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Discussions libres (Général)

Cette voiture a une histoire peu banale. (Index en page 1)


jensen
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Invité §Ext357ch

Non, il est juste moins moche !

 

 

Oui donc plus jolie !!!! :lol:

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Je voulais en acheté un pour ma femme ( ont c'est jamais sur un malentendu sa peu marché ) je voulais un des premiers qui pour moi ( je parle de l'enfant d'une dizaine d'année que j'etait quand il en a vu un neuf ) j'ai trouvé que l'avant ressembler à une bouée de piscine (oué j'etait déja tordu à l'époque ) .

 

Bref depuis j'aime le multipla 1 ( enfin celui des années 2000 si j'ai bien compris ) parce que le 2 me fais pensez un a vulgaire utilitaire que je trouve moche !

 

bien sur nous n'en avons pas eu parce que ma femme trouve sa moche ( comme 95% de la population )

 

Un jour j'en imposerait un :oui::lol:

les goûts et les couleurs timothyo1.gif.a0dce7346d707604f2010ad64c78afbc.gif

 

sinon j'ai classé ce véhicule dans les véhicules lents pour moi vu que par chez moi, les gens qui en conduisent se traine la bite à 60 voire 70

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Invité §Ext357ch

LA VOLKSWAGEN GOLF "A R L E Q U I N" !!!!!

Une Série limitée pas comme les autres !!

 

Golf_Arlequin_2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

La Golf "arlequin" de 1996 est l'une des voitures de production les plus limitées que Volkswagen n'ait jamais produit. Environ 264 unités furent produites (d'apres ma source).

 

 

Golf 3 arlequin.jpg

Je crois que le patrimoine de la Golf "arlequin" peut être retracée avec cette publicité pour la Beetle de 1960, qui montre une Beetle multicolore en vantant les mérites de l'un de ses principaux défauts comme une caractéristique: le fait que les pièces soit interchangeable.

 

beetle arlequin.jpg

 

Au cours des années 90, un dirigeant allemand de Volkswagen a dû voir cette annonce et a déclaré: "C'est une excellente idée!" raimon.gif.9bc70bd65add19af6a83340e6dd25cd5.gif

 

La base initial était une version "arlequin" de la Polo de 1995, une petite berline que Volkswagen n'a pas offert à l'Amérique du Nord.

 

Polo Arlequin.jpg

 

En raison de la popularité inattendue de la Polo "arlequin", l'équipe de direction de la fissure américaine de Volkswagen avait une autre idée. Non, ce n'était pas quelque chose de drastique, comme le développement d'une voiture. Au lieu de cela, ils ont décidé de créer une série limitée "arlequin" pour les Américains. Et si, pour 1996, un total de 264 Golf GL cinq portes a quitté l'usine de Volkswagen à Puebla, au Mexique.

 

mikerolling.jpg

 

A l'usine :

 

Voilà comment cela fonctionnait. Chaque Golf "arlequin" descend de la ligne de production terminée dans l'une des quatre couleurs: Bleu Chagall, Ginster jaune, vert pistache ou Tornado Red. Ensuite vient l'étape que j'appelle "la migration". En effet, les ouvriers de l'usine mexicaine sont chargé de démonter les pièces de carrosseries et de les mètres sur une Golf qui n'a pas la même couleur. Je vous laisse donc imaginer les ouvriers déplacer les portes, par-chocs etc... tel des fourmis dans une fourmilière !!! :lol:

 

arlequin usine.jpg

 

Chaque "couleur de base" peut être identifiée à partir des parties fixes, c'est-à-dire les montants de portes, le toit et les bas de caisse.

 

Il y a quelques autres pépites Anecdotique intéressantes sur le processus de peinture de la "arlequin". La première est que l'agencement des panneaux était, en réalité complètement pas aléatoire. Au contraire, il y avait un tableau de couleurs assez compliqué qui détaille précisément quel panneau devait aller sur quelle voiture, de sorte qu'aucune couleur identique soit à coté.

 

tableau des couleurs arlequin.jpg

Autre fait amusent liée à la peinture de l'"arlequin" est que deux des couleurs, Bleu Chagall et Vert Pistache, étaient seulement des teintes réservés aux modèles européen de la marque. Comme si, avoir une voiture multicolore n'était pas assez spécial !!!!!! :ange::lol:

 

 

A la vente :

 

Ce fut, bien sûr, la partie la plus difficile. Presque tous les concessionnaires Volkswagen ont obtenu entre zéro et deux "arlequin". Dans de nombreux cas, les "arlequin" ont été achetés, probablement avec un rabais énorme, ou en 1998, par des entreprises locales qui cherchent à se démarquer.

Arlequin magasi.jpg

Mais alors que d'autres concessionnaires ont du mal à vendre un ou deux exemplaires, un concessionnaire en a obtenu beaucoup plus que 2. Ce magasin était Jim Ellis Volkswagen à Atlanta, en Géorgie, qui était parmi les plus grands concessionnaires Volkswagen aux Etats-Unis. La raison que Jim Ellis ait obtenu tant de Golf "arlequin" est encore inconnu.

 

arlequin ellis.jpg

 

Quoi qu'il en soit, au sujet des "arlequin" est très clair: elles ont vu une certaine utilisation pendant les Jeux olympiques de 1996, qui ont eu lieu à Atlanta et perturbé par une bombe qui a explosé dans le parc du Centenaire olympique de la ville. Le kamikaze est ensuite conduit à son Blockbuster local, a loué un film, et se cacha dans la forêt près d'une décennie. Mais encore, les "arlequin" étaient probablement la chose la plus folle à Atlanta cette année.

 

Les "arlequin" sortaient tellement de l'ordinaire que même leur participation aux Jeux olympiques empêchait Jim Ellis de toutes les vendre. Selon un ami qui travaille chez le concessionnaire, les dernières "arlequin" sont allés à l'atelier de carrosserie de Jim Ellis, pour de nouveau changer les éléments de carrosserie et ainsi recréer des Golf d'une seule couleur. Bien que cette histoire semble presque trop belle pour être vrai, il est partiellement vérifié qu'il y eu au moins deux voitures de couleur Vert Pistache.

 

Sur le marché de l'occasion, elles ont tendance à tirer une légère prime quand elles refont surface par rapport à leurs contemporaines assez fades, prouvant que peut-être, seulement peut-être, ce n'était pas une idée étrange après tout.

