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1/43ème

Raids automobiles Sahariens, Africains et autres


oliverboul
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Messages recommandés

Well..... retour au chantier !

 

Les pièces du peuzeule, à différents stades, déjà moulées, prêts à mouler, à modifier.....

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Première approche de la grille de calandre, pour voir dans quel sens ça se mange...

 

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Avec le vrai nombre de barres, tant horizontales que verticales.

Sachant que ça fait 4.7 cm de large pour 1.7 de haut ..... :(

 

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Sur la cabine pour voir si ça le fait

 

P1190823.jpg

 

Avec les ailes pour voir ...... si ça le fait toujours !

Par contre, l'espèce de marchepied entre l'aile et la grosse partie rectangulaire est trop haut d'un millimètre.

A réduire avant moulage.

Il y aurait trop d'espace entre marchepied et cabine (presque 2 mm ! c'est hénôrme !)

 

 

P1190824.jpg

 

Bon, pour reprendre une recette (certes connue de ceux qui ont fait du dessin industriel autrefois) mais ressortie fort opportunément des oubliettes par l'Oncle Henri....

C'est mieux si mon arrondi de droite et mon arrondi de gauche sont les mêmes....

Comment faire ?

Je le trace d'un coté, avec un crayon mine HB.

(Ce sont les initiales de ma fille cadette et quand on lui dit qu'elle a la mine grasse, ça ne la fait pas rire .... :ange: )

Je retourne mon calque et je crayonne 'dessus' (mais de l'autre coté de la feuille).

Je gommerai après.

 

P1190826.jpg

 

Et comme c'est du HB, ça se retrouve 'transféré' sur du papier

 

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Je repasse au crayon sur mon transfert pour le rendre plus visible.

Je n'ai plus qu'à retourner mon calque, le placer au bon endroit et à repasser dessus au crayon.

 

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Et voilà !

 

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Et j'ai refait la même opération après avoir tout tracé, ayant du élargir ma partie centrale d'un demi millimètre, pour pouvoir placer avec le bon écartement mes 16 barres verticales...

C'est le 4é dessin de la calandre pour arriver à un truc qui me va.

 

P1190830.jpg

 

La dessus, je vais scotcher une plaque d'Evergreen transparent, et coller des morceaux de 4/10é de millimètre par 5/10.

Donc, the deep blue au moins 3 soirs de suite avec grand concours d'apnée !

 

A+

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A propos de patience ...... :cry:

 

Hier soir en lumière artificielle ,pas terrible

P1190831.jpg

 

Ce matin lumière du jour

 

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Pas fini, donc ....

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Nouveau "jeu de patience" à l'opposé du Mikado ... etdin.gif.05a61b1af1ba036dbb33e98a038bfbf8.gif

Pour avoir des espacements réguliers , pourquoi n'utilises-tu pas des entretoises volantes (comme les croisillons pour le carrelage) ......(suggestion)

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Je ne comprends pas comment tu vas enlever ensuite l'Evergreen transparent :??:

S'il reste, ça va briller.

 

 

Je comprends ton étonnement. Je ne vais pas enlever l'Evergreen transparent ....

 

Ce n'est pas une grille de calandre pour un seul camion mais un proto sur le quel je vais couler du silicone.

Il me sert donc à faire d'autres grilles, puis que rien que pour moi j'ai 2 projets avec ce châssis White et j'ai cru comprendre que ça pouvait intéresser un ou deux potes.

Et comme les moules aussi fins n'ont pas forcément une durée de vie très longue, je peux recréer un moule à partir de ce proto.

Voilà !

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Je comprends ton étonnement. Je ne vais pas enlever l'Evergreen transparent ....

 

Ce n'est pas une grille de calandre pour un seul camion mais un proto sur le quel je vais couler du silicone.

Il me sert donc à faire d'autres grilles, puis que rien que pour moi j'ai 2 projets avec ce châssis White et j'ai cru comprendre que ça pouvait intéresser un ou deux potes.

Et comme les moules aussi fins n'ont pas forcément une durée de vie très longue, je peux recréer un moule à partir de ce proto.

