[Topic officiel] Abarth de 1949 à 1986

[fanatix]

Suite du feuilleton. Ce soir, les pilotes et le palmares du championnat d'Europe des Voitures de Tourisme

(in english: ETCC) 1963-1971. Et la semaine prochaine, les Abarth dans ce championnat.

 

Les pilotes participant à l'ETCC entre 1963 et 1971 furent très nombreux.

Il serait vain de les citer tous.

Comme déjà dit plus haut, il convient de distinguer les pilotes qui ont concouru

effectivement pour le championnat d’Europe de manière suivie, et les autres.

Et parmi ces autres, il y avait de réelles « pointures », issues d’autres championnat

automobiles (protos, F1 par exemple), et qui venaient à l’occasion faire un extra

pour le compte d’un constructeur ou d’une écurie de renom intéressés par les retombées

publicitaires de l’épreuve (les 24 heures de Spa surtout).

 

Parmi les plus célèbres (ou en passe de le devenir) des pilotes ayant participé épisodiquement

à ces huit années de championnat, on peut relever : Denny Hulme (Jaguar Mk II et Ford Galaxie),

Dan Gurney et Jack Brabham (Ford Galaxie), Jackie Stewart (Ford Cortina Lotus), Teddy Pilette

(Alfa GTA 1600), Jacky Ickx (BMW 700 S, 2000 TI, Ford Mustang, Ford Cortina Lotus, Ford Galaxie),

Andréa De Adamich (Alfa Giulia TI et Alfa GTA 1600), Ignazio Giunti (Cooper S),

Franck Gardner et Paul Hawkins (Cortina Lotus), Joseph Siffert (Chevrolet Impala),

Clay Regazzoni (Honda S 800), Nanni Galli et Jochen Rindt (Alfa GTA 1600),

Rolf Stommelen et Gerhard Mitter (Porsche 911), Léo Cella (Lancia Flavia,et Fulvia),

Chris Amon (Sunbeam Rapier) etc, etc..

 

Sans omettre des rallymen (notamment français) égarés à l’occasion sur les circuits de l’ETCC,

comme Paddy Hopkirk, Rauno Aaltonen, Timo Makinen (Cooper S), Sandro Munari (Lancia Flavia Zagato)

et les français René Trautmann (Lancia Flavia), Henri Chemin (Ford Falcon Sprint), Henri Greder

(Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Opel Commodore), JP Nicolas (Cooper S), Pierre Maublanc et

Claude Ballot Léna (BMW 2000 TI), Robert Neyret et Jean Terramorsi (Ford Mustang),

Gérard Larousse, Guy Chasseuil et Marie Claude Beaumont (NSU 1000 TT),

le grand Jean Rolland (Alfa 1600 GTA), Hugues Hazard (Ford Mustang) et les pilotes

de la Régie : JF Piot, JP Hanrioud, Mauro Bianchi, JC Andruet, Pierre Orsini,

sur les R8 Gordini 1108 et 1255, sans omettre JC Sola, également sur R8G ….

 

Sans oublier les Jochen Neerpash (Volvo, Mustang, Porsche), John Whitmore (Cooper S),

Giorgio Pianta (Lancia, Porsche), Hubert Hahne (BMW), John Fitzpatrick (Cooper S, Porsche),

Giancarlo Baghetti (Alfa), Dieter Glemser (Mercedes), Hans Hermann (Mercedes),

Lucien Bianchi (Alfa), Enrico Pinto (Alfa), Willy Mairesse (BMW), Xavier Lapeyre (Cooper S)

et encore combien d’autres!

 

Bref tout ce qui pilote une voiture en Europe, ou même ailleurs, est venu un jour,

pour une ou quelques courses, ou pour l’ensemble du championnat, participer

u Championnat ETCC entre 1963 et 1971.

 

Une omission volontaire dans cette énumération de pilotes : ceux qui menaient les petites

Abarth 850 et 1000 TC. Il y sera revenu spécialement plus loin.

 

 

PALMARES

 

On ne reviendra pas sur chacune des courses qui se sont déroulées entre 1963 et 1971.

Ce serait plutôt fastidieux. Les palmarès de chacune de ces années devrait suffire…

 

Tout d’abord les Champions d’Europe ETCC :

 

1971 : Champion: Dieter GLEMSER (DEU) Ford

1970 : Champion: Toine HEZEMANS (NLD) Alfa Romeo

 

1969 (division 1) : Champion: Marsilio PASOTTI alias “PAM”(ITA) Abarth

1969 (division 2) : Champion : Spartaco DINI (ITA) Alfa Romeo

1969 (division 3) : Champion: Dieter QUESTER (AUT) BMW

 

1968 (division 1) : Champion: John HANDLEY (GBR) Morris

1968 (division 2) : Champion: John RHODES (GBR) BMW

1968 (division 3) : Champion: Dieter QUESTER (AUT) BMW

 

