50.000 km dans l'Ouest américain

[Invité §-Bo370Va]

Pourquoi ne pas prévoir de transporter (et louer ?) un VTT ou mountain bike dans la voiture de location lors du prochain voyage ? Avec un VTT tu pourrais faire beaucoup de distance dans des chemins accidentés en moins de temps qu'il ne le faut à pieds...

 

[Invité]

Super ce topic !

[Overseas]

Rapidement, je me prend un orage apocalyptique, vite transformé en tempête d'eau et de grêle.

N'aurais-je un volant entre les mains, je pourrais sans aucune hésitation m'imaginer, de la passerelle, barrant un remorqueur de haute mer !

N'y voyant qu'à trois mètres, embué et assourdi, je m'arrête sur une corniche et attends que ça veuille bien se calmer un peu.

Dix minutes auparavant, même si chafouin et timoré, je disposais encore des brefs sourires d'un soleil laborieux !

Dingue.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/canyon_3.jpg

 

Evidemment, plus aucune illusion à propos d'un long "run" sauvage là-dedans.

Il faudra revenir !

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/canyon_4.jpg

 

Au "village" (boutiques regroupées autour d'une vaste aire de parking, saturée à satiété), bonne vieille loco antique qui s'amuse à chuinter et fumasser comme une vraie.

Et si ça se trouve, elle pourrait être authentique... mais avec les américains, on ne sait jamais trop, tellement ils aiment pousser les détails de préservation jusqu'à ce que la restauration devienne mieux que neuve.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/loco_2.jpg

 

Il repleut.

Je ne peux que constater qu'en l'absence de soleil, tout paysage, même celui-ci, se retrouve affadi, humidifié, opacifié et refroidi.

Pour rester dans une note positive, il n'y a qu'à se dire que pleuvoir, en Arizona, c'est champagne !

 

A la jonction Williams/Flagstaff, petit musée de vieux appareils à hélice (Thunderbolt et SuperConstellation) et à réaction.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/thunderbolt.jpg

 

Bien entendu, le thermomètre est vaillamment remonté dans la zone des 28-32°C, mais l'hygromètre, pris de fièvre, s'est soudain décidé à grimper aux arbres lui aussi.

En bref, je suis poursuivi par les effluves et séquelles de l'orage au Grand Canyon.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/reaction.jpg

 

Je n'ai donc d'autre alternative que de fuir plein sud jusqu'à Flagstaff, étape idéale :

- bourgade d'importance

- en plein sur la Route-66

- j'y arrive en début de soirée

- centrale dans tous les sens des points cardinaux pour de nouveaux itinéraires

 

Le plus drôle dans ce pays à la fois bouleversé (canyons) et raplati comme un cd-rom poussiéreux, c'est que les vents s'en donnent entre valse et menuet, et qu'il suffit souvent de 100 ou 150 kilomètres croqués d'une traite pour totalement refondre la météorologie perçue.

 

Pick-Up Ford remasterisé

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Murphy's Stout dans un billard (je m'y fait quelques snookers, mais gentil-gentil, sinon j'y perdrais ma chemise contre de bonasses requins de la queue), puis je prends une chambre au Monte Vista Hôtel, où ont séjournés John Wayne, Clark Gable, Michael J.Fox, Gary Cooper, Jane Russell, Humphrey Bogart... et autres célébrités.

Les incrustations d'émaux olive, le petit comptoir de bois noir, les nombreuses plantes vertes aux rameaux envahissants, le dallage brut sang séché enfin, tout concourt à donner une intimité froide à ce hall déjà mal éclairé en temps normal.

Je ressens comme un déclin qui n'a rien de théorique, le costume taillé sapin à plus ou moins brève échéance.

 

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Lors de sa construction, en plein centre-ville et en 1926, on y profitait déjà des mugissements et beuglements des convois ferroviaires.

En surimpression, les clairs cliquetis incessants du passage à niveau jouent du triangle sur ces fonds de trompe : au bout de la rue, soumis à des signaux lumineux aux clignotements incompréhensibles, ses robustes poutres transversales font toujours cahoter les véhicules comme des jouets déréglés.

