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Restaurations

Restauration et mésaventures de ma 304S cabriolet


Nar1955
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Messages recommandés

Merci Kenshiro79 pour cette fidélité.

Pour la frappe des compte-rendu dans Word, je mets entre 0h30 et 2 heures, suivant ce qui s'est passé. Le plus long, c'est de coller le texte dans mon blog pour placer les photos. Ensuite, je colle le tout dans CARADISIAC (si Madame ne râle pas parce que je passe trop de temps à écrire).

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Un bon week-end (partie 2) :

Dimanche 5h30 : Je suis déjà réveillé et j’en profite pour descendre prendre mon petit déjeuner. J’ai du vin sur la manche … Euh ! Du pain sur la planche ! J’attends cette journée depuis longtemps et je ne voudrai pas la louper pour tout l’or du monde (c’est juste une expression car de l’or, j’en aurai besoin pour remettre Titine en très bon état). Impossible d’être en retard à ce rendez-vous vu que je suis désigné comme le photographe officiel pour cette réunion. Il faut que je décapote, que je nettoie les traces de résine de la veille, et repasse un coup d’aspirateur à l’intérieur. Je dois aussi prendre de l’essence et quelques billets de banque au distributeur à Pont d’Ain. Comme je l’ai dit plus haut, au cours de la balade prévue dans la mâtinée, Titine va servir de voiture balaie pour le cas ou d’autres tomberaient en panne. Grosse responsabilité que notre président lui a confiée ! S’agirait pas que ce soit elle qui reste sur le bas côté… Mais il n’y a pas de raison… !

6h45 : Je ne sais pas ce que j’ai branlé mais je n’ai pas fait le plein, je n’ai pas récupéré d’argent, il reste quelques traces de moucherons suicidaires sur les chromes du pare-chocs avant, sur le pare-brise et je n’ai vérifié aucun niveau… ! Tant pis, je descends quand-même à Varambon pour signaler aux autres que je suis là, mais que je vais m’absenter quelques minutes pour faire quelques courses. Le temps de décapoter et d’ouvrir le portail et il est 6h50. Je démarre Titine sans problème (j’ai parfois de la chance) et me voilà parti.

6h55 : Je fais demi tour car je viens de me rappeler que je n’ai pas mes lunettes de soleil et que j’ai laissé, dans le coffre, un tas de ressors récupérés chez les cousins la veille. Ça va pas faire très sérieux si je dois ouvrir la malle… !

7h05 : Je suis à Varambon, sur le terrain des Brotteaux où doit se tenir le rassemblement d’anciennes (je parle toujours de voitures… !)

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Les collègues, responsables de la partie boisson et repas sont déjà à pied d’œuvre. Leurs voitures sont regroupées dans un coin afin de ne pas gêner les futurs arrivants. Pour Titine, une place particulière lui est réservée vu qu’elle ne devra pas être bloquée pour se placer en queue de file de la balade. Je préviens notre président que je dois encore prendre de l’essence et me voilà repartis pour faire le plein de carburant et de pognon à Pont d’Ain.

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7h30 : Je suis maintenant à pied d’œuvre. Nous attendons environ 200 voitures d’exposition plus des motos. L’organisation doit être au top. Après avoir passé un petit coup de chiffon sur l’avant de Titine pour qu’elle soit présentable, je commence à faire quelques clichés des stands des exposants et des voitures garées sur le parc. Pour l’instant, celles qui sont présentes sont celles des collègues qui sont impliqués dans l’organisation de cette journée (une trentaine de bénévoles du club).

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Les derniers collègues arrivent petit à petit et à 8h00, tout le monde est en place …

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Les membres du club n’auront pas le droit de participer à la randonnée car ils doivent être présents pour l’accueil et le ravitaillement des invités. Je suis donc un privilégié ainsi que Thierry et sa Porsche 924 qui servira de voiture ouvreuse.

8h45 : Les premières voitures d’expo arrivent et je me mets à l’entrée pour faire un cliché de chacune d’entre elles. Dans un premier temps, elles se présentent au compte-gouttes puis très vite elles arrivent en groupe de plus en plus serrés. Je n’abonde plus… ! Vers 10h00, nous en somme à presque 150 participants. Seuls les 50 premiers inscrits pourront participer à notre petite virée dans la région. Très vites, nous atteignons ce nombre et les inscriptions sont closes. La diversité des caisses et motos présentent est impressionnante. J’en prends plein les mirettes. Je suis comme un gosse devant une boutique de jouet à Noël… Je n’arrête pas de mitrailler avec mon appareil photo pour ne pas en louper une et les revoir à tête reposée. Ces clichés serviront aussi pour le club (ce qui justifie ma présence à cet endroit et non en cuisine ou au bar comme les autres.

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Il y a là des anciennes, voir très anciennes comme une Ford T, une Peugeot 201 et d’autre dont je n’ai pas relevé l’identité…

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... des voitures en état concours et des tas de rouille volontaires (on dit qu’elles sont dans leur jus … !)

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Des engins issus d’on ne sais où …

 

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et des voitures de sport récentes ou très bien conservées (ou rénovées avec soins).

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Des gros bateaux et des sportives des States

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Enfin, faire la liste de ce qui se trouve sur le terrain reviendrait à réécrire le bottin mondain de la région parisienne.

10h10 : je dois déplacer Titine car le parc à motos commence à déborder. Ma fille et mon petit fils viennent d’arriver.

10h20 : Je confie la tâche photo à ma grande car je dois déplacer une nouvelle fois mon petit cabriolet. Cette fois, c’est l’emplacement des 4X4 qui commence à déborder....

A suivre immédiatement pour la balade et après...

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La balade:

 

 

10h30 : C’est l’heure de la balade. Après un petit topo briefing de notre président, tous les inscrits rejoignent leur véhicule et se placent derrière Thierry. Quelle euphorie et quel pied de voir toutes ces mamies et voitures de prestige s’aligner, sans tenir compte d’une différence de prix ou de classe. Les 2Cv et 4L côtoient les Rolls-Royce et Ferrari. Un véritable rassemblement de passionnés. C’est ça que j’aime… !

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Un long ruban multicolore commence à se former puis c’est l’heure du départ. Mon petit fils m’a rejoint dans Titine…

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... et ma fille est montée dans un petit cabriolet jaune (une Triumph Spitfire). J’attends que la dernière voiture passe devant moi. C’est le vieux combi tout rouillé qui ferme la marche.

Dans un concert de klaxon, la caravane traverse mon village…

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…puis se dirige en direction de Chalamont. De là, nous bifurquons vers le Golf de la Sorelle. Un vrai régal. Titine tourne comme une horloge.

Notre trajet … ? Je n’en sais rien. ! Pris dans mon trip photographique, j’ignore par où nous passons. Je reconnais cependant le nom de quelques villages situés pas très loin de la maison…

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Le long cortège roule à une allure modérée car tout le monde doit suivre. Nos amis motards, qui font partis du club, ouvrent la route (Et oui, nous sommes un des rares clubs mixtes auto/moto). Dans les carrefours, l’un d’entre eux fait patienter les autres usagés de la route qui voient passer cette file interminable de belles mécaniques. Dès que j’arrive à sa hauteur, il libère les automobilistes bloqués et redémarre pour remonter toute la file afin de se placer à un autre carrefour, tout en sachant qu’un de ses collègues fait la même chose à l’intersection suivante. Une vraie organisation qui marche au poil.

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Le tas de ferraille qui me précède émet le son caractéristique des vieux combis. Étonnement, il n’émet pas le panache de fumée que je m’attendais à voir sortir de ce qui doit lui servir de pot d’échappement. Comme quoi, la caisse est peut-être bouffée par la dame en rouge mais la mécanique, et sans doute tout ce qui touche à la sécurité, restent soignés. Cependant, lors d’une courte halte, le chauffeur descend en vitesse ouvrir ce qui tient lieu de capot à l’arrière. La bête doit avoir chaud. C’est sans doute dû à notre train de sénateur. Pendant cette manip, son moteur cale. Une fois le chauffeur remonté à bord, j’entends le démarreur essayer de relancer la bête… Elle n’a pas l’air de vouloir reprendre du service ! Je m’inquiète car s’il ne redémarre pas, il faudra que je stoppe la caravane un moment. Au bout d’une minute qui semble interminable, son moteur redémarre, non sans avoir lâché un proute digne du meilleur pétomane, le tout accompagné d’une bouffée de gaz nauséabonde qui se dilue très vite dans la nature… Ouf ! Nous repartons ! La caravane ayant pris quelques avances, le combi fonce (si on peut dire vu son âge) pour la rejoindre. Cette accélération du rythme, même temporaire, est loin de déplaire à mon petit cabriolet.

Cela fait presque 45 minutes que nous roulons quand la caravane s’arrête de nouveau. Une halte est prévue dans le château de Varambon où Monsieur le Compte nous attend pour un verre de l’amitié. C’est l’approche du château qui justifie sans doute cette halte. La vue sur la vallée de l’Ain m’indique que je suis peut-être dans le vrai…

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En effet, nous descendons lentement et, à la sortie d’un virage, je vois les voitures pénétrer dans la cour du château.

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Titine est la dernière à rentrer. A l’intérieur du parc, un collègue me fait signe de ma garer à l’ombre. Quelle bonne idée qu’il a… !

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Les voitures ont envahi le parc…

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Il y en a de partout… même devant le château…

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Devant cette belle demeure, je m’attendais à ne trouver que les voitures de prestige ou très anciennes mais la diversité règne aussi à cet endroit. Je vois côte à côte : Une vieille MG cabriolet rouge, une Simca Aronde, une Volvo cabriolet, une Clio RS, une Rolls-Royce, une Monaquatre, un cabriolet Triumph Spitfire, une 2 CV cabriolet, une Chrysler Lebaron, une moto ancienne et une Primaquatre. Si ça c’est pas de la diversité… !

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Je profite de cette halte pour prendre un max de photos, discuter avec d’anciens collègues retrouvés là par hasard et… boire un coup de Cerdon tout en grignotant quelques biscuits apéritifs ! Il n’y a pas de mal à se faire du bien… Non ?

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L’ambiance est amicale et bon enfant. Un vrai moment de bonheur au milieu de tous ces gens qui partagent les mêmes passions, celle des belles mécaniques et carrosseries ainsi que celle de la conservation du patrimoine automobile.

11h20 : Thierry sonne le rassemblement car nous devons rejoindre notre point de départ afin de nous restaurer. C’est bien beau l’apéro mais après, il faut casser la croûte.

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Le retour de la balade et après:

 

 

Pour le retour, c’est ma fille qui monte avec moi et mon petit fils dans le cabriolet jaune, la fameuse Triumph garée devant le château. Arrivé sur place, je constate que le parc s’est bien rempli…

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J’essaie de prendre en photos toutes les voitures présentes, mais c’est impossible. De plus, certaines quittent les lieux pendant que d’autres arrivent. C’est un peu le bin's au niveau circulation. Les collègues placeurs gèrent pour le mieux la situation et dans l’ensemble, ça se passe pas trop mal.

Dans l’après-midi, en faisant les photos de stands présents, je m’aperçois que l’un d’entre eux vend de vieux autoradios. Je lui demande :

  • « vous en avez pour Peugeot 304 ? »
  • « Oui ! J’en ai justement un spécial Peugeot … ! C’est celui qui est branché en ce moment »

 

Là-dessus, il me montre un poste cassette avec en effet, le sigle du lion sur la gauche.

  • « A combien vous le faite ? »
  • « Vingt Euros ! ça vous va ? »
  • « ça pourrait coller ! Je vais juste voir si les dimensions correspondent ! »

 

Un petit break dans le récit de ma journée pour revenir sur un détail important et pour comprendre le présent et la suite. Tout a commencé le soir où, avec quelques membres du club, nous nous sommes retrouvés pour découper, au ciseau, des plaquettes à donner aux 240 premières voitures exposées lors de la journée annuelle (celle d’aujourd’hui).

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A la fin, Patrick me propose un vieux poste vintage à installer dans Titine.

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Ne souhaitant pas faire un montage à la mort moi… l’orteil (restons poli) comme dans les années 70/80 sur mon Ami6, ma Ford Capri et ma R12, je décide d’acheter une console, montée à l’origine en option sur les 304. J’en trouve 2 chez mon pote Internet. Une à 25 euros et l’autre à 50 Euros. Ne comprenant pas cet écart de prix, je décide de commander la moins chère. J’attends une semaine… mais rien n’arrive ! Oups ! J’envoie un mail au vendeur mais deux jours plus tard, pas de réponse (ni d’accusé de réception). Je commence à flipper ! J’essaie le téléphone, mais cela ne fait que titiller mon trouillomètre car le répondeur du « dit » vendeur est saturé et ne peut plus recevoir de message. Je visualise sur Google Map l’adresse de cette établissement fantôme et essaie la vue satellite. Le lieu ne m’inspire pas confiance du tout ! C’est une sorte de hangar dans une zone plus ou moins déserte. Me serai-je fait arnaquer ? Ce n’est que le lendemain que je reçois un appel du quidam qui s’excuse de ne pas avoir répondu la veille. Il était apparemment au volant et ne pouvait décrocher son téléphone. Ouf …! Depuis ma commande, il cherche la console mais ne la trouve plus (????). Il pense qu’un de ses collaborateurs l’a vendue sous le manteau (avec la chaleur qu’il fait… !). Alors là, c’est pas glop du tout ! Je souhaitais installer la radio pour le 16 juillet ! Bon ! Mon interlocuteur me promet que je serai remboursé, c’est déjà pas si mal. Il me précise aussi que le revêtement de la « dite » consol était légèrement déchiré à un endroit. Maintenant, je comprends la différence de prix ! Je retourne sur le WEB et ne trouve plus que celle à 50 Euros. Tant pis, je l’achète… Je me priverai de Rocher Suchard le soir pendant quelques mois…(tiens ! Il me semble que j’avais déjà tiré là-dessus pour payer autre chose sur Titine ?). Cette fois, la console arrive bien et je m’empresse de voir si l’autoradio de Patrick s’adapte ! Oups… ! L’entraxe des boutons est trop petit ! Il faudra faire une adaptation… C’est l’inconvénient d’Internet. Il n’y a pas toujours les cottes… ! Je décide quand même de monter immédiatement mon acquisition car je n’ai pas dépensé cette fortune pour voir cet objet rejoindre mon stock de pièces détachées ! Le remplacement est facile. Il suffit de dévisser les deux écrous qui maintiennent la partie à remplacer…

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Et de replacer et visser ma nouvelle console…

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Bon ! C’est vrai que sans autoradio, ce n’est pas vraiment top. Je ferai l’adaptation dès que j’aurai un peu de temps…

Après cet intermède nécessaire pour comprendre la suite de mon histoire, je reviens à ma journée du 16 juillet.

