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Avant guerre (…-1945)

Il était une fois...Bugatti.


Invité §non661Yn
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- Là tu m'intéresse mais ce n'est pas cela. C'est : Projektbericht Konstruktionsrecherche zum Aufbau des Bugattimotors vom Typ 45/47 (Bj. Ca. 1930) von: Bernd Neumann Bearbeitungszeitraum : 01.07.2002 – 15.08.2002 en format pdf. Je ml'ai téléchargé sous le nom u16_konstruktionsrecherche.zip qui est devenu u16_konstruktionsrecherche.pdf

- Concernant le design industriel, il est vrai que Raymond Loewy en est le père spirituel . Mais cela n'a pas empêché Ettore Bugatti, avant lui, d'apposer sa signature sur les moteurs d'avant 1914 et de donner une fnition des plus soignée à sa production.

- Si l'Avanti est une voiture rapide (donnée pour 225 km/h, il est difficle de la considérer comme la voiture de série la plus rapide car elle était contemporaine ne serait-ce que des Jaguar E, et des Facel-Véga ; ou alors par série, il faut entendre très garnde série mais 4643 exemplaires produits sous la marque Studebaker, ce n'est pas de la grande série à l'echelle américaine.

Un modèle expériemental a battu un record à 316 km/h.

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Loin de douter des qualités artistiques d'Ettore, il me semble que la paternité du design industriel revient à Raymond Loewy dont j'ai récemment lu le bouquin "La laideur se vend mal". Un livre plein d'humour et d'idées. Loewy a travaillé avec les constructeurs américains, et sa réalisation la plus célèbre est la Studebaker Avanti qui était à l'époque la voiture de série la plus rapide du monde (soit dit en passant pour ceux qui dénigrent tout de suite les muscle-cars US).

 

Fin du HS.

 

Je suis d'accord avec toi mais Etorre fabriquer des voitures bien avant Loewy, mais je voulais dire que Etorre ne voulait pas remplacer son bel essieu en acier poli bien net et sans bavures par un complexe ensemble de bras et bielettes et autres articulations en tous genres bien moche a son avis !

 

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Je ne suis pas trop calé dans le domaine technique, mais il s'est avéré que le dessin et la "configuration" du train AV à roues indépendantes avec 2 ressorts à lames transversaux n'assuraient pas à ce train un bonne gémotérie et par là influait sur la tenue de route qui s'est avérée être moins bonne qu'avec un essieu rigide "traditionnel". D'ailleurs l'essieu avant des 1ères type 57 et du Type 59 de 1933/1934 pourrait être considéré comme semi rigide puisqu'il était en 2 parties réunies par un manchon. Cette solution n'a pas été des plus heureuses non plus car bon nombre de ces essieux ont finalment été soudés voir remplacés.

E. Bugatti ne voulait pas acheter de licence pour adopter les solutions d'autrui, mais il ne faut pas non plus le considérer comme un rétrograde borné, et c'est peut-être aussi pour cela qu'après avoir fait breveter un système de freinage hydraulique en 1922, il a finalement dû en obtenir une licence plus de 15 ans plus tard pour (enfin) l'adopetre sur le Type 57.

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Pour revenir a l'essieu moi j'ai toujours lu qu'etorre de passage a l'usine aurais vu les plan de la suspension independante et aurait fait la lecon au bureau d'etudes en disant:

"Une bugatti doit avoir un veritable essieu Bugatti"

Mais il est vrai aussi que deux chassis ont ete construit avec cette suspension !

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Il y a ce que l'on lit, ce qui a été dit, une voiture au moins a existé. Il valait peut-être mieux un essieu rigide sans surprise qu'une mauvaise suspension indépendante. Noël domboy, me semble-t-il, a évoquié la question. Et n'oublions pas que le Patron avait cette capacité de juger l'aspect mécanique très rapidement. Mais après tout, je n'y étais pas, alors...

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Invité §mis812JT

- Là tu m'intéresse mais ce n'est pas cela. C'est : Projektbericht Konstruktionsrecherche zum Aufbau des Bugattimotors vom Typ 45/47 (Bj. Ca. 1930) von: Bernd Neumann Bearbeitungszeitraum : 01.07.2002 – 15.08.2002 en format pdf. Je ml'ai téléchargé sous le nom u16_konstruktionsrecherche.zip qui est devenu u16_konstruktionsrecherche.pdf

Merci pour tes précisions.

