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50.000 km dans l'Ouest américain


Overseas
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Impressionnant ! :beuh::bien:

 

Je vais suivre ça avec intéret, c'est vraiment dépaysant !

 

(moi qui n'etais vraiment pas attiré par les USA, là je découvre un aspect qui a l'air bien plus sympa...)

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Invité §The712pe

Excellent ! :bien:

 

Ca nous change des matchs essence vs mazout...

 

Encore ! Encore ! :D

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La je dis chapeau :jap: ton recit est magnifique c'est un truc de dingue ce que tu fais quand meme ça doit vraiment eter quelque chose d'extraordinaire . En gros je suis bluffé par ce que tu fais , vraiment bravo et bravo pour le temps que tu prends a taper les recit :bien:

De meme tes photos sont totu simplement sublimes :oui:

 

Merci !! Cela fait plaisir !

Pour info, une journée type :

- entre 4:00 et 5:30, lever (naturellement ou avec le jour)

- 5:45, départ pour 200/250 km

- 9:00, visite d'un coin préalablement repéré sur la carte et dont j'ai lu le descriptif la veille au soir dans le Guide du Routard (incontournable bien que j'ai dû... leur écrire pour rectifier un truc ici ou là... :D )

- 11:00 pause bouffe / refuel / sieste au calme

- 11:15 - 15:30, 200/350 km plus ou moins vite (en ligne droite pour changer d'Etat, en balade zigzag si le coin le mérite, mélange route et piste parfois)

- 16:00 courses pour fixer la journée (généralement un t-shirt de l'endroit, souvenirs divers, nouvelles péloches...)

- 17:00 - 18:30, 50/150 km pour aller jusqu'au lieu où passer la nuit

- 19:00 bouffe du soir (la nuit ne tarde pas)

- 20:00 - 22:00, rédaction du vécu de la journée (sinon on se mélange au bout de seulement 3 jours), des dépenses, kilométrages, moyennes. Lecture et planfication du début de la journée du lendemain dans un rayon de 250 km maxi

En détente avant de dormir, quelques pages d'un bouquin adapté ("Little Big Man", "Desolation"-Steven King ou encore "Le bûcher des vanités").

 

Points importants :

- une variation meteo peut occasionner un virage de 120° à n'importe quel moment

- tomber sur un truc d'enfer (il y en aura pas mal... :roll: ) chamboulera toute la suite de la journée. Et alors...?

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Il fait un froid à faire frissonner une morue des bancs de Terre-Neuve ! Temps lumineux au possible, soleil rasant, je pèle dur, sous l'œil impavide et moqueur à la fois de la chienne du motel : elle ne sait pas qu'en short, 14°, ça peut être glacial.

 

C'est à la fois revigorant et surprenant, mais au bout d'une heure, il fait de nouveau très bon. En tout cas, pour les photos de Nash Ambassador, c'est le top ! (pas la même que la veille... :cool: )

Ce cliché illustrera longtemps mon bureau, mais n'anticipons pas.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/nash_2.jpg

 

J'ai décidé d'effectuer une boucle pour revenir sur Tonopah et continuer vers l'Est. Malheureusement, à 7:00, je vais perdre mes Ray-Ban…

Dyer : simple petite étape, après que la route ait fait une incursion en Californie.

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/flatbed.jpg

 

Echange d'affection avec un bon chien fauve, errant, boitant, l'air de n'avoir plus de pièce pour appeler une ambulance. L'examen de sa patte ne m'éclairant que pauvrement, je ne peux pas entreprendre grand-chose et mon réconfort verbal le laisse visiblement sur sa faim.

 

Dyer donc, où la circulation reste particulièrement fluide, s'honore de deux épaves pas si courantes, simplement garées le long de la route. Peut-être pour meubler un peu et donner l'impression qu'il y a du passage ?

Dodge 1940

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/dodge_40.jpg

Dodge 1936

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/dodge_36.jpg

 

09:00, je m'aperçois que j'ai perdu mes lunettes de soleil, quelque part entre Goldfield et la 773 où je me trouve maintenant, en direction de Coaldale. Je suppute mes chances… je les évalue à 15%, mais il faut que je les tente. Un flic à moto, très fier de lui, me suit pendant toute la traversée de Tonopah, limitée à 25 mph.