Voilà !

 

Pour ce genre de moule j'utilise de laljinate de prothesiste

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Nouveau "jeu de patience" à l'opposé du Mikado ... etdin.gif.05a61b1af1ba036dbb33e98a038bfbf8.gif

Pour avoir des espacements réguliers , pourquoi n'utilises-tu pas des entretoises volantes (comme les croisillons pour le carrelage) ......(suggestion)

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C'est une bonne suggestion, en effet !

Sur des dimensions aussi petites, c'est pas forcément facile mais bon, ce n est pas un argument.

Il faudrait que je me les crée, avec le même risque qu'elles ne soient pas identiques. Avec 17 écartements pour 2.5 cm de largeur, faut pas trop se louper ...

Mais bon, les échanges techniques continuent et c'est très bien !

:jap:

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Tu trouves ça où ?

(à moins que tu sois prothésiste toi même ? ! ? )

 

Chez mon prothsiste qui me le donne ,si tu en a besoin je peu t'en envoyer des mon retour de vacances

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Les ailes modifiées.

 

P1190833.jpg

 

A l'inverse de la calandre, je pourrais assez facilement virer l'Evergreen transparent pour utiliser les ailes sur mon proto.

Ce "camion d'Evergreen", je veux en faire un dio moteur ouvert en panne dans le désert ...

Mais bon, j'en suis pas encore là !

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C'est une bonne suggestion, en effet !

Sur des dimensions aussi petites, c'est pas forcément facile mais bon, ce n est pas un argument.

Il faudrait que je me les crée, avec le même risque qu'elles ne soient pas identiques. Avec 17 écartements pour 2.5 cm de largeur, faut pas trop se louper ...

Mais bon, les échanges techniques continuent et c'est très bien !

:jap:

252796306_pat147.gif.b66a4d42ef3b443a9f5ee01a6b0f3268.gif ... rectificatif , tu n'es pas obligé de faire tout , tu en fais 2 et tu les utilises à l'avancement .

Vu les dimension , tu peux facilement tailler un petit profil que tu recoupes ensuite en deux et le tour est joué ... :D

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Pas faux ....

 

Bon, sinon je pense que les barres horizontales de calandre seront en styrène de 0.13 mm.

J'ai commencé hier soir à me palucher les petits morceaux formant barres horizontales ..... c'est un truc de fou ! J'arrête. Ce ne sera jamais parfait.

Sachant qu'en plus sur le vrai camion c'était une espèce de gros fil de fer, je vais aller sur cette solution là.

 

Par contre, c'est fait pour les 2 oreilles.

 

Je vais pouvoir m'attaquer au pare-chocs et passer au moulage....

 

:)

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Je ne sais plus si j ai déjà posté ça .....

 

 

http://www.sidielhadjaissa.com/article-nous-faisions-14-jours-pour-atteindre-tamanrasset-m-apprend-si-djelloul-125016842.html

 

(on dirait un White le 2é .... ?)

http://img.over-blog.com/503x600/1/56/16/27/MEDERSA/hmd-laghouat-novembre-14/img461.jpg

 

 

Ce matin j’ai interrogé un ancien conducteur de la SATT sur les conditions de travail des chauffeurs des années 50-60. Il s’agit de si Djelloul plus connu sous le surnom de Fantax . Si vous donnez son véritable nom personne ou disons plutôt beaucoup de personnes ne le reconnaitront pas.

Voici sa déclaration :

  • Q1 : Si Djelloul , combien de temps faites-vous pour traverser la distance entre Ghardaïa et El Goléa dans les années 50 ?
  • R1 : C’était une piste , elle n’a été goudronnée qu’en 1959 . Il nous fallait une journée entière , du petit matin à la tombée de la nuit pour arriver à El Goléa . C’était très rude
  • Q2 : Et entre Laghouat et Ghardaïa ?
  • R2 : Une journée entière là aussi . Toutes les routes du sud n’étaient pas goudronnées. Ce n’est qu’en 1958 que la route Laghouat-Ghardaïa a été asphaltée.
  • Q 3 : Et combien touchiez-vous ?
  • R3 : nous touchions 7000 anciens francs
  • Q4 : Encore quelque chose à ajouter
  • R4 : Juste pour dire que la distance entre Laghouat et Tamanrasset en aller et retour , nous la faisions en 28 jours( 1500 kms en aller simple et 3000 KMS en aller-retour)

 

 

 

Mes excuses en cas de redite.

