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Discussions libres (Général)

Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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(modifié)

 

 

 

 

SUBARU VANILLE : Cékoissa ? :eek:

 

 

 

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Un truc comme celui-ci il n'y a qu'un constructeur Nippon pour nous le sortir… :roll:

 

Tout simplement parce que ce sympathique Vanille, qui sera vendu chez nous entre 1994 et 1997, est un Kei-Car typique ! :D

 

"Ah tiens, c'est vrai que les Japonais ne sont pas bien grands, ceci doit expliquer la conception d'un bidule pareil sans doute…" :o

 

Et bien NON ! :deuxsanssix:

 

D'abord parce que les Japonais sont désormais classés depuis trente ans parmi les hommes les plus grands de la planète mais z'aussi parce que l'origine des "K-Cars" remonte à 1949.

 

Un peu d'histoire… :o 

 

C'est en 1949 que les Keijidosha (abrégé en Kei-Cars ou K-Cars) apparaissent de par la volonté du gouvernement Japonais de l'époque afin de doper le marché automobile du pays, quasi-atone depuis la fin de la guerre et la ruine totale de la Nation.

 

Les Japonais se déplaçant alors uniquement en deux roues on pense avec la création de cette catégorie (que beaucoup ont considéré à l'époque comme celle d'une "sous-automobile") qu'il serait possible d'améliorer leurs conditions de vie en leur permettant d'accéder aux quatre roues motorisées, quitte à "acheter plus grand" ensuite. :jap:

 

Pour se faire une réglementation stricte est édictée :

 

-Trois mètres de long, deux mètres de haut et 1,30 mètre de large au maximum.

 

-Moteurs deux-temps de 100 cm3 ou quatre-temps de 150 cm3.

 

Et c'est tout ! :o

 

Chez nous même une Vespa 400, éligible en terme de taille, serait recalée du fait de ses 393 cm3... :ddr:

 

Pourtant le marché va se développer rapidement, notamment grâce à une politique fiscale avantageuse pour ce type de véhicule et l'on verra même la norme évoluer en 1976, passant à une cylindrée de 550 cm3 pour une longueur de 3,20 mètres et une largeur de 1,40 mètre.

 

Ultime évolution en 1998 avec une longueur de 3,40 mètres et une largeur de 1,48 mètre (la hauteur de deux mètres est toujours la norme depuis le début).

La cylindrée a fait un "grand bond en avant" en passant à 660 cm3 (et limitée à 63 ch Din quelque soit le type d'alimentation du moteur).

 

 

La délicieuse Daihaitsu Copen, K-Car typique au Japon, sera diffusée chez nous au milieu des années 2000 avec un 1300 cm3 de 86 ch plus tonique.

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Le succès de cette catégorie de véhicules ne s'est jamais démenti là-bas et pas seulement en ville.

En effet les K-cars peuvent aussi être de très utiles petits fourgons à la campagne rebaptisés K-Trucks ou K-Vans, très à l'aise sur les routes sinueuses du pays et dans des localités aux passages étroits.

 

 

Le Honda Acty, "K-Truck" emblématique, sera diffusé en Europe au tout début des années 80.

De nombreuses communes en achèteront pour l'entretien des ruelles ou des espaces verts, ce sera le cas notamment pour Grenoble.

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Bien entendu la fiscalité a toujours été avantageuse pour ces mini-autos, même de nos jours :

 

-TVA à 3% au lieu de 5% pour les "grandes"

 

-Taxe annuelle sur le poids : 100€ pour les K-Cars mais pas loin de 170€ pour une berline "normale" voire plus de 200€ pour un 4x4

 

-Taxe annuelle de circulation : 30€ pour une K-Car et comprise entre 250 et 1000€ suivant la cylindrée pour les autres…

 

-Assurance : Tarifs nettement plus abordables

 

-Contrôle technique : Idem

 

J'en profite pour tordre aussi le cou à une idée tenace chez nous : Non, le fait de posséder une K-Car ne vous dispense pas de l'obligation d'être titulaire d'une place de parking (ou d'un garage) pour avoir le droit d'acheter un véhicule dans les grandes métropoles Nippones ! :nanana:

 

Vous remarquerez au passage que si nous sommes souvent à pleurnichouiller nous autres Français à propos des taxes et autres obligations qui nous incombent ce n'est pas toujours mieux chez les autres et même, parfois, bien pire… :hihi:

 

Bref ce genre d'engin, qui se reconnait sur l'archipel à leurs plaques d'immatriculation à lettres noires sur fond jaune (et l'inverse pour les véhicules d'entreprise… ;) ) n'a toujours pas dit son dernier mot d'autant que la place est de plus en plus comptée et que la population est l'une des plus âgée de la planète, cette dernière sachant se contenter d'une auto de cette taille pour parcourir un kilométrage annuel moyen en fin de compte très faible.