J’en étais donc à mon retour vers Titine ! N’ayant pas l’outil du métreur sur moi, je fouille dans la caverne d’Ali Baba qui me sert de coffre à la recherche d’un objet pouvant servir à prendre une cotte. Je trouve un bout de fil électrique rigide de petit diamètre. Ça devrait le faire ! Je prends le fil et le plie aux dimensions de l’entraxe des trous servant au passage des boutons. Cette cotte étant loin d’être standard, je ne veux pas refaire l’acquisition d’un poste qui nécessiterait encore une adaptation. Il faut dire que je n’ai jamais de bol avec mes différentes autos ! C’est toujours sur moi que tombe la voiture dont les pièces sont spéciales et introuvables. Je retourne vers mon vendeur et regarde avec lui si son engin (je parle de la radio) correspond au trou de ma console. Il a l’air pile poile. Super ! Je lui donne donc mes 20 Euros et, de son côté, il débranche son montage pour me refiler la bête. C’est un radio cassette qui, si j’arrive à le monter, fera un bel effet sans dénaturer Titine, car tout sera d’époque et comme monté d’origine.

Je reviens avec mon acquisition et entreprends son montage immédiatement. Après avoir démonté les boutons, la façade et retiré la face à enclipser devenue inutile, je glisse le poste dans son logement… Pour une fois, j’ai vraiment du bol car celui-ci se loge parfaitement dans son emplacement. Je replace la façade et les boutons et voilà Titine avec un nouveau vieux poste.

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Super … ! Bon ! C’est vrai que la console paraît plus neuve que le reste du tableau de bord et que l’ajustement n’est pas parfait mais j’arrangerai ça… Promis juré !

18h30 : Le bilan de la journée est plus qu’honorable puisque nous avons dénombré 300 véhicules présents. Ce chiffre est approximatif car après la deux cent cinquantième entrée, nous étions à cours de pastilles numérotées à coller sur le pare brise, et de feuille à remplir par tout nouvel arrivant. Comme c’est ça qui permet la comptabilisation… ! De mon côté, j’ai fait 530 photos.

19h00 : C’est l’heure de plier les gaules. Nous démontons les chapiteaux, replions les tables et les bancs et finissons par un moment décontracte, le repas des bénévoles.

22h30 : Je reprends Titine sans la recapoter et rentre à la maison, super content de ma journée et de mon acquisition. Reste plus qu’à trier les photos et à les mettre sur le site « Face de bouque » du CMBA01.

Encore un bon week-end sans accroc… Que du bonheur !

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Invité §bea436Xx

Merci Kenshiro79 pour cette fidélité.

Pour la frappe des compte-rendu dans Word, je mets entre 0h30 et 2 heures, suivant ce qui s'est passé. Le plus long, c'est de coller le texte dans mon blog pour placer les photos. Ensuite, je colle le tout dans CARADISIAC (si Madame ne râle pas parce que je passe trop de temps à écrire).

Bonsoir Nanar j'espère que tu ne tapes pas comme un gendarme avec 1 doigt c'est pour cela que tu passes du temps

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Non! Je tape assez vite mais je ne suis pas fortiche en orthographe. Il faut donc que je me relise plusieurs fois pour ne laisser qu'un minimum de fautes. Atteindre le niveau zéro faute,c'est comme pour Titine le zéro problème...C'est mission impossible!

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Invité §bea436Xx

Non! Je tape assez vite mais je ne suis pas fortiche en orthographe. Il faut donc que je me relise plusieurs fois pour ne laisser qu'un minimum de fautes. Atteindre le niveau zéro faute,c'est comme pour Titine le zéro problème...C'est mission impossible!

C'est vrai Nanar nous les vieux nous avons encore un peu de memoire sur ce que nous avons appris dans notre jeunesse Il me semble plus facile d'ecrire sans faire de fautes que de me forcer a lire pour dechiffrer les hiéroglyphes de la nouvelle generation

Je me pose quand même des questions sur ce qui a pu se passer en 50 ans pour en arriver ou nous en sommes C'est vrai qu'au niveau de nos dirigeants en 50 piges on a vu la degradation ce n'est donc pas une hallucination

Dormons sur nos 2 oreilles nous n'avons pas vu le pire Heureusement que nous faisons revivre le passé ce qui a ete nos heures de gloire

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Comme c'est bien vrai tout ça beaufegord. J'attache un point d'honneur à ne faire qu'un minimum de fautes par respect pour ceux qui me lisent. Il en va de même quand j'envoie des SMS ou des mails. C'est un travail permanent mais je progresse... Comme tu le dis, nous faisons revivre le passé, par le verbe et nos mamies...

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Hello les copains

 

Me voici de retour :fuck: fin des vacances, et demain en avant retour au boulot :pouah:

 

Encore un joli compte rendu sur cette belle sortie sous le soleil, incroyable le panel de voiture diverse et varié, du beau du très beau, mais moi j'accroche pas du tout sur le pseudo "jus" sortie de grange enfin chacun ses gouts.

 

Bravo Nanar pour la jolie console auto radio, c'est sympa ce genre d'accessoire typique année 70, pour recolorer le tableau de bord j'avais trouvé sur un forum R4 la solution suivante, je l'ai fait sur la mienne et le résultat est étonnant depuis un ans ça n'a pas bougé

 

http://si2.photorapide.com/invites/photos/2017/08/06rrmd.png

 

Par contre il va falloir changer les tapis pseudo tuning, Titine mérite bien mieux.

 

Pour Berlingo pas rigolo déjà 1000 km depuis l'échange de BV et pour l'instant le loup tremblotant semble toujours en sommeil !!!! je croise les doigts.

 

Hopla bon dimanche @+JM

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Merci JMF pour ce retour et pour tes conseils avisés sur la rénovation des couleur du tableau de bord.

Comme toi, j'accroche pas trop le style "sortie grange" rouillé. Surtout que pour certains, ce style est renforcé à coup d'acide sur la peinture (pour la dégrader un peu plus). Pour les tapis de sol de Titine, c'est le côté pratique car ces derniers n'ont pas trop tendance à foutre le camps sous les pédales et ils se nettoient facilement. Mais promis, j'essaierai d'en trouver d'autres un peu plus vintage. Je croise aussi les doigts pour que Berlingo pas rigolo te lâche les baskets...

Bon retour au boulot...

Nanar

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Invité §bea436Xx

Hello les copains

 

Me voici de retour :fuck: fin des vacances, et demain en avant retour au boulot :pouah:

 

Encore un joli compte rendu sur cette belle sortie sous le soleil, incroyable le panel de voiture diverse et varié, du beau du très beau, mais moi j'accroche pas du tout sur le pseudo "jus" sortie de grange enfin chacun ses gouts.

 

Bravo Nanar pour la jolie console auto radio, c'est sympa ce genre d'accessoire typique année 70, pour recolorer le tableau de bord j'avais trouvé sur un forum R4 la solution suivante, je l'ai fait sur la mienne et le résultat est étonnant depuis un ans ça n'a pas bougé

 

http://si2.photorapide.com/inv [...] 06rrmd.png

 

Par contre il va falloir changer les tapis pseudo tuning, Titine mérite bien mieux.

 

Pour Berlingo pas rigolo déjà 1000 km depuis l'échange de BV et pour l'instant le loup tremblotant semble toujours en sommeil !!!! je croise les doigts.

 

Hopla bon dimanche @+JM

Bonjour les amis

Pour ce qui est de l'essence de Térébenthine je connaisais sur le bois mais je pense que si tu ne mets pas de siccatif dans l'huile de lin et essence tere cela ne risque pas d'etre poisseux avec la chaleur cela te fais comme un vernis de protection A voir avec le temps

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Tours de l’AIN 2017 : les préparatifs :

Lundi 7 août 2017 : Demain, c’est le prologue du tour de l’Ain cycliste et Titine est inscrite pour faire partie de la caravane qui précède les petites reines (et leur monture humaine). C’est un des deux événements importants de l’année. En réalité, nous sommes inscrits pour les 3 premiers jours de ce tour soit : le prologue et les deux premières étapes. De ce fait, pas question qu’il y ait des problèmes techniques qui nous obligeraient à quitter la caravane ou qui nécessiteraient des réparations importantes entre chaque journée.

Je passe donc en revue les défauts connus rédhibitoires. Le premier qui me vient à l’esprit est ce foutu faux contact dans le tableau de bord. Fau contact qui me prive de l’indication de température d’eau au moment le plus critique. Connaissant très bien les conditions dans lesquelles nous allons rouler, il est impensable de se passer de cette précieuse indication. Pour faire bref, il s’agit de rouler entre 30 et 60 kilomètres heure, en fil indienne, sur des routes de campagne, avec côtes et descentes, et ce, sur environ de 140 kilomètres pour les deux étapes. Pour le prologue, c’est entre 10 et 30 kilomètres heure, sur environ 4 kilomètres, en ville (comme un gros bouchon quoi !). Vous connaissez le tempérament bouillonnant de Titine. Je ne vous décris donc pas l’angoisse de partir sur ce tour sans avoir solutionné le problème. Ce qui m’ennuie un tantinet, c’est que je me tâte à tenter une opération style culbuteur, la veille de partir… ! Mais cette fois encore, la case analyse de risque est en grève.

Je me dirige donc vers mon petit destrier blanc, prêt à en découdre avec un tableau de bord un peu retors. Là, je m’aperçois que le bras de l’essuie glace côté chauffeur est à cheval sur la baguette chromée du pare brise. Comment est-il arrivé là ? Mystère … ! Si jamais il pleut, le trajet de ce bras risque d’être fort douteux, voir même d’entraîner sa rupture, ce qui me mettra dans la mouise vu que je n’ai jamais pu en trouver un de rechange.

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Pas de problème, je retire ce bras de l’axe du mécanisme et le décale légèrement de façon à ce qu’il rejoigne une position digne de la fonction pour laquelle il a été crée, c’est-à-dire de ne déplacer le balai que contre le verre du pare brise (et non contre la carrosserie).

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Petite précision : ce type de bras est emboîté sur l’axe cannelé du mécanisme d’essuie glace et bloqué par une petite lame ressort qui vient se loger dans une fente de l’axe.

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J’entends déjà vos commentaires : « mais pourquoi cet olibrius nous broute le cortex avec son système d’essuie glace à ce moment là … ? ». Patience ! Vous allez comprendre plus tard…

Après l’épisode essuie glace, je passe à la phase tableau de bord. Je me suis renseigné auprès du brave JP pour savoir comment sortir ce maudit tableau de bord. Cela paraît simple ! Il suffit de retirer la planche supérieure et de dévisser les deux vis qui fixent le combiné. Il reste juste une interrogation concernant le câble du compteur de vitesse. Toujours d’après JP, il faudra envisager de le débrancher côté boîte pour lui laisser du mou. En effet, c’est souvent ce câble qui empêche de tirer le combiné. Je regarde donc dans le capot et m’aperçois que, pour une fois, les ingénieurs du Lion ont eu la bonne idée de faire faire une grande boucle à ce dernier, ce qui laissera suffisamment de mou. Super… ! Je ne devrais pas rencontrer de difficulté de ce côté-là.

Je commence donc le démontage de la planche supérieure, opération que je connais puisque je l’ai déjà fait une fois pour visualiser le fameux connecteur ’A’. N’ayant rien vu par ce côté, je n’étais pas allé plus loin et avais refermé le théâtre de l’opération sans aucune intervention.

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Je prends maintenant la seule position du Kamasoutra me permettant de visualiser les deux fameuses vis qui tiennent le combiné à savoir, une association de la position du cafard flytoxé et du Fosbury. En bref, le dos à moitié sur le siège, la tête sous le tableau de bord, les pieds à l’extérieur et la colonne vertébrale en forme de route sinueuse de haute montagne ! A 62 ans, c’est pas top ! M’aidant d’une lampe de poche, je perçois les deux vis à travers deux orifices de la partie inférieure de la planche. Pour les retirer, aucun problème. J’essaie ensuite de retirer le combiné et j’ai l’agréable surprise de voir ce dernier se dégager facilement d’une dizaine de centimètres. Pour aller plus loin, je dois débrancher le câble du compteur de vitesse. Là aussi, je découvre avec plaisir que ce dernier se retire en desserrant simplement une sorte d’écrou PVC (en métal sur la photo) style connecteur HF (pour ceux qui bricole un peu la télé ou les connexions haute fréquence).

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Une fois le câble retiré, l’extraction complète du combiné n’est gêné que par les fils électriques…

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Après avoir jeté un œil sur l’arrière du combiné, je repère la piste du circuit imprimé qui mène à l’indicateur de température. Je débranche le connecteur situé à l’autre extrémité de la piste et constate que la partie mâle (celle imprimée) est légèrement oxydée.

