Mes voitures

[Fmid]

Les grilles sont justes peintes : le fond en noir mat.

 

Pour répondre à ta question, les Quattro développaient entre 300 et 350 ch. Par contre la Sport Quattro est montée jusqu'à près de 600 ch dans ses ultimes versions... Ce qui était franchement déraisonnable.

[Invité §pha556ix]

Super les détails de la mécanique!On a même pas l'impression qu'il n'est que moulé.Chapeau pour ça et pour ton historique pointu et précis

[bepvit]

Pas de question...seulement une affirmation: BRAVO!

 

 

 

 

 

[Fmid]

Merci. J'aime bien le moteur parce que justement on part d'un truc plutôt improbable et que ça fonctionne pas mal au final. Je me souviens que j'avais eu la chance de trouver une bonne doc sur une Quattro capot ouvert qui m'avait bien aidé.

 

Je suis surtout fier de la peinture sur le bout du manchon et le collecteur du turbo : il étaient renforcés en fibre de verre, j'ai donc appliqué une sorte de jus argent que je trouve assez convainquant.

 

Maintenant, ça manque un peu de câbles

[Fmid]

Vous auriez pu me dire ! En jetant un œil sur mon post, j'ai trouvé que les images de la deuxième Quattro étaient vraiment craouettes. Ça, c'est la faute au super soleil qui inondait le Pays nantais dimanche dernier

 

Je vais essayer d'en refaire des moins floues ce week-end. Parce que là, il y a de quoi choper une conjonctivite !

[Invité §sal828sT]

Tu ns inonde de tant de "belles choses" qu'on perd l'habitude dy voir clair...pour moi,rien vu!!A+

[Invité §loc254Xt]

encore une page d'histoire auto, revélé par notre encyclopedie!!!!!

 

superbe fmid [:miss_alli]

[Fmid]

Content de te revoir parmi nous, Loc !

[Invité §loc254Xt]

yes!! vous me manquiez!!!

 

mais beaucoup de chose à faire en ce moment... boulot et autre!

mais c'est bon " I'm back"

[Fmid]

Et back to the plastique aussi, j'espère... Parce que ça n'avance pas des masses semble-t-il

[Invité §loc254Xt]

faut!!!....... je poste dans la journée

[Fmid]

Enfin !!!

[Fmid]

Revenons à nos... Mouton

 

Je vous avais promis quelques images moins "baveuses" de l'Audi Quattro de Michèle Mouton. Je profite des quelques rayons de soleil pour m'exécuter

 

 

 

 

 

Et puis avec sa sœur

 

 

 

 

C'est quand même mieux comme ça non ?

 

[Invité §sal828sT]

Peut etre un petit oubli ?les 2 projecteurs virages(bas-exterieurs )devraient etre desaxés de 7 degrés pour voir en virage non? où je vois mal,cette derniere photo est superbe lol !!A+

[Fmid]

A priori, les Audi avaient des projecteurs qui regardaient bien droit et pas dans les coins !

[ryan cooper]

Ah c'est pour aujourd'hui!!!

enfin si j'ai bien compris

[Fmid]

C'est ça Ryan : lundi, c'est ravioli et mardi, c'est Fmid !

 

Enfin si j'ai le temps, parce que ça se bouscule un peu.

 

Tout ce que je peux dire, c'est que l'on parle d'une belle italienne...

[ryan cooper]

coollllllllllll

[biker521]

Monica Bellucci ?

[Invité §pha556ix]

Pourquoi pas!!!! Beau pare choc,belle jupe,joli coffre....mais je ne sais pas si décapotable?

[biker521]

demande à Vincent Cassel ...

[Fmid]

Non, c'est une auto de rallyes… Pas de pare-chocs !

[Wauk]

Delta ?

(Il me semble me souvenir d'une version sans pare-choc arrière )

[Fmid]

J'ai dit belle Italienne, pas caisse à savon

[Invité §vin142eK]

lancia fulvia alors sinon pourquoi pas un petit bertone ???

 

[Fmid]

Voilà la réponse…

 

Comme promis, nous consacrons donc notre chapitre d’aujourd’hui à un superbe monstre : la Lancia Stratos.