 

Il ne me reste plus qu'à achever le quatrième côté de ce carré de 75 kilomètres de côté pour rattraper ma route de ce matin.

 

Je ne pense qu'à ça, j'imagine toutes les fois où j'ai pu ouvrir la portière et il n'y en a pas tellement.

Car envisager les prochains 1.000 ou 2.000 km sans lunettes de soleil, ça n'a rien de réjouissant ! :non:

A 11:00, je stoppe à l'endroit le plus probable, Lida, où j'ai pris la photo d'un panneau routier annonçant des troupeaux en liberté sur les 35 kilomètres à venir.

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/panneau.jpg

Et là, poussiéreuses mais vivantes, je retrouve mes Ray-Ban sur le talus de gravier et de pierraille. De soulagement, j'en danse sur la chaussée en poussant des cris perçants entrecoupés de sonores borborygmes. Le détournement représente plus de 100 km (non compris 100 de plus dans l'autre sens, bien sûr), mais j'ai réussi ! :W

 

 

 

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Invité §jay112wB

Super ! :love:

 

Je rêve de faire ça depuis des années !

 

Est-ce que tu pourrais aussi nous parler des questions pratiques ? (comment on paye la bas, faut avoir du liquide, la CB des cheques ...)

 

et est-ce qu'on se sent en sécurité quand on fait un tel périple ?

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Un peu plus loin, pour bien ressentir leur utilité, je stoppe sur le bas-côté et vais faire quelques pas en plein soleil. Pas un moucheron, pas de bruit hormis le glissement de la brise brûlante, pas une voix humaine.

 

Régal de l'œil, un gros épineux solitaire plante un premier plan idéal pour un futur poster. Cela peut paraître idiot à dire, mais certaines formes d'épanouissement n'ont besoin de… rien. Le plaisir est intellectuel, excité par la force de la lumière, le volume d'air disponible, la solidité de la terre. Basique, certes, mais grand.

 

C'est assez rare pour que je le mentionne, et ça ne me reprendra pas de sitôt : je m'assieds plusieurs minutes et bouquine en plein soleil, comme si j'étais au bord de la piscine de Sylvester Stallone à Palm Beach.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/epineux.jpg

 

La bonne route récupérée, je rattrape un camion à plateau chargé de… pneus, si monstrueux qu'ils bouchent complètement la vue et débordent allègrement du véhicule !

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/pneus.jpg

 

Coke au Manhattan Bar de Manhattan-NV, à l'écart de la 376. Ca vaut quand même le détour et la photo, cela va sans dire ! Public restreint à la tenancière et deux très vieilles dames, enfoncées dans l'ombre épaisse du bout de comptoir, et qui m'ignorent complètement : je ne dois pas représenter une distraction suffisante, comparé à leurs verbiages incessants.

 

Quand je raconterai à mes copains new-yorkais que, venant de Los Angeles, je suis passé par Manhattan, ils vont s'en étouffer dans leur martinis ! :ptdr:

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/manhattan_.jpg

 

Une demi-heure plus tard, je manque ratatiner le carter d'huile sur de massives pierres noires et luisantes de mica sous le soleil, en gravissant avec inconscience un sentier de mulet avec la Dodge. "Intrepid", non ?

(Rappel : "Intrepid" est le modèle de ma Dodge... :D )

 

Une fois le bas moteur bien posé sur un galet plus protubérant que les autres, je n'ai plus qu'à tenter une marche arrière plutôt folichonne, roues braquées à fond, pour, aidé du poids conséquent de la voiture, tenter de faire riper le châssis et me tirer de cette stupide position. :voyons:

 

Point trop vite cependant, car j'aurais alors le choix entre faire basculer l'arrière dans la pente, sur ma gauche, ou engager l'aile arrière dans le talus sans avoir vraiment libéré le carter. Je finis à pied, une fois la Dodge en sûreté sous un pin, cinquante mètres plus bas. :roi:

 

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Est-ce que tu pourrais aussi nous parler des questions pratiques ? (comment on paye la bas, faut avoir du liquide, la CB des cheques ...)

et est-ce qu'on se sent en sécurité quand on fait un tel périple ?