 

Subaru est une survivance du géant aéronautique Nakajima Aircraft, qui donnera pas mal de fil à retordre aux Américains durant la bataille du Pacifique avec ses fameux chasseurs Ki-43 "Hayabusa" et qui fut proprement démembré après 1945.

 

Rebaptisé Fuji Heavy Industries à la fin des années 40 la firme lance un département automobile à partir de 1956 sous le nom de Subaru (qui se traduit par Constellation des Pleïades en Français, d'où le logo ! ;) ).

 

Le logo Subaru ? Les étoiles de la Pleïade, what else ? 1153958987_v-ones.gif.33ebdb44c6fbcb17b8854ec9c25045fa.gif

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En 1958 le constructeur se lance dans la commercialisation à grande échelle de sa 360, une K-Car typique du moment avec son moteur bicylindre deux temps de 360 cm3 (limite maximale de cylindrée pour les Kei-Cars depuis 1955) développant 16 ch.

 

 

La petite 360, toute craquante ! :rs:

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Capable de 85 km/h avec quatre passagers (bien tassés… :hihi: ) l'auto est un succès, avec même une déclinaison sportive en 1968 avec la présentation d'une Young SS de même cylindrée offrant 36 ch et 120 km/h ! (essayez toujours de vous imaginer à 120 à l'heure là-dedans:blague: )

 

La fin de production de la 360 en 1971 correspond à l'heure de la maturité pour la firme, déjà remarquée à l'international pour avoir présenté en 1965 la Subaru 1000, première Japonaise à moteur Boxer et surtout traction avant ! :jap:

 

Le trait de génie des dirigeants et des ingénieurs-maison va advenir en 1972 avec la commercialisation de la transmission intégrale permanente sur son break Leone.

 

 

Subaru inaugure l'époque des berlines intégrales, dix ans avant Audi !

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Le succès est au rendez-vous.

 

Non seulement aux USA où la marque est présente depuis 1965, mais aussi en Australie, en Afrique du Sud et… en Suisse !

 

Nos voisins ont toujours été des amateurs de belles mécaniques (n'oublions pas qu'ils ont été de très bons clients pour Alfa-Roméo, Lancia, BMW ou Jaguar par exemple) et le fait de pouvoir acquérir une simple berline ma foi fort bien présentée et disposant d'un moteur Boxer pour le fun et d'une transmission intégrale pour l'hiver a tout de suite donné l'impulsion nécessaire au succès de Subaru là-bas, succès qui débordera très vite sur l'Autriche aux conditions de circulation à peu près équivalentes.

 

Pour la France les choses se passent mal…

 

Tricards depuis le milieu des années 70 pour cause de ventes trop importantes dans l'hexagone les Japonais sont contingentés et les importateurs font tout pour empêcher un nouveau larron d'entrer en scène, ce qui les obligeraient à "partager" les 3% du marché auquel ils ont droit avec lui… :bah:

 

Le groupe Fuji tente alors au début des années 80 de produire directement en France, ce qui le mettrait "hors quota" et lui ouvrirait la porte pour le futur marché Européen, mais les politiques de tous bords refusent "le Cheval de Troie Nippon"... :pfff:

 

Bref pour acheter une Subaru en France il faut se tourner vers le Grenoblois René Baboulin (oui, celui des Buggy's ! :oui: ) qui devient importateur officieux pour la marque dès 1982 en s'approvisionnant depuis la Suisse toute proche.

Surtout présent en Isère, dans les Hautes-Alpes et les deux Savoie il parviendra à écouler environ 230 autos avant de déposer le bilan à la fin des années 80. :sic:

 

 

Une Leone Suisse de 1981.

On notera les pneus Michelin montés d'origine.

Cette voiture était courante chez nos voisins, beaucoup plus rare chez nous.

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Tout ceci pour nous amener à 1992, année où Subaru fait une entrée officielle remarquée en France, profitant de la fin du fameux contingentement à 3% du marché des constructeurs Nippons, pratique devenue illégale de par les traités de libre échange imposés en particulier par l'Europe.

