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Motorisation, énergie, et environnement

GPL probleme de limiteur de remplissage


Invité §tur683Xn

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Invité §tur683Xn

bonjour

a tous

je viens d'acheter uen 306 gpl de 2001 avec pb de boite

boite reparé et entretien fait , je complete le plein de gpl (35l) jusque la normal

 

je vide le reservoir a fond et je refait le plein : 47,7litre

mais c'est la que le pb arrive je regarde le pv d'installation gpl qui m'a ete fournit avec la voiture et le reservoir est un 48l soit 38 utile

je regarde sur le réservoir il est inscrit max 80%(normal) 38 lt 19kg

 

donc voila le limiter de remplissage doit etre hs

 

ma question ou est il possible d'en trouver un a part chez un installateur qui ne va pas vouloir me le vendre sans la pose

je ne sais pas si il est separé ou intégré a la polyvanne c'est un reservoir torique sous la voiture avec la sorti(polyvanne) sur le coté droit et non au milieu du reservoir comme souvent

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  • Réponses 36
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Invité §PtM168ww

pfff.gif Bricolo = branleur = explosion , si vous n'avez pas les moyens rouler en vélo merde non.gifnon.gifnon.gif

 

ENTRETIEN GPL

pour un bon usage de votre installation GPL il est nécessaire que votre véhicule soit révisé périodiquement par un professionnel habilité et agréé GPL titulaire du label professionnel.

Un garage qui n'a pas d'installateur GPL agréé ne pourra intervenir sur votre véhicuENTRETIEN GPL

pour un bon usage de votre installation GPL il est nécessaire que votre véhicule soit révisé périodiquement par un professionnel habilité et agréé GPL titulaire du label professionnel.

Un garage qui n'a pas d'installateur GPL agréé ne pourra intervenir sur votre véhicule correctement . C'est utopique de dire que votre garagiste habituel pourra faire l'entretien de votre installation GPL .

En effet il lui faudrait tous les logiciels spécifiques aux marques des systèmes GPL. afin de pouvoir mettre à jour le calculateur du système G P L

.La majorité des excellents mécaniciens ne connaissent rien au système moderne des équipements actuels.

Préférez un centre ou de vrais professionnels de l'automobiles et du G P L se chargerons de réaliser vos travaux mécaniques ainsi que vos révisions GPL le correctement . C'est utopique de dire que votre garagiste habituel pourra faire l'entretien de votre installation GPL .

En effet il lui faudrait tous les logiciels spécifiques aux marques des systèmes GPL. afin de pouvoir mettre à jour le calculateur du système G P L

.La majorité des excellents mécaniciens ne connaissent rien au système moderne des équipements actuels.

Préférez un centre ou de vrais professionnels de l'automobiles et du G P L se chargerons de réaliser vos travaux mécaniques ainsi que vos révisions GPL

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Invité §tur683Xn

je suis professionel de l'auto mais pas agree gpl donc pas de fournisseur pour cela

 

desolé mais vraiment penible a chaque fois que l'on pose une question de se retrouver avec des texte type du style touche pas a ca

 

 

 

".La majorité des excellents mécaniciens ne connaissent rien au système moderne des équipements actuels.""

normal il ne se penche pas sur les nouvelles techno , c'est comme les BVA que l'on remplace car ce qui est dedans est "tabou"

croyait vous que les garage peugeot renault et autre sont agree pour entretenir votre Clio sandero ou saxo gpl ....

 

pourtant ils le fond

 

vous faites ramoner votre cheminé annullement par un pro idem pour votre chaudiere...?

 

 

pour les diag gpl il est facile de s'en procurer

 

 

 

je pose une question simple je voudrais une reponse simple

 

 

enfin reponse d'un invité qui doit etre installateur .....

quand on voit une installation complete a 3000 euros voir plus et qu'il y en a pour a peine 800/900 euros de materiel

 

2000 euros de MO les 2 ou 3 jours c'est excessif de meme que tout le reste

 

 

comme partout je sais bien que les agréés font du protectionnisme afin de garder un maximum leur chiffre d'affaires

comme mes medecin non conventionné vous me direz

 

 

 

j'arrete la je risquerais d'etre encore plus desagreable

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Invité §PtM168ww

axelay.gif Oui c'est obligatoire et les assurances demandent et un contrat d'entretien et un certificat /attestation de ramonage , pour le GPL c'est idem , vous bricolez sans facture d'un professionnel et en cas de sinistre grave c'est pour votre pomme amel_the_white.gifbenjidu35.gif

 

[h2]Ramonage de votre conduit de fumée : un entretien indispensable pour votre chaudière, votre poêle ou votre cheminée[/h2]

[h3]Une obligation légale qui s’impose au minimum chaque année[/h3]

http://www.erm-ramonage.fr/wp-content/uploads/remoneur-225x300.jpg

Le ramonage consiste à dégager le conduit de la suie et des autres déchets de combustion susceptibles de nuire au bon fonctionnement de votre installation.

Le technicien dispose de tous les outils adaptés aux caractéristiques des conduits actuels :

- Bâches de protection,

– Aspirateur Industriel,

– Hérisson adapté (Acier et Polyamide ; Rond, Carré ou Rectangulaire),

– Cannes semi-rigide.

C’est pourquoi les outils utilisés par le technicien et les caractéristiques des conduits actuels permettent d’intervenir le plus souvent par le bas. Cependant, pour les conduits de très grande section ou fortement coudés ou autres, nous pouvons intervenir par le haut.

Le ramonage de vos équipements permet de limiter :

- Les risques d’incendie

– Les risques dintoxication

– Les rejets polluants

– Les pertes de rendement (1 millimètre de suie = 10 % de perte d’énergie).

C’est une opération indispensable qui garantit le bon fonctionnement de la cheminée et la sécurité de l’installation, ainsi que des personnes vivant dans l’habitation.

C’est pourquoi le ramonage est obligatoire : ( règlement sanitaire départemental )

  • 1 à 2 fois par an selon les compagnies d’assurance pour les conduits bois, charbon ou fuel
  • 1 fois par an pour les conduits gaz.
  • En cas d’utilisation intensive, il est recommandé de renouveler l’opération une 3ème fois au cours de l’année ( Notamment pour les hottes de cuisines professionnelles où ledégraissage est nécessaire régulièrement suivant leurs utilisations )

 

Attention ! Si vous n’observez pas ces obligations légales et qu’il arrive un accident, l’assurance vous tiendra pour responsable et refusera de vous couvrir.

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Invité §tur683Xn

voila donc en suivant votre raisonnement il faut retirer de la vente libre les herisson et cannes de ramonage

 

ou a l'inverse que tout le monde puisse acheter des elements gpl (et autre) si je veux decorer ma cheminee avec j'ai bien le droit

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Invité §chr741fu

FAUX le ramonage n'est pas obligatoire ... C'est de l'intox !!! Ce sera à l'assureur en cas de sinistre à PROUVER quie c'est l'absence de ramonage qui a créé le feu § difficile ...

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Invité §PtM168ww

FAUX le ramonage n'est pas obligatoire ... C'est de l'intox !!! Ce sera à l'assureur en cas de sinistre à PROUVER quie c'est l'absence de ramonage qui a créé le feu § difficile ...

ange.gif Encore un gus qui veut jouer avec la loi /le contrat / ses responsabilités / ses obligations , pas vu pas pris , je les connais bien les individus dans ton genre , on les surnomme les "pas nous-pas nous" dans le milieu de l'assurance /expert :D

 

Si dans le règlement sanitaire du département / communauté urbaine/ville * dans le contrat d'assurance ou ton installation est installée c'est devenu une règle , une obligation , une clause obligatoire le simple fait de ne pas présenter cette attestation te met en défaut ( comme rouler avec un vh plus conforme a son homologation ou sans permis ) et ton assurance te remerciera ; c'est si simple que ça ne te touche même pas vu ta réaction puéril non.gif , trop grand cerveau sans doute , visionnaire et réflexion de gamin sans aucun doute qui croit savoir tout sur tout , de toute façon faite comme vous le voulez , après tout c'est vous qui paieraient au final , pourvu que vous soyez pas mon voisin , avec votre VH GPL réparé sur le parking près a exploser ou votre chauffage près a m'intoxiquer a la moindre occasion pfff.gifpfff.giflol.giflol.giflol.gif

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Invité §tur683Xn

ah voila un assureur (il fallait le dire tout de suite) : ceux qui savent bien encaisser l'argent et surtout le garder bien au chaud sans jamais le restituer aux clients

en trouvant tout les arguments possible et imaginable pour ne pas lâcher un centime

 

et que ne connaissent pas le terrain en donnant 2x moins de temps de main d'oeuvre que necessaire obligeant les réparateurs a bacler le travail pour ne pas perdre trop d'argent

 

si nous nous sommes des bidouilleurs (donc des branleurs d'apres vous les improductifs),vous vous etes des voleurs (je prefere de loin ma categorie)

 

car le monde ne tourne pas grâce a vous

 

 

encore un exemple d ela debilité de ces soit disant lois qui ne sont la que pour enfler le pekin moyen et pour rester dans le theme

 

une cheminee doit etre posé par un professionnel agree oui mais qd une maison est acheté apres une pose dans les normes ou non d'une cheminee , il n'y a pas de controle (y en a deja une tripoté qui ne servent qu'a moitier) donc en cas de sinistre le nouveau proprio qui n'y est pour rien(qui n'y connait rien et qui as pourtant fait son entretien ) ne touche rien et l'assurance s'en met encore dans les fouilles

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Invité §PtM168ww

ah voila un assureur (il fallait le dire tout de suite) : ceux qui savent bien encaisser l'argent et surtout le garder bien au chaud sans jamais le restituer aux clients

en trouvant tout les arguments possible et imaginable pour ne pas lâcher un centime

 

et que ne connaissent pas le terrain en donnant 2x moins de temps de main d'oeuvre que necessaire obligeant les réparateurs a bacler le travail pour ne pas perdre trop d'argent

 

si nous nous sommes des bidouilleurs (donc des branleurs d'apres vous les improductifs),vous vous etes des voleurs (je prefere de loin ma categorie)

 

car le monde ne tourne pas grâce a vous

 

 

encore un exemple d ela debilité de ces soit disant lois qui ne sont la que pour enfler le pekin moyen et pour rester dans le theme

 

une cheminee doit etre posé par un professionnel agree oui mais qd une maison est acheté apres une pose dans les normes ou non d'une cheminee , il n'y a pas de controle (y en a deja une tripoté qui ne servent qu'a moitier) donc en cas de sinistre le nouveau proprio qui n'y est pour rien(qui n'y connait rien et qui as pourtant fait son entretien ) ne touche rien et l'assurance s'en met encore dans les fouilles

 

 

Je suis lol.giflol.gif , tu/vous découvrez le monde les gars ? ça ne vient pas sortir que je sache ange.gif ignorant ou débile ? nul n'est sensé ignorer la loi , vous le savez j'espère ? sol.gif

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Invité §chr741fu

Bonjour Invit-La loi (quel super pseudo ça impose le respect, chapeau bas) ou Joss Randall peut être ! Tu ne me connais pas ni mon CV, alors évite des injures inappropriées et reste purement factuel pour être convaincant ! Pas compliqué montre donc les extraits adéquats de ce règlement sanitaire départemental, et j'adhérerai, mais j'ai beaucoup cherché sur ces éventuelles obligations maintes fois relayées par les professionnels qui en font leur beurre...et ... j'ai dû mal chercher car je n'ai rien trouvé...Comme d'hab c'est terrible en France on est saturé de chercheurs hélas pas beaucoup de trouveurs !

