, 2,30m de large et 2,35m de haut ce qui lui autorise sans problème l'accès à tous les gros avions de transport existants sur le marché.

 

En tout-terrain ce petit blindé peut grimper des pentes de 60%, franchir des dévers de 30%, un obstacle vertical et une tranchée ouverte de 0,50m.

 

 

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Il n'a aucune capacité amphibie mais passe des coupures humides de 1,20m de profondeur sans préparation.

 

Son autodéfense est assuré par une tourelle téléopérée équipée d'une mitrailleuse Rheinmetall MG3 de 7,62mm.

Cette dernière, dérivée de la légendaire MG42 du dernier conflit mondial, est dotée d'une cadence de tir de 1150 coups/minute et d'une portée pratique de bien plus de 1000m, largement de quoi calmer plus d'une ardeur belliqueuse, je le sais pour avoir eu le privilège de m'en servir ! :lol:

 

Le montage d'une Browning M2HB de 12,7mm ou d'un lance-grenades de 40mm est cependant possible.

 

Engagée dans les Balkans la Bundeswehr est très vite intéressée par cet engin et passe commande pour 147 exemplaires, tous livrés entre 2000 et 2003.

 

Ils sont équipés de la climatisation (avec fonction NBC), d'un GPS, d'un système centralisé de gonflage des pneus et d'une caméra de recul.

 

On les verra servir à la satisfaction générale tant au Kosovo (KFOR) qu'en Bosnie (SFOR) ou en Macédoine (TFF) jusqu'en 2004, et ce parallèlement à l'engagement du pays en Afghanistan (ISAF) depuis 2001.

 

 

Engagement sans histoire dans les Balkans.

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On peut cependant reprocher au Dingo de ne pouvoir transporter que 5 personnes et une charge utile somme toute limitée, c'est pourquoi son constructeur décide de mettre sur le marché à partir du milieu des années 2000 le Dingo 2.

 

 

 

Dingo 2

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Ce dernier repose toujours sur un châssis d'Unimog, mais cette fois-ci plus robuste puisque dérivé du Modèle U5000 et disponible en deux longueurs : 5,45m et 6,80m.

 

 

On passe à plus gros avec le 'Mog U5000 comme base mécanique.

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La charge utile fait un grand bond en avant avec respectivement 3,5 tonnes et 4 tonnes, la version longue pouvant désormais embarquer jusqu'à 8 personnes.

 

Le poids du véhicule en ordre de combat dépasse les 12 tonnes.

 

 

Ici en châssis long, la distance entre les portes avant et arrière et nettement supérieure.

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Le moteur est toujours issu de la gamme du même constructeur, cette fois-ci le 4 cylindres de 3 litres ne développe plus que 220cv, mais il est désormais assisté par une boite automatique.

 

S'il ne dépasse plus les 90km/h sur route son autonomie franchit désormais les 1000km et tous sont équipé du freinage ABS.

 

 

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Cette fois-ci c'est toute une famille de produits que la maison Krauss-Maffei va développer puisqu'on va compter jusqu'à 15 versions différentes du Dingo 2 au catalogue !

 

On y trouve entre autres :

 

-Poste de commandement

-Atelier de campagne

L'atelier mobile, ici en configuration "route"...

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Et ici "prêt à l'emploi" ! ;)

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-Radar de surveillance terrestre du champ de bataille

 

 

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-Ambulance

 

Des plaques de blindage additionnelles peuvent être fixées sur le Dingo 2, améliorant encore sa protection.

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-Anti-mines

 

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-Reconnaissance

-Détection NBC

Non, ce n'est pas une ambulance ! :nanana:

Mais sa mission est largement aussi prioritaire : La détection des agents nucléaires, bactériologiques ou chimiques ! djanvers.gif.be59d003bd6563a5fe0478569d89ef57.gif

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-Police et rétablissement de l'ordre public.

 

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Une version de dépannage est même disponible, mais sur châssis 6X6 cette-fois et semble t-il avec un moteur plus puissant.