 

Voili voilou, j'espère que ça vous aura plus :p

 

Extrem V8

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Invité §sti325cL

Ils ont manqué de flair marketing, chez VW... Car il était prévisible qu'une voiture aussi bariolée ferait un bide monstre.

 

Quoique.... :ange:

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Invité §sti325cL

Sur la Twingo I ça, c'est pas une mauvaise idée.

 

Et la Polo Harlekin s'est tout aussi "bien" vendue que la Golf ou mieux?

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Invité §106483wO

 

j'en ai croisé une aujourd'hui de benetton, dans un état que je qualifierai de catastrophique :pfff:

C'est plus tout jeune, aussi...

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Invité §alf361Zj

Un peu comme ton avatar actuel quoi... :ddr:

 

 

C'est vrai que la disparition des "Mammouth", ça ne date pas d'hier... didj66.gif.e4409f4a8de0feccd39a4a71758b0210.gif

 

 

Pour ce qui est des magasins, je me rappelle le changement d'enseigne des 2 "Mammouth" de Clermont-ferrand qui sont devenu des "Auchan" il y a une vingtaine d'années, soit effectivement, l'age de la Twingo... ;)

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Invité §sti325cL

A Pau c'est pareil. Euromarché, puis Mammouth, puis Auchan.

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Invité §106483wO

 

C'est vrai que la disparition des "Mammouth", ça ne date pas d'hier... didj66.gif.e4409f4a8de0feccd39a4a71758b0210.gif

 

 

Pour ce qui est des magasins, je me rappelle le changement d'enseigne des 2 "Mammouth" de Clermont-ferrand qui sont devenu des "Auchan" il y a une vingtaine d'années, soit effectivement, l'age de la Twingo... ;)

 

Je me souviens de la bascule de ces 2 magasins, et de l'arrivée des produits Auchan un peu avant.

C'est quand même les boules pour un Mammouth, de se faire bouffer par un moineau !

Mais quand onva faire des courses, on dit encore qu'on va au Mammouth. Et mon avatar actuel est encore pluSSe vieux !

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Invité §sti325cL

Si je me souviens bien, ça date quand même de la fin des années 90 le rachat des Mammouth par Auchan.

 

Je ne crois pas qu'à Pau, on parle encore du Mammouth pour l'hypermarché Auchan d'ailleurs...

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La Ferrari qui se prend pour un chou !

Histoire en 2 chapitres:

Premier chapitre

http://www.gatsbyonline.com/Users/3694/Images/Divers/Dino_06.jpg

En mai 1977, Sandra Ilène West, seulement vêtue d'une chemise de nuit transparente comportant des dentelles de Brugge, assise au volant de sa Ferrari 330 America 1964, bleue layette métallisé, a été enterrée dans un mausolée en béton, selon les instructions de son testament.

Cette (jeune) veuve de 37 ans, d'un pétrolier texan, était morte d'une surdose "accidentelle" de médicaments, à son domicile de Beverly Hills.

Correctement "ficelée" pour l'éternité dans sa voiture, elle avait été "expédiée" à San Antonio-Texas, pour l'enterrement à côté de la tombe de son défunt mari.

Après que les ouvriers aient placé la Ferrari, contenant Mme West, dans son dernier lieu de repos..., du ciment transporté par deux camions, a été coulé dans le bunker-mausolée, pour décourager les voleurs de voitures de venir la déterrer.

Cette histoire qui a fait les manchettes des journaux américains, est devenue partie intégrante de l'histoire de Ferrari.

Mais ce n'est pas la seule voiture de sport italienne qui a été enterrée pour capter l'attention des bouseux à la fin des années '70.

Second chapitre

Un an plus tard, un groupe d'enfants qui s'amusaient à creuser dans la boue devant une maison du 1137 West 119Th Street dans la section ouest d'Athènes à Los Angeles, pour y enterrer des chats vivants enfermés dans des boîtes en carton..., ont frappé le toit d'une voiture avec leurs pelles...

Un shérif qui passait là par hasard, à vu le manège des enfants, est venu voir ce qu'ils faisaient, a fait embarquer les chats par une société protectrice des animaux et s'est ensuite inquiété de savoir pourquoi une voiture avait été enfouie là dans le sol....

Priscilla Painton, journaliste au Los Angeles Times, informée que la police locale était occupée à déterrer une voiture de luxe dans le quartier le plus pauvre de la ville, est accourue pour réaliser un reportage sur cet"événement" de l'histoire locale, car il est rare qu'on exhume une voiture exotique italienne entièrement enveloppée dans du plastique en rouleaux, du jardin d'une maison de banlieue.

http://www.gatsbyonline.com/Users/3694/Images/Divers/Dino_01A.jpg

Quand l'histoire a été publiée dans les journaux à travers le pays, elle a rappelé à beaucoup de lecteurs, celle de Mme West dont le cercueil bizarre était également une voiture exotique italienne, mais cette fois, le siège de conduite était vide !

Les détectives Joe Sabas et Lenny Carroll avaient découvert dans le limon du sable de Los Angeles, une Ferrari Dino 246 GTS (numéro de série 07862) vert métallique, qui avait été entièrement enveloppée dans du plastique en rouleaux, comme pour la préserver en attente de jours meilleurs...

Dans un de ses articles sur cet "évènement", daté du 8 Février 1978, Priscilla Painton a écrit que la voiture semblait être dans un état "étonnamment bon", et a estimé sa valeur à environ US$ 18.000 (soit l'équivalent d'environ US$ 63.500 en début 2012).

Les enquèteurs-amateurs de Ferrari, fascinés par cette histoire ont fait noter que les Dino n'étaient pas vraiment des Ferrari car Dino était une marque à part entière qu'Enzo avait créé en l'honneur de son fils tragiquement décédé... et que les Dino étaient équipées de jantes Campagnolo et de sièges optionnels Daytona... ce qui n'a pas fait avancer l'enquête !

Par contre, les enquêteurs ont simplement repris le numéro de la plaque d'immatriculation "832 LJQ" toujours fixée à l'arrière de la voiture... et ont ainsi été informé qu'elle avait été achetée en octobre 1974 par un nommé Mario Rosendo Cruz, un plombier d'Alhambra, en Californie.