1967 (division 1) : Champion: Willi KAUHSEN (DEU) Abarth

1967 (division 2) : Champion: Andrea DE ADAMICH (ITA) Alfa Romeo

1967 (division 3) : Champion : Karl VON WENDT (DEU) Porsche

 

1966 (division 1) : Champion: Giancarlo BAGHETTI (ITA) Abarth

1966 (division 2) : Champion: Andrea DE ADAMICH (ITA) Alfa Romeo

1966 (division 3) : Champion: Hubert HAHNE (DEU) BMW

 

1965 (division 1) : Champion: Ed SWART (NLD) Abarth

1965 (division 2) : Champion: John WHITMORE (GBR) Lotus

1965 (division 3) : Champion: Jacky ICKX (BEL) Lotus

 

1964 : Champion: Warwick BANKS (GBR) BMC

1963 : Champion: Peter NÖCKER (DEU) Jaguar

 

 

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Sur cette photo, on remarque le manque de galanterie du pilote de l’Austin envers

Mlle Anita Taylor au volant de son Anglia (Spa 1966)

[fab500]

Fanatix, il faut que tu fasses un compromis avec ton fils. Si tu n'as plus d'ordi, nous allons pleurer misère !

[Invité §oli537kP]

Comme toujours passionnant .

 

 

[Invité §fla266eR]

C´est toujours un plaisir de te lire. Il faut dire que je n´etais meme pas encore né dans le temps mais les noms de plusieurs pilotes sont encore connus à ce jour.

 

Il y a quelques posts il y des noms d´écuries privé qui m´ont quand meme frappé.

Alpina est toujours dans la préparation de BMW.

Steinmetz fait encore des equipements pour Opel.

Le Holland Racing team est encore existant aussi mais je ne sais plus dans quelle discipline.

 

Quand meme ce qui est etonnant il y a plusieurs pilotes qui ont reussi à se faire des noms dans des autres disciplines du Sport automobile une pratique qui maintenant se fait plus jamais.

 

Dans quelques mois il faut quand meme commencer à quotiser pour un ordinateur pour Fanatix sinon on aurait plus rien à lire.

[fanatix]

Vous êtes toujours aussi sympa.

[fanatix]

Dernier volet des Abarth 850 TC et 1000 TC: le Championnat européen des voitures de tourisme 1963-1971.

 

ABARTH dans l’ETCC

 

 

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L’ETCC fut le terrain de jeux des petites Fiat Abarth 850 et 1000 dès sa création en 1963 dans les petites divisions ou classes de cylindrée selon l’évolution de la réglementation. Le championnat était destiné essentiellement aux véhicules de groupe 2. Et Abarth avait produit suffisamment de ses petites 850 et 1000 pour pouvoir les homologuer dans ce groupe sans oublier de faire homologuer aussi des pièces spécifiques comme la boite 5 vitesses puis les freins à disques sur les roues avant puis sur les quatre roues. Cela faisait la différence avec d’autres marques rivales qui partaient d’une groupe 1 pour la passer en groupe 2 sans bénéficier pour autant de pièces spécifiquement destinées (et homologuées) pour ce groupe.

 

1963

 

Cantonnées aux classes 3 (701 à 850 cc) et 4 (851 à 1000 cc) en 1963, les Abarth 850 TC et 1000 Berlina Corsa firent une entrée plutôt discrète, engagées uniquement dans certaines épreuves par des pilotes privées, ou des écuries privées comme Radbourne Racing (pilote : Roy Salvadori) ou, pour quelques courses, par Automobiles Abarth (pilote : Franck Ruata).

 

En classe 3, les 850 TC eurent maille à partir avec de redoutables Saab 96 menées par les suédois Rothstein et surtout Karlsson, les BMW 700, dont en particulier celle de Hubert Hahne, tandis qu’en classe 4, les 1000 Berlina Corsa durent en découdre avec de méchantes DKW F12 emmenées par l’allemand Mantzel, voire aussi avec de diaboliques Morris Cooper S.

 

De plus, trop de soucis ne permirent souvent pas aux petites italiennes de finir.

 

Abarth remporta néanmoins sa classe deux fois, à la course de côte du Mont Ventoux où la 1000 Berlina Corsa de Hans Herrmann s’octroya une belle 11ème place au général, et à l’épreuve de Timmelsjoch grâce à la 1000 Berlina Corsa de l’italien Biscaldi.

 

Au final, toutes classes confondues, alors que Hahne sur sa BMW 700 termine à la 3ème place du championnat européen, Mantzel et sa DKW montent sur la seconde marche. Point d’Abarth sinon dans les profondeurs du classement.

 

1964

 

Cette année, les 850 TC se retrouvent en classe 2 et les 1000 en classe 3. On prend donc les mêmes voitures et on recommence…

 

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Comme en 1963, les 850 et 1000 ne participèrent pas à toutes les épreuves mais on trouve malgré tout plus d’engagés sur les petites Abarth. Le problème est que peu de pilotes sur Abarth firent la saison complète du championnat. Et puis, il est vrai que les voitures anglaises, suédoises et allemandes continuent à avoir les faveurs de beaucoup de pilotes.