 

Présente depuis 1990 en Championnat du Monde des Rallyes la marque commence aussi à se faire un nom.

 

La gamme Impreza est présentée en berline 4 portes et break avec moteurs 1.6 de 90 ch et 1.8 de 103 ch, de même qu'une "certaine version" à 4 portes dotée d'un 2 litres Turbo de 211 ch qui ne va pas tarder à entrer dans la légende. :D

La Legacy, grosse berline classique, propose également la transmission intégrale sur toute sa gamme, allant de la berline au break tant en 2.0 litres qu'en 2.2 litres.

 

Mais le catalogue cache aussi deux "bizarreries" : Le gros coupé SVX avec son 6 cylindres à plat de 230 ch surtout étudié pour les USA et… "Autre chose" qui apparaît pour le millésime 1994 ! :cyp:

 

 

Le coupé SVX, une bonne bête pas vraiment à l'aise en Europe.

52 exemplaires vendus en France

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Ce truc étrange au look venu d'ailleurs va se nommer chez nous : Vanille ! (contraction de Van et Famille) :D

 

Vanille couleur framboise :ddr:

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Non, parce que des noms il en possède l'animal ! :ddr:

 

-Sambar au Japon, où il est considéré comme l'un des K-Cars les plus anciens puisque la génération vendue en France est la cinquième là-bas (première présentation en 1961).

 

-E12 sur certains marchés asiatiques (avec moteur 1.2 litre ou E10 avec moteur 1 litre)

 

-Sumo en Grande-Bretagne

 

-Columbuss en Suède

 

-Libero en Allemagne, Autriche, Suisse.

 

Bien entendu pour l'exportation cet engin de 3,52 m de long, 1,41 m de large et… 1,90 m de haut est muni d'un moteur plus puissant que le 0,6 litre Japonais.

 

 

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Pour la France le seul bloc retenu est un trois cylindres en ligne transversal de 1 189 cm3 développant 54 ch à 4 600Trs.

 

Sa boite mécanique à 5 rapports lui permet d'atteindre 128 km/h.

 

 

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Afin de "gagner de la place" le moteur n'est ni sous le capot (il n'y en a pas ! :lol: ) ni sous le châssis mais… dans le pare-chocs arrière !

 

 

En fait le moteur est en porte à faux arrière.

Mais comme la distance entre l'essieu et le bouclier n'est pas bien grande :hihi:

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Le groupe est accessible en basculant le bouclier monté sur charnières mais aussi via une trappe sur le plancher du coffre, ce qui occasionne en définitive une accessibilité mécanique à peu près convenable.

Par contre "un bon coup dans le c.l" et c'est fini ! 

 

En temps normal le Vanille est une propulsion, mais le train avant peut être enclenché à l'aide d'un simple bouton situé sur le levier de vitesses.

 

Associé à une garde au sol conséquente les performances de ce véhicule hors-bitume sont assez étonnantes. :jap:

 

 

Ses capacités off-road étaient loin d'être ridicules, mais le pilote devait faire attention aux excès d'optimisme en dévers.

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Bien entendu le centre de gravité est très (et même trop !) haut, rendant le Vanille très sensible au vent latéral et donc peu à l'aise sur autoroute, sa mécanique pour le moins modeste ne lui favorisant pas la tâche d'ailleurs.

 

 

La boite avait des rapports assez courts : Vitesse maxi faiblarde mais relances très convenables sur la route.

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Le plus effarant reste sa capacité d'emport, car ce truc est homologué pour 6 places !

 

-Deux à l'avant

-Deux sur la banquette du milieu avec un accès facile grâce à deux portes coulissantes

-Deux à l'arrière

 

Bon, pour être franc une fois chargé avec six Malabars on n'avance plus. :buzz:

 

 

Les exagérations de la pub :roll:

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Mais la performance est tout de même intéressante compte-tenu de sa taille et c'est, du moins chez nous, une sorte de record. :D

 

En fin de compte atypique avec son look et ses quatre roues motrices cet engin n'arrive pas à trouver sa place sur notre marché, pas plus que dans la gamme Subaru au demeurant.

 

 

Sièges arrières ôtés la capacité de chargement était des plus convenable.

