[1:43] Ma collection des 24 heures du mans!

[pprv94]

WM puis WR, superbe équipe qui est l'essence même du Mans, comme l'était de Cadenet dans les années 70, puis tant d'autres...Hélas cette époque n'existe plus, restent les miniatures pour le devoir de mémoire.

 

WM ....un historique des années 80 malheureusement disparu comme beaucoup d'autres, dommage à l' époque le sport auto était moins aseptisé

 

 

Ca fait pas très longtemps qu'ils ne sont plus là, avec les WR Zytek qui étaient encore présentent y a quelques années

[pprv94]

Aujourd'hui place à un incontournable des 24 heures du Mans !

 

 

C’est en 1976 que Gérard Larrousse abandonne son casque de pilote pour prendre la direction de Renault Sports, et annonce d’emblée un programme ambitieux. Les Alpines A 442 disputent cette fois la totalité du championnat du monde groupe 6.

 

 

Cependant, les Alpine se montrent souvent rapide en course mais manquent de fiabilité lors du championnat et lors de Nurburgring notamment avec un abandon en 10ème heure pour moteur cassé. En 1977 pour les 24 heures du Mans qui deviennent la priorité de la marque, Renault se prépare, avec pour commencer une amélioration de la résistance du V6 turbo (optimisation du système de refroidissement) mais aussi assurer le renforcement de l’ensemble boite-freins-électricité.

 

 

Les Alpine présentent en nombre en 1977 (quatre A442 engagées et deux mirages à moteur V6) semblent favorites face au Porsche (seulement deux 936 et une 935) et annoncent les meilleurs chronos aux essais. Elles imposent un rythme très soutenu dès le départ, mais, les moteurs cèdent les uns après les autres et la dernière renonce le Dimanche en fin de matinée.

 

 

En 1978, alors qu’on annonce pour Octobre l’inauguration de l’A11 reliant Paris à Le Mans, la première édition des 24 heures moto a lieu. On note également l’installation d’une nouvelle passerelle Dunlop afin de permettre une meilleure visibilité dans la célèbre course.

Bien évidemment, cette année les alpines reviennent au Mans. Avec un programme de F1 désormais prioritaire, la victoire aux 24 heures devient impérative, et urgente, en terme d’image.

 

 

Pendant l’intersaison, les voitures effectuent plus de 20 000 km d’essais, dont une série de tests sur un circuit Américain où il est possible de tourner à des vitesses élevées. Le but est de mettre fin aux défaillances des pistons sur les Hunaudières, où les A 442 roulent à plein régime pendant plus de 50 secondes.

Renault présente une A 443, une A442B qui porte le n°2, et deux A442. L’édition prend des allures de revanche par rapport à 1977 et le duel s’annonce serré avec Porsche qui aligne cette fois trois 936 et la rapide 935 « Moby Dick ». La n°1 joue les lièvres et mène la course là où la Porsche n°5 pilotée par Jacky Ickx connait un mauvais départ où dès le 2ème tour, son moteur montre des signes de faiblesse avec une injection défectueuse.

 

 

Porsche demande à Jacky Ickx de rejoindre l’équipage de la Porsche de Wollek et Barth. Celle-ci reste au contact de l’Alpine. A 9h30 le Dimanche matin alors que tout semble joué, l’Alpine de tête cède, moteur cassé et laisse la première place à la Porsche n°6 alors 6 tours derrière en deuxième position à ce moment-là.

 

 

La n°2 prend alors le relais. Elle se trouve en deuxième position derrière la Porsche n°6 et devant 2 autres Porsche. Puis elle prendra la tête de la course et, en dépit d’un embrayage totalement défaillant en fin de course (la cinquième passant difficilement), finira par triompher devant 2 Porsche 936 également très éprouvées.

 

 

Pironi, au volant de la n°2 à l’arrivée, victime de crampes et de déshydratation, perdra connaissance et ne participera pas à la cérémonie de remise des prix. Son coéquipier Jean Pierre Jaussaud ira donc seul sur le podium et versera de chaudes larmes au moment où résonnera la Marseillaise.

Contrat rempli, Renault annonce le soir même que la marque abandonne l’endurance pour se consacrer désormais exclusivement à la F1.

 

 

Modèle Eligor

[Invité §amo123JS]

Soir "Popol"

 

T'avais un gros retard en minia ,mais c'est un plaisir de voir ici, et de relire cette belle épopée ,grâce a ta belle présentation ,bravo.

 

AP LUS ED

[gennaro1]

Joli retour dans le passé (40 ans déjà, wah) et présentation réussie pour une miniature qui l'est moins.

[pprv94]

Soir "Popol"

 

T'avais un gros retard en minia ,mais c'est un plaisir de voir ici, et de relire cette belle épopée ,grâce a ta belle présentation ,bravo.