 

De la chambre, pas donnée mais typique des années Prohibition, émanent les fantômes de gangsters en gilet rayé, leur holster suspendu au dossier du fauteuil western laqué blanc.

Premier geste : déplacer le lourd lit métallique aux quatre coins ornés de boules dorées pour l'amener à proximité de la prise de jus... et rassembler d'un seul regard porte et fenêtre.

 

Au plafond, un ventilateur blanc aux pales démesurées genre paquebot attend paisiblement qu'on lui demande de remuer inutilement l'air tiède stagnant sous le plafond.

Je préfère ouvrir la très britannique fenêtre à guillotine.

[Overseas]

Pourquoi ne pas prévoir de transporter (et louer ?) un VTT ou mountain bike dans la voiture de location lors du prochain voyage ? Avec un VTT tu pourrais faire beaucoup de distance dans des chemins accidentés en moins de temps qu'il ne le faut à pied...

 

 

A mon sens, mauvais calcul :

- c'est toujours ça de plus comme frais à engager et comme matériel dont se préoccuper

- m'étonnerait un brin qu'un bike passe là où j'escalade (ou dévale) des ravines et autres sentes abruptes de falaises, cailloux instables et obstacles épineux inclus...

- si c'est limite carrossable, "j'apprends" à la voiture comment passer (voir les Catalina Mountains - page 8 de ce topic). J'ai même failli réussir à franchir les Rocheuses au Colorado à 3.200 mètres d'altitude ! (Silverton - page 18)

- Je trouve horripilant de devoir revenir en arrière (perte de temps) sur plus d'une demi-heure, ce qui nécessiterait à chaque "excursion", de planifier une boucle de 5 à 20 bornes... quasi impossible en des territoires où même les indiens se font rares.

- physiquement, je crois que le bike est encore ce qu'il y a de plus gourmand en énergie

 

Et j'ajoute à tout cela un paramètre qui m'est très personnel : l'appétit de toujours aller voir plus loin comment c'est.

D'où mes moyennes d'au moins 600 km/jour sur plus de 3 semaines...

Avec un bike, le paysage ne changerait jamais assez vite pour moi.

[Overseas]

Démarrage de la journée par Sedona, petite ville de villégiature, à la mexicaine, au Sud.

Environnement de roches rouges et sauvages.

Le coin serait réputé pour ses bienfaits magnétiques, dûs à des centres de convergence d'énergie bien connus des Indiens.

Ceux qui ont suivis (et qui ne se sont pas mis à rire) parleront de Vortex.

Le coin est aussi réputé, et là sans aucun doute, pour la cherté de ses boutiques !

 

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Etonnante chapelle moderne, dite de Holy Cross, bâtie en 1953 directement dans, ou plutôt sur, le roc, avec une verrière qui prolonge directement la nef sur l'extérieur.

 

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C'est clair, on navigue en plein spirituel, ici ! Il ne manquerait plus qu'un joint et un CD de Janis Joplin pour que l'ambiance soit tout fait représentative de la description ésotérique qu'en font les habitués.

 

Plus à l'est, Meteor Crater, vraiment bien (et donc à l'est de Flagstaff également), avec un bel hommage rendu aux premiers hommes ayant marché sur la Lune.

Ce cratère a d'ailleurs servi d'entraînement, il fait 1.265 mètres de diamètre et 174 mètres de profondeur, le plus important du monde qu'une météorite ait causé !

 

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Mais quand même, $7 pour voir un trou !

D'autant qu'on ne peut même pas, penchés à la balustrade, envisager de descendre dedans !

Dans le musée attenant, série de peintures figuratives expliquant seconde par seconde les conséquences de l'impact.

 

Encore plus loin (si ça continue comme ça, je vais repasser au Nouveau-Mexique et repartir pour 10.000 km !), Petrified Forest, qui commence en fait par un ensemble de montagnes très colorées (je suis arrivé par le Nord du parc).

 

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Le mauvais temps menace toujours, et j'assiste à une drôle de vision : la séparation mathématiquement verticale du champs où il pleut, confronté au temps incertain mais sec.

Un fort vent m'évite la pluie sur les troncs d'arbre millénaires et pétrifiés.