Pour info ce règlement sanitaire départemental est très rarement mis à jour (dans le 31 il date de 2006) et contrairement à ce que tu affirmes à tort je le connais. J'en ai sorti des extraits pour contrer un maire qui comme toi ... raccourcit, interprète et bref se trompe...

Je suis très respectueux de la Loi, la vrai les textes réglementaires et non pas les carabistouilles qui, soi disant, en découlent......

C'est ce même règlement qui interdirait de bruler les déchets végétaux chez les particuliers ! comme rappelé par mon maire dans sa feuille municipale ... Eh oui encore une erreur d'interprétation ! c'est des déchets d'ordures ménagères que l'on ne peut bruler et encore ... il y a possibilité suivant des cas ... alors c'est facile de se réfugier derrière des "c'est la loi" encore faut-il la connaitre la comprendre l’interpréter et l'appliquer sans commettre des grosses erreurs ...

Es-tu sûr que tu ne confonds pas avec la réglementation des chaudières atomiques ...

J'adore le net on y trouve tout et son contraire et bien sûr n'importe quoi !

C'est très distrayant. Merci à toi tu m'as fait passer un bon moment, n'hésite pas Joss.

Quant aux risques encourus pour ta personne qui vie à proximité des autres il n'y a pas plus simple pour l'éviter (je ne comprends pas comment tu n'y a pas pensé avant tout seul car c'est un gus, gamin, qui croit tout savoir qui va te donner la clé :) ) va donc sur Mars, c'est encore vierge. Dommage que M. Cheminade ne soit pas passé ...

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Invité §PtM168ww

Bonjour Invit-La loi (quel super pseudo ça impose le respect, chapeau bas) ou Joss Randall peut être ! Tu ne me connais pas ni mon CV, alors évite des injures inappropriées et reste purement factuel pour être convaincant ! Pas compliqué montre donc les extraits adéquats de ce règlement sanitaire départemental, et je j'adhérerai, mais j'ai beaucoup cherché sur ces éventuelles obligations maintes fois relayées par les professionnels qui en font leur beurre...et ... j'ai dû mal chercher car je n'ai rien trouvé...Comme d'hab c'est terrible en France on est saturé de chercheur hélas pas beaucoup de trouveurs !

Pour info ce réglement sanitaire départemental est très rarement mis à jour (en 31 il date de 2006) et contrairement à ce que tu affirmes à tort je le connais. J'en ai sorti des extraits pour contrer un maire qui comme toi ... raccourcit, interprète et bref se trompe...

Je suis très respectueux de la Loi, la vrai les textes réglementaires et non pas les carabistouilles qui, soi disant, en découlent......

C'est ce même règlement qui interdirait de bruler les déchets végetaux chez les particuliers ! comme rappelé par mon maire dans sa feuille municipale ... Eh oui encore une erreur d'interprétation ! c'est des déchets d'ordures ménagères que l'on ne peut bruler et encore ... il y a possibilité suivant des cas ... alors c'est facile de se réfugier derrière des "c'est la loi" encore faut-il la connaitre la comprendre l’interpréter et l'appliquer sans commettre des grosses erreurs ...

Es-tu sûr que tu ne confonds pas avec la réglementation des chaudières atomiques ...

J'adore le net on y trouve tout et son contraire et bien sûr n'importe quoi !

C'est très distrayant. Merci à toi tu m'as fait passer un bon moment, n'hésite pas Joss.

Quant aux risques encourus pour ta personne qui vie à proximité des autres il n'y a pas plus simple pour l'éviter (je ne comprends pas comment tu n'y

a pas pensé avant tout seul car c'est un gus, gamin, qui croit tout savoirs gamin qui va te donner la clé :) va donc sur Mars, c'est encore vierge. Dommage que M. Cheminade ne soit pas passé ...

 

Comme ton baratin est nul et insipide et ne prouve absolument rien de rien , je fais un copier/coller de ce que j'ai déjà écrit ; c'est tout ce que ta petite personne qui sait tout sur tout ( spécialité de FA) et imbue de lui même mérite , pas de temps a perdre !sol.gifange.gifJe suis lol.giflol.gif, tu/vous découvrez le monde les gars ? ça ne vient pas sortir que je sache ange.gifignorant ou débile ? nul n'est sensé ignorer la loi , vous le savez j'espère ? sol.gif

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Invité §chr741fu

Pas de preuve ? C'est si simple de scanner ton texte réglementaire ! le public jugera que tu parles dans le vide,

Te fâche pas perdre son sang froid c'est faire preuve d'un manque d'assurance ... le comble pour toi si tu es assureur ! Mais je te vois plutôt ramoneur vu la pub que tu fais dessus qui n'a rien à voir avec le sujet du post ...

Je te laisse avec tes certitudes, il faut bien que tu défendes ton gagne pain, et merci de m'avoir bien amusé.

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Invité §PtM168ww

:D 23h30 non.gif Il faut te reposer et dormir mieux , ça éclairciras ton neurone lol.giflol.giflol.gif et profites en pour relire tes contrats d'assurances , tu me sembles un peu léger/limité sur ce point ange.gif

 

 

 

 

[h1]Ramonage, bien plus qu'une obligation réglementaire[/h1][h2]Sécurité, règlement sanitaire départemental type et assurance[/h2]

Perrine Roux - Je gère mon immobilier

03/11/2010 | Informations et conseils

 

http://www.jegeremonimmobilier.fr/illustration/236_Ramonage_bien_plus_qu_une_obligation_reglementaire.jpg

 

Locataire, propriétaire bailleur ou occupant, tous doivent respecter l'obligation réglementaire de ramonage. Ramoner le conduit deux fois par an, c'est aussi un gage de sécurité, d'économie de combustible, de réduction de gaz polluants, en plus d'être souvent réclamé par les assurances.

 

 

L'obligation réglementaire

L'obligation de ramonage est régie au niveau local par le règlement sanitaire départemental type(RSDT). C'est donc le maire ou le préfet qui encadrent cette pratique.

 

En règle générale, le conduit de cheminée, intérieur et extérieur, doit être ramoné deux fois par an, dont une fois en période de chauffe.

 

Le ramonage doit être effectué par un professionnel habilité, qui remet un certificat de ramonage une fois le travail accompli. Ce document doit être conservé.

 

Le professionnel effectue le ramonage manuellement, à l'aide d'un outil adapté : le hérisson. Le ramonage chimique ne le remplace pas, aussi bien au niveau réglementaire qu'en matière d'efficacité. De plus le recours à ces bûches chimiques peut être dangereux compte tenu des émanations toxiques.

 

Si le ramonage n'est pas effectué, l'occupant utilisant la cheminée peut être sanctionné par une amende de classe 3.

 

http://www.jegeremonimmobilier.fr/js/FCKeditor/editor/images/smiley/msn/lightbulb.gif Attention : Si le ramonage n'est pas effectué et qu'un sinistre en découle, la sanction peut-être plus lourde.

 

La sécurité

Faire ramoner le conduit de cheminée deux fois par an est aussi une question de sécurité. En effet, des suies, cendres et du goudron émanant de la combustion du bois se déposent tout au long du conduit de cheminée à chaque utilisation. En s'accumulant, ces résidus peuvent être à l'origine d'un incendie.

Le ramonage évite donc ce risque, protégeant les biens et les personnes.

 

En outre, ces dépôts forment une couche isolante, ce qui engendre une surconsommation de combustible, car les émanations de chaleur sont diminuées. On estime qu'une couche d'1 mm entraine une consommation supérieure de 8 %.

 

Enfin, cette couche est à nouveau brûlée lors de la combustion, dégageant des fumées polluantes. Ramoner réduit d'autant ces dégagements nocifs.

 

L'obligation locative

Conformément à l'article 7d de la loi du 6 juillet 1989, le locataire doit se charger de l'entretien courant du logement. Cela comprend aussi le ramonage.

 

S'il utilise la cheminée, le locataire doit donc faire ramoner le conduit deux fois par an.

 

En tant que propriétaire-bailleur vous avez le droit d'interdire l'utilisation de la cheminée au locataire, en insérant une clause dans le contrat de bail. Si vous décidez de l'autoriser, vous devez vérifier l'état du conduit à chaque changement de locataire.

 

L'assurance

Tous les assureurs n'obligent pas leurs assurés à effectuer un ramonage. Si l'obligation n'est pas comprise dans le contrat d'assurance, la garantie multirisque habitation couvrant les incendies peut tout de même vous permettre d'être remboursé en cas de sinistre.

 

Toutefois, l'assureur ne vous indemnisera pas pour les dommages résultant de l'incendie causé par l'absence de ramonage.

 

Pour autant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une obligation réglementaire, en plus d'être une garantie pour votre sécurité, vous ne pouvez donc pas vous en passer.