 

Aucune victoire de classe a se mettre sous la dent en 1964, mais, signe très encourageant, plusieurs places d’honneur dans la classe pour plusieurs pilotes, tels Ed Swart (850 TC), Mario Saruggia, Enzo Osella, Silvio Moser, Karl Wendlinger sur 1000 Berlina Corsa, etc…

 

En fin de compte, toujours pas de pilotes Abarth dans les premières places du Championnat.

 

1965

 

Trois divisions remplacent les nombreuses classes des années précédentes. Les petites Abarth entrent dans la division 1 réservée aux 0 à 1000 cc. Elles y retrouvent les inévitables Saab 96, BMW 700 et BMC Cooper S, mais aussi les voitures des anciennes classes 0 à 850 cc (Steyr Puch, DKW F11 et DKW Junior).

 

Mais cette fois, les Abarth sont en nombre et reviennent particulièrement affûtées puisque les 850 TC développent à présent 75 cv et les 1000 85 cv. Le refroidissement est amélioré par le déplacement à l’avant des radiateurs d’eau et d’huile à l’intérieur d’une protubérance homologuée.

 

Les pilotes Abarth accaparent toutes les premières places de la Division, ne laissant que des miettes à ceux qui les battaient auparavant.

 

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A la fin de la saison, le hollandais Ed Swart sur 1000 TC devient champion d’Europe de la Division 1, suivi des allemands Kurt Ahrens sur 850 TC et Klaus Steinmetz sur 1000 TC, puis viennent aux quatrième et cinquième places les italiens Léo Cella sur 850 TC et Herbert Demetz sur 1000 TC.

 

Au classement des constructeurs, Abarth l’enlève dans la Division 1, suivie de BMC, DKW, Saab et Steyr Puch.

 

Il faut donc compter avec Abarth pour les années à venir !

 

1966

 

La Division 1 devient pratiquement chasse gardée des 850 TC et 1000 TC. Ainsi par exemple à Monza sur plus d’une vingtaine de voitures de la Division 1, on ne compte qu’une BMC Cooper S (Paddy Hopkirk, quand même) et une Honda S 800 (Clay Regazzoni, et oui, le futur pilote Ferrari de F1), toutes les autres étant des Abarth.

La razzia continue donc…étant précisé qu’il ne s’agit plus pour les pilotes Abarth de battre les pilotes d’autres marques, mais bien de se battre entre eux comme s’il s’agissait d’une Coupe Abarth 1000 TC!

 

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Le titre de Champion d’Europe de la Division 1 revient donc à l’italien Giancarlo Baghetti, suivi de l’autrichien Johannes Ortner, des allemands Wolf-Dieter Mantzel et Klaus Steimmetz, du hollandais Ed Swart. Paddy Hopkirk réussit quand même à s’imposer à la 6ème place avec sa Cooper S, talonné par le hollandais Toine Hezemans, l’anglais John Fitzpatrick et les allemands Erich Bitter et Willi Kauhsen, tous sur Abarth 1000 TC.

 

Abarth emporte bien entendu le titre constructeur.

 

1967

 

Bis repetita rerum, à la différence que les Austin et Morris Cooper S sont pratiquement toutes passées en division 2. Dans la plupart des courses, les Abarth 850 et 1000 TC sont seules dans la première division. Elles ne retrouvent un peu de « concurrence » que très épisodiquement avec les Steyr Puch 650 TR, NSU 1000 TTS, Sunbeam Imp ou quelques vieillissantes BMW 700, sans que cela n’affecte d’ailleurs les classements de la division 1, toujours monopolisés par les petites « Scorpiones ».

 

Abt

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Au final, c’est Willi Kauhsen qui est sacré, devant les italiens Maurizio Zanetti et Arturo Merzario, puis Swart et les italiens Giani Lado (dit « Matich ») et Sandro Uberti. Que des Abarthistes !

 

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Le titre constructeur ne pouvait évidemment pas échapper à Abarth.

 

1968

 

Avec l’admission des véhicules de groupe 5 dans le championnat d’Europe, l’intérêt des courses est relancé dans toutes les divisions où Groupes 2 et Groupes 5 vont s’entre déchirer.

 

Les principales rivales des Abarth, à savoir les BMC Cooper S vont se répartir en 1968 entre la Division 2, où il n’y a pas d’Abarth, avec les moteurs Cooper de 1293 cc et la Division 1, où se trouvent toujours les Abarth, avec les mécaniques Cooper de 998 cc (G.5). Apparaissent aussi des Ford Anglia (G.5) redoutables dont les moteurs 1200 sont ramenés à la limite de la Division (997 cc). Abarth développe donc à son tour une version 1000 TC Groupe 5 de 110 cv, dotée de suspensions triangulées qui métamorphosent la tenue de route et donnent un comportement très particulier à la voiture : l’arrière est rivé au sol dans les virages tandis que l’avant se déhanche en levant l’une ou l’autre roue suivant le sens du virage.

