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Invité §Lec401Tv

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Invité §Lec401Tv

Bonjour à tous !

 

Faut-il relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage puis accélérer , ou accélérer doucement et remonter ensuite ?

Cordialement.

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Invité §dom285lk

Bonjour à tous !

 

Faut-il relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage puis accélérer , ou accélérer doucement et remonter ensuite ?

Cordialement.

 

relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage, laisser la voiture avancer de qq mètres puis accélérer ;) Cela évite souvent le grand coup d'accélérateur générateur d'un pic de consommation

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Invité §abe166Sb

Bonjour à tous !

 

Faut-il relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage puis accélérer , ou accélérer doucement et remonter ensuite ?

Cordialement.

 

 

Salut,

 

Pour ma part je suis débutant, donc pas certain que ma façon de faire soit la meilleure : d'abord j'embraye à fond et j'enclenche la première vitesse, tout en maintenant l'embrayage, je presse l'accélérateur sur environ 1/4 de sa capacité. Je commence ensuite à relâcher doucement l'embrayage et quand le véhicule commence à démarrer je continue à presser l'accélérateur sur environ 1/2 de sa capacité tout en remontant complètement l'embrayage.

 

L'idéal serait en fait de procéder comme indiquer plus bas : relâcher l'embrayage jusqu'à ce que le véhicule démarre puis ensuite accélérer. Cependant, de la sorte, le démarrage est (selon moi) plus lent.

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Salut,

 

Pour ma part je suis débutant, donc pas certain que ma façon de faire soit la meilleure : d'abord j'embraye à fond et j'enclenche la première vitesse,

Cela s'appelle débrayer !

 

Appuyer sur la pédale de gauche = débrayer

Relâcher la pédale de gauche = embrayer

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En leçon, j'enseigne la même technique: accélérateur (env. 1500 t/min) + relevé d'embrayage progressif (point de patinage puis départ).

 

Peut-être un pic de consommation, mais ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Ca permet surtout un départ efficace et plus dynamique et moins de risque de caler en cas de petite précipitation...

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Invité §dom285lk

En leçon, j'enseigne la même technique: accélérateur (env. 1500 t/min) + relevé d'embrayage progressif (point de patinage puis départ).

 

Peut-être un pic de consommation, mais ça m'en touche une sans faire bouger l'autre!!! Ça permet surtout un départ efficace et plus dynamique et moins de risque de caler en cas de petite précipitation...

Relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage, laisser la voiture avancer de qq mètres puis accélérer ;) Cela évite souvent le grand coup d'accélérateur générateur d'un pic de consommation.

 

On ne peut pas se moquer du pic de consommation ! puisque qu'on parle d'éco conduite au permis et qu'il y a même un point de "bonus" à ce sujet.

 

Aujourd'hui, avec les pompes à injection (essence comme gas oil) on peut lâcher doucement, attendre quelques tours de roues et accélérer ensuite. On perd combien de millisecondes ? Est ce grave ?

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Tu fais de la formation initiale? Avec des conducteurs plus que débutants?

 

Il est plus facile de faire un départ en donnant un peu d'accélération (sans pour autant monter à 5000 t/min!), ça donne aussi plus de souplesse.

 

Et je préfère que l'élève perde le point d'écoconduite plutôt qu'il ne cale en plein milieu de l’intersection avec un PL qui arrive! Là, ce n'est pas qu'un point qu'il perd lors de l'examen!

 

Après, chaque formateur a ses méthodes d'appentissage, je conseille à Lecodeur de demander à son formateur comment faire plutôt que de chercher ce genre de technique sur internet. Si un élève me dit qu'il préfère faire autrement parce qu'il a vu une technique sur internet, je lui conseille de changer de crèmerie s'il ne fait pas confiance... :bah:

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Invité §dom285lk

Tu fais de la formation initiale? Avec des conducteurs plus que débutants?

 

 

Non, il est vrai. Pour un débutant, c'est plus facile ta façon d'enseigner ;)

 

 

Je fais du post permis mais je m'aperçois que souvent les stagiaires accélèrent beaucoup trop. Quand on a un peu d'expérience, le fait de laisser qq tours de roues et d'accélérer ensuite est mieux. Il faut plus d'expérience, mais ils ne font d'eux même cette démarche, c'est dommage.

 

Mais si on le faisait faire en AE, cela serait il impossible ?

 

Autre question ? Il y a des différences énormes entre l'enseignement AE et le post permis, notamment en éco. Qu'en penses tu ?

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J'en pense qu'avant de former un éco-conducteur, il faut déjà former un conducteur. C'est pour ça que le point "bonus" d'écoconduite me fait un peu rigoler... pour avoir un vrai comportement d'éco-conducteur, il faut plusieurs années d'expérience afin de pouvoir anticiper un ralentissement au loin, d'analyser la circulation dans un giratoire, etc... Quant un apprenti conducteur regarde à à peine 20m devant lui, c'est impossible...

 

Alors on lui donne qq conseils: éteindre le moteur suite à la manoeuvre, passer les vitesses au bon moment et c'est tout! Mais on est loin de l'éco-conduite!

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Invité §dom285lk

J'en pense qu'avant de former un éco-conducteur, il faut déjà former un conducteur. C'est pour ça que le point "bonus" d'écoconduite me fait un peu rigoler... pour avoir un vrai comportement d'éco-conducteur, il faut plusieurs années d'expérience afin de pouvoir anticiper un ralentissement au loin, d'analyser la circulation dans un giratoire, etc... Quant un apprenti conducteur regarde à à peine 20m devant lui, c'est impossible...