 

Pour en savoir plus :

Loi du 6 juillet 1989

 

Lire aussi :

La garantie incendie

L'assurance multirisque habitation

Crédit photo : © cataliseur30 - Fotolia.com

 

Thèmes : Assurances immobilières, Bailleur, Locataire, Loi du 6 juillet 1989, Propriétaire

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Invité §chr741fu

Perrine Roux ... connais pas ! Je crois que Coluche par contre avait dit qqchose...lol.gif

Tu tournes en rond et ne veux ou ne peux pas mettre la page du règlement sanitaire qui impose (c'est ce que tu as dit)... Le reste c'est du vent ... des contrats se signent entre personnes qui sont d'accords (avec sans doute des clauses abusives de "l'assureur" et qui s'appliquent à ces personnes, mais ce n'est en aucun une LOI !

D'ailleurs chaque département a son règlement sanitaire et comme tu affirmes que c'est lui qui impose ce que tu crois ... montre le (tu ne sais pas scanner ?).

 

Lis bien mes réponses et c'est parfaitement en accord avec certain des passages ci-dessous notamment que l'assureur n’indemnisera pas le sinistre dû à l'absence de ramonage.

IL FAUDRA DONC QU'IL PROUVE QUE C'EST L'ABSCENCE DE RAMONAGE QUI A CREE L'INCENDIE ... Et si c'est un feu électrique même cheminée non ramonée IL DOIT INDEMNISER !!! comme je te l'ai dit plus haut

J'arrête car il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre et tu nous a entrainé en hors sujet .

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Invité §mYM422aa

http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_362821/le-ramonage-des-conduits-de-cheminees-et-lassurance?cc=fn_7304

 

Selon les contrats le non respect d'une obligation peut entraîner la déchéance du dit contrat !

Si c'est ce non respect contribue a l'aggravation du sinistre , vous devrez apporter la preuve du contraire a vos frais , une expertise judiciaire très coûteuse sera a votre charge , les prix d'une telle expertise peuvent atteindre des sommets si il y a atteinte a des personnes physique , il faut donc :

 

1/ avoir les moyens

2/être sur de sa démarche , prendre conseil

3/avoir du temps , une procédure peut durer jusqu'à 10 ans dans certaine cour d'appel

 

Vous avez tout intérêt a vous border et surtout a bien relire dans le détail l'ensemble de vos contrats risques et cerner vos obligations jap.gif

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Invité §eas311JM

invit-la-loi

 

Avec ramonage fait par le proprio lui même, non professionnel. Sans preuves !

 

L'assurance a payé l'intégralité des travaux de réparations et de mise aux normes sans même vérifier que c'était ramoné, ils avaient trop peur que la baraque flambe à la suite d'un nouveau feu non maîtrisé. Encore + cher. ange.gif

 

 

 

alain3839.gif

 

 

 

chaster_malarkey.gif

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Invité §PtM168ww

invit-la-loi

 

Avec ramonage fait par le proprio lui même, non professionnel. Sans preuves !

 

L'assurance a payé l'intégralité des travaux de réparations et de mise aux normes sans même vérifier que c'était ramoné, ils avaient trop peur que la baraque flambe à la suite d'un nouveau feu non maîtrisé. Encore + cher. ange.gif

 

 

 

alain3839.gif

 

 

 

chaster_malarkey.gif

 

 

C'est comme pour les accidents de la route , tant qu'il n'y a pas mort ou blessure grave que ça reste de la carrosserie tout va bien , tant que ça reste de l'amiable et sous un certain plafond de coût qui est différend selon les assurances tout va bien aussi !

S'il y a expertise judiciaire , dépôt de plainte d'un voisin , pire mort d'homme , bonjour la galère , pour une simple attestation , une économie de merde , un boitier ou une cartographie modifiée dans un moteur ( puisque'on est sur un forum auto :D ) qui rend l'objet assuré non conforme a ce qu'il était déclaré a l'assurance au départ et est considéré comme non assuré car suspicion de tromperie manifeste par omission / oublie / ce que vous voudrez etc ............ je vous souhaite bon courage et beaucoup de moyen financier , allez bon dimanche les fraudeurs en puissances ange.gif

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Invité §chr741fu

Ah enfin, joss, tu finis par l'admettre jap.gif !

Ainsi ce que tu as dit plus haut :

"C’est pourquoi le ramonage est obligatoire : ( règlement sanitaire départemental )"

c'est donc bien faux comme je le disais depuis le début et qui t'a mis hors de toi, puisque c'est seulement les contrats et non la LOI, qui peuvent l'imposer pour le remboursement de sinistre dû (et prouvé) à un non ramonage.

Si tu veux lire le règlement sanitaire de ton département va sur le site de ta préfecture.

Fais attention aussi de de ne pas affirmer des erreurs sur Internet tu pourrais être considéré directement comme un fraudeur.

 

 

Merci de t'être amendé. :D Bonne suite comme redresseur à tort de torts. :)

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Invité §PtM168ww

Ah enfin, joss, tu finis par l'admettre jap.gif !

Ainsi ce que tu as dit plus haut :

"C’est pourquoi le ramonage est obligatoire : ( règlement sanitaire départemental )"

c'est donc bien faux comme je le disais depuis le début et qui t'a mis hors de toi, puisque c'est seulement les contrats et non la LOI, qui peuvent l'imposer pour le remboursement de sinistre dû (et prouvé) à un non ramonage.

Si tu veux lire le règlement sanitaire de ton département va sur le site de ta préfecture.

Fais attention aussi de de ne pas affirmer des erreurs sur Internet tu pourrais être considéré directement comme un fraudeur.

 

 

Merci de t'être amendé. :D Bonne suite comme redresseur à tort de torts. :)

ange.gif Tout les réglements sanitaires le stipule en france , ainsi que les contrats d'assurances / obligation , tu sais ce que c'est ? alors c'est toi le fraudeurs qui est en tort vis a vis de tes devoirs de citoyen responsable !

Si tu ignores ça , c'est grave quand même de revenir te mettre ridicule mon grand , cherche en un qui le demande pas et reviens faire le fanfaron lol.giflol.gif

 

PS: je répondais a l'autre fanfaron a qui on a refait sa cheminée gratos et qui s'en faisais gloire , facile a comprendre ou ton neurone de 1954 est déjà HS lol.giflol.giflol.gif

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Invité §eas311JM

Tu respectes toutes les lois peut être ?

 

xila.gif

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pfff.gif Bricolo = branleur = explosion , si vous n'avez pas les moyens rouler en vélo merde non.gifnon.gifnon.gif

 

ENTRETIEN GPL

pour un bon usage de votre installation GPL il est nécessaire que votre véhicule soit révisé périodiquement par un professionnel habilité et agréé GPL titulaire du label professionnel.

Un garage qui n'a pas d'installateur GPL agréé ne pourra intervenir sur votre véhicuENTRETIEN GPL

pour un bon usage de votre installation GPL il est nécessaire que votre véhicule soit révisé périodiquement par un professionnel habilité et agréé GPL titulaire du label professionnel.

Un garage qui n'a pas d'installateur GPL agréé ne pourra intervenir sur votre véhicule correctement . C'est utopique de dire que votre garagiste habituel pourra faire l'entretien de votre installation GPL .

En effet il lui faudrait tous les logiciels spécifiques aux marques des systèmes GPL. afin de pouvoir mettre à jour le calculateur du système G P L

.La majorité des excellents mécaniciens ne connaissent rien au système moderne des équipements actuels.

Préférez un centre ou de vrais professionnels de l'automobiles et du G P L se chargerons de réaliser vos travaux mécaniques ainsi que vos révisions GPL le correctement . C'est utopique de dire que votre garagiste habituel pourra faire l'entretien de votre installation GPL .

En effet il lui faudrait tous les logiciels spécifiques aux marques des systèmes GPL. afin de pouvoir mettre à jour le calculateur du système G P L

.La majorité des excellents mécaniciens ne connaissent rien au système moderne des équipements actuels.

Préférez un centre ou de vrais professionnels de l'automobiles et du G P L se chargerons de réaliser vos travaux mécaniques ainsi que vos révisions GPL

Le taliban du topic, il en fallait bien unlol.gif

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Invité §ebi210kH

Un peu du réchauffé, ça date de l'an dernier. En lisant les commentaires on apprend que le garagiste avait vendu cette voiture avec une fuite de gaz et affirmant au client que l'odeur de gaz était normale. Faute professionnelle directe et un peu inconscience du client aussi qui n'a pas cherché plus loin.

 

Une installation au gaz, où qu'elle soit, ne doit pas fuir, le traceur odorant est justement là pour alerter. C'est un peu pareil pour l'essence, si l'habitacle de ma voiture puait les vapeurs d'essence ou le gaz j'irais direct au garage, seul et toutes vitres ouvertes ! Le GPL est un carburant super mais c'est comme beaucoup de choses (régulateur de vitesse, chalumeau, scie-sauteuse, couteau à steak, etc.) il faut se renseigner un minimum sur l'usage et l'entretien histoire d'en profiter en toute tranquillité et sécurité.

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Invité §vmk521RU

 

 

Un fait divers.

 

alex66.gif

 

 

:D Ou un fait d'été , le principal étant de ne pas être a côté quand ça arrive , le syndrome de l'explosion de l'auto GPL a Vénissieux a laisser des traces et a décrédibiliser le GPL pour longtemps , même de nos jours cette histoire est dans la mémoire de ceux qui était au contact sol.gif

 

http://www.pompiers.fr/index.php?id=616

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Invité §tur683Xn

bien content de l'avancé du topic ( lol )

que j'ai cree

par contre toujours pas de reponse serieuse

dans quelque temps je passe pres de l'installateur (qui a realisé l'installation en 2003)

je vais aller acheter un joint et les bricoles dont j'ai besoin et je pense (en me présentant qu'il n'y aura pas de pb ) mais je vais payer plus cher

 

et donc pouvoi rregler le flotteur de ma polyvanne

 

ps: invit la loi ne lache pas mais ne prouve rien je trouve ca rigolo (il a peut etre aussi qu'un neurone de 1954.... ou plus )

 

 

ps les notifications mail ne fonctionne pas chez moi

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Invité §ebi210kH

Une bonne part de la responsabilité dans l'accident de Vénissieux revient au législateur qui a interdit en France les soupapes de sécurité sur les réservoirs GPL, alors que ce dispositif était obligatoire dans d'autres pays. Fort heureusement ce dispositif est désormais obligatoire aussi en France. Pour le reste il s'agit d'un incendie criminel.