 

 

6 roues motrices ? :voyons:

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Très utiles pour aller sortir les copains du "merdier" ! :p

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Concept très performant, polyvalent et en fin de compte peu onéreux (la "version de base" sans armement est disponible à partir de 600 000€, par contre les options sont plus chères, nous sommes chez un constructeur allemand hein ! :o ) le Dingo 2 va devenir un gros succès à l'export et équiper de nombreuses armées :

 

-Allemagne : 240 véhicules (en plusieurs versions, dont 2 "Police")

-Belgique : 220 (158 transport de troupes, 52 postes de commandement et 10 ambulances)

-Autriche : 35 (dont 4 ambulances et 8 engins de détection NBC)

-Norvège : 20

-République Tchèque : 21

-Luxembourg : 48 (en version reconnaissance)

 

 

"Combat Proven" en Afghanistan ! :o

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Les Peschmergas Kurdes ont récemment reçus une quinzaine de Dingo 1 de la part de la Bundeswehr, ici leur formation :

 

 

La firme US TEXTRON a acquise la licence de production et propose cet engin auprès des gouvernements de sa sphère d'influence.

 

Un bon petit véhicule également concurrencé par notre Nexter Aravis lui aussi sur châssis Unimog, ce qui n'est pas allé sans faire grincer plusieurs dentiers outre-Rhin... :sic:

 

 

 

On se quitte avec une démo' du Dingo 2 Tchèque (et pour le même prix vous avez aussi les Iveco LMV et Pandur 2 déjà étudiés ici ;)) :

 

 

 

 

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:coucou:

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Invité §pie367dg

Engin très interessant, mais pour la version dépannage, j'ai un doute également pour une version 6x6 parce-que sur la photo on ne voit pas de différentiel

sur le train avant, enfin apparemment, la plaque de protection empêche de bien voir.

Ce serait plutôt une version 6x4, à vérifier ( si possible )

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Invité guest527

Techniquement, comment sont passés au pilon des chars d'un tel gabarit?

 

 

C'était une question sérieuse :o

 

@jensen peut-être ? :)

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Chalumeau touSSa... :bah:

 

Pas plus difficile de détruire un char qu'un engin pareil :

 

 

 

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Et des comme ça on en a passé à la ferraille des centaines entre 1950 et 1975, rien qu'en France... :bah:

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Invité §pie367dg

Chalumeau touSSa... :bah:

 

Pas plus difficile de détruire un char qu'un engin pareil :

 

 

 

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Et des comme ça on en a passé à la ferraille des centaines entre 1950 et 1975, rien qu'en France... :bah:

 

 

Au grand dam de certains cheminots collectionneurs/conservateurs.

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Chalumeau touSSa... :bah:

 

Pas plus difficile de détruire un char qu'un engin pareil :

 

 

 

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Et des comme ça on en a passé à la ferraille des centaines entre 1950 et 1975, rien qu'en France... :bah:

 

 

Je ne suis pas sur que la caisse d'un char moderne avec les blindages composites soit si simple que ça à découper... Tant qu'il n'y a que de l'acier c'est facile, mais avec l'arrivée des feuilles de caoutchouc et de la céramique ça me semble plus difficile. Après, je n'y connnais absolument rien... :D

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Invité §pie367dg

Une conversion de blindé en corbillard en Grande Bretagne :

 

https://www.warhistoryonline.c [...] 11_big.jpg

 

La base est un FV 432 et est utilisé pour les funérailles de vétérans.