:)

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http://www.3emegroupedetransport.com/LesGendarmesduSahara.htm

 

LES GENDARMES DU SAHARA

 

 

D’El-Goléa, ils partent chaque année faire le tour de la terre sans quitter leur monde de sables. À la rapidité de leur intervention, des hommes doivent de n’avoir pas connu une mort atroce : la mort de soif et de faim.

Le plus souvent, on imagine le Sahara comme une immense mer de sables et de dunes. El-Goléa répondrait assez bien à cette image d’Épinal. Située au bord du Grand Erg Occidental, cette ville mérite le surnom de « Citadelle des sables ».

L’homme n’attendit pas la course au pétrole pour relever le défi du désert. Tout laisse supposer que cette région connut un peuplement important aux temps préhistoriques. Les « Ateliers » et les Vestiges découverts dans la contrée en témoignent.

Aujourd’hui, El-Goléa apparaît comme une fastueuse tache de verdure au pied de falaises arides — derniers souvenirs de la Sebkha du M’Zab — dominée par les ruines orgueilleuses de l’ancienne ville fortifiée, haut perchée sur une Gara. À l’ouest de l’oasis, une barrière de sable : les premières dunes du Grand Erg Occidental. Au sud, l’immensité désolée du Tademaït, vaste plateau de pierres menant vers le Hoggar fastueux — terre de légende, patrie d’Antinéa.

 

Dans la cour de la Gendarmerie, devant le bassin où s’ébattent des poissons rouges, un 6x6 et un 4x4 ronflent sous un chaud soleil hivernal. Les véhicules sont lourdement chargés : bidons d’eau et d’essence laissent peu de place aux passagers... Pourtant, trois gendarmes, trois harkis, un mécano de la C.C.R. 214 et deux reporters parviennent à se caser dans les Dodge. L’expédition n’a rien d’une action guerrière. Nous partons à la recherche de civils égarés dans l’immensité du Sahara. Le 24 février, le chauffeur d’un camion remontant sur El-Goléa a quitté la piste aux environs d’Aïn-El-Hadjadj. Les efforts déployés pour le retrouver se sont révélés jusqu’alors infructueux, malgré l’intervention de l’Aviation, de l’Armée de Terre, de la Gendarmerie et de voitures privées. Nous sommes le 9 mars. Le camion emportait un mois de vivres. Il reste donc de fortes chances de retrouver sain et sauf son chauffeur. Par contre, les deux occupants d’une Land Rover perdue le 14 février dans la même région ne semblent pas avoir pu survivre, ne disposant pas de ravitaillement en quantité suffisante. Leur disparition n’a été signalée que le 2 mars. À cause d’une incroyable et criminelle négligence des personnes qui savaient que la voiture n’avait pas rejoint In-Salah, le but de sa randonnée, un Européen et un musulman ont été privés de secours pendant seize jours et n’ont donc certainement pas pu échapper à une des morts les plus atroces : la mort de soif et de faim.

 

L’adjudant Bugeaud commande notre petit détachement. Depuis 1958, le chef de la brigade d’El-Goléa parcourt le désert. Cet homme de la Creuse, un des départements les plus pauvres de la France, est devenu en quatre ans un spécialiste de cette contrée la plus déshéritée qui soit, du moins en surface. Il connaît les nomades, leurs itinéraires et leurs points d’eau. Il connaît les animaux, du dromadaire à la vipère à cornes. Pour se diriger, il s’est créé un réseau de points de repère. Mais il connaît aussi tous les pièges du Sahara. Il ne se fie pas à son intelligence ou à son instinct. Jamais il ne part sans ses cartes, sans sa boussole, sans son poste émetteur-récepteur. En fait, remarque-t-il, on ne connaît pas le désert, on apprend à le connaître. On apprend aussi à l’aimer. Comme Saint-Exupéry, on s’aperçoit que « le désert n’est pas là où l’on croit. Le Sahara est plus vivant qu’une capitale et la ville la plus grouillante se vide si les pôles essentiels de la vie sont désaimantés ».

