Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)

[jensen]

Heiiinnnn ?

 

[RossoCorsa300]

[Bxman]

Une photo circule sur le net...

 

C'est bien la voiture de Mesrine avant sa mise au broyeur:

 

[Pierre99]

Effectivement c'est bien elle, les jantes ont été récupéré.

[jensen]

 

 

 

VOLKSWAGEN PHAETON : Pourquoi ?

 

 

 

 

 

 

Vendredi 18 mars 2016...

 

Une date comme une autre pour la majorité d'entre nous mais un jour sombre pour la firme de Wolfsburg puisqu'elle signe la fin de la production du vaisseau amiral de la marque : La fastueuse Phaeton tire définitivement sa révérence après l'assemblage d'un peu plus de 84 000 exemplaires sur une durée de 14 années.

 

 

Clap de fin pour la Phaeton dans l'usine ultra-moderne de Dresde.

 

 

Beaucoup ont glosé sur ce qu'il convient de considérer en toute objectivité comme l'un des bides les plus évidents de la décennie 2000 mais cette auto était pourtant digne des plus grandes marques de prestige, tant du point de vue des mécaniques présentes sous son capot que pour la qualité de sa construction et sa finition.

 

Retour au milieu des années 90...

 

VW revient de loin à cette époque.

 

En effet la politique expansionniste de son président d'alors, Carl Hahn, qui rachète pratiquement coup sur coup Seat et Skoda a mis les comptes de la firme dans le rouge.

 

Appelé par le Directoire dans l'urgence un certain Ferdinand Piëch prend les rênes de la marque en janvier 1993.

 

Encore "une sorte d’Énarque à la tête bien pleine de belles théories" cet homme providentiel ?

En fait pas vraiment !

 

Mr Piëch est le petit fils d'un certain… Ferdinand Porsche !

 

 

Ferdinand Piëch (1937-2019).

 

 

Pour la petite histoire (je laisse la parole à Stéphane Bern… ) il est le fils de Louisa, fille de Mr Ferdinand Porsche senior.

 

Né en 1937 (et décédé le 25 août 2019) il se fait vite remarquer par des capacités intellectuelles que l'on pourrait qualifier de franchement brillantes, il est diplômé ingénieur, se spécialise dans l'aéronautique sans succès et commence sa carrière chez… Porsche (tiens tiens ! ) où il participe d'ailleurs à la mise au point de la 911.

 

Il prend ensuite la direction du département compétition de la firme à la satisfaction générale mais se fait proprement virer en 1971 par son oncle Ferdinand Porsche Jr. (dit "Ferry" et "fils de son père" en ligne directe).

 

"Ferry" Porsche (1909-1998).

 

 

Les raisons sont plus ou moins des histoires de famille (il y en a partout… ), Ferry aurait pris ombrage de la réussite de son neveu à tous les postes où il eut à travailler et comme il y avait en sus une animosité chronique entre le frère et la sœur Ferdinand Piëch en aurait plus ou moins fait les frais…

 

L'oncle et le neveu devant le 6 cylindres à plat de la future 911.

Leurs relations furent pour le moins houleuses.

 

 

Autre raison des plus valables : Ferdinand Piëch est un homme têtu, certes très compétent, mais au comportement autoritaire et intransigeant !

 

Il sait parfaitement où il veut aller et comment il veut y aller, et malheur à qui se dresse alors sur son chemin…

Ferry étant plutôt du genre "effacé" (même si ses connaissances en mécanique étaient indiscutables) beaucoup estiment que ce dernier prit peur face au caractère d'un neveu qui avait déjà totalement phagocyté son fils Alexander "Butzi" Porsche dans la société et qu'il estima sa propre place menacée à terme, d'où son éviction (fort peu cavalière au demeurant).

 

Mais Mr Piëch ne reste pas chômeur longtemps et intègre rapidement la firme Audi où il devient responsable du développement technique.

 

 

Ferdinand Piëch en 1975 chez Audi.

 

 

Ne cherchez pas plus loin : L'engagement en compétition de la firme aux anneaux et le système Quattro c'est lui !

 

Il en devient même le Président en 1988, considéré à juste titre comme l'artisan du renouveau de la marque aux yeux de toute la planète automobile, et c'est alors qu'il se trouve à ce poste qu'il est recommandé pour prendre la tête de la maison-mère Volkswagen dans les tous derniers jours de 1992.