 

AP LUS ED

 

 

Salut Ed ! Merci pour ton message ! C'est un plaisir d'avoir des retours également !

Joli retour dans le passé (40 ans déjà, wah) et présentation réussie pour une miniature qui l'est moins.

 

 

Salut gennaro, ca voyage entre les époques en ce moment ! Les anciens modèles commencent à m’intéresser (= Cette miniature m'a été donnée par un collègue qui m'en a offert à la pelle quand il a su que j'aimais le Mans. J'en suis très content

[pprv94]

On enchaine avec un modèle suivant !

 

 

Voici la Toyota SARD MC8-R de 1996.

 

 

Cette voiture est adaptée au règlement dans un premier temps en 1995 pour participer aux 24 heures. Une seule version routière de cette MC8-R sera créée pour permettre à la voiture de rentrer dans le règlement des GT1. En effet, à l’instar de Porsche, Toyota ne dispose pas d’une voiture ultra puissante dans sa gamme et modifie donc des voitures qu’elle possède avec 2 essais distincts fait sur : une Toyota MR2 et une Toyota Supra.

 

 

La SARD MC8-R est donc en réalité une version entièrement reprise de la Toyota MR2, réalisée par le préparateur Japonais SARD signifiant Sigma Advanced Racing Development. La voiture comporte un moteur V8 twin turbo de 4 litres puissant de 600 chevaux. La voiture se voit allongée de 40 cm, est rabaissée de 20 cm, et sa largeur augmentée d’autant.

 

 

Sa prestation pour sa première apparition en 1995 fut laborieuse. Toutes les autres GT font mieux qu’elle. Après 13 tours son embrayage lâche et met fin à sa prestation.

 

 

Une autre MC8-R revient en 1996 avec le numéro 46. Elle adopte cette fois ci une nouvelle boite de vitesse à 5 rapports, une réduction du poids ramenant celui-ci à 1 060 kg et son volant est partagé par Mauro Martini, Peter Fabre et Alain Ferté.

 

 

Malgré cela ses performances ne semblent pas meilleures puisqu’elle affiche un chrono aux qualifications lui donnant la 38ème place, et la 23ème place de sa catégorie.

 

 

La voiture passe une course sans embûche, sans rien de particulier à déclarer non plus, et fait figure de voiture fantôme face aux autres GT1 de l’époque. Mais sa participation n’est pas à prendre à la légère.

 

 

L’expérience vécue lors de la course au sein de cette voiture et de sa sœur la Supra LM courant avec elle lors de cette édition de 1996, servira à la conception de la redoutable Toyota TS020 qui sera construit exclusivement pour Le Mans en profitant du règlement des GT1.

 

 

Elle terminera cette fois-ci la course avec une 24ème classe au classement général et une 15ème place au sein de sa catégorie. Ce sera la 2ème et dernière apparition d’une MC8-R, la version de 1997 obtenant une non qualification.

 

 

Modèle Spark

[gennaro1]

Superbe

[Invité §amo123JS]

Superbe

 

 

 

...je dirai même mieux ,c'est superbe

 

J' les SARD

[PescaroloTeam]

beaux presentations vos miniatures, combien vous avez vos miniatures?

[pprv94]

Superbe

 

 

Oui les Japonaises GT au Mans je suis fan =D

 

 

 

...je dirai même mieux ,c'est superbe

 

J' les SARD

 

 

moi aussi !

 

beaux presentations vos miniatures, combien vous avez vos miniatures?

 

 

Merci ! J'ai 103 miniatures des 24 heures du mans actuellement, j'en ai présenté un peu moins de la moitié ici.

[PescaroloTeam]

super bon continuation ton passion

[pprv94]

super bon continuation ton passion

Merci à toi !

 

Je suis passé voir ta collection aussi, très jolie et bien fournie !

[voner5]

Superbe cette Toy....

[Invité §phi062VV]

C'est vrai qu'elle est superbe cette Sard MC8R. :love: Je ne l'ai pas prise celle-ci car j'ai la version de 1995 et au prix actuel des Spark il faut faire des choix...

 

Très belle présentation, Paul ! :)

 

Tu commences à avoir une belle collection sur les 24 Heures.

[pprv94]

Superbe cette Toy....

 

 

Merci =D

 

C'est vrai qu'elle est superbe cette Sard MC8R. :love: Je ne l'ai pas prise celle-ci car j'ai la version de 1995 et au prix actuel des Spark il faut faire des choix...

 

Très belle présentation, Paul ! :)

 

Tu commences à avoir une belle collection sur les 24 Heures.

 

 

Merci ! Oui j'essai d'avoir un peu de diversité, de toutes les époques, et dans des modèles qui me plaisent avant tout !

Je commence le montage de kit en ce moment avec une voiture dont je n'ai aucune représentante de la marque dans ma collection, mais je galère (surtout pour rattraper mes conneries lors de la pose des décalcs un peu trop grandes !)

