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Restaurations

Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet


Nar1955
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Voir la meilleure réponse Résolu par Diabolo,

Messages recommandés

@JMF67

 

C'est ce genre d'enquête que j'aime bien mener. Le top, c'est quand tout rentre dans l'ordre mais avec Titine, il y a toujours un truc qui pousse à investiguer. Comme je l'ai dit dernièrement, la vérité est parfois ailleurs, et si tu as lu mon histoire depuis le début, le coupable n'est pas forcément celui qu'on croit ... A bientôt ...

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Une bonne balade :

Mercredi 15 février 2017 : L’occasion que j’attendais pour faire un tour avec Titine se présente aujourd’hui. Je viens de décider de passer chez mes parents et, si dans un premier temps l’idée de prendre la C5 me parait logique, l’envie de prendre le petit cabriolet commence à germer, voir à me déclencher des picotements dans l’hypothalamus. Je pèse le pour et le contre car vu le temps qui m’est imparti, je vais devoir prendre l’autoroute. Vaulx-en-Velin me parait loin pour Titine mais à bien y réfléchir, je n’ai qu’un peu plus de 50 kilomètres à parcourir. Une paille à côté de nos sorties groupe qui tournent souvent autours des 100 à 130 kilomètres. Cette première objection levée, reste la prise de l’autoroute. Il faut dire que je n’en garde pas un très bon souvenir. La première fois que j’ai fait cette tentative (voir le chapitre « la Traboulée »), cela s’était soldé par le coup du piston en grève … Je lève aussi cette objection en me disant que Titine va beaucoup mieux et que rouler 40 kilomètres à 110 kilomètres à l’heure, ça devrait le faire. Dernier point : Stationner ma petite voiture dans Vaulx-en-Velin ! Cela revient à laisser un lingot d’or sans surveillance, à porter de main d’un joueur compulsif en dette avec un bookmaker mafieux. Peu de chance qu’elle reste en place le temps de ma visite. Comme mes parents habitent dans une résidence d’anciens, fermée avec un gros portail électrique digne de Fort Knox, je lève aussi cette dernière objection.

Me voilà donc en train de charger Titine avec la caisse à outils indispensable, mon appareil photo pour le cas où je doive faire un petit topo sur une panne intempestive … (les pannes peuvent elles être autres qu’intempestives ?), le bidon d’essence (vu la précision de la jauge), le bip du télépéage (j’ai du mal à ouvrir les vitres au péage) plus tout ce qui traîne naturellement dans ce coffre plus magique que le sac de Mary Poppins. Comme il ne fait que 6 degrés, et que je dois prendre l’autoroute, je décide de ne pas décapoter. La température ressentie étant égal à la température ambiante moins la vitesse du vent divisée par dix, à cent-dix kilomètres heure, mes oreilles seront soumises à la température de la glace fondue. C’est pas top !

Une fois paré, je mets le contact … Tous les voyants s’allument normalement … Ouf ! Je lance le démarreur … oups ! Il est à la limite de la crise de tétanie. J’entends les compressions arriver les unes après les autres avec la lenteur d’un paresseux flegmatique. La batterie a dû être très affaiblie par les essais de recherche de pannes électriques. Ou alors, elle a un problème, ce qui serait dommage vu que je l’ai changée l’an passé. Mon moral est prêt à rejoindre mes chaussettes quand le moteur démarre impeccablement ! "Ça, je l’aurai pas cru !" Je me loue d’avoir révisé l’allumage depuis peu. Je recule un peu et ouvre le portail électrique avec la télécommande que j’ai récupérée dans la C5. Zut ! Voilà que Titine cale juste dans l’entrebâillement du portail ! Je relance le démarreur ! Oups ! Il est encore plus mou que la première fois. Dilemme ! Si la batterie me lâche complètement maintenant, je vais devoir sortir vite de la voiture pour verrouiller le portail avant que celui-ci ne décide à se refermer automatiquement. Sinon, Titine va jouer au jambon beurre entre deux tranches de pain et çà, ce n’est même pas envisageable ! Par miracle, le petit 1300 repart après un tour de démarreur seulement ce qui me permet de reculer assez loin pour être à l’abri de l’étau des deux vantaux.

Le temps d’attacher ma ceinture de sécurité et me voilà parti pour prendre l’autoroute. Je repousse légèrement le starter (mais pas à fond) car je ne tiens pas à caler une deuxième fois. Le moteur tourne rond, la jauge indique un niveau quelconque compris entre je ne sais combien de litres et le vide total. Je me fie au compteur kilométrique journalier pour estimer si je peux faire les 50 kilomètres sans ravitaillement. Ce dernier indique 170 kilomètres depuis le dernier plein. Sachant que Titine consomme environ 10 litres au 100 kilomètres et que le réservoir a une capacité utile de … ? A vrai dire, je n’en sais rien ! Tan pis! Ce que je sais, c’est que depuis que j’ai remis ce réservoir en état après résinage et remplacement de la jauge, je refais le plein tous les 250 kilomètres. Vu ce premier trajet de 50 kilomètres, ça devrait coller ! Côté voyants, tout va bien. Celui de charge reste complètement éteint ce qui n’est pas dans ces habitudes, même si c’est parfaitement normal avec un alternateur qui fonctionne bien. Aurais-je solutionné un autre problème sans le savoir ? C’est possible ! Aussi, je reste serein face à ce mystère. Côté température d’eau, elle monte jusqu’à mi course puis redescend dans la zone blanche. J’ai ce problème depuis sa dernière bouffée de chaleur. Cette foutue température, après avoir atteint des sommets interdits, refuse depuis de passer le milieu de la zone tempérée et ce, quelques soient les circonstances. Une vérification de l’ensemble sonde et indicateur semble nécessaire. Je verrai ça plus tard.

C’est donc avec une Titine parfaitement sure … que j’aborde le péage de l’autoroute. C’est là que j’apprécie d’avoir pris le télépéage car la manœuvre des vitres, à l’ancienne, avec la poignée et le poignet, tout en tenant le volant d’une main dans une zone relativement étroite, reste une opération délicate. Surtout que sur cette auto, il faut des bras de camionneur pour les monter ou les descendre ces vitres! J’ai bien déjà essayé de graisser l’ensemble du mécanisme, mais cela a eu autant d’effet que de pisser dans un violon.

Me voilà sur cette fameuse autoroute et tout va bien. Même si j’ai dû glisser Titine derrière un trente cinq tonne, n’ayant pas pu atteindre la vitesse nécessaire pour lui passer devant en bout de piste d’accélération, le petit 1300 tourne comme une horloge. Au fil des kilomètres je le sens se décrasser ! L’aiguille du compteur atteint même les 120 kilomètres heure (110 chrono). Comme il y a une alerte antipollution avec obligation de réduire sa vitesse de 20 kilomètres heure, mon allure de croisière ne gène pas les autres usagés. Je peux donc doubler les poids lourds sans complexe et sans faire ch... tout le monde. Tout baigne et je commence à savourer mon plaisir.

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J’arrive déjà à Vaulx-en-Velin où mon père m’ouvre le portail depuis son appartement. Je gare Titine entre deux voitures le long d’un trottoir. Même si la direction assistée n’a pas encore été installée sur ce modèle, et que, pour tourner le volant sur place, il est nécessaire d’avoir fait un peu de culturisme, le rayon de braquage de cette petite 304 est tout simplement remarquable. Avant elle, je n’ai jamais eu de voiture capable de faire un demi-tour sur route en une seule manœuvre. Aussi, faire des créneaux devient un jeu d’enfant (musclé quand même) Le lion avait fait très fort sur ce coup là.

A 16h00, je décide de quitter les lieux pour retourner chez moi. Le démarreur retrouve toute sa vigueur. La batterie a donc repris de la charge, signe que l’alternateur à bien rempli son rôle. Le compteur kilométrique journalier indiquant 225 kilomètres, un passage à la pompe s’impose. Je sais que, juste avant le péage de l’autoroute, il y a une grande surface délivrant de l’essence pas trop chère (tout est relatif car Titine tourne au Super 98). Je me dirige donc vers ce lieu de ravitaillement.

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Après avoir fait le plein, soit 26 litres, une envie folle de décapoté me chatouille le bas des reins. Sur la station d’essence, je mets Titine en version cabriolet et me voilà reparti, casquette au vent. L’air est toujours un peu frais mais c’est très supportable. Arrivé au premier rond point, avant de reprendre l’autoroute, je décide de laisser tomber la solution rapide et de revenir chez moi par la nationale.

Je passe donc par St Maurice de Beynost tout en sachant que ce trajet comporte environ 500 feux tricolores et qu’atteindre ne serait-ce que les 70 kilomètres par heure frôle l’utopie. Je goutte enfin à la joie de rouler en sentant toutes les odeurs extérieures. Des odeurs de pains cuits en passant devant la boulangerie, de parfum de fleurs devant le fleuriste et de … gaz d’échappement en attendant au feu rouge (tout peu pas être parfait...!)

Au sortir de La Boisse, je vois le panneau Tramoyes. Ce nom de patelin me rappelle mon enfance car mon grand-père allait chasser par là (ou il en parlait souvent pour d'autres raisons). Un coup de clignotant à gauche et me voilà parti sur les routes de campagne en direction de Tramoyes. Et si je poussais jusqu’à Rillieux ? Pourquoi Rillieux me direz-vous ? Parce que j’ai la moitié de mes origines dans cette petite ville. J’y ai aussi tous mes meilleurs souvenirs d’enfance. D'ailleurs, j’en profiterai pour passer au cimetière !