Je vais rechercher.

Je suis loin de connaitre tout le Bugatti ancien, mais j'ai de bonnes connaissances sur le Bugatti d'aujourd'hui et surtout sur les projets de demain.

L'année 2005 aura été l'année du retour du mythe et devenue une véritable réussite.

La presse parle déjà ( outre-atlantique ) de la marque la plus reconnue en 2005 !

Ceci grâce aux qualités des passionnés, comme toi, qui ont su préserver l'esprit d'Ettore et maintenir la Légende.

Une victoire aussi de l'esprit conquérant européen. ( le Bugatti d'aujourd'hui est une histoire franco-allemande qui est bien dans la ligne du Bugatti d'avant guerre ).

C'est enfin une victoire sur la mauvaise foi de ceux qui ont essayé de déstabiliser une nouvelle fois la marque.

2006 s'annonce prometteur et pour reprendre l'éditorial d'un grand journal :

Le rêve a désormais à nouveau un avenir

:coucou:

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Invité §TaK261Wb

Que d'informations sur ce topic, a l'occasion je vous posterais des photos prises en furtif de ces félins :)

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C'est vrai que ce topic est tres touffu en informations mais quand on voit le nombres de brevets deposés par Etorre et Jean on se dit qu'il y a encore beucoup a dire ! Mais dommage que certains de ces brevets soient en allemand ou en anglais et qu'ils manquent les croquis, cela serait encore plus interessant !

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A propos des Royales (type 41), savez-vous que...

...le moteur est inspiré du moteur d'avion conçu en 1916

par Ettore et fabriqué aux States par Duesenberg?

...que la première Royale développait 15 litres de cylindrée,

pour 300 cv à 1700 t/mn? et que Ettore ne voulait pas la doter

d'une boite de viesse (1 seule vitesse). Finalement on optera

pour une boite pont à trois rapport.

...que la Royale pèse ses trois tonnes?

...qu'une roue avec le pneu mesure un mètre de diamètre?

...qu'il y a eu six chassis de Royale, et que l'un a été

accidenté par Ettore lui-même qui a planté la Royale Weymann

dans un platane (bras cassé pour l'Ebé, qui était le surnom

de sa fille) et qui a été refait (le chassis et ...le bras!).

D'où la grande discussion des spécialistes: 6 ou 7 chassis?

...qu'il y a eu onze carrosseries différentes sur ces chassis?

...que la toute première Royale a d'abord roulé avec une carrosserie

de Packard torpédo en 1926?

...que la Royale surnommé le Coach Kellner a été racheté à

la famille Bugatti en 1950 pour 100 000 F (anciens) , alors

qu'à cette époque une 2 cv valait 235 000 F (anciens)!

...que le premier véritable acheteur d'une Royale fut Armand

(ou Henry pour d'autres) Esders, un milliardaire américain, dans le prêt-à-porter .

...qu'il l'a acheté en 1932 pour 700 000 F de l'époque

(chassis et carrosserie) alors qu'en France, ce qui était alors

au top (à part Bugatti), c'était Hispano-Suiza dont le modèle

le plus cher valait trois fois moins que la Royale...

...qu'il n'y a eu que trois acheteurs: Esders l'américain,

le gynécologue allemand Fuchs et l'anglais Forster

.. que, si on sait que les moteurs restant sur les bras

d'Ettore ont été montés sur les autorais Bugatti,

ils étaient accouplés par quatre.

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Dis donc, Miss Lauren, c'est vrai que tu t'es fait lourder du topic "pour vous, Bugatti c'est quoi?" ?

On n'a pas été souvent d'accord, les deux,sur ledit topic mais on est resté corrects. Je n'ai pas apprécié les quelques grossièretés à ton égard d'un intervenant (qui est viré lui aussi on dirait). Le présent topic "Il était une fois Bugatti" s'adressant autant aux amateurs de Bugatti, ancienne version ou nouvelle version, tout le monde devrait être content... Tu parleras de la Veyron et nous on parlera des types 35, 40, 45 ou 55, 57, etc. Comme ça, chacun sera content....