D'ailleurs, il n'en reste pas tellement, vu que la plupart ont été découpés pour être vendus en tant que souvenirs (un vrai massacre culturel !), ou servent de balises pour délimiter le parking de l'auberge du coin (je les ai vus de mes yeux...).

Mais que fait la police… !

 

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Evacuation par l'Highway 60 vers le sud-ouest, la meilleure route pour rentrer vers Phoenix...

J'y croise un convoi pour le moins désopilant : un camion plateau qui transporte sereinement une maison de trois ou quatre pièces (de plain pied tout de même).

Des murs, c'est comme son t-shirt préféré : quand on y tient, c'est pour la vie !

 

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Amusé par cette vision somme toute inhabituelle, je prolonge ma paresse sur le pont enjambant les voies rapides que je suis censé emprunter pour continuer ma route.

Mais, encore peu familiarisé avec les shoots de sujets en mouvement, j'ai l'impression de gâcher un peu...

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/peterbilt.jpg

 

Mon très majestueux nuage noir se déplace lentement à l'horizon.

Le vent tombe d'un coup, et je me sens comme tiré en avant par un aspirateur oppressant.

La muraille, presque noire à présent, s'est encore rapprochée, et la tempête vit si violemment au coeur du nuage qu'une démarcation parfaitement visible sépare le mur de l'atmosphère limpide.

 

La luminosité ambiante décroit à toute vitesse, on dirait une éclipe de soleil.

Le ciel tout entier prend une teinte de réglisse-mine de crayon tandis que l'oxygène s'évapore, se dilue dans un gaz lourd, ocre.

Je roule toujours, peinant au travers de cette asséchante gelée poisseuse.

 

La terre fume, exhalant ses scories blafardes en lourds paquets, s'ébrouant, projetant des milliards de particules en des tourbillons toujours plus nerveux.

Le dénouement se rapproche inexorablement.

Des éclairs instantanément matérialisés, tranchants comme des rapières, assènent de gigantesques déchirures aux masses charbonneuses.

Je me tasse sur les coussins, à la fois fasciné et pas trop rassuré.

La nature semble se retenir d'éternuer, m'asphyxiant progressivement dans cette masse impure et délétère.

 

Et à l'instant où j'entre à Miami (si si ! mais... en Arizona), juste après Globe, le déluge s'abat.

La chaussée disparaît sous l'éclaboussement de milliards d'impacts, la Dodge se fraie un chemin au pas dans une masse d'eau qui atteint vite près de 20 centimètres d'épaisseur sur plus de 8 mètres de large !

Des cataractes incroyables se déversent en un laps de temps incongru.

Un cataclysme préhistorique, dans les roulements, les bombardements d'une escadrille de Canadair.

Il ne manque plus que leur bec épais de pélicans tristes à croiser à la verticale de mon désarroi pour que la fête soit complète.

J'ai envie de les chercher des yeux tant il paraît impossible d'assister à un tel déluge naturel.

 

Au bout de trois carrefours, improbables gués, mon moteur envisage très sérieusement de caler définitivement.

Le taux d'hygrométrie doit avoisiner les 130%...

 

photo réalisée... sans trucage ni retouche !

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/miami.jpg

 

J'aborde heureusement les premières pentes montagneuses, à 35 km/h... et à contre courant.

Par chance, la pente favorise l'écoulement des bouillonnements d'eau grise, plutôt que d'envahir le bas-moteur de la voiture.

La Dodge tousse de plus en plus.

Bien entendu, avec une boite automatique, pas question de jouer de l'embrayage pour soutenir les tours minutes défaillants !

Je suis contraint de m'arrêter, piégé au centre de cette douche formidable.

Pas fou, je laisse tourner le moteur, l'encourageant de l'accélérateur, levier sur "Neutral".

Autrement, il ne repartirait jamais !

 

Lorsque tout cela baisse un peu d'intensité, je repars prudemment.

Moins de deux kilomètres plus loin, le soleil brille sur une route absolument sèche : il n'a jamais plu par ici !

Ces variations climatiques me laissent stupéfait, émietté de surprise.

 

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[Invité §com500XS]

Je dirais une fois de plus : Génial !!