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Le parcours sur ces petites routes est un vrai bonheur. Le moteur ronronne de plaisir. La température d’eau reste désespérément en dessous de la zone normale mais je sens la douce chaleur du chauffage sur mes jambes et mes mains, signe que ce n’est, sans doute, que l’indication qui est fausse.

 

 

Arrivé à Rillieux, je suis déçu de voir que la rue Pasteur où habitaient mes grands- parents est barrée pour travaux. Je prends donc la route de Strasbourg où je tombe sur un bouchon. Ca me rappelle les grands départs en vacances quand, avec mon frère, on regardait toutes ces voitures et camions bloqués sur la route, à travers le portail de notre oncle,. Si j’avais su que je me retrouverai bloqué au même endroit 50 ans plus tard ! J’avance au pas et la température monte légèrement sans toutefois dépasser le milieu de la zone normale.

Après un bon quart d’heure et 500 mètres parcourus, je décide de passer par un autre chemin. Heureusement que je "crois" connaitre le coin ! Quand je dis croire, c’est le mot exact car, après avoir fais 3 fois le tour du quartier, je n'ai toujours pas trouvé le cimetière. Comme par hasard, je me retrouve systématiquement au même endroit.

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Au quatrième tour, je demande à une première femme sur le trottoir (Non ! Elle marchait sur le trottoir… Canaillous va… ! ).

  • « Désolé, je ne suis pas du coin ! ». me dit-elle gentiment.

Une autre femme (Pas besoin de descendre la vitre à chaque fois puisque la capote est baissée) :

  • « Je ne sais pas ! »

Décidément … ! A l’intersection suivante, je vois un brave homme sur le bord de la route. Je m’arrête à sa hauteur.

  • « vous savez où se trouve le cimetière s’il vous plait … ? ».

Le quidam se rapproche de Titine, se penche par-dessus la portière et … Rien ! J’attends une dizaine de seconde en regardant dans le rétro pour voir si je ne gène personne. L’homme est toujours là, penché, les yeux dans l’attente de quelque chose, mais aucun signe d’une quelconque activité cérébrale ! Merde ! Il a buggé … La question était-elle trop compliquée ? J’attends encore quelques secondes quand soudain, sa phase de réinitialisation se termine.

  • « Vous allez jusqu’au rond-point puis vous prenez à droite et de nouveau immédiatement à droite ».
  • « Ah ! Merci beaucoup ! » Ouf, je me voyais déjà responsable d’un homicide par imprudence… !

Le quartier changent tellement vite que je ne reconnais plus rien. De plus, ils ont collé une grande surface juste à côté du cimetière ce qui a complètement déboussolé mon Neurone de l'orientation.

En ressortant, je décide de repasser devant chez mon oncle, route de Strasbourg. Je rencontre le même bouchon mais dans l’autre sens. La cohue des vacances d’il y a cinquante ans s’est transformée en cohue journalière. « M’en fou ! J’suis pas pressé… ! ». Cependant Titine supporte mal ce « roulé pas à pas ». Même si madame la sonde m’indique toujours une température largement dans les normes, d’autres signes me font pressentir une chauffe légèrement excessive (faut vraiment vérifier cette sonde). Je ressens une légère odeur d’huile chaude, de liquide de refroidissement passé en phase vapeur et de fièvre d’embrayage. De plus, pour une raison qui m’échappe, voilà que le petit 1300 décide d’accélérer sans que je lui demande rien. L’aiguille du compte-tour indique 1500 tours minutes alors que quelques instants plus tôt, elle restait sagement à 900 tours minutes. Un petit coup sec sur la pédale d’accélérateur et le régime, montant dans un premier temps à 3000 tours, revient doucement à 950 tours. Je pense qu’il doit y avoir un phénomène de dilatation au niveau de l’embase du carburateur qui génère une entrée d’air. Ce phénomène est d’autant plus amplifié que cette embase est parcouru par le circuit de réchauffage du carburateur. Petite erreur de conception ou future panne en perspective ? C’est dans cette phase de réflexion que je sors enfin de Rillieux après avoir parcouru 1500 m en 20 minutes (je fais beaucoup mieux à pied … !)

Au sortir de la ville, j’ai le choix entre rentrer par Villard les Dombes, ou passer par Miribel et Meximieux. C’est ce deuxième trajet que je choisis.

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Au Mas Rillier, je descends par la Montée Neuve (pas ma faute… ! C’est comme ça que s’appelle cette descente). Quand j’étais Gamin, nous l’appelions la descente de la Madone à cause de la statue gigantesque de la Vierge qui se trouve dans un virage en épingle, presque à son sommet (pour ceux qui auraient l'idée de prendre ce virage trop vite sans doute !). Avec Titine, pas de problème car je la laisse descendre au frein moteur, juste pour le plaisir d'entendre les douces pétarades de son échappement (un mélange un peu riche, sans doute !).

Arrivé en bas, je me retrouve de nouveau dans un flot de circulation qui, s’il m’empêche de profiter pleinement des 76 chevaux (faut faire avec ce qu’on a), évite de me cailler les meules en limitant la vitesse à 50 kilomètres heure maximum. De ce fait, je suis bien… mais bien… mais bien ! Zen … ! Trop Zen sans doute car malgré l’air, je suis en train prendre un coup de pompe ! Bon ! S’agirait pas de venir sniffer l’arrière de la voiture qui me précède avec le capot de Titine. Heureusement, la cadence s’accélère un peu avant Meximieux, sur une belle ligne droite nommée « La Grande Dangereuse ». Cependant, nous ne dépassons pas les 70 kilomètres heure à cause d’un gland qui se traine devant. Je tenterai bien un dépassement mais, soit il y a quelqu’un en face, soit il y a une bande blanche ! Je vois enfin une zone dégagée mais hélas, je sais qu’a environ 500 mètres, il y a une boîte à recette fiscale. Même en accélérant à fond pour doubler et en freinant, je n’aurai pas le temps de redescendre en dessous de la barrière d’imposition forcée…Tant pis ! Je reste derrière Monsieur le gland.

Arrivée dans Meximieux, comme cela fait longtemps que Titine tourne à un régime qu’elle n’aime pas (en quatrième à 2000 tours minute), je décide de prendre une route que j’affectionne particulièrement, même si elle me rallonge un peu. Je prends donc la direction de Chalamont. C'est une belle départementale avec de superbes lignes droites et surtout, avec peu de circulation.

 

 

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Ce que je ne vous ai pas encore dit sur mon petit cabriolet, c’est que ses rapports de boîte sont assez mal étagés. Les trois premiers servent uniquement à passer les 60 kilomètres heure. Après, vous pouvez rouler sans problème de 60 à 156 kilomètres heures en quatrième. C’est pratique sur route et autoroute, mais terriblement chiant entre 50 et 70 kilomètres heures vu qu’en troisième, le moteur tourne trop vite et qu’en quatrième, il tourne trop doucement.

A partir de Chalamont, je peux rouler pénard et profiter de ces derniers instants de sensation de liberté en humant l’air frais, l’odeur de la terre humide, des sous bois et autre parfums de la nature. Malgré le bruit, j’entends quelques oiseaux.

En résumé, j’ai parcouru un peu plus de 140 kilomètres.

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Sur la dernière partie du parcours, j’ai fait un petit bout de film pour partager cet instant de plaisir (les odeurs en moins). Que du bonheur ...!

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(voir la vidéo ci-dessous)

 

https://youtu.be/rTF4VIgZ5wA

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hello Nanar

 

Encore une bien belle balade que tu nous a raconté, par contre j'arrive pas voir la vidéo ??

 

Tu habite un chouette région, j'ai d'ailleurs campé (rond vert) il y a quelques années voir ta carte modifié, et j'ai mon copain Roger fan de Renault plusieurs R4 qui habite (rond rouge) pas bien loin de chez toi.

 

http://si2.photorapide.com/invites/photos/2017/02/19l9h6.jpg

 

J'ai un peu sillonné à vélo ce coin là entre les deux cercles, de belle petite route, et beaucoup d'étangs, chouette région je vous l'dit http://stkr.es/p/1luv

 

A bientôt pour la suite des aventures titinesques

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@JMF67

 

Merci pour ces commentaires sympas.

Désolé pour la vidéo mais il me manque un code pour qu'elle soit intégrée. J'y travaille actuellement ...

Je connais bien Chatillon la Palud et notamment la descente qui débouche sur les feux tricolores. J'adore la descendre avec Titine... titine35.gif.edda5eb5901244ad1756aceaf5b9bbe1.gif

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@JMF67

 

Merci pour ces commentaires sympas.

Désolé pour la vidéo mais il me manque un code pour qu'elle soit intégrée. J'y travaille actuellement ...

Je connais bien Chatillon la Palud et notamment la descente qui débouche sur les feux tricolores. J'adore la descendre avec Titine... titine35.gif.edda5eb5901244ad1756aceaf5b9bbe1.gif

 

 

re coucou, ben moi la descente je l'ai faite à l'envers en vélo !!! et comme tu l'a déjà dit plus haut pas glop pas glop. :non:

 

hopla bonne soirée JM

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@Nar1955

Bravo pour ces écrits des plus agréables à lire.