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Petire precisions sur les autorails bugatti les moteurs etaient par deux ou par quatre, mais les deux carburateurs zenith etait alimenté par une essence speciale SNCF et ces carburateurs etaient devenus quasiment impossible a regler! Les moteurs ne delivraient que 200 chevaux ! C'est autorails ont ete rapidement abandonnés mais le dernier roulait encore dans les années 1970 il servait a la direction de surveillance des voies!

il existe des sites de fanatiques de trains ou j'ai trouvé ces informations !On peut voir un autorail Bugatti a Mulhouse au musée des trains !

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Invité §mis812JT

On n'a pas été souvent d'accord, les deux,sur ledit topic mais on est resté corrects. Je n'ai pas apprécié les quelques grossièretés à ton égard d'un intervenant (qui est viré on dirait). Le présent topic "Il était une fois Bugatti" s'adressant autant aux amateurs de Bugatti, ancienne version ou nouvelle version, tout le monde devrait être content...

Moi aussi...!

:coucou:

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Merci, je suis touché par ce qui a été écrit

à mon sujet et je reste à disposition pour toute question dans la mesure de mes connaissances.J'en profite aussi pour rendre hommage à miss Lauren car je l'ai aussi un peu chariée. Cependant, à travers son langage on ressent sa passion presque immodérée pour une fabuleuse auto qui s'appelle Veyron et qui a un logo Bugatti sur sa calandre

Sinon, quelques précisions :

- Armand Esders est le fils du roi du textile Henri Esders (apparemment français) et a été le premier acheteur d'une Royale.

- Concernant le prototype, il a reçu plusieurs carrosseries ; la dernière étant le coach Weymann qui a été accidenté en novembre 1929. aravis68_1136281108_41100_weyman3.jpg.3ae6b0193f75dca85f062c18cd5c8fd5.jpg

Il existe une autre photo où un cache-poussière est étendu sue le radiateur pour caher la marque.

Le prototype diffère du modèle définitif par son moteur plus gros (14,7L) et par son empattement plus important. Etant largement accidenté, et ayant, dit-on précu une série de 25 châssis, il semble tout à fait logique qu'au lieu de réparer un châssis et de le racourir, le coupé de ville 41100 ait été construit avec un nouveau châssis que je n'ose appeler de "série"

Il est donc presque certain qu'il y a eu 7 châssis. L'histoire de Bugatti est aussi liée à celle des livres et articles qui ont éét écrits depuis les années 40-50 (Voir le ivre de Bradley) et qu'après guerre, il a parfois été difficle d'établir la chronologie de toutres ces carrosseries (11) etc châssis.

- Concernant la boîte de vitesse de la Royale, je ne savais pas (à vérifier) qu'il n'était prévu qu'un rapport. C'était le csa pour l'autorail. En fait ce moteur au couple très élevé peut (théoriquement) se dispenser de boîte de vitesses. La boîte de vitesses était déjà placée dans le pont sur le prototype 3L (type 28). Cela permet de bien répartir les masses. Lancia avec l'Aurélia puis Alfa Romeo avec la GTV6 ont repris le principe.

 

- Concernant le moteur autorail, ce n'est pas à proprement dit les 2 carburateurs (1 par groupe de 4 cylindres) qui limitent la puissance, mais plutôt l'utilisation ferroviaire du moteur où le régime moteur est limité à 2000 tr/mn pour 200 ch au lieu de 300 à 2700. Le carburant utilisé est un mélange d'essance (55 %, de benzol 30% et d'alcool 15%).

Il existe de multiples versions d'autorails Bugatti construits à la demande des réseaux anétrieurs à la SNCF. Il s'agissait alors de de l'un des plus puissants autorails construiits( 800 ch en 4 moteurs et 400 ch en 2 moteurs) => Il fallait donc arriver à synchroniser jusqu'à 16 carburateurs .....

L'autorail Bugattti n'aimait pas trop les cotes.

Concernant leur utilisation après-guerre par la SNCF, on peut dire que désormais l'heure était au Diesel et non plus aux moteurs 'essence plus gourmands (c'est pas peu de le dire) et surtout un risque accru d'incendie. La guerre aussi était passée par là et un certain nombre avait disparu. Comme les uatres Bugatti, les autorails demandaient des soins tout particuliers et étaient "fragiles" en ceratins points. Et Bugatti n'avait pas tout prévu usique les autorails De Dietrich par exemple, avaient le moteur et la mécanique implanté sur le bogie et pour toute panne ou casse, il étrait possible de le changer tout simplament plutôt que d'extraire le moteur de la caisse

Enfin, l'autorail Bugatti était intéressant pour la SNCF de par la conceprion de ses roues incorporant une bande de caoutchouc entre la jante et la bande de roulement métalique, isolant électriquement le bandage de la jante. Cette particularité convenait pour lesmesures d'isolement des circuits de voie que devait effectuer la Direction des installations fixes.