 

Alors on lui donne qq conseils: éteindre le moteur suite à la manoeuvre, passer les vitesses au bon moment et c'est tout! Mais on est loin de l'éco-conduite!

 

 

 

Je comprends.

 

Ce qui est ennuyeux c'est la différence d'enseignement qui interpelle les stagiaires. Souvent ils me disent "mais on ne m'a pas appris tout ça ! pourquoi ce n'est pas appris dès le début ?"

 

Je leur réponds que l'AE est la base et est sanctionnée par un IPC. Nous, nous n'avons pas ces contraintes. On peut plus s'adapter à l'évolution de la technologie que vous .

 

On travaille avec le compte tours, le régulateur, toutes les aides à la conduite.

Même les trajectoires en virage sont différentes .

 

As tu déjà fait un stage chez Centaure ou Beltoise ? C'est très intéressant ;)

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Ce n'est pas parce que je suis "moniteur de base" que je ne travaille pas avec la technologie aussi. Je ne me borne pas à faire passer le permis, j'apprends aussi aux élèves à connaître et à utiliser les aides à la conduite (régulateur, limiteur, ABS, simulateur de perte d'adhérence...)

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Invité §dom285lk

Ce n'est pas parce que je suis "moniteur de base" que je ne travaille pas avec la technologie aussi. Je ne me borne pas à faire passer le permis, j'apprends aussi aux élèves à connaître et à utiliser les aides à la conduite (régulateur, limiteur, ABS, simulateur de perte d'adhérence...)

 

 

Attention, ce n'est pas péjoratif "enseignant de base" ;)

 

Simplement vous êtes obligés de tenir compte de l'IPC, pas moi.

 

Par contre tu es peut être l'un des seuls a, d'après ce que tu me dis, demander à tes élèves de travailler avec le régulateur ou de faire travailler avec un simulateur de perte d'adhérence.

ABS :Tu leur fais faire des freinages d'urgence ?

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Je fais découvrir l'ABS sur un freinage à allure assez faible pour qu'ils ressentent l'effet sur la pédale.

 

Je ne crois pas au "freinage d'urgence". Je parle plutôt de freinage en situation d'urgence. J'essaie au contraire de leur faire expérimenter des situations d'urgence pour qu'ils se rendent compte qu'une fois atteinte une limite, on ne peut plus rien faire à part serrer les fesses...

 

Quand le timing me le permet, en stage théorique, je leur fais "deviner" l'endroit où la voiture s'arrêtera à 50 km/h sur piste en freinant fort à partir d'un point précis. En général, il sous-estiment cette distance. Je trouve cette mise en situation plus intéressante qu'un long discours en salle.

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Invité §dom285lk

Je fais découvrir l'ABS sur un freinage à allure assez faible pour qu'ils ressentent l'effet sur la pédale.

 

Je ne crois pas au "freinage d'urgence". Je parle plutôt de freinage en situation d'urgence. J'essaie au contraire de leur faire expérimenter des situations d'urgence pour qu'ils se rendent compte qu'une fois atteinte une limite, on ne peut plus rien faire à part serrer les fesses...

 

Quand le timing me le permet, en stage théorique, je leur fais "deviner" l'endroit où la voiture s'arrêtera à 50 km/h sur piste en freinant fort à partir d'un point précis. En général, il sous-estiment cette distance. Je trouve cette mise en situation plus intéressante qu'un long discours en salle.

 

 

 

Tout à fait exact. Si tu peux pour les inter distances 2 véhicules sur piste roulant en décalé. Le premier pile et le le 2ème s'arrête loin devant l'autre :)

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En leçon, j'enseigne la même technique: accélérateur (env. 1500 t/min) + relevé d'embrayage progressif (point de patinage puis départ).

 

Peut-être un pic de consommation, mais ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. Ca permet surtout un départ efficace et plus dynamique et moins de risque de caler en cas de petite précipitation...

 

j'ai appris aussi la même technique ( dans les années 90 ), d'abord un petit léger coup d’accélérateur qu'on maintient et dans la foulée on lève la pédale d'embrayage délicatement jusqu'au point de patinage,

 

on reste au point de patinage pendant quelques mètres le temps que tout soit stabilisé, que la vitesse dépasse 10~15 km/h et ensuite on peut relever complétement la pédale d'embrayage ( mais toujours délicatement pour éviter les secousses ),

 

si on est expérimenté on peut quasiment synchroniser le pied gauche et le pied droit pour le démarrage, afin de gagner du temps ( genre effet de balancier ),

 

cette technique de démarrage est à mon sens la meilleure, elle évite de caler, surtout sur les véhicules essences, ces voitures ont un couple à bas régime assez faible contrairement au diesel, et il est alors fortement recommandé de démarrer en donnant d'abord un petit coup d'accelerateur ( 1500 tours/min ) pour "aider" le moteur avant d'embrayer,

 

beaucoup de moniteurs apprennent avec la mauvaise technique, celle qui utilise la pédale d'embrayage sans donner au préalable un petit coup d’accélérateur, ça marche sur la voiture moderne diesel de l'auto-école, mais sur les voitures essences c'est casse-gueule, le débutant n'ayant pas encore une grande précision et souplesse, il se prive d'une marge de sécurité s'il n'utilise pas au préalable la pédale d’accélérateur

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Invité

D'accord avec Curtiss. Et sans se focaliser sur un régime en particulier. On fait correspondre le bruit à la situation, et la levée d'embrayage pour avoir une accélération qui correspond au bruit. Deuxième couche d'accélérateur pour ne pas descendre dans les tours et ça permet d'enchaîner direct avec la seconde. Du coup, pas de surconso avec la première qui traine, mise en allure dynamique et douce et 5.6l/100 de moyenne en auto-école (208 hdi 92, auto-école en centre ville de Grenoble, bouchons 3h sur 8 de cours par jour).