Je sors de la turpitude de mon sous-marin pour quelques précisions concernant cette belle auto...

1- Capacité du réservoir : 42 litres.

Sauf si souci de jauge, j'ai le souvenir de gamin d'un instrument plutôt précis. Mais ça reste difficile à étalonner. Ce qui est sur, c'est que la 304 du paternel glougloutait jamais 10 l aux 100, mais c'était plutôt entre 7 & 8...

2- L'électricité.

La 304 familiale a marqué mon enfance par 3 défauts récurrents :

- un corrosion endémique et galopante que jamais rien n'a su/pu arrêter

- des soucis électriques de tous ordres, mais surtout autour de la boîte à fusible. Mon pater n'a jamais été top bricoleur, mais j'ai toujours vu la 304 capricieuse à ce niveau,

- un allumage délicat. Les vis platinées ont toujours été un consommable de premier ordre, et en hiver, il n'était pas rare que la demoiselle se fasse prier pour se mettre en ordre de marche. Par temps froid et humide : calvaire en vue.

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@Diabolo

 

Bien vu Diabolo et merci pour ces petites remarques humoristique. En effet, le réservoir dans sa globalité fait bien 42 litres mais comme j'ai remplacer la jauge et comme celle-ci intègre la crépine et la sortie essence, j'ai plus que des doutes sur la quantité de coco que je peux pomper (elle ne doit pas descendre au fond du réservoir)

- Pour la corrosion, c'est en effet une course contre la montre permanente. Pour l'instant j'ai une petite longueur d'avance mais faux pas relâcher l'effort. etdin.gif.eae43ad328f923a7d02b3954b00100d5.gif

- Je vois que tu as bien connu les problèmes électriques et d'allumage (ton pater surtout). J'ai eu une poubelle qui devait être une AMI 6 Citroën à l'origine et qui me créait les même misères (quand j'avais 18 ans). Les démarrages étaient toujours aléatoires, surtout par temps froid et humide.

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Hello

 

Superbe vidéo, les aiguilles des indicateurs du tableau de bord juste à la bonne place, le compte tour qui va et qui vient entre tes ??? ça va pas non mais!!!!

 

aucun voyant générateur de stress allumé, bref le bonheur à l'état pur, donc normalement y'a pas d'lézard quoi que :ange:

 

 

 

http://si2.photorapide.com/invites/photos/2017/02/22idjo.jpg

 

@+

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@JMF67

 

Merci pour ces belles remarques humoristiques. je vois que tu as retrouvé Petit Pifou. Très sympa.

J'ai des sorties en vue avec Titine. A voir si tout continue à aller pas trop mal (j'ai pas dit "bien" tu remarqueras)

P.S: Jamais envisagé le compte-tour de cette façon... !

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Préparation pour première expo …

Vendredi 24 février 2017 : Le printemps approche et j’envisage une première sortie en groupe ce dimanche. Il y a une foire expo d’anciennes (voitures) à Villette d’Anthon et je compte bien y aller avec Titine. Petit coup d’œil sur la météo … tout devrait être bon ! Le petit cabriolet n’ayant pas eu de toilettage depuis le mois de septembre 2016, il est peut être temps de lui redonner un peu de brillance, et surtout, de lui passer un coup d’aspirateur à l’intérieur.

J’envisage de faire cette toilette après avoir géré une urgence : une fuite sur le circuit d’eau froide de la maison. J’espère ne pas perdre trop de temps avec cette tâche subalterne car le nettoyage de Titine est autrement plus intéressant. Pour une fois, tout ce passe bien côté urgence, et même s’il persiste une minuscule fuite (1 goutte par heure), rien ne me détournera de mon objectif de la mâtinée.

Je profite que ma chère et tendre soit partie pour sortir tous les sacs où sont rangés mes bombes « rénovateur de plastic », mes « Polish », mes crèmes a bronzé pour les chromes, le pschitt pschitt pour laver les carreaux et mon pulvérisateur de produit pour les jantes. Pourquoi « mes » me direz-vous ? Tout simplement parce que dès que j’ai eu Titine, je me suis mis en quête du produit miracle qui la rendrait comme neuve. J’ai donc acheté petit à petit, toute une panoplie de produits en tout genre (en double ou en triple) qui s’avèrent être aussi efficace (ou inefficace) les uns que les autres.

Je commence par les chromes et les jantes. Je passe ensuite à la phase nettoyage des vitres. Cette opération (que j’évite de faire pour la maison) ne doit pas me poser de problème (toujours ce verbe devoir …). Tout va bien jusqu’au moment où je décide de nettoyer la glace du phare avant gauche ! Un petit coup de pschitt pschitt puis un petit coup de chiffon et …Bling … le phare se décroche ! Tel l’alpiniste venant de chuter suite à une prise loupée, le bloc optique pend lamentablement, juste retenu par les fils d’alimentation de l’ampoule ! Boudiou … ! Dire que je roulais comme ça ! Bon ! Peut-être qu’avec le capot fermé, le bloc ne serait pas tombé, mais quand-même !

Le problème, je le connais. Les optiques sont retenues, sur la partie inférieure, par deux ergots en plastique rigide qui font office de ressort.

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La partie supérieure est maintenue par un ressort et par le système permettant de corriger l’assiette de la voiture quand le coffre est plein (ce qui est pratiquement toujours mon cas). C’est de la partie inférieure que le problème vient. Un des deux ergots est usé et ne fait plus son boulot (encore un gréviste ou un presque retraité).

Le phare tiens donc parce que c’est la mode mais c’est pas sérieux…

Le remède : démonter le support complet de phare pour donner un petit coup de lime sur le morceau de plastique incriminé afin de lui redonner une arrête vive (voir dessin).

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Après ce petit coup de lime expert et le remontage du support, le phare retrouve enfin une fixation digne de ce nom. Reste plus qu’à finir le nettoyage.

Petit inventaire de tout ce qui traine sur la moquette et sous les sièges avant de passer l’aspirateur. Je trouve les sempiternels papiers publicitaires récoltés généreusement au fil des rassemblements, le dossier roadbook datant du 18 septembre 2016, quelques pièces de 5 et 10 centimes, des bouts de tuyau vinyle ( ?), des clips, des … en un mot, une poubelle. Tout ça parce que je ne jette rien sur la route (contrairement à ce que font certains gorets) et parce que, une fois arrivé à la maison, j’oublie de vider ce que j’ai délicatement jeté sous les sièges. Bon ! Après avoir soigneusement rassemblé tout ce fourbi pour le placer dans le réceptacle à ordure de la maison, (sauf les pièces de monnaie, les bouts de tuyau, les différents petits clips et autres), je passe un bon coup d’aspirateur sur la moquette et sous les sièges. Je vois déjà vos remarques : « mais qu’est-ce que tu as jeté alors ? »… « Et qu’as-tu fais de tout ce fourbi ? ». Et moi de vous répondre : « Seuls les papiers ont atterri dans la poubelle. Le reste à rejoint la caisse à gluttes placée dans le coffre de Titine, on sait jamais… ! ».

Encore un coup de bombe à plastique sur le tableau de bord et sur les portières et voilà Titine propre comme un sous neuf à l’intérieur.

Après le nettoyage des jantes, je passe un coup de Polish sur toute la carrosserie. Pour le coffre, je démonte la Véronique. Une fois le coffre bien briqué, je remonte le petit porte bagage chromé. Ce dernier est maintenu par 4 sangles en cuir reliées à 4 crochets venant s’encastrer dans les nervures du coffre. Je commence donc par fixer les sangles du côté droit puis attaque celles du côté gauche. Pour que la véronique soit bien arrimée et centrée, je tire sur la troisième lanière au maximum. Il me reste à fixer la dernière. Comme pour la précédente, je tire dessus pour atteindre le petit trou quand crac… Je me retrouve avec deux bouts de cuir indépendants…

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Et mer…! ça, c’est la tuile ! Sans sangle, pas de Véronique et sans Véronique, Titine est toute nue, donc pas présentable. Il faut dire que la vache sur laquelle a été pris le cuir de cette sangle a dû connaitre Louis XVI. Vu que j’ai tiré dessus comme si je voulais cintrer le coffre, il fallait donc s’attendre à ce qu’elle rende l’âme. Bon ! Réfléchissement Nanar …

  • « Ben t’as qu’à chercher sur Internet … »
  • « Ben non puisqu’il faut qu’elle soit réparé dimanche … »

 

J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment trouver une lanière en cuir rapidement. Mais tout au fond de mon cerveau embrumé, une petite voix me susurre :

  • « et si t’achetais une ceinture en cuir que tu découperas… ! »

 

Pas con la petite voix ! Reste plus qu’à foncer sur Ambérieu et passer chez un marchant de vêtement.

Premier magasin, j’ai de la chance (pour une fois). Il y a un lot de ceintures accrochées à un présentoir. Reste à choisir la bonne. J’ai pris un morceau de l’ancienne lanière comme modèle. Parti dans un premier temps sur une ceinture noire, le peu de choix dans cette couleur me fait bifurquer sur une de couleur marron. Coup de chance, j’en trouve plusieurs de 32 cm sur le présentoir. N’ayant pas trouvé de ceinture pour cochon d’inde avec des trous proches de la boucle, j’acquière 4 ceintures « made in china » en cuire de vachette véritable pour une quarantaine d’Euros.