[Hunaudieres76]

 

Merci =D

 

 

 

 

Merci ! Oui j'essai d'avoir un peu de diversité, de toutes les époques, et dans des modèles qui me plaisent avant tout !

Je commence le montage de kit en ce moment avec une voiture dont je n'ai aucune représentante de la marque dans ma collection, mais je galère (surtout pour rattraper mes conneries lors de la pose des décalcs un peu trop grandes !)

 

 

 

Un grand bravo pour toutes ces belles photos et excellente présentations

[pprv94]

Merci Hunaudières !

[pprv94]

Coucou à tous !

 

Une nouvelle présentation pour aujourd'hui ! Il s'agissait de ma voiture favorite du plateau de 2010 !! Une robe magnifique et de parfaits éclats au soleil !

 

 

 

L’équipe Rebellion racing engage cette année 2010, 2 voitures en LMP1 portant les numéros 12 et 13. Dirigée par Bart Hayden, ce groupe mixe des sponsors venus de suisse à commencer par le groupe horloger Rebellion qui lui a donné son nom et une équipe technique à 90% de Britannique.

 

 

Le moteur Rebellion, même si cela n’est pas flagrant, ressemble particulièrement à un V10 Judd. Il a subi quelques évolutions techniques spécifiques financées par Rebellion, d’où son nom. Les chassis sont des Lola, mais si le n°12 est un pur modèle 2010 (type B10/60-HU01), le n°13 a participé aux 24 heures 2009 avec le même numéro. Il s’agit d’un B08/60 bénéficiant d’un kit 2010 qui lui permet de bénéficier des nouveaux dessins de suspensions et de tout travail aéro imposé par le règlement et dont les répercussions dépassent largement la face arrière de la voiture.

 

 

L’équipage de la n°12 se compose de Neel JANI, Nicolas PROST et Marco ANDRETTI.

Après que les essais aient été marqués par des sorties de piste pour les 2 voitures de l’équipe, tout va beaucoup mieux pour la team Rebellion. Pour preuve, le 8ème temps et meilleur chrono en catégorie essence est effectué par la numéro 12.

 

 

Sur la grille de départ, la numéro 12 est classée en 16ème place avec un temps de 3’33’’490. C’est moyen sachant que la n°42, première des LMP2, est classée devant elle.

 

 

Après une heure de course, même si au classement les apparences sont trompeuses, les deux Lola Rebellion restent pour l’instant groupées dans le sillage immédiat des Lola Aston Martin. Mais pour la n°12 les soucis ne vont pas tarder à commencer et Prost-Jani-Andretti vont se retrouver lanterne rouge des LMP1 à 20h00. Les ennuis s’accumulent pour la n°12, accablée du côté de l’alimentation et des échappements.

 

 

Avec 8 tours seulement effectués durant la 5ème heure de course, elle se retrouve en 33ème position du classement général, dernière des LMP1.

 

 

Passé 23 heures, durant la 8ème heure de course, le calvaire continue pour la n°12 maintenant stoppée par une défaillance du côté de la boîte de vitesses. Vingt minutes vont être nécessaires à remettre en état une Lola qui n’a plus derrière elle que la n°11 de Drayson-Pirro-Cocker.

 

 

Coup dur pour sa sœur la numéro 13 qui abandonne à la 10ème heure de course sur sortie de piste.

 

 

A la 14ème heure de course, cette fois le rideau ne se relèvera pas pour la n°12. Neel Jani vient de revenir à son stand au ralenti avec une boite de vitesses qui refuse tout service. Le 175ème tour sera son dernier. Pour l’équipe Anglo-Suisse, l’échec est patent.

 

 

Avec la Lola du Drayson racing, loin au fond du classement elles endurent ...

 

 

Un châssis qui m'aura tant plus dès le premier jour.

 

 

Modèle Ixo

[Hunaudieres76]

Coucou à tous !

 

Une nouvelle présentation pour aujourd'hui ! Il s'agissait de ma voiture favorite du plateau de 2010 !! Une robe magnifique et de parfaits éclats au soleil !

 

 

 

L’équipe Rebellion racing engage cette année 2010, 2 voitures en LMP1 portant les numéros 12 et 13. Dirigée par Bart Hayden, ce groupe mixe des sponsors venus de suisse à commencer par le groupe horloger Rebellion qui lui a donné son nom et une équipe technique à 90% de Britannique.

 

 

Le moteur Rebellion, même si cela n’est pas flagrant, ressemble particulièrement à un V10 Judd. Il a subi quelques évolutions techniques spécifiques financées par Rebellion, d’où son nom. Les chassis sont des Lola, mais si le n°12 est un pur modèle 2010 (type B10/60-HU01), le n°13 a participé aux 24 heures 2009 avec le même numéro. Il s’agit d’un B08/60 bénéficiant d’un kit 2010 qui lui permet de bénéficier des nouveaux dessins de suspensions et de tout travail aéro imposé par le règlement et dont les répercussions dépassent largement la face arrière de la voiture.