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Un petit coup de carborundum 600 me permet de retrouver des contacts couleurs cuivre propre. Un petit coup de bombinette miracle spéciale contact dans la partie femelle doit théoriquement vaincre le reste de faux contact de cette connectique un tantinet obsolète. Je retourne le combiné pour voir la face avant et met le contact pour constater … que l’aiguille de température ne bouge pas d’un poil… ! Grrrrrrrrrrrrrrrrr ! Le contact merdique refuse toujours de remplir son rôle. En triturant le connecteur, l’aiguille s’anime puis revient dans sa position de grosse fainéante. Avec mes doigts expérimentés, je remonte petit à petit à la source du problème et constate avec désarroi que c’est au niveau du fil arrivant sur le connecteur femelle que le jus passe quand il veut. C’est grave docteur ? Disons que c’est plus enquiquinant, pour ne pas dire emmerdant, que prévu ! J’essaie dans un premier temps de resserrer la pince du connecteur femelle mais nib, quedal, nada… Le canard est toujours vivant. Bon ! Il faut me résoudre à retirer la pince incriminée du connecteur, couper la partie douteuse du fil, le sertir, voir le souder, et replacer le tout dans le connecteur. Ça semble facile sur le papier ! Le hic, c’est que j’ai beau analyser, trifouiller, passer tous les objets pointus, fins, crochetés et autres dans la zone permettant de retirer cette pince, impossible de la sortir du connecteur. Pourtant, c’est bien le fil au niveau du sertissage qui semble oxyder… En désespoir de cause, et compte-tenu du temps qu’il me reste, je n’ose pas aller plus loin. Je profite aussi de ce que le combiné soit retiré pour vérifier quelques ampoules d’éclairage et celle du frein à main qui ne veut plus s’éclairer. De ce côté-là, rien à faire. La vérité est ailleurs… !

Je replace provisoirement le tableau et met le contact. L’aiguille de température remonte légèrement. Bon ! C’est déjà ça… ! Par contre, la lampe de charge et le témoin d’huile ne fonctionnent plus !

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Alors là, ça commence à me faire l’effet d’un purgatif ! Je trifouille, remet un coup de bombinette et le voyant se remet à briller. J’essaie d’allumer les feux et c’est le témoin vert des feux de position qui reste éteint. Alors là, c’est le pompon de la pomponnette ! Que tous les Gremlins sortent immédiatement de ce tableau de bord ! C’est un ordre … ! Tout serait à refaire au niveau électrique… mais là, j’ai pas le temps. Je constate aussi la présence d’un fil rouge dénudé dont j’ignore la provenance. Rien à voir cependant avec mon défaut.

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Tant pis, je verrai si quelque chose ne fonctionne plus et aviserai en temps utile.

Bon ! Après avoir galéré plus d’une demi heure avec les contacts, j’arrive à replacer le combiné sans oublier de rebrancher une douille de voyant dont j’ignore totalement la fonction.

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Elle correspond à un gros voyant rouge rectangulaire situé en bas à gauche du combiné, entre la position 20 et 180 Km/h du compteur de vitesse.

Nouvel essais : tout à l’air de fonctionner ! Je sais que ce n’est que temporaire et que, au bout d’un certain temps, ça reviendra. J’espère seulement que pour le tour de l’Ain, ça tiendra !

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Tant bien que mal, je remets les vis du combiné et… Merde, j’ai oublié de rebrancher le fil du compte-tours. Va pour un nouveau démontage… !

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Nouveau remontage avec un peu plus de difficulté pour remettre les vis du combiné. Celles-ci doivent être placées en équilibre sur un tournevis cruciforme en position verticale pour être introduite à travers les trous de la planche inférieure, tout en essayant de les engager dans la partie filetée du combiné. La fatigue aidant, la bloblote de mes patounettes fait choir la vis avant que celle-ci n’ait pu être vissée de quelques tours. Encore un petit quart d’heure de galère et, une fois ces vis en place et serrées, je me rappelle que j’ai oublié de rebrancher le câble du compteur. Et m… ! Ceci signifie un troisième démontage. Je sens comme une vague de lassitude me submerger. Machinalement, je jette un œil sous le tableau de bord et m’aperçois qu’avec les mains d’un neurochirurgien, je dois pouvoir atteindre l’écrou de ce foutu câble sans rien démonter. Et c’est ce que je fais ! Ouf… ! Les dieux de la bricole ne m’ont pas abandonné sur ce coup là. Reste plus qu’à remettre la planche de bord supérieure et Titine retrouvera son intérieur comme avant.

La planche est tenu par 6 vis à tête hexagonale (clef de 10 à pipe) et encastrer dans des cavités de la garniture prévus pour éviter qu’elles ne se voient. Alors que jusqu’à présent, ces vis rentraient sans difficulté, voilà qu’elles aussi me mettent des bâtons dans les roues, les cavités ne tombant pas juste en face des écrous cage du tablier avant. Encore une demi-heure de perdue pour fixer tout ça. J’ai le dos en compote et la tension nerveuse proche de l’amorçage. Mais tout est Ok. Un coup de clef de contact et tout s’allume, sauf le voyant de frein à main. Pour ce dernier, le problème vient vraiment d’ailleurs. C’est sûrement un coup du contacteur placé sur le levier. Je n’ai plus le temps de regarder ça et repousse ce problème mineur pour plus tard.

Je voulais aussi régler ma portière qui ferme mal et finir l’installation de l’autoradio. Mais c’est trop tard. Je ferai le tour de l’Ain comme ça, à moins que j’ai le temps le soir, après les étapes.

Je profite d’aller faire le plein d’essence pour vérifier si tout est Ok. Et tout est ok ! Comme demain il risque de pleuvoir uniquement dans la mâtinée, je remets la capote. Je profite aussi de cet instant pour coller, de l’intérieur, deux petites pièces de Skye sur deux trous de la capote. Ceux-ci ont été faits lors d’un pliage sauvage alors que j’ai été surpris par la pluie. Pas de soucis de ce côté-là car les deux petit morceaux de pseudo tissus ne se voient pas de l’extérieur.

Pour le dépliage, la capote résiste un peu au niveau de l’accrochage à cause de la température qui a diminuée et du nombre de jours où elle est restée pliées avec la chaleur Mais elle finit par prendre sa place et Titine est fin prête pour ces 3 jours de travail intense. Que du bonheur…

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Tours de l’AIN 2017 : Le prologue :

Mardi 8 août 2017 : Il est 6h45 du matin et je me prépare pour cette journée. Nous avons rendez-vous à 13h30 à l’Auberge de Varambon située à 4 kilomètres. Je vois à votre mine étonnée que… pourquoi se lever si tôt alors que Titine est prête depuis la veille ? En réalité, je me suis levé à 3h45 pour accompagner mon fiston et sa chère et tendre épouse à l’aéroport et je ne me suis pas recouché. Je profite du temps que j’ai devant moi pour faire quelques rangements dans le coffre du petit cabriolet et tenter de faire un système de fixation pour les hauts parleurs.

Depuis 3h15, il pleut à seau sous forme d’orages. Même si la météo ne s’est pas trompée et qu’elle annonce des éclaircies pour cet après-midi, je ne suis qu’à moitié rassuré. Titine n’aime pas l’eau et je ne l’ai jamais ressorti par forte pluie depuis le road book de 2016. Vous vous rappelez ? Mais si ! Quand le coffre s’était transformé en piscine ! Je fais un petit tour sur Internet pour regarder le déplacement des masses nuageuses en photos satellites. Je vois en effet des zones plus claires arriver sur la région mais c’est pas franc.

13h00 : Je viens de déjeuner en vitesse et la pluie à l’air de s’être arrêtée. Je ne débâche pas pour autant. Je verrai une fois sur place.

13h30 : Me voici devant l’auberge et je suis le premier. Je vais rejoindre la patronne en me demandant si je ne me suis pas trompé d’heure. Celle-ci me rassure et je prends un café. Les collègues arrivent au compte goutte et à 13h45, tout le monde est là. Départ prévu à 14h00.

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Quelques uns s’affairent à réaliser les dernières modifications sur le tigre cracheur équipant une des Porsche 924… La même qui est équipée de la sono qui va crachée la pub du club sur fond de macaréna, au grand dam de ceux qui auront le malheur de se trouver placé derrière.

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14h00 : Nous prenons le départ et j’ai comme passager, mon ami Charly. Ce n’est pas la première fois qu’il monte dans Titine et, mise à part qu’il faille détendre la ceinture passager à fond pour qu’il puisse la boucler, il se retrouve systématiquement coincé à l’intérieur sans pouvoir rouvrir la portière. Je pense que le surpoids de mon ami doit plier le châssis au point de bloquer les portes…

Après un départ sous un concert de klaxon en tout genre (dont la Cucaracha de Titine), nous roulons en direction de Bourg en Bresse pour le départ du prologue. Évidemment, Zeus n’a pas dit son dernier mot et voilà qu’il nous largue quelques gouttes, histoire qu’on ne l’oublie pas. Je mets en service les essuies glaces. Ceux-ci sont toujours aussi virulents. Il balaie les traces d’humidité avec la vigueur d’un employé communale alcoolisé et proche de la retraite. Ce qui m’inquiète, c’est que le balai de droite fait son demi tour, tantôt au milieu du pare brise, tantôt sur le chrome qui en fait le tour avec un claquement sinistre. Comme la pluie n’est pas trop forte, mon ami Charly, inquiet de ce fonctionnement erratique, me propose de les arrêter de temps en temps. Je m’exécute pour le rassurer (et moi aussi). Mais voilà que l’autre pignouf siégeant dans l’Olympe nous largue des seaux complets. Plus moyens de se passer des employés communaux. Je les remets en service sans pour autant passer la vitesse extrême (si on peut dire). Nous sommes presque arrivés à Bourg en Bresse quand brutalement, et sans crier gare, voilà que le bras de droite accompagné de son balai prennent la poudre d’escampette… ! Nom de Zeus ! Nous sommes sur une zone à 110, sous une pluie battante et sans possibilité de nous arrêter… ! La poisse quoi … ! Tout en maintenant la cadence, je me lève légèrement de mon siège et constate que l’autre couillon est resté sur le capot, au niveau de la grille d’aération sous le pare brise. Si je freine, il tombe ! Il va falloir essayer de le récupérer en roulant. Malgré la pluie, j’ouvre la vitre côté chauffeur, détache ma ceinture et passe le bras par l’ouverture… Miracle, j’arrive à chopper le coupable juste avant qu’il ne glisse plus loin. Tout en maintenant ma vitesse, je me rassois, le jette derrière les sièges, referme ma vitre et rattache ma ceinture… ! Opération sauvetage réussie. A ce moment là, voyant qu’il a perdu la partie, Zeus commence à fermer les vannes et c’est sous une pluie de plus en plus fine et sans essuie glace côté chauffeur que nous arrivons au centre de Bourg, lieu de départ de la course.

 

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Une fois placé par les organisateurs et après avoir extrait mon ami Charly de son siège, je barbouille, par précaution, les cannelures du mécanisme d’une colle tout matériaux trouvée dans la caverne d’Alli baba qui me sert de coffre. Je replace ensuite l’essuie glace après avoir essayé de cintrer légèrement le ressort de blocage. J’espère que ça tiendra…

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Je rejoints ensuite les autres pour récupérer les autocollants, les drapeaux et autres accessoires de décoration, non sans prendre quelques photos des anciennes présentes sur le parking qui nous est réservé…

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Après la séance de briefing des organisateurs, nous rejoignons les véhicules pour placer les autocollants et autres fanfreluches.

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16h45 : Après la chorégraphie qui sera le rituel de tous les jours avant chaque départ…

 

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… l’heure est venue à la caravane des anciennes de prendre la route à travers la ville, suivie de près par la caravane publicitaire. Les coureurs partiront un peu plus tard afin de ne pas être gênés. Charly s’est réinstallé au chausse pied à côté de moi. Dans un concert de klaxon, nous défilons dans les rues à travers des spectateurs aux regards amusés, curieux ou émerveillés.

Le parcours ne fait que 3,8 km, mais l’ambiance festive est un vrai régal. Côté Titine, tout va bien et même si cette allure de sénateur à la retraite a tendance à la faire chauffer, quelques passages en seconde pour faire monter le régime du petit 1300 ramènent l’aiguille de température dans une zone raisonnable. Je me loue d’être intervenu sur le contact de cet instrument, car celui-ci, indispensable dans de telles circonstances, à l’air de prendre son rôle au sérieux et ne retourne pas se coucher de temps en temps, comme il le faisait depuis quelques mois.

17h20 : Nous voici déjà de retour sur le parking et devons attendre la fin de la course pour reprendre la route du retour.

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Je fais encore quelques photos et c’est l’heure du départ. Mon ami Charly m’a rejoint.

  • « T’es joueur Charly »
  • « Pourquoi ? »
  • « J’ai envie de rouler décapoter … »
  • « C’est toi qui conduit … Alors ! »

 

Le ciel est encore un peu menaçant mais qu’importe, la météo ne donne que très peu de chance de pluie à cette heure-ci. Sur ce, je m’exécute et replie la capote ! Charly reprend sa place sur le siège passager mais cette fois, impossible de boucler sa ceinture. J’ai beau la détendre à fond, il manque encore 10 cm pour la boucler. C’est son passage quand la capote est baissée qui la raccourcie. A moins que ce ne soit la bière qu’il a pris à l’instant qui la dilaté ? Tant pis, nous prenons quand même la route avec la ceinture simplement passée par-dessus l’épaule et maintenue à la main au niveau du ventre.

18h15 : Nous terminons cette belle journée à notre auberge favorite où notre cher président refait un point pour demain, départ de la première étape. Là-dessus, ma chère et tendre épouse m’appelle pour me demander de foncer à la jardinerie, acheter des croquettes aux chats tout en me remettant en mémoire que nous sommes invités à manger à 19h00. Oups ! J’avais zappé …Après avoir salué mes collègues, je reprends vite Titine pour cette course. J’en profite pour refaire le plein pour demain.