 

Avec lui les choses vont évoluer :

 

Il éjecte proprement toutes les "vieilles barbes" de l'entreprise qui exigent des employés des efforts de productivité sans se les appliquer à eux-mêmes, impose l'utilisation de plateformes communes pour les nombreux modèles des marques du groupe VAG afin de faire baisser les coûts de production, remercie les chauffeurs des cadres-dirigeants pour mettre ces derniers derrière un volant et donc connaître les produits qu'ils sont censés vendre dans le monde entier, impose aux sous-traitants le respect des normes de qualité en vigueur etc etc...

Bref, c'est la révolution !

 

Les comptes s'améliorent très vite et la confiance est de retour en un temps record.

 

Considéré comme "l'homme providentiel à qui tout réussi" Ferdinand passe la seconde moitié des années 90 sur un petit nuage…

 

De nature un tantinet mégalomane il profite d'une situation favorable pour racheter des marques comme Bentley, Bugatti ou Lamborghini.

 

La présentation par Mercedes en 1997 de la petite Classe A qui va venir chasser sur les terres traditionnelles de Volkswagen fournit à Ferdinand le prétexte idéal pour imposer à son staff la conception et la commercialisation d'une voiture de prestige au sein de la gamme, sorte de "Réponse du berger à la bergère" (mais surtout un motif plus ou moins crédible pour faire accepter au directoire de Wolfsburg la nécessité d'une telle auto… )

 

Malgré quelques timides réserves sur la rentabilité du projet, Piëch décide de foncer et de marquer le coup en présentant une voiture de prestige capable d'en remontrer aux productions de Stuttgart ou de Munich : Le projet VW611 est lancé !

 

Totalement libre de ses décisions (ses collaborateurs n'ayant guère le choix qu'entre acquiescer ou prendre la porte…) Ferdinand Piëch va mettre le paquet.

 

La plateforme ? La "D1", celle de la Bentley Continental GT ni plus ni moins !

 

La mécanique ? Au minimum 6 cylindres en V, avec déclinaisons en V8 et… W12 !

 

 

 

L'équipement ? Rien ne sera trop beau !

 

-Intérieur en cuir

 

 

 

-Sièges électriques ventilés et massant

 

-Volant chauffant

 

 

 

-Feux Xenon

 

-GPS

 

-Suspension à essieux multibras et amortisseurs pneumatiques

 

-Boites de vitesses Tiptronic à 5 ou 6 rapports suivant les versions

 

-ABS, ESP, amplificateur de freinage, régulateur de distance de sécurité etc etc...

 

-Climatisation Quadri zone dénuée de courants d'air et capable d'assurer 22° dans l'habitacle par 50° à l'ombre…

 

 

 

 

-Carrosserie en deux versions : Berline avec empattement de 2,88 m (5,05 m de long) ou Limousine rallongée de 12 cm au profit des places arrières.

 

 

 

 

 

Mais le plus grand luxe réside dans le lieu d'assemblage de l'auto.

Pour elle on va construire une usine totalement neuve à Dresde, un investissement de 186 millions d'Euros : La Gläserne Manufaktur (L'usine de verre).

 

 

L'usine de Dresde, réalisée en plein centre-ville à la place d'un palais des congrès de la période RDA.

 

 

Ce lieu, entièrement vitré et garni d'un plancher en érable, peut recevoir non seulement des touristes, mais aussi les futurs clients qui peuvent assister en direct à l'assemblage de leur auto !

 

 

Et ils appellent cela une "usine" !

 

 

En fait Dresde n'est qu'une unité d'assemblage de pièces provenant d'ailleurs.

 

 

Et on paye pour visiter !  

 

 

Située en plein centre-ville elle ne dégage aucune pollution, les tâches "salissantes" comme l'emboutissage et la peinture des carrosseries sont réalisées à Zwickau et amenées par camions à Dresde.

Afin d'éviter une noria de semi-remorques dans la ville toutes les autres pièces nécessaires à l'assemblage sont livrées en périphérie et convoyées sur place grâce au réseau de tramway de la ville !

 

Pour ce faire deux "Cargo tram" ont été construits et font la navette au quotidien, ce système est unique au monde !

 

 

Les lieux sont en grande partie alimentés par voie ferrée…

 

 

… Celle du réseau de tramway de la ville !

Seuls deux exemplaires du Cargotram ont été réalisés.

 

 

Les habitants du coin ont droit à un engin avec des fenêtres hein !

 

 

Visite de l'usine :

 

 

 

La présentation de la Phaeton a lieu en grandes pompes lors du Salon de Genève en mars 2002.

 

 

Genève 2002, premiers pas pour la Phaeton.