 

On paye quasi-tout par carte International Visa (dans tous les commerces et en gros à partir de $5) : motel bien sûr, essence, bouffe, souvenirs... et tirer un peu de cash si nécessaire, mais... c'est facturé !

Mon truc : se procurer du cash par les travellers (voir ci-dessous)

 

Par contre, toujours avoir du liquide en petites coupures pour :

- payer un voiturier devant un grand hôtel (si si, y'en a, à Flagstaff comme à Los Angeles ou San Francisco) : $1 à $10 suivant le standing, l'heure, l'humeur et... la voiture

- se dépêtrer de clochards, drogués et autres importuns à la nuit tombée : $1 ou $2

(ça m'est arrivé une paire de fois, toujours dans le calme et la mutuelle compréhension solidifiée par ce don marquant le début d'une belle amitié... :o| )

- compenser les ratés toujours possibles de la carte de crédit (si tout va bien, ce sera détaillé un peu plus tard) : montants heu... variables !

- payer un parking en centre ville (ça peut être une "ville" de 175 habitants), sous l'oeil attentif et charbonneux d'un vigile mexicain armé ou... d'une étudiante du Tennesse en t-shirt blanc qui fait un summer-job : $2

 

Ne pas minorer l'intérêt certain des travellers ($1.000 à $1.500 par exemple), car on peut payer directement avec et on vous rend la monnaie dessus. Et on est couvert contre le vol.

Privilégier évidemment des coupures de $50, facilement négociables.

 

Carnet de chèque ? à mon avis, sans intérêt, vu les taux prohibitifs de conversion par les banques.

 

Je me suis toujours senti en sécurité hors des grandes villes.

En règle générale : plus c'est désertique, plus il y a d'entraide.

Plusieurs fois, arrêté en bord de piste pour une photo sans une bicoque à moins de 120 miles, j'ai été interpellé d'un salut de la paume ouverte par un indien en pick-up bondissant et poussiéreux qui, par ce simple geste, s'assurait que je n'étais pas en panne.

Question : que faisait-il pied au plancher dans ce coin-là ???

 

A contrario, dans les grandes villes (L.A., Denver, Reno...), surtout le soir :

- pas d'appareil photo suspendu au cou (pourquoi pas une lanière fluo ? :sol: )

- pas de chapeau de paille faussement texan acheté la veille

- éviter de croiser le regard. Si cela arrive quand même, laisser glisser les yeux en regardant "au travers" du gars. Truc : ne pas regarder les gens au-dessus des épaules.

- être plutôt "sale" vestimentairement parlant (facile :oops: )

- donner toujours l'impression d'être blasé et de savoir où l'on va (ça n'empêche pas de faire un discret repérage pour revenir faire les photos le lendemain à la lumière du jour)

- ne pas... bouquiner de guide touristique !!! (si vraiment on ne veut pas s'en passer, le planquer dans un vieux canard du coin ramassé par terre ou... dans une poubelle). Et pour le consulter, s'assoir à un arrêt de bus ou par terre dans un coin (un vrai touriste reste debout et xyeute alternativement son Guide Michelin et le truc qu'il visite).

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Invité §jay112wB

Merci de ta réponse !

 

C'est passionant, si bien écrit !

 

encore, encore ... :lover:

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Invité §cri366pt

Superbe photos le mot est faible mais un tel voyage ca doit couter une fortune et il y a interet d'etre debrouillard.

Et dans ces dessert c'est plutot dangereux non .

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Toujours très en forme, je renonce alors à emprunter la route, lui préférant une piste orientée elle aussi plein nord : on n'est pas là pour faire des chronos, plutôt pour dénicher des panoramas uniques et des ghost-towns chargées d'atmosphère.

On s'en doute, une ou deux vieilles voitures seront toujours les bienvenues pour donner une touche d'exotisme au tableau.

 

C'est ainsi que j'aboutis à Round Mountain, ses hautes herbes masquant plus qu'à demi une poignée de cabanes. Devant chacune, une voiture blanche ou un pick-up qui y semblent garés depuis fort longtemps.