22h30 : Je suis de retour à la maison, près pour repartir demain matin. Quelle journée sympa… J’adore ! Que du bonheur … !

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Tours de l’Ain 2017 : Étape 1 :

Mercredi 9 août 2017 : Bien que m’étant couché relativement tard, je suis debout à 6h00 en cette belle mâtinée. Le ciel est dégagé et la journée s’annonce sous les meilleurs hospices. Aujourd’hui, les choses sérieuses vont commencer concernant Titine car c’est la journée de la première étape du tour de l’Ain cycliste avec ses 140 km à parcourir.

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Oui ! Je sais ! 140 km, c’est pas la mer à boire… ! Mais à 50 km/h, cela représente quelques sueurs pour le petit 1300. Je vous rappelle que la boîte de mon petit cabriolet est relativement mal étagée et qu’à 50 Km/h, je ne dois rouler qu’entre la 3 et la 4. N’ayant pas de vitesse nommée 3,5, je suis obligé de changer souvent de rapports !

Bon ! En attendant, j’ai rendez-vous avec les autres à 8h30 devant notre QG (La Brasserie des Rives de l’Ain). Comme la météo n’annonce pas de pluie et même s’il ne fait que 15°C, je laisse la capote baissée. Cependant, en essayant de remonter la vitre côté chauffeur, celle-ci résiste. En tournant la manivelle, j’entends et ressent des craquements sinistre dans le mécanisme. Oups… ! Si j’insiste, je risque de devoir mettre un dentier à la crémaillère. Pour finir de la remonter, je tire sur la vitre en même temps que je tourne la poignée. Une fois relevée, je décide de laisser la vitre dans cette position toute la journée car il vaut mieux qu’elle soit en haut qu’en bas (en cas de pluie).

8h30 : Après être passé prendre une demi-baguette de pain, deux tranches de jambon et deux bouteilles d’une boisson gazeuse à la couleur sombre et au gout très chimique, je suis pile poil à l’heure au rendez-vous. La Porsche Sonotigresque est déjà là…

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… ainsi que la Peugeot 204 berline. Pendant que je m’enfile un café bien corsé, les autres arrivent. Il y a l’Opel cabriolet, la Jaguar XJS et la 309 GTI

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Cette fois, mon passager est le fils d’une collègue. Évidemment, il faut reprendre le réglage de la ceinture de sécurité car il y a une sacrée différence de gabarit entre mon passager d’hier et celui d’aujourd’hui. Entre temps, notre cher président fait la distribution des sachets de bonbons qui seront lancés aux spectateurs tout au long du parcours. De son côté, il a le tigre cracheur d’eau. C’est un système sophistiqué impliquant un mouvement de rotation guidé de l’intérieur et une pompe électrique (pour être sûr de ne louper personne), le tout fixé sur une planche prenant la place du toit ouvrant de la Porsche. De vrais gosses… !

9h00 : Toujours dans un concert de Klaxon, nous quittons Varambon pour Polliat, lieu de départ de la première étape.

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Arrivée sur place, nous faisons une boucle de quelques kilomètres avant de revenir sur le parc (plan Vigipirate oblige). Une fois en place, je replace un nouveau drapeau sur l’arrière de Titine, l’ancien ayant décidé de rejoindre la nature la veille en rentrant.

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Je consacre ensuite quelques minutes à prendre en photos toutes les voitures de la caravane présentes sur le parc.

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Le départ est prévu à 12h15 mais avant, il faut déjeuner. Je sors mon casse-croute et réserve une table aux collègues.

12h00 : Après cette petite collation et la chorégraphie quotidienne, chauffeurs et passagers doivent rejoindre leur véhicule. Mes voisins à la 104 ne sont pas là !

12h05 : C’est presque l’heure du départ et je lance le petit 1300. Au premier coup de démarreur, ce dernier semble avoir des difficultés mais il finit par démarrer. Un coup de chaud ? Peut-être … ! Au bout de 5 minutes, je dois l’arrêter car la 403 d’à côté à des difficultés. Le collègue à la 204 (Tonio) descend et je le vois ouvrir le capot de la Clio jaune située juste à côté. Bon ! Ce n’est qu’une crevaison lente qu’un coup de gonfleur électrique a permis de réparer provisoirement.

12h10 : Je relance le moteur. Toujours cette impression de lenteur du démarreur mais il démarre. Cette fois, je le laisse tourner jusqu’au départ, tout en surveillant la température. Pour éviter la surchauffe, je lance le ventilateur de chauffage et ce, malgré la température extérieure qui est loin d’être fraîche. Tout semble Ok… !

12h15 : Mes voisins ne sont toujours pas là … ! Que se passe-t-il ? S’ils n’arrivent pas rapidement, s’en est fini pour eux ! La caravane n’attendra pas. Celle-ci s’anime et je vois les autres véhicules passer devant la 104 vide. L’organisateur nous demande d’allumer les feux de croisement comme il a été stipulé le premier jour.

Nous voilà parti pour faire les 140 Kilomètres. Le rythme est lent… très lent !

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Nous traversons de nombreux villages et je joue de la cucaracha sans arrêt, accompagné par les différents instruments de ceux qui me suivent et me précèdent. Mon jeune copilote est en charge de jeter les bonbons, de préférence aux plus jeunes spectateurs. Il y a foule sur ce parcours, ce qui donne vraiment une ambiance festive et bon enfant.

Au bout d’une quarantaine de kilomètres, la température de Titine commence à vouloir jouer aux alpinistes. Je pousse la manette du ventilateur et passe en seconde. Le petit 1300 monte en régime et l’aiguille redescend. Ouf ! Tout parait fonctionner normalement quand, sans crier gare, la cucaracha se met à fonctionner de façon erratique. Il faut parfois plusieurs pressions sur la commande klaxon pour entendre un début de cou…. Puis plus rien. Puis par moment, ça revient. Dans ce cas là, je continue à exercer une pression pour laisser cette douce mélodie se dérouler quatre ou cinq fois. Le problème, c’est que ça ne marche que très rarement au moment opportun, c’est-à-dire quand il y du monde… ! Je décide donc de passer en mode klaxon normal. Même problème… ! Ça pu le faux contact au niveau des relais ça… ! Une caravane sans klaxon, c’est comme une pizza sans olive ou une campagne politique sans scandale. Ça n’a pas de charme… ! Les 50 autres ont beau faire du bruit, je me sens frustrer, comme si on m’avait supprimé mon jouet… ! Va falloir arranger ça vite fait, c’est-à-dire, au prochain arrêt long !

14h20 : La caravane arrive à Chatillon sur Chalaronne, ville étape où une petite collation est prévue pour les chauffeurs et leur passager.

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A SUIVRE ....

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SUITE....

Normalement, cette halte doit durer 15 à 20 minutes. Pas question pour moi de me ruer sur le buffet et les boissons ni d’aller vidanger le bocal à poisson. Je dois tordre le coup à ce foutu faux contact qui empêche Titine de s’exprimer bruyamment. Après deux ou trois clichés, j’ouvre le capot, sors mes outils du coffre, la bombe contact, démonte la calandre et essaie de donner un coup de voltmètre sur les différents points névralgiques des klaxons. N’étant pas l’inspecteur Gadget avec son gogogadgetauxbras, je ne peux pas, à la fois actionner la commande, et vérifier la tension sur les relais. J’entends cependant l’un d’entre eux claquer quand j’actionne la commande ce qui signifie que celle-ci envoie bien le jus jusque là. L’interrupteur du commodo n’y est donc pour rien ! C’est déjà ça ! Pour éviter de perdre du temps, je décide de relier le fil venant directement de cette commande sur le relais alimentant la cucaracha. Tant pis si le klaxon d’origine ne fonctionne plus. Je me grouille de faire cette intervention quand j’entends l’organisateur qui réclame le retour rapide des chauffeurs et passagers à leur véhicule. Oups… ! Il faut vite remonter la calandre et ranger les outils ! Pas le temps de faire un essai… !

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Une fois en place, je donne un petit coup sur le levier du klaxon et j’entends les cinq trompes hurler comme il se doit ! Ouf… ! Opération réussi… !

Je mets le contact et … M..de ! Le démarreur vient de se mettre en grève. Ne voulant pas être retiré de la caravane, je pratique immédiatement la danse spéciale démarrage à savoir, passage de la quatrième, descente de la voiture et un coup en avant, un coup en arrière pour faire tourner légèrement le moteur. Je retente un démarrage… ! Le bruit des autres voitures m’empêche, dans un premier temps, d’entendre le démarreur. C’est quand je relâche la clef que je m’aperçois que Titine tourne normalement. Déjà le signaleur me demande de faire fissa et de coller à la voiture de devant qui vient de reprendre la route. Ouf… ! C’était moins juste … !

C’est dans un nouveau concert de klaxon que la caravane quitte Chatillon et cette fois, Titine participe activement à cette cacophonie.

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Nous roulons pénards à travers la campagne ou en traversant des villages, sous les applaudissements des riverains qui attendent notre passage, puis celui des cyclistes. Mon petit passager envoie des bonbons aux gamins placés sur le bord droit de la route (interdit de jeter à gauche). Il commence à avoir le coup de main car, si au début, il visait trop devant, trop derrière ou trop haut, ses jets arrivent maintenant aux pieds des destinataires.

Soudain, la moto d’un des organisateurs nous double faisant signe d’accélérer la cadence. Super ! Je vais enfin pouvoir passer la quatrième… ! Le rythme augmente en effet et c’est entre 80 et 90 kilomètres heure que nous roulons à présent. Titine est contente puisque ça lui permet de mieux se ventiler. A cette vitesse, elle consomme moins aussi. Tant pis pour les actionnaires des compagnies pétrolières ! Par contre, pour le jet de bonbons, c’est un peu plus sioux, la précision étant moins bonne. Certains arrivent dans l’herbe ce qui nourrira quelques fourmis ou autres insectes avides de sucre… !

La moto fait des allers retours le long de la caravane, nous faisant signe de ne pas traîner. Ayant déjà atteint la vitesse maximum autorisée, je ne vois pas comment nous pourrions aller plus vite… ! Il manquerait plus que les 50 voitures se fassent flasher. C’est l’état qui serait content de voir arriver cet impôt supplémentaire… !

16h15 : Nous arrivons à destination, c’est-à-dire à Trévoux, ville arrivée de cette étape. D’habitude, nous passons au ralenti et en quinconce sur la ligne d’arrivée mais cette fois, nous passons en file indienne et à vitesse modérée. Que se passe-t-il ?

Nous prenons le chemin du parc qui nous est normalement réservé mais là aussi il y a un bug ! Celui-ci est plein ! Les spectateurs ont envahi le parking avec leur voiture, ce dernier n’ayant sans doute pas été fermé au stationnement. Tant pis… ! Étant dans les premières voitures, nous nous garons le long du trottoir de la rue qui redescend en ville. Les autres arrivent tant bien que mal à occuper les espaces restants sur le parking ou à se garer ou ils peuvent. Pas facile de trouver une cinquantaine de places rapidement !

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Nous sommes à peine descendus de voiture que j’entends le speaker hurler comme un malade… En réalité, les coureurs arrivent ce qui signifie qu’ils n’étaient qu’à quelques minutes derrière nous, alors que nous étions partis avec près d’une heure d’avance. Je comprends mieux le pourquoi de cette augmentation du rythme vers la fin… !

J’ai juste le temps d’aller sur la ligne d’arrivée pour prendre en photo les leaders de la course qui passent une première fois cette ligne.

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Pour repartir, nous devons attendre que la course soit terminée. Nous nous regroupons dans un bar en attendant. Lorsque nous entendons le speaker annoncer les résultats, nous rejoignons nos voitures. Comme celle-ci sont stationnées un peu partout et que ça va être un bins épouvantable pour sortir de Trévoux, nous décidons de partir chacun de notre côté et de nous retrouver à la brasserie de Varambon. Seul Tonio, dont la 204 est stationnée devant Titine, décide de nous attendre à la sortie de la ville, près d’un rond-point.

  • « Tu prends la première à gauche en bas puis tu verras le rond point au bout de la rue » me dit-il confiant !
  • « Ok ! Je te rejoins »

 

Là-dessus, il démarre et je le vois tourner en effet à gauche en bas de la rue. Une fois installé avec mon jeune passager à côté, je tourne le contact et … Reuh…. Reuh … Re… Clac … ! Plus rien ! La batterie est complètement à plat… ! Ben ça alors ! Bon ! Pis de panaque … ! J’ai la chance (ou le nez) de m’être garé en descente. Je mets donc le contact et laisse descendre Titine, un petit coup de troisième et je lâche l’embrayage. Après deux ou trois soubresaut, le petit 1300 démarre, juste avant d’arriver au carrefour. Ouf… ! J’ai eu chaud, car s’il n’était pas parti, j’aurais été dans une sacrée mouise ! En panne au milieu d’un carrefour avec aucune possibilité de me faire pousser pour avoir suffisamment d’élan… ! Bon ! Faut plus caller… Je pense que la batterie a du se décharger à cause du roulage lent avec feux allumés et klaxon en marche forcée.

Je prends donc la rue à gauche comme me l’a indiqué Tonio que je vois d’ailleurs à une cinquantaine de moi, en train de se faufiler à travers piétons, vélos et bus des équipes. J’en fais autant et mets presque 10 minutes pour sortir de ce merdier, en essayant de ne pas rouler sur les pieds d’un passant ou de renverser un coureur sur son vélo. Comme nous roulons à l’extrême ralenti, des passants nous posent des questions sur ce petit cabriolet à la française. Questions auxquelles je réponds avec plaisir.