Cent quarante kilomètres en sept heures

À 10 heures, nous passons sous le vieux ksar placé en sentinelle à la sortie d’El-Goléa. Nous longeons l’Erg Occidental à une allure très réduite. L’état de la piste, une belle « tôle ondulée », nous fait tressauter et met nos véhicules à rude épreuve. Rapidement, l’un d’eux nous oblige à un arrêt imprévu, la boîte de transfert donnant des signes de lassitude… Pendant une demi-heure, le mécanicien Ratinaud disparaît sous le Dodge. Il revient au soleil pour nous autoriser à prendre un nouveau départ. À midi, nous nous arrêtons pour déjeuner. Quelques brindilles de bois sec, parsemées dans les dunes, permettent aux harkis de préparer le feu pour chauffer la traditionnelle « chorba », agrémentée (une fois n’est pas coutume) de bœuf militaire, que certaines mauvaises langues appellent « singe ». Des sardines grillées à l’huile et au sable et des oranges complètent le menu. La tasse de nescafé avalée, nous reprenons la piste. À 16 heures, le Grand Erg Occidental disparaît à nos yeux. Nous traversons le plateau de Tademaït, tapis de pierres, noires sous le soleil, claires contre le sol. Paysage de désolation. De temps à autre, une touffe de drinn subsiste dans un lit d’oued à peine perceptible. À l’horizon, des mirages nous allèchent par leur promesse, jamais tenue, d’eau abondante. À 17 beures, le 6x6 s’arrête. Seconde panne qui nous immobilisera pendant une heure et demie. L’essence avait décidé de ne pas parvenir au carburateur.

Déjà la nuit tombe et le soleil se couche dans une débauche de couleurs rose et violette. Nous atteignons le fort Miribel, ancien bordj militaire situé au confluent des oueds El-Ouchen et Chebbaba. Tout naturellement, nous décidons de choisir comme lit le lit d’un oued. L’adjudant Bugeaud montre son mécontentement : les pannes et la piste ne lui ont pas permis de parcourir plus de 140 kilomètres en sept heures... Pour lui faire plaisir, le harki Ben Alia entreprend de servir des frites pour le souper. Cet ancien nomade apprécie aussi bien la cuisine européenne que la musulmane. Il n’est heureux que dans le désert. Son flair de pisteur, sa parfaite connaissance des lieux, sa vue perçante l’ont fait surnommer « Œil de Lynx ». On l’appelle aussi « chitann », le démon, autant dire le râleur.

Land Rover retrouvée : 2 occupants morts

À 21 heures, nous recevons un message de Ouargla : « Chauffeur et graisseur S.A.T.T. ayant participé aux recherches signalent avoir découvert sur piste prenant naissance 20 kilomètres nord Aïn-El-Hadjadj et se dirigeant vers ouest une inscription « en panne » et une flèche près cette dernière désignant le sud ».

Après une nuit délicieusement douce, nous prenons la direction de la piste indiquée. À peine avons-nous roulé une heure, nous captons un flash en provenance de Ouargla. « Camion retrouvé 150 kilomètres ouest Aïn-El-Hadjadj. Chauffeur vivant. Land Rover retrouvée 28° Nord-0°51’ Est, deux occupants morts ». Les deux véhicules s’étaient écartés de la piste pour mieux rouler et avaient emprunté d’autres pistes pétrolières fréquentées pendant plusieurs mois, aujourd’hui délaissées. Ils n’avaient pas eu le réflexe de reprendre leurs propres traces pour retomber sur la bonne voie. Il paraît impensable que la l’on ait repéré camion et Land Rover à quelque 150 kilomètres de la route qu’ils suivaient… Les automobilistes ont le tort de croire que toutes les pistes bien tracées mènent quelque part. En fait, elles jalonnent, dans la plupart des cas, un tracé de ligne sismique ou conduisent à un vieux forage. On roule jusqu’à épuisement de carburant et puis on s’arrête pour attendre des secours. Encore faut-il avoir la patience de rester prés de son véhicule, plus visible qu’un homme, et de ne pas marcher pour éviter toute dépense physique.

