Mes voitures

[Invité §pha556ix]

Salut!Il parait qu'il y a moins de problèmes à long terme avec les vernies polyuréthanes.Je n'ai jamais essayé,par contre je trouve que les vernis de type Humbrol ont un beau fini même s'ils sont trés longs à sécher et ils sont moins agressifs avec les décals.

[Fmid]

Après cet intermède Escort, je vous propose de nous intéresser à l’un des mythes du championnat du monde des rallyes : l’Audi Quattro.

 

 

Pour parler de cette belle auto, il faut d’abord se replonger dans l’histoire… Les origines de la marque méritent en effet une petite explication. On doit en effet la création d’Audi en 1909 à August Horch. Après être passé chez Benz, ce dernier a fondé Horch et connaît un certain succès dans les années 1900… Mais, en désaccord avec ses actionnaires, le voilà viré de son entreprise.

 

Notre homme rebondit en créant aussitôt une nouvelle société. Comme on lui interdit d’utiliser son nom, il choisit non sans humour Audi, la traduction latine de son nom : horch en allemand est en effet l’impératif du verbe “écouter”.

 

Cette tumultueuse histoire ne s’arrête pas là. En 1932 en effet, la crise mondiale incite quatre constructeurs allemands à se regrouper : Horch, Audi, DKW et Wanderer fusionnent sous le nom d’Auto Union. Le nouveau logo du groupe, quatre anneaux entrelacés, symbolise cette association. Jusqu’à la guerre, Auto Union, encouragé par le régime nazi, se livre à une lutte au couteau avec Mercedes sur le terrain sportif…

 

Au lendemain du conflit, l’entreprise, exsangue, finit par tomber dans l’escarcelle de VW. Dans les années 60, des DKW sortent donc avec une calandre frappée des quatre anneaux… Jusqu’au moment où, en 1969, la direction de VW considère que le nom d’Audi est plus commercial et plus en rapport avec le positionnement haut de gamme qu’elle entend donner à la marque.

 

Pour y parvenir la route va être longue. Durant toutes les années 70, VW installe la gamme en déclinant ses nouveautés dans une version Audi. À la fin de la décennie, la marque présente un joli coupé aux formes très anguleuses dérivé de la berline 80, et baptisé fort opportunément… Coupé.

 

 

Depuis quelques années, la firme est dirigée par une vieille connaissance, Ferdinand Piëch, que nous avons déjà croisé à propos de la Porsche 917. Il s’implique beaucoup dans le style et la technologie de ses autos. C’est lui qui décide de miser sur la traction intégrale en se servant du Coupé comme d’une vitrine. Une transmission aux quatre roues, un turbo et des élargisseurs d’ailes sont ajoutés au Coupé : LA Quattro est née.

 

 

Petite parenthèse : le pari technique n’a à l’époque rien d’évident. Tout le monde connaît les vertus des quatre roues motrices en tout terrain, mais on n’en mesure pas bien l’intérêt, au regard du surpoids généré, sur route. La seule tentative remonte alors à un peu plus de dix ans avec la très avant-gardiste Jensen FF de 1966 qui ajoute même à sa transmission intégrale le tout premier ABS du monde !

 

L’Audi Quattro est présentée à Genève en 1980. Conscient d’avoir tout à prouver avec son beau bébé, Piëch décide logiquement de miser sur le rallye. L’équipe allemande recrute Hannu Mikkola (encore une vieille connaissance) et une jeune française prometteuse, Michèle Mouton… Les voilà donc avec une auto et une technologie toutes neuves qui débarquent au Monte Carlo 1981, tandis que la plupart des observateurs les attendent avec suspicion.

 

 

La démonstration est d’autant plus probante : Mikkola survole littéralement les débats avant de devoir se retirer sur une sortie de route idiote. Il se vengera quelques semaines plus tard au Rallye de Suède : pour la première fois, une quatre roues motrices s’impose en championnat du monde. Un tournant majeur pour les rallyes… Pour autant, la première saison d’Audi est loin d’être un long fleuve tranquille : fiabilité incertaine, équipe en rodage, sorties de route… et même disqualification pour une histoire sordide de phares démontés en Grèce. C’est Vatanen (voir plus haut) qui s’impose chez les pilotes et Talbot chez les constructeurs. La revanche sonnera… Mais c’est une autre histoire.