Le 7 Décembre 1974, Cruz avait signalé sa voiture volée... et le rapport de police conservé dans un dossier de la division "Rampart" de la police de Los Angeles.

Mais le mystère demeurait !

Comment cette Dino était-elle arrivée là ?

A l'époque des faits, la maison attenante au jardin ou avait été enterrée la Dino, était occupée par des locataires qui avaient seulement vécu là pendant trois mois.

Retrouvés, ils n'ont offert aucune explication, prétendant n'avoir rien vu ni entendu...

Quoique c'étaient les seules personnes ayant pu creuser un trou aussi important et y enfouir la Dino 246GTS enveloppée de plastique en rouleaux comme du jambon à déguster plus tard..., personne ne fut inquiété..., d'autant plus qu'aucun des habitants voisins, interrogés, n'ont dit avoir vu : "quoi que ce soit de bizarre" s'étant passé en 1974 dans le jardin de leurs voisins...

http://www.gatsbyonline.com/Users/3694/Images/Divers/Dino_02B.jpg

Le détective Joe Sabas n'a pu que plaisanter sur cette étrange affaire, écrivant dans son rapport : "enterrer une Dino n'est pas comme planter des choux" !

Quiconque face à une telle histoire, imagine et s'attend à ce que des corps momifiés dans des feuilles de plastique et des serviettes en peluche d'où des vers de terre sortent, vont être retrouvés quelque part, enterrés pas très loin de la voiture..., mais rien de cela ne fut découvert !

C'est le vol de la Ferrari Dino qui a été enterré !

La Farmers Insurance Group a convenu avec la police que la voiture avait bien été volée... et a payé US$ 22.500 au propriétaire légal de la Dino, via sa succursale Hollywoodienne de la Bank of America.

Il n'y avait plus rien d'autre à faire.

La Ferrari Dino a ensuite été envoyée à la compagnie d'assurance, pour y effectuer ses propres "sorting-out process".

http://www.gatsbyonline.com/Users/3694/Images/Divers/Dino_03.jpg

 

Le photographe Michael Haering du Los Angeles Examiner Herald, à ensuite publié quelques photos de la voiture assorties d'une légende faisant une comparaison avec l'enterrement de Mme West dans sa Ferrari, ajoutant être intrigué et amusé que le voleur de la Ferrari-Dino avait enterré cette voiture dans un jardin, après l'avoir totalement envellopée dans du plastique en rouleaux, plutôt que de la vendre à l'étranger ou de la mettre en pièces pour les vendre.

Beaucoup de blagues ont fait écho à cet article à l'époque, dont une histoire sur Mme West et son cercueil Ferrari... et une question a émergé : cela pouvait-il être accompli en toute légalité ?

La presse a comparé les deux histoires et les a fait jouer l'une contre l'autre, ce qui a attiré beaucoup d'attention, dont celle de l'écrivain Joe Scalzo qui a décidé de reprendre l'enquête sur cette Ferrari-Dino, en 1986, longtemps après son exhumation... principalement sur la période pré-enterrement de la vie de la voiture.

Initialement commandée chez Ferrari en Italie par Modern Motors Classic Reno-Nevada, la Ferrari-Dino a été vendue durant son transport d'Italie vers les USA en même temps que 10 modèles similaires, à Motors Griswald situé dans la baie de San Francisco.

Elle est restée dans la salle d'exposition sur Market Street à peine deux semaines avant d'être achetée et expédiée par camion, 400 miles au sud de Los Angeles.

L'acheteur était encore un autre concessionnaire Ferrari américain : Hollywood Sports Cars, célèbre pour ses ventes de Ferrari à Frank Sinatra, Perry Como, Sammy Davis Jr., Pat Boone, William Holden, Jayne Mansfield, les sœurs Gabor, Sharon Tate et Suzanne Pleshette.

En octobre, Hollywood Sports Cars a vendu la Ferrari Dino pour US$ 22.500 à un plombier local, en tant que cadeau d'anniversaire pour sa femme.

La bienheureuse n'a conduit son cadeau d'anniversaire que 501 miles !

Le 7 décembre, au soir de leur anniversaire de mariage, mari et femme sont allé fêter cet évènement au restaurant Brown Derby sur Wilshire Boulevard..., où le plombier avait pourtant été instantanément mis sur ses gardes par les lueurs d'anticipation dans les yeux de Bill Parkers, le valet-portier chargé de ranger les voitures des clients.

Après leur dîner d'anniversaire, le couple a constaté la disparition de la Ferrari-Dino.

Puis, la voiture a été retrouvée sous terre !

Mais en mentionnant que la voiture avait été retrouvée dans un "étonnamment bon état", l'article du Los Angeles Times, par inadvertance, va déclencher une frénésie auprès de centaines d'acheteurs potentiels.

L'enquêteur de la compagnie d'assurance, Tom Underwood va alors s'attarder sur le véritable état de la Dino et découvrir qu'elle était recouverte de 21 couches de peinture en sus de14 couches d'apprêt !

Ce qui était curieux pour une Ferrari neuve qui n'avait qu'un peu plus de 500 miles au compteur !

Etait-ce l'oeuvre de l'usine Ferrari envers une voiture endommagée après fabrication ?

Etait-ce l'oeuvre d'un des concessionnaires suite à un accident de transport ?

Ou était-ce les conséquences de tout cela en suite l'un de l'autre ?

Si tel était le cas, quel scandale !!!

Peut-on imaginer que c'est pour cacher cela, que la voiture avait été rapidement subtilisée après vente ?

Mais alors pourquoi l'enterrer dans du plasqique en rouleaux dans le jardin d'une maison de la banlieue de Los Angeles, qui plus est, un des plus pauvres des quartiers de la ville ?...

De plus l'enquète a démontré que le voiturier-valet du restaurant quoique habitant à coté de l'endroit ou avait été enterrée la Dino..., n'était pas impliqué dans ce vol !

Toujours est-il que la rouille avait créé des trous cancéreux dans le corps la carrosserie Pininfarina de la Dino, qui se sont propagés partout.

L'érosion avait attaqué également tout ce qui était en aluminium, les roues et différentes parties du moteur.

Les échappements doubles étaient totalement obturés avec la boue qui s'était solidifiée avec le temps.