 

Nous retournons à El-Goléa, furieux contre ces gens indignes qui, plus ou moins consciemment, ont laissé périr deux hommes, en ne réclamant aucun secours. Heureusement, il est rare que des sauveteurs soient amenés à rechercher des automobiles perdues dans le Tademaït. En fait, au désert, les gendarmes interviennent surtout pour contrôler les nomades et assurer la police. La superficie de leur territoire d’intervention (55 000 kilomètres carrés) les amène à parcourir 45 000 kilomètres par an, dont une bonne partie à travers dunes et tas de cailloux…

Ses quatre pelotons, à El-Goléa, Adrar, Ouargla et Colomb-Béchar, font de la C.C.R. 214, commandée par le capitaine Brault, l’unité la plus dispersée dans le Sahara. La compagnie de circulation routière, avec ses 43 Dodge et ses 6 Gazelle, a inscrit à son actif, en 1961, 140 000 kilomètres… Le relevé de la carte des pistes sahariennes et l’escorte de convois spéciaux représentent le travail le plus important des « tringlots » en calot rouge. Le peloton d’El-Goléa a la chance de prendre souvent la piste impériale du Hoggar jusqu’à Tamanrasset.

Pendant trios jours, j’ai vécu la vie d’un poste parti pour le sud. À dix, avec trois Dodge, nous avons quitté El-Goléa pour protéger des routiers dont l’un transportait de la dynamite. Jusqu’au soir du premier jour, nous avons eu la pluie pour compagne. Avec une humeur maussade, nous avons gonflé nos matelas pneumatiques. Un vent de sable froid a soufflé toute la nuit sur le plateau de Tademaït. Couché tout habillé, la tête enfoncée dans ma djellaba, j’ai tenté en vain de trouver le sommeil. Jaloux, j’entendais ronfler mes compagnons de voyage… L’aube m’a délivré et le soleil m’a remis en forme. Pendant dix heures encore nous avons traversé le Tademaït, avec pour horizon le nuage de poussière levé par le camion qui nous précédait. Enfin, tout au bout du plateau, nous attendait le cirque de l’oued El-Hadjadj. Des falaises garnies d’éboulis, dominés par l’entablement rocheux du Tademaït, entaillées par une vigoureuse érosion, forment un paysage lunaire. Dans ce cirque (non bâché), nous avons établi notre campement. Autour de la table dressée sur des jerricanes, nous avons veillé fort tard. Une tiédeur bienveillante nous y incitait. C’est là, au milieu des « tringlots », que j’ai senti la grandeur du Sahara, détesté la veille… J’ai compris, cette nuit là, les paroles de Saint-Exupéry : « Chaque étoile fixe une direction véritable. Elles sont toutes étoiles de Mages. Elles servent toutes leur propre dieu. Celle-ci désigne la direction d’un puits tari. Et l’étoile elle-même paraît sèche. Et l’étendue qui vous sépare du puits tari n’a point de pente. Telle autre sert de guide vers une oasis inconnue que les nomades vous ont chantée. Et le sable qui vous sépare de l’oasis est pelouse de conte de fées. Telle autre encore désigne la direction d’une ville blanche du Sud, savoureuse, semble-t-il, comme un fruit où planter les dents. Telle de la mer.

Enfin des pôles presque irréels aimantent de très loin ce désert : une maison d’enfance qui demeure vivante dans le souvenir. Un ami dont on ne sait rien, sinon qu’il est ».