Epoque pas si éloignée où les TV pesaient 30 kg

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Coincé entre des berlines classiques et un gros coupé exclusif ce petit machin n'attire personne, et son prix de 88 500Frs ne l'aide pas franchement ! :eek:

 

Ce tarif correspond alors à une Renault 19 Europa 1.4 litre ou à une Mazda 323 GLXi 1.6 litre, sans parler de sa concurrente locale la fameuse Fiat Panda 4x4 très répandue dans les Alpes qui s'échange alors contre un chèque de 61 700Frs seulement ou le Lada Niva disponible dès 67 900Frs.

 

 

Le plus gros défaut du Libéro, Sambar, Vanille : Son prix élitiste !

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Bref peu de gens se sentiront concernés par cette mini-voiture à quatre roues motrices, en fin de compte bien trop chère et Bizarroïde…

Et si l'on parle de K-Cars aux Français de l'époque il n'est pas certain qu'un sur mille sache vraiment de quoi il retourne.

 

Présent au catalogue jusqu'en 1997 certaines sources parlent d'environ 200 exemplaires diffusés dans l’hexagone, je ne pense pas qu'il y en ait eu autant, c'est vous dire ! :roll:

 

 

Le Subaru Vanille restera un véhicule rarissime sur nos routes.

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J'ai eu personnellement l'occasion de m'installer au volant d'un Vanille en 1996 et je dois vous avouer qu'il est l'un des rares véhicules dont je ne suis pas près d'oublier la conduite :

 

-Peu large et très haut perché

-Silencieux à bas régime mais pas franchement nerveux, avec une commande de boite peu précise et un niveau sonore qui augmente plus vite que la vitesse, le bruit étant comparable à celui d'un gros scooter de 400 cm3 si vous voyez ce que je veux dire… :o

-Direction "collante" et imprécise

-Très lumineux avec le toit ouvrant en deux parties (d'ailleurs seul élément de luxe à bord puisque la peinture métallisée, les jantes alu et l'autoradio étaient, malgré un prix de vente pour le moins "confortable", au registre des options)

 

Le pire étant cette impression d'être aux premières loges en cas de choc et surtout cette colonne de direction non habillée qui vous passait entre les tibias… :oops:

 

 

Sans parler de la position de conduite déroutante, le conducteur étant assis "sur les roues avant".

On distingue le bouton "4x4" sur le levier de vitesses, de mémoire le débrayage était inutile pour l'enclencher. :o

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Bref je n'ai pas aimé, mais alors pas du tout ! :non:

 

De toute façon le collègue qui m'avait emmené avec lui le jour de l'essai, potentiellement très intéressé par les quatre roues motrices, ne signera pas : Trop cher et surtout trop haut pour accéder aux parkings souterrains dans lesquels il avait ses habitudes en stations de sport d'hiver…

 

De nos jours un Vanille est quasi-introuvable en France, sans parler des séries spéciales "Vanille-Fraise" et "Vanille-Menthe" proposées ici afin de booster la carrière d'un engin totalement invendable. :bah:

 

Quant à sa côte actuelle… :oops:

(Mais dites ! Vous ne voulez pas en posséder un komme même ? :blague: )

 

Comptez 4 800€ un exemplaire "Concours", une poignée de main et une tape dans le dos s'il y a du boulot à faire dessus, les pièces spécifiques étant introuvables par ici.

Il y a des gens qui aiment vraiment se faire remarquer… :buzz:

 

 

Un troupeau en liberté :

 

 

 

 

En insistant bien ça passe ! :

 

 

 

 

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:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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C'est drôle ce truc ! Typiquement japonais et insolite, j'adore !

 

J'aime beaucoup Subaru, mais j'avoue que ce n'est pas la première voiture qui me vient à l'esprit quand on évoque la marque :p

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Invité §Ark214QU

Bordel une K-car ! merci tonton :love:

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Invité §SKY770Dj

Un nouveau Topic rajouter en favoris et que je vais suivre :o

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(modifié)

 

 

 

 

 

SSANGYONG RODIUS : Long-courrier capacité tout-temps.

 

 

 

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Petit dossier sur l'une des voitures qui, depuis une dizaine d'années, truste les "places d'honneur" lorsqu'il s'agit de parler de flop commercial ou surtout de Design complètement raté… :roll:

 

Pas un journal "Généraliste", pas un Blog de "Post-ado" bardé de fôtes dortograffe (Kikoolol mdr :ddr: …) qui n'a dénigré ou ne dénigrera cette automobile au profil il est vrai assez atypique dans un de ses sujets.