 

 

L’équipage de la n°12 se compose de Neel JANI, Nicolas PROST et Marco ANDRETTI.

Après que les essais aient été marqués par des sorties de piste pour les 2 voitures de l’équipe, tout va beaucoup mieux pour la team Rebellion. Pour preuve, le 8ème temps et meilleur chrono en catégorie essence est effectué par la numéro 12.

 

 

Sur la grille de départ, la numéro 12 est classée en 16ème place avec un temps de 3’33’’490. C’est moyen sachant que la n°42, première des LMP2, est classée devant elle.

 

 

Après une heure de course, même si au classement les apparences sont trompeuses, les deux Lola Rebellion restent pour l’instant groupées dans le sillage immédiat des Lola Aston Martin. Mais pour la n°12 les soucis ne vont pas tarder à commencer et Prost-Jani-Andretti vont se retrouver lanterne rouge des LMP1 à 20h00. Les ennuis s’accumulent pour la n°12, accablée du côté de l’alimentation et des échappements.

 

 

Avec 8 tours seulement effectués durant la 5ème heure de course, elle se retrouve en 33ème position du classement général, dernière des LMP1.

 

 

Passé 23 heures, durant la 8ème heure de course, le calvaire continue pour la n°12 maintenant stoppée par une défaillance du côté de la boîte de vitesses. Vingt minutes vont être nécessaires à remettre en état une Lola qui n’a plus derrière elle que la n°11 de Drayson-Pirro-Cocker.

 

 

Coup dur pour sa sœur la numéro 13 qui abandonne à la 10ème heure de course sur sortie de piste.

 

 

A la 14ème heure de course, cette fois le rideau ne se relèvera pas pour la n°12. Neel Jani vient de revenir à son stand au ralenti avec une boite de vitesses qui refuse tout service. Le 175ème tour sera son dernier. Pour l’équipe Anglo-Suisse, l’échec est patent.

 

 

Avec la Lola du Drayson racing, loin au fond du classement elles endurent ...

 

 

Un châssis qui m'aura tant plus dès le premier jour.

 

 

Modèle Ixo

 

 

 

Tres beau modele et bien mis en valeur; chaque année chez Rebellion nous a habitué à du "beau"; voir encore pour 2018.

[pprv94]

Merci Hunaudières76 =D

Ca promet pour cette année, ils ont encore fait du très beau boulot en transformant une P2 en P1 à plus de 80%, en moins de 7 mois et en se plaçant favori des P1 non hybrid !

[pprv94]

Salut !

Un nouveau modèle pour aujourd’hui emblématique des temps modernes !

 

 

 

Déjà trois ans que Toyota est dans les favoris depuis son retour en 2012 dans la catégorie reine LMP1 et en hybrid. L’édition de 2014 fut terrible, l’une des 2 TS040 de la dernière édition ayant été très rapidement retardée par un accident sous la pluie, et la deuxième qui était en pole position a vu ses espoirs s’envoler vers 4h du matin, faisceau électrique brûlé alors qu’elle était confortablement installée en tête.

 

 

Même les titres mondiaux constructeurs et pilotes n’avaient pas suffi à consoler les hommes du Toyota Gazoo Racing face à ce cuisant échec.

La voiture a connu l’hiver 2014 un certain lifting. Elle est toujours engagée dans la classe ERS < 6 MJ. L’aéro a été affinée et les suspensions profondément retravaillées.

 

 

Cette année marque également le retour d’une autre grande marque Japonaise elle aussi en LMP1 Hybrid, celui de Nissan ! Sur l’affiche figure donc 4 marques pouvant à priori prétendre à la victoire (on s’apercevra vite que la technologie originale des Nissan les éloigneront vite des autres prétendants au titre), du non vue depuis bien longtemps sur le circuit de la Sarthe !

 

 

Cependant la Toyota n’est plus parmi les favoris absolus de la course, ce qui quelque part lui arrange les choses, le rôle de favori lui ayant toujours porté la poisse. Deux voitures sont engagées portant les n°1 et 2 contre 3 Porsche 919 Hybrid et 3 Audi R18 e-tron quattro.

 

 

La n°1 se place en 8ème position, derrière la n°2 et derrière respectivement les 3 Porsche puis les 3 Audi, ce qui était à prévoir, avec un temps de 3’23’’767. Soit 7 secondes de plus que la Porsche de tête.

Cette année on remarquera aussi la visite du président de la république, François Hollande. La dernière fois qu’un président était venu aux 24 heures remonte à 1972 à Georges Pompidou.