 

 

 

 

A la même époque Ferdinand Piëch est tenu de céder son poste de PDG car il est âgé de 65 ans, or les statuts de VW ne lui permettent pas de conserver cette fonction à un tel âge.

Une pirouette légale le propulse "Président du Conseil de Surveillance", un poste honorifique taillé sur mesure à sa démesure et qui fait de lui le "vrai" patron pour encore des années…

 

La gamme se compose au lancement de trois versions :

 

-V6 3.2 litres de 240 ch, traction avant

 

-V10 Tdi 5.0 litres de 310 ch, quatre roues motrices

 

-W12 6.0 litres de 420 ch, quatre roues motrices

 

Ce dernier groupe a été présenté l'année précédente sur l'Audi A8, il s'agit en fait de l'accouplement de deux moteurs VR6 (abréviation qui se traduit en Français par "6 cylindres en V en ligne" car l'angle d'ouverture de ces derniers n'est que de 15°), il représente ce que le Groupe VAG fait de mieux à cette époque, Mr Piëch est aux anges…

 

 

Le W12, ou le savant assemblage de deux VR6.

 

 

 

Pourtant des interrogations apparaissent vite, tant dans la presse spécialisée qu'auprès de la clientèle potentielle lors de la présentation de l'auto dans les concessions Allemandes dès le 31 mai 2002 : "Pourquoi sortir un clone d'A8 rebadgé ?"

 

En fait les autos sont assez différentes dans leur structure.

L'Audi utilise la plateforme "D3" en aluminium, ce qui lui permet au passage d'être plus légère de 300 kg par rapport à sa cousine qui ne dispose que des ouvrants en alu, mais cela qui s'en préoccupe ?

 

 

 

 

Très vite la Phaeton va avoir la réputation d'être une "Audi sans logo" affichée à un tarif démentiel, les prix pour la France à l'automne 2002 vont de 73 750€ pour la V6 "de base" à 122 300€ pour la W12, ce n'est pas vraiment donné pour… Une Volkswagen !

 

Les ventes sont en berne, que ce soit en Europe ou sur le marché de prédilection d'une telle auto, à savoir les USA.

 

La présentation en 2003 d'une version équipée d'un V8 4.2 litres de 335 ch ne change strictement rien à la situation.

 

 

Le "tour du propriétaire" d'une W12 modèle 2004 :

 

 

 

 

 

Devant une mévente généralisée (même l'Allemagne ne lui a pas accordé un triomphe et la production se limite à 6 000 voitures par an au lieu des 35 000 prévues) des cadres de VW estiment qu'il faudrait "peut-être" arrêter les frais, c'est l'avis du responsable des ventes aux USA en 2004 qui ose timidement l'avancer, le verdict est sans appel : Il est viré sur le champ par Piëch !

 

Cette situation n'est pas du tout appréciée et Bernd Pichetsrieder, Président du conseil d'administration de VW après une belle carrière chez BMW, venge son subordonné en annonçant unilatéralement en 2005 la suspension de l'importation en Amérique des Phaeton après la (mé)vente de 1 433 voitures en 2004 et 820 l'année suivante, il prend lui aussi la porte…

 

 

La Phaeton aux states ? Un bide absolu !

 

 

Pour 2005 on note aussi l'arrivée d'une version dotée d'un V6Tdi 3.0 litres de 225 ch.

 

En 2006 le W12 passe de 420 à 450 ch, la vitesse reste limitée électroniquement à 250 km/h (cette version est capable de 300 km/h réels).

 

 

 

 

2007 verra le premier restyling timide de l'auto, avec l'apparition de feux diurnes, de nouvelles garnitures intérieures et d'un éclairage du tableau de bord en bleu au lieu de rouge.

 

Le V10 Tdi est supprimé.

 

 

Le V10 Tdi ne fera pas une grande carrière sur la Phaeton.

 

 

En 2008 le V6 essence est réalésé à 3.6 litres et développe 280 ch, toutes les Phaeton passent en quatre roues motrices.

 

 

 

 

Cela n'arrange pas des ventes toujours aussi modestes, même si la Chine semble un peu plus réceptive à ce modèle que le reste du monde.

Un rapport interne signale que compte-tenu des investissements délirants consentis lors de la mise au point du modèle et de la construction de l'usine de Dresde la perte nette est de 28 000€ par voiture vendue !

 

Mr Piëch et une Phaeton, ou le revival du Dr Frankenstein et sa créature.

 

 

 

 

En 2010 nouveau face-lift, avec une calandre revue et des feux arrières différents.