L’impression d’avancer dans un cloître

 

Le troisième jour, à midi, nous atteignons In-Salah. Pittoresque oasis irréelle. Ses maisons d’argile, de style soudanais, craignent la pluie et sont menacées d’ensablement. Une dune, ingrate, a recouvert la demeure du Père de Foucauld. Dans le silence de paix de cette ville où chacun, targui ou européen, semble vivre dans le recueillement, où l’étranger a l’impression d’avancer dans un cloître, le poste de la C.C.R. restera vingt-quatre heures, afin de permettre aux chauffeurs de se reposer et aux mécaniciens de repérer et de réparer les défaillances des véhicules.

 

Ensuite, il progressera vers le sud, s’enfoncera dans le défilé d’Hassi-El-Krening, traversera une plaine sablonneuse avant de pénétrer dans les célèbres gorges d’Arak, au caractère inhospitalier, laissera sur la gauche le sommet longtemps inviolé (2 327 mètres) du Garet-El-Djenoun, vénéré avec superstition par les Touareg, sur la droite l’Adrar Tesnou (1 756 mètres) aux faîtes gris-bleu marbrés de noir. Les « tringlots » abandonneront les camions et leur précieux chargement à In-Ecker, terme du voyage. Ils reviendront à El-Goléa brunis, fatigués, mais heureux d’avoir découvert, ou redécouvert ce désert où « tout s’oriente », « tout se polarise », où « un silence même ne ressemble pas à l’autre silence », ce désert « plus vivant qu’une capitale ».

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252796306_pat147.gif.b66a4d42ef3b443a9f5ee01a6b0f3268.gif Belles "images " prises sur le vif ...... J'ai quelques réductions au 1/87 sur mon Historique des Paris Dakar .....IMGP2713.jpgIMGP2759.jpgthumb_IMGP3390_1024.jpgIMGP2769.jpg

Bonne soirée , amicalement .

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Georges ESTIENNE, le fondateur de la SATT, a été pendant la première guerre mondiale un aviateur militaire courageux.

Sgt Georges Paul Estienne photographié à l'école d'Avord, à la fin de l'année 1915 - Il est passé dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mai 1915 et obtenu son brevet de pilote militaire n° 1773 dans cette même école, le 14 octobre 1915 - Après avoir été pilote de l'escadrille N 12 du 20 janvier au 15 juin 1916, il est affecté à l'escadrille N 49 / SPA 49 où il va se couvrir de gloire en exécutant une longue série de reconnaissances à longue portée.

.