 

 

Pour remonter à ses origines, il faut se placer en 1970. À l’époque, la compétition routière est loin d’être organisée comme aujourd’hui. C’est une discipline encore jeune où s’affrontent des pilotes qui partagent souvent leur temps avec l’endurance, au volant de voitures assez proches de la série. Les reines du moment se nomment Porsche 911 (déjà !), Alpine Renault Berlinette et Ford Escort. Il faut ajouter à cette liste les Lancia Fulvia HF.

 

Ces jolis coupés disposent d’arguments originaux : traction avant et moteur V4… Mais aussi le talent de pilotes hors pair, Sandro Munari, Timo Lampinen, notamment, et surtout d’une équipe conduite par un manager exceptionnel : Cesare Fiorio.

 

 

Le jeune et sémillant Fiorio n’a pas tardé à décrocher de beaux lauriers avec son auto, qui ira jusqu’à remporter le Monte Carlo 1972 au nez et à la barbe des Alpine en déroute.

 

Mais il comprend vite que l’avenir n’appartient pas à cette architecture mal adaptée aux rallyes. Il commence donc à travailler la direction de Lancia au corps pour obtenir une voiture à moteur central.

 

Petit intermède pour préciser que le style automobile de l’époque est alors dominé par trois grands bureaux italiens. Pininfarina, bien sûr, le couturier habituel de Ferrari, Bertone, qui habille volontiers Lamborghini, et Giugiaro, dont la jeune officine Ital Design signe les robes des Maserati. Tous trois sont alors au top du top et rivalisent d’idées plus audacieuses les unes que les autres dans les salons. La fin des Trente Glorieuses est un festival de design !

 

 

C’est dans ce contexte que Bertone présente à Turin en 1970 un étonnant concept car baptisé Stratos sur une mécanique Lancia. Étonnant car le moteur est central et que l’entrée des passagers se fait par… le pare-brise !

 

L’auto est bien sûr totalement inutilisable, mais elle tape dans l’œil de Fiorio qui aménage aussitôt un rendez-vous avec Bertone et le patron de Lancia. Sa demande est simple : il veut la même, mais avec des portes ! Plus sérieusement, il demande à Bertone d’imaginer une auto à moteur central, monté transversalement pour centrer les masses, assez haute pour que le pilote distingue bien la route et avec une garde au sol suffisante pour passer partout.

 

 

On dit souvent que la Stratos est la seule voiture qui ait jamais été conçue spécifiquement pour les rallyes… Ce n’est pas tout à fait exact, puisque sous leurs faux airs de berlines, les groupe B de la grande époque étaient de vrais protos routiers. Mais la Stratos est à l’évidence la seule qui ait été “designée” pour les rallyes.

 

Car Bertone réussit là l’une de ses plus belles carrosseries avec une ligne taillée à la serpe, une ceinture de caisse haute, un pare-brise en forme de vigie qui se prolonge sur les côtés… L’aspect pratique n’est pas oublié avec un avant plongeant pour bien voir la route et un capot arrière qui se démonte complètement pour permettre aux mécanos d’intervenir tranquillement.

 

La présentation a lieu en 1971, à Turin toujours. Reste un – petit – problème : celui du moteur. Il va donner lieu à un véritable feuilleton.

 

La gamme Lancia ne comporte alors aucun bloc capable de répondre aux vœux de Cesare Fiorio. Face aux Alpine et aux Porsche, il faut des chevaux… Or, les caisses de la firme qui vient d’entrer piteusement dans le giron de Fiat, sont vides. Impossible de dessiner un nouveau moteur ni de partir d’un existant : l’époque ne connaît pas encore la recette miracle du turbo.

 

Fiorio se dit donc qu’il peut tirer parti de la nouvelle appartenance de Lancia à la Fiat et propose de recourir à un bloc Ferrari, firme elle aussi récemment incorporée au groupe. Il lorgne en fait sur le V6 de la Dino…

 

 

Le problème, c’est que Fiat se pique alors de s’impliquer en rallyes et voit l’initiative de la filiale d’un œil défavorable. Le Commendatore, sans doute briefé par les hautes sphères, oppose donc une fin de non-recevoir à Fiorio.

 

Qui s’entête et va carrément frapper à la porte d’en face : celle de Maserati, alors totalement indépendant, de Fiat et Ferrari, tout au moins puisque la firme appartient à Citroën. Et Javel se laisse facilement convaincre de prêter le bloc Merak/SM.