 

 

Je verrais bien les miennes de funérailles avec un AMX 30 transformé de la même manière mais de préférence le plus tard possible :D

Quoique en France ce genre de convoi ne serait pas " BIEN PENSANT " :(

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Invité §val578ee

 

Je verrais bien les miennes de funérailles avec un AMX 30 transformé de la même manière mais de préférence le plus tard possible :D

Quoique en France ce genre de convoi ne serait pas " BIEN PENSANT " :(

 

Interdit ça en france puis ça nous rapelle "lezeurlesplusombredenotistoir" en plus c'est pas charlie proof

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Je ne suis pas sur que la caisse d'un char moderne avec les blindages composites soit si simple que ça à découper... Tant qu'il n'y a que de l'acier c'est facile, mais avec l'arrivée des feuilles de caoutchouc et de la céramique ça me semble plus difficile. Après, je n'y connnais absolument rien... :D

 

 

 

Effectivement. :jap:

 

Je resterais "discret" sur ce sujet (non pas parce que je ne veux pas divulguer de secret mais plutôt parce que je ne suis pas dans le secret... :ddr: ) mais les blindages composites seraient collé les uns aux autres sur une trame en nid d'abeille.

 

Le "décollage" est-il possible ? :siffle:

 

Franchement je n'en sais que pouic... :bah:

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Invité guest527

Petite pensée du jour, de Philippe Geluck :

 

"Si on mettait du mercurochrome dans les bombes, ça soignerait les premiers blessés."

 

:jap:

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(modifié)

 

 

 

 

DES CHARS ET DES HOMMES

 

 

Michael Wittmann : La créature du régime.

 

 

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Michael voit le jour le 22 avril 1914 à Vogelthal (Bavière) dans une famille rurale peu portée sur la politique.

 

Il grandit dans les années vingt avec les souvenirs de guerre de ses proches qui, comme la majorité des Allemands de l'époque, ne toléraient pas la défaite de 1918 et le "Diktat" du traité de Versailles.

 

 

Bien que considéré comme intelligent par ses professeurs le jeune Wittmann n'est pas attiré par les études, pas plus qu'il ne l'est par la vie d'agriculteurs de ses parents… :bah:

 

Raison pour laquelle il intègre de son propre chef début 1934 le Reicharbeitsdienst (section formé par de jeunes volontaires dont l'activité est la remise en état de "la nouvelle Allemagne", ils sont surtout employés à des travaux de génie civil tout en étant encadrés de manière quasi-militaire), il va y trouver au travers de la propagande distillée par l'encadrement ce qui va devenir sa passion : La discipline, l'esprit de camaraderie et le goût du travail bien fait.

 

Il est vite considéré comme fortement réceptif à la nouvelle idéologie Nazie, et ce d'autant plus que sa famille n'avait pas une très bonne opinion de la République de Weimar et qu'elle considérait, comme d'ailleurs des millions d'autres, qu'un "grand coup de pied au derrière" serait salutaire au pays.

Si on y ajoute "le culte du combattant" qu'il avait acquis durant son enfance on ne s'étonnera pas de voir le jeune Wittmann devenir un membre convaincu du parti d'Adolf Hitler. :sic:

 

A la fin de ses six mois de service il décide de continuer l'expérience et de s'engager au sein du 19ème Régiment d'Infanterie mais à priori les choses ne se passent pas aussi bien qu'il l'aurait imaginé…

On peut penser que le jeune Michael, remonté comme une pendule à l'idéologie du IIIème Reich, n'a pas trouvé auprès de l'encadrement professionnel les propos qui allaient dans son sens car il est notoire qu'au milieu des années trente les militaires Allemands n'avaient qu'une considération minimale concernant le Führer (le "Caporal Bohémien" de beaucoup d'officiers généraux de l'époque)…

 

Je passerais au demeurant un voile pudique sur la SS, garde prétorienne du régime, que les soldats du moment considéraient comme composée d'un ramassis de guignols, de simplets et d'opportunistes, ce qui au demeurant n'était pas complètement faux ! :hihi:

 

Pourtant le jeune Wittmann décide d'y adhérer en avril 1937.

Intégré au 1er Régiment de Waffen SS il se fait remarquer pour ses compétences en mécanique (il avait passé son enfance à essayer de comprendre le fonctionnement des machines agricoles de l'exploitation familiale) et surtout ses capacités de conducteur d'engins.