 

Un autre accident célèbre a eu lieu à Mitry-Mory, où un pavillon a été soufflé. L'installation GPL de la voiture avait été bricolée par le propriétaire pour vider le réservoir de gaz de manière artisanale.

 

>> Dans un cas comme dans l'autre le fait que cela soit une voiture est anecdotique, il s'agit surtout de réservoir qui ont été utilisés en dépit du bon sens (bricoler sa cuve de butane de chauffage doit aussi pouvoir être destructeur) ou dans le cadre d'une législation aberrante. Les circuits et réservoirs GPL sont dangereux et conçus pour maîtriser ce risque dans tous les cas de figure, y compris des crash arrières dévastateurs. Maintenant contre les bricoleurs kamikazes, toute sécurité a ses limites.

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Invité §vmk521RU
:D Oui on sais tout ça + le reste non dit , en bref cette usine a gaz est dangereuse dès que l'on a plus les moyens de la faire entretenir par des pros et que l'on bricole dessus et vu la conjoncture ça va être courant les bricolages sur le parking , ça fou les jetons non.gif , comme disais Jean Gabin dans un célèbre film "SALAUD de PAUVRE " :D
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Invité §eas311JM

Et voir tout ces diesels EGR+FAP bricolés et reprogrammés, EGR condamnées, FAP vidés, l'invité ne nous en parle pas. :??:

 

Trouver un tuto expliquant comment faire est très simple.

 

"Supprimer fap" : Environ 672 000 résultats (0,19 secondes)

 

...

 

aragorn66.gif

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Invité §nmF150er

Et voir tout ces diesels EGR+FAP bricolés et reprogrammés, EGR condamnées, FAP vidés, l'invité ne nous en parle pas. :??:

 

Trouver un tuto expliquant comment faire est très simple.

 

"Supprimer fap" : Environ 672 000 résultats (0,19 secondes)

 

...

 

aragorn66.gif

Oui :D , mais c'est pas dangereux , a Nancy une femme grièvement blessée par l'incendie de l'essence de sa R 19 qui c'est répandue suite aux gros orage , c'est dans la presse ,

l'essence , le gaz c'est facilement une torche en cas de fuite , alors bricoler un peu par des branleurs , c'est carrément flipant non.gifnon.gif

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Invité §eas311JM

Oui :D , mais c'est pas dangereux , a Nancy une femme grièvement blessée par l'incendie de l'essence de sa R 19 qui c'est répandue suite aux gros orage , c'est dans la presse ,

l'essence , le gaz c'est facilement une torche en cas de fuite , alors bricoler un peu par des branleurs , c'est carrément flipant non.gifnon.gif

 

 

 

Quand ça sent l'essence ou le gaz dans ton garage, t'allumes une bougie et tu vas voir toi ?

 

 

Tu fais la promo du diesel FAP car c'est "le bien" à cause des particules des essences (c'est le mal !!), etc... mais tous les mazouts trafiqués, ça te gêne pas.

 

 

aragorn66.gif

 

 

On voit des voitures essence ou GPL exploser au moins 20 fois par jour. ange.gif

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Invité §DcU674eM

[h3]AVIS RELATIF AUX VÉHICULES ÉQUIPÉS GPL 04/2000[/h3]

LA COMMISSION DE LA SECURITE DES CONSOMMATEURS,

 

VU le Code de la Consommation, notamment ses articles L.224-1, L.224-4, R.224 - 4 et R.224-7 à R.224-12

 

VU les requêtes n° 99-016, 99-0,1 99-021, 99-088 et 99-089

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

 

Considérant que :

 

LES SAISINES

 

 

 

La C.S.C. a été saisie à cinq reprises sur la question du GPL.

  • Le 8 février 1999, le Syndicat National des Officiers Professionnels Sapeurs-Pompiers saisissait la Commission suite à l'accident survenu lors d'une intervention sur un véhicule équipé en GPL et qui avait fait deux blessés dans leur rang (requête n° 99-016).
  • Le 17 février 1999, le Sénateur Nicolas ABOUT saisissait la Commission sur la question de la sécurité des véhicules équipés d'un moteur au GPL (requête n° 99-018).
  • Le 28 février 1999, le Député des Alpes-Maritimes, Monsieur André ASCHIERI saisissait la Commission suite à l'explosion d'une voiture fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL) et qui avait occasionné des blessures graves aux pompiers appelés à intervenir sur le site (requête n° 99-021).
  • Le 6 décembre 1999, une autorité judiciaire saisissait la Commission suite à un accident - brûlures aux mains ayant entraîné une interruption temporaire de travail de 3 semaines - survenu lors de l'utilisation d'un pistolet d'une pompe GPL d'un centre commercial (requête n° 99-088).
  • Le 28 décembre 1999, Monsieur et Madame P. saisissaient sur la question de la sécurité des véhicules équipés d'un moteur au GPL (requête n° 99-089).

 

Le problème de sécurité grave posé par certains véhicules équipés de bi-carburation essence/GPL consiste dans le fait que aucun dispositif de sécurité n'est prévu pour empêcher l'explosion du réservoir de GPL lors d'un incendie du véhicule.

 

Le marché

 

On peut estimer à environ quatre millions le nombre de voitures équipées d'une carburation au GPL dans le monde. Un million de tels véhicules circulent en Italie, 500 000 aux Pays-Bas. En France environ 130 000 véhicules sont officiellement équipés, une estimation en prévoyait, avant l'accident de Vénissieux, 250 000 en 2002 (d’après certains professionnels entre 20 000 et 40 000 véhicules supplémentaires non officiellement recensés – faute de déclaration à la préfecture – circuleraient en toute impunité). Le nombre de stations-service délivrant du GPL est actuellement de 1150 sur les 17 000 présentes sur le territoire et leur nombre devrait s'élever à 2000 au cours de l'année 2002 selon les prévisions actuelles.

 

LES CARACTERISTIQUES DU GPL et son utilisation dans les véhicules

 

Définition et historique (Source CRC-Consommation)

 

Le GPL (Gaz de pétrole liquéfié) est un mélange à proportion à peu près égale de gaz butane et de gaz propane. Ces gaz, bien connus du grand public pour leur utilisation domestique, sont obtenus soit par extraction du gaz naturel, soit pendant l'opération de raffinage du pétrole brut (c'est d'ailleurs ce gaz que l'on voit brûler dans les torchères lorsqu'il n'est pas collecté).

 

L'utilisation du gaz comme carburant n'est pas, en soi, une nouveauté. Les premiers véhicules en service furent des camions américains dès 1921. En France, c'est en 1969 que le propane a été autorisé comme carburant par la loi, mais ceci ne concernait alors que de petits véhicules destinés au transport n'excédant pas deux mètres de long, comme les véhicules-chariots élévateurs. Dix ans plus tard, en 1979, le GPL a été autorisé en France pour les véhicules automobiles, mais uniquement en mono-carburation. Cette décision n'a pas entraîné une hausse sensible du nombre de véhicules concernés.

 

Il faudra attendre 1985 pour voir autorisée la bi-carburation. Dans ce cas, le véhicule contient 2 réservoirs, 2 systèmes d'injection, et le conducteur peut passer d'un carburant à l'autre grâce à un commutateur. Il s'agit là d'une technique plus souple qui conserve au moteur de bonnes performances et renforce l'autonomie du véhicule. Le prix du GPL a alors été aligné sur celui du gazole. En 1995, le parc automobile GPL n'était pourtant que de 30 000 unités (en majorité des véhicules de société) et l'on ne recensait que 700 stations-service sur le territoire délivrant ce carburant. Le seul argument "vert" s'est avéré, à l'époque, insuffisant pour assurer le décollement des ventes.

 

En 1996, le gouvernement français a allégé la fiscalité sur le GPL ce qui a permis de voir passer le prix du litre de 4,70 F à 2,50 F. A la même époque, le ministre de l'environnement a prévu de nombreux avantages fiscaux liés à ce nouveau carburant dans le cadre d'un projet de loi sur l'air qui sera finalement refusé. Ce sont ces mesures qui ont permis de relancer l'intérêt pour le GPL. Les constructeurs ont désormais envisagé l'équipement en série sur un nombre croissant de modèles, les installateurs agréés se sont développés, les stations-service se sont multipliées et les ventes ont connu une forte hausse.

 

En 1997, les pics de pollution et la mise en place de la circulation alternée pour les véhicules essence et diesel ont renforcé le succès du GPL dont l'atout majeur reste surtout le prix au litre, moins cher que celui de l'eau minérale.

 

Principe de fonctionnement

 

L'avantage du GPL tient à ce qu'il s'adapte "naturellement" aux moteurs fonctionnant à l'essence sans plomb. De fait, si on l'injecte dans le moteur, à la place de l'essence, celui-ci continue de tourner sans problème particulier. En revanche, le GPL ne s'adapte pas aux moteurs diesels. Pourtant, la concentration des poussières et des hydrocarbures dans les gaz d'échappement des moteurs au GPL étant très inférieure à celle des gaz émis par les moteurs diesels, le GPL pourrait être une bonne solution de substitution pour l'équipement des transports publics, autobus, taxis, etc….

 

Cette souplesse se heurte cependant à une limite : le GPL ne peut fonctionner avec les moteurs anciens (plus de 60 000 km, ceci incluant les moteurs au super) : les propriétés décapantes de la combustion élimineraient les dépôts de calamine et les films hydrocarbures gras, et le moteur perdrait en taux de compression.

 

Quel que soit le cas de figure, le véhicule fonctionne toujours en bi-carburation. En effet, le circuit à essence classique subsiste intégralement et c'est toujours l'essence qui est utilisée pour démarrer le moteur (le GPL ne le permettant pas dans cette configuration). Au bout de quelques secondes, le GPL peut prendre le relais automatiquement.

 

C'est le conducteur du véhicule qui choisit son mode de carburation, en agissant sur un "commutateur" placé sur le tableau de bord. De la sorte, si le véhicule tombe en panne sèche de GPL, il reste l'autonomie du réservoir à essence.