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Pourquoi 4 ? Parce que je compte bien remplacer les 4 lanières de la Véronique pour une question d’esthétique et parce que les trois autres vont sûrement me faire le coup de la rupture.

De retour à la maison, je pars à la recherche d’un emporte pièce pour faire des trous supplémentaires. Ce matériel ayant été rangé par ma tendre épouse, je le trouve rapidement. La chance continue à me sourire.

Pour ne pas me gourer dans les cottes, je remplace les sangles une par une en commençant par celle qui est cassée.

Je passe la ceinture par le même chemin que la vieille sangle et tire dessus pour savoir où je vais placer le trou. Un petit coup de crayon à papier sur le cuir et voilà mon premier repère.

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Je place ensuite la ceinture sur une vieille enclume qui traine dans le coin, pour faire mon trou à l’emporte pièce…

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Je replace la ceinture nouvellement percée pour vérifier si le trou est placé à l’endroit qui me permettra de bien tendre la lanière…

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Puis je coupe l’excédent en laissant une longueur suffisante pour tirer dessus lors du prochain démontage …

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Nikel … ! Il n’y a plus qu’à répéter trois fois cette opération !

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Et voilà le résultat… Pas mal non ? Sans être fétichiste, je garde quand même les morceaux de cuir coupés ainsi que les anciennes lanières et leur boucle. Cela pourra toujours servir si les coutures faites par des petites mains chinoises viennent à lâcher ce qui risque d’arriver après quelques heures de soleil et de pluie (je ne pourrai pas leur en vouloir puisque les ceintures ne sont pas faites pour ça). Si c’est le cas, le pourrai toujours refaire des sangles avec les bout restants en replaçant les coutures par des rivets. La vachette chinoise doit être aussi résistante que la vachette française non … ?

Après ces deux réparations, Titine est enfin prête pour sa première présentation de l’année 2017 … Tout ira bien … Je croise les doigts !

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@jihesse

 

Bien vu pour l'emporte pièce. J'ai simplement oublié de préciser que la vieille enclume présente une grosse fente que j'ai placée sous l'emporte pièce pour que celui-ci ne rencontre pas la ferraille... On voit cette fente sur la photo de la ceinture avec le trou...

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Coucou

 

Petit à petit Titine rajeunie

Bricole après bricole Titine embellie

 

Km après km Nanar est ravi

Panne après panne Nanar s'enrichit

 

Et puis c'est tout !!!!

 

Encore merci Nanar pour tes jolis compte rendus toutestcompris.gif.ac300688334bbc3e8a6009bf4918c416.gif

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Hello Titine et Nanar

 

Je suis content que ça te fasse plaisir, pourtant je suis une buse en écriture quinou3.gif.4e584d464a073b1bfc60628af36e65e5.gif

 

Mais là j'sais pas à force de lire tes superbes commentaires, j'ai comme qui dirais reçu un coup d'inspiration :D , j'en aurais presque les chevilles qui gonflent !!!

 

@ bientôt JM

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première sortie en petit groupe de 2017 :

Dimanche 26 février : C’est le jour tant attendu de cette première sortie groupe du cru 2017. Titine attend sous sa bâche, propre comme un sou neuf. A 14h00, je dois rejoindre un petit groupe du club à la brasserie des rives de l’Ain, devenue notre QG. L’objectif est de faire la route ensemble jusqu’à une expo d’anciennes (je parle de voitures et non d’une résidence de personnes âgées féminines) à Villette d’Anthon.

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Ce matin, pour être sûr qu’il n’y ait pas de problème avec Titine, je décide de la prendre pour aller faire mes courses du dimanche. Le soleil brille et après 2,376 secondes d’hésitation, je déplie la capote. C’est vrai qu’il fait encore un peu frisquet en cette fin février mais si je ne roule pas trop vite, je ne devrai pas atteindre la température de la cryogénisation qui me transformerait en Hibernatus …(pour ceux qui connaissent leurs grands classiques avec Louis de Funès). Avant de décapoter, je vérifie quand même que le Dieu RA ait suffisamment tiédi le vinyle du toit synthétique car je ne souhaite pas réitérer l’expérience que j’ai faite avec notre autre Peugeot cabriolet. Pour précision : la capote de la 205 s’est carrément cassée (et non déchirée) suite à une manœuvre par temps froid et sec. Pour Titine, la capote est, au touché, a environ 15,73 degrés, ce qui est suffisant pour la manœuvrer sans risque.

Une fois à bord et après avoir quand même enfilé la tenue qu’aurait porté un africain subsaharien pour se promener vers le pôle nord, je lance le démarreur (pas par la fenêtre mais avec la batterie...). Oups ! Celui-ci émet le râle du cochon agonisant… Cette foutue batterie ne tient donc vraiment plus la charge…Va falloir envisager son remplacement ! Cependant, après 3 tours, le petit moteur démarre quelques secondes puis cale. Avant de faire une deuxième tentative, je place le starter à l’endroit qui me semble le plus judicieux et pompe 3 coups sur la pédale d’accélérateur pour mettre un peu d’essence dans le carbu. Le lancement du moteur de Titine dans ces conditions, nécessite un Bac plus 6 en mécanique antique. Deuxième coup de clef… Malgré la lenteur administrative du démarreur, le petit 1300 démarre et, cette fois, semble vouloir se maintenir. Ouf… J’ai bien cru que ma petite virée matinale allait se transformer en démontage de la batterie et mise en charge au chaud.

Une fois sorti de la maison, je monte un peu en vitesse, et descend aussi en température. Il est vrai qu’au soleil, ça passe… Mais les passages à l’ombre me rappellent cruellement que février, malgré le réchauffement climatique, est toujours en hiver. Etant obstiné (et non point têtu), je persiste à rouler décapoter tout en évitant de dépasser les 70 kilomètres heure (atteindre 90, c’est 2 degrés de moins).

Après les courses, je décide de prolonger la balade pour continuer à recharger la batterie mais en passant dans Varambon, j’aperçois la patronne de la brasserie à sa terrasse et l’envie de prendre un petit café bien chaud me fait oublier la raison de ce détour. Je m’arrête donc tout en laissant Titine garer au soleil.

Après une bonne heure d’arrêt et deux cafés, je reprends la route. Le moteur démarre normalement ce qui laisse présager que je n’aurai pas trop de problème côté batterie dans la journée, et c’est tant mieux… Je décide quand même de prolonger la balade en avalant quelques kilomètres supplémentaires nécessaires à une bonne recharge. Je ne nie pas que le plaisir de rouler dans mon petit cabriolet justifie aussi ce petit détour, même par une température quasi polaire.

13h50 : Il est tant de rejoindre mes collègues du CMBA (Club Mécanique des Bords de l’Ain). La température a grimpé de quelques degrés et cela fait du bien. Arrivé à la brasserie, il n’y a que 2 voitures du club : La Porsche de notre président et la 205 GTI de notre ami Thierry.

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Nous attendons un petit moment la venue d’éventuels retardataires. En attendant, je me tape un troisième café offert par la mère de notre président. Si ça continu, je vais finir complètement speed.

14h30 : Nous ne sommes toujours que 3 voitures. Tant pis ! Nous prenons la route en direction de Villette d’Anthon. Malgré un petit réchauffement, la température n’a pas encore atteint une valeur suffisante pour éviter les engelures aux mains, les lèvres gercées et les yeux rouges. Sachant que mes deux collègues ne vont pas rester sous la barre fatidique des 100 kilomètres heure compteur, j’enfile une paire de gant et met des lunettes de soleil. Pour les lèvres, je remonte le col de ma polaire. C’est ainsi paré que je prends la route en suivant tant bien que mal la Porsche rouge de mon président. La 205 file devant, oubliant parfois que nous sommes 3.

Je ne sais pas si vous avez déjà roulé en cabriolet en suivant une Porsche équipée d’un pot style Devil ou DTM mais le ronflement de cet équipement sport empêche toute analyse auditive de ce qui se passe dans votre propre véhicule. Comme je conduits la plus part du temps au bruit (sauf à ceux de carrosserie pour les manœuvres), je me retrouve un peu handicapé. Je fais donc confiance au compte-tour et à la mécanique de Titine. Nous suivons quelques temps quelques quidams qui roulent pépère (mais en faisant ch… les autres usagés) à 70 kilomètres heure. Je sais que cette accalmie ne va pas durer puisque nous allons aborder la déviation de Lagnieu qui me rappelle de tristes souvenirs (voir l’histoire de la courroie cassée). En effet, en abordant cette belle portion à 3 voies, mes deux compères poussent les chevaux de leur monture et me laisse un peu en plan. J’enfonce l’accélérateur et j’entends les 75 Cv de Titine qui rugissent. Je peux les entendre cette fois car la Porsche à pris une petite centaine de mètres d’avance. Je vois déjà votre sourire goguenard ! « Des chevaux, ça rugit pas…! ». Je vous rappelle pour la moultième fois que Titine est une Peugeot et que le sigle de cette marque est … est … ? Un lion… ! Et que fait un lion quand il s’exprime ? Hein ? Et ben il rugit… ! Et toc ! Je disais donc que j’entends et ressens toute la puissance du petit 1300 en doublant les quidams précédemment cités, tout en surveillant le compte-tour et l’organe administratif permettant de ne pas me retrouver en infraction avec la maréchaussée. L’aiguille de ce dernier taquine la graduation 115. Pas glop … même si je me déculpabilise en me rappelant que cet instrument est relativement optimiste sur mon petit destrier blanc, cette allure ne me plait pas trop. Mis à part le sentiment d’être un peu border of line, le blizzard qui me titille les oreilles (puisqu’il n’y plus que ça qui peut être atteint vu mon déguisement) me rappelle cruellement la loi physiologique qui précise que la température ressentie est égale à la température ambiante moins la vitesse du vent divisée par dix. En l’occurrence, même si le compteur est relativement faux, et compte-tenu des 7 degrés ambiant, je me retrouve à rouler avec une température de – 3 degrés. Fait pas chaud… Mes deux compères, qui ont pris un peu le large, se retrouvent coincés au rond-point suivant, ce qui me permet de les rejoindre. Ouf … Pour la suite du trajet, quelques traines savates, plus un percepteur d’impôt indirect et flashant, font ralentir la cadence. Un avantage cependant de rouler au-delà de la graduation 100, c’est l’absence de vibration dans la direction. Et oui ! J’ai toujours ce problème récurrent…

Arrivée sur place, je comprends mieux pourquoi nous ne sommes que 3 du club. Un gros panneau indique que seuls les véhicules de plus de 30 ans sont acceptés.