 

La version d’aujourd’hui est donc LA première Quattro du championnat du monde : celle de Mikkola au Monte Carlo 1981. Encore une fois, il s’agit d’une maquette Esci, disponible aujourd’hui chez Revell. Mon montage doit dater environ de 1984.

 

 

La voiture est globalement bien rendue. Elle reproduit fidèlement cette version assez particulière : très vite en effet, les Quattro de course disposeront d’une calandre bombée spécifique, d’élargisseurs d’ailes et de radiateurs d’huile dans l’aileron arrière… Autant d’éléments dont celle-ci se passe encore.

 

Elle dispose par contre bien à l’arrière du bandeau réfléchissant “Coupé” qu’arboraient les premières Quattro. Il faut dire qu’Esci proposait alors une version civile en parallèle. Notre auto de course en est bien sûr dérivée avec quelques pièces supplémentaires.

 

 

Côté peinture, le parti pris a été, comme sur l’Escort Rothmans, d’ignorer les décals – à la couleur d’ailleurs douteuse – pour les bandes latérales. Seul souci, l’épaisseur de peinture a mis à mal le moulage du capot avant. On est donc plus dans le jus, ici, mais bien dans le dessin pur pour retrouver le capot perdu Tant qu’on y est, on ajoute les goupilles

 

 

Pas de gros souci en perspective, donc. À ceci près que l’on voit rapidement qu’il faut intervenir sur les vitres de custode : la forme du moulage est fausse. Il convient donc de découper l’arrière en pointe. La vitre est à peine raccord, mais normalement ça ne se voit pas.

 

 

Autre problème assez coton : la grille de pare-chocs. À l’évidence, Esci nous a donné la version civile qui ne comportait qu’une cloison verticale. Or, il nous en faut cinq. La création des quatre cloisons manquantes en putty entre les lames existantes est un moment intense.

 

 

Il faut aussi se débarrasser du feu de position et ne conserver que le clignotant. Sans oublier de créer une prise d'air avec une cloison horizontale dans le trou restant (derrière le longue portée).

 

 

L’intérieur est bien détaillé et plutôt exact. On se contente donc d’une peinture soignée. D’autant que rien ne s’ouvre et que l’assemblage est du genre définitif. Ici, rouvrir, c’est casser !

 

 

 

Et de l’ajout de ceintures. Celles-ci sont en bande cache. J’avais alors des petits rouleaux adhésifs pour masquer (je crois que c’était prévu pour les bandes sur les avions). Un régal. Mais je n’en trouve plus (en fait, je n’ai pas vraiment cherché )

 

 

Je les ai prolongées jusqu’à la barre de l’arceau derrière

 

 

Notez le logo Audi Sport sur le siège. Il est peint.

 

 

Petite vue du dessous. On retrouve la transmission, un carter moteur additionnel… Et on remarque à l’occasion que l’embout du pot d’échappement est parti sans laisser d’adresse…

 

 

Au chapitre scratch, il faut inscrire les rétroviseurs extérieurs. Ceux qui sont fournis sont là encore les modèles de route rectangulaires. Nous, il nous faut de l’obus. Ceux-ci furent taillés dans un bout de grappe. Le plus dur, c’est sans doute d’en faire deux pareils.

 

 

Un peu de Fmid touch avec le catadioptre vert sur le dessus de chaque rétro

 

 

Les déflecteurs des essuie-glaces (un bout de bristol)

 

 

Et les petites pattes pour le pare-brise et la lunette arrière

 

 

Sans oublier les grandes plaques d’alu qui tiennent les projecteurs : un bout de bristol fait là encore l’affaire.

 

 

Par contre, le trou du lave-vitre arrière sur la vitre fait partie des détails difficiles à corriger…

 

 

Pour être honnête, j’ai un gros problème depuis au moins dix ans avec cette auto : les décals sont ruinés et partent en fumée. Une opération sauvetage a donc été menée tant bien que mal : vernis sur ce qui reste, peinture pour boucher les trous… Ça cache la misère.