Vivement que j'ai la possibilité de faire un road trip dans l'ouest US, mais je me demande si je vais vivre tant de trucs ... ce qui est sur, je ne le raconterais pas aussi bien

 

[Overseas]

Phoenix enfin, non sans émotion...

Le soleil, comme ce périple, entame sa course descendante.

Je sens instinctivement que la voiture fatigue.

Je la flatte, lui parle doucement en anglais et n'arrête pas de refaire mes calculs, convertissant inlassablement les miles en kilomètres et inversement.

Je trouve le monde beau, les gens attachants, la lumière épanouissante, la température de l'air idéale.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/phoenix_1.jpg

 

Encore vingt miles... dix... nous sommes sur la voie 3 des cinq pistes qui mènent vers le centre ville.

Il y en a autant dans l'autre sens, bien entendu.

Le country à la radio devient compréhensif, émotionnel et amolli.

Une haie d'honneur m'attendrait que j'en serai à peine surpris.

Je ressens l'instant comme si je parvenais en vainqueur au terme d'un rallye automobile d'endurance.

Et il y a un peu de cela dans ma démarche...

L'agence Advantage ne devrait plus être loin, mais… bigre ! j'ai complètement oublié son adresse !

 

La nuit est tombée lorsque je stoppe, plutôt désorienté, au bout de ce qui me semble être une très vaste esplanade.

Je sors le plan de ville à la lumière de bord.

Incapable de savoir au juste ne serait ce que dans quelle direction aller, j'ouvre la portière pour "sentir le vent".

Puis je perçois comme un frémissement de l'air encore chaud.

Non, un bourdonnement ténu plutôt, mais qui grandit rapidement.

Vaste tour d'horizon : l'obscurité, quelques rares maisons basses sur ma gauche assez loin (et je suis censé me trouver en plein centre ville !).

 

Une vague inquiétude me prend, d'autant plus qu'il s'agirait plutôt d'un grondement sourd, comme si de lointaines masses d'eau s'échappaient d'un barrage.

Je n'y comprends (et n'y voit non plus d'ailleurs !) goutte.

Soudain, je suis enveloppé d'un véritable rugissement et un quadriréacteur long courrier trouve humoristique d'effectuer sa phase terminale d'atterrissage à peut être quinze mètres au dessus de ma tête !

Le déplacement d'air et les échappements des réacteurs sont très perceptibles à cette distance, car je suis on ne peut plus précisément au bout des pistes...

 

Au flair, je m'arrête chez un concurrent pour demander mon chemin.

Il est 19:30, l'agence est à moins de cinq cent mètres, et j'ai parcouru exactement 13.000 kilomètres (soyons précis, ni 12.999, ni 13.001… 13.000 !) en 19 jours... à travers 9 Etats.

"Officiellement", 8.057 miles en 457 heures et 30 minutes.

Soit une moyenne de 685 kilomètres par jour.

Autrement dit, la Dodge aurait pu rouler sans aucun arrêt, 24 h/24, à la vitesse de 28,42 km/h...

 

Je suis un peu fatigué, mais la joie d'avoir réussi cette performance me donne envie de commander une Guinness au Minder Binders.

So do I (donc je le fais).

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J'ai bien recommandé au tôlier du Flamingo de me réveiller à temps pour avoir le temps de rendre la voiture avant d'embarquer.

Surprise, j'ai plus de 20 minutes de retard sur l'horaire quand j'ouvre les yeux, tout seul de moi-même.

Je gratifie le fautif de quelques noms d'oiseaux bien sentis (ça me semble bien adapté) tout en galopant à travers la chambre pour finir mes bagages, mais pas trop pour économiser mon souffle.

 

Check de la voiture, et la navette de la compagnie me dépose à l'aéroport, mais j'ignore complètement sur quel vol je suis booké.

Rien de grave, mes billets sont quelque part, heu... oui c'est ça, quelque part... dans mes bagages.

Le chauffeur du shuttle m'ayant attendu patiemment pendant le bon quart d'heure où j'étale toutes mes affaires par terre dans le hall, je lui refile $2 bien mérités.

En plus, il a bien fait, mon terminal est à l'autre bout !

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/phoenix_.jpg

 

A San Diego, mon sac à dos bleu ne sort pas en dernier, comme c'est l'habitude (je suis blasé, mes bagages sont toujours les derniers à circuler sur les tapis roulants, tels des jeunes filles non apprêtées), il ne sort pas du tout.