La Dino avait également été malmenée lors de sa sortie de terre..., horrible aussi, parce que le capot du compartiment moteur avait été partiellement écrasé.

Il y avait également des rayures et griffures terribles sur toute la voiture... et le pare-brise avait été fracassé.

Tout était si tristement triste..., si désespérément désespérant... et si épouvantablement mauvais, que Tom Underwood fut en mesure de conclure son enquête en un temps record.

Toute idée que quelqu'un, en ce compris l'usine Ferrari elle-même, pourrait restaurer la Dino vers quelque chose d'approchant son état original, paraissait ridicule.

A cette époque, la compagnie d'assurance a reçu tant d'appels au sujet de la voiture, que les employés chargés de cette affaire, ont craint une crise de relations publiques.

Tom Underwood a eu une idée : exposer la Dino dans son état, dans un garage-entrepôt de Pasadena, et inviter les amateurs de l'épave à déposer des offres, des soumissions dûment cachetées.

Mais le plan s'est retourné contre lui.

 

Après deux semaines de sordides piaffements, peu d'offres légitimes avaient été déposées.

Et donc, Underwood a ré-invité les enchérisseurs de re-présenter des soumissions.

Peu l'ont fait, mais il fallait seulement une offre pour vendre !

L'enchère la plus élevée, soit US$ 5.000... a fait de la Dino, la propriété d'un jeune mécanicien qui venait d'ouvrir son propre garage sur le boulevard Burbank dans la vallée de San Fernando.

Après avoir placé un nouvel alternateur et un distributeur, rempli le moteur d'huile, nettoyé le réservoir et fait un plein d'essence, il a miraculeusement, après 6 heures d'efforts, réussi à mettre le moteur en marche...

Quelques minutes plus tard, il a explosé...

Normallement le jeune mécanicien devait mettre un bouchon sur l'histoire.

Pas du tout !

Il a placé un moteur de Ford Pinto 4 cylindres dans l'épave de la Dino.. et a réussi quinze jours plus tard à sortir la voiture sur le boulevard Burbank !

On l'a vu démarrer comme un fou, la voiture est directement partie en glissade après avoir perdu la roue avant gauche..., puis la Dino s'est brisée en deux parties, terminant sa course folle dans un fossé, comme si c'était sa vocation d'être enterrée...

Le mécanicien l'a laissée là et a disparu quelques jours plus tard sans laisser d'adresse !

Le propriétaire de la maison ou se trouvait le fossé, à décrété que la voiture étant sur son terrain, il en devenait le propriétaire, ce qui a entrainé une guerre de gangs locaux qui a fait une dizaine de morts...

Un survivant à tenté une N-ième restauration, mais le bureau des immatriculations a décrété que la restauration était impossible et illégale, la voiture étant déclarée destinée à la casse.

Dûment enregistrée et nouvellement autorisée à la circulation en 2009, avec une plaque de vanité "DUGUP", par le Département Californien des véhicules automobiles..., la Dino a miraculeusement refait surface, jouant à faire peur aux paisibles usagers en roulant à grande vitesse sur les boulevards de Los Angeles, plus de 30 ans après qu'elle avait été trouvée en terre.

La vente ultime de cette Dino demeure non inscrite sur les registres officiels, beaucoup pensent que c'est son numéro de châssis autour duquel une autre Dino a été matérialisée, qui continue de hanter les banlieues de Los Angeles...

On devrait interdire de vendre une Ferrari à un plombier, surtout quand il se prénomme "Super-Mario"...

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Invité §DBS568zW

Je connaissais déjà cette histoire pour cette dino mais je ne savais pas ce qui c'était passé après :jap:

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(modifié)

 

 

 

SEAT 1200 Sport : Le réveil d'un pays.

 

 

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Pour comprendre la gestation de cette auto fort peu connue en nos contrées mais légendaire de l'autre côté des Pyrénées il est nécessaire de faire une mise au point historique. :jap:

 

Au début du XXème siècle l'Espagne est en plein déclin, cette nation qui fut une puissance mondiale durant plusieurs siècles est sur la mauvaise pente et l'indépendance de l'île de Cuba en 1902 signe la fin de son empire colonial…

 

Un peu isolée du reste de l'Europe qui vit alors "la belle époque" la péninsule connaît une période de relative stagnation économique. :sic:

 

C'est l'arrivée dans le pays de l'ingénieur Suisse Marc Birkigt en 1899 qui met le pied à l'étrier de l'Espagne dans le domaine de l'automobile.

Ce dernier vient rejoindre son ami Carlos Vellino, connu lors de ses études d'ingénieur, afin de mettre au point un omnibus électrique pour la ville de Barcelone.

 

Il profite de sa présence sur place pour construire aussi quelques prototypes d'automobiles qui sont vite remarquées pour leur fiabilité.

 

Manquant de fonds propres des hommes d'affaires locaux lui permettent de monter en 1904 la firme "Hispano-Suiza Fabrica de Automoviles SA" dont le siège social est aussi à Barcelone.

 

En fait le Suisse ne souhaite pas retourner dans son pays, cela peut paraître un peu idiot mais il estime que ses chances sont bien meilleures en Espagne, pourquoi ? :??:

 

Et bien tout simplement parce que le parlement de Berne souhaite à cette époque interdire purement et simplement tout déplacement automobile sur le sol de la Confédération, et ce au motif que les voitures font peur aux vaches ! :lol:

Par chance pour les Helvètes le bon sens reprendra très vite le dessus et les vaches devront se faire une raison… :ddr:

 

Le Roi Alphonse XIII assure la jeune firme de tout son soutient et commande plusieurs voitures pour le parc royal, la réputation de la marque prend alors son envol.

 

Dès 1911 Marc Birkigt s'installe à Paris et gère sur place la filiale française de la marque, c'est celle-ci qui entrera dans la légende, d'abord avec les moteurs d'avions fabriqués lors du premier conflit mondial puis avec les autos de prestige dès que la marque "Hispano-Suiza France" devient indépendante de la maison-mère Espagnole en 1923.

 

Au-delà des Pyrénées la firme tombe alors au fil des années dans la marginalité et est rachetée en 1930 par Fiat qui n'y fait pas une très bonne affaire. :non:

 

En effet en 1931 la République est proclamée dans la péninsule et des tensions, tant sociales que politiques, bloquent pratiquement toute tentative de "relancer la machine".