 

Et ça n'a jamais empêcher les élèves de décrocher systématiquement le point d'eco-conduite alors que je ne leur en parle pas.

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relâcher l'embrayage jusqu'au point de patinage, laisser la voiture avancer de qq mètres puis accélérer ;) Cela évite souvent le grand coup d'accélérateur générateur d'un pic de consommation

Ouais, sur les diesel de l'auto école peut-être, le jour où il va prendre une essence il va caler tous les 10 mètres comme ça, ou bien mettre 20 secondes à démarrer à chaque fois.

 

Mieux vaut donner un TOUT PETIT coup de gaz pour accompagner la voiture et après roule ma poule.

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Invité §dom285lk

Ouais, sur les diesel de l'auto école peut-être, le jour où il va prendre une essence il va caler tous les 10 mètres comme ça, ou bien mettre 20 secondes à démarrer à chaque fois.

 

Mieux vaut donner un TOUT PETIT coup de gaz pour accompagner la voiture et après roule ma poule.

 

 

Je ne pense pas. Avec les pompes à injection ça se fait sans problème et évite le coup d'accélérateur. Mais en AE, ils apprennent encore en accélérant à 1500 trs/mn.

Le mieux est de laisser qq tours de roues pour ensuite accélérer :)

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en général le jeune titulaire de permis de conduire va acheter plutôt une voiture ancienne essence, type 106 ou clio des années 90, faute de budget, le genre de voiture où l'injection de l'époque était plutôt rudimentaire,

 

et faible motorisation pour ne pas se faire massacrer par l'assurance,

 

conséquence : s'il suit la technique de démarrage "pédale d'embrayage only" de l'auto-école alors il va souvent caler et ne pas comprendre pourquoi ça ne marche pas comme sur la voiture diesel de l'auto-école,

 

ne pas oublier aussi que le moteur essence par conception n'a pas le même couple au démarrage qu'une voiture diesel ( et ce quelque soit la technologie d'injection ), pour peu que la voiture soit sur une légère pente type montée ( ou faux plat ) alors le moteur va peiner si on ne lui donne pas un peu d'aide avec la pédale d'accélérateur, d'où les risques de calage,

 

et si le moteur est chaud c'est encore pire car le régime moteur au ralenti est déjà au minimum, ce qui signifie très peu de marge de manœuvre si le conducteur n'est pas assez précis avec la pédale d'embrayage et n'a pas pensé à accélérer suffisamment,

 

autre conséquence : le démarrage en côte "pédale d'embrayage en premier" a des chances d'échouer, là aussi il est préférable d’accélérer en premier, de maintenir cette accélération, puis de jouer ensuite avec la pédale d'embrayage pour faire monter le capot, puis relâcher le frein à main tout en maintenant la position des deux pieds,

 

avec un diesel il n'y a pas ces soucis car le couple à bas régime est tellement fort que ça pardonne le manque d’accélération

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Invité §dom285lk

en général le jeune titulaire de permis de conduire va acheter plutôt une voiture ancienne essence, type 106 ou clio des années 90, faute de budget, le genre de voiture où l'injection de l'époque était plutôt rudimentaire,

 

et faible motorisation pour ne pas se faire massacrer par l'assurance,

 

conséquence : s'il suit la technique de démarrage "pédale d'embrayage only" de l'auto-école alors il va souvent caler et ne pas comprendre pourquoi ça ne marche pas comme sur la voiture diesel de l'auto-école,

 

ne pas oublier aussi que le moteur essence par conception n'a pas le même couple au démarrage qu'une voiture diesel ( et ce quelque soit la technologie d'injection ), pour peu que la voiture soit sur une légère pente type montée ( ou faux plat ) alors le moteur va peiner si on ne lui donne pas un peu d'aide avec la pédale d'accélérateur, d'où les risques de calage,

 

et si le moteur est chaud c'est encore pire car le régime moteur au ralenti est déjà au minimum, ce qui signifie très peu de marge de manœuvre si le conducteur n'est pas assez précis avec la pédale d'embrayage et n'a pas pensé à accélérer suffisamment,

 

autre conséquence : le démarrage en côte "pédale d'embrayage en premier" a des chances d'échouer, là aussi il est préférable d’accélérer en premier, de maintenir cette accélération, puis de jouer ensuite avec la pédale d'embrayage pour faire monter le capot, puis relâcher le frein à main tout en maintenant la position des deux pieds,

 

avec un diesel il n'y a pas ces soucis car le couple à bas régime est tellement fort que ça pardonne le manque d’accélération

 

 

Si côte ou voiture sans injection, mais carbu (ça existe encore ?), d'accord avec toi. Sinon on s'adapte à son véhicule :)

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Je ne pense pas. Avec les pompes à injection ça se fait sans problème et évite le coup d'accélérateur. Mais en AE, ils apprennent encore en accélérant à 1500 trs/mn.

Le mieux est de laisser qq tours de roues pour ensuite accélérer :)

1500 tours c'est trop, je parlais plutôt de 900-1000.

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Invité §dom285lk

1500 tours c'est trop, je parlais plutôt de 900-1000.