 

Et sur ce pick-up, vous z'avez matté l'état des chromes ? :eek:

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/epave_pickup.jpg

 

Tout de suite, on se pose deux questions :

- pourquoi les gens d'ici sont-ils partis en laissant leurs véhicules ? :??:

- …et s'ils étaient toujours là ??? :beuh:

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/epave_ford.jpg

 

En corollaire logique, on calcule vite fait que, quoiqu'il arrive si on a oublié l'indispensable pot de pickles ou le pack de 6 Pepsi, la plus proche bourgade (Tonopah au sud, Austin au nord), c'est 90 kilomètres. Sans voiture, impossible. La question reste ouverte.

 

Longue-longue route jusqu'à la jonction 376/50 où je m'accorde une bonne sieste. Dans la montée en direction d'Austin (jusqu'à 7.240 pieds la montée), un Kenworth noir et vide me la joue "Duel", pleins phares, ses pots verticaux vomissant tout ce qu'ils peuvent.

A la réflexion, il n'a pas tort de me coller, car, mal réveillé, je ne roule qu'à 40 miles, la limite étant à 45.

 

Austin, trois motels, quelques très belles épaves dans l'unique rue très en pente avec virages (dont une Packard '53 particulièrement décorative, et pourtant ce n'est qu'un bas de gamme de la marque, aux chromes rares), deux boutiques de bimbeloteries et un café-bar à l'immense devanture de bois pour une seule salle, elle-même dix fois trop grande pour la clientèle.

 

Ca, c'est la Packard, mais pas la peine de se précipiter, elle avait déjà disparu en 2001... :cry:

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/packard_53.jpg

 

Au Mountain Motel, le propriétaire a une Ford Tudor grise '50 (la '49 ayant les lettres "Ford" sur le capot, et non un écusson… d'ailleurs absent sur la sienne !). Avec un tel atout dans son jeu, le choix est vite décidé !

Je crois retrouver Tintin dans "Objectif Lune" !

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/ford_50.jpg

 

Réveillé par le froid en pleine nuit. Je comprends mieux la présence du petit radiateur électrique, par terre à côté du lit.

 

et à propos de lit, comme il est près de 4 heures, je propose la suite pour un peu plus tard... :dodo:

 

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Invité §cri366pt

Tu doit faire beaucoup d'envieux.

Pas mal tes post en photos recit pour peu on s'y croirerait.

Bonne nuit ...

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il y a interet d'etre debrouillard.

Et dans ces déserts c'est plutot dangereux non .

 

Débrouillard ? non, faut juste avoir un peu d'argent et parler anglais... :o|

Là-bas, on n'existe que par ce que l'on dépense.

 

Dangereux ? les principaux dangers sont :

- la panne sèche (ou mécanique), parce que bonjour se taper 100 bornes à pied avec 1,5 litres de coca-cola pour rejoindre le bar le plus proche

- les épineux vénéneux

- les chutes de pierre

- les araignées, serpents et autres petits monstres dénués de toute conversation

- les chiens sauvages si affamés (pas partout et... pas tout le temps)

- les busards et leurs copains vautours si jamais vous êtes blessé ou... donnez l'impression de l'être... franchement, NE PAS JOUER avec ça... :nanana:

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Juste pour donner une idée, tout ce que je viens de raconter, rapporté à la carte (n°2) de la première page, ça correspond à ça :

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/barstow_austin.jpg

 

7:00, Au café-bar, on me sert un volumineux hot-dog assorti d'une superbe collection de pickles, cornichons, oignons, ketchup et moutarde. Ca c'est de la bouffe !

 

Service moyennement aimable, vu que c'est l'heure de la sieste pour l'imposante matrone au comptoir. A la limite de la ville, très bonnes photos de voitures, plus que prévu d'ailleurs, maintenant que le soleil est haut. Packard, Chevrolet, même une appréciable Buick fastback de '50, en piteux état.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/chevy_53.jpg

 

Celles-là aussi sont fixées pour la postérité, il n'y a plus de voiture à cet endroit-là dorénavant... :non:

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/buick_50.jpg

 

Route monotone jusqu'à Eureka, gentille étape assez authentique dans son genre, en plein dans le coin décrit par Stephen King pour "Desolation". De mon point de vue, il a un peu romancé le décor !