Arrivé au bout de la route, pas de Tonio ! Je ne vois pas non plus les quelques repères qu’ils m’avaient donnés. Flute, flute et reflute… ! Où faut-il aller ? Je laisse tomber l’idée de retrouver mon collègue et, d’un commun accord avec mon jeune copilote, nous décidons d’utiliser la Gourde qui Parle toute Seule. Cette dernière ayant traîné depuis quelques temps dans la boîte à gants, elle est complètement déchargée. Tant-pis ! Après l’avoir branchée dans l’allume cigare, J’attends qu’elle veuille bien reprendre du service. Ce n’est qu’au bout d’une bonne dizaine de minutes que le petit écran se décide à afficher autre chose que la page d’accueil. Je programme la direction de Varambon et nous voilà reparti. La température a fraîchi un tantinet. Je demande à mon passager s’il n’a pas froid mais apparemment, ça baigne pour lui.

La route du retour est belle et nous pouvons rouler à une bonne allure, tout en essayant de respecter les limitations de vitesse (quand je peux voir l’aiguille du compteur). Nous dépassons la 4CV noire à l’arrêt sur le bas côté qui semble vouloir aider l’Opel GT blanche garée en face. Un petit coup de klaxon pour les saluer et, voyant qu’ils n’avaient pas besoin d’aide, nous continuons notre route. Cependant, arrivés vers Villars les Dombes, mon coéquipier souhaite mettre un pull car il commence à se les geler. Je m’arrête au niveau d’une entrée de villa et j’en profite pour passer aussi ma polaire. Inutile de jouer au kéké en roulant en teeshirt à manche courte au risque de chopper une bronchopneumonie qui me priverait de la sortie de demain. Je demande au jeune s’il veut que je remette la capote, mais pour lui, il n’en est pas question. Tant mieux ! En voilà un qui sait vivre… !

Au moment de repartir, je vois poindre la calandre de la Chrysler Le baron cabriolet d’un ex membre du club. Celui-ci s’arrête derrière moi pensant que nous avons un problème. Après l’avoir rassuré, je taille un peu la bavette et nous reprenons la route ensemble jusqu’à Chalamont.

Arrivés à Varambon, je constate que nous sommes les premiers. Les autres n’arriveront qu’un petit quart d’heure plus tard. Après avoir bu le verre de l’amitié, je fonce faire le plein et rentre à la maison car j’ai du pain sur la planche. Il faut que je répare la cucaracha et que je regarde cette histoire de batterie pour être prêt demain. Si j’ai le temps, je jetterai un œil sur le problème de la vitre côté chauffeur et si j’ai vraiment, mais vraiment du temps, j’installerai les hauts parleurs.

Pour la deuxième étape, c’est ma dulcinée qui sera mon copilote et responsable de la distribution de bonbons et elle ne supportera pas le moindre problème technique. Il faut dire qu’elle attend cette journée depuis près d’un an et que toutes pannes ou soucis lui gâchera la journée. Moi aussi j’aime ces journées, mais il en faut beaucoup, mais alors beaucoup pour bouter mon plaisir. Je peux dire que jusque là, ce n’est que du bonheur …

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Tour de l’Ain 2017 : entre deux étapes :

Mercredi 9 août 2017 : Il est 18h45 et je dois réparer les bugs de la journée. Je commence par vérifier la tension de la batterie. A l’arrêt, je lis 12,2 V. C’est pas terrible. Je lance difficilement le moteur puis quand celui-ci tourne, je lis à peine 12,5V, même en accélérant comme un malade. Alors là, c’est pas glop du tout. Comment la batterie peut-elle se recharger dans ces conditions ? Allez ! Opération commando sur le régulateur de tension. Comme d’habitude, je commence par enlever la calandre (trop fragile ces bêtes là)…

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Puis je retire le phare gauche pour accéder aux vis qui tiennent le régulateur …

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Après avoir débranché la batterie (un court jus est si vite arrivé … !), je retire le régulateur …

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Comme ce n’est pas la première fois que je trépane l’engin, le capot de ce dernier est fixé par deux petites vis de 2 mm à la place des deux rivets. Aucune difficulté pour l’ouvrir et accéder à sa tripaille…

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Pour le contrôler sans trop de risque, je le fixe sur l’aile grâce à un boulon qui traine là et qui sert à … ? Tout compte fait, j’en sais rien, et c’est le cadet de mes soucis… ! Je rebranche les fils de ce régulateur, non sans avoir brossé les bornes et mis un coup de jaja pour parer à tout faux contact…

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Pour ceux qui ne le savent pas, le régulateur à pour rôle de couper la tension d’excitation de l’alternateur quand la tension de la batterie atteint une certaine valeur. Ceci à pour conséquence d’arrêter la charge. Quand la batterie a une tension trop basse, le régulateur renvoie une tension sur la borne excitation de l’alternateur et la charge reprend. Sur le modèle de Titine, ceci se fait grâce à un électro-aimant qui fait manœuvrer un contact. Quand la tension de la batterie est insuffisante, l’électro-aimant n’a pas suffisamment de pêche pour ouvrir le contact. Le courant passe et va alimenter l’excitation de l’alternateur à travers une résistance de réglage (pour pas envoyer trop de sauce dans l’excitatrice). Quand la batterie est chargée, la tension est suffisante pour que l’électro-aimant ouvre le contact et ceci coupe l’excitation, arrêtant par la même la charge (jusqu’à ce que la batterie se soit déchargée en partie). Facile non … ? Pour régler la tension à partir de laquelle l’excitation va se couper, il faut jouer sur la pression d’un ressort qui va augmenter ou diminuer l’effort que l’électro doit fournir pour ouvrir le contact. Vous avez rien compris ? Bon ! C’est pas important pour lire la suite. Un petit schéma pour aider au cas où… ?

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En ce qui me concerne, il faut tourner un petit écrou avec une clef de 7 pour tendre un peu plus le ressort accroché à la palette du contact.

Avant tout réglage, un petit coup de bombinette sur le contact …

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Je démarre le moteur et, petit à petit, en faisant gaffe de ne pas faire de court jus, je vis mon écrou pour faire grimper la tension de la batterie jusqu’à une valeur qui me va bien…

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Avec la commande de l’accélérateur, je vérifie qu’à haut régime (plus de 3000 t/mn), je n’ai pas une tension qui va me bousiller la batterie (au-delà de 14,4v). C’est bon… Je ne dépasse pas les 13,7v. Reste plus qu’à remonter le capot du régulateur et remettre ce dernier à sa place…

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Pas trop facile car un des boulons de fixation sert aussi à maintenir une des deux cornes de la cucaracha placée derrière le phare gauche…

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Y’a pas à ch…, je pourrai faire chirurgien car depuis le temps que je place des vis dans des endroits pas possible, j’ai acquis une certaine dextérité digne d’un représentant de cette admirable corporation. Un petit essai pour valider qu’il n’y a pas eu de bug au remontage… Tout va bien ! En pleine accélération, la tension batterie monte à 13,7 volts ce qui me semble très raisonnable (point trop n’en faut…). Pourquoi ce réglage a-t-il bougé depuis mon dernier contrôle ? Encore un coup des Gremlins sans doute … !

20h30 : Passons maintenant à un problème moins important mais tout aussi frustrant : celui concernant la cucaracha…

Il me faut rebrancher les fils proprement afin que les deux klaxons fonctionnent correctement…

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J’ai pu finir l’étape en bipassant le relais inverseur (celui qui permet de commander directement le beuglant d’origine ou de commander le relais de la cucaracha). Sur place, j’ai fait un raccordement à la Dugenoux mais c’est pas sérieux ! Après avoir vérifié le fonctionnement du relais inverseur…

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Je sertis comme il faut le fil qui se trouve sur le contact repos car c’est un faux contact dans ce sertissage qui est la cause de cette panne totale de klaxon. J’en profite pour remplacer une cosse douteuse par une soudure sur un raccordement en « Y ». Après essais, tout est Ok… Je remonte la calandre et Titine est fin prête pour demain.

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21h05 : Je décide de faire un tour rapide, histoire de vérifier que tout fonctionne sur route. De plus, difficile d’essayer la cucaracha dans mon quartier à cette heure-ci. Je ne pense pas que mes voisins apprécieraient cette douce mélopée, plus proche d’un réveil en fanfare que d’une berceuse… Je roule donc en direction de Chalamont car je sais qu’il y a plusieurs kilomètres sans maison. Petite inquiétude au début car, par moment, le voyant de charge s’allume plein feux, comme pour me rappeler qu’il est là. Mais au bout de quelques kilomètres, ce dernier reprend son aspect normal, à savoir, un éclairage à demi-feu. Il va falloir que je rajoute un condensateur sur le régulateur pour éviter ce pseudo éclairage permanent. Côté klaxon, après avoir atteint une zone déserte, je constate que tout est rentré dans l’ordre.

Il est 21h30 : Pas le temps de jeter un œil sur la vitre de ma portière ni de monter les haut-parleurs. Ce sera pour une prochaine fois … Je peux donc me coucher heureux de cette journée et impatient d’être à demain… Que du bonheur vous dis-je !

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Salut Nanar

 

Encore un super récit, chouette aventure :bien: , ça doit être sympa de participer à la caravane de cette course cycliste, je vois que titine a bien résistée à sa mission malgré quelques petites alertes.

 

Peut être craint-elle que tu l'abandonne : alors elle te montre que tu lui est indispensable pour pouvoir encore rouler et t'emmener en balade.

 

Merci pour les détails techniques sur le fonctionnement du régulateur, je sais pas :??: mais j'ai comme l'impression que tu aime bien ces ch'tites pannes électriques grimelinesque.

 

N'as tu jamais pensé à mettre un aditif dans le radiateur qui abaisse la température moteur, il parait que c'est plutôt efficace.

 

@+ j'attends la dernière étapes

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Tours de l’Ain 2017 : Deuxième étape

Mercredi 9 août 2017 : C’est la deuxième étape du tour de l’Ain pour les cyclistes et la dernière pour nous. Pourquoi la dernière me direz-vous ? Tout simplement parce que le nombre de places dans la caravane est limité pour des questions de sécurité. De ce fait, chaque club, ou groupe, ne peut aligner qu’un nombre maximum de véhicules. Pour mon club, celui-ci a pu aligner 6 voitures et comme nous sommes plus nombreux à vouloir participer à cette fête, impossible pour Titine et moi d’être présents sur les 5 jours. Il faut laisser la place aux autres. De toute façon, cette pose forcée ne fera pas de mal à mon petit cabriolet car ce régime spartiate ne lui convient pas trop. Elle aime les routes calmes dont le ruban d‘asphalte défile à une vitesse régulière… tout le contraire d’une balade en convoi.

La journée commence bien puisque cette fois, c’est ma chère et tendre épouse qui est mon copilote et distributeur de bonbon. Comme cette dernière à une sainte trouille des problèmes techniques, je fais le maximum pour que tout baigne, à commencer par mettre en charge la batterie très tôt ce matin… au cas où… ! Des fois que ma petite intervention de la veille n’est pas suffisamment rechargée cette dernière… !

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Autre intervention de la veille, le retournement de la véronique. Je ne parle pas de ma copine, je parle du porte bagage placé sur le coffre de Titine. La position avec la butée vers la lunette arrière ne me plaisait pas. Ma petite valise à besoin d’un soutien pour éviter de voyager seul sur la route lors d’une accélération brusque. J’entends certains me dire :

  • « Oui mais ! En cas de coup de frein brusque, tu vas te la prendre derrière les oreilles … ! »

 

Et moi de leur répondre :

  • « Sans doute mais des coups de frein brusques, j’en donne moins que des accélérations, et que, si ça devait se produire, j’ai les reposes tête qui arrêteront ce projectile… Et toc… ! »

 

Je l’avais retournée suite aux remarques de certains d’entre vous, mais l’esthétique ne me plaisait pas. De plus, en fouillant sur la toile, j’en ai vu plus avec la butée vers l’arrière … Alors ?

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Comme pour la première étape, nous avons rendez-vous à notre QG à 8h30 et comme pour cette première étape, nous sommes à l’heure.

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Je n’ai pas recapoté Titine car la météo annonce une belle journée. Pourvu qu’elle se goure pas… !

A la brasserie, il y a la Porsche 914, les deux 924, la Peugeot 204, une Triumph et évidemment, notre petit destrier blanc… !

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Après le petit café du matin, nous quittons les lieux en fanfare, accompagnés par le groupe de musicos qui suit la course.

L’étape d’aujourd’hui fait 145 km avec départ d’Ambérieu en Bugey ? ce qui représente une petite « trotte » pour une mamie (la voiture, pas ma chère et tendre, même si celle-ci est mamie aussi). Ce ne sont pas les bornes qui sont risquées, mais plutôt les conditions dans lesquelles elles se font. N’oublions pas que sur ces voitures, ce n’est pas un ventilateur électrique qui refroidit le moteur mais un ventilateur entraîné par la courroie d’accessoires. Il tourne donc à une vitesse proportionnelle au régime moteur. De ce fait, rouler au ralenti permet sans doute de ne pas trop engraisser les caisses de l’état ni les dividendes des actionnaires de chez Total, mais en contre partie, cela limite fortement le refroidissement du petit 1300, et encore, quand le ventilateur est embrayé. Comme je l’ai déjà évoqué, le fait de mettre le chauffage et son ventilateur à fond permet de trouver une source froide supplémentaire. Mais quand dehors, c’est déjà la canicule … Je vous dis pas ! C’est ça aussi le charme de rouler en anciennes…

Pour revenir à cette étape, le départ de la course se fait à Ambérieu en Bugey.

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Pour rejoindre ce lieu, nous décidons de ne pas prendre la route directe, d’une part pour éviter des travaux, et d’autre part pour arriver dans le bon sens au niveau du parc. Arrivé sur place, nous sommes bloqués par les organisateurs…

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Le placement des voitures doit se faire dans des couloirs de stationnement de bus et dans un ordre prédéfini. Il y a une certaine logique dans ce classement, car les plus anciennes partant devant, elles sont placées dans le couloir le plus à droite.