 

 

Là, d'accord avec toi ;)

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Invité

 

Je ne pense pas. Avec les pompes à injection ça se fait sans problème et évite le coup d'accélérateur. Mais en AE, ils apprennent encore en accélérant à 1500 trs/mn.

Le mieux est de laisser qq tours de roues pour ensuite accélérer :)

Non.

 

On apprend à accélérer en fonction des circonstances.

 

Donc soit partir de rien (manoeuvre, démarrage prudent, etc...), 900/1000trs (démarrage doux), 1500trs (standard), 2000trs (dynamique) +de 2500trs (dégagement), etc...

 

Par contre, un élève qui démarrerait en faisant systématiquement quelques tours de roues avant d'accélérer, ce qui est certain, c'est qu'il va devoir retourner apprendre à conduire avant de vouloir éco-conduire :W

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Invité §dom285lk

Non.

 

On apprend à accélérer en fonction des circonstances.

 

Donc soit partir de rien (manoeuvre, démarrage prudent, etc...), 900/1000trs (démarrage doux), 1500trs (standard), 2000trs (dynamique) +de 2500trs (dégagement), etc...

 

Par contre, un élève qui démarrerait en faisant systématiquement quelques tours de roues avant d'accélérer, ce qui est certain, c'est qu'il va devoir retourner apprendre à conduire avant de vouloir éco-conduire :W

 

 

Attends, tu es en train de me dire que tu éliminerais un élève pour ça ?????

 

ça confirme que l'enseignement AE et le post permis divergent complètement ! Je sais qu'on ne peut pas faire la même chose avec un débutant qu'un conducteur ayant déjà qqs années d'expérience. Mais il faut aussi lui faire perdre ses habitudes et ce n'est pas facile !

 

Ce qui diffère notamment :

 

-Trajectoire en virage de sécurité,

-Placement du véhicule à l'abord des intersections,

-Passage des vitesses complètement différents,

-Usage du régulateur sur les grands boulevard avec pied au dessus du frein ou pas suivant l'environnement,

-Travail au compte tour et non au compteur de vitesse,

-Freinage d'urgence et de précision à effectuer,

-Giratoires pris complètement différemment,

-Inter distances plus importantes,

-Dépassement des véhicules différent suivant les cas (plus tôt et en parallèle),

-Ouverture de la portière différente ! (eh oui ! même ça !).

 

Vous avez une contrainte que nous n'avons pas, c'est l'IPC ! ;)

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En même temps, pendant l'examen pratique, je m'en bats les cacahuètes que mon élève obtienne ou non ce fichu point d'écoconduite! Je préfère qu'il le perde plutôt qu'il ne se prenne une note éliminatoire en s'insérant comme un grand père asthmatique en gênant les autres. En plus, il regarde autour de lui en démarrant au lieu de regarder son compte-tour!

 

Donc un démarrage à 1500 tr/min (ou plus) ne me dérange absolument pas!

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Invité

 

Attends, tu es en train de me dire que tu éliminerais un élève pour ça ?????

 

 

Pas pour l'ordre des pédales au démarrage. Mais pour un démarrage inadapté à la situation (genre en dégageant d'un stop, pour s'insérer sur un rond-point fréquenté, etc...) qui deviendrait dangereux, oui.

 

ça confirme que l'enseignement AE et le post permis divergent complètement ! Je sais qu'on ne peut pas faire la même chose avec un débutant qu'un conducteur ayant déjà qqs années d'expérience. Mais il faut aussi lui faire perdre ses habitudes et ce n'est pas facile !

 

Tiens, j'ai une question. Tu as quoi comme diplôme/formation pour enseigner en post-permis ?

 

Ce qui diffère notamment :

 

-Trajectoire en virage de sécurité,

-Placement du véhicule à l'abord des intersections,

 

Normalement, ça n'a pas à différer. Faut aussi voir ce que l'élève a retenu de sa formation initiale :bah:

 

-Passage des vitesses complètement différents,

 

D'après ce que tu dis un peu partout, je ne suis pas prêt de leur enseigner ta méthode. Désolé, mais les escargots sur la route, il y en a déjà suffisamment. Pour se traîner sans consommer, il existe une solution pratique : un VSP

 

-Usage du régulateur sur les grands boulevard avec pied au dessus du frein ou pas suivant l'environnement,

 

Dans l'idée, c'est pas mal, je le fais beaucoup en conduite perso, mais sur la 208 du taf, le régul ne s'enclenche qu'à partir de la 4. Et en 4 à 50, elle est en sous-régime :L

 

-Travail au compte tour et non au compteur de vitesse,

 

Ni l'un ni l'autre. Oreille et ressenti

 

-Freinage d'urgence et de précision à effectuer,

 

Je le travaille :bah: Dégressif, arrêt ultra court, urgence... Ils doivent réussir à s'arrêter le plus court possible sans déclencher l'ABS.

 

-Giratoires pris complètement différemment,

 

Comment tu fais en restant légal ?

 

-Inter distances plus importantes,

 

Bof, ça, on essaye au max, pour l'anticipation.

 

-Dépassement des véhicules différent suivant les cas (plus tôt et en parallèle),

 

Avec ta méthode, vous arrivez à dépasser autre chose que des vélos/tracteurs ? :D

 

-Ouverture de la portière différente ! (eh oui ! même ça !).

 

:???:

 

Vous avez une contrainte que nous n'avons pas, c'est l'IPC ! ;)

 

IPC ? Installation au Poste de Conduite ?