Et j'ai la connection pour Houston dans 45 minutes.

Légèrement anxieux, je m'enquiers de sa destinée auprès du bureau de SouthWest, qui me le retrouve en cinq minutes, comme si c'était tout à fait habituel, complètement à part, hors du circuit normal de déchargement. Pourquoi ?

On verra plus tard !

 

Atterrissage à Houston, qui ne tient pas à déroger à sa réputation : ciel gluant et moite, sans pluie cependant.

Taxiway... L'air extérieur est glauque et jaunâtre, et comme nous sommes toujours à Houston, nous poireautons plus d'une demi-heure...

Arrivée de nuit à Philadelphie.

Dans l'avion, j'ai joué au black jack grâce à l'écran du dossier, style Macintosh en noir et blanc.

Marrant.

 

Graham semble très content de me revoir en un seul morceau (je flaire qu'il entretenait comme un doute sur ce point précis...), et adopte immédiatement le gros porte-clef Flamingo de Las Vegas.

Dîner au Rose Tattoo : j'y commande des crevettes panées à la noix de coco, chaudes, à tremper dans de la marmelade d'orange liquéfiée à la bière, froide.

Absolument divin !

 

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Grimpette en souplesse à 107 étages du sol, le World Trade Center pour changer.

Vue très agréable, beau temps (sinon je ne serais pas monté d'ailleurs et… je l'aurais certainement regretté !)

 

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Times Square d'un coup de Subway Uptown.

Super pubs évidemment, et toujours Calvin Klein au même endroit (douze mètres sur huit), mais avec une affiche différente.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/calvin_klein.jpg

 

Remontée de la 5ème "comme d'habitude".

Décidément, j'aime vraiment bien New-York, rien que pour y déambuler, comme ça !

Mais, contrairement à New-York, Paris sera toujours Paris.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/route66_metal.gif

 

FIN !

[Invité §Mac086mV]

FIN !

 

On avait l'impression qu'il n'y aurait jamais de fin... Encore !

[Overseas]

Voila une suggestion à ne pas négliger !

 

que suggérez-vous pour que je reparte là-bas ?

[Invité §Mac086mV]

Voila une suggestion à ne pas négliger !

 

que suggérez-vous pour que je reparte là-bas ?

 

Tu veux te faire sponsoriser par Forum-Auto.com ?

[Overseas]

Vu le nombre (considérable) de lecteurs (je n'ambitionnais pas plus de 20.000 dans mes expectations les plus délirantes), je suppose qu'il ya peut-être quelque chose à organiser intelligemment, non ? [:omana]

[Invité §yak824mG]

Moi je propose déja qu'un jour on t'érige un plaque sur FA !!

[Invité §com500XS]

Pourquoi as tu prit 3 avions pour faire Phoenix -> New-York ?

[Overseas]

Pourquoi as tu pris 3 avions pour faire Phoenix -> New-York ?

 

 

Parce que c'étais super-cher autrement et que Graham, par sa Société, m'avait trouvé un

Philadelphie - Houston - San Diego - Phoenix et retour à l'identique.

 

Effectivement, une autre fois, j'ai fait un Paris - Francfort - Phoenix et retour.

[Invité §com500XS]

C'est rarement moins cher par étape en générale, et très chiant

Sauf quand tu va à l’Ouest, une étape ...

Perso pour aller à LA en Mars 2005, le moins cher c’était Continental Airlines avec étape à Houston depuis paris (Environ 550 € A-R)

[Invité §wto500fj]

FIN !

 

 

Argh déjà

 

Je fais partie des lecteurs assidus qui, sans t'en féliciter à chaque avancée, suivaient l'avancée de ce topic avec un réel intérêt. La qualité du récit, celle des photos, ta persévérance à nous relater ici le contenu de tes notes - je salue ton courage à avoir tout retranscrit ! et l'originalité du thème en lui-même font de ce topic un des meilleurs du forum, en tous cas le meilleur à mon gôut !

 

Un grand BRAVO à toi Overseas, et MERCI pour ce topic !

[Invité §MoR866pM]

Salut Overseas !