Cela ne changera rien et les Phaeton sombrent petit à petit dans l'oubli, l'abandon en 2011 du vaisseau-amiral W12 ne fait que quelques lignes dans la presse spécialisée…

 

 

Ultime relooking pour la Phaeton.

 

 

L'intérieur reste toujours aussi somptueux !

 

 

Les feux arrières ont changés, qui s'en est aperçu ?   

 

 

Âgées de plus de dix ans ces berlines ne font plus tourner les têtes, en France les ventes 2011 se limitent à 27 voitures et même 7 l'année suivante et 4 en 2013, tout est dit !

 

Une voiture que l'on verra peu sur nos routes…  

 

 

L'usine de Dresde est totalement sous-employée mais Ferdinand Piëch croit encore à une VW de prestige et ordonne la mise au point d'une nouvelle génération.

 

Mais cette fois-ci les choses vont mal se passer pour lui.

 

Samedi 25 avril 2015...

 

Martin Winterkorn, président du Directoire et pourtant installé à ce poste par Piëch, se lasse des frasques de son mentor et souhaite changer de direction pour le futur du groupe VAG.

 

Franchement ulcéré, Piëch tente avec l'aide d'autres actionnaires de le débarquer mais les représentants du personnel, très présents dans les décisions du groupe, parviennent à bloquer le patriarche et confortent par là-même le PDG du moment.

 

C'en est trop pour lui et, dans un ultime coup de théâtre, il rend publique sa décision de se démettre de tous ses mandats au sein du groupe, en un mot comme en mille il claque la porte et abandonne le navire !

 

En fait il n'a pas le choix, le conseil administration ayant maintenant les voix nécessaires pour le virer comme un malpropre, personne ne sera dupe…

 

Cinq mois plus tard éclate l'affaire des "Diesel truqués", Ferdinand Piëch est alors loin…

 

Et la Phaeton dans tout ça ?

 

Il est clair que son avenir est derrière elle, reste à savoir ce que l'on va faire de l'usine de Dresde…

 

La fin de la fabrication est programmé pour le 18 mars 2016 avec la sortie d'une ultime V8 4.2 litres noire métallisé, tout le monde se fait photographier à ses côtés, un pot d'adieu et Hop !

 

Production totale : 84 253 exemplaires en 14 ans (les estimations les plus pessimistes faisaient état de 350 000 voitures sur 10 ans seulement).

 

L'essentiel du personnel est muté provisoirement à Zwickau, le temps de mettre la Gläserne Manufaktur au point pour accueillir l'éventuelle remplaçante de la Phaeton, en 2019 si tout va bien.

 

Si tout va bien…

 

Une perte d'argent phénoménale pour la satisfaction d'un seul homme à l'égo XXL...

 

 

Essai en Français (2011) :

 

 

 

 

 

 

Jensen.

 

 

Modifié 9 mars par jensen

[voltfan]

Toujours au top !

 

J'ai toujours vu cette voiture comme une grosse Passat.

Dommage, ils auraient du la démarquer un peu plus

 

C'était pas super fiable je crois si je me souviens bien

Sans parler du fait qu'elles sont tombées entre des mains pas très soigneuses en raison de leur prix en occasion

[breizhman44]

Merci pour ton compte rendu

 

J'avoue que je n'ai jamais compris l'utilité de cette auto non plus : dans un segment où vag n'a pas sa place, copie esthétique d'une banale passat et elle aurait pu faire de l'ombre à l'A8...

[charlou 89550]

Super le reportage Jensen

 

En stage chez VW au moment de sa sortie mais sans permis à l'époque, je suis monté dans une V10 tdi. Honnêtement c'etait une vrai voiture de luxe qui ne méritait pas sa sale réputation, j'avais adoré. Et ça marchait très fort pour un pôel a fioul de l'époque.

 

Apres la fiabilite n'était pas vraiment au Rdv, plus encore sur cette version V10.

 

Moi j'aime bien en tout cas.

[Mouss-35]

http://stkr.es/p/1luv

[daniel762]

Excellent comme d'habitude Jensen, merci de partager tes connaissances, personnellement j'ignorais plus des trois quarts de ce que tu nous a présenté!!!

 

A quand la prochaine ?

[Invité §Ext357ch]

J'étais pas au courant que cette VW était un bide, moi je l'aime bien cette voiture

[Invité §dav512aL]

Cette "usine" servait aussi comme salle de concert, spectacle...

 

Trouvé sur le site de l'usine:

 

 

 

Aux dernières nouvelles, l'usine serait pour le moment un lieu tourné vers les véhicules "propres" de Volkswagen. La prochaine Phaeton devrait être 100% électrique.