 

Pourtant ayant approché la bestiole de près il est de mon devoir d'en assurer la défense. :o

 

Le Rodius est présenté en 2005 par une firme Sud-Coréenne dont la présence en France remonte à 1994 : Ssangyong (deux Dragons).

 

Assez marginale et créée en 1954 pour produire des utilitaires, elle ne commercialise des automobiles que depuis 1986 et encore ne s'agissait-il que de Jeeps "Coréanisées".

Elle parvient néanmoins à se faire une petite place chez nous avec le Musso, un 4x4 au dessin assez moderne motorisé par un bloc d'origine Mercedes.

 

 

Le Musso, un 4x4 que l'on verra assez souvent sur nos routes.

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Pas étonnant d'ailleurs de retrouver des mécaniques issues de la gamme du constructeur à l'étoile puisque ce dernier possède à l'époque 5% du capital du Coréen.

 

Un réseau de distribution embryonnaire dans l'hexagone et uniquement des 4x4 au catalogue l'empêche de réaliser la percée qui caractérisent alors ses compatriotes Hyundai et surtout Daewoo.

 

Cette dernière firme qui a alors le vent en poupe (ce ne sera qu'un feu de paille au demeurant…) se paie le luxe de racheter Ssangyong en 1997 et intègre alors une grosse partie de sa gamme à la sienne, se bornant à un changement de logo sur les autos.

 

L'affaire ne dure pas et Daewoo, qui en 1999 est forcé d'admettre une "ardoise" de plusieurs milliards de Dollars à ses créanciers, met la clé sous la porte…

 

General Motors, ancien actionnaire de la marque, en reprend l'essentiel en partenariat avec le Japonais Suzuki.

 

Les choses en restent la jusqu'au 30 avril 2002, jour où GM prend entièrement possession de Daewoo.

 

Les créanciers de Ssangyong semblent alors vouloir reprendre leur indépendance (sachant parfaitement que les Américains allaient surtout récupérer les usines du groupe pour fabriquer leurs propres produits) et en décembre de la même année arrivent à remettre sur le marché une grosse partie des dettes de la firme avant son rachat par Daewoo sous formes de titres boursiers.

 

Désormais propriétaires à 51% de Ssangyong le logo de la marque peut de nouveau être apposé sur les voitures en sortie d'usine.

 

Une série d'accords, d'obligations et d'agréments divers permettent à Ssangyong de continuer à bénéficier du réseau Daewoo pour la vente à l'export de ses produits jusqu'au printemps 2004, moment où la firme fait son "grand retour" sur la scène internationale et où le label Daewoo est liquidé.

Ce retour coïncide au demeurant avec... Le rachat de Ssangyong par le Chinois SAIC ! :buzz:

 

Cette firme, dirigée en sous-main par la ville de Shanghaï, est surtout très intéressée par la capacité de production des Coréens, leur réseau à l'étranger et surtout le modernisme de la gamme qui n'avait alors rien à voir avec ce que la Chine était en mesure de vendre.

 

C'est dans ce contexte pour le moins "agité" qu’apparaît le Rodius.

 

Pour une fois le constructeur s'éloigne du 4x4 de franchissement pour aller faire un tour du côté des familiales, et on peut dire qu'il ne va pas faire dans la dentelle ! :lol:

 

Si vous avez un jour croisé la route d'un Rodius vous ne pouvez pas l'oublier : 5,12 m de long, 1,91 m de large et 1,84 m de haut !

 

 

 

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Dans un pays où les places de parking font "seulement" 5,00 m de long le Rodius joue carrément dans la cour des fourgons de livraison.

 

Basé sur la plateforme du Rexton, l'engin conserve le 5 cylindres Turbo-Diesel de 2 696 cm3 développant 164ch à 4 000Trs d'origine Mercedes.

 

Une puissance certes "conséquente" mais le poids de la bête (2 170 kg !) ne lui permet pas de gagner à chaque fois le Grand Prix des feux rouges...

 

Ce qui frappe surtout les premiers essayeurs est le mode de transmission du Rodius, ce dernier restant fidèle aux principes de la marque avec ses quatre roues motrices. :jap:

 

En fait en utilisation normale c'est le train arrière qui reçoit l'essentiel du couple (97%) mais si les conditions de circulation se dégradent on peut aller sans intervention du conducteur jusqu'à un ratio de 54% à l'arrière pour 46% à l'avant, faisant du Rodius un engin capable de se sortir de biens des mauvais pas, sur la neige en particulier. :oui:

 

 

 

 

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Pourtant que nul ne s'y méprenne, sa garde au sol de berline et son empattement de 3,00 m lui interdisent toute tentative de franchissement.