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Dans celui le plus à gauche, on retrouve des voitures de prestige : Porsche, Alpine V6, Corvettes et les voitures publicitaires de la caravane.

10h45 : C’est l’heure du briefing de la journée. Celui-ci est suivi de la petite chorégraphie quotidienne…

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Accompagné cette fois par un grand pingouin yéti blanc.

Après un repas frugal pris sur place…

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… chacun regagne sa bibiche, choupette et autre Titine, prêt pour cette nouvelle aventure.

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11h50 : C’est le départ… Les organisateurs ont décidé de faire partir la caravane un quart d’heure plus tôt pour éviter le problème de la veille, à savoir les coureurs qui talonnent voir rattrapent carrément la caravane. Comment cela se fait-ce me direz-vous ? Rien à voir avec la chanson de Dassin qui dit « à Paris, en vélo, on dépasse les autos… ». D’abord parce qu’on n’est pas à Paris, et qu’ensuite parce que l’explication fournie, aussi surprenante fût-elle pour ceux qui, comme moi, ne sont pas des habitués de la petite reine, semble très logique. D’après notre interlocuteur, lorsque les voitures passent sur des dos d’âne (ou gendarmes couchés), elles ralentissent fortement (surtout les surbaissées). Mais pour les coureurs, que nenni ! Ceux-ci passent à fond la caisse en sautant l’obstacle. Moralité : les gendarmes couchés font perdre du temps aux automobilistes mais pas aux 2 roues. Il en va de même pour les ronds points… mais ça, c’est une autre histoire.

Autre changement par rapport à la veille, c’est que notre train est loin d’être celui d’un sénateur. Une fois sortie de la ville, la caravane roule à près de 80 kilomètres heure, tirée par la voiture de tête qui fait partie de l’organisation. Pas question de jeter des bonbons sur le bord de la route à cette vitesse sans risquer de se faire condamner pour homicide volontaire par lapidation à coup de sucreries. De toutes façons, contrairement à hier, il y a très peu de monde, sur le bord de la route, et dans les premiers villages que nous traversons. Sans doute à cause du départ avancé ?

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Depuis le départ, je jette de temps en temps un coup œil dans le rétro et m’aperçois que seule la 104 nous talonne. Derrière, il y a une 2CV noire et grenat qui ne nous rejoint que dans les villages. A cause d’elle, la caravane ne ressemble à rien. Hors des villes, elle se résume à une échappée, dont Titine fait partie, et à un peloton, sans doute regroupé, mais loin derrière. Pas de concert de klaxon dans ces conditions, ou du moins, pour l’échappée. Un groupe de 6 voitures ne justifie pas un réveil en fanfare. Cependant, à la sortie d’un village, plus de 2CV… ? C’est la Méhari jaune qui la suivait qui se retrouve derrière la 104, talonnée par la quarantaine de voitures de la caravane historique. Ça j’aime… ! Nous sommes de nouveau regroupés et le concert de klaxon peut reprendre lorsque nous passons les curieux sur le bord de la route.

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Le long de la route, nous rencontrons un drôle d’oiseau…

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Il est connu sous le pseudo de « l’ange » et se place à un endroit incongru sur toutes les étapes. Je crois même qu’il suit le tour de France. Hier, il était sur le toit d’un camping car.

La cucaracha fonctionne à tue tête pour participer à la dynamique de cette caravane regroupée et, comme nous sommes dans les premiers, pour interpeler les éventuels curieux qui s’attendaient à nous voir passer un peu plus tard. Il faut dire que, contrairement à la veille, nous avons gardé notre avance.

Titine tourne comme une horloge, même si par moment, lors d’accélérations à partir d’un régime lent, elle a comme un trou, ce qui donne un à-coup assez sec. J’ai un peu mal pour les transmissions, surtout quand je sais que l’une d’entre elle continue à perdre sa graisse au fil des kilomètres à cause du soufflet encore percé. Dire qu’il y en a certaines qui paient cher pour perdre la leur de graisse… J’ignore d’où viennent ces trous à la reprise mais je suppose que c’est un problème de pompe de reprise (mal calée sans doute) ou de vapor lock, car le problème apparaît surtout à chaud. Je regarderai ça plus tard, quand il n’y aura plus de sortie prévue. Toute intervention sur le carbu risquant d’entraîner une détérioration du fonctionnement de celui-ci (j’ai un certain retour d’expérience sur le sujet), je préfère laisser de côté ce problème, somme tout mineur, plutôt que de risquer de retrouver un ralenti erratique comme avec l’ancien carburateur (que je n’ai toujours pas satellisé d’ailleurs).

Côté température moteur, ça baigne ! Évidemment, c’est au détriment de celui de l’habitacle car d’un côté, nous avons RA qui nous plombe la calebasse par le haut, et de l’autre, les calories extraites du moteur qui nous brûlent les arpions … ! Mais faut savoir ce qu’on veut. Si j’avais voulu du confort, j’aurai pris une Rolls Royce plutôt qu’une petite 304. Un point positif cependant car Madame trouve cette petite auto très confortable au niveau des sièges, beaucoup plus, en fait, que toutes les voitures modernes qu’elle a empruntées ces derniers temps (la C5 au premier plan…). Seul le fait que les sièges soient en Skye véritable reste un petit bémol. Cette matière de luxe et de haute technologie, a une fâcheuse tendance à se transformer en braséro dès qu’elle est en présence des rayons ardents du dieu RA, transformant instantanément la partie charnue de votre individu en steak grillé. Pour Madame, une serviette disgracieuse mais indispensable tient lieu de housse de siège. Je ne parle pas non plus de la capacité de cette matière noire à absorber la transpiration au niveau du dos. Mais je fais fi de ces désagréments et préfère laisser Titine avec son look d’origine, plutôt que de modifier quoi que ce soit au niveau de son assise. Impensable pour moi de recouvrir ces magnifiques sièges, usés et patinés par le temps (et quelques paires de fesses), par des housses en quelques matières que ce soit…

14h15 : Nous arrivons à la ville d’accueil à mi-parcours : Bourg St Christophe. Comme dit le slogan : « toutes les deux heures, une pose s’impose ! » et comme ça fait plus de deux heures qu’on roule, ça tombe bien. L’accueil est chaleureux et, comme cette fois je n’ai pas de réparation urgente à faire, j’en profite pour becter quelques morceaux de tarte au sucre, une spécialité locale. Une petite canette aux couleurs du père Noël et me voilà requinqué.

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Monsieur le Maire y va de son discours, suivit de celui d’un des responsables de la caravane. L’ambiance est conviviale et bon enfant. Une petite photo de groupe où l’on peut voir Astérix, Obélix, deux hippies aux cheveux roses et noirs et deux superbes Miss qui avaient pris place dans une des premières voitures (pas dans Titine car il n’y a que deux places dont une occupée par ma chère et tendre épouse…et l’autre par le chauffeur qui n’est autre que votre narrateur).

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A suivre...

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Tour de l'Ain 2017 ETAPE 2 Suite....

14h40 : Il est temps de reprendre la route si on ne veut pas que les fous de la petite reine nous rejoignent. La caravane se met en marche et cette fois, les bas côtés de la route commencent à se peupler de curieux. Ça, c’est super… ! La cucaracha donne tout ce qu’elle a dans le ventre, mais petit à petit, sa voix mélodieuse passe de celle de Maria Calas à celle de Renaud lors de ses derniers concerts, en passant par celle de Jane Birkin… Puis, plus rien… !(par rapport à Renaud, ça fait pas une grosse différence). J’ai beau actionner la commande, plus rien ne sort… ! Ça, c’est pas glop du tout, car c’est justement maintenant que c’était marrant. Je bascule l’interrupteur pour repasser sur le beuglant d’origine… ! Ouf ! Celui-ci émet le son caractéristique des cornets de l’époque. C’est donc sur le rythme de « j’ai mes godasses qui, pompe l’eau », réalisé grâce à une manipulation habile de la commande du klaxon, que nous arrivons à St Vulbas… ! Les organisateurs nous font placer sur deux files parallèles, comme à la parade. Un finish en beauté, sous les applaudissements de la foule cantonnée derrière les barrières de sécurité .

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Au niveau du parking, c’est pas trop top, car trouver 50 places groupées autour du complexe de St VULBAS relève de l’Utopie. Qu’importe, comme nous sommes dans les premiers, on nous place sous un préau, bien à l’ombre… mais coincés derrière la Méhari et la 104. S’échapper par les côtés est impossible car à droite, il y a le mur, et à gauche une Triumph et une Fiat X19. Une vrai souricière… !

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Il faudra attendre que l’une d’entre elles quitte les lieux pour sortir. Bon ! Comme la consigne de départ enjoignait, à ceux qui ne pouvaient rester, de ne pas se stationner, et que, pour les autres, il faudra attendre la fin de la course, nous prenons notre mal en patience. En attendant, je fais quelques clichés de l’arrivée des coureurs qui cette fois, sont assez loin derrière nous.

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17h00 : nous nous décidons à rejoindre Titine sous son abri. Il ne reste que la 104 ce qui signifie que nous pouvons quitter les lieux sans problème. D’un commun accord avec mon épouse, nous prenons le chemin de Varambon afin de rejoindre les autres et boire le verre de l’amitié qui clôturera cette belle journée.

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Une journée sans accroc…si je fais abstraction de l’extinction de voix de la cucaracha.

Ce n’est qu’en arrivant à la maison que je constate qu’il n’y a pas eu que nous qui avons eu chaud…Le fusible et l’isolant de la cosse aussi… ! J’ai peut être un tout petit peu trop abusé de l’effet sonore de Titine… Une fois le fusible remplacé, tout rentre dans l’ordre et les trompettes de Jéricho peuvent de nouveau résonner derrière le phare et sous le radiateur, fin prêtent pour une nouvelle aventure.

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Une belle journée je vous dis… ! Que du bonheur !

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Invité §vin467tO

beau recit

 

on est tous pareil avec nos ancienne on les adores

et on a les mêmes problèmes

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Invité §vin467tO

vous avez eu pas mal de deboire avec cette 304

vous avez tous eux

le reservoir pourris , la rouille , les problemes electrique et de surchauffe , les reparations à la choucroute, les problemes moteur

 

à force de tous remplacer , elle va devenir fiable

bon courage pour la suite

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vous avez eu pas mal de deboire avec cette 304

vous avez tous eux

le reservoir pourris , la rouille , les problemes electrique et de surchauffe , les reparations à la choucroute, les problemes moteur

 

à force de tous remplacer , elle va devenir fiable

bon courage pour la suite

 

 

Hé hé hello

 

Quoi qui dit le Vince78etc... "elle va devenir fiable" :benetton: m'enfin presque toute les étapes du Tour de l'Ain sans souci, si ce n'est miss cucaracha légèrement enrhumé lol.

 

Elle est top la 304 à Nanar :bounce:

 

@+ JM

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Invité §The261Os

Salut Nar1955

 

J'ai eu egalement pas mal de deboires avec mon indication de température.

Pour finir je me suis aperçu d'un mauvais contact au niveau du combiné.

Et non pas au niveau du connecteur mais au niveau des trois vis qui maintiennent l'ensemble avec aiguille sur le circuit imprimé.

 

Apres avoir démonté et nettoyé les pistes et vis et suite à un bon serrage, tout fonctionne bien.

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@Theo13

 

En effet, cette panne peut avoir plusieurs causes. Vu le nombre de connecteurs et l'âge de nos mamie, tout peut être mis en cause et un décrassage de l'ensemble de la connectique semble s'imposer si on veut fiabiliser la partie électrique. Merci pour cette info...

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Invité §jac715to

Toujours très vivants tes récits, merci de prendre du temps pour nous. Tu as l'air de toucher en électricité, pourquoi ne pas refaire un faisceau neuf afin

 

d'éliminer des sources de panne qui ennuient tes virées. Avec tes compétences et du matériel à pas cher, si ça se trouve encore, tu pourras consacrer

 

tes loisirs à d'autres améliorations et profitais de ta belle pleinement.

 

Tu me diras toutes ces aventures mécaniques et autres agrémentent le topic, c'est vrai, elles nous tiennent en haleine et l'on attend le prochain épisode

 

avec envie.

 

Encore!!!

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Un week-end chargé (partie 1):

23 août 2017 : Depuis fin juin, j’avais noté dans mon Palm (et oui, ça existe encore) une sortie les 26 et 27 août 2017 avec l’amicale 204/304. Cette sortie, qui est plus un rassemblement d’autos de légende qu’une balade, se passe à Aix les Bains, soit à 90 km de la maison. Une bonne promenade en vue et les picotements au dessus de la partie charnue de mon individu trahissent une certaine jubilation. Pour cette occasion, le CMBA n’a rien prévu et c’est donc seul qui j’irai (m’en fou). Ce n’est pas une trahison envers mon club mais une ouverture vers d’autres amateurs d’anciennes (je parle toujours de voiture n’est-ce pas… !) et qui plus est, de Peugeot 204 et 304. J’attends donc ce week-end avec impatience et me suis arrangé pour bien bloquer cette date. Le 23 août, je m’inscris donc pour le dimanche sachant qu’il y aura une super balade dans la région d’Aix les Bains avec un départ à 8h30.

Pour que tout aille bien, je vérifie le trajet sur la carte pour éviter les autoroutes. Impec… ! Je vais passer par une route que je connais bien puisque c’est celle que je prenais pour aller aux entrainements de plongée à Chindrieux… en lac et en hiver (fallait t’y être maso… !)