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Invité §dom285lk

 

Pas pour l'ordre des pédales au démarrage. Mais pour un démarrage inadapté à la situation (genre en dégageant d'un stop, pour s'insérer sur un rond-point fréquenté, etc...) qui deviendrait dangereux, oui.

 

 

 

Tiens, j'ai une question. Tu as quoi comme diplôme/formation pour enseigner en post-permis ?

 

 

 

Normalement, ça n'a pas à différer. Faut aussi voir ce que l'élève a retenu de sa formation initiale :bah:

 

 

 

D'après ce que tu dis un peu partout, je ne suis pas prêt de leur enseigner ta méthode. Désolé, mais les escargots sur la route, il y en a déjà suffisamment. Pour se traîner sans consommer, il existe une solution pratique : un VSP

 

 

 

Dans l'idée, c'est pas mal, je le fais beaucoup en conduite perso, mais sur la 208 du taf, le régul ne s'enclenche qu'à partir de la 4. Et en 4 à 50, elle est en sous-régime :L

 

 

 

Ni l'un ni l'autre. Oreille et ressenti

 

 

 

Je le travaille :bah: Dégressif, arrêt ultra court, urgence... Ils doivent réussir à s'arrêter le plus court possible sans déclencher l'ABS.

 

 

 

Comment tu fais en restant légal ?

 

 

 

Bof, ça, on essaye au max, pour l'anticipation.

 

 

 

Avec ta méthode, vous arrivez à dépasser autre chose que des vélos/tracteurs ? :D

 

 

 

:???:

 

 

 

IPC ? Installation au Poste de Conduite ?

Bonjour Aleph,

 

IPC Inspecteur des permis de conduire

 

Je suis BEPECASER auto et moto, passage de 3 jours à l'INSERR' et fais un stage tous les ans chez Beltoise, Centaure et d'autres. Demain je serai en stage 1 journée chez easydrift

 

http://easydriftdts.com/wp-content/uploads/2015/12/RTD7.jpg

 

 

5725ec21ab043.jpg

 

Je travaille sur circuit fermé (Montlhéry ou Vélizy-Villacoublay) ou on travaille tout ce qui est situations d'urgence, évitements et on choisit l'adhérence (pluie, neige, verglas)

 

 

 

 

Sur circuit ouvert (la vraie vie) mon logiciel prend les infos du calculateur (nombre de mètres freinés sur le parcours de 12 km) le nombre de passage de BV, les % de pollution (co2, particules, etc), de 1ère, 3ème, 5ème, coupure d'alimentation, inter distances, un freinage d'urgence. C'est un audit.

2ème parcours l'objectif est différent. 1 à 2 l de conso en moins, 30% de pollution en moins pour une vitesse moyenne supérieure au premier parcours. ;)

 

http://4.bp.blogspot.com/-CDyFQGbIb2Y/UqIB2v-1bSI/AAAAAAAAC5I/-b3LI03PcXc/s1600/comparatif+les+2+parcours.jpg

 

-Trajectoire de sécurité

 

http://i21.servimg.com/u/f21/09/01/18/57/810.jpg

 

http://1.bp.blogspot.com/-Fd3-iTfVHxc/Ub3aTXIy3QI/AAAAAAAACVg/uCXMD9FIZ1Q/s1600/trajectoire+de+s%C3%A9curit%C3%A9.jpg

 

-Passage des vitesses complètement différents,

 

Passage hyper rapide pour atteindre la vitesse prescrite et ensuite un filet de gaz (on est à 50:54 en 5ème sans broutage),

Sauts de rapport BV. 3/5, 3/6 et 6/3, 5/3. Parfois 1/3 dans une seule circonstance.

 

-Travail au compte tour et non au compteur de vitesse,

 

à l'oreille pas assez précis car ma Mégane est trop bien insonorisée

 

-Giratoires pris complètement différemment,

 

Dès visibilité à gauche, pied au dessus du frein, 5/3 analyse de la fluidité et détection d'un intervalle. Décision : un peu de frein ou coup de gaz pour s'insérer puis lâchage de l'accélérateur si besoin. Regard sortie du giratoire et accélération franche et vive à 1 800 trs puis 3/5 et filet de gaz pour maintenir la vitesse prescrite ;)

 

-Inter distances plus importantes,

 

Pour pouvoir donner un coup de boost et faire 3/5. De plus le stagiaire ne subit pas les freinages intempestifs du véhicule suivi (et bien sûr la sécurité)

 

-Dépassement des véhicules différent suivant les cas (plus tôt et en parallèle),

 

On se déporte tôt ce qui permet d'augmenter sa visibilité, que celui d'en face nous voit aussi plus tôt. Il pourra se serrer un peu (suivant les circonstances bien sûr). On dépassera donc sans freiner, avec pied frein et en parallèle (gain de place). Intérêt : fluidité, sécurité, pas de stress ni énervement et gain conso et vitesse moyenne.

 

-Ouverture de la portière différente ! (eh oui ! même ça !).