Pour an savoir plus sur le autorails, il existe plusieurs (bons) articles dans "La Vie du Rail"

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Le mystère d'Henry ou Armand Esders est donc levé! Il ne s'agit pas du même mais du père et du fils. Et le petit fils s'appelle Bernard, soit dit en passant bien que cela n'ait pas grand intérêt au cas présent....

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D'ailleurs avec google il ya plus de réponses avec Henri qu'avec Henry. Alors je doute qu'il soit américain. Si quelqu'un en savait plus...

Par ailleurs, j'ai aussi fait des recherches (infructueuses) à propos des homologations des Bugatti anciennes par le service des mines. Peut-être Miss Lauren avec ses contact de Volkswagen pourrait en aprendre plus... Car Bugatti reste un sujet assez fermé même aux universitaires, hormis quelques privilégiés

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Invité §mis812JT

D'ailleurs avec google il ya plus de réponses avec Henri qu'avec Henry. Alors je doute qu'il soit américain. Si quelqu'un en savait plus...

Par ailleurs, j'ai aussi fait des recherches (infructueuses) à propos des homologations des Bugatti anciennes par le service des mines. Peut-être Miss Lauren avec ses contact de Volkswagen pourrait en aprendre plus... Car Bugatti reste un sujet assez fermé même aux universitaires, hormis quelques privilégiés

J'ai des contacts avec la famille, mais il faut être précis dans la demande.

Les contacts sont au niveau Bugatti, pas Volkswagen. Le Groupe est VW comme pour Lamborghini. Ce qui m'irrite, c'est que l'on mélange tout.Bugatti est autonome dans sa démarche....( jusqu'à un certain point comme Lamborghini, j'en convient )

D'ailleurs il suffit d'envoyer un mail par le site - voir contact et adresse mail sous www.bugatti-molsheim.com pour obtenir directement les précisions.

:coucou:

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Invité §dea511yf

Je me suis amusé à montrer la nouvelle bugatti à ma femme, sans lui dire ce que c'est ni combien ça coute.

intérieur : "c'est marrant on dirait captain sky"

extérieur : "ça ressemble à la batmobile"

ensuite, je lui ai donné le prix et elle a éclaté de rire après une petite seconde de consternation. Je précise qu'il y a des super-car qu'elle apprécie...

Malheureusement je partage son avis. L'intérieur est clinquant et de mauvais gout. J'imagine parfaitement Michael Jackson assis dedans. Et l'extérieur est carrément ridicule. Bugatti n'aurait certainement pas apprécié...

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Suite de mon message un peu plus haut.

Revenons un peu à la première Royale et à sa boite de vitesses. Fabien Sabates, dans son bouquin sur Bugatti, indique que le moteur a un tel couple que Ettore décide de se passer de boite de vitesses, un arbre de transmission direct devant suffir pour gravir les côtes, accélérer, s'arrêter, redémarrer sans à-coup, avec la même souplesse qu'une boite automatique. Mais Jean, son fils, plus réaliste, convainc son père d'adopter une boite-pont à 3 vitesses, la 2ème constituant la prise directe, et la 3ème étant surmultipliée.

Et, pour Aravis68, autre petite précision: Fabien Sabates écrit Henry Esders et non Henri Esders. Mais bon, i ou y, cela ne change pas grand chose à l'histoire Bugatti!

 

Et tu as raison JeanMarie, on ne va pas critiquer la Veyron en permanence juste pour embêter Miss Lauren . Tout ou presque a déjà été dit sur le sujet dans le topic "Bugatti c'est quoi pour vous"...Cela ne sert à rien de répéter sans cesse la même chose.