 

On est déjà à la limite ici

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Le design est par contre assez bizarroïde… :sic:

 

Si l'avant est assez quelconque avec une calandre sans grand attrait, et l'arrière abrupt avec une porte de malle à la hauteur de ce qu'elle peut engloutir le profil est pour le moins choquant.

 

En fait le vitrage latéral suit une ligne au demeurant assez harmonieuse en arc de cercle de l'avant à l'arrière, le problème apparaissant avec la jonction de la cinquième porte.

Comme Ssangyong voulait un engin capable d'embarquer les bagages d'une famille nombreuse il fallait impérativement un volume de coffre important et un hayon qui serait "tombé" à la base du panneau de custode aurait généré un accès trop petit, d'où l'ajout d'une vitre de custode inversée qui ajoute de "l'épaisseur" au coffre et là… :sic:

 

Clairement le design du Rodius est complètement raté, l'arrière semblant avoir été "collé" au reste de la voiture à l'arrache ! :o

 

 

Bon, comme dessin on a effectivement connu plus heureux.

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Déjà imposant de par ses dimensions le véhicule traité de la sorte est d'une rare lourdeur stylistique…

 

Pourtant il n'est pas si désagréable à vivre.

En fait c'est de l'intérieur qu'il faut voir l'animal.

 

 

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Les places avant sont confortables, l'arrière dispose de deux fauteuils orientables à 180° qui peuvent faire face à une banquette pour trois grands adultes, et il reste encore de la place pour les bagages de tout le monde puisque le coffre dans la configuration sept places qui est celle disponible en Europe (le Rodius est homologué pour onze personnes en Corée, mais chez nous le permis "Transport en commun" serait alors obligatoire…) est encore capable d'engloutir 577 litres de bagages en tous genres. :D

 

 

 

Ce n'est plus un coffre, c'est une soute ! :eek:

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Ici en configuration Européenne, avec sept places offertes en série et deux sièges pivotants.

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Pour la Corée il était aussi disponible en 11 places !

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Et si l'on retire la banquette arrière (38 kg tout de même…) on dispose alors de 2 525 litres, carrément un volume de fourgonnette ! :eek:

 

Quand à l'espace intérieur s'il ne suffit pas vous pouvez toujours y adjoindre une remorque, le Rodius peut tracter 2 850 kg.

 

La finition reste convenable mais sans plus, il faut dire qu'affiché au prix de 28 000€ on ne va pas mégoter et exiger une finition d'Audi komme même. :o

 

L'équipement est "Coréen", à savoir que l'essentiel est là : Climatisation bizone, jantes alu, cuir, radio-CD, ABS avec quatre freins à disque ventilés, ESP et même un antiroulis actif nommé ARP.

L'engin est disponible en boite mécanique ou automatique séquentielle, toutes signées Borg-Warner.

 

 

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Le responsable de Ssangyong France espère lors de la commercialisation du Rodius en 2005 en vendre 800 par an chez nous, un chiffre assez réaliste si l'on songe que les seuls véritables concurrents de l'engin sont les fourgons Trafic et autres Ducato proposés en versions "passagers" et dont les volumes de ventes sont assez modestes, sans parler d'un tarif affiché au minimum 5000€ supérieur à la nouveauté Coréenne et avec seulement deux roues motrices au catalogue.

 

Pourtant les ventes ne décollent pas et en plus la situation de Ssangyong est de nouveau critique… :sic:

 

Fin 2008 les salaires des ouvriers des chaînes de montage ne sont plus versés et deux mois plus tard la firme est placée sous administration judiciaire, les Chinois de SAIC ayant "prudemment" lâché l'affaire quelques temps auparavant…

 

Il faut deux ans pour qu'un nouveau repreneur soit désigné, en l’occurrence le groupe Indien Mahindra.

 

Pour l'importateur Français les choses sont dramatiques, les ventes 2007 représentaient presque 3 000 exemplaires tous modèles confondus mais 2009 sera un très mauvais cru avec 548 autos immatriculées, et la présence au catalogue d'un Rodius un peu moins cher avec seulement deux roues motrices ne change rien à l'affaire puisque seulement 128 y seront vendus chez nous cette année-là, très loin donc des prévisions initiales… :(

 

 

On ne peut pas dire que le Rodius sera un véhicule courant sur nos routes

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2010 sera encore pire malgré un horizon qui se dégage pour la marque : Seuls 79 Rodius trouvent preneurs dans l'hexagone.