 

 

Dès les premiers tours de la course, les deux Toyota se poursuivent et ont perdu de vue les autres LMP1 Hybrid. A la fin de la première heure, la n°1, devant la n°2, se retrouve à 48 secondes de la Porsche de tête. Malgré tous elles ne lâchent rien. Après une sortie de piste de l’Audi n°8 et 3 heures de course, la n°7 occupe la 6 ème place et est toujours dans le même tour que les leaders.

 

 

Mais le premier pépin arrive peu avant 20h. Anthony Davidson heurte le rail à l’extérieur de l’entrée des Hunaudières. L’aile avant droite et le phare sont touchés mais les dégâts semblent légers, au point que la voiture ne s’arrête même pas au stand ! Elle s’arrête en fin de compte le tour suivant et rentrera dans son box pour recevoir un capot neuf, une inspection du train avant, et un remplacement du frein arrière gauche. Cela marquera un arrêt de 13 minutes et 53 secondes soit 3 tours de piste. Cela ne va pas dans l’aide de la n°2 qui se trouve désormais à 1 tour des leaders. Rien à signaler durant la nuit du côté des 2 Toyota.

 

 

Malgré cette fiabilité les résultats ne sont pas au rendez-vous. La n°1 alors en 8ème position à la 8ème heure conservera cette position au bout des 24 heures de course, derrière la numéro 2 qui elle sera 6ème.

 

 

 

Modèle Spark

[pprv94]

Salut à tous !

 

J'espère que vous allez bien !

 

L'une de mes autres passions en lien avec la vitesse : les montagnes russes !

 

Je fais un petit peu de pub : https://www.youtube.com/channe [...] J-LaMMOyNw

[Hunaudieres76]

 

 

 

 

Premier arrivage de 2018

[pprv94]

Bonjour à tous !

 

Je vous présente aujourd'hui plus d'un an après ma dernière présentation, une autre Toyota !

 

 

 

Une belle Toyota Supra de 1995 !

 

 

Cette voiture est adaptée au règlement dans un premier temps en 1995 pour participer aux 24 heures. En effet, à l’instar de Porsche, Toyota ne dispose pas d’une voiture ultra puissante dans sa gamme et modifie donc des voitures qu’elle possède avec 2 essais distincts fait sur : une Toyota MR2 et une Toyota Supra.

 

 

La SARD Supra LM est donc en réalité une version entièrement reprise de la Toyota Supra, réalisée par le préparateur Japonais SARD signifiant Sigma Advanced Racing Development. La supra est à l’origine pensée pour le super GT et sa catégorie GT500 mais Toyota est convaincu de pouvoir la « recycler » pour en faire une version Le Mans.

 

 

De plus la Supra est déjà homologuée en masse donc en conformité avec le règlement. Il est opté de mettre en place un moteur turbo à 4 cylindres type 3S-GTM qui avait été utilisé pour les Toyota du groupe C. Le moteur est ramené à 650 chevaux. La voiture dispose d’une boite X-Trac 6 rapports à commande séquentielle et le réglage de ses suspensions sera exactement le même que celui de la Toyota TS010 du groupe C apparue quelques années auparavant.

 

 

La voiture apparait une première fois en 1995. L’ensemble des autres GT seront plus performantes qu’elle à l’exception de la MC8-R. Ce ne sera pas une franche réussite malgré 5 premières bonnes heures de course avant l’apparition de divers soucis mécaniques mais la voiture finira la course à une honorable 14ème place.

 

 

Elle revient en 1996 avec le numéro 57, et toujours accompagnée de la MC8-R qui porte cette fois ci le numéro 46.

De nombreuses améliorations sont entreprises sur la version Le Mans 1996 et le poids de la voiture est réduit de 50 kg. A son bord une équipe de pilotes 100% Japonais répondant aux noms de Masanori Sekiya, Masami Kageyama et Hidetoshi Mitsusada.

 

 

Malgré cela ses performances ne semblent pas meilleures puisqu’elle affiche un chrono aux qualifications lui donnant la 36ème place.

Lors de la course les problèmes techniques s’enchainent. L’échappement, les freins carbones, rencontrent des problèmes et la voiture ne sera jamais mieux placée qu’à la 25ème place. Puis Mi

 

 

tsusada fait 2 sorties de piste. La deuxième sera fatale et la voiture sera contrainte à l’abandon.

 

 

 

L’expérience vécue lors de la course au sein de cette voiture et de sa sœur la MC8-R courant avec elle lors de cette édition de 1996, servira à la conception de la redoutable Toyota TS020 qui sera construit exclusivement pour Le Mans en profitant du règlement des GT1.

 

 

 

 

 

Modèle Spark

[gennaro1]

Une bien jolie nippone parfaitement réalisée par Spark. Une bel achat

[pprv94]

Hello à tous !!

 

J'espère que tout va bien pour les quelques uns qui passent régulièrement sur mon topic, ainsi que pour tous les autres !