 

La terrible guerre civile qui éclate en juillet 1936 et qui perdure jusqu'en mars 1939 fini de ruiner totalement le pays, avec en prime l'accès au pouvoir du Général Franco et de l'extrême droite.

 

Mise au ban des nations démocratiques (qui auront bientôt d'autres chats à fouetter), l'Espagne est totalement marginalisée, toute importation de produits manufacturés est stoppée et seule l'exportation de produits agricoles est autorisée, à peine de quoi maintenir la tête de l'Espagne hors de l'eau…

 

Inutile de dire qu'Hispano-Suiza ne va pas y survivre, le nom et l'usine étant intégré à la va-vite dans le consortium ENASA dont le but est de "sauver ce qui peut encore l'être" et qui se fera connaître après-guerre avec les camions PEGASO qui sillonneront les routes européennes durant les trente glorieuses chargés à ras la gueule de produits maraîchers. ;)

 

En 1950 le pouvoir en place constate l'état de délabrement total de l'Espagne, dont les engins mécaniques se limitent surtout à des camions et à des motos, seuls véhicules que les particuliers peuvent se payer…

 

La situation politique évolue alors, on se rappelle aux USA en ce début de guerre froide que l'Espagne est viscéralement anti-communiste et en Europe que cette nation, certes dirigée par un dictateur, n'a pas voulu entrer en guerre du côté de l'Axe et qu'elle est restée officiellement neutre durant toute la durée du conflit.

 

Devenu de fait "un peu plus fréquentable" l'Espagne voit la création en mai 1950 de la SEAT (Sociedad Espanola de Automoviles de Turismo) avec l'aide Italienne de Fiat qui va y fabriquer sa 1400.

 

Le constructeur Transalpin possède alors environ 30% du capital, à parts quasi-égales avec l'état et un regroupement de banques locales.

 

C'est surtout en 1957 avec la sortie sur le marché local de la 600 identique à la Fiat Italienne que l'Espagne "va passer sur 4 roues", et ce dans un marché totalement verrouillé !

 

La "Seat 600", une Fiat 600 produite sous licence mais aussi disponible pour l'Espagne en 4 portes sous la dénomination 800 !

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En effet il n'est pratiquement pas possible d'importer la moindre automobile en Espagne tant les droits de douane y sont exorbitants.

La chose est voulue afin de forcer les constructeurs à implanter sur place des usines de productions et donner du travail aux ouvriers locaux : Chrysler, Citroën ou encore Renault sauteront le pas assez vite.

 

Au début des années 70 Fiat devient majoritaire dans le capital et domine le marché local avec près de 300 000 ventes annuelles, surtout des 124 et des 850 "hispanicisées" avec mécanique plus puissante qu'en Italie et présence de 4 portes sur la 850.

 

 

La Seat 124 sur base Fiat du même nom.

Certaines versions spécifiques à la péninsule étaient très améliorées et connaîtront même une belle carrière en rallye.

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La 127 produite localement dès 1972 se fait aussi remarquer par ses 4 portes que n'aura jamais la version Italienne, elle sera diffusée dans toute l'Europe par le réseau Fiat avec juste un logo de calandre rappelant ses origines.

 

Pressentant la venue tôt ou tard de la concurrence en Espagne et la fin de son isolement suite à la santé déclinante du Caudillo des ingénieurs tentent d'imaginer les "Seat de demain".

 

 

On passera un voile pudique sur la Seat 133, vendue en Europe sous le label Fiat.

Rien d'autres qu'une antique 850 relookée avec un avant de 126 et d'un arrière de 127 ! :D

Une des rares voitures à rester chez nous sous la barre des 20 000Frs à la fin des années 70 avec la 4L, la 2cv et quelques productions de l'Est

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Un projet original est présenté en décembre 1975, il s'agit de la reprise d'un concept-car de 1970 originaire d'Allemagne : Le NSU Nergal qui visait alors au remplacement de la fameuse NSU Prinz.

 

 

NSU Nergal, initialement cette auto avait une mécanique arrière.

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Ce qui explique la présence d'ouïes de ventilation au niveau du panneau de custode.

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Le projet est donc acquis et repris de A à Z, à commencer par la motorisation qui passe du "tout à l'arrière" initial et cher à NSU à un "tout à l'avant" chez Seat.

 

 

 

 

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Ici les ingénieurs espagnols vont partir du moteur classique de la Fiat/Seat 124, à savoir un 4 cylindres en ligne longitudinal qu'il vont passer en transversal !

La modification est de taille et posera de gros problèmes de mise au point…

 

 

Photo de présentation de la Seat, elle conserve les "ouïes" de ventilation arrières, ici inutiles

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L'industrialisation de la carrosserie est à la charge de la société Inducar basée près de Barcelone, il s'agit d'une caisse autoporteuse de 3,66 m de long, 1,55 m de large et 1,25 m de haut.

 

 

Le travail chez Inducar en 1975.

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Le moteur a initialement une cylindrée de 1 197 cm3 et développe la puissance de 67 ch à 5 600Trs.

La distribution est assurée par un arbre à cames latéral.

 

 

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La suspension est à 4 roues indépendantes : Ressorts hélicoïdaux à l'avant et ressort à lames transversal à l'arrière.

 

Le freinage est classique avec des disques à l'avant et des tambours à l'arrière, la direction est à crémaillère non assistée et la boite de vitesses à 4 rapports.

 

Enthousiasmé par la voiture il est décidé de la mettre en production pour le marché local dès février 1976.

 

 

Un arrière qui ressemblait à celui de la Ritmo, mais sorti deux ans auparavant !

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La Seat 1200 Sport fait alors le buzz car considérée comme la première "voiture 100% espagnole" depuis des lustres, et ce même si les composants sont majoritairement en provenance de Fiat et la carrosserie d'origine Allemande… ;)

 

Très vite son avant composé d'un pare-chocs en caoutchouc ceinturant les optiques fait surnommer la voiture BOCANEGRA (bouche noire) par les clients espagnols, et ce même si la aussi l'originalité n'est pas vraiment de mise, il suffit de nous rappeler le design des R15 et R17 sorties en France six ans auparavant mais quasi-inconnues dans la péninsule à cette époque.