 

Fiorio, en fin stratège, laisse fuiter l’info… En quelques heures, Agnelli, piqué au vif débloque la situation et convainc Enzo Ferrari. D’autant plus facilement que le V6 doit bientôt partir au rebut pour céder la place aux V8 des sublimes 308… Tout est bien qui finit bien : la Stratos fera donc toute sa carrière avec le V6 Ferrari monté transversalement. Un juste retour des choses finalement si l'on se souvient que Lancia, en quittant la F1 en 1955, avait donné tout son matos à… Ferrari !

 

Les débuts en course ont lieu en Corse en 1972… On entrevoit un beau potentiel. Mais les prototypes sont alors bannis des grands rallyes internationaux, il faut donc attendre l’homologation qui intervient en 1974… Entre-temps, la crise pétrolière est passée par là. C’est donc en 1975 que Munari et ses amis peuvent enfin s’aligner au Monte Carlo et démontrer la valeur du concept. Avec la Stratos, Lancia écume le championnat du monde, remportant trois Monte de suite – Munari à chaque fois – et la plupart des grands rallyes. L’heure de la retraite sonne en 1978 lorsque Fiat préfère reporter ses efforts sr la nouvelle 131 plus proche de l’auto de M. tout le monde… Mais Darniche offrira un dernier Monte Carlo à la belle Italienne en 1979.

 

Pour immortaliser ce beau monstre, il était difficile de couper à la version Alitalia officielle dans laquelle elle a couru en 76 et 77. La nôtre est celle de Munari et Maiga, victorieuse au Monte Carlo 1977.

 

 

Vous allez rire : c’est une… Revell. La seule que j’ai jamais montée d’ailleurs. Et je dois dire que l’expérience a été loin d’être le traumatisme souvent décrit. Le moule est plutôt réussi, la gravure est fine et les formes parfaitement rendues.

 

Mon montage date de 1978. Il n’est pas exempt de critiques, on va le voir, la plupart étant dues au manque absolu de doc pour le réaliser.

 

Il y a en fait très peu de pièces : la boîte comprenait, comme c’était alors la mode, un moteur électrique et une possibilité de transformation en slot. Le compartiment à piles prend donc la place de l’habitacle et le moteur celui… du moteur.

 

 

La déco mérite un petit aparté. Face à une telle abondance de couleur et aux formes tortueuses de la belle – les fentes du capot ! – je pressentais un vrai cauchemar avec les décals. J’ai donc opté pour la peinture ! Tout a donc été fait au pinceau avec un solide masquage quand même.

 

 

Le passage sur les persiennes arrière est un moment de pur bonheur… Soyons francs : le blanc aussi est posé au pinceau et manque un peu de netteté.

 

 

Bien sûr, cela implique de découper toutes les marques de sponsor…

 

 

Et la mention Rome sur le toit. Rappelons que le Monte Carlo débutait alors par un parcours de concentration depuis des capitales européennes – voire africaines puisque Marrakech en fit partie. Et que c’est de là que viendrait le terme “rallye” (de rallier). La ville de départ figurait donc toujours sur la carrosserie… (Qu'est-ce qu'elle est cradoc cette peinture ! Et ces joints ! Bouh !)

 

 

Faute de référence en couleur, je me suis planté sur les tours de feux arrière… J’ai aussi découvert récemment que la plaque était en longueur et non carrée… Notez que les pots ne sont même pas… troués !

 

 

L'essuie-glace est très bien moulé. Le joint de pare-brise est plutôt tranquille. Notez les aérateurs sur la planche de bord… Brillants sur fond mat

 

 

Sous le capot, on fait vite le tour du problème. Les rares éléments à peindre n’apportent pas grand-chose. Ni même les étiquettes jaunes sur le dessus.

 

 

Pour planquer le moteur électrique, j’ai donc ajouté cette plaque de bristol, ainsi qu’un amortisseur… de R8 Gordini Heller – Paix à son âme !

 

 

Une autre plaque noir mat vient occulter derrière.

 

 

On aperçoit le moteur électrique…

 

 

Au rayon peinture, signalons ce trompe l’œil des grilles d’aération moteur à l’envers du capot.