 

 

Vous l’aurez compris, il y avait du taf : ce n’est typiquement pas un modèle pour débutant si on veut coller à la réalité. Dans le genre, la Tamiya devait être plus tranquille. Mais c’est aussi ce qui fait tout son intérêt.

 

 

Des questions ?

[FOCAS]

dans mon esprit, cette Revell a toujours été un reboitage du kit Tamiya

 

(un peu comme la mgnifique Porsche 944 = origine Hasegawa)

[Fmid]

Non je ne pense vraiment pas. D'ailleurs la Revell est bien la même version Monte Carlo 1981, et tout les moules Esci se sont retrouvés chez Revell et Italeri

 

La Tamiya est une version postérieure avec la calandre bombée, le radiateur dans l'aileron arrière et tout le toutim. Je n'ai d'ailleurs pas d'exemple de Tam reprise chez Revell

[ryan cooper]

bon c'est comme d'hab... sans grande surprise...

magnifique! J'espère qu'il y en a encore beaucoup dans la section rallye...

[Fmid]

Beaucoup, beaucoup... C'est beaucoup dire. Mais il y en a encore, promis.

[Fmid]

Tiens, je vous propose de jouer à un petit jeu. Sur la Quattro, il y avait un élément de déco qui a aujourd'hui disparu (le décal s'est autodétruit). Sauriez-vous trouver lequel ?

[Invité §sal828sT]

c'est du bon Fmid!il est vrai que la peinture est tres importante ,je l'ai compris tres tard...maintenant je fais gaffe!sur les voitures de sport,les decals sont necessaires mais pour mes berlines ,non! et tant mieux!elle est encore tres belle ton Audi...A+et merci...

[Fmid]

Merci Salanon... Mais moi j'ai toujours trouvé qu'une maquette sans autocollants, elle était toute nue

 

Tu as bien un ou deux décals sur les berlines parfois, non ? Genre compteurs ou logos...

[Invité §joj328na]

dans toute les voitures il y a au moin un logo

 

sa serait con une ferrari sans le logo!

[Fmid]

Je vois que tu es à cheval sur les principes

[Invité §sal828sT]

Fort fmid,oui bien sùr!un peu de decals!mais on va sur la lune et nos decals quoi ??te!de la colere je bois un coup!!!A+

[Fmid]

Tiens, je vous propose de jouer à un petit jeu. Sur la Quattro, il y avait un élément de déco qui a aujourd'hui disparu (le décal s'est autodétruit). Sauriez-vous trouver lequel ?

 

 

 

Bon, c'est pas tout ça, mais personne ne trouve ?

[Invité §sal828sT]

bon moi je desespere,langue au chat:peut etre bas de caisse coté droit ?ou rapport avec les projecteurs ?A+

[bepvit]

Cher Fmid, mes compliments pour le "dossier" sur l'Audi Quattro; selon moi, ceci c'est le vrai esprit du modèlisme: connaitre l'histoire et ses particuliers, et rèaliser des tèmoignages "en trois dimensions" qui sont le fruit de la connaissance et de la passion....Bravo!

[Fmid]

Merci Beppe. Je crois qu'on est bien sur la même longueur d'onde

[Fmid]

Tiens, je vous propose de jouer à un petit jeu. Sur la Quattro, il y avait un élément de déco qui a aujourd'hui disparu (le décal s'est autodétruit). Sauriez-vous trouver lequel ?

 

 

 

Bon allez, je vous donne un indice

 

Mikkola nous avait posé un lapin...

[bepvit]

Merci Beppe. Je crois qu'on est bien sur la même longueur d'onde....

 

Oui, bien sur, et je n'a pas dit que j'ai appreciè le modèle, et le soin pour les dètails "racing"....

[Invité §sal828sT]

une pub de "Playboy"

[Fmid]

Bingo, Salanon. Tu vois que tu pouvais trouver !

 

Il y avait bien un autocollant Playboy sur le pare-brise de la voiture. En fait, je ne pense pas que le magazine ait jamais sponsorisé Audi, il doit s'agir d'un joke car ce détail n'est apparu que sur cette voiture et jamais sur une autre Quattro. Il figurait aussi en Suède, mais c'est la même auto...