 

 

Le bourrelet de protection à l'avant, efficace mais déjà vu ailleurs

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Mise trop vite sur la marché la voiture n'est hélas pas très fiable… :(

 

Les premiers clients se plaignent vite de problèmes liés à la disposition transversale de la mécanique, d'une résistance à la corrosion inexistante, d'une finition "artisanale", de performances quelconques et d'un freinage très moyen… :bah:

 

 

La sellerie résistait mal au vieillissement

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On bute ici sur l'éternel problème des petites séries lancées trop vite par des constructeurs sans expérience : En clair la voiture n'est pas au point ! :nanana:

 

En 1977 SEAT présente la 1430 Sport mue par un moteur de 1 438 cm3 donnant 77 ch à 5 400Trs et permettant une vitesse de pointe de 165 km/h, l'Espagne possède enfin sa sportive ! :fier:

 

 

 

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D'un look en fin de compte original et différent de la tendance "boite à pompes sur roulettes" des Fiat du moment (rappelez-vous le design des 128, 131 et 132 contemporaines…) on pense qu'une diffusion de la 1430 via le réseau Fiat dans certains pays d'Europe pourrait être intéressante. :oui:

 

C'est pourquoi la Belgique, Les Pays-Bas, l'Allemagne mais aussi la France vont voir la Seat arriver officiellement dans les concessions Fiat locales pour le millésime 1979.

 

Chez nous la SEAT 1430 Sport est proposée au tarif de 30 500Frs, à comparer avec les 32 200Frs d'une Fiat 128 coupé 1100 de 65 ch ou les 33 950Frs de la même voiture en 1 300 cm3 73 ch...

 

 

Une Seat en plaques Françaises, preuve qu'elle fut bien diffusée chez nous ! :p

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C'était sans compter avec les commerciaux du réseau Fiat qui ne voulaient pas s'encombrer d'une concurrente inconnue à la gamme établie et dont il faudrait expliquer aux clients les avantages… :pfff:

 

Et d'ailleurs, quels avantages ? :o

 

La fiabilité ? Nulle…

L'équipement ? Pas mieux qu'en Italie…

La finition ? Pire qu'une Fiat construite un jour de grève…

Les performances ? Boff…

Le freinage ? Pas loin d'être dangereux…

 

Seul son look sauve la Seat, c'est bien peu… :cry:

 

Quand à l'image de marque de la firme, elle est au mieux inconnue chez nous, au pire considérée comme une "sous-marque" de Fiat issue d'un pays à la tradition automobile inexistante !

 

Bref c'est le flop total. :o

 

 

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Commercialisée durant un seul millésime en Europe on ne pense pas que ses ventes en France ont dépassées les 400 voitures, et encore…

 

En Espagne l'aventure n'ira guère plus loin, Fiat ayant décidé la commercialisation de la "SEAT 128 coupé", il n'y avait plus de place pour l'artisanale Bocanegra. :bah:

 

 

Le problème de Seat fut la concurrence "interne" de la Fiat 128, quand même plus fiable !

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Fin de production en septembre 1979 (mais des exemplaires resteront en stock et seront vendus jusqu'en 1981 !).

 

11 619 exemplaires en 1200.

7 713 en 1430.

 

Total : 19 332 voitures produites.

 

Il faudra attendre le milieu des années 80 et le désengagement de Fiat pour voir réapparaître de "vraies Seat", souvent sur base Fiat d'ailleurs… :ange:

 

De nos jours la Bocanegra est totalement oubliée en Europe, il faut dire que les clients qui sautèrent le pas l'ont très vite regrettés et s'en sont en général vite débarrassés.

 

Par contre cette petite Seat est devenue une auto culte en Espagne, symbole du réveil d'une nation après 40 ans de sommeil forcé. :jap:

 

Si de par nos contrées une 1430 en état convenable n'intéresse pas grand monde et s'échange une poignée d'Euros la côte grimpe en flèche de l'autre côté des Pyrénées et il n'est pas rare d'y voir de belles autos s'échanger plus de 7 000€.

 

 

Désormais Collector :lover:

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Vous l'avez toujours le "truc bizarre" au fond de votre remise ? :ange:

 

 

Présentation vidéo de la chose :

 

 

 

:coucou:

 

Jensen.

 

 

Modifié par jensen
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Invité §Ext357ch

Oui c'est ce qui rajoute un style je trouve :)

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Invité §Ark214QU

jensen, ça serait possible un dossier sur des voitures qui ont eu un enorme succès commercial comme les 206 et autres clio ? :D

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La Ferrari qui se prend pour un chou !

Histoire en 2 chapitres:

Premier chapitre

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En mai 1977, Sandra Ilène West, seulement vêtue d'une chemise de nuit transparente comportant des dentelles de Brugge, assise au volant de sa Ferrari 330 America 1964, bleue layette métallisé, a été enterrée dans un mausolée en béton, selon les instructions de son testament.

Cette (jeune) veuve de 37 ans, d'un pétrolier texan, était morte d'une surdose "accidentelle" de médicaments, à son domicile de Beverly Hills.

Correctement "ficelée" pour l'éternité dans sa voiture, elle avait été "expédiée" à San Antonio-Texas, pour l'enterrement à côté de la tombe de son défunt mari.

Après que les ouvriers aient placé la Ferrari, contenant Mme West, dans son dernier lieu de repos..., du ciment transporté par deux camions, a été coulé dans le bunker-mausolée, pour décourager les voleurs de voitures de venir la déterrer.

Cette histoire qui a fait les manchettes des journaux américains, est devenue partie intégrante de l'histoire de Ferrari.

Mais ce n'est pas la seule voiture de sport italienne qui a été enterrée pour capter l'attention des bouseux à la fin des années '70.

Second chapitre

Un an plus tard, un groupe d'enfants qui s'amusaient à creuser dans la boue devant une maison du 1137 West 119Th Street dans la section ouest d'Athènes à Los Angeles, pour y enterrer des chats vivants enfermés dans des boîtes en carton..., ont frappé le toit d'une voiture avec leurs pelles...

Un shérif qui passait là par hasard, à vu le manège des enfants, est venu voir ce qu'ils faisaient, a fait embarquer les chats par une société protectrice des animaux et s'est ensuite inquiété de savoir pourquoi une voiture avait été enfouie là dans le sol....