 

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Juste pour le plaisir des yeux, quelques photos prises

par mes soins au musée de Mulhouse

 

Si je ne me trompe pas, d’abord la Royale Park Ward de 1933

(celle vendue à Forster) :

 

http://img508.imageshack.us/img508/9970/royale1peg0vy.jpg

 

http://img508.imageshack.us/img508/5210/royale2peg9hf.jpg

 

 

Ensuite le Coupé Napoléon de 1930, voiture personnelle d’Ettore

 

http://img508.imageshack.us/img508/5580/royale3peg7vk.jpg

 

Notez l’élégance de l’aile…

 

http://img508.imageshack.us/img508/2896/royale4peg3lf.jpg

 

Enfin, la reconstruction ou reconstitution de la Royale

vendue à Esders, à partir de pièces d’origine et

avec la collaboration, notamment, du grand carrossier Lecocq

 

http://img508.imageshack.us/img508/4949/royale5peg7ps.jpg

 

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Une petite précision: si je me souviens bien j'ai dû prendre la photo du coupé Napoléon, non pas à Mulhouse, mais à Paris, au Grand Palais, lors de l'exposition "100 ans d'automobiles françaises" en 1984.

 

 

Quant à Esders, je ne sais pas pourquoi j'ai dit qu'il était américain...

Un moment d'égarement, sans doute à cause de la consonnance...

En fait je ne connais pas sa nationalité. Une chose est sûre,

il avait une propriété à Deauville, en bordure de mer,

ce qui lui permettait d'amérrir pratiquement sur sa plage privée avec son hydravion vert foncé et vert pâle (il avait 3 avions).

Ensuite l'hydravion était poussé sur sa pelouse...

Henry Esders était mécène et président d'honneur du Yacht

Club de Meulan et son fils Bernard faisait ses études au

collège Stanislas. La Royale roulait souvent du côté de St Germain

et de Bougival.Tout cela pour dire que s'il n'était pas français, il y ressemblait bien...

 

Et chez Esders, tout est démesure. Songez un peu: les sorties au Yacht

Club de Meulan se déroulaient ainsi: en tête, la Royale conduite

par Louis, le chauffeur, avec Henry Esders à bord,

ensuite, la Rolls Royce de son épouse, conduite par Jean Kantouro,

le chauffeur, qui avait aussi la particularité d'être

un authentique ex-prince serbe!!!

Enfin, les enfants avec la gouvernante, dans l'Hispano-Suiza de 46 cv, conduite par un autre chauffeur.

Et parfois, la Royale tombait en panne, car sa faiblesse

était la fourchette d'embrayage qui cassait lors de rétrogradages

de 3 en 2. Cela obligeait Henry de changer de voiture et monter

dans la Rolls avec son épouse pour finir le trajet vers le Yacht Club...

La Royale restait au bord de la route avec le chauffeur en attendant

le carrossier Catanéo qui arrivait bientôt avec une remorque

spécialement conçue pour la Royale.

 

 

 

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Merci surtout à ceux qui ont su, à travers des livres, faire revivre

cette époque, afin que nous puissions en parler aujourd'hui.

 

Première précision: j'ai retrouvé un article disant qu'Esders était français.

Deuxième précision: la Royale Esders et le coupé Napoléon sont les

deux seules Royales totalement fabriquées à Molsheim (chassis ET carrosserie)

 

 

Continuons donc avec la Royale de Henry Esders (qui avait huit

voitures, un yacht et trois avions). Fabien Sabates rapporte quelques anecdotes savoureuses.

Esders avait exigé que ce soit une deux places avec spider,

sans phares, puisqu’il ne roulait jamais la nuit.

En fait, les phares, des Scintilla spécialement fabriqués

pour la Royale, étaient rangés dans un emplacement aménagé

dans le coffre.

Le fils de Henry Esders, Bernard, raconte, qu’en 1933,

alors collégien, il allait à l’école par le bus.

Un jour, en sortant du collège, il voit un attroupement

d’élèves autour d’une grosse voiture. Il reconnaît la Royale

de son père qui a envoyé le chauffeur le chercher.

Les gamins lancent des quolibets :

« Quel est le salaud qui peut se payer une telle bagnole ? »

(la situation économique était alors très mauvaise, 2 ans seulement

après la crise de 1929 qui a eu ses répercussions en France

au début des années 30).

Bernard Esders, mort de honte, se faufile discètement

et se sauve pour rentrer par le bus. Le chauffeur s’est fait

enguirlander, et Bernard prétexta être sorti par une autre porte.

 

En 1939, Esders vend la Royale à un ministre qui n’a de cesse

de la faire recarrosser chez Binder en coupé de ville peint

en noir et bleu. Puis, en 1945, ledit ministre, qui était

devenu un ancien ministre, fourgue la Royale pour l’équivalent

d’un peu plus de 900 euros au fils du concessionnaire Bugatti

(M. Lamberjack) qui la met en vitrine pour attirer les badauds.