 

 

Le cockpit est sympa, mais le fond est rehaussé du fait du foutu compartiment à piles. Le tableau de bord donne quand même l’occasion de sortir le 3/0

 

 

 

Pour la rampe de phares, très caractéristique, on prendra soin de passer l’intérieur en chrome, histoire de donner un peu de lumière au fond des phares.

 

 

J’ai pris le parti de condamner les phares escamotables (le mécanisme existe !) partant du principe qu’ils étaient toujours sortis en course.

 

Une plaque de bristol vient donc les soutenir sous le capot.

 

 

Deux autres viennent prendre place devant les roues avant pour figurer le passage de roue. Le dessin sur le noir est fait… au crayon.

 

 

Le capot avant ne s’ouvre pas… ce qui n’empêche pas de jouer un peu avec le compartiment avant. J’avais quand même dû trouver une image pour me fixer les idées. Et comme la boîte fournissait un jeu de jantes en rab (pour le slot si je me souviens bien) je l’ai associée à un pneu de la fameuse R8.

 

 

Cette dernière est trop petite… Mais une fois coupée, le manque est caché sous le tableau de bord. Ni vu ni connu, j’t’embrouille !

 

Outre les cloisons latérales, l’ajout concerne le radiateur et ses durits. Les ventilateurs sont en fait des plots pour soutenir une F1 1/12 Tam

 

 

Et la grille est peinte

 

 

Le dessous ne donne pas plus l’occasion de s’exprimer

 

 

Remarquez les jolis pneus avec de belles sculptures… Et aucune ligne de moulage. Comme quoi Revell, hein… La direction est même fonctionnelle !

 

 

L’antenne du kit a été remplacée par un bout de grappe étiré. Je me souviens qu’elle était pourtant bien fine

 

 

Bon, vous l’aurez compris, j’aime la Stratos. Elle a une gueule comme on en fait plus et un palmarès à faire pâlir bien des concurrentes. Et puis cette déco et ces roues jaunes…

 

 

Quant au kit, c’est plutôt un bon souvenir. Promis, je corrige tous les défauts dès que possible !

 

 

Des questions ?

[Invité §loc254Xt]

moi aussi j'adore cette caisse!!! quelle gueule!

 

il est vrai qu'elle mériterais quelque reprise

 

 

 

 

 

[Fmid]

C'est clair ! Mais enfin, elle a trente ans cette année quand même.

 

Pas mal conservée l'Italienne, non ?

[Invité §loc254Xt]

comme moi!!!! 30 ans et bien conservé

[Fmid]

[Invité §fre387iQ]

aah la lancia stratos et une sacrée voiture qui a marquée les gens de son époque (en locurence moi!)!est ce que la lancia de chez italeri est la réedition de ce moule?

[Fmid]

Excellente question. Sauf que la Lancia Italeri est une version Safari si je me souviens bien

 

Mais certains peuvent peut-être nous éclairer...

[Vince-1-24]

Ouah FMID,superbe ta stratos, ça tombe bien que tu présentes la tienne car en parralèle de la celica,

je fait aussi une stratos, j'osé pas faire un topic car elle est à un stade bien avancée.

c'est un kit de chez Hasegawa n°25033 Lancia Stratos HF 1975 SANREMO RALLY WINNER.

C'est la première fois que je fait un kit Hasegawa et ce se sont des bons kits.

Je fait des tofs et je fait un topic pour te montrer et avoir ton avis.

Tes voitures me rapelle une époque où il y avait de la vraie bagarre sur les circuits, la belle époque.

[FOCAS]

Ouah FMID,superbe ta stratos, ça tombe bien que tu présentes la tienne car en parralèle de la celica,

je fait aussi une stratos, j'osé pas faire un topic car elle est à un stade bien avancée.

c'est un kit de chez Hasegawa n°25033 Lancia Stratos HF 1975 SANREMO RALLY WINNER.

C'est la première fois que je fait un kit Hasegawa et ce se sont des bons kits.

Je fait des tofs et je fait un topic pour te montrer et avoir ton avis.

Tes voitures me rapelle une époque où il y avait de la vraie bagarre sur les circuits, la belle époque.

 

 

oui et où ça glissait plus que maintenant avec des voitures qui avaient de belles lignes...

[Invité §sca014FW]

oui je confirme version safari la stratos de italeri et j'adore tes commentaires fmid un vrai bonheur comme cette lancia ...