 

Il intègre le 17ème escadron de reconnaissance et participe comme simple pilote de Sd.Kfz 222 à l'annexion des Sudètes et de l'Autriche.

 

 

Sd.Kfz 222.

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En septembre 1939 lors de l'invasion de la Pologne il est sous-officier et commande un Sd.Kfz 232 de reconnaissance.

 

 

Sd.Kfz 232 "Achtrad".

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En décembre il rejoint Berlin pour être formé au commandement du canon automoteur Stug.III qui compose la SS-Sturmartillerie lors de la campagne de France de mai/juin 1940, à priori ses actions ne restent pas dans les annales, Michael Wittmann semblant se contenter de "faire le job".

 

 

Le Stug.III, véritable "bonne à tout faire" de l'armée Allemande.

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A la fin de cette année il est transféré dans le sud de l'Europe et participe à la campagne des Balkans en tant que chef de peloton Stug.III.

 

 

Une des premières photos de presse de Wittmann : En Grèce début 1941.

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Comme beaucoup de ses camarades il est retiré du front le 11 juin 1941 et se trouve redirigé vers l'Est en vue de l'opération Barbarossa qui débute le 22 juin.

 

Le 12 juillet il reçoit la Croix de fer de deuxième classe pour avoir détruit plusieurs chars soviétiques.

La Croix de fer de première classe suit le 8 septembre après la destruction le même jour de six chars ennemis, c'est à cette époque que Michael Wittmann commence vraiment "à se faire un nom". :jap:

 

Il monte en grade et devient SS-Oberscharführer (Adjudant) et combat sur le front de l'est jusqu'au 5 juin 1942 où il intègre une école d'officier à Bad-Tölz.

En septembre il est breveté officier-instructeur sur blindés avec le grade d'Untersturmführer (sous-lieutenant) et rejoint le régiment SS "Leibstandarte Adolf Hitler" qui a la charge de le former sur Tigre 1, d'abord à Paderborn puis à Ploermel (France).

 

 

Le Tigre, à lui seul il symbolise LE char de la seconde guerre mondiale.

Certes solide et redoutablement armé il était peu fiable et demandait une attention de tous les instants à son équipage.

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Il retourne sur le front Russe début 1943 mais comme chef de peloton Pz.III, ces derniers couvrant les Tigre lors des progressions.

 

Wittmann ne prend le commandement d'un de ces monstres que lors de l'opération Zitadelle (bataille de Koursk) qui débute le 5 juillet 1943.

 

Ce jour-là il détruit treize T34 et au moins deux canon antichars, sept autres blindés sont expédiés ad patres le 8 juillet et le 12 verra encore le tableau de chasse de Michael s'enrichir de huit autres chars et de trois canons.

 

A la fin du mois d'octobre son score grandit encore avec plus de vingt T34 et au moins une trentaine de véhicules divers et de batteries d'artillerie.

 

Il doit surtout ce score à deux choses :

 

-Sa formation sur Stug.III, ce char étant dépourvu de tourelle il avait l'obligation de le faire tourner sur lui-même pour viser une cible, il continue de la sorte avec son Tigre (même si la tourelle est à rotation électrique, mais cette dernière était très lente) ce qui lui permettait de n'offrir que l'arc avant surblindé à la vue de l'ennemi, une manip' qui lui sauva la mise plus d'une fois !

 

-Son tireur : Balthazar "Bubby" Woll, sans doute l'un des meilleurs de sa génération, tout à fait capable de tirer en roulant et de toucher sa cible et ce à une époque où les calculateurs de déflation de tir n'existaient pas.

Les deux hommes s'entendront à merveille, Woll étant même apte à anticiper les décisions de Wittmann lors des combats.

 

Il est d'ailleurs à noter que les équipages n'étaient pas "définitifs", en effet si le chef de char insistait souvent pour garder son tireur (ce qui fut le cas pour le tandem Wittmann-Woll et bien d'autres) les radios, chargeurs et pilotes n'étaient pas réellement "attitrés" à un équipage et changeaient souvent, idem pour les chars que les responsables de section choisissaient en fonction de leur disponibilité opérationnelle.