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Côté météo, le dimanche devrait être beau, mais des averses orageuses sont prévues en fin de soirée. Tant pis… ! Pas question de louper cette journée. Par contre, s’il pleut, va falloir remonter la vitre côté chauffeur et là, il y a un hic… ! Vous vous rappelez au tour de l’Ain ? Quand j’avais voulu la remonter ! Des claquements sinistres s’étaient fait entendre avec des à-coups dans la manivelle, signe que la pignonerie a sans doute mal aux dents. Je décide donc de corriger ce défaut. Normalement, ça doit pas poser de problème. Toujours se méfier du mot « normalement »… !

24 août 2017 : Contre ordre ! Plus question d’aller à Aix dimanche car ma chère et tendre a prévu d’aller au pique-nique de notre association d’amateurs de jardin à St Romain en Galle. Certes, nous irons avec Titine, mais en attendant, c’est demain que je vais devoir aller à Aix Plus question de balade sur place puisque le samedi, elle est réservée aux mamies d’avant guerre (je parle toujours de voitures…). Je ressens comme une certaine frustration, mais bon, il faut ménager la chèvre et le choux (là, je ne parle pas de ma dulcinée quand je parle de chèvre).

25 août 2017 : 18h58 : Compte-tenu du programme chargé de ce week-end, j’attaque la réparation du lève-vitre dans l’urgence. Premièrement, enlever la garniture de la portière. Je dévisse l’accoudoir et m’aperçois que l’une des vis de fixation tourne dans le vide. Pour cause : l’écrou cage a disparu de la tôle de la portière … Encore un truc qu’il va falloir réparer. Je continue par la poignée de porte. J’arrive bien à dévisser l’enjoliveur mais je ne vois pas comment retirer la poignée…Je verrai ça plus tard. Je dégrafe la garniture et essaie de basculer celle-ci pour voir si je peux atteindre la dentition malade. Mince ! La poignée de porte me gène. Je triture l’enjoliveur et finis par le passer à travers la garniture. Cette fois, cette dernière bascule bien…

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… Mais je ne suis pas plus avancé ! Je ne vois toujours pas la mâchoire de ce foutu lève-vitre… ! Ben il suffit de démonter la manivelle de commande… Benêt ! Mais là, ça se corse ! J’ausculte, j’observe, je réfléchis (enfin avec ce que je peux côté cerveau)… mais rien ! Je ne vois rien de rien… Pas de vis à l’horizon ! Je tire sur la manivelle mais rien ne vient. Je passe un tournevis entre cette dernière et le mécanisme en faisant aigre et éclaire le théâtre des opérations, des fois que je distingue quelque chose…

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Mais toujours rien ! La bête ne veut pas céder le moindre centimètre. Je cherche désespérément le clips qui retiendrait tout ça, mais là aussi, je fais chou blanc.

19h26 : Après une demi-heure d’effort, et avoir tout essayé, ma tension à pris quelques unités supplémentaires. Avant d’atteindre la tension nerveuse qui me transformera en incroyable Hulk, capable d’extraire la poignée sans passer par la case « pourquoi ça vient pas ? », je décide de faire appel à un ami… Monsieur Internet. Eh oui… ! Mc GIVERS ne peut rien contre le vice des ingénieurs qui ont pondu cette m…de ! C’est là que je trouve la source de ma monté en pression.

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Il existe bien un clips mais ce dernier est planqué dans un endroit impossible et il faut le déloger avec un mini tournevis ! Bon ! Je suis rassuré ! Surtout que dans les forums que je lis sur le sujet, il est bien dit que ce dernier ne peut pas nous partir dans la figure.

Me voilà donc avec mon petit tournevis et, en effet, j’arrive bien à extraire l’objet convoité. Ce dernier ne me part pas dans la figure … mais va rejoindre directement … le plancher de Titine ou le gravier ? Tudieu ! Où est passé cette glutte ? Foutu Gremlins… ! Même l’impossible est réalisable quand je bricole… ! Encore un petit quart d’heure à chercher cette petite pièce qui, si je ne la retrouve pas, va me mettre dans le caca. Ouf ! J’arrive enfin à le récupérer, planqué qu’il était dans les poils de la moquette (heureusement, c’est une moquette à poil court). Pour éviter de le perdre de nouveau, je le replace sur la poignée sans l’engager complètement.

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19h40 : Maintenant que j’ai tout retiré, la garniture cède enfin sa place à la tôle intérieure de la portière et je peux enfin accéder, grosso merdo, au mécanisme de la vitre. Je remets provisoirement la manivelle pour manœuvrer la vitre et constate, sans surprise, que le pignon qui entraîne un secteur cranté a tendance, sous effort, à ne plus vouloir entraîner ce dernier. Si vous aimez mieux, quand la vitre force, le secteur se tord en direction de l’intérieur de la portière jusqu’à ce que les dents du pignon passent à côté, relâchant subitement l’effort.

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Pour éliminer ce défaut, je pense, dans un premier temps, barbouiller de graisse tous les recoins et axes du mécanisme …

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Malgré ce badigeon graisseux, le clac clac des dents continue. J’essaie donc d’envisager une solution pour éviter aux dents du secteur cranté de sortir du pignon d’entrainement. A l’aide d’un serre-joint, j’essaie d’écraser légèrement la cage du pignon pour éviter que les dents du secteur ne se déplacent au-delà des dents du pignon.

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Au premier essai, le résultat n’est pas probant. Il faut dire que je suis un peu frileux (malgré la température caniculaire) car si je casse le schmilblick, adieu le lève vitre…Je vous rappelle que je dois rejoindre l’amicale 204/304 à Aix demain. J’entends vos remarques : « Oui… ! T’entreprends toujours des trucs scabreux juste avant des sorties ! Tu ferais mieux de faire ça au calme … ! Tu prends des risques inutiles ! » Et patati, et Patata … ! Et moi de vous répondre : « Vous avez encore raison ! Mais quand j’ai attaqué cette réparation, c’était pour la bonne cause et je ne pensais pas tomber sur un os … ! ». Pour l’heure, j’hésite à mettre une pression plus forte sur mon serre-joint. Je tente de nouveau une pulvérisation de graisse sur toutes les articulations et les rails où coulissent la vitre et le mécanisme. L’effort pour lever la vitre est nettement plus faible qu’au début mais les dents sautent toujours. Sans doute que le jeu dans l’axe du secteur cranté est trop important ? Je retente une nouvelle fois un serrage au serre-joint sans trop insister. Cette fois, c’est un peu mieux. Partant du principe que le mieux est parfois l’ennemie du bien, je décide de ne pas insister et de me satisfaire de ce résultat, même si ce dernier n’est pas parfait.

Avant de tout remonter, je me dis que, comme l’accoudoir est démonté et que l’enjoliveur de ce dernier présente un manque de chrome certain, je vais lui redonner un coup de propre grâce à une bombe de peinture chromée que j’ai achetée il y a … plus de deux ans ! Miraculeusement, je retrouve la bombinette en question très rapidement. Reste plus qu’à placer du scotch de carrosserie sur les endroits à ne pas peindre et trouver un coin du sous sol, à l’abri de la poussière. J’en profite pour faire la même chose sur l’enjoliveur de la poignée de porte intérieure. Pour ce dernier, je peux l’extraire de Titine car j’ai enfin trouvé la vis qui retient la poignée (la poignée montée ne peut pas passer à travers la fente de l’enjoliveur)

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20h45 : Mes deux pièces sont peintes. Il ne reste plus qu’à retirer le scotch et à les remonter sur Titine… !

 

 

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Seulement voilà… La nuit est presque là, et l’abri de Titine est mal éclairé. Je n’avais pas prévu que l’intervention serait aussi chronophage… ! C’est donc en tenant une lampe de poche dans la bouche que j’essaie tant bien que mal de revisser la poignée de portière après l’avoir glisser dans la fente de son enjoliveur. La petite vis m’échappe deux fois des mains et s’en va rejoindre le plancher des vaches où, heureusement, j’avais placé une grosse plaque de carton. Comme j’ai l’habitude que les petits objets aillent se planquer dans le gravier, cette précaution me semblait indispensable avant toute intervention… !

21h55 : Après avoir galéré comme un malade pour replacer la garniture de portière avec la poignée et son enjoliveur (j’ai du me résoudre à refaire passer ce dernier à travers la garniture, même si ce n’est sans doute pas la bonne méthode), j’arrive enfin à replacer l’accoudoir … en ayant oublié l’histoire de l’écrou cage manquant … ! Grrrrrrrrr ! Tant pis ! Je n’ai ni le temps, ni les nerfs assez solides pour tout redémonter. Je ferai ça quand je déciderai de changer, dans sa globalité, le mécanisme de lève vitre où qu’il m’arrivera un autre incident sur la portière.

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En attendant, ma vitre fonctionne un peu mieux et la partie chromée de l’accoudoir à meilleur aspect, même si la teinte est loin d’être aussi brillante qu’à l’origine. Les bombes chromées ne permettent pas de retrouver le brillant du vrai chrome, contrairement à ce que laisserait penser la couleur du couvercle. Ou alors je m’y suis pris comme une brèle… Ce qui reste dans le domaine du possible.

Pour le petit coup de propre dans l’habitacle, je verrai ça demain matin car il est tard… Comme le collègue de l’amicale n’arrivera sur place qu’à 9h30 et que j’ai l’habitude de me lever à 6h00, j’aurai le temps. Vivement demain …

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Hello Nanar

 

Pris que je suis dans mes multiples activités, je ne trouve même plus le temps de venir faire un petit coucou au couple Titine Nanar.

 

- organisation d'un ch'tit rallye de navigation le 28 octobre http://agcvb.franceserv.fr/ et oui je me fais un peu de pub.

- préparation de me requatre-effquatre pour mon raid au Maroc.

- échange de mes deux portes de garage par de news motorisés (la classe)

- trac lu loup tremblotant de berlingo pas rigolo, en fait j'ai passé la cap des 2000 KM et toujours pas de tremblement en vu, je touche du bois.

- je dois également récupérer ma caisse neuve madin-Alsace pour enfin continuer la reconstruction de mon bolide préféré.

 

etc etc.....................

 

Petit truc nanar pour les accoudoir et autre pièces recouvertes de chrome, acheter un film autocollant en grande surface ou

 

ici http://www.ebay.fr/itm/like/182571825028?chn=ps&dispItem=1

 

ça se pose super facilement et c'est vraiment chromé et c'est pas très onéreux.

 

Hop je retourne à mes affaires :veedub:

 

@+ JM

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@JMF67

 

Hello JMF: Bon courage pour toutes tes entreprises et merci pour le tuyau. Je vais revoir ma méthode de chromage à l'aide de films autocollant, mieux que la peinture chromée sans chrome. Tu me dis quand tu passes dans le coin pour la 4L très fidèle... (je croise les doigts pour Berlingo pas Rigolo)

 

@+ Nanar

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@JMF67

 

Hello JMF: Bon courage pour toutes tes entreprises et merci pour le tuyau. Je vais revoir ma méthode de chromage à l'aide de films autocollant, mieux que la peinture chromée sans chrome. Tu me dis quand tu passes dans le coin pour la 4L très fidèle... (je croise les doigts pour Berlingo pas Rigolo)

 

@+ Nanar

 

 

Bonsoir Nanar

 

J'ai reçu quelques pièces pour 4L très fidèle :bien: donc samedi après le tondage gazon vavavoum boulot sur la R4, et pas de problème je te préviens de mon passage dans ta belle région, comme je fais étape nous pourrons débattre en live :biggrin:

 

@ pluche JM

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Un week-end bien chargé (Partie 2a) :

Samedi 26 août 2017 : Il est 5h50 du matin et je viens de me réveiller. Même si c’est tôt, je sens qu’il faut que je me lève. Je dois arroser le jardin, déjeuner, me raser et préparer Titine avant de partir pour Aix les Bains. Il faut environ 1h30 pour rejoindre Aix ce qui me ferait partir avant 8h00 pour être sur place à 9h30. Pas question de prendre l’autoroute. Nos routes de campagne sont assez sympas pour augmenter le plaisir de rouler et Titine n’aime pas trop les longs rubans d’asphalte où rouler à moins de 110 km/h frôle l’entrave à la circulation.

6h15 : je viens de me raser et pointe mon nez dehors. La température est légèrement fraîche mais très supportable, même faiblement vêtu. Ceci laisse augurer qu’un déplacement décapoté est tout à fait envisageable (j’ai connu bien pire).

7h30 : Je viens juste de finir le plus gros de l’arrosage et m’aperçois que le temps est passé plus vite que prévu. Je dois encore déjeuner, nettoyer l’intérieur de Titine, programmer la Gourde qui Parle toute Seule, récupérer de l’argent liquide, et faire le plein d’essence… Oups ! Ça va être très juste !

8h15 : Je démarre Titine et sors de la maison. Mais qu’est-ce que j’ai branlé pour être autant à la bourre. Je n’ai même pas eu le temps de nettoyer les tapis de sol. J’ai juste pu briquer les vitres et donner quelques coups de chiffon sur des traces suspectes au niveau de la carrosserie ! En sortant de la maison, je me dis que je vais faire le plein à Pont-d’Ain quand la Gourde me demande de tourner à gauche ! Tiens ? Pont d’Ain est à droite ? J’insiste dans ma direction… et la Gourde dans la sienne

  • « Faîtes demitour dès que possible » m’annonce-t-elle de sa voix de robot mal programmé.

 

Qu’est-ce qui lui prend à cette emplumée ? Je vérifie la programmation et ne trouve rien d’anormal. Je m’arrête et regarde le tirage papier du trajet récupéré sur Google maps et que j’ai pris par précaution …

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Mais quel c… je fais… ! Je ne dois pas passer par Pont d’Ain mais par Ambérieu en Bugey… ! M’étonne pas que la Gourdasse me demande de faire demi-tour ! Pourtant, je connais bien cette route mais j’ai dû être perturbé par le fait que seule la station de Pont d’Ain distribue du Sans plomb 98. J’obtempère donc aux ordres du gadget de pare-brise et reprend la direction d’Ambérieu. C’est pas fait pour arranger mes affaires ça !