Priscilla Painton, journaliste au Los Angeles Times, informée que la police locale était occupée à déterrer une voiture de luxe dans le quartier le plus pauvre de la ville, est accourue pour réaliser un reportage sur cet"événement" de l'histoire locale, car il est rare qu'on exhume une voiture exotique italienne entièrement enveloppée dans du plastique en rouleaux, du jardin d'une maison de banlieue.

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Quand l'histoire a été publiée dans les journaux à travers le pays, elle a rappelé à beaucoup de lecteurs, celle de Mme West dont le cercueil bizarre était également une voiture exotique italienne, mais cette fois, le siège de conduite était vide !

Les détectives Joe Sabas et Lenny Carroll avaient découvert dans le limon du sable de Los Angeles, une Ferrari Dino 246 GTS (numéro de série 07862) vert métallique, qui avait été entièrement enveloppée dans du plastique en rouleaux, comme pour la préserver en attente de jours meilleurs...

Dans un de ses articles sur cet "évènement", daté du 8 Février 1978, Priscilla Painton a écrit que la voiture semblait être dans un état "étonnamment bon", et a estimé sa valeur à environ US$ 18.000 (soit l'équivalent d'environ US$ 63.500 en début 2012).

Les enquèteurs-amateurs de Ferrari, fascinés par cette histoire ont fait noter que les Dino n'étaient pas vraiment des Ferrari car Dino était une marque à part entière qu'Enzo avait créé en l'honneur de son fils tragiquement décédé... et que les Dino étaient équipées de jantes Campagnolo et de sièges optionnels Daytona... ce qui n'a pas fait avancer l'enquête !

Par contre, les enquêteurs ont simplement repris le numéro de la plaque d'immatriculation "832 LJQ" toujours fixée à l'arrière de la voiture... et ont ainsi été informé qu'elle avait été achetée en octobre 1974 par un nommé Mario Rosendo Cruz, un plombier d'Alhambra, en Californie.

Le 7 Décembre 1974, Cruz avait signalé sa voiture volée... et le rapport de police conservé dans un dossier de la division "Rampart" de la police de Los Angeles.

Mais le mystère demeurait !

Comment cette Dino était-elle arrivée là ?

A l'époque des faits, la maison attenante au jardin ou avait été enterrée la Dino, était occupée par des locataires qui avaient seulement vécu là pendant trois mois.

Retrouvés, ils n'ont offert aucune explication, prétendant n'avoir rien vu ni entendu...

Quoique c'étaient les seules personnes ayant pu creuser un trou aussi important et y enfouir la Dino 246GTS enveloppée de plastique en rouleaux comme du jambon à déguster plus tard..., personne ne fut inquiété..., d'autant plus qu'aucun des habitants voisins, interrogés, n'ont dit avoir vu : "quoi que ce soit de bizarre" s'étant passé en 1974 dans le jardin de leurs voisins...

http://www.gatsbyonline.com/Us [...] no_02B.jpg

Le détective Joe Sabas n'a pu que plaisanter sur cette étrange affaire, écrivant dans son rapport : "enterrer une Dino n'est pas comme planter des choux" !

Quiconque face à une telle histoire, imagine et s'attend à ce que des corps momifiés dans des feuilles de plastique et des serviettes en peluche d'où des vers de terre sortent, vont être retrouvés quelque part, enterrés pas très loin de la voiture..., mais rien de cela ne fut découvert !

C'est le vol de la Ferrari Dino qui a été enterré !

La Farmers Insurance Group a convenu avec la police que la voiture avait bien été volée... et a payé US$ 22.500 au propriétaire légal de la Dino, via sa succursale Hollywoodienne de la Bank of America.

Il n'y avait plus rien d'autre à faire.

La Ferrari Dino a ensuite été envoyée à la compagnie d'assurance, pour y effectuer ses propres "sorting-out process".

http://www.gatsbyonline.com/Us [...] ino_03.jpg

 

Le photographe Michael Haering du Los Angeles Examiner Herald, à ensuite publié quelques photos de la voiture assorties d'une légende faisant une comparaison avec l'enterrement de Mme West dans sa Ferrari, ajoutant être intrigué et amusé que le voleur de la Ferrari-Dino avait enterré cette voiture dans un jardin, après l'avoir totalement envellopée dans du plastique en rouleaux, plutôt que de la vendre à l'étranger ou de la mettre en pièces pour les vendre.

Beaucoup de blagues ont fait écho à cet article à l'époque, dont une histoire sur Mme West et son cercueil Ferrari... et une question a émergé : cela pouvait-il être accompli en toute légalité ?

La presse a comparé les deux histoires et les a fait jouer l'une contre l'autre, ce qui a attiré beaucoup d'attention, dont celle de l'écrivain Joe Scalzo qui a décidé de reprendre l'enquête sur cette Ferrari-Dino, en 1986, longtemps après son exhumation... principalement sur la période pré-enterrement de la vie de la voiture.

Initialement commandée chez Ferrari en Italie par Modern Motors Classic Reno-Nevada, la Ferrari-Dino a été vendue durant son transport d'Italie vers les USA en même temps que 10 modèles similaires, à Motors Griswald situé dans la baie de San Francisco.

Elle est restée dans la salle d'exposition sur Market Street à peine deux semaines avant d'être achetée et expédiée par camion, 400 miles au sud de Los Angeles.

L'acheteur était encore un autre concessionnaire Ferrari américain : Hollywood Sports Cars, célèbre pour ses ventes de Ferrari à Frank Sinatra, Perry Como, Sammy Davis Jr., Pat Boone, William Holden, Jayne Mansfield, les sœurs Gabor, Sharon Tate et Suzanne Pleshette.

En octobre, Hollywood Sports Cars a vendu la Ferrari Dino pour US$ 22.500 à un plombier local, en tant que cadeau d'anniversaire pour sa femme.

La bienheureuse n'a conduit son cadeau d'anniversaire que 501 miles !

Le 7 décembre, au soir de leur anniversaire de mariage, mari et femme sont allé fêter cet évènement au restaurant Brown Derby sur Wilshire Boulevard..., où le plombier avait pourtant été instantanément mis sur ses gardes par les lueurs d'anticipation dans les yeux de Bill Parkers, le valet-portier chargé de ranger les voitures des clients.