 

 

Avec au moins quatre vingt huit chars Russes détruits Wittmann va devenir une véritable Star en Allemagne, les services de propagandes du régime voyant en lui "le preux Chevalier sans peur et sans reproche", capable à lui-seul d'anéantir les hordes de "sous-hommes" qui viennent à sa rencontre…

 

 

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En novembre les choses sont à deux doigts de mal tourner pour lui…

 

Il se trouve dans les environs de Zytomyr et décide avec l'Etat-Major de partir à l'attaque pour dégager la ville voisine de Brusilov.

 

La manœuvre est classique : Les Tigre de son escadron tentent de fixer les chars russes pendant qu'il se faufile dans leurs lignes pour les prendre à revers.

 

Cela fonctionne, Wittmann détruit deux T34 et sème la panique dans les rangs ennemis, mais un troisième T34 ne l'entend pas de cette oreille et fonce sur le Tigre pour l’éperonner.

Les deux blindés immobilisés, l'équipage Russe indemne sort et tente de faire sauter le char Allemand en jetant des grenades dans le compartiment-moteur.

Wittmann ne doit son salut qu'au fait d'être sorti de sa tourelle pour les faire reculer à coups de pistolet.

 

Le 13 janvier 1944 il est décoré de la Croix de chevalier et se trouve promu SS-Obersturmführer (Lieutenant), il retourne au combat et s'adjuge encore dix-neuf T34 lorsqu'il se trouve convoqué par Hitler qui tient à remettre personnellement Les feuilles de chêne à sa croix de chevalier, Michael Wittmann est désormais un héros national.

 

 

Photo de l'équipage en date du 18 janvier 1944. Michael est au centre, Woll à sa droite.

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Le Führer le reçoit à la Wollschhantze et lui propose de devenir instructeur sur blindés, et ce afin d'éviter sa mort au front et de faire ainsi perdurer la légende du "Nazi invincible", mais Wittmann refuse poliment et retourne vers son unité.

 

 

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Wittmann en compagnie d'Heinz Guderian, sans doute le même jour.

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Sa compagnie est retirée du front Russe en février 1944 pour se reconstituer en Belgique, Il en profite pour se marier avec son amour de jeunesse : Hildegard Burmester.

 

Son témoin est le fidèle Woll qui, décoré lui-aussi de la Croix de Chevalier pour son comportement à l'Est, venait d'obtenir le commandement de son propre char.

 

 

Le mariage de Wittmann, "archi-médiatisé" par la propagande officielle qui en fera des "People" avant l'heure.

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Le voyage de noces se passe en Bavière où les photographes de la Propagandastaffel ne les lâchent pas d'une semelle…

 

Le 16 avril Wittmann est à Kassel pour visiter les usines Henschel et remercier les ouvriers lors d'un discours pour leurs compétences à fabriquer d'aussi bons Panzers.

A cette époque il ne peut plus faire un pas dehors sans être assailli par une meute d'admirateurs.

 

 

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C'est avec soulagement qu'il retrouve son unité alors stationnée près de Beauvais, c'est la qu'il apprend le débarquement du 6 juin.

 

 

Photo prise au printemps 1944, peut-être vers Beauvais.

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Faisant mouvement vers la Normandie la colonne est attaquée par des chasseurs-bombardiers alliés.

 

Woll, qui roule le buste hors de sa tourelle, est sévèrement touché à la tête et doit être évacué vers l'Allemagne, il ne reverra jamais son compagnon d'arme mais survivra au conflit.

 

Le 13 juin 1944 aura lieu le fait d'arme qui fera de Wittmann la légende qu'il est encore de nos jours.

 

La deuxième compagnie qu'il commande, dotée de six Tigre, se trouve à proximité de Villers-Bocage.

Il a pour consigne d'arrêter autant que faire ce peux une colonne de reconnaissance de la Septième Division Blindée Britannique.