 

Je vérifie les niveaux du placide 2,7L (en principe) de la Dodge, opération qui rend sa liberté à une grosse guêpe bedonnante emprisonnée sous le capot. Elle a dû avoir chaud là-dessous !

Un truc que je ne m'explique toujours pas, c'est pourquoi le cache-bloc porte en grand la mention "2,4 L"... :voyons: Flotte de location à moteurs dégonflés ?

Je pousse vers Ely, toujours sur la "Pony Express Loneliest Road", ça veut tout dire.

 

Petit run d'une heure sur piste, pour rien, je ne trouve pas Steptoe.

En revanche, en voulant éviter une petite pierre blanche, en plein milieu, je laisse dériver la voiture sur la droite.

 

Pied droit levé, à 80 à l'heure, je redresse au millimètre, glissant un peu et… la Dodge part en dérapage, l'inertie de la trajectoire emportant l'arrière-train vers le fossé ! Contre-braquage léger, sans aucune adhérence, puis tout de suite reprise en main au milieu car elle part en chasse de l'autre côté. :roll:

 

Je pense fugitivement aux voitures de manège dont les petits volants tournent fou, sans incidence sur la direction ; si je ne calme pas le jeu dès la prochaine embardée, "adieu Berthe", je dégage de la piste bordée de caillasses et je sais déjà que je ne pourrais pas remonter l'auto dessus.

 

Encore deux-trois louvoiements sans freiner, au feeling, et je suis dans l'axe, sorti d'affaire. :bien:

J'ai eu chaud ! 400 mètres derrière, un nuage de poussière blanche en suspension atteste de ma mésaventure. Je vérifie avec effroi que la plus proche zone habitée est à trente kilomètres au bas mot.

J'ai bien fait de batailler et ne pas bousiller la Dodge.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/intrepid.jpg

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J'adore les paysages ca changes tellement de ce que l'on a l'habitude de voir sur les etats unis, c'est genial et super beau. Une impression d'infinis se degage de tes photos de paysages desertiques c'est impressionant.

 

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Invité §RSc362HO

Impressionnant ! :beuh::bien:

 

Je vais suivre ça avec intéret, c'est vraiment dépaysant !

 

(moi qui n'etais vraiment pas attiré par les USA, là je découvre un aspect qui a l'air bien plus sympa...)

 

Tout pareil, les USA loin de m'attirer, son périple est tout de même très plaisant et plein de surprises.

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Et bé ça c'est du road-trip.... :bien:

 

ça me rappelle quand j'étais du coté de denver (littleton plus précisèment), dans un parc national, j'étais tombé nez à nez avec un ours !!! je faisais pas le malin. :D

 

 

 

 

 

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Jonction à Panaca pour tourner vers l'Utah.

Avec permission, nombreuses photos d'épaves (Plymouth Plaza, Cadillac, Buick naturellement), et une chouette Hudson '50 (décidément, c'est l'année !) complètement ravagée, 100 mètres plus loin.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/hudson_50.jpg

 

Dodge 1958

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/dodge_58.jpg

 

"Christine" n'est pas loin :beuh: , j'évite de rester trop longtemps devant le capot de la bête... avant de me morigéner sans concession : Christine est une '58 !

A ce propos, rappelons que dans le livre, c'est une 4 portes (sedan), mais une 2 portes (plus photogénique) dans le film.

Plymouth Fury 1959

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/plymouth_59.jpg

 

Là, j'allais dire "moteur tournant et clefs sur le contact" tant elle est naturellement garée, une Studebaker Commander 1950, à ne pas confondre avec la Champion (parebrise en une seule partie), mais je n'apprends rien à personne. ;)

 

Les pneus à plat trahissent une immobilité prolongée, mais, une fois de plus, les chromes sont neufs, sortis d'usine la veille. Quelles belles pièces !! :bien:

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/stud_50.jpg

 

Sortie du Nevada. Ma carte se déchire complètement, mais marche toujours…

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Ah lala !! :good::love:

Quel pays magnifique !!

Mon objectif et mon rève !!! L'Ouest Américain !!

Tes photos sont superbes et me donne encore plus l'envie d'y aller.

Merci de nous permettre de voyager à travers celles-ci.