[h3]Le Slt Georges Estienne, pilote de l'escadrille SPA 49, pose en compagnie de ses mécaniciens devant son SPAD XIII après la mission de 1.160 km sur Friedrischaffen pour photographier les usines Zeppelin, le 18 mai 1918 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.[/h3][h3]Slt Georges Paul Estienne - Né le 18 avril 1896 à Nice (Alpes Maritimes) - Fils du Général Jean-Baptiste Eugène Estienne et de Camille Alix Gabrielle Jacquot - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nice sous le matricule 2197 - Engagé volontaire au 14ème bataillon de Chasseurs alpins, le 28 août 1914 - Il prend part aux campagnes de Belgique, de la Somme, des Vosges - Nommé Caporal, le 12 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 8 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1773 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 octobre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 16 novembre 1915 -[/h3][h3]Pilote de la RGA du Bourget du 16 novembre 1915 au 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 20 janvier au 15 juin 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 juin au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 / SPA 49 du 16 juillet 1916 au 28 mars 1919 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1917 - En mission du 16 au 22 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 mai 1917 - En mission à la 10ème armée du 16 au 22 octobre 1917 - En mission au GDE du 7 au 20 janvier 1918 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 2 mars 1918 - Spécialisé dans la photographie aérienne, il effectue des reconnaissances en solitaire, sur 200 à 250 kilomètres dans les lignes ennemies -[/h3][h3]A effectué une reconnaissance, en partant du territoire de Belfort, jusqu'à Friedrischaffen pour photographier les usines Zeppelin, le 18 mai 1918 - Un raid de 1.160 km effectué sans armement pour alléger son appareil - Ce vol a été effectué à 4.000 mètres d'altitude sur un Spad XIII équipé d'un réservoir spécial et d'un dispositif photographique qu'il avait mis au point pour avoir un large champ de vision - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 affecté en Pologne du 1er avril 1919 au XXX - Affecté au 34ème régiment d'aviation -[/h3][h3]Démissionne de l'armée et nommé Lieutenant de réserve, le 25 septembre 1919 - Participe à la traversée du Sahara, entre Touggourt et Tombouctou, en autochenilles au sein de la mission Citröen de Georges-Marie Haarst et Louis Audouin-Dubreuil, du 17 décembre 1922 au 7 janvier 1923 - Chef de la mission "Algérie-Niger" qui part avec quatre auto-chenilles Citröen et un avion Nieuport à ailes démontables sur une remorque, le 9 novembre 1923 - La mission traverse le Tanezrouft en trois jours -[/h3][h3]Directeur général de la "Compagnie Générale Transsaharienne", en avril 1926 - Organise le premier service régulier par automobile entre Colomb Béchar - Reggan - Gao en 1927 - Marié avec Marie Georgette Paulette Voituriez, le 7 mars 1927 - Traverse le Sahara d'aller et retour avec une Renault Torpédo 60 Cv de série, seul à bord - Effectue la distance de 18.000 km en 36 jours - Il a effectué le trajet Oran-Niamey en cinq jours et Paris-Fort Lamy (Tchad) en onze jours -[/h3][h3]Démissionne de la "Compagnie Générale Transsaharienne" en 1933 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1933 - Crée la "Société Algérienne des Transports Tropicaux" (SATT) qui exploite la ligne reliant le Hoggar par Tamanrasset, prolongée vers Zinder et Kano, soit 6000 km - Mobilisé comme Capitaine, en août 1939 - Crée la compagnie "Aéro-africaine", filiale de la SATT en 1943 et assure la ligne Alger - El Goléa - Tamanrasset - La SATT devient la Société Africaine des Transports Tropicaux qui exploite neuf Lockheed L-18 Lodestar C 60 - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1951 - En 1953, les activités de l'Aéro-Africaine sont reprises par Air Algérie - Décédé à Monte-Carlo (Monaco) en 1969 - Sources : Pam - CCC - Gallica - JO - Photo La Guerre Aérienne illustrée.[/h3]

En 1918, dans une étude sur la reconnaissance photo-aérienne d'armée, il donnait les raisons de son choix de vol : "Il est rare que les patrouilles de chasse croisent en permanence aux hautes altitudes. Ces altitudes représentent la limite de la puissance des avions et des forces des pilotes. En outre, à égalité de vitesse sur un itinéraire rectiligne, un avion ne rattrapera jamais un autre avion plus haut que lui.

Pour porter au maximum l'altitude et la vitesse, ainsi que les chances de ne pas être vu, il est plus avantageux d'opérer par avion isolé, cette méthode est incontestablement la meilleure pour les reconnaissances profondes au cours desquelles un peloton s'exposant à des attaques répétées évitera difficilement d'être disloqué."

* Citation à l'ordre de l'armée au Sgt Georges Paul Estienne, pilote de l'escadrille N 49 : "Excellent pilote courageux et consciencieux. A depuis un an accompli de nombreuses reconnaissances lointaines, notamment dans la période du 1er au 15 février 1917, où il est allé prendre loin dans les lignes d'intéressantes photographies."

* Citation à l'ordre de l'armée au Sgt Georges Paul Estienne, pilote de l'escadrille N 49, en date du 30 mai 1917 : "Pilote d'une haute valeur morale; a accompli de nombreuses reconnaissances éloignées avec la plus belle conscience et beaucoup d'intelligence. Le 29 avril et 11 mai, est allé seul à plus de 50 kilomètres dans les lignes, dans une région particulièrement parcourue d'avions ennemis, prendre des photographies qui ont fourni d'intéressants renseignements."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Paul Etienne, pilote de l'escadrille N 49 : "Pilote plein de calme, de sang-froid et de bravoure, joignant à ses qualités un haut sentiment du devoir, spécialisé dans les reconnaissances photographiques. A exécuté le 22 août 1917, sur monoplace, avec un système photographique de son invention une reconnaissance de plus de 150 kilomètres et à 30 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, donnant une suite ininterrompue de renseignements précieux."