Pour Titine, no problem puisqu’elle a fêté ses 43 ans en septembre. La Porsche 924 a été fabriquée entre 1975 et 1989 ce qui la rend éligible. Pour la 205 GTI, sa première année de fabrication date de 1984 ce qui passe aussi. Par contre, les 309 GTI (1989), et autres R19 cabriolet (1991), ça passe plus.

Il reste quelques places suite au départ de quelques voitures que nous venons de croiser. Je me gare entre une LN et une 2CV.

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Je rejoins ensuite Patrick, notre président et fais un tour avec lui parmi les stands de vente de pièces en tout genre. Je suis tenté par un rétro tout neuf qui pourrait remplacer celui de droite dont le contour en plastique de la glace commence à présenter un certain degré d’obsolescence. Je reporte à plus tard cet achat et continue mon tour. Je profite aussi de l’occasion pour faire, comme d’habitude, des photos de toutes les anciennes exposées. Il y a beaucoup de Citroën traction et de 2CV normales et cabriolets. Je vois à votre étonnement que le mot cabriolet pour une 2CV vous turlupine ! Et bien, pour ceux qui ne connaissent pas, il a existé (et il existe sans doute encore) des kits permettant de transformer une 2cv 4 portes, à l’origine découvrable, en 2CV cabriolet à 2 portes. Le résultat n’est pas toujours heureux, voir même carrément laid, parfois c’est sympa, mais tous les goûts sont dans la nature…

 

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Sur le parc, on trouve aussi une magnifique 203 cabriolet …

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quelques DS (des vraies), des américaines, un vieux panier à salade (tube Citroën) avec son gyrophare et sa sirène de police,

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une R8 Gordini et autres belles pièces pratiquement toutes dans un état impeccable.

 

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Après deux heures sur place, Patrick et moi décidons de rentrer. Le retour se fait calmement, toujours dans le feulement rauque et les relents d’échappement de la Porsche. Arrivée près de la maison, je donne un petit coup de Cucaracha à Patrick pour le saluer car il habite un peu plus loin. Oups ! Seul le « Cu » est sorti ! Ou sont passées les autres notes ? Sans le « Caracha », ce klaxon est stérile et réduit à une bête corne de brume pour barcasse de rivière ! Je tente de passer sur le klaxon de ville ! Rien ! Même pas un « bronk » ou un « cloc » ! Décidément, encore un accessoire en grève ! Il ne me restera plus qu’à trouver la panne un de ces 4 ! Il me semblait bien que la journée ne pouvait se passer sans un petit problème de derrière les fagots…

A suivre ...

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Après un petit break, voilà une suite ...

Balade en Ardèche :

 

Vendredi 17 mars 2017 : Nous devons descendre dans l’Ardèche chez des amis de longue date et ça tombe bien car la météo nationale annonce un temps pourri sur la France. Je vois à vos yeux exorbités que vous ne comprenez pas : « pourquoi ça tombe bien ? » D’habitude, on aime sortir par ce qu’il va faire beau non ? Ben nous, c’est le contraire, car les beaux jours sont consacrés aux jardins et, vu les travaux en cours, un jour perdu est un jour perdu. Par contre, en janvier, quand nous nous étions accordés sur la date de ce séjour, j’avais envisagé de prendre Titine. Mais là, je me retrouve déçu comme le quidam moyen à la veille d’un weekend pourri, car qui dit pluie, dit pas de cabriolet … C’est donc la C5 que je prépare ce vendredi matin pour partir ces 4 jours. Départ prévu à 14h00 pour arriver à Viviers à 17h30 ou 18h00 tout en évitant les bouchons quotidiens de fin de journée sur Lyon.

Le planning du matin : petit lavage de la Citroën dans une station d’Ambérieu, le plein de carburant, et passage de l’aspirateur quand je serai de retour à la maison. Tout aurait été super et dans le bon timing si je n’avais eu à m’occuper que de la voiture. Mais la loi de Murphy a décidé de ne pas me lâcher les baskets en cette belle matinée.

Pendant que je suis sur Ambérieu, je décide de passer chez le pépiniériste pour refaire le plein de graines de tournesol. ça, c’est parce que tout les oiseaux sauvages de la région on décidé, depuis plusieurs mois, de se donner rendez-vous chez Nanar, restaurant gastronomique 3 étoiles, fichés au guide du routard des emplumés et que là, la cambuse est vide … C’est en rentrant chez le pépiniériste, pour acheter les 5 kilos de graines que les mésanges morfales consomment en 3 jours, que je croise un ancien collègue de boulot. Nous discutons le bout de gras quand, je ne sais pour quelle raison obscure, je lui parle de notre sortie du weekend, lui glissant au passage :

- « vu la météo pourrie. On aurait rien pu faire au jardin ! »

Sur ce il me répond :

- « j’ai regardé ce matin et ils n’annoncent plus de pluie … ! »

- « T’es sûr ? »

- « Ben oui ! J’ai regardé hier, ils annonçaient de la pluie et ce matin, sur le même site, plus rien ! »

Voilà que l’empilage bien rangé de mes tâches à effectuer avant le départ prend l’allure d’un immeuble chinois après un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter. Tout est chamboulé. J’essaie de continuer la discussion tout en envisageant les possibles qui s’offrent à moi. Pas question de reporter notre visite dans l’Ardèche car nous sommes attendus avec impatience, mais par contre, l’envie d’une descente avec Titine commence à me titiller la pompe à ocytocine. Je finis ma discussion, fonce acheter ces graines bénites (car sans elles, je serais resté sur le weekend pourri), et rentre en quatrième vitesse à la maison (même si la C5 en à 6… des vitesses).

Première chose à faire, vérifier les dires du collègue sur Internet. J’ouvre le site qui m’inspire le plus confiance et que j’ai consulté 2 jours avant. Bon sang ! Il a raison le bougre … Plus de pluie annoncée et même, côté Ardèche, une bonne luminosité et de la chaleur ! Que faire ?

11h00 : ma chère et tendre est partie faire des courses et je ne peux lui parler de ce changement de stratégie. En attendant qu’elle revienne, je sors le matériel pour finir de nettoyer la C5 mais sans conviction. Si on prend Titine, il va falloir aussi faire le plein ! J’en suis là dans mes réflexions quand mon œil averti vise le pneu avant gauche de la 106 du fiston de ma dulcinée. Rêv’je ? Mince ! Il est aussi plat qu’une crêpe de foire ! (pas le fiston… le pneu). Mon neurone à solutionner les emmerdes se met immédiatement en branle ! Première chose : signaler au dit fiston le problème en espérant que celui-ci sache se débrouiller tout seul pour changer une roue. Bon ! De ce côté-là, c’est raté ! Il y connait rien et n’a jamais appris ça… En bref, cela veut dire que je vais devoir lui faire un cours particulier et en même temps me coltiner cette réparation urgente. Pendant ce temps là, le chrono tourne.

11h30 : je viens de clore le problème de la roue crevée. Je sais ! Je suis très loin des temps mis par les équipes travaillant dans les paddocks de formule 1 ! Mais eux, ils sont plus nombreux, n’ont pas un cric pondu par un type qui n’a jamais changé une roue de sa vie, sur une voiture garée dans du gravier en légère pente et dont le frein à main est aussi efficace que celui d’un char à bœuf du moyen âge.

11h40 : Je m’attaque enfin au nettoyage intérieur de la C5. Ne connaissant pas les intentions de ma douce épouse, je suis obligé de jouer sur plusieurs tableaux, en envisageant des solutions de replis pour le cas où la solution Titine la laisse froide comme un iceberg !

12h15 : La C5 est presque propre et Madame arrive enfin. Je lui expose les faits concernant la météo du weekend et lui susurre l’idée de prendre le petit cabriolet pour descendre. A ma grande surprise, elle est partante et trouve même l’idée super ! Bon ! Changement de programme ! Je laisse tomber la Citroën, range l’aspirateur et la rallonge électrique et m’apprête à partir faire le plein. Je suis arrêté dans mon élan suite à la décision de passer à table rapidement.