 

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1968 sera marqué par le duel Abarth-BMC en Division 1. A Aspern, Belgrade, Eigental (course de côte), Snetterton, Jarama, Monza, Nürburgring, Zolder , les Abarth sont devant. Le problème est que les premières places se répartissent entre des pilotes Abarth, certes, mais différents.

A Brno, la division 1 est remportée , en l’absence des Abarth, par BMC.

Devant la meute des Abarth, c’est quand même John Handley sur Morris Cooper S qui gagne à Zandvoort. Cependant dans toutes les courses les Cooper S réalisent de jolis tirs groupés aux places d’honneur.

 

En définitive, au nombre de points gagnés surtout dans les places d’honneur, c’est l’anglais Handley sur sa Morris Cooper S qui prend le titre de champion d’Europe.

 

Les pilotes Abarth suivent en rangs serrés : l’italien Marsilio Pasotti (dit « PAM »), puis les hollandais Ab Goedemans, Toine Hezemans, Ed Swart, tandis que Peter Schetty (8ème) se trouve pris entre les Cooper S de l’irlandais Alec Poole (7ème) et de l’anglais Robin Searle. Notons que Goedemans figure, grâce à quatre victoires en début de saisons, dans ce classement mais hélas à titre posthume après un accident mortel survenu sur le circuit du Nürburgring au volant d’une barquette Abarth Sport.

 

Le titre Constructeur passe chez BMC.

 

1969

 

Pas beaucoup de changements en 1969, sauf qu’en moins de 1000 cc (Division 1), l’ennemi a fui. Il ne reste pratiquement que les Abarth 1000 TC, à peine menacée par quelques NSU 1000 TTS, Cooper S isolées ou Steyr Puch. A noter l’arrivée des Skoda 1000 MB.

 

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Mais le classement final ne représente pas forcément la domination des Abarth, car comme précédemment, il y a trop de vainqueurs différents, donc moins de points pour chacun. Si un pilote Abarth l’emporte quand même, comme on le voit ci-dessous, sur les sept premières places, on compte quatre pilotes d’autres marques.

 

A l’arrivée, c’est Marsilio Pasotti (« PAM ») qui coiffe la couronne, devant Ed Swart, Gianfranco Palazzoli (dit « Pal Joe »), le yougoslave Mladen Gluhak réussit la performance de s’emparer de la 4ème place grâce à sa régularité en NSU 100 TTS, tandis que le tchéque Vaclav Bobek sur une Skoda 1000 MB termine 5ème. La 6ème place revient au hollandais Rob Dijkstra sur Abarth, et la 7ème à l’anglais Rob Mason sur Cooper S.

 

Abarth reprend néanmoins le titre des constructeurs.

 

1970

 

Cette année là, on revient au championnat unique pour l’ensemble des divisions. Celui qui marque le plus de points, toutes divisions confondues, empoche le titre . Les 1000 TCR (R pour culasse Radialle), dernières évolutions des 1000 TC, entrent ainsi dans l’arène en division 1.

 

On y retrouve en leur compagnie les mêmes outsiders (NSU, Skoda, Sunbeam et Hillman Imp) et au final les Abarth sont encore devant dans la Division 1, avec les mêmes remarques que précédemment concernant la disparité des vainqueurs. Mais cette année, à la différence des cinq années précédentes, il n’y aura plus qu’un seul champion d’Europe : celui qui aura marqué le plus de points. Et comme les points s’éparpillent entre les pilotes abarth, le championnat passera à un pilote « non Abarth ».

 

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Le Championnat d’Europe revient ainsi à Toine Hezemans, passé d’Abarth à Alfa Roméo. Il faut aller à la 4ème place puis à la 8ème place pour trouver des pilotes Abarth, respectivement l’allemand Johann Abt et l’italien Alfredo Faraoni.

 

A relever au passage l’excellente 23ème place de la petite et unique 1000 TCR de Abt, qui enlève sa classe aux 24 heures de Spa-Francorchamps, ouvert pour la première fois aux voitures de moins de 1000 cc. Dans une épreuve aussi dure pour les mécaniques (et les pilotes), ce résultat montre, si besoin en était encore, que les moteurs des Abarth 1000 TCR sont solides.

 

Abt à Spa

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Le titre constructeur passe à BMW, Abarth et Alfa Roméo étant 3ème exaequo.

 

Ce championnat sent le roussi pour Abarth car les nouvelles règles lui sont moins favorables.

 

1971

 

C’est l’année où la firme Abarth est absorbée par Fiat qui lorgne sur le rallye.

La situation est simple : les Abarth disparaissent pratiquement des grilles de départ. Seuls quelques pilotes privés en engagent encore à Monza ou au Nürburgring.