 

Ouvrir la portière avec la main opposée permet d'effectuer un quart de tour sur son siège, permet le visuel direct et supprime l'angle mort et aussi de retenir sa portière en cas de fort vent ;)

 

Si tu veux en savoir plus : MPSRA

 

Je comprends tout à fait ton étonnement sur ce genre de formation. C'est pourquoi je disais que je n'avais pas la contrainte de l'IPC. Ma seule contrainte : me servir des technologies récentes, respecter la sécurité (et l'améliorer si possible) et faire consommer et polluer moins sans se traîner ;)

 

J'ai essayé une 208 68 cv essence. Elle a accepté la 5ème à 50 avec un filet de gaz. Si tu as besoin de te sortir d'une situation difficile, 5/3 pour avoir de la reprise ;)

 

J'ai bien conscience qu'on ne peut faire certaines choses avec un novice et avec l'IPC ;) ;) ;)

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Invité

Bonjour Aleph,

 

IPC Inspecteur des permis de conduire

 

Je suis BEPECASER auto et moto, passage de 3 jours à l'INSERR' et fais un stage tous les ans chez Beltoise, Centaure et d'autres. Demain je serai en stage 1 journée chez easydrift

 

http://easydriftdts.com/wp-con [...] 2/RTD7.jpg

 

 

5725ec21ab043.jpg

 

Je travaille sur circuit fermé (Montlhéry ou Vélizy-Villacoublay) ou on travaille tout ce qui est situations d'urgence, évitements et on choisit l'adhérence (pluie, neige, verglas)

 

 

Ca, ça donne envie :rs:

 

Sur circuit ouvert (la vraie vie) mon logiciel prend les infos du calculateur (nombre de mètres freinés sur le parcours de 12 km) le nombre de passage de BV, les % de pollution (co2, particules, etc), de 1ère, 3ème, 5ème, coupure d'alimentation, inter distances, un freinage d'urgence. C'est un audit.

2ème parcours l'objectif est différent. 1 à 2 l de conso en moins, 30% de pollution en moins pour une vitesse moyenne supérieure au premier parcours. ;)

 

http://4.bp.blogspot.com/-CDyF [...] rcours.jpg

 

30% d'écart en gérant bien, ouais, ça ne me parait pas déconnant :jap:

Il y a en effet énormément à gagner en utilisant les gaz et la BV correctement, à condition que ça ne remette pas en cause la sécurité (véhicule, autres usagers... et mécanique ! )

 

 

C'est bien ce que je pensais, on prend les mêmes :jap: En conduite perso, je casse un peu plus le virage (j'ai pas dis couper ! surtout pas !) pour reprendre les gaz plus tôt, mais pour l'enseignement, c'est bien ça :jap:

 

-Passage des vitesses complètement différents,

 

Passage hyper rapide pour atteindre la vitesse prescrite et ensuite un filet de gaz (on est à 50:54 en 5ème sans broutage),

Sauts de rapport BV. 3/5, 3/6 et 6/3, 5/3. Parfois 1/3 dans une seule circonstance.

 

OK, donc pour le coup, c'est bien ce que j'enseigne :jap:

 

-Travail au compte tour et non au compteur de vitesse,

 

à l'oreille pas assez précis car ma Mégane est trop bien insonorisée

 

:jap: Et encore :bah: Je me sers énormément du ressenti des vibrations (et je l'enseigne comme ça, en plus de l'oreille). Comme ça, je peux en plus garder de la musique en voiture :ddr:

 

-Giratoires pris complètement différemment,

 

Dès visibilité à gauche, pied au dessus du frein, 5/3 analyse de la fluidité et détection d'un intervalle. Décision : un peu de frein ou coup de gaz pour s'insérer puis lâchage de l'accélérateur si besoin. Regard sortie du giratoire et accélération franche et vive à 1 800 trs puis 3/5 et filet de gaz pour maintenir la vitesse prescrite ;)

 

Là aussi on se rejoint :jap:

Après, pour le rapport de boîte, ça va plus dépendre du véhicule et de la vitesse de passage en courbe possible.

 

-Inter distances plus importantes,

 

Pour pouvoir donner un coup de boost et faire 3/5. De plus le stagiaire ne subit pas les freinages intempestifs du véhicule suivi (et bien sûr la sécurité)

 

Idem. Se garder un maximum de visibilité, ne pas subir et éviter l'accordéon.

 

-Dépassement des véhicules différent suivant les cas (plus tôt et en parallèle),

 

On se déporte tôt ce qui permet d'augmenter sa visibilité, que celui d'en face nous voit aussi plus tôt. Il pourra se serrer un peu (suivant les circonstances bien sûr). On dépassera donc sans freiner, avec pied frein et en parallèle (gain de place). Intérêt : fluidité, sécurité, pas de stress ni énervement et gain conso et vitesse moyenne.

 

Idem :jap:

Reste que pour le coup, il faut aussi forcément un intervalle de sécurité plus important initialement, ce que peu comprennent. Aucun intérêt à coller au cul quand on veut dépasser.

 

-Ouverture de la portière différente ! (eh oui ! même ça !).

 

Ouvrir la portière avec la main opposée permet d'effectuer un quart de tour sur son siège, permet le visuel direct et supprime l'angle mort et aussi de retenir sa portière en cas de fort vent ;)

 

Ah, tiens, je n'y avais jamais réfléchi, à ça. En y repensant, quand j'ai peu de place ou de visibilité, c'est également ce que je fais :ddr:

 

Si tu veux en savoir plus : MPSRA

 

Je comprends tout à fait ton étonnement sur ce genre de formation. C'est pourquoi je disais que je n'avais pas la contrainte de l'IPC. Ma seule contrainte : me servir des technologies récentes, respecter la sécurité (et l'améliorer si possible) et faire consommer et polluer moins sans se traîner ;)

 

En fait, ma seule contrainte réelle par rapport à toi, c'est le niveau des participants :W L'examinateur, il s'en fout. J'enseigne à mes élèves de sauter les vitesses, freinage dégressif en entrée de courbe, freinage pro-dégressif sans se faire chier à rétrograder, etc... ça ne pose aucun problème, tant que l'utilisation du véhicule est rationnelle par rapport à sa conception et à la sécurité.