Après leur dîner d'anniversaire, le couple a constaté la disparition de la Ferrari-Dino.

Puis, la voiture a été retrouvée sous terre !

Mais en mentionnant que la voiture avait été retrouvée dans un "étonnamment bon état", l'article du Los Angeles Times, par inadvertance, va déclencher une frénésie auprès de centaines d'acheteurs potentiels.

L'enquêteur de la compagnie d'assurance, Tom Underwood va alors s'attarder sur le véritable état de la Dino et découvrir qu'elle était recouverte de 21 couches de peinture en sus de14 couches d'apprêt !

Ce qui était curieux pour une Ferrari neuve qui n'avait qu'un peu plus de 500 miles au compteur !

Etait-ce l'oeuvre de l'usine Ferrari envers une voiture endommagée après fabrication ?

Etait-ce l'oeuvre d'un des concessionnaires suite à un accident de transport ?

Ou était-ce les conséquences de tout cela en suite l'un de l'autre ?

Si tel était le cas, quel scandale !!!

Peut-on imaginer que c'est pour cacher cela, que la voiture avait été rapidement subtilisée après vente ?

Mais alors pourquoi l'enterrer dans du plasqique en rouleaux dans le jardin d'une maison de la banlieue de Los Angeles, qui plus est, un des plus pauvres des quartiers de la ville ?...

De plus l'enquète a démontré que le voiturier-valet du restaurant quoique habitant à coté de l'endroit ou avait été enterrée la Dino..., n'était pas impliqué dans ce vol !

Toujours est-il que la rouille avait créé des trous cancéreux dans le corps la carrosserie Pininfarina de la Dino, qui se sont propagés partout.

L'érosion avait attaqué également tout ce qui était en aluminium, les roues et différentes parties du moteur.

Les échappements doubles étaient totalement obturés avec la boue qui s'était solidifiée avec le temps.

La Dino avait également été malmenée lors de sa sortie de terre..., horrible aussi, parce que le capot du compartiment moteur avait été partiellement écrasé.

Il y avait également des rayures et griffures terribles sur toute la voiture... et le pare-brise avait été fracassé.

Tout était si tristement triste..., si désespérément désespérant... et si épouvantablement mauvais, que Tom Underwood fut en mesure de conclure son enquête en un temps record.

Toute idée que quelqu'un, en ce compris l'usine Ferrari elle-même, pourrait restaurer la Dino vers quelque chose d'approchant son état original, paraissait ridicule.

A cette époque, la compagnie d'assurance a reçu tant d'appels au sujet de la voiture, que les employés chargés de cette affaire, ont craint une crise de relations publiques.

Tom Underwood a eu une idée : exposer la Dino dans son état, dans un garage-entrepôt de Pasadena, et inviter les amateurs de l'épave à déposer des offres, des soumissions dûment cachetées.

Mais le plan s'est retourné contre lui.

 

Après deux semaines de sordides piaffements, peu d'offres légitimes avaient été déposées.

Et donc, Underwood a ré-invité les enchérisseurs de re-présenter des soumissions.

Peu l'ont fait, mais il fallait seulement une offre pour vendre !

L'enchère la plus élevée, soit US$ 5.000... a fait de la Dino, la propriété d'un jeune mécanicien qui venait d'ouvrir son propre garage sur le boulevard Burbank dans la vallée de San Fernando.

Après avoir placé un nouvel alternateur et un distributeur, rempli le moteur d'huile, nettoyé le réservoir et fait un plein d'essence, il a miraculeusement, après 6 heures d'efforts, réussi à mettre le moteur en marche...

Quelques minutes plus tard, il a explosé...

Normallement le jeune mécanicien devait mettre un bouchon sur l'histoire.

Pas du tout !

Il a placé un moteur de Ford Pinto 4 cylindres dans l'épave de la Dino.. et a réussi quinze jours plus tard à sortir la voiture sur le boulevard Burbank !

On l'a vu démarrer comme un fou, la voiture est directement partie en glissade après avoir perdu la roue avant gauche..., puis la Dino s'est brisée en deux parties, terminant sa course folle dans un fossé, comme si c'était sa vocation d'être enterrée...

Le mécanicien l'a laissée là et a disparu quelques jours plus tard sans laisser d'adresse !

Le propriétaire de la maison ou se trouvait le fossé, à décrété que la voiture étant sur son terrain, il en devenait le propriétaire, ce qui a entrainé une guerre de gangs locaux qui a fait une dizaine de morts...

Un survivant à tenté une N-ième restauration, mais le bureau des immatriculations a décrété que la restauration était impossible et illégale, la voiture étant déclarée destinée à la casse.

Dûment enregistrée et nouvellement autorisée à la circulation en 2009, avec une plaque de vanité "DUGUP", par le Département Californien des véhicules automobiles..., la Dino a miraculeusement refait surface, jouant à faire peur aux paisibles usagers en roulant à grande vitesse sur les boulevards de Los Angeles, plus de 30 ans après qu'elle avait été trouvée en terre.

La vente ultime de cette Dino demeure non inscrite sur les registres officiels, beaucoup pensent que c'est son numéro de châssis autour duquel une autre Dino a été matérialisée, qui continue de hanter les banlieues de Los Angeles...

On devrait interdire de vendre une Ferrari à un plombier, surtout quand il se prénomme "Super-Mario"...

https://aws-cf.caradisiac.com/prod/i [...] 20quik.gif

 

 

Super récit!

 

Madame Sandra Ilene West

 

http://2.bp.blogspot.com/-ryIuJbw7ZZ8/U3RDdTAvLoI/AAAAAAAAZQ4/lUdFRywJHUw/s1600/14005057_136220766197.jpg

 

Une image du sarcophage.

 

http://3.bp.blogspot.com/-LNSonB0yq9k/U3RBDk8mfXI/AAAAAAAAZPU/_AZL0YALlV4/s1600/image029.png

 

 

 

Une autre image de la Dino

 

http://1.bp.blogspot.com/-6fjjOB0uqvM/U3RBEueSJXI/AAAAAAAAZPk/WI7N2KvSJVw/s1600/image032.jpg

 

 

La DUG UP

 

http://hybridtechcar.com/wp-content/uploads/2013/11/ferrari-6.jpg

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