 

La Division 1 est d’ailleurs désertée par presque toutes les voitures de moins de 1000 cc, les véhicules les plus approchants étant les Fiat 128, et notamment les fameux coupés Filipinetti et Trivellato de 1148 cc.

 

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Le titre constructeur revient à Alfa Roméo. Abarth ne figure pas au classement..

 

La grande aventure du Championnat d’Europe des Voitures de Tourisme est terminée. Abarth l’aura marquée de son empreinte, asseyant au passage sa réputation sur les exploits de ses puces endiablées.

 

 

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En guise de conclusion et d’hommage, la liste des pilotes ayant participé à l’ETCC sur Abarth entre 1963 et 1971

 

 

ITALIE

 

Biscaldi Giampiero I

Sarrugia Mario I

Osella Enzo I

Bona Giulio (Rasch) I

Morazzoni Dino I

Monza Luigi I

Cattelan Piero I

Chiari Franco I

Pagliero I

Raffa Gianpiero I

Acquati Mario I

Marzi Achille I

Trenti antonio I

Calascibetta Salvatore I

Demetz Herbert I

Palazzoli Gianfranco (Pal Joe) I

Cella Leo I

Pagliero Bruno I

Moroni ariano I

Bardini Giovanni I

D’Onofrio Giancarlo I

Gagliardi Giancarlo I

Beretta Mario I

Caglini I

San Luca I

Causo I

Baghetti Giancarlo I

Del Monte A. I

 

 

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(Italie suite)

Marchesi Sergio I

Roccardo I

Cocchetti Arrigo I

Tenconi Edoardo I

Zucchi Anzio I

Galli Franco I

Giunti Ignazio I

Druetto Renzo I

Lado Giannini (Matich) I

Trivellato Jacopo (Pino) I

Giorgetti I

Genovese Salvatore I

Cintolesi Mauro I

Gagliardi Giancarlo I

Saltari Andrea I

Nesti Mauro I

Bernacchini Arnaldo I

Cirincione Leonardo I

Zanetti Maurizio I

Corbellini Piero I

Cico I

Grano Umberto I

Crivellari Erasmo I

Marcon I

Ricci Francesco I

Parenti Nicola I

Cucchiarelli Giuseppe I

Lado Paolo I

Eano Maurizio I

Varese Gianni

 

 

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(Italie suite)

Uberti Sandro I

Moretti Gianpiero (Nomex) I

Pasotti Marsilio (PAM) I

Merzario Arturo I

Bottalla Piero I

Reano Maurizio I

Danieli Giorgo I

Stabile Daniele I

Cazzago Vincenzo (pooky)I

Galli Nanni I

Favareto Mario I

Pasotto Luciano (White) I

Tandoi Fulvio I

Guarneri Gianbattista (Gibi) I

Faraoni Alfredo I

Leso Guido I

Grano Umberto I

« Berman » I

Stefanelli Aladino I

Crivellari erasmo (Opicina) I

« Amled » I

Capriola L I

Del Bono I

« Gipsy » I

Gatti Edoardo I

Tali Pietrino I

Becchetti I

« Larini » I

 

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GRANDE BRETAGNE

 

Clarke Peter GB

Anstead John GB

Savadori Roy GB

Wicks Philip GB

Fitzpatrick John GB

Anstead Geoff GB

Williams Jonathan GB

 

PAYS BAS

 

Swart Ed NL

Keller Philip NL

Hooft Dick’t NL

Koster Hans NL

Van Lennep Gijs NL

Van Osch Jan NL

Goedemans Ab NL

Hezemans Toine NL

Jonker Maarten NL

Bogert NL

Veder Herman NL

Deinum Ron NL

Van Staalduinen Dick NL

Vermeulen Huub NL

Dijkstra Rob NL

Zwolsman Rein NL

Brandsma Jan NL

Boshuis Wim NL

Leeuwenburgh Piet NL

 

 

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ALLEMAGNE

 

Hermann Hans D

Hartung Manfred D

Gilges Heinz D

Jüttner Peter D

Steinmetz Klaus D

Ahrens Kurt D

Abt Johann D

Endress Michael D

Furtmayr Ernst D

Mantzel Wolf-Dieter D

Warmbold Waldemar D

Kauhsen Willi D

König Gert D

Edelhoff Gutav-Dieter D

Rauhe Horst D

Ranke Horst D

Scholl Karl-Heinz D

Hessel Hans D

Sommer Willi D

Machatius Dieter D

Schenzel

Von Kerckerinck Joseph D

Ranke Horst D

Ziegler Bernd D

Ziegler Hans-Peter D

 

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SUISSE

 

Scherrer Peter CH

Steinemann Rico CH

Bierchler F. CH

Moser Silvio CH

Ettmüller Peter CH

Egli Robert CH

Brun Hans CH

Stierli Johan CH

Welti Edy CH

Fortmann James CH

Kretschi Joe CH

Wetting CH

Blatter Robert CH

Neumann René CH

Wüst Mike CH

Fink Hans CH

Siffert Bernard CH

Benzinger Alfred CH

Schetty Peter CH

Dietrich Urs CH

 