 

Je poste enfin apres avoir lu tes lignes avec attention, limite passion.

 

Que dire...tu as eu beaucoup de "merci" et de "bravos" donc ma foi tu imagine ce que je pense de tes récits. La meme chose, mais encore plus !

 

C'était vraiment (pourquoi je parle au passé, c'est peut etre pas fini,qui sait !) super de lire tes aventures, et les photos, malgré une qualité parfois médiocre (tu le dis toi meme) sont vraiment magnifiques...J'aimerai beaucoup en avoir quelques unes en grand format,genre "crépuscule", ou encore "miami"...J'aimerai carrément les avoir toutes mais bon ce n'est malheureusement pas tres raisonnable

 

On est scotchés par ta passion des voitures anciennes, et ta connaissance importante du sujet. J'ai d'ailleurs un faible pour les DeSoto, et les Buick...sans oublier la seule (dommage) Ford T et les quelques Ford modele A...on comprend aisément ta tristesse quand tu évoques le fait qu'il serait compliqué et onéreux d'en rappatrier une en héxagone, et ce malgré l'envie... (notamment sur les voitures bradées a -50% !)

 

Il est également super de voir comment tu décris tes petites inquiétudes, notamment celle concernant un certain propriétaire de motel Allemand ou tu mets la TV contre la porte, ou encore les épisodes de la petite aiguille qui pointe inéxorablement vers le EMPTY...

 

Enfin il y'a tellement de choses a dire que je ne sais plus quoi dire !

 

Bonne route et encore merci merci merci 1000 fois pour tes histoires qui a mon humble avis ont fait réver et ont passionné beaucoup de monde...

[Invité §cli528NE]

Merci d'avoir partagé ces merveilleux souvenirs avec nous overseas , j'en ai encore plein les yeux !

[Invité §chr686Hf]

 

FIN ![/quotemsg]

 

Et voilà ce qu'on redoutait tous est arrivé !!!!

 

Overseas encore merci pour ce magnifque voyage que tu nous a fait partager, c'était un régal de lire ce topic au quotidien et ca va me manquer!!!

 

J'espère qu'on te retouveras vite pour de nouvelles aventures.

 

Je ne rajouterai qu'une chose : MONSIEUR Overseas : RESPECT!!!!

[Invité §Did485OZ]

[Overseas]

Merci pour vos commentaires et encouragements, en particulier MoRpH3uS et wtotof.

 

L'intérêt d'écrire, c'est aussi d'être lu, et j'ai eu l'impression de correspondre à une certaine attente, ayant de plus conscience d'avoir eu le privilège de pouvoir organiser mes trips à ma guise.

 

Je reste donc ouvert aux propositions et questions que l'on pourrait me soumettre pour que ce topic ne tombe pas en désuétude.

C'est avec un réel plaisir que j'envisagerai un nouveau voyage en m'appuyant sur mon expérience et l'appoint d'un appareil numérique (de bonne qualité) récemment acquis.

 

Les débats sont ouverts...

[Invité §ptx217no]

PTX 007 NINJA

 

Magnifiques photos.

[Invité §sna241Nt]

Merci de nous avoir fait partager ton voyage

[Terisonen]

Un Topic comme ça est immortel.

[Invité §MoR866pM]

Mister Overseas, ton topic m'a tellement plu que je crois que je vais me lancer dans une relecture complete...

 

Ca peut paraitre fou, cependant je suis fou de tes vers

 

Simple question : Tout ce que tu as écris jusqu'a maintenant, est-ce que c'était texto ce que tu avais noté sur ton petit carnet le soir, ou alors c'est une version courte (ca serai énorme si il y'avait une version longue) ou bien alors tu as un peu étoffé la chose ?

 

A+

[Overseas]

Simple question : Tout ce que tu as écris jusqu'a maintenant, est-ce que c'était texto ce que tu avais noté sur ton petit carnet le soir, ou alors c'est une version courte (ca serai énorme si il y'avait une version longue) ou bien alors tu as un peu étoffé la chose ?

 

 

Question pertinente, d'autant plus que ma méthode de prise de notes a un peu évolué durant ces différents voyages (factuelle au début, plus descriptive et anecdotique ensuite).