 

2011 sera la dernière année de commercialisation de l'auto en France (ou plutôt de l'écoulement des stocks), l'importateur n'ayant pas jugé bon de continuer compte-tenu de la mévente du véhicule et surtout des critiques aussi diverses que variées concernant son esthétique...

 

Le Rodius ne reviendra au catalogue que lors de la présentation du nouveau modèle, nettement plus consensuel, en avant-première du Salon de Genève 2013.

 

 

Le Rodius 2, au catalogue depuis 2014. Plus discret stylistiquement plus personne ne se retourne sur son passage.

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Le chiffre de vente "total France" du Rodius ? :??:

 

Personnellement je l'ignore mais il ne me paraît pas avoir dépassé les 1 000 exemplaires durant les sept années de commercialisation, très loin donc des 800 ventes annuelles initialement prévues, mais les difficultés de Ssangyong (il était question fin 2009 que Renault se porte acquéreur des usines pour y produire des Samsung) ne sont pas non plus étrangères à la situation, les budgets "communication" n'étant pas au top faute de moyens financiers.

 

Le Rodius premier du nom vaut beaucoup plus que les quolibets qui lui colle aux basques, souvent édictés d'ailleurs par des gens qui n'ont pas le besoin d'un gros véhicule.

 

 

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J'ai songé vous narrer l'histoire de cet engin en me souvenant d'une anecdote :

 

En 2006 je séjourne chez mon beau-frère…

 

Ce dernier songe se séparer de son Opel Zafira 1,6 litre qu'il juge désormais inadapté à sa situation :

 

-Trois enfants en bas âge ce qui pose problème pour fixer les trois sièges autos de front sur une seule banquette

-Une passion pour les bateaux (il possède un petit hors-bord à moteur de 80 ch d'environ six mètres qu'il tracte souvent)

-Parcourt pas mal de bornes (22 000 km annuels) et souhaite donc un Diesel

-Met son navire à l'eau dans des endroits discrets afin d'éviter des frais de capitainerie, mais ses "endroits" sont souvent des chemins de terre à l'adhérence précaire…

-Une boite automatique le tente bien.

 

Comme il me demande mon opinion je lui dit que seul un Rodius pourrait lui convenir : Vaste, Turbo-Diesel, 4x4 sans être un franchisseur, boitoto et bon tracteur… Bref tout pour lui plaire ! :D

 

Il nous faut parcourir 40 km pour trouver une concession… Par chance un exemplaire est en exposition ! a3quattros-line.gif.4c82f1356da00a6725d78ead111502bb.gif

 

Assez dérouté par la bestiole de prime abord il faut qu'il s'installe à l'intérieur pour en apprécier les qualités, le vendeur lui expliquant qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes pour se mettre d'accord, tant sur le tarif que sur la valeur de la reprise.

C'est conquis qu'il retourne chez lui, mais la documentation ramenée n'est pas franchement du goût de sa femme qui trouve l'engin "affreux", mais elle veut bien faire l'effort d'aller le voir, consciente des difficultés à trouver le véhicule idéal. :jap:

En conclusion on dira que la rencontre ne se soldera pas par un succès, les commentaires oscillants entre "camion", "monstre de foire" et "mocheté absolue" ! :buzz:

 

Au final ils se porteront acquéreurs d'un Hyundai Santa-Fé et tous vécurent heureux mais sans plus d'enfants (trois c'est déjà pas si mal…)

 

Bref, si le concept était bon le Rodius sera handicapé jusqu'à la fin par une esthétique "particulière", c'est franchement dommage d'autant que de nombreuses qualités se cachaient sous cette robe peu avenante. :bah:

 

 

Le tour du propriétaire :

 

 

 

 

ss07.jpg

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Pareil :w:

Mais au final entre ça et un Scénic 2, je sais pas de quel côté de la balance dégobiller le plus :voyons:

 

Merci pour l'article :D

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Un sujet d'article judicieux Tonton.

C'est vrai l'allure est, comment dire? Repoussante.

Mais pour 28'000 roro et les services qu'il rendait fallait chercher loin pour trouver pareil.

Encore fallait-il en avoir besoin de ces services.

De plus parait-il, l'engin était fiable

Beurk quand même :roll:

 

PS: Nous parleras tu de Genève?

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Oui, mais sans doute la semaine prochaine...