Dans les dernières news j'ai déménagé dans mon nouveau chez moi et du coup ... J'ai embarqué ma vitrine et mes petites autos et ai réarrangé la disposition des voitures dans cette dernière.

Je me suis aussi aperçu que je n'ai rien acheté de nouveau depuis 2017 ..! Aucun modèle de 2018 ou 2019 encore en ma possession. Mais cette "pause" Le Mans c'est fini je souhaite bien y ré-investir !

 

Trève de bavardage, je reviens en 2009 avec un modèle que j'apprécie. Il s'agit de la Courage-Oreca LC70 E.

 

 

Ayant atterri au Mans pour la première fois en 2007, j'ai tant aimé que mon père m'y avait de nouveau emmené en 2008. 2009 fut une année au goût amère, ayant le BAC à passer fin Juin, mes parents ont refusé que j'y aille, cela pouvant un peu trop me distraire et me fatiguer la veille des épreuves. Quelle édition ce fut pourtant ..! Et pour cause : 20 voitures sont engagées dans la catégorie LMP1 !

 

 

N'ayant donc pas trop de souvenirs de cette édition (sauf en ce qui concerne la Peugeot Pescarolo et la victoire de Peugeot) suivie par les quelques directes à la télé, ni trop d'informations sur le net, je ne saurais trop retracer le parcours de ce bolide dont je suis peu documenté. Il s'agit en tout cas du chassis employé par l'équipe Oreca lors de l'édition 2008 et qui avait réalisé de bonnes performances.

 

 

Pour l'édition 2009, Oreca venant de racheter courage compétition court en engageant 2 voitures avec leur tout nouveau chassis Oreca 01. Signature Plus quant à elle est une équipe qui prend part pour la première fois aux 24 heures du Mans avec cette Courage Oreca LC70-E numéro 12.

 

 

Cette écurie très connue aujourd'hui évoluera sous les noms de signatech Nissan, Signatech Alpine et d'autres variantes, et s'imposera plusieurs fois sur la première marche du podium en catégorie LMP2.

 

 

Avec un temps de 3 minutes 39 secondes 326 centièmes, la voiture se classe sur la grille de départ en 22ème position. Hélas il s'agit de la dernière des LMP1 et elle se retrouve même derrière les 2 Porsche RS Spyder engagées en LMP2.

 

 

A l'approche de 3h00 de course, la voiture fait une sortie de piste dans le bac à gravier devant la passerelle Dunlop. C'est peut être le seul petit souci qu'elle rencontrera de toute sa course. A la mi-course, elle occupe déjà une place honorable au classement général en se plaçant 14ème. Deux tours devant elle se trouve la Porsche RS spyder leader des LMP2. Elle affiche donc 183 tours bouclés soit 13 de moins que la 908 en tête de course.

 

 

La voiture finira en 11ème position du classement général et 10ème du classement LMP1 avec 344 tours.

 

 

J'aime tant ce chassis (la version 2008 de Oreca ayant été longtemps un gros coup de coeur et ma favorite de 2008 avec la dome S102 et les pescarolos) et cette décoration bicolore !

 

 

 

Modèle Ixo

[gennaro1]

Belle présentation, soignée et documentée, pour une voiture à la déco que je ne trouve pas très séduisante. Mais bon, ce n'est pas pour moi hein...?

[pprv94]

Belle présentation, soignée et documentée, pour une voiture à la déco que je ne trouve pas très séduisante. Mais bon, ce n'est pas pour moi hein...?

 

 

Salut gennaro

Les goûts et les couleurs comme le dit le dicton

[pprv94]

Bonjour !

 

Pour aujourd’hui, un modèle incontournable dans une collection des 24 h du Mans : la BMW V12 LMR n°15 de 1999.

 

 

En 1998, BMW s’associa à l’écurie de F1 Williams afin de développer la BMW V12 LM. La même année, 2 voitures de cet exemplaire furent engagées aux 24 heures du Mans dans la catégorie LMP. Cependant, 4 heures après le début de l’épreuve, un défaut de suspension entrainat l’abandon des 2 voitures.

 

 

Une nouvelle voiture appelée BMW V12 LMR fit donc son apparition l’année suivante. Les problèmes ayant été réglés et l’aérodynamique améliorée, la version de 1999 pris part à la première épreuve de l’ALMS, les 12 heures de Sebring au mois de Mars qu’elle remporta. BMW revient ensuite aux 24 heures en 1999 avec 2 voitures portant les numéros 15 et 17.

 

 

L’édition des 24 Heures du Mans 1999 a réuni l’une des plus belles de l’histoire de la course. En effet, de nombreux constructeurs étaient représentés avec notamment Nissan, Mercedes, Panoz, Toyota et BMW.