- « Tu feras le plein en partant » me dit ma chère et tendre !

- « Si tu veux » dis-je, pas contrariant pour deux sous, et trop content de faire une grande balade avec Titine ! Depuis le temps que j’attends ça …

Dans ces moments là, je suis prêt à tout accepter. En parlant de grande balade, j’ignore totalement la distance à parcourir. Un petit tour sur Internet pour voir ! Oups … ! Un bon 220 kilomètres et, par la nationale, 3h46 sans circulation … Si nous partons à 14h00 comme prévu, nous serons chez nos amis à 18h00. C’est juste, mais ça va le faire.

13h30 : Le temps presse et je prends l’idée de recharger la batterie du GPS car je ne connais pas la route pour arriver chez eux. Je le connecte sur le port USB de mon PC et voilà que cet engin de mort m’averti que si je veux qu’il m’indique un itinéraire, j’ai tout intérêt à le mettre à jour. Je m’exécute et attends… Attends … Attends ! Vingt minutes plus tard, il semble prêt à me rendre le service pour lequel on me l’a offert à savoir, m’indiquer le chemin à parcourir et l’heure approximative d’arrivée. Mince ! Il m’indique une heure d’arrivée à 19h00 si je passe par la nationale ! Ça, c’est pas glop.

14h10 : je ne sais pas ce que nous avons glandé mais nous sommes toujours à la maison, les valises ne sont pas faites et le plein non plus. Là-dessus, ma moitié me propose de passer prendre du vin à St Pierre de Bœuf. Dans un premier temps, je n’y vois pas d’objection car c’est sur la route. Par contre, je vois les délais se rallonger. C’est un peu comme quand vous acheter une voiture. Au départ, vous avez un certain prix qui semble acceptable mais au fur et à mesure, le vendeur vous rajoute des options et des formalités obligatoires et payantes et la note fait exploser votre budget. Ben là, c’est pareil. Depuis ce matin, la loi de Murphy me rajoute du temps et le retard envisagé pour notre rendez-vous dépasse les limites du raisonnable. Si ça continue, on va arriver demain… Il faut donc envisager une solution pour regagner du temps.

- « On peut plus passer par la nationale » dis-je plein de contrition ! Il va falloir prendre l’autoroute …

- « Tu crois ? Ça risque rien ? Elle va pas tomber en panne au moins ? »

Je reconnais bien l’optimisme débordant de ma chère épouse !

- « Mais non ! Je ne dépasserai pas le 110 kilomètres heure … Et puis, j’ai déjà pris l’autoroute avec … Alors ! De plus, on n’a pas d’autre solution si on veut arriver à l’heure ! »

C’est avec ces arguments que je clos le débat et commence les valises.

14h50 : Nous voilà presque prêt. Nous ne sommes plus dans le quart d’heure bugiste, celui qui consiste à arriver avec 15 minutes de retard par simple politesse … (enfin, c’est ce qui se dit dans ma région !). Il manquerait plus que Titine fasse des siennes pour démarrer et cette fois, notre balade devra changer à nouveau de destrier. Mais non ! Après avoir fait le check-list indispensable avant tout décollage, elle démarre au quart de tour. Elle a dû sentir le danger. Ouf… ! Je récupère quand-même le télépéage sur la C5 et installe le GPS sur la 304. Ah oui ! J’ai oublié de vous préciser que depuis la dernière fois où j’ai utilisé la Gourde qui Parle toute Seule, j’ai acheté une nouvelle ventouse pour le pare-brise et celle-là, elle tient. Bon ! Il reste à charger les valises, le sac à chaussures la caisse à outils et divers vêtements qui ne se mettent pas dans la valise (vestes, manteaux et autres habits chauds). Tout ça doit rentrer à côté des différents bidons de secours et des quelques pièces de rechange. Je vois à votre sourire goguenard que vous me prenez pour un gros mytho … Et pourtant, tout est rentré. C’est incroyable ce que l’on peut mettre dans ce petit cabriolet.

 

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15h10 : Nous sommes installés à bord, la capote a été pliée et protégée par son couvre capote, le moteur tourne rond et nous partons. Nous avons à peine parcouru 3 kilomètres que je me rappelle avoir oublié mes vestes. Vite ! Retour à la maison ! Avec Titine, pas de problème car elle est capable de faire un demi-tour sur une route normale, en une seule manœuvre et sans toucher les bords. Bravo le lion … !

15h25 : Cette, fois nous sommes partis pour de bon, tout du moins jusqu’à la station service car je vois la jauge tirer la langue vers le bas et le compteur kilométrique journalier avoisiner les 280 kilomètres. Arrivé à la station, j’attends derrière une mamie (pas une auto mais une dame cette fois) très très lente qui met presque 5 minutes pour commencer à se servir. Une fois servie, elle essaie à 10 reprises de raccrocher le tuyau de la pompe. Ne tenant pas à prendre encore un quart d’heure de retard supplémentaire, je descends lui raccrocher son tuyau. Encore 2 ou 3 minutes pour rejoindre sa portière, monter dans sa voiture et démarrer, et me voilà enfin à la pompe. Pas de super 98 à cette station mais du 95 fera l’affaire.

15h40 : Ça y est ! Nous sommes enfin sur la route du départ. Nous prenons l’autoroute à Château Gaillard et l’aventure commence. Titine rejoint très vite la vitesse de croisière que je lui ai fixée à savoir 120 kilomètres heure au compteur (soit un petit 110 chrono). L’air est un peu frais mais très agréable. Bien que nous doublions quelques camions, il faut avouer que notre allure de sénateur n’incite pas les autres usagés à rester derrière. Nous nous faisons doubler sans cesse avec parfois des petits gestes de sympathie ou des petits coups de klaxon. J’adore… ! La circulation est relativement fluide et nous arrivons au péage de Beynost. Jusque là, tout va bien sauf que je viens de m’apercevoir que j’ai oublié l’appareil photo. Tant pis ! Plus question de faire demi-tour.

Nous prenons ensuite la « rocade Est » pour éviter les bouchons du périphérique lyonnais. Peine perdue puisqu’au niveau de Communay nous nous tapons les bouchons de fin de journée de la rocade. Roues à l’arrêt, le ralenti commence à grimper dans les tours, mais un petit coup sec sur la pédale d’accélérateur et tout rentre dans l’ordre. Il faut savoir s’imposer… !

- « Tu trouves pas qu’elle sent le chaud ? » me dit, inquiète, mon épouse adorée

- « Mais non… c’est les autres qui sentent ! »

Il est vrai qu’en cabriolet, nos narines sont taquinées par des senteurs que nous n’avons plus trop l’habitude de sentir dans nos voitures modernes et aseptisées. En l’occurrence, dans le cas présent, notre sens olfactif est perturbé par des odeurs d’embrayages et de plaquettes échaudés, de liquide de refroidissement (ça, c’est peut-être Titine), de gaz d’échappement de tous ordres, de fumée de cigarette (de ceux qui fument fenêtre ouverte en pensant qu’ils seront moins intoxiqués) et même de fosses septiques ! Ce sont toutes les fragrances qui émoustillent quotidiennement les narines des habitués du bouchon crépusculaire et des riverains qui n’attendent qu’une chose, faire comme nous, prendre leur voiture pour respirer le bon air… des bouchons du weekend !

Après Communay, nous laissons sur la file de droite, la queue interminable de voitures et de camions qui se dirigent sur St Etienne. Titine reprend sa vitesse de croisière. Hélas, je dois de nouveau ralentir vite car, dans le virage, la boite à image du percepteur attend l’automobiliste distrait pour le ponctionner de quelques Euros supplémentaires.

Nous roulons à présent sur l’A7, l’autoroute du soleil. Elle porte bien son nom car ce dernier est bien présent, même si une certaine fraîcheur commence à se faire sentir. La Gourde indique encore 22 kilomètres avant la sortie prévue quand ma moitié me dit :

- « C’est là qu’il faut sortir … !

- « Où là ?

- « Sortie Condrieu, c’est là qu’il faut sortir !

 

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je bifurque pour prendre la sortie indiquée tout en faisant remarquer que le GPS conseillait la sortie suivante !

- « Ben pourquoi t’es sorti ? »

- « …….. ??? »

- « Fallait suivre ton GPS … ! »

- « On fait demi-tour alors ? »

- « Non, on n’a qu’à continuer par la nationale ! On passera devant ma coiffeuse mais on ne s’arrêtera pas ! »

Arrivant vers la barrière de péage et bien qu’ayant relâché la pédale d’accélérateur, Titine refuse de ralentir. Je suis obligé de freiner. En débrayant, je m’aperçois que le ralenti prend des tours comme si l’accélérateur avait gardé en mémoire la vitesse précédente. Pourtant, il ne me semble pas qu’il y ait un régulateur de vitesse sur notre destrier ? Mystère et boule de gomme ! Nous avons dû trop rester à la même vitesse et elle a bogué. J’appuie un coup sec sur l’accélérateur tout en maintenant la pédale de gauche enfoncée (n’y voyez aucune allusion à un certain homme politique au costume sombre …). Là-dessus, le compte-tour se stabilise dans une zone qui me plait un peu mieux ! Ouf… !