 

FRANCE

 

Ruata Franck F

Lobbry Joffre F

Segond F

Raymond F

Maublanc Pierre F

Ballot-Léna Claude F

Chapuis Eric

 

 

AUTRICHE

 

Ortner Johannes A

Wendlinger Karl A

 

 

Goedemans et PAM

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BELGIQUE

 

Bianchi Lucien

Bianchi Mauro

 

LUXEMBOURG

 

Wagner Honoré

 

 

ESPAGNE

 

Gurrea José Antonion E

Canellas Salvator E

Bonjoch Eusebio E

 

 

YOUGOSLAVIE

 

Sverko Djani YU

Jankovic Srdan YU

 

 

SUEDE

 

Steenberg Björn S

Wijk Olof S

 

DANEMARK

 

Borch-Christensen Son DK

 

 

USA

 

Pike Roy USA

 

J’avoue qu’il doit me manquer quelques noms encore, mais l’essentiel des pilotes Abarth est là, qui ont porté sur les plus grands circuits européens, très haut les couleurs du Scorpion puisque celui-ci remportera quatre fois le titre européen des constructeurs.

 

 

[Invité §fla266eR]

J´ai une quetion sur la version Abt: C´est la meme firme qui est maintenant connu pour ces préparations Audi?

 

Allez pour encourager Fanatix, j´ai toujours un plaisir à te lire.

[fanatix]

Je crois bien que c'est le même qui a créé cette société spécialisée dans la préparation des Audi, comme Steinmetz, ex ingénieur et pilote Abarth, le fait chez Opel.

[fanatix]

La voiture de Zorglub ou la Turbotraction de Spirou et Fantasio?

 

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Cette voiture qui mérite une bonne restauration, c’est bien une Abarth, le coupé 1500 Biposto de 1952-1957,

1480 cc et 75 cv à 5700 t/mn. 4 cylindres mais 3 carburateurs (?) 870 kg et 180 km/h. Original, à défaut d’être vraiment beau bien que signée Bertone…

[Invité §fla266eR]

Une question que est ce que Bertone avait fumé.

 

 

Quand meme ca fait de la peine de la voir dans cet état et franchement j´aimerais bien un fois pouvoir la conduire, c´est assez décalé et tout le monde vas te regarder.

[fanatix]

Ah, ça oui, les gens risquent de rouler des yeux comme des soucoupes en voyant passer ce drôle d'engin!

 

Pour être un peu plus précis, ce modèle, apparemment le premier du type, avait disparu. Il a été retrouvé dans cet état dans le Connecticut. Il s'agit donc du modèle 1952 habillé par l'entreprise de Nuccio Bertone selon un design de Franco Scaglione, à qui Bertone avait donné carte blanche, y compris dans l'extravagance.

 

[fanatix]

Et pour continuer avec la 1500 biposto, elle a été mise aux enchères à New York par Christie's en juin 2003. Sa valeur estimée était comprise dans une fourchette 80 à 120 000 $ (quand même!) Elle est partie à 293 000 $ !!!!

Notez qu'elle avait quand même subi une certaine restauration.

 

http://img362.imageshack.us/img362/2497/coup1500biposto58mr.jpg

 

 

 

[Invité §mir017pb]

 

les Abarthistes,

 

Dans les vidéos 2004 de ce lien germanique, il ya une Fiat Ritmo Abarth taillée pour la montagne.

 

http://www.berg-cup.de/frames.asp

 

[fanatix]

A part la Ritmo, il y a aussi beaucoup de belles voitures de courses de côte (surtout des allemandes).

[fanatix]

Il y a des choses bizarres sur le nouveau forum. Il arrive que j'accède directement sans voir besoin de donner mon pseudo et mon mot de passe.

Et on ne peut plus modifier ses messages, une fois validés.

Et parfois, après avoir validé le message, il y a le panneau selon lequel le message a été posté avec succès. Et je reste bloqué dessus....

Et vous, qu'avez-vous constaté?

[Invité §fla266eR]

Que t´accèdes directement, ca peut arriver si ton ordinateur garde ton pseudo et mot de passe.

Les messages que on n´arrive plus à modifier tout le monde à déja critiqué que cette fonction n´existe plus, il faut esperer que ils reactivent cette fonction.

Que le nouveau FA blocque parfois dans quelques fonctions je l´ai déja remarqué, mais ne critiquons pas trop tot la mise à point doit encore etre faite j´éspère.

[rosso racing]

La Ritmo marche pas mal, surtout que ce n'est pas une 130 mais une modeste 1150 cm3;

[walt]

Oh fantatix, SUPER BOULOT :bien: Génial. J'ai adoré, le championnat ETCC était vraiment extraordinaire à cette époque.

 

Je suis allé voir à quelques reprises des courses de VHC en allemagne, au Nürburgring plus exactement et voir ces autos d'antant évoluer entre-elle (ça va de la grosse Galaxie à la petit Steyr-Puch) et un réel bonheur.