 

Je décolle pour 4 jours au Portugal samedi matin et dès mon retour je me rend à l'Avignon Motor Festival.

 

J'ai des vacances pour le moins sportives moi ! :p

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J'adore le Rodius ! Plus c'est bizarre, plus j'aime de toute façon. :D

 

C'est sûr que le look est spécial, mais il a le mérite d'embarquer 7 personnes ET leurs bagages, ce qu'aucun monospace classique ne peut faire. À part en tapant dans les fourgons aménagés.

 

Mais c'est vrai que c'est gros...

 

Photo0353.jpg

 

:ange:

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Sympa l'article sur le Rodius. J'en croise un presque tout les jours, noir et très propre.

 

Et niveau fiabilité ça donne quoi?

 

 

A priori pas trop mauvais. :jap:

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+1, si je ne dis pas de bêtises le moteur est le 270 CDi de Mercos, donc robuste.

Super article Jensen, c'est sympa de lire des trucs sur les ORNI qu'on peut croiser de temps en temps, merci!

D'ailleurs, au passage, sais tu qu'en Corée Ssangyong a fabriqué (pas sûr qu'ils en fassent encore) des classe S sous licence? (a minima W140, sinon W220 mais pas sûr pour cette dernière)

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Invité §dav512aL

La Chairman

 

http://auto-database.com/image/ssangyong-chairman-w124-2012-75489.jpg

 

 

 

Et voilà la génération actuelle

 

http://automiddleeast.com/wp-content/uploads/2014/07/chairman-pg8.jpg

 

 

 

 

Sinon sympa l'article sur le Rodius, on remarquera également la spécialité de la marque à lancer des modèles originaux comme le un SUV compact à look de coupé le Actyon

 

 

http://www.curbsideclassic.com/wp-content/comment-image/238934.jpg

 

 

 

Et sa version "sport"

 

 

ssangyong-actyon-sports-15.jpg

 

 

 

 

 

J'ai jamais vu une voiture porter aussi mal son nom. C'est presque de la publicité mensongère :D

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La Chairman

 

http://auto-database.com/image [...] -75489.jpg

 

 

 

Et voilà la génération actuelle

 

http://automiddleeast.com/wp-c [...] an-pg8.jpg

 

 

 

 

Sinon sympa l'article sur le Rodius, on remarquera également la spécialité de la marque à lancer des modèles originaux comme le un SUV compact à look de coupé le Actyon

 

 

http://www.curbsideclassic.com [...] 238934.jpg

 

 

 

Et sa version "sport"

 

 

https://betterparts.org/images [...] rts-15.jpg

 

 

 

 

 

J'ai jamais vu une voiture porter aussi mal son nom. C'est presque de la publicité mensongère :D

Curieux d'en savoir plus sur ces fameuses classe S rebadgée. gtalfisti.gif.ef72c4720d6ddd1620f6b2a8c016eba9.gif

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Invité §Yar380xl

 

Sinon sympa l'article sur le Rodius, on remarquera également la spécialité de la marque à lancer des modèles originaux comme le un SUV compact à look de coupé le Actyon

 

 

http://www.curbsideclassic.com [...] 238934.jpg

A l'époque où l'Actyon est sorti la concession Fiat-Alfa Romeo de ma ville faisait également Ssangyong (ce n'est plus le cas aujourd'hui), et ils recevaient les prototypes en test, je les revois encore rouler en ville tout maquillés...

 

Sinon pareil que les autres, bonne idée l'article sur le Rodius, spécial mais très pratique :jap:

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Invité §s2d370qs

J'aurais bien aimé rencontré les mecs du service design de Ssangyong !

Surement des mecs très drôles :lol: :lol: :lol:

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Invité §Le 753JC

Bonjour,

Très sympa cet article sur le Rodius. Il a une esthétique particulière mais ça le rend justement un rien exclusif à mes yeux. Je le trouvais pas mal et à la lecture de reportage, je le trouve encore plus attrayant pour les 2 sièges pivotants et le mode de fonctionnement du 4x4, un rien encombrant peut-être à plus de 5m. Je pense que c'est un véhicule très agréable pour les voyages en famille dans lequel grands-parents et petits enfants pourraient voyager avec le sourire sans délaisser les bagages à emporter.

:jap:

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Invité §s2d370qs

C'est sur que pour partir en vacances à 6 ou 7 c'est autre chose qu'un grand scenic... et je sais de quoi je parle !

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