 

Reste l'utilisation des nouvelles technologies, survolée très rapidement, car :

- la formation est déjà assez longue et compliquée (donc chère) sans surcharger inutilement

- la plupart n'auront pas le budget pour se payer une voiture équipée de celles-ci

 

J'ai essayé une 208 68 cv essence. Elle a accepté la 5ème à 50 avec un filet de gaz. Si tu as besoin de te sortir d'une situation difficile, 5/3 pour avoir de la reprise ;)

 

Je n'ai pas essayé la 1.0 68, mais la 1.2 82 qui en est tout à fait capable également (et qui accepte même un 5/2 pour dégagement d'urgence sans problème à 50).

Par contre, pour le boulot, j'ai une e-HDI 92, boîte longue, dont le seuil de souplesse se situe à 1350trs en 3, 1400 en 4 et 1500 en 5. En 4ième à 5, on est à 1200trs, trop faible pour que le moteur accepte le filet sans vibrations, sauf faux-plat descendant.

 

J'ai bien conscience qu'on ne peut faire certaines choses avec un novice et avec l'IPC ;) ;) ;)

 

Ce terme d'IPC, j'ai vraiment du mal :ddr: Pour moi, c'est vraiment l'Installation au Poste de Conduite :ddr: Je dis examinateur :jap:

 

Sinon, je me demande si tu n'as pas un peu des préjugés sur les auto-écoles, car contrairement à ce que je pensais initialement, je retrouve totalement ce que j'enseigne (ou essaye...) dans ce que tu dis, ce qui ne transparaissait pas dans tes propos initiaux.

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Invité §dom285lk

 

Ca, ça donne envie :rs:

 

 

 

30% d'écart en gérant bien, ouais, ça ne me parait pas déconnant :jap:

Il y a en effet énormément à gagner en utilisant les gaz et la BV correctement, à condition que ça ne remette pas en cause la sécurité (véhicule, autres usagers... et mécanique ! )

 

 

 

C'est bien ce que je pensais, on prend les mêmes :jap: En conduite perso, je casse un peu plus le virage (j'ai pas dis couper ! surtout pas !) pour reprendre les gaz plus tôt, mais pour l'enseignement, c'est bien ça :jap:

 

 

 

OK, donc pour le coup, c'est bien ce que j'enseigne :jap:

 

 

 

:jap: Et encore :bah: Je me sers énormément du ressenti des vibrations (et je l'enseigne comme ça, en plus de l'oreille). Comme ça, je peux en plus garder de la musique en voiture :ddr:

 

 

 

Là aussi on se rejoint :jap:

Après, pour le rapport de boîte, ça va plus dépendre du véhicule et de la vitesse de passage en courbe possible.

 

 

 

Idem. Se garder un maximum de visibilité, ne pas subir et éviter l'accordéon.

 

 

 

Idem :jap:

Reste que pour le coup, il faut aussi forcément un intervalle de sécurité plus important initialement, ce que peu comprennent. Aucun intérêt à coller au cul quand on veut dépasser.

 

 

 

Ah, tiens, je n'y avais jamais réfléchi, à ça. En y repensant, quand j'ai peu de place ou de visibilité, c'est également ce que je fais :ddr:

 

 

 

En fait, ma seule contrainte réelle par rapport à toi, c'est le niveau des participants :W L'examinateur, il s'en fout. J'enseigne à mes élèves de sauter les vitesses, freinage dégressif en entrée de courbe, freinage pro-dégressif sans se faire chier à rétrograder, etc... ça ne pose aucun problème, tant que l'utilisation du véhicule est rationnelle par rapport à sa conception et à la sécurité.

 

Reste l'utilisation des nouvelles technologies, survolée très rapidement, car :

- la formation est déjà assez longue et compliquée (donc chère) sans surcharger inutilement

- la plupart n'auront pas le budget pour se payer une voiture équipée de celles-ci

 

 

 

Je n'ai pas essayé la 1.0 68, mais la 1.2 82 qui en est tout à fait capable également (et qui accepte même un 5/2 pour dégagement d'urgence sans problème à 50).

Par contre, pour le boulot, j'ai une e-HDI 92, boîte longue, dont le seuil de souplesse se situe à 1350trs en 3, 1400 en 4 et 1500 en 5. En 4ième à 5, on est à 1200trs, trop faible pour que le moteur accepte le filet sans vibrations, sauf faux-plat descendant.

 

 

 

Ce terme d'IPC, j'ai vraiment du mal :ddr: Pour moi, c'est vraiment l'Installation au Poste de Conduite :ddr: Je dis examinateur :jap:

 

Sinon, je me demande si tu n'as pas un peu des préjugés sur les auto-écoles, car contrairement à ce que je pensais initialement, je retrouve totalement ce que j'enseigne (ou essaye...) dans ce que tu dis, ce qui ne transparaissait pas dans tes propos initiaux.