 

Les principales modifications à apporter au véhicule sont l'adjonction d'un réservoir séparé et d'un circuit d'admission propre. Le réservoir peut être installé dans le coffre du véhicule (sous la forme d'une bonbonne cylindrique) ou se loger à la place de la roue de secours (réservoir torique). Celle-ci est alors soit stockée dans le coffre, soit remplacée par une simple bombe anti-crevaison (rouler sans roue de secours n'est en effet pas interdit par le code de la route).

 

Les prescriptions à respecter

 

Les prescriptions techniques sont majoritairement basées sur le règlement 67 annexé à l'accord de Genève du 20 mars 1958 révisé concernant l'homologation des équipements spéciaux des automobiles utilisant les gaz de pétrole liquéfiés dans leur système de propulsion. Ce règlement a été "ratifié" par la France qui s'est donc engagée à en respecter les termes et donc à les traduire en réglementation française. Les règles particulières concernant le GPL sont édictées par le CFBP (Comité Français du Butane et du Propane) sous le contrôle de l'administration.

 

Le véhicule transformé doit repasser par les services de la DRIRE (service des mines) pour une réception "à titre isolé". Il en coûte environ 500 F. La carte grise doit être également modifiée : la rubrique énergie doit comporter la mention "essence/gaz". Le coût de cette prestation équivaut au prix d'un cheval fiscal (de 278 F à 600 F selon les régions).

 

Un arrêté du 15 janvier 1985 (voir en annexe) déterminait les conditions d'homologation des véhicules utilisant le GPL comme source d'énergie. D'une part, les différentes pièces techniques doivent être conformes à un cahier des charges rigoureux ; d'autre part, l'installateur doit posséder l'agrément du CFBP (Comité Français du Butane et du Propane). Les services de la DRIRE sont chargés de vérifier les certificats de conformité des pièces et d'agrément de l'installateur, puis de contrôler l'installation.

 

Cet arrêté a été complété par un arrêté du 4 Août 1999 (JO n° 200 du 29 Août 1999 page 12947) afin d'introduire les nouvelles prescriptions du règlement n° 67 annexé à l'accord de Genève du 20 mars 1958 révisé concernant l'homologation des équipements spéciaux des automobiles utilisant les gaz de pétrole liquéfiés dans leur système de propulsion. Ce dernier arrêté est applicable au 1er janvier 2001, mais depuis le 1er janvier 2000, toute intervention (remplacement) effectuée doit conduire à l'adjonction des dispositifs de sécurité prévus (soupape de surpression notamment).

 

L'installation ne peut se faire que par l'intermédiaire d'un installateur agréé par le CFBP (Comité Français du Butane et du Propane). C'est d'ailleurs bien souvent l'installateur qui, une fois les modifications effectuées, s'occupe des démarches auprès du service des mines pour la conformité du véhicule et présente les différentes pièces administratives nécessaires.

 

L'installateur va intégrer les différentes pièces suivantes :

  • un réservoir et son orifice de remplissage (généralement à côté de celui du réservoir à essence). Le GPL est stocké à l'état liquide, sous basse pression, dans le réservoir,
  • pour acheminer le GPL vers le moteur, une polyvanne puis des canalisations de cuivre. L'étanchéité entre le réservoir et la polyvanne est assurée par un joint spécial,
  • à l'arrivée au moteur, une électrovanne d'entrée chargée de réguler l'arrivée du fluide, le vapo-détendeur permettant ensuite de le faire passer de l'état liquide à l'état gazeux. Dans les moteurs modernes on procède à l'injection du liquide,
  • un distributeur GPL et les injecteurs GPL (ou un mélangeur air/gaz) qui distribuent finalement le carburant dans le moteur. Un boîtier électronique régule le débit de carburant,
  • enfin, une jauge à carburant, et un bouton commutateur "essence/gaz" sont installés sur le tableau de bord du véhicule,
  • dans certains pays, nordiques notamment, un dispositif de sécurité – une soupape de sécurité - est monté sur le réservoir GPL. La soupape de sécurité se compose d'une valve (piston) maintenue en position fermée par un ressort taré. Lorsqu'une pression dans le réseau excède le seuil de détection, la valve se soulève et laisse échapper le gaz jusqu'à ce que la pression interne revienne à la normale. En cas de nouvelle surpression, la soupape se déclenchera à nouveau. Pour fonctionner correctement, la soupape de décharge doit baigner dans l'environnement gaz (ciel gazeux). C'est pour cette raison qu'elle est placée à proximité de la polyvanne ou sur celle-ci.

 

http://www.securiteconso.org/IMG/Image/voi1.jpg

 

Les limites techniques

 

Comme indiqué supra, tous les moteurs ne peuvent pas être équipés. De plus, les équipements peuvent varier selon le type de carburation en place sur le véhicule. En fait, il est recommandé de n'équiper que les moteurs pour lesquels un "kit" est expressément désigné par le constructeur. Certains installateurs peuvent en effet proposer des équipements un peu "bricolés", avec notamment un panachage des marques de composants installés, afin d'adapter le système sur un maximum de véhicules. Cette solution est à proscrire, pour éviter les problèmes de pannes, de mauvais réglages et surtout de surconsommation (qui nuiraient à l'intérêt financier de l'opération).

 

La responsabilité de l'installateur

 

Ce dernier a la responsabilité du montage, et c'est à lui de conseiller utilement le candidat usager (article 8 de l'arrêté du ministère des transports du 15 janvier 1985). Dans tous les cas de figure, la DRIRE (service des mines) constitue l'ultime procédure de contrôle pour s'assurer que les règles de sécurité et les procédures réglementaires ont été respectées.

 

L'enquête

 

A la suite des saisines dont elle a fait l'objet, la Commission a immédiatement lancé une enquête auprès des personnes, professionnels et organismes concernés. Ont ainsi été interrogés, dans un premier temps par écrit, puis par entretien direct :

  • le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (C.C.F.A.),
  • le Conseil National des Professions de l'Automobile (C.N.P.A.),
  • l'Association Auxiliaire de l'Automobile (A.A.A.),
  • la Chambre Syndicale des Importateurs Automobiles (C.S.I.A.M.),
  • la Chambre Syndicale Nationale des Experts en Automobile,
  • le Conseil National des Professions de l'Automobile (C.N.P.A.),
  • la Fédération des Industries des Equipements pour Véhicules (FIEV),
  • le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP),
  • l'Union Technique de l'Automobile et du Cycle (U.T.A.C),
  • le Bureau de Normalisation des Appareils d'Utilisation des Combustibles Gazeux (B.N.G.),
  • la Direction de la Sécurité et de la Circulation routière - DSCR - SR/V,
  • le Bureau de Normalisation du Pétrole - Département Matériels – BNP,
  • l'Institut Français du Pétrole - Division d'Applications Energétiques.

 

Dans le même temps, la presse s'est fait, de manière très diverse et souvent inconsidérée, l'écho de l'accident survenu à VENISSIEUX en cherchant à déterminer les causes et les responsabilités.

 

Des appels à témoignage et la lecture de la presse ont permis de dénombrer d'autres cas d'explosions de réservoirs de :

  • RENAULT 4L de La Poste, le 25 Août 1994 à ROANNE,
  • Citroën CX Break, le 23 juillet 1996 à ORLEANS (La République du Centre),
  • Ford Orion, en avril 1997 à FIRMINY (Le Progrès),
  • Citroën C25 camping-car le 12 octobre 1997 à IVRY (Le Parisien),
  • Peugeot 405 MI16, le 16 mai 1998 à CHTEAUBOURG (Ouest France),
  • Renault Safrane, le 19 juillet 1998 à BRISSAC (Courrier de l'Ouest),
  • Renault 21, le 26 mars 1999 à CLAYE-SOUILLY (La Marne).

Plus récemment, fin septembre 1999, un accident survenu entre Aix-en-Provence et Marseille, est venu confirmer la dangerosité des feux de véhicule équipés en GPL. Une 205 Peugeot a heurté violemment un arbre avant de finir sa course contre un mur en béton. Les secours sont intervenus et ont respecté les consignes de sécurité édictées après l’accident de Vénissieux à savoir respecter une distance de 20 mètres du véhicule en feu.

Pourtant, lors de l’explosion du réservoir, deux sapeurs pompiers ont tout de même été blessés, heureusement moins gravement que dans l’accident de Vénissieux (brûlures aux mains dues à des projections de matières plastiques brûlantes et lésions des tympans).

 

Enfin, le 9 décembre 1999, le réservoir d'un véhicule alimenté au GPL a éclaté dans le 18ème arrondissement de Paris. Il a été démontré dans cette affaire qu'un incendie a pris naissance au niveau du moteur, quelques secondes après que le conducteur ait démarré. L'éclatement du réservoir qui n'était pas muni de soupape est survenu alors que les sapeurs pompiers arrivaient sur les lieux. Il n'y a heureusement pas eu de blessés bien que le réservoir ait été projeté à plus de 25 mètres.

 

Il faut aussi signaler aussi l'incendie d'un véhicule utilitaire alimenté au GPL le 27 septembre 1999 à Nanterre. Le conducteur ayant constaté une prise de feu dans le compartiment moteur au moment du démarrage a pu demander l'intervention des secours en précisant la nature du carburant. Le véhicule a été totalement détruit mais le réservoir n'a pas explosé, une fuite se manifestant au niveau du raccordement des tuyauteries. Le givrage provoqué par la détente des gaz au voisinage de la fuite en a limité le débit. Il convient de remarquer que la prise de feu est intervenue dans ces deux cas par la mise à feu d'une fuite du circuit d'essence qui est systématiquement utilisé au démarrage. C'est ensuite l'incendie du véhicule qui peut provoquer l'éclatement du réservoir.

 

Il faut savoir que l'expérience a montré que le serrage de la polyvanne "au couple" (sur le joint dit "fusible" ;) n'assure pas très longtemps l'étanchéité et que les intervenants ont tendance à forcer le serrage, "matant" ainsi le joint qui, emprisonné dans le métal du réservoir est en quelque sorte "protégé" et n'est plus susceptible de fondre (dans l'hypothèse où il aurait été calculé pour cette fonction de "joint fusible" ce qui a été démenti par certains professionnels)..

 

 

Il semble que, dans l'accident de Vénissieux, le premier à prendre feu a été le réservoir d'essence.