Pourquoi un tel intérêt soudain pour les 24 Heures du Mans, concentré en particulier sur les années 1998 et 1999 ? Car Le Mans, n’entraînait pas encore une débauche de moyens, comparé à la F1 ou le rallye. Remporter les 24 Heures du Mans pouvait devenir un coup de pub rapide, et à moindre frais.

 

 

Côté concurrence, on retrouve Toyota qui arrive cette année comme étant le favori avec des GT One qui ont déjà bien failli gagner en 1998. Trois modèles sont alignés. Une autre marque japonaise est là, Nissan, avec deux R391.

Il y a ensuite Mercedes avec ses trois CLR qui se sont préparés, à part, sur le circuit de Fontana, un ovale.

Il y a enfin un nouvel arrivant en la personne d’Audi qui présente deux R8R en LMP et deux R8C en GTP. Panoz débarque pour la première fois avec des LMP.

 

 

On note enfin que la V12 LM de l’année précédente, remaniée selon les caractéristiques 99, participa également à cette édition sous la dénomination LM-98. Deux exemplaires furent confiés à des écuries privées.

 

Dès les essais, Toyota se met en avant avec une pole position en 3’29’’930 signée par l’ancien vainqueur 1990, Martin Brundle. Nissan perd déjà une auto, la n°22, suite à une grosse sortie au niveau du Tertre Rouge. Forfait également pour la Mercedes CLR n°4 qui s’est envolée à deux reprises, à chaque fois avec Mark Webber au volant lors des essais du jeudi puis du warm-up du samedi même de la course. Les deux autres Mercedes prennent le départ avec l’ajout d’ailettes à l’avant.

 

Les quatre premières heures vont voir un chassé croisé entre la Toyota n°2 et la BMW n°17. Pendant ce temps, la Toyota n°1 doit changer sa boîte de vitesses et la Mercedes n°6 est retirée de la course suite à l’envol de la n°5 entre Mulsanne et Indianapolis.

C’est Toyota qui rencontre ensuite des soucis, fidèle à une poisse légendaire qui perdura longtemps. La n°1, partie en pole, mène la course vers 22h30 quand Brundle perd le contrôle et tape le rail.

 

 

La BMW n°15 revient dans le trio de tête tandis que la Nissan R391 n°23 est 4ème avant de devoir abandonner suite à une casse moteur. La Toyota n°1 a aussi baissé le rideau des stands suite à une sortie de piste de Martin Brundle (explosion d’un pneu). Le duel Toyota / BMW continue dans la nuit jusqu’à ce que la n°2 pilotée par Boutsen s’accroche à l’entrée de la courbe Dunlop avec une Porsche GT2 et se pulvérise dans les rails. L’ancien pilote belge de F1 échappe miraculeusement à la mort mais sort de ce crash sérieusement blessé avec une fracture de la 2e vertèbre. C’est la fin de sa carrière et la fin de course pour cette auto.

 

 

Du coup, les deux BMW se retrouvent en tête, séparées par trois tours, suite à la disparition des autres concurrents. Il reste la Toyota n°3, mais à 4 tours, et les Audi retardées par des ennuis de boîte de vitesses.

C’est la BMW n°17 qui est en tête suivie de la BMW n°15. Soudain, à midi, à quelques heures de l'arrivée, J Lehto sort de la piste un peu avant le Karting avec la BMW n°17. La n°15 passe alors 1ère mais est poursuivie par la Toyota n°3 à un tour, composée d’un équipage exclusivement nippon. Cette dernière remonte alors et enchaine plusieurs meilleurs temps établis en course. Elle est à 22 secondes de l’Allemande lorsque son pneu crève…Elle repasse au stand, mais il est trop tard, la V12 LMR n°15 l’emporte devant la Toyota rescapée et les deux Audi R8R, parcourant 365 tours.

 

 

La première voiture privée et classée en 5ème position du général est l’une des deux BMW LM-98, celle de Bscher / Auberlen / Soper. L’autre des deux BMW privée appartenant à l'écurie Japonaise a abandonné.

 

 

Modèle JADI

[gennaro1]

Je ne connais pas les miniatures Jadi, et celle-ci semble très correcte. Encore une présentation soignée d'un modèle effectivement incontournable parce que le son du V12 résonne encore dans mes oreilles. Quel bonheur

[voner5]

Belle présentation, bravo !!!!

[pprv94]

Je ne connais pas les miniatures Jadi, et celle-ci semble très correcte. Encore une présentation soignée d'un modèle effectivement incontournable parce que le son du V12 résonne encore dans mes oreilles. Quel bonheur

 

 

Je ne connaissais pas JADI avant de recevoir cette jolie BMW mais c'est vrai que je la trouve très soignée et bien finie ! La qualité est bien là

C'est ma seule miniature de ce fabricant, peut être ne s'est il concentré que sur peu de modèles ?

 

Belle présentation, bravo !!!!