 

Une fois les chars cachés derrière une haie leurs occupants vont faire une reconnaissance à pied en direction du village situé à moins de 200 mètres.

Là ils aperçoivent toute la colonne anglaise arrêtée dans le village, les engins en file indienne et les équipages "tranquilles" en train de deviser et de fumer à côté de leurs véhicules (visiblement les renseignements alliés n'avaient pas repérés les chars allemands).

 

Wittmann décide de retenter le coup de Poker de Zytomyr, ordonne à ses coéquipiers de se mettre sur la colline la plus proche et de tirer sur les anglais sans progresser, il en profitera alors pour se ruer à plein régime sur l'ennemi !

 

La Tigre s'engouffre alors dans Villers-Bocage et prend les Britannique totalement au dépourvu...

 

Wittmann et son équipage vont alors faire un véritable "carton", ouvrant le feu sans même prendre le temps de viser ou de s'arrêter sur des engins garés en file indienne ! :siffle:

 

C'est tout le village qu'ils traversent en semant la destruction sur leur passage, aidés en cela par les Panzers surplombants la commune et qui ne laissent aucun répit aux anglais…

 

C'est après avoir fait demi-tour en remontant la rue principale que le Tigre est immobilisé par le tir d'un canon de 6 pounder que les servants, plus rapides que leurs camarades, ont réussi à mettre en batterie.

 

L'équipage, indemne, parvient à évacuer le char et à se replier vers les lignes Allemandes où il est accueilli en héros.

 

 

Wittmann vient juste de rejoindre ses lignes et rend compte de la situation à ses supérieurs.

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Le score final est de vingt Cromwell, quatre Sherman Firefly, trois M5 Stuart, trois Sherman PC, quatorze Half-Track M3, seize Bren Carrier et deux canons antichars détruits par la compagnie !

 

 

Wittmann laissera à Villers-Bocage un véritable champ de ruines

Sa décision d'attaquer seul dans la mêlée était à la limite de la folie et aurait valu à n'importe quel Bordführer une sérieuse "remontée de bretelles", mais là il s'agissait d'un héros Nazi alors

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Les fantassins Allemands, qui reprendront le soir même la localité (pour 48 heures…) feront également trente prisonniers, tout cela pour la perte minime de deux Tigre (un char de la première compagnie tentera quelques instants après Wittmann la même manœuvre mais sera vite touché par un tir anglais et devra être également abandonné).

 

Ce fait d'arme ne va pas mettre longtemps à arriver aux oreilles d'Hitler.

Le 25 juin Wittmann reçoit de nouveau des mains du Führer les épées de la Croix de chevalier, ainsi que son nouveau grade de SS-Haupsturmführer (Capitaine).

Il refuse de nouveau une promotion qui le mettrait à l'abri des combats, arguant qu'il peut encore être utile sur un front où, désormais, "il y a le feu".

 

Il retourne en Normandie et participe à la bataille de Caen mais la pression alliée est trop forte et la ville est libérée le 20 juillet.

 

Le 8 août la compagnie de Wittmann est à une dizaine de kilomètres au sud de la ville sur la route de Falaise, près de la petite localité de Cintheaux.

 

Ce jour-là il n'a à sa disposition que sept Tigre, il choisit de prendre le numéro 007 bien qu'il n'apprécie que fort peu les chars de commandement (ces derniers ont une capacité réduite en munitions afin de laisser de la place aux appareils de radio à longue portée dont ils sont dotés).

 

A 11h00 tout son entourage est surpris par son comportement, lui qui est toujours si sur de lui et très clair dans ses options tergiverse, semble "ailleurs" et n'est manifestement pas à l'aise… A t-il le pressentiment que "quelque chose" va se produire ? :??:

 

Face aux blindés Allemands se trouvent les Anglais des 1st Northamptonshire Yeomanry et du 144ème Royal Armoured Corps ainsi que les Canadiens du Sherbrooke Fusilier Regiment.