 

 

 

Sinon il y a ce documentaire que je trouve intéressant sur l'histoire Porsche-Volkswagen

 

https://www.youtube.com/watch?v=eICCayEfxVU

 

Edit, il me sembla aussi que parmi le cahier des charge la voiture devait être capable de rouler à 300km/h sans que le capot ne vibre et qu'il ne doit jamais avoir de buée sur les vitres quelques soit le taux d'humidité.

 

Un article parut sur Le Monde.fr http://www.lemonde.fr/m-voitur [...] 97789.html

[Invité §Ark214QU]

merci tonton

[chester]

Fabuleux topic !!

 

Bravo !

[Clampinus]

Il y a un paquet de choses que j'ignorais dans cet article : l'usine de verre, le tramway-cargo...

 

Ça fait quand même beaucoup pour la mégalomanie d'un seul homme.

 

Comme d'hab', bravo tonton pour la qualité de ce post.

[pptro]

Vraiment, j'adore ce topic

 

Suggestion de véhicule :

 

http://boitierrouge.com/2015/0 [...] de-bioman/

 

http://boitierrouge.com/wp-content/uploads/2015/05/Sera-04.jpg

 

Merci d'avance

[jensen]

Beeennn...

 

Je n'aurais pas grand'chose à ajouter au lien que tu as fourni...

[Invité §Ark214QU]

Tonton tu veux pas nous parler de la xsara picasso ?

[jensen]

Pourquoi, t'en as une ?

[Invité §Ark214QU]

meme pas en reve

 

c'est juste que ce post m'avait interessé a l'epoque

 

Il y en a d'autres, comme le monospace Picasso (le premier du nom) conçus vite fait avec les restes de PSA. Seulement voila, la voiture fait un carton pas vraiment prévus... Et a soutenu PSA qui en avait bien besoin

 

[Funky City]

Tonton tu veux pas nous parler de la xsara picasso ?

 

Pour ma part, je me souviens juste de ce truc

 

[Invité §dav512aL]

Cadeau

 

https://www.youtube.com/watch?v=9TTVwlAYX8g

[gromiko]

Excellent cette article sur la VW, moi aussi je ne connaissais pas la moitié de l'histoire, un peu gros, les pièces qui viennent en tram, cela laisse rêveur sur la (non) rentabilité de la voiture.

[BOSS Of Scandalz]

Pour ma part, je me souviens juste de ce truc

 

https://s-media-cache-ak0.pini [...] eeb4cd.jpg

 

Cadeau

 

https://www.youtube.com/watch?v=9TTVwlAYX8g

 

 

ah le bio design dégoulinant

[jensen]

Bon, je vais réfléchir à touSSa.

 

Le prochain Post concernera un camion.

 

[Invité §coc208go]

Saviem PS30?

[BOSS Of Scandalz]

le camion du siècle : Berliet GLR ?

[Invité §Ark214QU]

renault master FTW

[jensen]

Naon !

 

 

Il faudra être "un peu" patient hein !

 

Le dernier post sur la Phaeton m'a donné une sorte de "froissage musculaire" (j'ai des problèmes ergonomique chez moi visiblement) qui m'empêche de rester trop longtemps assis à poste fixe, mais ça va mieux que la semaine dernière déjà.

[meiji851]

Moi je pense au "type H", quel autre utilitaire méritera la prose de Jensen

[jensen]

Euuuhhh...

 

Je l'ai déjà fait le type H hein !

[meiji851]

[Pierre99]

En parlant camion je reviens sur le STEINWINTER.

 

Il était l'une des deux star d'une série américaine dans les années 80.

 

The Highwayman

 

http://pics.imcdb.org/0is114/vlcsnap178620kt7.2724.jpg

 

http://pics.imcdb.org/0is233/vlcsnap178880du7.6171.jpg

 

[Tomcraft]

Naon !

 

 

Il faudra être "un peu" patient hein !

 

Le dernier post sur la Phaeton m'a donné une sorte de "froissage musculaire" (j'ai des problèmes ergonomique chez moi visiblement) qui m'empêche de rester trop longtemps assis à poste fixe, mais ça va mieux que la semaine dernière déjà.

 

 

On s'en rend pas compte, mais il vieillit notre Tonton @jensen

[309man le retour]

le camion du siècle : Berliet GLR ?

 

Tant que l'on est chez Berliet: Stradair, TLM (voir le duo GBO/TBO), ou même le T100 tant qu'on y est?