La balade par la nationale est très agréable. Il fait un peu moins frisquet car nous dépassons rarement les 70 kilomètres par heure. La circulation n’est pas dense mais comme il est impossible de doubler, nous subissons l’humeur lymphatique de quelques traînes savates. Impossible de rouler à 90. Quand ce ne sont pas les traînes savates, ce ne sont pas les indications des panneaux de signalisation, posés au petit bonheur la chance, pour satisfaire l’appétit vorace des vautours du fisc qui sucent le porte monnaie des pauvres automobilistes, l’œil rivé sur les dangers de la route au lieu de fixer assidûment leur compteur de vitesse.

L’heure tourne vite et les kilomètres lentement mais le plaisir est là. Nous arrivons enfin à notre premier point d’arrêt, un caveau de bon vin. Ne croyez pas que cette balade m’ait donné soif ! C’est juste pour offrir à nos amis ! Pas besoin de déguster non plu car nous connaissons le produit. J’essaie de trouver une place pas trop loin du dit caveau car, comme la capote restera pliée et que nous avons tous nos bagages aux yeux et vu de tous, je préfère garder un œil sur Titine. Je trouve une place à tout juste 42,75 mètres de la porte d’entrée… Chouette ! Mais là, le petit 1300 refuse de nouveau de ralentir. J’appuie sur la même pédale que tout à l’heure et le compte-tour monte à 3000 tours minute sans avoir l’intention de redescendre aux alentours de 900 tours. Un nouveau petit coup sec sur l’accélérateur et l’aiguille redescend vers les 1200 tours. C’est encore un peu haut mais tant pis … Pendant la manœuvre pour me garer, je fais grincer quelques dents de la marche arrière, histoire de faire voir que je me gare. Il faut dire que sur ce modèle de voiture, la marche arrière n’est pas synchro. C’est ce que j’ai cru lire dans différentes documentations … et ça me déculpabilise de faire craquer.

Après avoir fait nos emplettes alcoolisées (les emplettes, pas le chauffeur et encore moins sa passagère), nous repartons en passant par des petites rues de plus en plus étroites.

- « On va pas rester coincer au moins ? » me dit inquiète ma chère et tendre épouse

- « Non ! On devrait pouvoir ressortir sans démonter la voiture … »

 

En effet, nous ressortons un peu plus loin sur la route principale que nous reprenons allègrement. Nous passons ensuite vers un pont qu’il aurait fallu emprunter pour reprendre l’autoroute. Vu la queue de véhicules qui souhaitent prendre cette direction, il me vient une idée :

- « On continue par la route ? »

- « Pourquoi pas » me dit ma passagère …

Et nous voilà partant gaillardement sur le Nationale 86 quand son regard se pose sur la Gourde ventousée sur le pare brise.

- « C’est quoi ces chiffres sur le côté ? »

- « Où ? »

- « Là … ! »

- « Ben c’est l’heure actuelle et l’heure à laquelle on doit arriver … ! »

- « On arrive à 20h50 ? »

Oups ! C’est pas possible … ! On met pas 2 heures de plus par la route quand même ? Je lui demande :

- « Qu’est ce qui est indiqué sur le premier chiffre ? »

- « 19h00 … ! »

Mince ! J’ai oublié de remettre l’engin à l’horaire d’hiver ! Il est vrai que la dernière fois que je l’ai utilisé, c’était en été pour la sortie à Villereversure. Bon ! Ça ne me rassure qu’à moitié car même en enlevant 1 heure, on va se pointer chez nos amis à 19h50… ! Là, le quart d’heure bugiste prend un coup dans l’aile. On frôle la ponctualité du TER Ambérieu Lyon ou encore mieux, la vision très approximative de de ce qu’est arrivée à l’heure pour ma belle-sœur … Une heure de retard ! Inacceptable !

- « Et par l’autoroute ? » me dit ma dulcinée.

Je reprogramme le juge de paix en choisissant la réponse « Non » à la question : « Voulez-vous éviter les péages ? ». Question un peu piègeante au début car, sur cette merveille de technologie, la voie disgracieuse ne fait entendre que … « Péage », ce qui pousse à répondre le contraire de ce que l’on souhaite ! Mais à force on s’y habitue. En essayant de régler l’autofocus de ma vision défaillante (mes lunettes sont planquées quelque part), je peux répondre à ma compagne de voyage :

- « Arrivée prévu à 18h50 en tenant compte de l’horaire d’hiver ! »

- « Alors, on reprend l’autoroute …. »

J’insiste un petit moment pour voir si notre guide voit une entrée d’autoroute en suivant la direction prise, mais la seul chose qu’il est capable de nous dire c’est : « faîte demi-tour dès que possible ». Ce message commençant à me faire l’effet d’un purgatif, je décide d’obtempérer et de retourner sur nos pas. Tant pis pour le bouchon précité… Comme déjà mentionné, un demi-tour avec Titine est un jeu d’enfant puisqu’elle est capable de le faire sur une largeur de route en une fois. Pas mal pour une ancienne … !

Nous voici de nouveau au niveau du pont englué de véhicules mais qui va nous permettre de rejoindre l’A7.

Ce petit détour nous a fait perdre encore quelques minutes que je compte bien rattraper sur les 95 kilomètres restants. J’ai oublié un petit détail, certes insignifiant, mais qui nuit fortement à mes prévisions. D’habitude, ça marche, mais avec la C5. Hors là, notre vitesse de croisière étant inférieure à la vitesse limite et surtout à celle calculée par notre gadget satellitaire, ma chère et tendre constate que notre retard augment au fil des kilomètres. Que faire … ? Vu la température qui diminue drastiquement avec la descente de l’astre du jour vers sa position nocturne, accélérer reviendrait à atteindre une vitesse qui risquerait de nous transformer en produit de chez Findus … Je décide donc, après l’accord de ma douce épouse, de continuer sur cette lancée et de ne pas ralentir, ni d’accélérer.

Nous passons Valence où la vitesse est limitée à 90. Cela n’arrange pas nos affaires côté retard mais permet de faire remonter la température ressentie. Il nous reste encore 50 kilomètres à parcourir. Ma pauvre petite femme commence à avoir le nez qui coule.

- « Tu veux qu’on s’arrête pour recapoter ? » Lui dis-je plein de tendresse !

- « Non ! C’est pas la peine … ! »

Je pense qu’elle est comme moi. Ces petits moments passés à rouler cheveux au vent lui plait au point d’accepter de subir un certain refroidissement. Je pousse quand-même le chauffage à fond, ce qui a pour conséquence d’amener un peu de chaleur sur nos pieds et nos mains mais aussi de faire descendre la température du moteur de Titine. L’aiguille du thermostat redescend en dessous de la zone normale.

Il nous reste encore trente cinq kilomètres à parcourir quand je sens une étrange vibration au niveau du siège. Je cherche la cause de ce phénomène quand je me rappelle que j’ai mon téléphone dans ma poche et que ce dernier est en train de vibrer comme un malade. Le temps de le sortir de ma poche et ça raccroche. Titine n’est pas équipée d’un système Bluetooth qui aurait pu être utile dans ce cas là. Mais bon ! Il faut accepter de vivre à l’ancienne quand on roule en ancienne. Je passe quand-même le bigo à ma puce pour voir qui m’a appelé, même si je me doute de l’origine de cet appel. C’est notre ami qui s’inquiète… Et il y a de quoi ! Il sait que nous venons avec notre petit destrier blanc et la confiance dans sa fiabilité n’est pas totale. Pourtant, cette fois, Titine n’y est pour rien et je dirai même que son comportement est exemplaire. Brave petite auto…

19h10 : Notre ami Philippe vient de nous récupérer sur le parking d’une grande surface pour nous guider jusqu’à son home. Il a préféré nous rejoindre car le GPS n’aurait fait que nous perdre (d’après lui). C’est possible, car les parcours préconisés ne sont pas toujours des plus judicieux quand ils ne sont pas entachés d’erreurs (routes qui n’existent plus ou sens interdits oubliés). Ce n’est qu’une fois dans sa cour que je remets la capote de Titine. Pas question de prendre le risque de la transformer en piscine si jamais la météo s’est trompée et que Jupiter décide de me jouer un sale tour. Ce ne serait pas la première fois …

Une fois sur place, notre petit cabriolet reste bien gentiment garé, sauf le samedi matin car je dois aller refaire le plein d’essence et acheter un extincteur chez le chat aux yeux vert du coin. Madame mon épouse ayant pris aussi la « titinite », maladie psychologique qui nous rend amoureux de ce tas de ferraille, elle m’a convaincu d’acheter cet article pour le cas où notre cher petit cabriolet décide de s’immoler par le feu. J’en profite pour en acheter un deuxième pour l’autre cabriolet, petite cousine de Titine de vingt ans sa cadette, une 205 CJ acheter pour madame et en cours de réfection. Ne vous affolez pas ! Je ne fais aucune infidélité à ma petite 304.

Pendant le weekend, nous changeons de stratégie pour notre retour. Les phares de Titine étant aussi efficaces qu’une flamme de bougie dans une rue mal éclairée, nous décidons de reporter notre départ au lundi matin alors que celui-ci était prévu le dimanche soir après le dîner. Nos amis sont tout contents de nous avoir un peu plus longtemps avec eux. C’est après avoir pris cette décision que nous décidons aussi de revenir par le chemin des écoliers. Si dans un premier temps j’avais envisagé de revenir par la mythique nationale 7, Philippe me conseille de prendre la D86, route beaucoup plus pittoresque et sympathique à faire en ancienne (voiture cette fois).