A+ ;)

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Modena, quasi ville-fantôme depuis 1936. Tout tombe en ruine, à commencer par le gigantesque hôtel en bois.

 

Question : qui aurait l'idée de venir ici, en grand nombre, pour séjourner à l'hôtel ?

C'est peut-être bête comme question, mais... en l'absence d'activité humaine, j'en suis réduit aux conjectures !

 

Par contre, j'y déniche un V8 Ford Coupe bleu foncé état concours, de '36 justement, que l'on me débâche et qu'on me met courtoisement au soleil.

C'est bien simple, il est neuf !

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/ford_361.jpg

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/ford_362.jpg

 

Il a même été récemment primé en exhibition et j'ai droit à la présentation de l'award (trophée). Superbe !

J'enverrai les photos à ces deux massifs frères barbus, bourrus, perdus… mais modèles d'hospitalité en dépit d'un accent qui me prive d'au moins la moitié de leur chiche conversation.

Pour l'image, ils mâchonnent des mots imprononçables, sans articuler, et en ponctuant leur "discours" de grognements rustiques... :pff:

Je déclare forfait, exprime une admiration sans borne à chacun de leurs rares commentaires et répond aussi vaguement que possible à leurs deux questions.

Sans surprise, eux non plus n'ont pas l'air d'entraver un traître mot à ma conversation. :p

On ne doit pas être de la même planète.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/ford_363.jpg

 

Autre interrogation sans réponse : de quoi vivent-ils, ici ?

Sinon, pour s'occuper, ils pourront toujours consacrer leurs loisirs à la restauration (dès le premier coup d'oeil, je me dis qu'ils ont de l'estomac !) d'une Pontiac 1947 proprement stationnée dans un coin de la cour.

 

http://www.paris.web66.com/toureiff/usa/pontiac_47.jpg

 

De la brochure publicitaire, j'apprendrai que "le garnissage luxueux d'un fini irréprochable, ainsi que les ferrures et éléments décoratifs d'un goût parfait accentuent le charme de l'aménagement intérieur".

Mais les sièges défoncés et le tableau de bord terni au-delà de l'imaginable douchent quelque peu ce descriptif flatteur...

 

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Invité §Aze403su

Magnifique ton récit : ça c'est l'Amérique que j'aime ! :bien:

 

Continue, ça fait rêver ! :jap:

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Invité §ben051Ig

J'ai une question : comment ce fait-il qu'il y ait tant de voitures rouillés abandonnées le long des routes ?

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Invité §com500XS

Ca c'est de l'expédition ! Et tu n'a pas fait que rouler ... je suis sur que les personnes ayant poussé jusque là sont très peu nombreux !

Je suis aussi un grand voyageur, mais ca ne serra pas pour tout desuite, p-e dans 20 ans :D

 

Merci de nous en faire profiter :bien:

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J'ai une question : comment ce fait-il qu'il y ait tant de voitures rouillés abandonnées le long des routes ?

 

- d'abord, il n'y en a pas tous les 2 kilomètres !

- si on ne pratique que les interstate (équiv. des autoroutes à 4 voies), c'est clair qu'on ne verra rien

- il faut donc "risquer" d'emprunter les highways locales (équiv. de nos routes départementales, même pas les nationales), par exemple pour couper au plus court un itinéraire, visiter une ghost-town ou encore récupérer une piste

- et là, si on a de la chance, on va trouver une voiture abandonnée devant une cabane, ou... plusieurs dans un champ... ou encore une vraie casse complète (avec parfois jusqu'à 200 voitures des années 40 et 50 !!! :eek: )

- enfin, garder à l'esprit que dans ces régions, il fait très sec et plutôt chaud, ce qui conserve parfaitement les métaux non ferreux. La tôle, ben... elle rouille lorsqu'il neige en hiver, vu qu'on est souvent à 1.000 mètres d'altitude.

 

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Invité §O b581tp

On veut la suite !!

Vraiment sympa ce photoreportage ca donne envie !

 

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Invité §seb616hb

Sincérement génial, super photos, et super sympa de nous en faire profiter !!! Trop impressionnant la taille des pneux sur le camion, immaginez la taille de l'engin qui les chausse !!!

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