- le soir, je notais des impressions, des chiffres et des anecdotes, en général l'équivalent (en surface) d'une pochette de CD écrit petit sur toutes les lignes, soit 1 ou 2 pages d'un petit carnet à spirale (vachement bien les spirales, car on peut "replier" le carnet sans être embêté par la couverture)

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/w95/carnet.jpg

 

- au retour en France, transcription sous Word de façon plus "littéraire" et en développant certaines actions et scènes.

 

- puis, une fois les photos développées, ajout d'anecdotes et descriptions complémentaires + incrustation de certaines photos dans le document (en moyenne 1 sur 6)

 

C'est cette version finale (du texte) dont vous avez profité, avec en prime une proportion d'illustrations nettement augmentée.

Mais tout est vrai.

- cela permet de fixer les souvenirs sans en oublier ou les déformer

- le rendu est plus sympa qu'un simple album de photos

- pour une personne qui écrit, c'est l'occasion de raconter en imprimant (jeu de mot) son style et sa marque à sa rédaction

- c'est le reflet et la trace d'un vécu à une époque en un lieu : lire par exemple un récit de voyage Liverpool-Boston par steamer en 1832, mes Carnets de voyage en seront l'équivalent dans quelques années.

 

Serons-nous contraints à une silencieuse atonie maintenant que j'ai rédigé et partagé tout cela ?

[Invité §MoR866pM]

Merci pour la réponse, et oui, ca me semblait pertinent en effet

 

Pour te répondre, c'est l'occasion parfaite de raconter en donnant son style et sa marque a sa rédaction...definitely...tu as un style tres particulier, assez ironique envers les choses qui t'indignent, te font rire...enfin tellement de choses !

 

Tu as également un vocabulaire je trouve relativement étendu...Qu'est ce que tu as fait comme études ? je dis ca parce que le mot atonie c'est la premiere fois que je le vois sur ce forum [:vwsam59:8]

 

Au fait je suis en pleine relecture la !

 

a+ !

[Overseas]

Tu as également un vocabulaire je trouve relativement étendu...Qu'est ce que tu as fait comme études ?

 

 

Marketing & Communication... mais bon, j'écrivais déjà auparavant

(et on lisait parfois mes copies publiquement, j'avoue... ).

C'est pourquoi je suis indigné quand j'apprends que les profs, au Bac, n'ont qu'une latitude de 2 points [:diabolikdevil:1] pour sanctionner l'orthographe désastreuse des étudiants actuels...

L'internet et les SMS n'excusent pas tout ! (même si ça n'arrange rien...)

 

Quand j'étais étudiant dans les années 80, même en Economie ou en Philo, 10 erreurs de français (qui n'en fait pas) équivalaient à un 0 sans rémission.

Et attention, ce n'étaient pas des fautes grossières, inconcevables [:greendy] et qui couvrent de honte ceux qui les commettent, comme aujourd'hui... [:djspirit:3]

 

C'est quand même leur langue maternelle et ils sont censés se battre pour décrocher un diplôme !!!

[Invité §MoR866pM]

[:vwsam59:8] Le coup de gueule de Mr Overseas !

 

Il est vrai qu'il est assez indignant de voir les fautes que font les gens parfois...Pour les anciens, c'est qu'ils n'ont pas recu l'éducation qu'il fallait au bon moment, et ca reste comme ca... Pour les jeunes, c'est qu'ils font pas attention, ou bien trop lazy, ou bien tout simplement bete

Moi meme je ne suis pas parfait en orthographe mais au moins j'essaie...

 

C'est pas une si mauvaise chose que le forum bloque ta réponse si tu te trompes....ca permet de se poser des questions sur ta facon décrire !

Je suis sur que tu n'as eu aucun probleme avec ce systeme, malgré des posts a 30/40 lignes

 

Au fait, ne te sens pas offensé (je suis quasi-sur que tu connais la réponse, enfin bon on ne sait jamais )

On dit un espece ou une espece en décrivant quelque chose ?

 

(désolé j'ai pas tous les accents, ENGLAND pow@ !)