 

http://www.securiteconso.org/IMG/Image/voi2.jpg

 

Les flammes ont provoqué l'échauffement du réservoir GPL sur un côté seulement. Selon les premières expertises, l'eau des pompiers aurait créé un choc thermique sur le métal chauffé à blanc au point de le faire exploser. Selon une autre version, le choc thermique aurait créé des micro-fissures, laissant échapper le gaz dans un premier temps. Des témoins affirment, en effet, avoir aperçu une sorte de torchère, vite suivie de l'explosion.

 

Il y aurait donc eu en France un terrible quiproquo et une ignorance quant aux effets de ce fameux joint d'étanchéité censé jouer le rôle de fusible en cas d'incendie. Certains y voient un fusible salvateur, d'autres un fusible à l'occasion. La nuance est de taille. Pour en avoir le cœur net, GPL Magazine a interrogé la sous-direction de la réglementation technique des véhicules. Ce sont ces services qui en 1985 ont conclu à l'autorisation du réservoir type italien, celui-là même qui a explosé à Vénissieux. La réponse est claire. "Nous faisons des normes pour la sécurité routière. Le réservoir a explosé au bout de 20 minutes, les occupants de la voiture ne risquaient plus rien."

 

Théoriquement, l'éclatement d'un réservoir rempli de GPL est inéluctable si la température du liquide dépasse la température critique. A l'occasion d'un incendie, les réservoirs d'essence pouvaient s'ouvrir brutalement quand ils étaient constitués de tôle, l'essence libérée brutalement étant vaporisée et pouvant produire un flash. Il n'y avait pas de véritable explosion. Avec les réservoirs en matière plastique, il se produit une fuite qui conduit à l'écoulement de l'essence.

Celle-ci peut atteindre d'autres véhicules et propager l'incendie mais il n'y a pas d'explosion. Néanmoins, les réservoirs supportent des crash-tests à 100 km/h contre une arête de fonte taillée à 45°. Au sortir ils doivent rester absolument étanches. Rares sont les crash-tests aussi violents. Il convient donc de se montrer rassurants pour les automobilistes : une installation bien faite ne présente pas de danger particulier. Reste maintenant le problème des sauveteurs en cas d'incendie.

 

Comme l'a montré l'accident de Vénissieux, les services de secours sont en effet les plus exposés à une explosion.

 

LES RISQUES PARTICULIERS ENCOURRUS DU FAIT DES VEHICULES FONCTIONNANT AU GPL

 

Le risque d'explosion

 

Alors que pour ce qui concerne les véhicules à essence, le risque principal est constitué par l'incendie, les véhicules fonctionnant au GPL présentent, si leur installation n'est pas équipée des dispositifs de sécurité nécessaires, le risque particulièrement grave d'explosion. En effet toute élévation de température du réservoir contenant le GPL, (notamment lors de l'incendie du véhicule), conduit à une augmentation très importante de la pression dans le réservoir et à l'explosion de celui-ci dès que sa limite de résistance est dépassée. Il existe en outre, les risques de fuites (avec le risque corollaire d'inflammation) inhérents à tout appareil fonctionnant au gaz notamment s'ils ne sont pas périodiquement vérifiés et constamment entretenus

 

Concernant les fuites simples, le GPL est un gaz plus lourd que l'air qui se concentrera au niveau du sol et dès que les proportions gaz-air seront adéquates, à la moindre source d'ignition (cigarette évidemment mais aussi action sur un interrupteur électrique, départ d'un ascenseur…) et l'explosion se produira d'autant plus facilement que le lieu où se trouve alors le véhicule est confiné (garage couvert par exemple) et favorise ainsi la concentration du gaz.

 

Des études ont montré que lors d'un incendie de véhicule GPL le dégazage du réservoir (à travers la soupape de surpression notamment) conduit à la création d'une torchère de gaz enflammés dont l'énergie est suffisante pour porter atteinte aux planchers (même si ceux-ci sont constitués d'une dalle en béton) de ces parkings couverts, qui risquent de s'effondrer alors même que la structure du bâtiment - en béton- semble résister.

 

Le risque de surremplissage du réservoir

 

D'autres défectuosités, susceptibles d'être génératrices d'accidents graves ont été mises en lumière au cours de l'enquête de la Commission, en particulier concernant le remplissage des réservoirs GPL. Les dispositifs de sécurité de remplissage – qui sont destinés à garantir que le réservoir ne pourra pas être rempli à plus de 80 % de gaz liquide - ne sont pas efficaces dans tous les cas, car ils sont basés sur une différence de pression (entre le réservoir et le flexible d'alimentation) alors que la pression des pompes d'admission n'est pas normalisée. Plus généralement, à ce jour, la limitation du remplissage repose sur un système de flotteur analogue à celui des chasses d'eau dont la fiabilité est faible. Il s'ensuit que l'utilisateur faisant son plein de carburant peut inconsciemment ou tout à fait consciemment (il serait en effet possible de forcer le remplissage ce qui est recherché par certains utilisateurs déçus du peu d'autonomie en mode GPL) remplir entièrement son réservoir de gaz liquéfié. On appelle cela un "plein hydraulique". Les conditions de pression ne sont plus les mêmes que dans le cas où il existe une phase gazeuse suffisante. Il faut savoir qu'une augmentation de 1°C développe alors une augmentation de pression de 10 bars environ. Or certains utilisateurs font leur plein le matin "à la fraîche", car le volume massique du carburant froid est évidemment plus faible.

 

Le surremplissage peut aussi être obtenu si le fond du réservoir n'est pas dans un plan parfaitement horizontal ou si la timonerie du flotteur n'est pas dans un plan vertical. Il s'ensuit que le métal constitutif du réservoir "travaille", se déforme, "fatigue" lors de la dilatation du liquide, et in fine se fragilise.

 

Il est à noter que, lors d'un plein hydraulique, le flotteur, soumis à une trop forte pression, s'écrase et qu'il ne remplit ensuite plus son office.

 

Si le réservoir lors de l'incendie éventuel est en plein hydraulique, d'une part l'explosion se produira plus rapidement (et plus sûrement), et celle-ci sera plus importante du fait de la plus grande quantité de gaz contenue.

 

Le risque de brûlure froide par refoulement lors du remplissage du réservoir

 

La Commission a été récemment saisie d'un accident survenu à l'occasion du remplissage. En avril 1999 vers 11 heures, Madame O., a subi des brûlures aux mains ayant entraîné une interruption temporaire de travail de 3 semaines. Il n’est pas contesté que ses brûlures aient été produites par l’écoulement de GPL survenu alors que Madame O. effectuait le plein du réservoir de son véhicule à la station service GPL d'un centre commercial. Il est cependant possible que Madame O. n’ait pas correctement ajusté le pistolet sur l’embout adaptable de son réservoir.

 

L'enquête conduite par la gendarmerie a permis de rassembler les informations suivantes :

  • La société P. a fait état de contrôles subis par l’installation de distribution de GPL du centre commercial "X" attestant de la conformité de ce distributeur à la législation en vigueur.
  • Le procès-verbal de synthèse établi par la brigade territoriale de la Gendarmerie Nationale relate l’exposé des faits de Madame O., tels qu’elle les a présentés lorsqu’elle a déposé plainte en avril 1999.
  • Les représentants de la Société P. affirment qu’ils n’ont "pas de problème particulier avec la station "X" .... et que "l’accident est consécutif soit à une mauvaise manipulation de la part de cliente, soit à une défaillance de l’embout". Le directeur du magasin affirme qu’à sa connaissance "i1 n’y a jamais eu d’incident aussi grave à la station service".

 

L’audition du responsable de la station service apporte des informations intéressantes : "J’ai remarqué qu’une cliente avait du mal avec le GPL.... Je me suis dirigé aussitôt auprès de cette cliente... J’ai constaté que le pistolet se trouvait mal enclenché dans l’embase du réservoir du véhicule.... Avant de retirer le pistolet de son embase, j’ai constaté que du gaz s’échappait. Des renseignements recueillis auprès de la société P qui a installé la pompe, ce gaz venait du tuyau de la pompe.... Je tiens à signaler que cette embase est adaptable sur le réservoir de la voiture de cette cliente et appartient au client.... J’ai constaté que cette dame avait les mains blanches...." "... et je n’ai jamais constaté d’incident causé par un problème de cette pompe GPL; Les seuls incidents que j’ai pu voir, venaient d’un mauvais enclenchement du pistolet de la part des clients". "La Société P. m’a informé que des incidents semblables étaient déjà arrivés dans d’autres stations. Il ressort que ces incidents proviennent de mauvaises manipulations des clients et non d’une défaillance du matériel de la station service..."."Je tiens à signaler que la pompe n’est pas équipée par son installateur d’un système empêchant le gaz de venir vers le réservoir lorsque le pistolet est mal enclenché...

 

Ce témoignage indique que l’écoulement du GPL à l’occasion du remplissage n’est pas exceptionnel et qu’il peut survenir même avec un matériel entretenu. Compte tenu des effets du contact du GPL avec les mains, il semble nécessaire de prévoir un dispositif de sécurité bloquant le pistolet s’il n’est pas correctement engagé dans l’embase fixée à l’orifice du réservoir.

 

Le risque existe pour les professionnels chargés d’effectuer le plein des véhicules mais ceux-ci bien formés portent vraisemblablement des gants ainsi qu’il est conseillé à tous les usagers du GPL.

 

Il apparaît donc que, compte tenu du risque présenté par le remplissage des réservoirs, d’écoulement de GPL sur les mains des clients, sur leurs vêtements ou sur le sol, les appareils de distribution devraient être munis d’un dispositif qui bloque le pistolet de livraison s’il est mal assujetti à l’orifice des réservoirs.

 

En dehors du risque de "brûlures" telles que celles qui ont été constatées sur les mains de Madame O., des risques d’incendie, provoquant des brûlures graves aux clients dont les mains et les vêtements seraient recouverts de GPL ainsi que le sol à proximité de l’endroit où ils se trouvent, sont très importants. Des aménagements devraient donc être prévus pour les éviter.

 

Le fait qu’il soit possible de déclencher l’écoulement du GPL dont la vaporisation produit d’une part un brutal abaissement de température provoquant des lésions présentant l’aspect de brûlures, et d’autre part la production d’une quantité importante de gaz combustibles, la manœuvre ne devrait pas être confiée à des non professionnels sauf si des dispositifs de sécurité permettent de supprimer le risque.