8h40 : Le plein est fait et je peux me diriger vers Aix les Bains. Je passe par la vallée de l’Albarine, soit par Saint Rambert en Bugey, Argis, Tenay, des villes assez sinistres car elles ne voient le soleil qu’entre 11h55 et 12h04 (en été). Si je suis parti de la maison avec une veste polaire et que j’avais suffisamment chaud, ce n’est plus le cas. Je commence à me les geler … mais pas question de remettre la capote. Je n’ai qu’à attendre un passage au soleil. Seulement voilà, je roule, je roule et je suis toujours à l’ombre (une vraie vallée des ombres cette route). Je pousse le chauffage mais ça ne fait que faire baisser la température moteur. Tant pis ! Je prends mon mal en patience et arrive enfin à Belley. Je suis aveuglément la Gourde car je ne me rappelle plus par où je passais, dans les années 90, pour rejoindre Chindrieux.

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En voyant un panneau « Tunnel du chat fermé, suivre Aix les Bains », mon neurone spécial orientation essaie de donner l’alerte mais je n’y prête pas attention. Deuxième panneau signalant la fermeture du tunnel. Cette fois l’alerte arrive jusqu’à la case réflexion. Je suis intrigué… Il ne me semblait pas passer par le tunnel du Chat à l’époque ? Pourtant, le Gadget causant m’indique toujours cette direction. Je continue à suivre ses indications quand, fatalement, j’arrive au niveau du tunnel qui est effectivement fermé. Qu’à cela ne tienne, je suis la déviation et me retrouve embringué dans le col du chat, derrière deux campings cars. Alors ça, c’est pas glop, car chacun sait que ces foutus engins se trainent lamentablement dès qu’il y a un faux plat (ou même quand le plat est réel). Et là, non seulement ils se trainent à 30 kilomètres heure, mais en plus, ils doivent s’y prendre à deux fois pour tourner dans les épingles à cheveux. Ça grimpe sec et Titine n’aime pas çà du tout. Je vois la petite aiguille, championne de l’escalade, essayer d’attaquer l’Everest au pas de course… ! Manquerait plus qu’elle me refasse le coup du Geyser dans ce coin là… Mal barré le Nanar… ! Mais non, en passant en seconde, tout rentre dans l’ordre et l’aiguille reste sagement au palier « tu crains rien… ! », à mi course entre la glace polaire et le geyser islandais.

Cependant, l’heure tourne et les indications de la Gourde ne me rassurent pas spécialement. Adieu le quart-d’heure bugiste ! C’est plutôt sur la demi-heure « belle sœur » qu’il va falloir compter… ! Pour un premier rancart avec l’amicale 204/304, c’est pas top… !

10h00 : Je suis à pied d’œuvre, ou tout du moins, où la gourdasse m’a conduit. J’ai pourtant rentré une adresse proche mais je ne vois rien. Je débouche sur une sorte de zone de loisirs mais aucune voiture en vue. Allez, encore du retard qui s’accumule. Je fais un demi-tour au milieu de la rue et j’apprécie fort le rayon de braquage de cette mamie. Malgré son volant d’un diamètre plus proche de celui d’un camion que de celui d’une Ferrari, son centre de gravité très à l’avant et une direction dont l’assistance est aux abonnés absents, faire demi-tour ou un créneau avec ce petit cabriolet est un vrai régal. Je ne pense pas qu’il y ait une voiture récente qui puisse rivaliser.

10h15 : j’arrive enfin devant l’entrée du parc de voiture où un brave homme m’accueil avec un large sourire :

  • « Vous êtes avec l’amicale 204/304 ? »
  • « Oui… ! »
  • « Gilles est là bas sous les arbres… ! »

 

Super ! Car si je me suis gelé les arpions dans la vallée de la mort euh… de l’Albarine, Mahomet tape dure à cette heure plus ou moins avancée de la mâtinée. Qu’elle bonne idée il a eu ce Gilles de nous réserver des places à l’ombre… !

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Je me gare donc juste à côté de sa très belle 304 berline. Titine paraît sans doute moins pimpante en comparaison, mais je m’en fou. Même si je fais tout mon possible pour qu’elle soit toujours présentable et même si le résultat n’est pas parfait, Je l’aime comme elle est… !

Après des présentations très sympas, je pars faire un tour du parc pour tirer quelques portraits des engins présents. Vous faire la liste des pièges à minettes et des ancêtres présents prendrait trop de place. Il y a cependant quelques engins qui ont retenu mon attention…

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Ou…

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D’autres disons plus classiques bien que rares …

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Quelques américaines …

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Ou d’anciennes françaises… (la 403 est un modèle unique avec une histoire bien particulière)

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Puis arrivent quelques membres de l’amicale …

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qui se postent à côté de nous…

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… dont une autre 304 cabriolet, légèrement améliorée … une 204 berline.

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Et une autre 304 cabriolet couleur « Or »

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Le début de la journée se passe comme sur des roulettes, quand le collègue à la 204 berline lâche une phrase qui fait tilt …

  • « J’ai eu quelques problèmes de chauffe en venant … ! »

 

Il n’en faut pas plus pour exciter mon neurone de la bricole.

  • « Tu veux qu’on y jette un œil ? J’ai toute la succursale de Castorama dans le coffre de Titine … ! »
  • « Si tu veux ! On verra ça tout à l’heure … ! »

 

Nous passons donc une partie de cette journée à flâner entre les différents exposants et stands…

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… à parler de nos anciennes (je parle toujours de voitures vous aurez compris…), de nos problèmes techniques, à casser une petite graine et boire un petit verre de l’amitié, très agréable par cette chaleur.

A suivre...

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Un week-end bien chargé (Partie 2b) :

Suite...

15h45 : Je relance le collègue pour l’aider à résoudre le problème de chauffe de la belle 204. « C’est Ok ! » Me dit-il. Là dessus, je le vois revêtir la tenue du parfait mécano avec un flocage Peugeot dans le dos… ! De mon côté, je ne revêts rien puisque je n’ai pas prévu de tomber en panne, ni de dépanner quelqu’un d’ailleurs. De toutes façons, même quand ça arrive, je répare sans me changer, au grand dame de Madame quand il m’arrive, par inadvertance, de laisser un peu de cambouis sur le pantalon ou le teeshirt (on peut pas être parfait… !)

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Pour m’aider dans mon diagnostique, il me décrit ce qui s’est passé…

  • « Pour gagner du temps, je suis passé par l’autoroute et elle s’est mise à chauffer, même en descente … ! » me ditil !
  • « J’ai eu le même problème dans le Vercors avec Titine … ! Ouvre le capot, je vais jeter un œil … !

 

Là-dessus, il s’exécute et j’ouvre le bouchon du radiateur… Pas de surprise, car ce que je vois est ce que j’attendais.

  • « T’as plus d’eau ! Regarde… ! On voit le haut des tubes »
  • « J’ai déjà eu des problème de durite … » me ditil !

 

Il me raconte en effet que suite à une fuite, il s’était retrouver en panne par noyage de la bobine.

  • « J’ai eu le même problème avec mon cabriolet… ! »

 

Comme quoi, les Gremlins ne sévissent pas que chez Titine… ! J’ouvre le coffre de cette dernière. Je m’amuse à voir le regard étonné de quelques curieux qui constatent la présence de bidons de fluides diverses, de ma caisse de pièces de rechange, de mes deux caisses à outils, d’une pompe à pied, d’un voltmètre, d’un sac de durites… etc !

  • « Tu tombes souvent en panne ? » me demandent les deux collègues présents… !
  • « Non ! Moins souvent qu’au début. Mais si je ne prends pas ma panoplie, je suis sûr que c’est là que je vais en avoir besoin… ! »

 

Je récupère le bidon de liquide de refroidissement et refais le plein du radiateur de la 204.

  • « Il en manque pas mal » disje au propriétaire en bleu de travail
  • « Pourtant, je ne vois pas de fuite ? »
  • « Avant de démarrer, on va vérifier le thermo contact du radiateur … ! »

 

Je débranche donc les deux fils de l’objet à analyser, et, à l’aide d’un bout de câble électrique que je laisse toujours traîner dans mon coffre, je court-circuite ces deux fils. Une fois le contact mis, j’entends le clac correspondant au collage de l’électro aimant du ventilateur. J’essaie de tourner ce dernier à la main. Il est bien bloqué ce qui est normal. Je supprime le court circuit et le ventilateur retrouve sa liberté en rotation.

  • « T’as déjà pas de problème de ventilo … Démarre ! on va la laisser chauffer pour voir… ! »

 

Après avoir laissé tourner le moteur un petit moment, je constate que l’aiguille de température essaie, comme sur Titine, de franchir l’Everest au pas de course. Le ventilateur s’enclenche bien mais la coquine ne veut pas redescendre.

  • « Coupe le contact… ! Si ça se trouve, t’as plus d’eau … ! »

 

En effet, en ouvrant le bouchon, le niveau de liquide à rejoint les tréfonds du radiateur. Je refais le niveau et le collègue remet en marche. Toujours aucune fuite en vue… ! L’aiguille de température reprend son escalade de ouf pour se cantonner un peu en dessous de la zone rouge.

  • « Mets le chauffage avec le ventilo à fond… » disje avec l’assurance de celui qui connait par cœur le problème ainsi que sa solution (et pour cause… !)
  • « L’aiguille semble descendre un peu mais reste trop haute… ! »
  • « Pourtant le ventilo tourne bien … ! »

 

Mystère ? J’ouvre de nouveau le radiateur et constate la baisse de niveau. Mais où passe donc cette flotte… nom d’une pipe… !

  • « Peutêtre que le circuit de chauffage s’était vidé ? » avance timidement l’homme en bleu Peugeot !
  • « T’as sûrement raison… ! Je te remets un peu plus que le niveau pour compenser. Redémarre pour la laisser de nouveau chauffer … ! »

 

Cette fois, bien que l’aiguille, têtue comme une mule, aie cherché à rejoindre la zone interdite, le niveau du radiateur semble se stabiliser.

  • « Bon ! Par où tu passes pour rentrer ? » Disje avec une idée derrière la tête… !

 

On jette un œil sur une carte et je constate que, bien qu’habitant à l’Ouest de Lyon, l’homme à la 204 « toute patraque » va prendre la même route que moi.

  • « Ok ! On part ensemble et je te suis. J’ai du liquide en réserve pour le cas où tu en perdrais de nouveau… ! »

 

18h15 : Après avoir saluer notre ami Gilles qui va rester encore un peu, nous reprenons la route du retour.

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Titine suit allègrement sa cousine à une vitesse proche de celle, déjà plusieurs fois citée, du sénateur grabataire. J’arrive à peine à passer en quatrième. Avantage : peu de chance de se retrouver à verser un impôt supplémentaire suite au croisement intempestif d’une boite à image, traitre et sournoise. Côté tableau de bord, tout baigne. L’aiguille de température reste bien sagement dans sa zone blanche, le voyant de charge s’allume toujours à demi-feu et la jauge à essence indique un niveau largement suffisant pour rentrer. Manquerait plus que les deux mamies se retrouvent éclopées en même temps… !

A trois reprises, le collègue s’arrête pour me signaler que l’aiguille se trouve juste en dessous du rouge, sans pour autant l’atteindre … ! La troisième fois, je décide de jeter un regard inquisiteur dans le radiateur après avoir retirer le bouchon avec moult précautions et un bon chiffon que je récupère dans mon fourbi arabe. Étonnamment, le retrait du bouchon ne provoque qu’un léger pshiiiit … ! Le niveau de liquide ne semble pas avoir bougé. Je touche les ailettes du radiateur et constate que celles-ci sont chaudes, mais sans plus puisque je peux presque y laisser les mains dessus.

  • « C’est pas normal ! » Disje au brave deuxcentquatriste.

 

Pour prouver ce que je dis, j’ouvre le capot de Titine et essaie, comme sur la 204, d’ouvrir le bouchon du radiateur. A peine desserré, j’entends nettement le bruit de la vapeur qui essaie de s’échapper, trop contente de trouver une issue pour rejoindre l’atmosphère. Je referme aussitôt. En touchant les ailettes de l’organe réfrigérant, je retire immédiatement mes patounettes car ces ailettes sont plus chaudes que ce que mon épiderme peut supporter.

  • « Tu vois ! »Lui disje ! « Nous avons fait le même parcours à la même vitesse et mon radiateur est beaucoup plus chaud que le tien, alors que mon aiguille reste dans la zone normale. Tu as un gros problème de circulation d’eau ! Les calories ne sont pas évacuées par le radiateur. C’est soit un problème de calorstat, soit un problème de pompe à eau »
  • « Ou de radiateur encrassé ! » trouvet-il bon de rajouter.
  • « C’est possible aussi ! Mais je pencherais plus pour une mauvaise circulation d’eau, vu que ton chauffage ne semble pas trop efficace et que tes durites ne sont pas bouillantes comme sur Titine… !
  • « Je demanderai à mon mécano de regarder ça » me ditil dépité !
  • « Tiensmoi au courant… ! ça m’intéresse ! Pour rentrer sur Lyon, je pense que ça devrait coller. N’hésite-pas à t’arrêter si ça monte trop… ! »

 

Sur ces recommandations, nous nous séparons car nous sommes proches d’Ambérieu en Bugey et c’est là que nos routes se séparent.

19h10 : Après avoir laissé le collègue se diriger vers Lyon, je suis de retours à la maison, très content de ma journée. Je n’ai pas pu dépanner la 204, mais le fait de rechercher une panne et d’avoir une approche très probable de la solution m’a fait monter mon taux d’Ocytocine.

Demain, avec ma chère et tendre épouse, nous prendrons Titine pour nous rendre à Saint Romain en Gal. Encore une bonne journée en perspective.

Que du bonheur…

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