Lundi matin 8h50 : Après avoir joué à Mary Poppins à l’envers, c’est-à-dire remettre toutes nos affaires dans le coffre et derrière les sièges, ce qui parait impossible au vu du volume que ça occupe à l’extérieur, nous saluons et remercions chaleureusement nos amis pour leur accueil et reprenons la route du retour. Pour ce, nous décidons d’un commun accord de rouler cheveux aux vents en baissant la capote. Bon, il fait un peu frisquet mais le soleil est là et, comme nous n’envisageons pas de prendre l’autoroute, ça devrait le faire.

Conformément aux dires de Philippe, cette départementale est vraiment très agréable. Nous traversons ou passons à proximité de nombreux villages médiévaux ou pittoresques (l’appareil photo me manque…). Titine est dans son élément, même si son âge canonique est sans commune mesure avec ses vieilles pierres. Cette fois, pas question de naviguer au GPS. Je coupe la sifflette à la gourde et me fie aux panneaux indicateurs. Ça me rappelle le bon vieux temps où une bonne carte et la signalisation nous permettaient de traverser la France sans nous perdre, ce qui n’est pas tout le temps le cas avec le GPS.

Bien que nous remontions au Nord, j’avais envisagé que la température resterait stable, voir se réchaufferait avec la monté du soleil au zénith. Grosse erreur stratégique … Plus le temps passe, et plus nous nous les gelons ! Ma chère et tendre commence à récupérer une petite laine derrière les sièges. Ça suffit quelques temps mais plus nous rapprochons du cercle polaire (dont la limite se situe vers Lyon pour les marseillais) et plus la température baisse. L’avancée dans l’heure ne compense plus la remonté vers le 46ème parallèle. Il faut dire aussi que la couverture nuageuse s’épaississant, le Dieu Ra a de plus en plus de mal à réchauffer nos carcasses.

Il est presque midi quand nous arrivons en vue de Condrieu. Nous avons parcouru 125 kilomètres en presque 3 heures ce qui donne une moyenne de 45 kilomètres par heure. Ce n’est certes pas une moyenne de rallye, mais pour une balade en cabriolet, et compte-tenu de la température ambiante, c’est pas si mal.

Comme c’est presque l’heure de déjeuner, nous décidons de nous arrêter dans Condrieu. Après avoir repéré un petit resto ouvert (ce qui est rare un lundi), nous garons Titine sur une placette située en face. Pour déjeuner tranquille, je remets la capote ce qui ne prends qu’une minutes, étant devenu un pro du capotage décapotage rapide.

Après un repas rapide, nous reprenons la route mais ma douce épouse me suggère de ne pas descendre la capote.

- « Il fait plus assez chaud et je ne veux pas tomber malade ! Déjà que je sens pointer un rhume … »

- « Ok ! En plus, si ça se trouve, on va chopper la pluie … »

Je ne me sens pas frustré pour autant, compte tenu du fait que nous avons bien profité de la position cabriolet jusqu’à présent. De plus, l’agrément de conduite est toujours là. Nous reprenons tranquillement la direction de la maison. Arrivé au niveau de Vienne, nous traversons le Rhône et prenons la direction de L’Isle-D’abeau puis Crémieu, Loyettes, Lagnieu et Ambérieu en Bugey avant de rejoindre la maison. Quand je vous disais que nous allions prendre le chemin des écoliers …

Malgré les kilomètres, j’ai un petit pincement au cœur quand je gare Titine sous son abri. Il y a comme un goût de trop peu. Elle s’est comportée à merveille, même si tout n’a pas été parfait comme on le demanderait à une voiture d’aujourd’hui. Il y a toujours ce petit problème de ralenti qui fait des siennes quand le moteur est chaud, les entrées d’air au niveau des oreilles du passager et les odeurs de liquide de refroidissement quand la capote est relevés ainsi que les bruits intrinsèques de suspensions, carrosserie et autres éléments moteurs qui nous empêchent de somnoler. Mais c’est tellement agréable de retrouver ces sensations ressenties quand j’ai commencé à conduire (vers l’âge de 10 ans) et Titine est tellement stable et légère à conduire (sauf pour les manœuvres sur place), que je suis comme un gamin qui doit quitter un manège. J’en veux encore. A quand une descente dans le midi ? En attendant, ce weekend n’a été que du bonheur …

A suivre ...

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Bonjour Nanar

 

Enfin des nouvelles c'est que je m'inquiétais moi :non: comme d'habitude un superbe récit,une belle balade en Ardèche que du bonheur.

 

C'est tout de même superbe la vie de retraité, à part quelques habitudes de la vie d'avant, toujours pressé de calculer le temps qui passe, bon sur ce coup ça se comprend.

 

Ensuite le 1/4 heure bugiste finalement je me rend compte que ça existe partout en France le 1/4 d'heures charentais etc... mais pas en Alsace :int: nous sommes toujours à l'heure les Alsaciens, avec la marge que l'on se donne au départ ce serait malheureux :pt1cable:

 

Et j'ai bien noté que tu es un spécialiste des capotes, quel vie sulfureuse tu mène :bounce: !!!

 

Ceci dit j'imagine le bonheur d'une belle virée avec ton ancienne (je parle de la voiture bien-sur) par de petites routes sympathoches.

 

@ bientôt JM

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Merci JM. Tes commentaires me font toujours autant plaisir. Un jour peut-être, nous pousserons Titine jusqu'en Alsace, région que Françoise et moi aimons particulièrement. Nous y avons des amis.

 

@bientôt pour de nouvelles aventures où réparations ...

 

Nanar

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Belle promenade en effet arcturus38.gif.b2d39d64a5cfdf6e02d672d96f8a1100.gif , dommage pour l'oubli de l'appareil photo, mais moi aussi il m'arrive d'oublier pas mal de chose quand je pars en auto, l'age peut être.. :p

PS pour l'accélérateur coincé,cela m'est arrivé, il y a bien longtemps sur une 404 automatique que mon père vendait, d'un client, j’essayais un peu les autos, surtout d'occasion, dans son garage.

La voiture n'avait pas probablement pas l'habitude semble il de dépasser le 100 km/h, et lorsque j'ai roulé a 120 et des brouettes sur la rocade, je m'aligne pour sortir et revenir à la maison, l'accélérateur est resté à fond.

Moment de solitude (J'avais mon permis depuis 1 an ou deux), les freins étaient bon la dessus (ouf), j'ai pu arrêter le moteur, et par la suite, débloquer le ressort sur le carbu (tu dois avoir le même genre, je pense), le retour fut plus calme. :o

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Merci pour ce commentaire et pour la piste de l'accélérateur. Je pense en effet que celui-ci reste légèrement coincé lorsque le moteur est chaud . Je m'orientais vers une dilatation différentielle dû au système de réchauffage du carburateur car il y a 2 circuits de réchauffage sur cet engin. Un sur la partie basse et un plus haut. Il suffit peut-être que l'un soit bouché pour que les dilatations se fassent mal et que ça coince. A voir ! Ce sera peut être un prochain récit ... Merci encore !

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Hello encore moi

 

Il fallait que je ramène encore ma fraise.

 

Nanar t'es le type parfait si si, super narrateur :ouimaitre: , je ne ma lasse pas de lire tes comptes rendus remplis d'anecdotes rigolotes.

 

t'es également un chouette photographe, bon sur cette sortie pas d'appareil donc pas glop.

 

et si j'ai bien lu voir ci-dessous un morceau copié collé !!! t'es également champion peux être du moooonnde de tétris

 

Tout ça doit rentrer à côté des différents bidons de secours et des quelques pièces de rechange. Je vois à votre sourire goguenard que vous me prenez pour un gros mytho … Et pourtant, tout est rentré. C’est incroyable ce que l’on peut mettre dans ce petit cabriolet.

Sur ce bonne soirée vivement la prochaine balade ou partie de mécanique

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Invité §kir717Cm

Premier commentaire pour moi sur ce post,

 

J'adore les récits de ces ballades, qui malgré leur longueur laissent l'envie d'en lire encore et toujours plus.

Et cette petite 304, malgré le peu de fois où on entend parler d'elle (la preuve 1 personne sur 2 à qui j'en parle n'en a jamais vu, et en coupé ou cabriolet je n'en parle même pas!) reste une auto géniale pour profiter des petites routes de nos régions.

 

J'ai hâte de pouvoir profiter de sa cousine coupé et d'avoir les mêmes sensations, cheveux au vent en moins! :lol:

 

Bravo à toi! :jap:

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Merci pour ces commentaires sympas. En effet, la 304 est une voiture qui n'a peut-être pas marquée son temps et qui reste peu connu (d'après les réflexions entendus leur de nos passages dans des cortèges et souvent confondu avec sa cousine la 204), mais quel plaisir de rouler avec (surtout le cabriolet). La mienne a eu pas mal de petits soucis à ces débuts mais c'est aussi ce qui fait son charme. Je suis tombé amoureux de cette petite auto. J'ai aussi une 205 cabriolet mais je ne retrouve pas du tout les mêmes sensations. Je te souhaite de trouver beaucoup de plaisir avec ton coupé.

Encore merci

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