 

Il est à noter que le responsable de la station service devait surveiller plus de 10 pompes à carburant et une pompe à GPL, tout en assurant le service de la caisse.

 

L’affirmation de la Société P attribuant la responsabilité de l’accident "au montage défectueux du dispositif de la voiture" n’est étayée par aucune constatation d’expert qui aurait éventuellement pu vérifier si ce montage était défectueux, s’il ne correspondait pas à un matériel agréé, et si ces défauts étaient de la responsabilité du propriétaire du véhicule. De toutes manières, de telles imperfections du véhicule devraient avoir pour conséquence l’impossibilité de procéder au remplissage du réservoir.

 

Les risques dus au manque de compétence de certains installateurs

 

Un autre problème a été soulevé lors de l'enquête de la CSC : il concerne la compétence des installateurs. Il semble qu'une partie (faible mais non nulle) de ceux-ci n'ait pas les connaissances nécessaires (même s'il s'agit d'excellents garagistes par ailleurs) pour mener à bien une telle modification de véhicule. L'agrément est délivré par le CFBP qui est avant tout un organisme constitué des professionnels du gaz en bouteille.

 

Il est bien évident que compte tenu des risques évoqués ci-dessus le fait de réaliser une installation non conforme aux règles de l'art ne peut qu'aggraver les accidents.

 

LES SOLUTIONS RETENUES ET LEURS INSUFFISANCES

 

La question de la soupape de sécurité

 

En 1985, le ministère des transports avait le choix entre des réservoirs de type hollandais avec soupape et des réservoirs de type italien sans soupape. À l'époque, les soupapes ne présentaient pas toutes les garanties de fiabilité nécessaire. Elles pouvaient, par exemple, dégazer en conditions normales d'utilisation, plusieurs cas ayant été recensés lors d'un été avec une température normale pour la saison. Ailleurs, des garages chauffés alors que le plein avait été fait par grand froid avaient provoqué ce type de dégazage mais la soupape n'est pas forcément à incriminer dans ce dernier cas.

 

Par contre, les réservoirs italiens sont réputés très étanches, sans soupape, dans un pays aux conditions météorologiques proches des nôtres et avec un million de véhicules équipés, sans catastrophe connue (il semble néanmoins que des problèmes ont du exister car des travaux d'évaluation de dispositifs de sécurité notamment des soupapes sont à l'heure actuelle à l'étude en Italie).

 

Compte tenu de ces indications, en France, les pouvoirs publics ainsi que l'UTAC qui intervient comme "centre technique de l'automobile" (qui est chargé de proposer les solutions techniques et qui de plus agrée les installateurs GPL) ont opté pour le "tout étanchéité". C'est aussi la solution retenue en Italie. Un des articles de l'arrêté du 15 janvier 1985 qui réglemente l'équipement des véhicules GPL précise ainsi que "les sorties en phase gazeuse ne peuvent être utilisées que pour la carburation du véhicule". On ne peut pas être plus clair. Ces quelques phrases interdisant de fait la soupape.

 

Les réservoirs sont réputés tenir 20 à 30 minutes avant explosion ce qui laisse en principe le temps d'évacuer le véhicule et de s'en éloigner (à Vénissieux l'explosion s'est produite 20 minutes après le début de l'incendie). Il semble que ces considérations reposaient avant tout sur la connaissance des caractéristiques de résistance à la pression des réservoirs. Malheureusement dans le cas des réservoirs de GPL, il s'agit avant tout de résistance au feu et d'évolution des caractéristiques du métal constitutif des réservoirs sous l'effet de la chaleur et d'éventuels chocs thermiques (au contact de l'eau ou des mousses d'extinction) ou gradients de température (réservoirs chauffés sur un seul côté par exemple)

 

A la question de savoir quelles données techniques ont évolué pour permettre de passer d'une interdiction à une obligation, le ministère des transports a répondu : "le tarage. En effet, les soupapes hollandaises étaient très sensibles à la pression. En France, le plafond de dégazage est plus élevé : 25 bars contre 20 bars pour certaines de ces anciennes soupapes. Il y a d'ailleurs fort à parier que la future limite sera de 28 ou 30 bars. En clair, seul un feu pourra provoquer le dégazage et non une promenade dans les Corbières au mois d'août. De plus, un compartiment étanche permet en cas de petit dégazage de conduire le GPL vers l'extérieur sans entrer dans l'habitacle".

 

Ceci étant, des milliers de voitures roulent aujourd'hui sans cette soupape. Encore une fois, il n'y a pas à proprement parler de danger pour leurs propriétaires ou leurs passagers. En revanche, si des casseurs mettent le feu au véhicule ou si une mise à feu accidentelle se produit, les pompiers pourront s'exposer à des risques certains.

 

Les discussions en cours

 

Des discussions ont eu lieu tant au ministère des Transports qui a convoqué les professionnels du GPL pour leur demander s'ils étaient prêts à changer de normes, qu'à un niveau interministériel où une décision devait être prise. Le 28 février 2000, un communiqué interministériel fait le point sur la position du gouvernement (voir en annexe).

 

De toute façon, la France devait changer de norme en 2001 pour adopter un règlement international avec soupape obligatoire. L'accident de Vénissieux aura eu, en l'occurrence, un effet d'accélérateur puisque cette nouvelle norme (soupape obligatoire) devrait finalement rentrer en vigueur courant 2000.

 

L'avenir de la filière

 

De nombreux consommateurs, aujourd'hui, se méfient du GPL. Ce dernier reste pourtant sans danger pour ceux qui l'utilisent à l'aide d'une installation correctement sécurisée, propre et économique (voir annexe). Les fabricants français (et certains étrangers tels que VOLVO) semblent décidés à aller encore plus loin avec ce carburant. Il est possible que ces fabricants prennent, à l'avenir, à leur charge la modification des véhicules (première monte) qu'ils ont commercialisés.

 

Le problème le plus préoccupant reste bien évidemment le parc actuellement en service équipé par des monteurs indépendants (entre 90 000 et 120 000 véhicules sont concernés selon les sources). Les modifications ont un coût qui varie de 1000 F (adjonction simple d'une soupape sur un réservoir prévu pour ce faire) à 8 000 F et même 10 000 F s'il faut changer entièrement le réservoir.

 

Ces utilisateurs sont, entièrement à leur corps défendants, propriétaires de véhicules rendus potentiellement dangereux par l'application d'un règlement national et il apparaît difficile de leur faire entièrement supporter le coût d'une telle modification. Dans le cas contraire cela pourrait entraîner une désaffection complète des utilisateurs pour le GPL qui permet d'abaisser les teneurs en particules et en hydrocarbures des gaz d'échappement même si rien n'est démontré pour l'un des polluants devenu le plus préoccupant, l'oxyde d'azote.

 

Des pompiers et la Fédération des automobile clubs ont proposé de marquer les plaques d'immatriculation des voitures de façon à permettre le repérage des véhicules fonctionnant au GPL. Cette idée présente deux inconvénients majeurs. D'abord, cette signalisation permettrait à des personnes animées de mauvaises intentions de mieux repérer ces véhicules, même si un œil averti reconnaît déjà vite le bouchon de remplissage supplémentaire (voir schéma) présent sur certains des véhicules GPL (première monte notamment). Ensuite en cas d'incendie, il n'est pas évident d'identifier une marque de couleur au milieu des flammes et de la fumée ou, dans des cas extrêmes, lorsque la plaque a fondu. D'autres, et notamment certains responsables syndicaux des pompiers, ont imaginé un système d'alerte par fumigène coloré. Placé à côté du réservoir ou mélangé au revêtement de celui-ci, ce procédé se déclencherait lorsque la température s'élève anormalement. Cette solution peut s'avérer peu efficace si l'incendie survient la nuit ou en milieu clos, mais elle présente des avantages notables par rapport à la précédente.

 

Une autre piste consisterait à équiper les véhicules au GPL d'une "puce" interrogeable à distance par un petit émetteur dont disposeraient les services de secours (codage du message afin d'éviter les bricoleurs). Cette solution présente l'avantage de signaler si le véhicule en feu ainsi que les véhicules proches (cas des parkings) sont du type GPL. Encore faut-il que les intervenants possèdent l'émetteur en état de marche lors de leur intervention et que la puce n'ait pas été détruite avant qu'ils n'arrivent sur les lieux (15 à 20 minutes après le début de l'incendie).

 

Il conviendrait donc d'adapter un dispositif de signalisation destiné à prévenir les services de secours des caractéristiques du véhicule. Afin d'éviter les actes de malveillance, ce dispositif ne devrait entrer en fonction que si un incendie se déclare (une solution pourrait être un corps chimique placé au plus près du réservoir et qui signalerait l'augmentation dangereuse de la température par un signal coloré par exemple) ou sur sollicitation des dits services de secours (puce électronique). Le dispositif à émission de fumée colorée aurait le mérite de prévenir toute personne susceptible d'approcher le véhicule et non seulement les services de secours. Un tel système bien que n'offrant pas une efficacité totale permettrait peut-être d'éviter certains accidents.

 

L'idéal serait évidemment de disposer de réservoirs qui n'explosent pas. C'est théoriquement possible et ce depuis longtemps. Les réservoirs de type hollandais disposent d'une soupape de sécurité qui permet de dégazer et de faire chuter la pression interne dès qu'elle devient trop importante. Néanmoins des essais ont montré que pour que cette soupape soit efficace il convient qu'elle possède un débit suffisant (un consensus semble se dégager pour des débits supérieurs à 17 à 20 m3par minute selon la capacité du réservoir).

 

Concrètement, le gaz sous pression s'échappe et s'enflamme provoquant une sorte de torchère plus ou moins importante. Cette flamme s'ajoute aux autres, mais l'explosion est évitée en même temps que la dispersion de projectiles alentours. Si le réservoir de Vénissieux avait été équipé de cette soupape, il n'aurait sans doute jamais explosé. Il convient cependant de rester prudent car rien n'est aujourd'hui absolument prouvé et de plus il n'est pas à exclure qu'une soupape refuse un jour de fonctionner (vice de fabrication, mauvais montage…). Il conviendra donc de prévoir au moins un autre dispositif de sécurité comme un véritable joint fusible par exemple.