 

 

Merci Voner c'était un plaisir à rédiger !

[pprv94]

Bonjour !

 

Aujourd’hui je pars sur une de mes marques fétiches des 24 heures et j’imagine que beaucoup d’autres membres du forum doivent particulièrement l’affectionner.

Il s’agit de la pescarolo P01 Judd n°17 de 2008 !

 

 

Pour replacer un peu le contexte de cette époque vis-à-vis de Pescarolo, rappelons qu’en 2005 la Pescarolo n°16 a établie 39 tours en tête de courses et est arrivée 2ème derrière l’Audi vainqueur, en 2006 ils arrivent à nouveau deuxième toujours derrière Audi et sa toute nouvelle R10 n°8, battant même la Audi R10 n°7 à moteur diesel (il s’agira de la seule voiture essence de l’histoire à battre une diesel) puis en 2007 la Pescarolo n°16 termine 3ème, encore une fois première des LMP1 essence et derrière une Peugeot et une Audi toutes deux à moteur diesel.

 

 

Pescarolo pour cette année 2008 aurait aimé une équivalence fiable permettant un équilibre entre voitures à moteur essence et voitures à moteur diesel. De base, voyant que le moteur diesel semble impossible à approcher avec les équivalences proposées, Pescarolo avait vu avec Judd le moyen de convertir leur moteur V10 judd en un moteur diesel avec des culasses diesel mises en place au dessus de celui-ci. Henry Pescarolo en ayant apparemment parlé à l’ACO, elle lui aurait répondu qu’il n’était pas utile de dépenser de l’argent de cette sorte étant donné les équivalences fiables qui seraient prévues pour 2008.

 

 

Celles-ci n’ont jamais vu le jour et avant même le début de la course, on savait d’avance chez Pescarolo qu’il ne serait encore une fois pas possible de battre à la régulière non pas une mais deux écuries utilisant des voitures à moteur diesel. Pescarolo fut évidemment très mécontent de cette fausse promesse de l'ACO selon lui. L’écart au tour entre les pescarolo et les diesels Peugeot (un peu plus rapides que les Audi) approchant les alentours de 10 secondes.

 

 

Les deux voitures de 2008 sont sensiblement identiques aux modèles de 2007. Pas d’évolution notable hormis quelques évolutions aérodynamiques et des essais en soufflerie.

 

 

Cela se voit ainsi aux qualifications. Le but de la team Pescarolo ne fut pas de décrocher le meilleur des temps mais de préparer au mieux l’ensemble des pilotes des deux équipages. La Dome S102 et l’une des Lola Aston Martin font même un meilleur temps que les deux Pescarolo engagées.

La n°17 se retrouve sur la grille de départ en 11ème position avec un temps de 3 minutes 30 secondes et 618 centièmes, sa sœur la n°16 étant devant en 9ème position.

 

 

Départ de la course à 15h.

A 17 h passé la numéro 17 se retrouve devant la n°16 suite au tête à queue de cette dernière. Elle reste derrière les 3 Peugeot et les trois Audi ainsi que derrière la Dome S102 classée 6ème du général à ce moment de la course.

 

 

Dans la soirée la courage Oreca n°5 se hisse en 6ème position devant la Peugeot n°8. Derrière, les positions bougent beaucoup entre Aston Martin, Dome et Pescarolo. Mais c’est la Pescarolo n°17 qui va finir par prendre la tête des LMP1 essence puisque les ennuis mécaniques commencent pour la Dome aux alentours de minuit cette dernière perdant de l’huile. Côté Oreca, la n°6 abandonnera rapidement ensuite suite à une sortie de piste. La Pescarolo est donc 7ème à 00h40 derrière les 6 diesels. Elle double d’ailleurs peu après 1h, la 908 n°8 qui fait un arrêt au stands de 15 minutes suite à un problème électrique. Elle reprendra 2h plus tard sa 6ème place.

 

 

A 6h20 du matin, l’autre Pescarolo, la numéro 16 entre à son stand, victime d’un manque de puissance. Ce sera un abandon sur casse moteur pour elle qui laisse ainsi hélas, la numéro 17 comme seule représentante de l’équipe Pescarolo Sport.

Imperturbable et jusqu’à l’arrivée, la Pescarolo restera en 7ème position derrière les 6 voitures diesels, prête à les menacer en cas de souci technique.

Encore une fois donc elle finira première des LMP1 essence avec 362 tours réalisés.

 

 

 

Modèle Spark

[voner5]

On a senti encore cette année dans les commentaires d'Henry, que cet épisode des équivalences est toujours pas digérée et surtout contre le docteur Ulrich.........

[gennaro1]

Il a encore la dent dure le Barbu, envers la BOP de l'époque et aussi envers les Mutuelles du Mans...

Pour en revenir à la miniature, encore une présentation bien détaillée et très précise, bravo.