Ce ne sont pas des enfants de cœur et ils sont dotés de Sherman Firefly disposant du redoutable canon anglais de 17pdr, le seul capable de percer le cuirasse d'un Tigre.

 

 

Le Sherman Firefly.

Son tube de 17pdr était parfaitement capable de détruire un Tigre.

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Wittmann et ses supérieurs ignorent si les alliés ont repéré leurs chars (c'était le cas) et hésitent quand à la conduite à tenir.

 

Pendant ce temps les anglais vont mettre au point une manœuvre : Le 144ème anglais va avoir la tâche de "faire du bruit" et de se positionner face aux allemands près de la localité de Cramesnil, pendant ce temps les Firefly du Yeomanry ont pour consigne d'avancer un peu dans les bois à l'Est de cette localité et de faire en sorte de tendre un piège aux Tigre si ces derniers ont "la bonne idée" de foncer bille en tête en direction de Cramesnil.

 

On donne aussi l'ordre aux Canadiens du Sherbrooke de progresser vers l'Ouest et de trouver un endroit propice à une embuscade, quelques Firefly vont trouver le lieu parfait en se positionnant à défilement de tourelle derrière le mur d'enceinte d'une propriété de Gaumesnil.

 

Cette fois-ci le piège est tendu, Wittmann et sa section vont se faire avoir comme des bleus ! :o

 

A 12h30 l'ordre d'attaquer est donné, l'objectif des Allemands est de "surprendre" les anglais situés en face d'eux et de les bousculer pour les forcer à la retraite, mais ils sont attendus de pied ferme…

 

Quatre Tigre roulent sur la droite de la N158 (Iriohn, Dollinger, Kisters et Wittmann) un roule sur la route (Höflinger), un autre sur la gauche (Westernhagen). Celui de Heurich, dont c'était le baptême du feu, semble hésiter à prendre de la vitesse et reste en retrait.

 

 

Mieux qu'un long discours :D

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Le terrain est plat comme la main, juste entrecoupé de champs de blés et de quelques bois à 800 m sur la droite des Tigre, ils attirent d'ailleurs l'attention de Wittmann qui y voit là un excellent endroit pour y positionner d'éventuels antichars.

 

Il est 12h45 lorsque des éclairs partent du bois, immédiatement les engins de Dollinger, Iriohn et Kisters s'immobilisent...

Des trois engins seul l'équipage de Dollinger est vivant et parvient à rejoindre ses lignes (le chargeur, un bras arraché par la déflagration, ne survivra pas à ses blessures), les autres restent à l'intérieur de ce qui devient vite une fournaise, les chars du Northhamptonshire ont visé juste.

 

 

Les autres équipages entendent alors Wittmann : "Achtung ! Achtung ! PAK von rechts..." ("Attention ! Antichars à droite"...) le message ne sera jamais terminé…

 

Alors que le Tigre 007 fait pivoter sa tourelle en direction de la menace les Firefly Canadiens du Sherbrooke le voient défiler à moins de 450 m de leurs canons, l'occasion est trop belle !

 

L'un d'entre-eux ouvre le feu, l'obus perforant touche le Tigre juste à l'arrière gauche, sous la tourelle, à l'emplacement du… Réservoir ! Il est 12h47...

 

Une boule de feu englobe le char, la tourelle se déboite et glisse sur l'avant, le canon dirigé vers le sol.

 

L'équipage va t-il sortir ? N'est-il que sonné ou blessé ? Personne ne le saura jamais. :non:

 

Une vingtaine de secondes plus tard les munitions explosent, la tourelle s'envole littéralement pour retomber sur le dos dix mètres plus loin, c'est fini…

 

L'attaque tourne court, le Tigre de Westernhagen est lui aussi immobilisé par les mêmes tirs et l'équipage doit s'enfuir à pieds, seuls les chars d'Höflinger et d'Heurich peuvent faire demi-tour et rejoindre les lignes Allemandes.