 

Les tests réalisés avec l'installateur France GPL ou les essais réalisés par Renault en 1996 sur une Clio, ont montré que les soupapes haut débit fonctionnaient correctement. Il conviendrait donc de rendre obligatoiredeux dispositifs de sécurité l'un étant constitué d'une soupape à haut débit (convenablement vérifiée afin d'assurer une bonne fiabilité dans le temps), l'autre étant destiné à suppléer une défectuosité toujours possible de la soupape. Un véritable fusible thermique pourrait constituer une solution à ce problème. Des essais ont été conduits qui ont montré que de telles "pastilles fusibles" existent et qu'elles possèdent une bonne fiabilité.

 

Le rapporteur insiste pour que les pouvoirs publics envisagent l'adoption de revêtements de réservoirs anti-feu du type de celui utilisé par les militaires pour la protection des munitions. Des fabricants proposent actuellement de tels revêtements dont certains ont montré leur efficacité au cours d'essais organisés par le CFBP en 1999. Les réservoirs équipés de ces revêtements n'ont ni explosé ni dégazé.

 

L'avis des professionnels

 

Conformément aux termes de l'article 8 du Décret n°84-270 du 11 avril 1984, l'ensemble des pièces du dossier ont été mises en communication auprès des personnes concernées du 24 janvier 2000 au 23 février 2000. Ainsi ont été invités à venir consulter le dossier et à formuler toute remarque pertinente les personnes, sociétés ou organismes suivants : - SNOP-SP : Syndicat National des officiers Professionnels Sapeurs Pompiers - C.C.F.A. : Comité des Constructeurs Français d'Automobiles - UTAC : Union Technique de l'Automobile et du Cycle - CSNEAF : Chambre Syndicale Nationale des Experts en Automobile de France - AUTO PLUS - B.M.P. de Marseille : Bataillon de Marins Pompiers de Marseille - DRIRE PACA - FIEV : Fédération des Industries des Equipements de Véhicules - BNPé : Bureau de Normalisation du Pétrole - C.N.P.A. :.Conseil National des professions de l'Automobile - C.F.P.B. : Comité Français du Butane et du Propane - I.F.P. : Institut Français du Pétrole - BNG : Bureau de Normalisation du Gaz - CSIAM : Chambre Syndicale des Importateurs Automobiles - Sénat : M. le Sénateur Nicolas ABOUT - Assemblée Nationale : M. le Député André ASCHIERI - D.S.C.R.: Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière - Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris - Société PRIMAGAZ - SFEPA : Syndicat des Fabricants d'Equipement et de Pièces pour Automobiles - DIGITIP : Direction Générale de l'Industrie des Technologies de l'Information et des Postes - DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

 

Le CCFA considère, dans ses observations, que le problème est résolu par le "nouveau règlement 67", mais la préconisation d'une soupape de sécurité ou d'un bouchon fusible nous semble très insuffisante (actuellement les autocuiseurs qui sont quand même des appareils moins sophistiqués et considérablement moins onéreux, qu'un véhicule automobile mais qui peuvent aussi engendrer des risques importants, sont pourvus de deux dispositifs de sécurité : soupape et joint d'extrusion),. Le fait qu'un essai à la flamme soit semble-t-il prévu n'exclut pas qu'un écran thermique nous semble une bonne protection supplémentaire. Les essais effectués par le CFBP sur plusieurs configurations de sécurité ont montré que les seules configurations n'ayant occasionné aucun trouble supplémentaire sont celles qui disposaient de ce revêtement isolant. Cette protection pourrait constituer (sous réserve de confirmation des résultats de ces essais sur un nombre plus grand de matériel) une piste pour diminuer les risques, jusqu'ici aggravés, lors de l'incendie d'un véhicule dans un local clos (parking en sous-sol notamment).

 

A l'heure actuelle rien ne nous prouve que le problème est résolu par l'adjonction réglementaire d'un seul dispositif de sécurité. Car enfin, même dans le cas où la réception aura été correctement faite (ce n'était pas le cas jusqu'à présent et aucune mesure vraiment nouvelle ne nous semble prise pour que cela change à l'avenir), qui contrôlera la maintenance de cet unique dispositif dans le temps ?

 

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EMET L'AVIS SUIVANT :

 

 

Pour sécuriser le véhicule

 

Rendre obligatoire deux dispositifs de sécurité, l'un étant constitué d'une soupape à haut débit (convenablement vérifiée afin d'assurer une bonne fiabilité dans le temps), l'autre étant destiné à suppléer une défectuosité toujours possible de la soupape. Un véritable fusible thermique ou l'adoption de revêtements de réservoirs anti-feu, du type de celui utilisé par les militaires pour la protection des munitions, pourraient constituer une solution à ce problème.

 

Pour identifier le véhicule

 

Adapter un dispositif de signalisation destiné à prévenir les services de secours des qualités du véhicule. Afin d'éviter les actes de malveillance, ce dispositif ne devrait entrer en fonction que si un incendie se déclare ou sur sollicitation des dits services de secours

 

Mieux contrôler l'installation des dispositifs de sécurité

 

Pour ce faire, il convient de prévoir qu'à l'occasion du contrôle technique des véhicules, le certificat de contrôle ne soit pas accordé aux véhicules alimentés en GPL, sans que soient vérifiés, selon une procédure particulière un certain nombre de points (tels que, par exemple, les dates d'épreuves et de ré-épreuves des réservoirs, l'étanchéité des canalisations, le fonctionnement des dispositifs de sécurité (soupape), le serrage des joints d'évents ou des joints fusibles, le fonctionnement du dispositif d'arrêt de remplissage pour éviter le plein hydraulique. La Commission du Contrôle technique est invitée à se prononcer rapidement sur ces procédures.

 

Mieux former les intervenants et informer les utilisateurs

 

Assurer une meilleure formation des intervenants et la sanctionner par un agrément géré par un organisme indépendant des professionnels de la filière ou représentant l'ensemble des parties intéressées (utilisateurs notamment).

 

Eduquer les utilisateurs, dans les stations-service notamment, à ne jamais forcer lorsqu'ils font le plein (la volonté d'accroître l'autonomie engendrant des risques supplémentaires) et leur conseiller de consulter leur installateur s'ils constatent qu'ils font régulièrement des "pleins hydrauliques" (leur limiteur de remplissage pouvant alors être hors d'usage).

 

Dispositions concernant les dispositifs de remplissage des stations services

 

Il convient d'imposer des limiteurs fiables mais aussi une pression de service minimale pour les stations de distribution de GPL. Un débit de pompe trop faible empêche, en effet, ce limiteur de jouer correctement son rôle.

 

Une normalisation ou une réglementation des dispositifs doit être mise en œuvre (pistolet et orifice de remplissage du réservoir) le plus rapidement possible, afin d'éviter les problèmes d'éventuelle mauvaise connexion lors du remplissage.

 

Les appareils de distribution doivent être munis d'un dispositif interdisant l'arrivée du GPL si le pistolet de livraison est mal assujetti à l'orifice des réservoirs.

 

Dispositions concernant le parc existant

 

Les pouvoirs publics doivent enfin prendre des mesures propres à inciter les possesseurs de véhicules déjà sur le marché et dépourvus des dispositifs de sécurité proposés ci-dessus à faire modifier leur installation.

 

Dispositions concernant le stationnement

 

Les véhicules équipés en GPL, qui présentent un risque non négligeable d'émission d'une "torchère" de gaz enflammés, doivent être interdits de stationnement dans les parkings fermés accessibles au public en raison des risques d'incendies incontrôlables.

 

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ADOPTE AU COURS DE LA SEANCE DU 18 avril 2000

 

SUR LE RAPPORT DE MONSIEUR HENRI VIELLARD

 

assisté de Monsieur Jean-Michel MAIGNAUD, Conseiller Technique de la Commission, conformément à l’article R.224-4 du Code de la Consommation

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Invité §ebi210kH

Beau déterrage de textes anciens, c'est comme le bon vin ça prend toute sa saveur avec le temps.

 

Les GPL circulant aujourd'hui (et depuis plus de 10 ans) doivent obligatoirement avoir une soupape de sécurité et un limitateur de remplissage, par ailleurs ils doivent depuis cette année subir nettement plus de points de contrôle technique, ce qui est une excellente chose puisque cela renforce la sécurité de tous.

 

Il va de soi qu'il faut lutter contre le bricolage maison (de plus en plus difficile vu l'électronique de gestion moteur), aussi bien pour les GPL que pour toute installation au gaz de cuisson ou de chauffage. Le pire danger du gaz étant hélas illustré une fois de temps en temps par un immeuble ou une maison qui explose.

 

Pour les diesels trafiqués, reprogrammés il y a tout de même des risques, un peu comme sur une mob débridée, une voiture n'est pas conçue pour 20 ou 30 ch de plus. Par ailleurs les boîtiers et autres reprog étant interdits les voitures qui les utilisent sont interdites sur route, non assurées, ce qui peut pousser à des comportements extrêmes (délit de fuite, non assistance à personne en danger, et autres conneries).

 

Sinon pour les diesels qui prennent feu, cela arrive, mais généralement c'est en roulant et donc avec des gens dedans. Autocombustion de l'huile moteur, emballement et incendie, fap qui regénère mal ou fuite d'huile sur des pièces particulièrement chaudes comme le fap. Cela arrive aussi sur essence mais il faut bien avouer que les diesels récents ont une proportion nettement plus forte que les anciens à partir en fumée.

 

Évidemment cela n'a pas valeur de cas d'école, mais voilà le dernier exemple en date sur le forum 307 :

307 partie en fumée

 

Le fait est qu'une fois qu'il y a des flammes, une voiture brûle très vite et souvent entièrement.

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Invité §eas311JM

 

Évidemment cela n'a pas valeur de cas d'école, mais voilà le dernier exemple en date sur le forum 307 :

307 partie en fumée

 

Le fait est qu'une fois qu'il y a des flammes, une voiture brûle très vite et souvent entièrement.

 

 

 

Selon l'invité, un diesel ne peut pas prendre feu.

 

alerte-cobra.gif

 

 

 

Combien de particules avec cet incendie ? Et la pollution au sol... Diesel propre. ange.gif

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