 

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée à l'Adj Georges Paul Estienne du 13ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 49, en date du 26 janvier 1918 : "Pilote d'une conscience, d'une bravoure et d'une valeur morale hors de pair. ne cesse, depuis plus d'un an, d'exécuter journellement des reconnaissances photographiques à longue portée, qui ont rendu, par les renseignements recueillis, les plus grands services au commandement. Le 5 janvier 1918, au cours d'une de ces reconnaissances, n'a pu accomplir sa mission qu'après avoir livré deux combats et mis ses adversaires en fuite. Est rentré avec un avion sérieusement endommagé par le feu de l'ennemi. Trois citations."

 

* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Georges Paul Estienne du 13ème bataillon de chasseurs à pied, pilote de l'escadrille SPA 49, en date du 31 mai 1918 : "Officier pilote d'un entrain et d'une bravoure admirables. Spécialiste des missions délicates et périlleuses, au cours desquelles il a livre de nombreux combats contre un ennemi toujours supérieur. Est allé, malgré des circonstances atmosphériques nettement défavorables, photographier une base ennemie de la plus haute importante dans les lignes. A réussi un exploit sans précédent dans la photographie aérienne."

 

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Sous-lieutenant à titre temporaire Georges Paul Estienne au 14ème bataillon de chasseurs à pied, pilote de l'escadrille SPA 49, en date du 19 août 1918 : "Vaillant officier, ayant la plus haute idée du devoir. S'est classé pilote d'élite à la suite d'une série d'exploits qui lui ont acquis l'admiration de tous. Recherchant toujours les missions les plus périlleuses, a effectué récemment un raid de 1.100 kilomètres en territoire ennemi. Pris en chasse dès le début par cinq avions allemands, ne s'est pas laissé détourner un seul instant du but fixé. Ayant à faire face à des circonstances atmosphériques très dures, a montré en cette occasion un esprit d'initiative, un courage et une endurance à toute épreuve. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations."

[h3]La popote des sous-officiers de l'escadrille N 49, le 20 août 1916 - De gauche à droite : Adj René David (pilote) - MdL Roger Jacoulet (pilote) - du Pally - Sgt Georges Estienne (pilote) - MdL de Limur (pilote) - Durant - Brigadier Edouard Durand-Dassier - MdL Jean Amigues (pilote F 14) -[/h3]

[h3]Photo verticale de Neuf Brisach prise à 4700 m d'altitude par le Sgt Estienne, pilote de l'escadrille N 49, le 11 mai 1917 - Focale de l'appareil de prise de vue F 24[/h3]

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..... Mais j'ai un camion White à terminer !

 

P1190835.jpg

Pare chocs, 2 morceaux de 1 et 0.5 mm d'épaisseur.

Pas envie de tailler un morceau plus épais, fait trop chaud !

 

P1190836.jpg

Réduction de la calandre.

 

P1190837.jpg

Une idée du truc.

Mais vu que l'Evergreen transparent empêche de positionner sous la cabine, ça donne juste un ordre d'idées...

 

Un peu de ponçage, un peu de résine pour camoufler et on passera sans doute à la création des moules semaine prochaine.

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Un peu de ponçage, un peu de résine pour camoufler et on passera sans doute à la création des moules semaine prochaine.

:hello: a tous

toujours aussi fort

chapeau bas

des doigts en or

je suis toujours epaté

:hello: a tous a plus

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..... Mais j'ai un camion White à terminer !

 

P1190835.jpg

Pare chocs, 2 morceaux de 1 et 0.5 mm d'épaisseur.

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Mais vu que l'Evergreen transparent empêche de positionner sous la cabine, ça donne juste un ordre d'idées...

 

Un peu de ponçage, un peu de résine pour camoufler et on passera sans doute à la création des moules semaine prochaine.

252796306_pat147.gif.b66a4d42ef3b443a9f5ee01a6b0f3268.gif ça prend tournure ...... et une BELLE tournure etdin.gif.05a61b1af1ba036dbb33e98a038bfbf8.gif

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