 

Outre-Rhin la nouvelle de la mort de Wittmann (que l'on dit avoir résisté à plus de 600 chars ennemis avant de tomber courageusement) jette la consternation, le pays en verra encore bien d'autres jusqu'au 8 mai 1945.

 

Après le combat les restes de l'équipage sont enterrés à proximité du char, ce dernier restera sur place jusqu'en 1948, année où il sera ferraillé.

 

 

L'épave du 007 telle qu'elle restera jusqu'en 1948.

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Il faut attendre la fin du mois de mars 1983 et l'élargissement de la N158 en 2x2 voies pour que la sépulture de l'équipage du 007 soit retrouvée par hasard, les corps n'étant enterrés qu'à 40 cm du sol.

 

Un fragment de veste en cuir identifie Michael Wittmann du reste de son équipage (ces derniers portaient la veste camouflée des SS) sans contestation possible.

 

Les cinq corps sont alors inhumés au cimetière militaire Allemand de La Cambe, et ce en présence d'Hildegard (qui s'est remariée mais a tenu à venir) et du fidèle Bubby Woll, libéré par les Britanniques en 1946 et qui reprendra après-guerre son métier d'électricien avant de quitter notre monde en 1996.

 

 

La tombe de Wittmann et de son équipage.

La plaque de Michael sera dérobée en juillet 2015, sans doute par un "admirateur", no comment... :pfff:

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La tombe est encore de nos jours la seule à être systématiquement fleurie, l'as des Panzers étant devenue une légende chez beaucoup.

 

Pourtant son score de 138 chars et 132 canons antichars détruits le laisse loin derrière des hommes comme Kurt Knispel ou Otto Carius, mais ces deux-là provenaient de l'armée régulière, pas de la SS… 

 

Et pour couronner le tout Knispel était un "anti-facho patenté" qui ne supportait pas les sbires de l'ordre noir et Carius, "Nazi ni trop, ni trop peu" avait le physique d'un gamin de 14 ans, loin donc des standards de la Race Aryenne supérieure

 

 

Une des photos les plus connues de Wittmann, le regard bleu posé en toute confiance sur la ligne d'horizon où l'ennemi viendra à la rencontre de son destin et... Du 88 mm de son Tigre.

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Ceci explique donc la ferveur du régime Hitlérien à faire de Wittmann ce beau héros chevaleresque, blond aux yeux bleus, capable de se battre à cent contre un et d'en sortir victorieux, la légende s'est poursuivie jusqu'à nos jours chez bien des gens.

 

 

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Personnellement je n'oublierai pas "deux ou trois trucs"  :o :

 

-Il était volontaire pour la SS et convaincu par les théories Nazies, personne ne l'y a jamais poussé !

 

-Certes courageux au combat et possédant un sens tactique indiscutable il n'avait rien du "copain", ne supportant pas qu'un subordonné discute un ordre ou se moque de sa hiérarchie.

 

-Durant sa longue campagne à l'Est personne ne l'a vu avoir la moindre compassion ou attitude "humaine" face aux civils ou aux prisonniers de guerre Soviétiques.

 

A vous de vous faire une opinion, mais la mienne est faite…

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

 

Modifié par jensen
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Invité guest527

Pareille conclusion !

 

Et, Capitaine à 30 ans alors qu'il s'est engagé sous-officier, c'est pas mal :oui:

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Un bon guerrier comme il y en a eu beaucoup à cette époque et dans tous les camps.....c'était la guerre. :o

 

Mais la propagande a monté en "mayonnaise" ses exploits...... :D

 

pour sa mort, certaines sources parlaient d'un tir venant d'un Typhoon....pour finalement avoir la preuve que le tir venait du Firefly A alex883.gif.e72897aa99a17b7337aac753e7a5bdd1.gif

 

merci Tonton :jap:

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Invité guest527

très beau reportage pour ce fabuleux soldat

 

je ferais bien une demande Jensen, peux tu faire la même avec Gudérian?

 

 

Et lui de te rétorquer : "jensen pas le besoin" gui-93.gif.d780513850c5be9accba4a204ed556d6.gif

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