 

A+

[Overseas]

Pour les anciens, c'est qu'ils n'ont pas recu l'éducation qu'il fallait au bon moment, et ca reste comme ca... Pour les jeunes, c'est qu'ils font pas attention, ou bien trop lazy, ou bien tout simplement bete

 

 

Ben non... je ne suis pas d'accord.

Je m'insurge légitimement, car je n'évoquais en aucune façon ni les anciens, bien excusables, ni les personnes ne disposant pas des facultés intellectuelles nécessaires.

 

Je pointe simplement du doigt le laxisme intolérable partagé entre les responsables administratifs de l'Education Nationale (qui laissent passer en classe supérieure des ados qu'un escolier du Premier Empire ridiculiserait) et les intéressés qui auraient bien tort de se fouler puisqu'ils ne sont pas "sanctionnés" sur ce critère-là. [:biquet12:5]

 

Cela dit, personne n'est pas à l'abri de faire des fautes de temps en temps !

 

Mais comme je l'ai entendu, "certains font en Terminale (au Bac quoi...) des fautes qu'un élève de 5ème ne devrait même pas imaginer..."

A ce "niveau" d'indigence là, ce n'est pas trop difficile d'atteindre 80% de réussite au Bac et non 25% comme en 1980 !

 

Alors oui, indignation et coup de gueule !

 

On dit un espece ou une espece en décrivant quelque chose ?

 

 

sans tricher et parce que je ne suis pas une encyclopédie sur pied , je dirais qu'il y au moins 4 façons de l'exprimer :

- une espèce, expression générale (ex. espèce en voie d'extinction... les abrutis ci-dessous n'en sont pas )

- un espèce, expression argotique (ex. espèce d'abruti)

- des espèces, expression monétaire (ex. espèces sonnantes et trébuchantes)

- les espèces, expression du domaine religieux citant les saintes susdites (ex. les saintes espèces)

[Tex Mex]

Un espèce c'est totalement faux, c'est pire qu'argotique, c'est de la déformationpure et simple de la langue !

 

Je ne vois pas pourquoi on "accorderait" le mot espèce avec le mot qui suit, comme dans l'exemple que tu cites "un espèce d'abruti", c'est comme si on disait "un sorte de vélo" par exemple, ça ne rime à rien et pourtant c'est exactement la même chose...

 

Alors maintenant, devant le nombre de gens qui font cette faute, on commence à le tolérer, et je trouve ça un peu ridicule...

[Overseas]

Un espèce c'est totalement faux, c'est pire qu'argotique, c'est de la déformationpure et simple de la langue !

 

Alors maintenant, devant le nombre de gens qui font cette faute, on commence à le tolérer, et je trouve ça un peu ridicule...

 

 

Pas faux !!

Mais, contrairement à certains (pas forcément toi ), je considère (il faut bien ) qu'une langue évolue, qu'elle ne peut être figée.

Les anglicismes par exemple lui apportent des significations plus abouties et surtout de compréhension plus directe (ex. WiFi)

[Tex Mex]

Les anglicismes d'accord. Et encore, faut pas en abuser, c'est seulement quand on a pas vraiment d'équivalent, du genre "feeling" qui ne se traduit pas tout à fait par "sentiment" etc...

 

Mais de là à transformer un nom masculin en nom "hermaphrodite" (j'ai pas trouvé mieux pour dire un mot tantôt masculin et tantôt féminin )

[Overseas]

Nous sommes bien d'accord.

[Invité §MoR866pM]

Les anglicismes d'accord. Et encore, faut pas en abuser, c'est seulement quand on a pas vraiment d'équivalent, du genre "feeling" qui ne se traduit pas tout à fait par "sentiment" etc...

 

Mais de là à transformer un nom masculin en nom "hermaphrodite" (j'ai pas trouvé mieux pour dire un mot tantôt masculin et tantôt féminin )

 

 

 

Ah ah ben voila des gens intelligents...

Ma question, enfin mon "test" portait sur est-ce que l'on dit un espece de rigolo ou une espece de rigolo...

J'ai déja vu des hommes politiques faire la faute !

 

Il faut créer la ligue contre les gens qui disent un espece ! C'est invariable féminin

 

Sinon overseas tu nous fais un récit sur tes vacances en Frances ? (je ne sais pas quand sont les prochaines mais bon)

 

a+