 

 

P.S. Seule petite remarque, je sais je chipote , faut pas de d'accent sur le "e" d'Alfa Romeo .

 

P.S. Euh faut faire une collecte pour te financer un ordi, on va pas pouvoir rester trop longtemps sans tes récits

[rosso racing]

Oh fantatix, SUPER BOULOT :bien: Génial. J'ai adoré, le championnat ETCC était vraiment extraordinaire à cette époque.

 

Je suis allé voir à quelques reprises des courses de VHC en allemagne, au Nürburgring plus exactement et voir ces autos d'antant évoluer entre-elle (ça va de la grosse Galaxie à la petit Steyr-Puch) et un réel bonheur.

 

 

P.S. Seule petite remarque, je sais je chipote , faut pas de d'accent sur le "e" d'Alfa Romeo .

 

P.S. Euh faut faire une collecte pour te financer un ordi, on va pas pouvoir rester trop longtemps sans tes récits

 

Vaut quand même mieux mettre un accent sur le e que d'écrire Alpha comme ça !

[walt]

Vaut quand même mieux mettre un accent sur le e que d'écrire Alpha comme ça !

 

 

T'as raison , il y en a même qui cumulent les 2

[fanatix]

Tes compliments me touchent, Walt. C'est vrai que j'ai passé pas mal de temps pour ce chamionnat ETCC et les 850 et 1000 TC.

Quant au "e" sur Romeo, le pire c'est que je le sais, puisqu'en italien il n'y a pas d'accent sur les "é"! Bon, s'il n'y a que cela comme erreur, je ne m'en suis pas mal tiré... Quant au devenir de l'ordi que j'utilise, rien n'est fait pour l'instant. On verra bien. On va pas se prendre le chou!

[fanatix]

Je fais appel à vos connaissances: quelle est cette voiture, une Abarth, je pense, sur laquelle se penche M. Abarth? (très beau double arbre, au passage) (je ne pense pas qu'il s'agisse d'une 1000 bialbiero, trop gros moteur et arrière peu conforme à cette voiture)

 

A vos archives....

 

 

http://img281.imageshack.us/img281/6461/carloetquellevoiturepeg6kt.jpg

[fanatix]

Petit hors sujet aujourd’hui : j’ai été voir passer le tour de France Auto Lissac à Prenois cet après-midi : plus de 240 voitures et nombre de Ferrari 275 et 250 , ainsi que de Porsche 910. Pour ceux qui ne peuvent pas voir passer cette course, j’ai rapporté quelques photos, dont pas mal d’italiennes. Une Abarth 750 de 1959 figurait sur la liste des engagés, mais je ne l’ai pas vue. Voici donc un petit aperçu.

 

Alpine 1800 groupe 4 Alain Serpaggi

http://img249.imageshack.us/img249/4747/alpine1800gr4serpaggi3rs.jpg

 

Alpine 1800 groupe 4 Jean ragnotti

http://img249.imageshack.us/img249/3564/alpine1800gr4ragnotti7dy.jpg

 

De Tomaso Pantera groupe 4

http://img249.imageshack.us/img249/9233/detomasopanteragr48lc.jpg

 

Ferrari 212 Export 1952

http://img274.imageshack.us/img274/4188/ferrari212export19527fs.jpg

 

Lancia Fulvia 1600 HF

http://img274.imageshack.us/img274/9653/lanciafulviahf16004dh.jpg

 

Morgan plus 8

http://img249.imageshack.us/img249/7927/morganplus83xy.jpg

 

Porsche 906 1966

http://img274.imageshack.us/img274/291/porsche9066zz.jpg

 

Porsche 910 1967

http://img249.imageshack.us/img249/1679/porsche9102bk.jpg

 

Salmson 2300 S

http://img274.imageshack.us/img274/6466/salmson9qm.jpg

 

Lancia Stratos groupe 4

http://img249.imageshack.us/img249/2803/stratos8bj.jpg

 

 

[rosso racing]

La dernière photo c'est mon ami Dji-Dji et sa Monomille. Dji-Dji est le président fondateur du club Fiat 500.

 

 

[rosso racing]

Je fais appel à vos connaissances: quelle est cette voiture, une Abarth, je pense, sur laquelle se penche M. Abarth? (très beau double arbre, au passage) (je ne pense pas qu'il s'agisse d'une 1000 bialbiero, trop gros moteur et arrière peu conforme à cette voiture)

 

A vos archives....

 

 

http://img281.imageshack.us/img281/6461/carloetquellevoiturepeg6kt.jpg

 

Une chose est sûre c'est que ce n'est pas Carlo qui se penche. Le pare-choc est celui d'une 850 record Monza de 1959. La petite grille entre le PC et les éclaireurs de plaques sont aussi de 850 record Monza. Ce qui m'étonne c'est que l'on ne voit pas les feux.