Avec un tel succès qu’il finit par s’en débarrasser à son tour

pour être tranquille.

La Royale fut cédée pour l’équivalent de 3 000 euros à un

client fortuné qui voulait faire un rallye en Angleterre.

Deux semaines plus tard, elle était garée devant la concession

Bugatti. Coup de fil du nouveau propriétaire pour que

le concessionnaire la remette en vente,

il ne savait plus où la mettre !

Un peu plus tard, le majordome du Prince de Galles se pointe,

paye et part avec la Royale direction Rosbifland.

Mais le pauvre concessionnaire n’en avait pas fini !!

Une semaine après, nouveau coup de fil d’un garagiste

de Pontoise qui avait la Royale sur les bras et souhaitait

que le concessionnaire la récupère : le british avait tout cassé !

Mais c’en était trop, le concessionnaire raccrocha et n’entendit

plus parler de cette encombrante Royale.

 

S’il s’était imaginé la valeur d’une telle automobile quelques années

plus tard… Mais après-guerre, une Royale n’était qu’une voiture désuète, encombrante

et évidemment peu pratique dont seuls quelques originaux voulaient encore,

et pour pas cher.

 

NB: une autre version veut que ce n'est pas un ministre français

(M. Thome-Patenotre) qui racheta en 1939 la Royale Esders,

mais un américain, le général Lyon.

 

Toujours est-il que le nouvel acquéreur la fit habiller

en coupé de ville par Binder.

 

 

 

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Il y a encore une autre Bugatti Royale construite entièrement à Molsheim. Je lui trouve beaucoup de charme car ici, ce n'est pas seulement l'infrastructure mais aussi la superstructure qui est démesurée. Les teintes lui vont très bien et elle a un côté sobre et désuet. Il s'agit de la 41150 aravis68_1136406268_41150_noire_et_jaune.jpg.1c1423c464a15cb8d3359820e1f38814.jpg

Les informations de Fanatix se retrouvent dans le livre "Bugatti" de Fabien Sabatès. Je trouve important et correct de citer les sources au minimum

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Aravis68, je vois que tu arrives à passer des photos. Je laisse aux spécialistes le soin de te dire comment réduire tes grandes photos. Je t'ai dit plus haut comment je fais. Pour ta remarque sur mes sources (Fabien Sabates), je ne sais comment le prendre... J'ai bien précisé à plusieurs reprises que j'utilisais le livre de Sabates. Il faut bien se référer à quelque chose, parce qu'on ne peut inventer l'Histoire. Et c'est important de citer la source. Peut être ne l'ai-je pas fait suffisamment explicitement, contrairement à ce que je pensais. Mais c'est bien de le rappeler.

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Effectivement il y a eu aussi le Fiacre construit à Molsheim

(voir ci dessus la photo de Aravis68-quelle origine, cette photo?)

qui n'a jamais pu être vendu et qui est parti aux USA

dans les années 50 (collection Harra). C'est Sabates qui le dit,

mais tout le monde, ou presque, le sait.

 

Maintenant, je demande aux spécialistes Bugatti de me dire quel

est le type et l'année de la voiture sur la photo ci-dessous,

prise par mes soins (ce n'est pas une colle, c'est simplement

que je ne le sais pas...) Pour ma part, je pencherais peut être

pour un type 23.

 

http://img516.imageshack.us/img516/9219/bugattidijon1ei.jpg

 

 

Même question pour la voiture ci-dessous que j'ai photographiée

au musée de l'Automobiliste à Mougins:

est-ce un type 46 dit "Petite Royale" ou tout "bonnement"

un type 49? Ou encore autre chose? C'est bien marqué sur l'écriteau devant la voiture, mais à l'époque de la prise de vue, il y a bien longtemps, je n'avais pas noté.

 

http://img514.imageshack.us/img514/3954/type46ou492ha.jpg

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Invité §404311cm

Pour ceux qui aiment les Royale, il y a un roman d'aventures "La Dame de Berlin" (dans la série "Boro, reporter-photographe") de Dan Franck et Jean Vautrin (éditions Pocket): avec Ettore et Jean Bugatti au début, et plein de péripéties en Coupé Napoléon, mais je n'en dit pas plus :bien: ...

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