 

 

La planche Esci était très complète puisque le lapin était bien là, et ça m'avait bien plu à l'époque. Il doit même figurer sur le boîtage d'origine me semble-t-il. Malheureusement, ce foutu décal a été le premier a disparaître

 

Un jour, il faudra que je trouve le moyen de le refaire

[Invité §sca014FW]

et bien pour dire c'est un coup du lapin lol !!!!!

 

[Fmid]

[Invité §sal828sT]

te!de la joie ,je bois un coup!vin d'Alsace :Gewurtz...ça te dit fmid A+

[Fmid]

Bien sûr, tu l'as bien mérité ! À la tienne !

[Fmid]

Après cet intermède cunicole, nous allons parler... Mouton

 

A plus

[Wauk]

Michèle ?

[Fmid]

Suspens

[Wauk]

Roh vilain :lol:

[Fmid]

Ne va pas me traiter de grand méchant loup... Sinon, plus de mouton

[Invité §sal828sT]

la Michele pour moi a été une revelation!comment une femme pouvait-elle conduire aussi vite ,eh bien je l'ai "prise à coeur!mais me semble -t-il elle courait au debut sur citroen Ds non?un truc inconduisible....en plus....respect A+

[Invité §sal828sT]

ah! fmid il y a du nouveau,dis moi qq chose pour les bas de caisse merci!

[Fmid]

Je ne sais pas. Ça date des années 70. Moi je la voyais plutôt sur une Berlinette à ses débuts.

[Fmid]

ah! fmid il y a du nouveau,dis moi qq chose pour les bas de caisse merci!

 

 

J'ai vu. Honnêtement, je n'étais pas convaincu par tes bas de caisse. Mais je me suis gardé de réagir parce que je ne sais pas comment est l'original

[Fmid]

Le prochain candidat est… une candidate !

 

Bien sûr, c’est de Michèle Mouton qu’il s’agit. Certains l’auront sans doute remarqué, j’avais gardé une bonne partie de l’histoire de la Quattro sous le pied la semaine passée. Pour mieux y revenir, c’est évident.

 

 

Comme nous l’avons vu, la première saison de la jolie bombe d’Ingolstadt a été pour le moins contrastée. En 1981, Mikkola a dû se contenter de deux succès, en Suède et au RAC… Mais ce ne sont pas les seuls lauriers pour la marque aux anneaux : au San Remo, l’Audi l’emporte également, aux mains, cette fois, de sa coéquipière. Grande première dans l’histoire des rallyes : une femme s’impose au scratch. Michèle Mouton entre au panthéon de la compétition routière !

 

La Grassoise aborde donc 1982 avec de nouvelles ambitions… Mais elle trébuche au Monte Carlo en sortant dès la concentration. C’est pourtant elle qui domine la saison en s’imposant successivement au Portugal, à l’Acropole et au Brésil.

 

 

La fin de saison est tendue, car le grand Walter Rohrl ne lâche pas l’affaire avec son Opel Ascona 400. Mauvais perdant ou misogyne, il est même allé jusqu’à affirmer qu’un singe savant pourrait gagner avec une Quattro…

 

Le dénouement a lieu au Bandama : le redoutable rallye de Côte d’Ivoire. La Française y apprend le décès de son père la veille du départ… Mais part le couteau entre les dents. Elle va survoler la course, littéralement portée par toute l’équipe Audi, ses coéquipiers Mikkola et Blomqvist en tête. Las, l’auto donne des signes de fatigue, rend l’âme malgré tous les soins prodigués et Michèle voit s’envoler le titre. D’autant que Rohrl s’impose !

 

 

Elle finit deuxième du championnat 1982… Mais le rêve est passé. Elle ne remportera plus de rallye mondial et finira par raccrocher sa combinaison en 1986.

 

Michèle Mouton reste malgré tout, encore aujourd’hui, la seule femme à s’être jamais imposée en championnat du monde…

 

Cela méritait bien un hommage…

 

L’Audi Quattro Tamiya en donne l’opportunité puisque c’est la version Acropole 82 qui est proposée par le fabricant japonais.

 

 

La comparaison avec l’Esci est d’ailleurs très intéressante. Certes, les modèles diffèrent un peu : on est ici avec une Quattro deuxième génération qui dispose de la calandre bombée, des élargisseurs d’ailes et du radiateur dans l’aileron arrière.