 

 

 

Quel plaisir de t'avoir lu ;)

 

Mais vous êtes, je pense, peu nombreux à enseigner ainsi. D'ailleurs comment fais tu le jour de l'examen devant l'examinateur ( :p )

 

Car sauter des rapports BV, l'arrivée dans les giratoires en 3ème, etc, je pensais que c'était éliminatoire ? :??:

 

Presque tous mes stagiaires me disent que tout ceci est complètement nouveau (ils ont entre 1 à 30 ans de permis) pour eux et qu'on ne leur a jamais appris ! Qui croire ? Souvent les enseignants de la conduite sont contre ce genre d'enseignement ;)

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Invité

Quel plaisir de t'avoir lu ;)

 

Mais vous êtes, je pense, peu nombreux à enseigner ainsi. D'ailleurs comment fais tu le jour de l'examen devant l'examinateur ( :p )

 

Car sauter des rapports BV, l'arrivée dans les giratoires en 3ème, etc, je pensais que c'était éliminatoire ? :??:

 

Presque tous mes stagiaires me disent que tout ceci est complètement nouveau (ils ont entre 1 à 30 ans de permis) pour eux et qu'on ne leur a jamais appris ! Qui croire ? Souvent les enseignants de la conduite sont contre ce genre d'enseignement ;)

 

 

En fait, de ce que j'ai vu, il y a assez peu d'enseignants de la conduite réellement :

 

- intéressés par ce qu'ils font

- curieux de l'utilisation de la mécanique

- suffisamment engagés pour être capables d'expliquer POURQUOI on fait telle ou telle chose. En général, l'argument qui clôt le débat est "c'est éliminatoire". Alors que ça l'est très rarement.

 

Est éliminatoire à l'examen du permis de conduire, une des 5 infractions suivantes, qu'elle ait entraîné ou non une intervention verbale ou physique de l'examinateur :

- franchissement d'une ligne continue (hors cas de dépassement d'obstacle, urgence, etc...)

- circulation dans une bande d'arrêt d'urgence ou une voie réservée (idem)

- circulation à gauche sur une chaussée à double-sens (idem)

- non respect d'un signal prescrivant l'arrêt

- circulation en sens interdit

 

De plus, est éliminatoire toute action (ou manque d'action) du candidat qui placerait le véhicule ou ses occupants en situation de dépendance de la réaction des tiers (et ça, ça peut regrouper pas mal de choses, du refus de priorité au heurt de trottoir, etc...).

 

La plus grosse difficulté est d'amener l'élève à un niveau de compréhension de son véhicule (donc d'intérêt à celui-ci) suffisamment élevé pour pouvoir exploiter au mieux sa mécanique. Beaucoup d'enseignants zappent ceci soit par simplicité (ce que j'appelle une méthode sac-à-dos), soit par manque de compréhension eux-même de la mécanique.

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Invité §dom285lk

 

En fait, de ce que j'ai vu, il y a assez peu d'enseignants de la conduite réellement :

 

- intéressés par ce qu'ils font

- curieux de l'utilisation de la mécanique

- suffisamment engagés pour être capables d'expliquer POURQUOI on fait telle ou telle chose. En général, l'argument qui clôt le débat est "c'est éliminatoire". Alors que ça l'est très rarement.

 

Est éliminatoire à l'examen du permis de conduire, une des 5 infractions suivantes, qu'elle ait entraîné ou non une intervention verbale ou physique de l'examinateur :

- franchissement d'une ligne continue (hors cas de dépassement d'obstacle, urgence, etc...)

- circulation dans une bande d'arrêt d'urgence ou une voie réservée (idem)

- circulation à gauche sur une chaussée à double-sens (idem)

- non respect d'un signal prescrivant l'arrêt

- circulation en sens interdit

 

De plus, est éliminatoire toute action (ou manque d'action) du candidat qui placerait le véhicule ou ses occupants en situation de dépendance de la réaction des tiers (et ça, ça peut regrouper pas mal de choses, du refus de priorité au heurt de trottoir, etc...).

 

La plus grosse difficulté est d'amener l'élève à un niveau de compréhension de son véhicule (donc d'intérêt à celui-ci) suffisamment élevé pour pouvoir exploiter au mieux sa mécanique. Beaucoup d'enseignants zappent ceci soit par simplicité (ce que j'appelle une méthode sac-à-dos), soit par manque de compréhension eux-même de la mécanique.

 

 

 

L'un des gros problème c'est que l'élève vient passer le permis et non apprendre à conduire. De plus l'élève et les parents en veulent pour le moins cher possible, ce qui fait que vous êtes souvent obligés de faire l'impasse sur ce qui ne sera pas demandé à l'examen. Et enseigner des méthodes nouvelles prend du temps et effectivement de beaucoup d'investissements personnels.

 

En plus de mes stages, c'est beaucoup d'investissements personnels afin de trouver des méthodes sortant de l'ordinaire afin de "tirer" le maximum d'efficacité pour plus de fluidité, de sécurité.

 

Par exemple : un grand boulevard avec peu de trafic et bonne visibilité. Le stagiaire est en 4 ou 5 au régulateur mais avec pied au dessus du frein. Arrivé avant l'intersection (rétro), si le feu passe au feu jaune, freinage (un feu jaune dure de 2 sec à 5 sec suivant le type de route), passage 5/3 ou bien 5/2 (comme tu as dit). 2 sec à 50 km/h, c'est 30 m de DTA (2 semi remorque sur route sèche avec une bonne voiture).

 

On s'arrête sans problème sans secouer ses passagers. S'il passe au jaune quand on est dessus, on passe car risque (Le feu jaune fixe annonçant un feu rouge, impose l'arrêt, sauf si cet arrêt comporte des risques.

L'arrêt comporte des risques si le conducteur est trop près du feu pour le faire en sécurité, ou si, alors qu'il est proche du feu, il est suivi de trop près par un autre usager pour faire un arrêt sans risquer la collision.)

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