[Invité §fla266eR]

Fanatix, merci pour les photos et Trike merci pour la photo d´Abarth.

[fanatix]

Je croyais que c'était Carlo sur la photo de la voiture mystère. Autant pour moi. Cela pourrait être une 850 Record Monza? Le moteur me paraît gros pour une 850, ou alors c'est une illusion d'optique. Mais je te fais confiance, Rosso, tu es un maître es Abarth!

[fanatix]

Voici une vue arrière de la 850 Record Monza Zagato 1959: est-ce la même que la voiture mystère?

 

http://img179.imageshack.us/img179/8940/850recordmonzazagatomoteurpeg8.jpg

[fanatix]

Rappel de la voiture mystère:

 

http://img150.imageshack.us/img150/217/carloetquellevoiturepeg9li.jpg

[fanatix]

L'arrière de la 850 Record monza me parait plus arrondi et le moteur semble différent. La découpe du capot descend plus bas sur la voiture mystère, dégageant plus le moteur. Elle a en outre des ouies d'aération. Ses ailes sont séparées de la jupe arrière tandis que l'arrière de la 850 record monza ne présente pas de jointure.

Mais peut être y a t-il eu plusieurs versions de la 850 record monza. Rosso pourra peut être nous le dire.

Et qui est cet homme penché sous le capot?

[fanatix]

Hello, tout le monde est en vacances?

[fanatix]

La toute première Abarth: la Cisitalia que Carlo a sauvé du désastre financier de l'entreprise Cisitalia lorsque Dusio a pris ses cliques et ses claques pour filer en Argentine remonter une autre firme Cisitalia. Donc Carlo, qui avait étudié cette voiture en tant que directeur technique chez Cisitalia (Italie), réussit, lors de la mise en liquidation, à récupérer quelques modèles, chassis, moteurs, et pièces diverses qui constitueront la base de départ de sa propre entreprise (Abarth et Co).

Il rebaptisera ces Cisitalia de son nom, mais elles seront aussi connues sous le terme de Cisitalia- Abarth. Il s'agit des modèles 204 (rien à voir avec Peugeot!) et en particulier du spider à moteur dérivé d'un Fiat 1100 (année 1950):

 

http://img386.imageshack.us/img386/2325/204cisitaliaabarthspyder19501d.jpg

 

 

[fanatix]

Quant à l'homme penché sur le moteur de la voiture mystère, je lui trouve de faux airs, sous un certain angle, d'Amédée gordini dans les années 50!

[Invité §fla266eR]

J´aime bien cette Cisitalia. Une marque que je ne connaisais meme pas de nom, il faut que je revise une fois mes connaissances d´histoire automobile.

 

Cette 204 est certainement un modele unique, t´as pas les chiffres des performances.

 

Pour la photo, personellement je dois avouer ne pas savoir qui ca peut etre. Et non je ne suis pas en vacances mais faut dire que j´etais pas souvent sur le net les derniers jours et hier j´ai eu trop de traductions à faire sur un autre topic.

[fanatix]

Je n'ai pas les chiffres de performances du spyder. en revanche, toujours en 1950, Abarth a produit une (Cisitalia)Abarth berlinette construite sur la base du spyder. Il s'agit de la 204 A berlinetta corsa: moteur 4 cylindres 1089 cc, 2 carburateurs, alésage course: 68x74,9. Donnée pour 83 cv à 5000 t/mn et 190 km/h. Dond le spyder, cela devait être à peu près pareil.

 

Quant à Cisitalia, en gros et pour être rapide, c'est une firme fondée à Turin à la fin des années 30 par Piero Dusio, un riche industriel du textile et grand amateur de véhicules de courses. Après avoir produit plusieurs modèles sportifs équipés du 1100 Fiat, il est contacté à la fin de la guerre par Carlo Abarth, alors distributeur Porsche en Italie, pour savoir s'il veut construire un projet de voiture de Grand Prix étudié par Ferdinand Porsche alors incarcéré en France du fait de sa collaboration avec le régime hitlérien. Il accepte et prend Carlo Abarth comme directeur technique et comme directeur de course. Parallèlement à la production "courante' de Cisitalia sportives, caractérisées par un aérodynamisme élaboré et toujours ou presque équipées d'un moteur Fiat 1100, le projet de Porsche prend tournure (4 roues motrices, 12 cylindres, 300 cv, compresseurs, etc, en fait inspirée des Auto-Union de grand prix d'avant guerre) mais est un goufre financier. A la fin des années 40, Dusio sent venir la fin et préfère partir en Argentine où Peron lui fait un pont d'or pour développer une industrie automobile nationale. Il recréra Cisitalia en Argentine, tandis que Cisitalia Italie s'effondre et disparaîtra au début des années 50. Carlo Abarth créra sa propre marque avec quelques "restes" de Cisitalia...Quant à la Cisitalia "Porsche" de grand prix, pour autant qu'elle ait pu être réellement mise au point, elle n'aurait finalement pu courir, les réglements ayant changé!