 

 

Mais au-delà, on constate vite que les Japonais ont battu les Italiens sur le terrain de la finesse du moulage et du respect des formes. Outre une forme de vitre de custode très fantaisiste, l’Esci pêche par un haut de pavillon un peu étroit et par une planche de décals moins fine que sa rivale.

 

Chez Tamiya, le montage s’avère aussi bien plus reposant. D’abord parce qu’il n’y a pas grand-chose à faire en termes de scratch, tant la boîte est complète et fidèle. Ensuite, car les assemblages sont faciles et sans surprise.

 

Comme sur l’autre Quattro, j’ai choisi de peindre tout le décor et d’éviter les décals quand c’était possible. Cela implique de prévoir la forme du numéro de course latéral afin d’éviter l’ombre noire sous le décal.

 

 

Pas grand-chose à dire de la carrosserie, donc. On y retrouve les mêmes ajouts : les déflecteurs sur les essuie-glaces

 

 

Les pattes sur les vitres

 

 

Les fameux catadioptres sur les rétroviseurs

 

 

On pensera ici à ajouter les emplacements du cric sur les bas de caisse. Ils sont juste peints.

 

 

L’installation de l’antenne est plus compliquée que d’habitude. Elle est en effet couchée vers l’arrière. L’embase Tamiya reproduit cette petite coquetterie… Maintenant, il faut réussir à faire tenir l’antenne en équilibre en attendant que la colle prenne

 

 

C’est à peu près tout pour l’extérieur… Heureusement, gros avantage, c’est que le capot avant s’ouvre. Enfin honnêtement, il s’enlève, parce qu’il n’y a pas de charnières. Dessous, pas de vrai moteur mais un moulage (un peu à la façon de la Nissan R35 Tamiya). Il faut donc sortir les pinceaux pour en faire quelque chose d’un peu sexy

 

 

On peut aussi ajouter un peu de câblage

 

 

Et les barres de renfort devant les chandelles de suspensions

 

 

 

L’autre bonne surprise concerne l’habitacle.

 

D’abord parce que le tableau de bord est parfaitement rendu.

 

 

Mais aussi et surtout parce que le (en l’occurrence la) pilote et sa coéquipière, Fabrizia Pons, y figurent.

 

 

On peut donc s’amuser à travailler leur combinaison. Et ça tombe bien : Michèle Mouton, sponsorisée personnellement par BP disposait d’une combi très spécifique.

 

 

Contrairement à Fabrizia

 

 

J’ai poussé le vice jusqu’à peindre les lunettes de l’Italienne.

 

 

Et je lui ai placé le road book, découpé sur la notice, dans les mains.

 

 

Bien sûr, comme sur l’autre Quattro, les ceintures sont ajoutées jusqu’à l’arceau arrière. Mais elles sont ici rouges.

 

 

Le dessous diffère peu. Comme sur l’Esci, on retrouve la transmission intégrale – et pour cause ! –, la ligne d’échappement

 

 

Et des trains roulants plutôt détaillés.

 

 

Quelques photos des deux versions pour mieux saisir les différences…

 

 

 

 

 

L’Audi Quattro évoluera encore par la suite. Dès 1983 apparaît la version groupe B qui perd ses élargisseurs d’aile et gagne des fausses prises d’air devant les roues arrière. Mikkola décroche enfin le titre avec elle en 1983. Et Stig Blomqvist lui succède en 1984. La saga s’achèvera bientôt par la monstrueuse Sport Quattro : un châssis raccourci et une tentative désespérée de sauver un concept – 4 roues motrices et moteur avant – dépassé par la déferlante des 205, Metro et autres Delta à moteur central…

 

Des autos pleines de personnalité… Des pilotes qui n’en avaient pas moins. Et Michèle ne fut pas la dernière à ce propos. Et des maquettes qui restituent bien leur côté sauvage. Au final, je suis assez fan…

 

Des questions ?

[Invité §sca014FW]

tout ça est magnifique comme d'habitude fmid une question sur les maquette les prise d'air sur le capot étais ouverte ou seulement peinte et une question sur les audi elle développais combien c'est bestiole ...

 

merci encore pour ces rétrospective très complète ...